L'Heure des Pros (Émission du 23/06/2023)

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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin.
00:00:03 Des militants écologistes du collectif Soulèvement de la Terre ont attaqué, insulté, molesté
00:00:08 Jean-Luc Moudinck, le maire de Toulouse, mercredi à l'occasion de la manifestation organisée
00:00:13 dans la Ville Rose contre leur dissolution annoncée par Gérald Darmanin.
00:00:17 Jean-Luc Moudinck a témoigné, mais le champ médiatique a peu repris ses déclarations
00:00:23 comme si M.
00:00:24 Moudinck n'était pas une bonne victime, ni ses assaillants les bons agresseurs.
00:00:29 A Saint-Brévent, le champ médiatique s'était ému, mais il est vrai que les manifestants
00:00:34 qui contestaient le maire étaient jugés de droite ou d'extrême droite.
00:00:37 Le collectif Soulèvement de la Terre bénéficie du « privilège rouge » pour reprendre l'expression
00:00:44 de Gilles-William Goldnadel.
00:00:46 Le « privilège rouge » permet de justifier la violence.
00:00:50 Quand Éric Zemmour est à Brest ou quand des militants écologistes sont à Saint-Céline,
00:00:55 le « privilège rouge » excuse, absout, disculpe.
00:00:59 D'ailleurs, mon excellent ami Laurent Geoffrin n'a pas écrit une ligne pour évoquer l'affaire
00:01:05 Moudinck.
00:01:06 Les indignations à géométrie variable sont une entienne de l'engagement à gauche.
00:01:11 J'ajoute que lorsque Geoffroy Lejeune est pressenti pour diriger le journal du dimanche,
00:01:17 le champ médiatique réagit promptement et les journalistes du JDD sont déjà en grève.
00:01:22 Mais quand Nicolas Demorand quitte la direction de Libération pour présenter la matinale
00:01:28 de France Inter, service public, personne n'y voit à redire.
00:01:33 Ainsi, l'espace médiatique vit-il en France sous une influence ? Le « privilège rouge
00:01:39 » ?
00:01:40 Il est 9h01, Somaïa Labidi.
00:01:44 Dernier jour du sommet de Paris et pour son hôte Emmanuel Macron, l'objectif de ce
00:01:50 sommet ce n'est pas que sauver la planète, c'est consulter, lutter contre la pauvreté
00:01:55 et lutter contre le dérèglement climatique, a-t-il déclaré sur France Info il y a quelques
00:01:59 minutes.
00:02:00 Les plus grands dirigeants mondiaux veulent une finance internationale au service du climat
00:02:04 et pour y arriver, ils entendent procéder à une refonte de l'architecture financière
00:02:08 internationale.
00:02:09 Une enquête ouverte contre un militant CGT pour des injures publiques à caractère racial
00:02:14 et religieux contre Éric Zemmour.
00:02:16 Le militant a été interpellé sur un quai de la gare de Limoges mercredi à l'arrivée
00:02:20 d'un train dans lequel il se trouvait avec l'ancien candidat à l'élection présidentielle.
00:02:25 Placé en garde à vue, Frédéric Tronche, ancien responsable de la CGT cheminot dans
00:02:29 le limousin, a été relâché mercredi soir.
00:02:33 Et puis le grand jour est arrivé, sans surprise.
00:02:37 Victor Vembanyama a été sélectionné en première position de la Draft NBA 2023 par
00:02:42 les San Antonio Spurs.
00:02:44 Les larmes aux yeux, le joueur de basket de 19 ans a confié avoir vécu quelque chose
00:02:49 d'indescriptible.
00:02:50 Il a vite été félicité par Kylian Mbappé sur Twitter qui a écrit « Wemby, l'histoire
00:02:55 commence maintenant ! »
00:02:56 Charlotte Dornelas, Georges Fenech, Paul Melun, Michel Chevalet, Florian Tardif et donc mon
00:03:03 excellent ami Laurent Geoffray.
00:03:06 Bonjour.
00:03:07 Vous allez bien, je vous ai cité.
00:03:09 Et vous savez l'affection que je vous porte.
00:03:12 Oui, oui, qui aime bien, chatille bien.
00:03:14 Et j'espère qu'elle est réciproque.
00:03:15 Hein ?
00:03:16 Et j'espère qu'elle est réciproque.
00:03:17 Qui aime bien, chatille bien, voilà.
00:03:19 Mais c'est vrai que ce que je dis, qui contestera que Jean-Luc Moudin, c'est pas rien.
00:03:24 Vous tombez mal avec moi parce que j'ai écrit dans mon journal qui s'appelle Le Journal,
00:03:28 point info.
00:03:29 Que je lis tous les jours et qui est toujours remarquable.
00:03:33 Merci.
00:03:34 J'ai écrit deux papiers pour stigmatiser la position d'un certain nombre de militants,
00:03:40 de responsables intellectuels qui justifient par la bande ou directement la violence des
00:03:46 manifestations, notamment des manifestations des soulèvements de la terre.
00:03:50 J'ai fait deux papiers très longs pour dire c'est une bêtise, c'est scandaleux, machin,
00:03:54 etc.
00:03:55 Vous tombez assez mal.
00:03:56 C'était avant Moudin, qu'on ne peut pas écrire tous les jours sur le même sujet.
00:03:59 Si vous me demandez ma position sur Moudin, c'est la même.
00:04:02 C'est scandaleux de la même manière, bien évidemment.
00:04:04 Oui, mais comment ? Enfin, vous comprenez bien qu'à Moudin, on peut l'écouter d'ailleurs.
00:04:10 On va l'écouter.
00:04:11 Ces deux poids, deux mesures entre Saint-Brévin et Moudin.
00:04:16 Pourquoi M. Moudin n'est-il pas invité dans les grands journaux ? Comme ce serait le cas
00:04:23 si c'était un maire qui avait été attaqué par un collectif jugé à droite ou extrême
00:04:28 droite.
00:04:29 Comment vous expliquez que ni Quotidien ne le recevra, ni la matinale de France Inter
00:04:34 ne le recevra, ni C'est à vous ne le recevra ?
00:04:37 Oui, rien.
00:04:38 Ça, c'est quand même intéressant.
00:04:39 Il y a une dérive chez les écologistes radicaux et à l'extrême gauche.
00:04:44 Oui, mais ce n'est pas le sale, moi, à question.
00:04:45 Si, parce qu'ils tendent à justifier les moyens illégaux et parfois violents.
00:04:49 Oui, mais je trouve ça dangereux.
00:04:50 C'est la même chose d'aller...
00:04:52 Oui, mais pourquoi les journalistes, à votre avis, pourquoi l'espace médiatique ?
00:04:57 Alors, écoutons-le.
00:04:58 Michel va attendre quelques secondes.
00:05:00 On n'avait pas prévu de parler, d'ouvrir avec le Titan, bien sûr.
00:05:03 Mais je trouve que ce sujet est tellement intéressant et tellement au cœur de la
00:05:08 société médiatique.
00:05:09 Et on le voit d'ailleurs avec notre camarade Geoffroy Lejeune hier, qui est à la une,
00:05:12 qui a été pressenti pour être à la une du GDD.
00:05:14 On voit déjà les réactions politiques, etc.
00:05:16 Ça n'émeut personne.
00:05:17 Enfin, je répète, Nicolas...
00:05:18 C'est aussi lié à la réaction de l'équipe du GDD.
00:05:22 Mais bien sûr, vous avez raison.
00:05:25 C'est l'espace médiatique.
00:05:26 Mais Nicolas Demorand, qui est un excellent journaliste, personne ne le contestera.
00:05:29 Il n'a pas suscité les mêmes réactions en France Inter.
00:05:30 Mais il était directeur de Libération.
00:05:32 Oui, mais ce n'est pas une honte.
00:05:34 Non, mais il va à la matinale sur le service.
00:05:38 Oui, mais vous vous rendez compte ?
00:05:39 C'est un engagement politique d'être directeur de Libération.
00:05:43 Et il présente la matinale de France Inter.
00:05:47 Vous imaginez si Charlotte Dornelas, qui est à Valeurs Actuelles, allait sur France
00:05:54 Inter et faisait la matinale ?
00:05:56 Mais les gens diraient que ce n'est pas possible.
00:05:59 Ecoutez, M.
00:06:00 Moudinck, parce que je crois que je l'ai passé hier et je ne veux pas dire que je
00:06:03 suis le seul, mais son témoignage n'arrive pas dans les grands médias.
00:06:08 Si tant est que nous ne soyons pas un grand média, bien sûr, puisque nous sommes un
00:06:11 grand média.
00:06:12 Je l'ai lu quand même, je l'ai lu dans un média, je ne sais pas lequel, mais je l'ai
00:06:14 lu quand même.
00:06:15 Mais en fait, si c'était l'extrait "L'Invité" de 20h, ça ferait l'ouverture.
00:06:20 Et on dirait la peste brunella.
00:06:21 Les néonazis sont de retour.
00:06:25 Alors écoutez, M.
00:06:26 Moudinck.
00:06:27 Hier soir, nous n'avons pas reculé.
00:06:31 Nina, Johnny, Nicole Yardeni, Caroline Adou-Bielsa, on a fait face.
00:06:41 Nous étions cinq.
00:06:42 Ils y étaient 100.
00:06:44 Ils vociféraient.
00:06:46 Une violence incroyable.
00:06:48 Moi, j'ai l'habitude.
00:06:49 Mais à ce niveau-là, je ne l'avais jamais vue.
00:06:53 Et lorsque nous avons continué à cheminer au même rythme, ces gens-là, qu'est-ce
00:07:03 qu'ils ont fait ? Ils nous ont attaqués de dos.
00:07:07 De dos.
00:07:08 Voyez le courage.
00:07:09 Ils nous ont lancés des projectiles.
00:07:13 Ils ont ouvert des poubelles.
00:07:15 Ils ont extrait les déchets.
00:07:17 Et ils nous ont lancés de dos.
00:07:20 Y compris sur des femmes.
00:07:21 Et évidemment, Nina a été touchée.
00:07:27 Moi, j'ai vu la bouteille passer juste à côté de moi et s'écraser à côté.
00:07:32 Voilà ce qui s'est passé.
00:07:34 Et donc effectivement, quand on refuse de condamner précisément cela, on crée un
00:07:42 flou.
00:07:43 On crée un doute.
00:07:46 Et c'est à travers ce flou et ce doute que toutes les duplicités, toutes les ambiguïtés
00:07:53 sont possibles.
00:07:54 Eh bien, moi, je ne me tairai jamais.
00:07:58 Vous avez vu une réaction de Jean-Luc Mélenchon ?
00:08:01 Vous avez vu une réaction de Clément…
00:08:03 Mais je ne suis pas mélancoliste.
00:08:04 Je ne veux pas présenter toute la vie au chambrel de la maison.
00:08:09 On vous demande de constater le double de mesure.
00:08:11 Je vous avais vu une réaction de Clémentine Autain ?
00:08:13 Vous avez vu une réaction du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin ?
00:08:16 C'est ça quand même qui est sidérant dans ce pays.
00:08:19 Je ne peux pas vous dire autre chose.
00:08:21 Ce que dit M. Moudin, qui est un homme modéré, vous avez vu la qualité ?
00:08:24 Il a raison.
00:08:25 Bien sûr qu'il a raison.
00:08:26 Mais comment est-ce qu'on peut tolérer ça en France ?
00:08:29 C'est ça que je veux vous dire.
00:08:31 Comment dans l'espace médiatique, on peut tolérer ça ?
00:08:33 C'est tout.
00:08:34 C'est l'objet de ma question.
00:08:35 La gauche sociale-démocrate ou dite de gouvernement, elle ne s'est a priori jamais fourvoyée
00:08:41 avec une ultra-gauche qui, de tout temps, et c'est quand même historique,
00:08:44 c'est dans son ADN, a été très violente.
00:08:46 Toujours dans les SQ1.
00:08:47 Bien sûr.
00:08:48 Donc je pense qu'on ne peut pas confondre les deux.
00:08:49 Par contre, pour ce qui est de Jean-Luc Mélenchon et de la nupes,
00:08:51 il se grandirait, à mon avis, à désavouer ses pratiques et à condamner ça sans réserve.
00:08:56 Et on attend toujours.
00:08:57 Mais parce qu'il ne les désavoue pas, et c'est ce que dit M. Moudin, qu'ambiguïté.
00:09:00 Parce qu'au fond...
00:09:01 Je suis d'accord avec vous.
00:09:02 Au fond...
00:09:03 Je veux dire, c'est la phrase...
00:09:05 J'ai rapporté la célèbre phrase de Sartre.
00:09:08 "L'écrivain est en situation dans son époque, chaque parole a des retentissements,
00:09:11 chaque silence aussi.
00:09:12 Je tiens Flaubert et Goncourt pour responsables de la répression qui suivit la commune,
00:09:16 parce qu'ils n'ont pas écrit une ligne pour l'empêcher."
00:09:18 Ce n'était pas leur affaire, dira-t-on, mais le procès Callas,
00:09:20 était-ce l'affaire de Voltaire ?
00:09:22 La condamnation de Dreyfus, était-ce l'affaire de Zola ?
00:09:24 L'administration du Congo, était-ce l'affaire de Gide ?
00:09:27 Chacun de ces auteurs, en une circonstance particulière de la vie,
00:09:30 a mesuré sa responsabilité d'écrivain.
00:09:32 Il parle pour les écrivains, mais on pourrait parler pour les hommes politiques,
00:09:34 mais aussi pour les journalistes. Je suis désolé.
00:09:37 Vous avez l'air malheureux que Jean-Luc Mélenchon ne se manifeste pas,
00:09:42 mais c'est désespérant.
00:09:44 Je suis inquiet du climat comme tout le monde qui est aujourd'hui présent.
00:09:46 N'attendez pas demain, ce qui ne s'est pas produit jusqu'à aujourd'hui,
00:09:49 par un homme politique qui déclare que la police tue, c'est fini, on n'en parle plus.
00:09:54 N'attendez pas qu'il y ait une évolution de ce point de vue-là.
00:09:57 C'est peut-être désespérant, mais c'est une réalité.
00:10:00 Je suis inquiet, comme tout le monde, du climat en France, de la radicalité de certains...
00:10:04 Oui, mais elle vient d'où, cette radicalité ? Elle vient de là !
00:10:07 Elle vient uniquement à gauche, depuis des semaines et des mois.
00:10:11 À gauche, pas à gauche.
00:10:13 Mais vous n'avez pas ça à droite, pardonnez-moi.
00:10:17 À droite, ça dépend quelle droite.
00:10:19 À Saint-Brévent, c'était pas le Parti Socialiste.
00:10:22 Parce que vous savez qui a mis le feu, ça y est, vous avez fini l'enquête ?
00:10:25 Les gens qui ont fait les manifestations, oui.
00:10:28 C'est deux choses différentes, j'espère, quand même.
00:10:30 De manifester et de mettre le feu à une...
00:10:32 Je parle pas des incendies, je parle des menaces, des insultes et des manifestations,
00:10:35 qui étaient très agressives.
00:10:37 Vous êtes agressives, hein ?
00:10:39 Le problème, c'est que c'est Mélenchon qui avançait des cailloux.
00:10:42 On demande systématiquement, et c'est justifié à ce que Marine Le Pen
00:10:45 ou à ce que les représentants de la droite nationale fassent une rupture
00:10:48 franche et nette avec tous les mouvements violents qui appartiennent à l'extrême-droite,
00:10:51 ce qu'ils font, il serait normal que l'extrême-gauche mélenchoniste
00:10:54 fasse la même chose avec l'extrême-gauche violente, sauf qu'elle ne le fait jamais
00:10:57 et que personne ne lui fait jamais ce procès.
00:10:59 C'est ça qui est insupportable.
00:11:01 - Pardon, mais il n'y a même pas besoin d'aller à l'extrême-gauche.
00:11:03 Anne Hidalgo a défendu les soulèvements de la terre.
00:11:05 - Mais bien sûr.
00:11:07 - Je parle même pas de...
00:11:09 Je parle de l'espace médiatique.
00:11:11 Johanna Roland, maire de Nantes,
00:11:13 ne souhaite pas la dissolution des soulèvements de la terre.
00:11:16 - C'est bon.
00:11:18 - Anne Hidalgo non plus.
00:11:20 Donc évidemment que ces gens, je veux dire,
00:11:22 encouragent d'une certaine manière la violence, bien sûr.
00:11:26 Et l'espace médiatique ne dit rien.
00:11:28 Parce que l'espace médiatique a peur.
00:11:30 Parce que les petits marquis ont peur.
00:11:32 - Ils sont d'accord ?
00:11:34 - Ils ont peur. Non, je ne sais pas s'ils sont d'accord.
00:11:36 Mais ils ont surtout la trouille.
00:11:38 Parce qu'ils n'ont aucun courage.
00:11:40 Et vous le savez bien, parce qu'après,
00:11:42 ils seront ciblés.
00:11:44 Et ça les ennuie.
00:11:46 Monsieur Chevalet.
00:11:48 - Oui. Présent.
00:11:50 - Je vous écoute.
00:11:52 - Ce qu'on redoutait est arrivé.
00:11:54 - Hélas.
00:11:56 - Et surtout, ce qui est terrible,
00:11:58 dans le problème de l'information, vous avez bien vu,
00:12:00 la marine américaine qui avait les sonars
00:12:02 a tout de suite noté, dès le dimanche,
00:12:05 au début de la plongée,
00:12:07 qu'il y avait eu un gros boum dans l'eau.
00:12:09 - Et pourquoi on ne l'a pas su, ça ?
00:12:11 - Ils le savaient.
00:12:13 - Oui, mais pourquoi ?
00:12:15 - Oui, mais enfin, c'était...
00:12:17 Avant de lancer l'information,
00:12:19 c'était terrible qu'il y ait eu une implosion.
00:12:22 C'était la seule hypothèse valable.
00:12:24 Ils ont préféré attendre,
00:12:26 aller au fond, prospecter,
00:12:28 aller voir, pour être sûr que c'est bien le...
00:12:31 le...
00:12:33 le Titan qui...
00:12:35 - Et à votre avis, ça a implosé quand ? On ne sait pas.
00:12:37 - C'est durant la descente. Très près du fond.
00:12:39 On n'a pas la profondeur.
00:12:41 Mais ils disent, les Américains, ils disaient 2 heures,
00:12:43 2 heures après la profondeur, donc ils étaient presque arrivés.
00:12:45 - Et à ce moment-là, souvent, c'est une question
00:12:47 qu'on vous a posée également pour les catastrophes d'avion,
00:12:49 mais on pense évidemment à la vie de ces pauvres gens.
00:12:51 La mort est immédiate ?
00:12:53 - Ah ben là, oui. Vous vous rendez compte ?
00:12:55 C'est une rupture de structure. Je ne sais pas à quel niveau.
00:12:57 Est-ce que c'est le rublot, le hublot avant ?
00:12:59 Est-ce que c'est la liaison entre la partie en titane à l'avant
00:13:02 qui porte le hublot, et puis la structure cylindrique,
00:13:05 qui est une erreur d'ailleurs de conception,
00:13:07 en fibre de carbone. Est-ce que ça s'est produit là ?
00:13:09 On ne sait pas encore. Ils vont le savoir.
00:13:11 - Mais ils n'ont pas vu la mort venir.
00:13:13 C'est ça le sens de la question.
00:13:15 - À mon avis, non.
00:13:17 - Parce que souvent, c'est la question qu'on vous pose dans les catastrophes.
00:13:19 - Non, non, la pression est énorme.
00:13:21 - C'est 400 kg par centimètre.
00:13:23 - Écoutons le contre-amiral hier qui a pris la parole pour adresser ses condoléances.
00:13:28 - De la part des gardes-côtes des États-Unis
00:13:34 et de tout le commandement unifié,
00:13:37 je présente mes condoléances les plus sincères aux familles.
00:13:42 Je ne peux imaginer ce qu'elles ont enduré
00:13:49 et j'espère que cette découverte leur apportera un peu de réconfort
00:13:54 dans ces moments difficiles.
00:13:57 - Comment et pourquoi ? Écoutons le contre-amiral.
00:14:02 - Je sais qu'il y a aussi de nombreuses questions sur comment,
00:14:09 pourquoi et quand cela s'est produit.
00:14:16 Et ce sont des questions pour lesquelles nous allons collecter
00:14:20 le maximum d'informations pendant que les gouvernements se consultent
00:14:24 et discutent des modalités d'une enquête sur un désastre de cette nature.
00:14:32 - Élisabeth Guedel.
00:14:38 - Désastre, c'est un peu fort, un catastrophe, oui, un désastre.
00:14:42 - Je vous en prie.
00:14:43 - Vous avez fait un papier d'ailleurs ce matin ?
00:14:45 - Oui, justement.
00:14:46 - Avec les deux naufrages.
00:14:48 - Vous parlez de deux poids, deux mesures, c'est intéressant
00:14:50 parce qu'autant on a eu raison de déployer tous les moyens
00:14:53 qu'on a déployés pour sauver ces pauvres gens,
00:14:55 mais quand on compare avec le naufrage qui a eu lieu la semaine dernière,
00:14:59 du Carago dont on ne connaît même pas le nom d'ailleurs,
00:15:01 il y a eu 500 morts.
00:15:03 On en a parlé, ce n'est pas la question.
00:15:05 Mais quand vous regardez la manière dont les secours ont été organisés,
00:15:08 il y a eu beaucoup moins, beaucoup moins.
00:15:11 Il n'y avait un seul bateau sur place.
00:15:13 Ce bateau était arrêté, on le savait, il y avait 500 personnes à bord, 700 je crois,
00:15:18 et il était donc dans une situation très dangereuse,
00:15:21 sans gilet de sauvetage, sans canot de sauvetage.
00:15:24 Et on a envoyé un bateau qui a essayé de le remorquer apparemment,
00:15:27 d'après certains témoignages, c'est en le remorquant qu'il l'a fait chavirer.
00:15:30 Il n'y avait pas de chance.
00:15:31 Mais vous voyez la différence ?
00:15:34 Je ne parle pas du traitement médiatique,
00:15:36 on en a parlé beaucoup de ces 500 morts,
00:15:39 mais la manière dont les secours ont été organisés,
00:15:42 autant que je puisse en juger, l'enquête le dira,
00:15:45 ça a été un peu légeux.
00:15:46 Mais à la différence, ils sont quotidiens quand même.
00:15:48 Les secours en Méditerranée et en Merégé, ils sont quotidiens.
00:15:51 Oui, vous aviez quand même 500 personnes menacées.
00:15:53 Mais je ne dis pas le contraire.
00:15:54 Ce que je veux dire, c'est que contrairement à ce qu'il y a...
00:15:56 Mais vous avez raison, c'est autour de l'affaire du Titanic,
00:15:58 ça a mobilisé énormément de choses partout.
00:16:00 Oui, je comprends très bien, moi ça m'a intéressé aussi.
00:16:02 Mais c'est vrai qu'objectivement, les gens du sud paraîront dire...
00:16:05 Les moyens sont tout simplement qu'ils sont quotidiens.
00:16:07 Quand il y a que ces quatre Américains, on déploie tout.
00:16:09 Et quand c'est nous, il y a 500 morts.
00:16:12 Eh bien, c'est exactement ça que je conteste.
00:16:14 On n'a pas mis à disposition les mêmes moyens.
00:16:17 On les met tous les jours. C'est une différence de taille.
00:16:20 Écoutons, Isabelle.
00:16:21 Non, il n'y a pas tous les jours des bateaux de 3 000 ou 4 000.
00:16:24 Les secours sont mobilisés, évidemment, quotidiennement sur la mer.
00:16:27 Mais l'avocation de Frontex, c'est de secourir.
00:16:29 Mais oui, en Méditerranée, vous êtes en cas de secours permanent.
00:16:32 Quel que bateau que vous soyez.
00:16:35 Mais bien sûr.
00:16:36 Vous êtes simplement en train d'essayer de nous dire qu'il y a un manque de moyens
00:16:41 parce qu'on considère moins ces personnes.
00:16:43 Je vous dis, il n'y a pas un manque de moyens.
00:16:44 Ces moyens sont mobilisés quotidiennement.
00:16:46 Ça n'enlève rien au drame du dernier naufrage.
00:16:48 Simplement, il y a quand même des moyens qui sont mis en place en permanence,
00:16:52 précisément pour le secours en mer de la part de l'Europe
00:16:55 à destination des personnes qui traversent ces mers.
00:16:57 Oui, mais certains bateaux grecs ont été accusés, non pas de secourir,
00:17:01 mais de remorquer à l'extérieur des eaux tritonnières.
00:17:03 Ça, c'est absolument une autre histoire.
00:17:04 Ce n'est plus du secours.
00:17:05 Non, non, là, c'est absolument une autre histoire.
00:17:07 Écoutons Elisabeth Guedel.
00:17:08 C'est pas sûr ?
00:17:09 Si.
00:17:10 Écoutons Elisabeth Guedel, qui nous donnait des informations sur le Titan.
00:17:14 C'est une révélation qui suscite beaucoup de questions aux États-Unis.
00:17:19 La marine américaine, l'US Navy, a détecté dès dimanche,
00:17:22 c'est-à-dire le jour même de la perte de communication avec le sous-marin Titan,
00:17:26 le signal dans l'océan d'une implosion.
00:17:29 L'US Navy a transmis ces informations en garde-côte,
00:17:32 ce qui a permis de réduire la zone de recherche,
00:17:34 d'envoyer un robot au fond de l'océan
00:17:36 et donc de découvrir les débris près de l'épave du Titanic.
00:17:39 À aucun moment lors des conférences de presse,
00:17:42 la découverte de la marine américaine n'a été évoquée.
00:17:44 Et surtout plus troublant, on sait que les équipes de recherche
00:17:48 étaient en contact permanent avec les familles des cinq hommes à bord.
00:17:51 Qu'est-ce qui a été dit à ces familles ?
00:17:53 Est-ce qu'elles ont su dès dimanche qu'il y avait eu une implosion ?
00:17:55 On imagine ce qu'elles ont dû vivre durant ces quatre jours de recherche
00:17:59 avec cette histoire de son entendu qui a alimenté les espoirs.
00:18:04 En tout cas, les analyses sur place vont se poursuivre
00:18:07 pour cartographier toute la zone de débris avec un dispositif allégé
00:18:11 et pour savoir, déterminer exactement quand et pourquoi
00:18:15 il y a eu cette implosion à bord du Titan
00:18:18 qui a coûté la vie à ses passagers.
00:18:20 Michel Chevalier, c'est vrai que l'entretien de cet espoir peut poser problème ?
00:18:27 Non. Vous voyez bien, la chargée a un problème de communication.
00:18:33 J'ai bien compris. C'est la marine américaine, elle a des moyens énormes.
00:18:37 Elle écoute de tout ce que... notamment pour les sous-marins russes et autres.
00:18:40 Elle savait. Elle est bien vue.
00:18:42 Vous parlez tout bas ce matin, donc je tends l'oreille.
00:18:45 Hein ?
00:18:46 Vous parlez tout bas ce matin, donc je tends l'oreille.
00:18:48 Cependant, j'ai la voix qui porte.
00:18:50 Non, non. Vous avez vu, ils savaient.
00:18:53 Les autorités américaines savaient. Ils étaient en liaison avec la famille.
00:18:57 Mais on a continué, disons, à occuper l'espace médiatique.
00:19:01 On nous en croit. Il y avait une survie.
00:19:04 Les gens tapaient sur la coque, ce qui était faux.
00:19:07 Vous voyez ?
00:19:09 C'est pour ça que je vous interrogeais.
00:19:11 Alors, je vous propose d'écouter Bertrand Sipoze.
00:19:13 Il était hier soir avec Julien Pasquet.
00:19:15 Et maintenant, il dit tout dans cet échange avec Julien.
00:19:19 Et il balaye tous les sujets que nous nous posons.
00:19:23 Je vous propose de l'écouter.
00:19:24 Ça dure quatre minutes, mais c'est vraiment passionnant.
00:19:26 C'est vraiment un petit monde, en fait, puisqu'on se connaît tous.
00:19:32 On ne s'apprécie pas tous forcément, bien entendu.
00:19:35 Mais j'avais la chance de bien connaître Paul-Henri Narjonet.
00:19:39 Et on s'appréciait tous les deux.
00:19:41 Et on échangeait régulièrement.
00:19:42 Et c'est vraiment pour ça, être un ami proche,
00:19:44 comme vous avez pu le recevoir sur vos plateaux.
00:19:46 Évidemment, c'est une issue tragique à laquelle, malgré tout,
00:19:51 tout le monde s'attendait un petit peu,
00:19:54 puisque la perte d'un sous-marin dans ces conditions-là.
00:19:57 Mais quand même, j'étais quand même raisonnablement pessimiste,
00:20:05 si on peut dire, depuis le début.
00:20:07 Est-ce qu'on peut se rassurer ?
00:20:09 Je pèse mes mots, bien sûr, en se disant qu'ils n'ont pas compté les heures
00:20:13 qui les amenaient vers une mort certaine.
00:20:16 Oui, écoutez, l'heure est un peu plus recueillement.
00:20:22 Mais je veux bien aborder ce sujet-là, juste l'espace d'un instant,
00:20:26 en disant qu'il est clair qu'une implosion est toujours préférable
00:20:30 à une antagonie au fond de l'océan.
00:20:32 Maintenant, si on pouvait aborder autre chose,
00:20:35 ce serait quand même plus simple pour moi.
00:20:37 Je comprends et je vous fais mes excuses de toucher un point sensible.
00:20:41 L'enquête va être déterminante pour comprendre ce qui s'est passé ?
00:20:44 Maintenant, il va y avoir une partie d'enquête qui va être très intéressante
00:20:48 et qui va être menée par des experts américains, j'imagine,
00:20:52 qui sont un petit peu l'équivalent du BEAMER ou du BEAR que l'on a en France,
00:20:57 lorsqu'il y a une catastrophe aérienne.
00:21:00 Maintenant, on n'est plus une course contre la montre,
00:21:03 donc les choses vont plutôt se poser
00:21:06 et les travaux des scientifiques qui sont sur la Talente,
00:21:10 sur les autres navires qui sont sur place, pour ceux qui vont rester,
00:21:14 vont être plus scientifiques et plus axés sur la recherche des débris
00:21:20 pour remonter de manière la plus exhaustive possible tous les débris qu'ils font.
00:21:25 Ensuite, une fois que ces débris vont être remontés et ramenés à terre,
00:21:29 il va y avoir tout un travail de reconstitution
00:21:31 qui va être extrêmement minutieux à réaliser
00:21:34 pour essayer de trouver, de comprendre,
00:21:37 de trouver quel endroit a été la faille dans la structure même.
00:21:42 Je pense qu'il va y avoir beaucoup de polémiques
00:21:44 qui vont arriver rapidement, peut-être dès demain ou plus tard la semaine prochaine,
00:21:48 puisque dès la nuit dernière, j'ai reçu des informations venant des États-Unis
00:21:54 où des gens commençaient déjà à y mettre des doutes très sérieux
00:21:57 sur la capacité de cet appareil,
00:22:00 encore une fois, dans lequel je ne serais jamais monté.
00:22:04 Pourquoi ? Et vous le dites,
00:22:09 pardon, parce que c'est important ce que vous nous dites, Bertrand Cibose,
00:22:13 vous ne seriez jamais monté à l'aune de ce que l'on apprend aujourd'hui
00:22:18 ou avant même cet incident, vous aviez des doutes sur ce type de machine ?
00:22:21 Non, non, oui, alors ce serait facile à dire si on me prenait un bruit de poupon maintenant,
00:22:28 mais c'est des choses que j'avais déjà écrites et déclarées dans les médias en 2019,
00:22:32 où je n'étais pas un grand admirateur, un grand fan du tourisme maritime à ses profondeurs
00:22:38 à partir du moment où il n'était pas réglé par un aspect scientifique
00:22:43 et des normes scientifiques de fabrication des sous-marins.
00:22:46 Ainsi, vous avez le Nautil, qui est le sous-marin français, pour ne pas le citer,
00:22:50 et c'est lui qu'on connaît le plus,
00:22:52 qui lui a des normes qui sont 100 fois plus importantes que cet objet.
00:22:58 Et pour vous faire une image, si les gens payaient 250 000 dollars pour aller dans cet appareil,
00:23:06 moi pour 250 000 dollars, je n'y serais pas allé.
00:23:09 Il y a quelque chose d'un peu irrationnel, Bertrand Cibose, en fait,
00:23:13 cette histoire terrible de personnes qui ont pris le risque de mourir pour vivre leur passion.
00:23:20 On rappelle qu'ils ont signé tout un tas de décharges avant de partir,
00:23:23 parce que le risque, quand on descend à moins de 4000 mètres,
00:23:25 quelle que soit la machine, on le connaît, on l'anticipe.
00:23:29 C'est l'histoire d'une passion.
00:23:31 Alors évidemment, oui, dans le cas de Paul-Henri, c'est clair,
00:23:34 et avec toutes les émotions que j'ai pu entendre dans la voix de sa fille
00:23:38 et à qui je présente toutes mes condoléances, bien entendu,
00:23:42 c'était l'histoire de sa vie, c'est-à-dire que tout tournait autour du Titanic.
00:23:48 En fait, j'imagine que si on lui avait donné la possibilité de plonger en apnée sur le Titanic,
00:23:52 il y serait allé.
00:23:54 – C'était évidemment hier soir, vous l'avez compris, chez Julien,
00:23:57 parce que c'est vrai qu'il y a un mystère chez M. Narjolet
00:24:02 de plonger dans des conditions de sécurité qui ne sont pas optimales.
00:24:08 – Oui, pourquoi a-t-il fait cette plongée, alors que ce n'est pas un débutant,
00:24:13 il a peut-être fait la 75e plongée, celui qui connaît le mieux les pas du Titanic.
00:24:19 Alors pourquoi a-t-il accepté ?
00:24:21 – Ça fait partie des mystères.
00:24:23 – C'était la plongée de trop, je ne sais pas ce qui l'a poussé, c'est toujours la passion.
00:24:34 – On va marquer une pause et on écoutera justement sa fille,
00:24:38 et puis on pourra écouter James Cameron et s'interroger, bien sûr.
00:24:44 On écoutera M. Narjolet également qui parlait de sa passion pour le Titanic.
00:24:48 On a beaucoup d'informations aujourd'hui, on parlera d'Éric Zemmour
00:24:51 avec cette attaque antisémite, là encore, de poids de mesure,
00:24:55 parce que je ne vois pas beaucoup de réaction là-dessus.
00:24:59 Éric Zemmour, quelqu'un de la CGT lui a quand même dit,
00:25:02 "Vous prenez un train pour Auschwitz."
00:25:07 – Non, pour la Pologne.
00:25:09 – Oui, alors il l'a dit Auschwitz et puis il a écrit la Pologne,
00:25:15 mais de vive voix il lui a dit Auschwitz.
00:25:18 On en est là quand même, mais dans l'espace médiatique,
00:25:22 on peut tout dire et tout faire à Éric Zemmour.
00:25:25 C'est-à-dire que quand il est à Brest, on a le droit de…
00:25:29 – Arrêtez de me regarder, je condamne cette scandaleuse attaque contre Zemmour.
00:25:34 Je suis dans un désaccord total avec Zemmour.
00:25:36 – Le pire c'est peut-être la réaction de Sophie Binet.
00:25:39 Sophie Binet, exactement, mais en fait c'est le privilège rouge.
00:25:43 L'expression est excellente, elle n'est pas de moi.
00:25:46 Elle est de Gilles-William Goldnadel.
00:25:48 Le privilège rouge.
00:25:50 La pause.
00:25:56 C'est vendredi et les infos nous sont rapportées par Sommeil à l'Abidi.
00:26:00 [Générique]
00:26:03 – Escrocris à la fausse convocation judiciaire, vaste coup de filet en France.
00:26:07 Un total de 19 personnes ont été arrêtées pour un préjudice évalué à au moins 3,5 millions d'euros.
00:26:14 À l'issue de leur garde à vue, 15 d'entre elles ont été convoquées
00:26:17 devant le tribunal correctionnel pour être jugées.
00:26:20 La Martinique se barricade à l'approche de la tempête brête.
00:26:23 L'île a été placée en vigilance rouge par Météo France.
00:26:26 18 000 foyers sont déjà privés d'électricité selon l'ODF.
00:26:30 Au pic de l'événement, des rafales pouvant atteindre les 150 km/h
00:26:34 et des cumuls de pluie jusqu'à 200 mm sont attendus sur les zones les plus exposées.
00:26:40 Et puis, preuve qu'il fait toujours recette,
00:26:42 la collection d'Alain Delon s'est arrachée à plus de 8 millions d'euros,
00:26:46 soit deux fois son estimation.
00:26:48 Les 80 œuvres d'art composant la collection de la légende du cinéma
00:26:51 ont été vendues aux enchères hier à Paris.
00:26:54 Avant cette vente, elles avaient été exposées depuis le mois d'avril
00:26:57 à New York, Genève, Bruxelles ou encore Hong Kong.
00:27:01 Et on évoquera évidemment à la fin de cette émission les tableaux qui ont été vendus.
00:27:06 Qui était Paul-Henri Narjolet ? Sarah Varny.
00:27:09 Paul-Henri Narjolet, 77 ans, était l'un des connaisseurs les plus pointus du Titanic.
00:27:20 Il s'agissait de sa 38e mission pour rapprocher le célèbre paquebot.
00:27:24 Cet explorateur des fonds marins a débuté sa carrière comme officier de marine,
00:27:28 commandant du groupe de plongeurs des mineurs de Cherbourg,
00:27:31 avant de devenir pilote de sous-marins dans la Marine Nationale Française.
00:27:34 Il passe ensuite à l'archéologie marine avec la fouille de plusieurs épaves.
00:27:38 Ceux qui l'ont bien connu évoquent un homme passionné.
00:27:41 Ma relation avec Paul-Henri Narjolet était plus qu'amicale,
00:27:46 on peut dire même fraternelle,
00:27:50 puisque pareil de mon côté j'avais aussi la passion,
00:27:54 c'était l'exploration sous-marine et on parlait exactement le même langage.
00:28:00 En 1986, il devient responsable des sous-marins d'intervention profonde de l'Ifremer.
00:28:05 Un an après, il côtoie l'épave pour la première fois à bord du sous-marin français nautile.
00:28:10 Ce n'était pas un aventurier dans le sens risqué du terme,
00:28:17 il mesurait ses actions, il mesurait ce qu'il faisait,
00:28:21 mais encore une fois, s'il avait pu plonger en apnée sur le Titanic, il y serait allé je crois.
00:28:28 S'en suivent des dizaines de plongées permettant notamment de récupérer des centaines d'objets.
00:28:33 Les dernières remontent à l'été 2021.
00:28:36 On va écouter sa fille Sidonie et cet interview a été réalisé avant qu'on connaisse la mort de M. Nargelet.
00:28:43 Évidemment, ses paroles résonnent différemment en les écoutant.
00:28:48 Mon père a participé à la première expédition qu'il y a eu sur le Titanic à la fin des années 80
00:28:55 et depuis c'est sa plus grande passion.
00:28:58 Donc là qu'il soit dans un sous-marin et qu'il soit dans le Titanic,
00:29:02 je sais que ça lui plaît.
00:29:06 J'espère qu'il y aura un bon dénouement, qu'ils vont le retrouver.
00:29:10 Mais dans tous les cas, lui, il est heureux là où il est.
00:29:17 Et ça, c'est rassurant.
00:29:19 Il est heureux là où il est, disait sa fille avant de connaître l'épilogue de ce drame.
00:29:25 Écoutons-le, M. Nargelet.
00:29:27 On l'avait parlé du Titanic, c'était il y a une quinzaine d'années.
00:29:31 C'est un bateau qui a été construit pour la première fois.
00:29:35 C'est un bateau qui a été construit pour la première fois.
00:29:38 C'est un bateau qui a été construit pour la première fois.
00:29:42 C'est un bateau qui a été construit pour la première fois.
00:29:46 C'est un bateau qui a été construit pour la première fois.
00:29:50 C'est un bateau qui a été construit pour la première fois.
00:29:54 C'est un bateau qui a été construit pour la première fois.
00:29:58 Il y avait beaucoup de gens célèbres à bord.
00:30:01 Il y a tout un tas d'histoires assez extraordinaires de survivants,
00:30:05 de passagers qui ont malheureusement disparu à ce moment-là.
00:30:09 Le Titanic est une épave qui rassemble beaucoup d'éléments différents,
00:30:13 qui passionnent les gens.
00:30:15 D'ailleurs, c'est une passion pour l'histoire maritime,
00:30:18 pour l'histoire humaine, pour le problème juridique que pose l'épave.
00:30:22 Et les fouilles continuent encore sur le Titanic ?
00:30:25 Alors bon, elles se sont ralenties et arrêtées depuis 2004 actuellement,
00:30:30 mais il est toujours envisagé d'y retourner,
00:30:32 parce qu'on a toujours des choses à y faire.
00:30:34 Et j'espère qu'on y retournera avant le centenaire, c'est-à-dire avant 2012.
00:30:38 Vous le connaissiez Michel Chevalet ?
00:30:40 Oui, je l'ai rencontré une seule fois.
00:30:42 Oui, oui, pas intimement, mais je l'avais rencontré.
00:30:46 Je me suis occupé du Titanic.
00:30:50 Mais moi j'ai failli plonger, je l'avais dit, sur le Titanic.
00:30:53 Je ne l'avais pas fait, mais j'ai failli.
00:30:55 Oui, vous nous avez raconté Patrick Lelay.
00:30:57 Voilà, mais l'Épave, il n'y a pas cru.
00:30:59 Incroyable, vous ne l'avez pas cru ?
00:31:01 Pardonnez-moi de le dire comme ça,
00:31:03 mais c'est vrai qu'on perçoit mal l'intérêt d'aller au fond de la mer
00:31:07 pour voir derrière un lot une épave.
00:31:09 Les épaves, c'est fascinant.
00:31:11 Oui, c'est fascinant d'aller sur les épaves.
00:31:14 Je ne sais pas pourquoi, mais c'est fascinant, on y va.
00:31:16 On est attiré par les épaves.
00:31:18 Je ne ferai pas de jeu de mots.
00:31:20 Je ne ferai aucune plaisanterie, bien évidemment.
00:31:23 Ou aucun parallèle avec des campagnes politiques rassemblées.
00:31:25 Voilà, aucun jeu de mots.
00:31:27 Non, mais c'est vrai qu'après, c'est le mystère des intérêts des uns et des autres.
00:31:32 Écoutons James Cameron, parce que la polémique,
00:31:35 elle va arriver sur ce petit sous-marin qui était, paraît-il, pas certifié.
00:31:40 Absolument, absolument.
00:31:41 Et lui remet aussi en cause cette espèce de tourisme des mers.
00:31:45 Oui, oui, oui. La dérive, je dirais, la dérive du tourisme des mers.
00:31:49 La dérive, oui.
00:31:50 Écoutons James Cameron.
00:31:52 C'est juste tragique, horrible et inutile.
00:31:58 Et pour moi, qui ai étudié l'histoire du Titanic,
00:32:03 cela a une plus grande signification, historique et sociétale,
00:32:07 qu'il s'agisse ici aussi d'avertissements qui ont été ignorés.
00:32:11 Le Titanic gît au fond de l'océan,
00:32:14 non pas en raison de la nature de son acier ou de la nature de ses composants,
00:32:18 mais simplement à cause des mauvaises décisions de son équipage.
00:32:22 Et aujourd'hui, au même endroit,
00:32:25 il y a une autre épave qui gît au fond de l'eau, pour les mêmes raisons.
00:32:30 C'est vrai, Michel Chevalier, qu'il y a un parallèle.
00:32:33 Oui, dans les grandes lignes.
00:32:36 Mais les causes sont différentes.
00:32:39 La première, c'est la compagnie, la Cunard,
00:32:42 qui voulait pour le premier voyage marquer le coup
00:32:45 et faire un record dans la traversée.
00:32:48 Et le commandant Pacha, qui n'est même pas un débutant,
00:32:52 qui était quasiment sur le dernier voyage,
00:32:54 c'était un bâton d'art régal,
00:32:56 et qui savait, on l'avait prévenu qu'il y avait des icebergs,
00:32:59 et bien il y a été, c'est un impensable télérheur.
00:33:03 Il y a un dirigeant de Russian Gate,
00:33:06 qui avait été viré,
00:33:09 parce qu'il avait souligné qu'il y avait un problème de sécurité.
00:33:13 Oui, il avait fait un rapport soulignant.
00:33:17 Il avait fait un rapport et il a été viré.
00:33:20 Donc là, c'est une erreur de commandement aussi.
00:33:23 Dans les deux cas, c'est une erreur humaine.
00:33:25 Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet,
00:33:28 qui effectivement est un drame pour les familles,
00:33:32 et puis effectivement, un Français est décédé.
00:33:36 Dans l'actualité, Éric Zemmour, qui a porté plainte,
00:33:40 il accuse un cadre de la CGT, Frédéric Tronche, d'injure publique.
00:33:43 Les deux hommes ont partagé le même train mercredi pour Limoges.
00:33:46 Frédéric Tronche, qui est donc une personne de la CGT,
00:33:49 aurait demandé à Éric Zemmour, de confession juive,
00:33:51 si le train partait pour Auschwitz.
00:33:54 Il aurait dit de vive voix.
00:33:56 Et ce monsieur Tronche, sur sa page Facebook,
00:34:01 et ça c'est quand même très surprenant,
00:34:04 s'en est même vanté.
00:34:06 S'en est vanté, exactement, avec une version différente,
00:34:10 qu'on va voir à l'instant, puisqu'il a dit
00:34:13 "Zemmour, dans mon train, je vérifie si le train va bien à Limoges,
00:34:17 peur qu'il aille en Pologne".
00:34:19 Et Auschwitz est en Pologne.
00:34:21 Donc très clairement, ça s'appelle une allusion antisémite,
00:34:26 ou une insulte antisémite.
00:34:28 Éric Zemmour a tweeté, faisons le bilan de la CGT ces derniers jours,
00:34:31 des violences inouïes à Brest, des propos antisémites à Limoges,
00:34:34 et comme toujours, toute la gauche fait front derrière eux,
00:34:37 à l'image de Sophie Binet, qui soutient les siens,
00:34:40 même ceux qui viennent demander à un homme de confession juive
00:34:42 si son train part pour Auschwitz.
00:34:44 La CGT offre-t-elle à ses membres un totem d'immunité ?
00:34:48 Sophie Binet a écrit Frédéric Tronche, militant de la CGT Cheminots,
00:34:52 dirigeant de la CGT Cadre Tex,
00:34:54 croise Éric Zemmour dans le train pour Limoges,
00:34:56 il interroge le contrôleur pour savoir si le train ne va pas à Vichy.
00:35:00 Résultat, il est en garde à vue,
00:35:02 depuis 14h30 accusé d'antisémitisme, tout va bien.
00:35:05 Donc Mme Binet, manifestement pour se défendre,
00:35:08 dit qu'Éric Zemmour aurait demandé au contrôleur
00:35:11 si le train ne partait pas pour Vichy.
00:35:14 Ça cadre pas avec la Pologne.
00:35:16 Oui, mais Mme Binet n'a pas regardé le Facebook de son adhérent.
00:35:19 Mais Éric Zemmour n'a pas dit ces mots-là,
00:35:22 il n'y a pas de témoin de ces mots-là,
00:35:24 alors qu'il y a des témoins pour les mots qui auraient été changés par M. Tronche.
00:35:28 "Ignore de récupération de Sophie Binet", dit Mathieu Lefebvre,
00:35:31 qui est député Renaissance dans le Val-de-Marne.
00:35:33 "Son soutien aux propos antisémites de Frédéric Tronche devrait lui faire honte."
00:35:36 "On doit combattre Éric Zemmour, mais jamais sur son identité des Juifs."
00:35:40 "Jamais en insultant la mémoire de toutes les victimes."
00:35:43 Je vous passe les tweets de Thomas Porte, qui est député de la France Insoumise.
00:35:47 En revanche, plus surprenant peut-être, la Lycra.
00:35:51 On essaie vainement de comprendre le sens de ce curieux message.
00:35:54 On se demande si l'auteur vise Éric Zemmour pour son ascendance juive,
00:35:57 ou s'il vise le polémiste révisionniste
00:35:59 selon lequel le maréchal Pétain a sauvé les Juifs français.
00:36:02 Bon, manifestement, il y a que la Lycra qui n'a pas compris le tweet,
00:36:08 ou en tout cas la page Facebook de M. Tronche.
00:36:10 Et le CRIF, au contraire, a condamné sans ambiguïté les propos de M. Tronche.
00:36:17 On était hier avec Gilles-William Golnadel.
00:36:20 Il est l'avocat d'Éric Zemmour et il s'est exprimé sur ce sujet.
00:36:24 Écoutons-le.
00:36:25 À moi, je vous informe qu'Éric Zemmour m'a demandé,
00:36:29 en ma qualité de président d'Avocats Sans Frontières,
00:36:32 qu'une association comme la Lycra et ce S-racisme
00:36:35 peut ester en justice en matière de racisme,
00:36:38 de porter plainte contre M. Frédéric Tronche.
00:36:41 Et je ne vais pas m'en priver,
00:36:43 parce que ses propos sont littéralement écœurants.
00:36:46 Donc je le fais, mais d'une certaine manière, c'est le combat de ma vie, ça.
00:36:51 L'impunité, le sentiment d'impunité de l'extrême-gauche,
00:36:54 c'est ce qui autorise l'écoterrorisme dont on parlait hier,
00:37:00 l'utilisation qu'il pense légitime de la violence.
00:37:03 Et c'est le combat de ma vie en matière d'antisémitisme,
00:37:06 parce que, qu'on le veuille ou non,
00:37:08 l'antisémitisme le plus virulent, il est à l'extrême-gauche,
00:37:11 l'extrême-gauche qui fait une alliance objective
00:37:14 avec l'islamisme antisémite.
00:37:17 La détestation pathologique d'Israël, elle va avec.
00:37:22 La réception de l'antisémite labellisée "corbine" par Mme Obono, ça va avec.
00:37:28 Donc moi je dis que l'impunité d'extrême-gauche,
00:37:31 et notamment l'impunité antisémite d'extrême-gauche, c'est fini.
00:37:36 – Oui, non, moi…
00:37:41 – Excusez-moi de vous déranger,
00:37:43 si vous avez des confs à faire, ou des messages à passer…
00:37:48 – Non, parce que mon ami Mario Stasi m'a envoyé un texto…
00:37:50 – Ah, à l'instant.
00:37:51 – Suite à ce que j'ai dit hier, vous vous souvenez ?
00:37:54 – Oui, vous avez dit que c'était inadmissible.
00:37:56 – Je m'étonnais…
00:37:57 – Et qu'est-ce qu'il vous répond ?
00:37:58 – Alors, il l'a entendu, donc il me répond en m'envoyant son tweet,
00:38:02 pour bien expliciter sa position.
00:38:04 On essaie vraiment de comprendre le sens de ce curieux message.
00:38:08 On se demande si l'auteur vise Éric Zemmour pour son assainance juive,
00:38:12 ou s'il vise le polémiste révisionniste
00:38:14 selon lequel le maréchal Pétain a sauvé des Juifs français.
00:38:17 – Je comprends que vous voulez vous réveiller à l'instant,
00:38:19 suite à ce que j'ai dit il y a deux minutes, cher Georges.
00:38:21 – Oui, ce que je voulais dire est rajouté…
00:38:23 – Parce que Mario Stasi est président de la LICRA.
00:38:25 – Oui, rajouté, pour lequel je garde tout mon amitié, bien sûr.
00:38:29 – Bien sûr, mais quel est votre avis ?
00:38:30 – Bien sûr, rajouté, c'est… Dans les deux cas, ça pose problème.
00:38:34 Les deux interprétations sont injurieuses et discriminantes.
00:38:37 Il n'y a pas photo, quoi.
00:38:38 – Non, mais le problème de la LICRA, et peut-être aussi de Mario Stasi,
00:38:41 c'est qu'il déteste Éric Zemmour.
00:38:44 Mais ce n'est pas parce qu'il déteste Éric Zemmour
00:38:47 qu'il ne faut pas prendre position, c'est tout le sujet.
00:38:50 – Mais il faut prendre position.
00:38:51 – Certains sont obsédés par Éric Zemmour, au point de le détester tellement que…
00:38:55 – Là, il n'y a pas de prise de position.
00:38:57 La LICRA qui vient, on s'interroge.
00:38:59 – Tu peux ne pas être d'accord avec lui, je pense que la majeure partie,
00:39:01 d'ailleurs, des jeunes gens ne sont pas d'accord avec lui,
00:39:03 puisqu'il n'a fait que 7% la dernière fois.
00:39:05 Donc c'est dire, il y a peu de gens quand même qui sont d'accord avec lui.
00:39:07 – C'est déjà un sport significatif, quand même.
00:39:08 – Certes, mais il est clair qu'il n'y a pas beaucoup de gens,
00:39:11 pas beaucoup de gens, la majeure partie des gens ne partagent pas ses idées.
00:39:14 Mais il faut savoir si vous voulez un débat ou pas.
00:39:17 – D'ailleurs, la réaction de Renaissance est plutôt bonne, j'ai compris.
00:39:19 – Non mais avoir un minimum d'honneur et de dignité,
00:39:21 c'est même si quelqu'un est votre adversaire politique,
00:39:23 et on peut, et beaucoup de gens, effectivement,
00:39:25 ont Éric Zemmour comme adversaire politique,
00:39:27 reconnaître lorsqu'il subit quelque chose qui est injuste,
00:39:30 qui est discriminant, qui pousse à la violence ou autre.
00:39:33 C'est pareil pour ces séances de signature qui sont perturbées par la violence.
00:39:36 Toute la classe politique, du nouveau parti anticapitaliste jusqu'à Mme Le Pen,
00:39:40 devrait s'indigner en disant non, on n'attaque pas un représentant politique
00:39:43 ou un auteur qui fait une dédicace.
00:39:45 – Oui, mais qui sème le vent, récolte la tempête.
00:39:48 J'ai entendu ça.
00:39:51 – Oui, c'est ce qu'on dit.
00:39:52 – Donc il y a des bonnes et des mauvaises victimes pour un certain courant.
00:39:55 – C'est ça.
00:39:56 – Il y a un très bon édito de Guillaume Tabard aujourd'hui dans le Figaro
00:39:59 où il explique que dans notre société actuelle,
00:40:01 il faut choisir entre le camp du bien et celui du mal.
00:40:04 – Voilà, et c'est pour ça que je renvoie à mon excellent ami Laurent Geoffray
00:40:09 qui ne prend pas dans le journal, vous n'avez pas parlé de Brest,
00:40:12 vous parlez de ce qui vous intéresse, c'est pour ça.
00:40:15 Mais je ne vous le reproche pas, vous n'avez pas parlé d'Éric Zemmour à Brest.
00:40:18 En fait, c'est ça l'indignation sélective.
00:40:21 Franchement, moi, je vous assure, sur ce plateau,
00:40:24 moi je ne pratique pas l'indignation sélective.
00:40:27 – J'ai l'air de dire, c'est pas grave, il y a une réflexion antisémite.
00:40:31 – Non, je ne dis pas ça.
00:40:32 – Je laisse passer, non, je condamne comme vous, pareil, de la même manière.
00:40:35 – Mais pourquoi vous n'écrivez pas ça ?
00:40:36 – C'est qu'il vous dit que je ne peux pas l'écrire.
00:40:38 – Ah !
00:40:39 – Bah écrire sur tout, tous les jours.
00:40:42 – Mais vrai ?
00:40:43 – Je fais deux papiers hier, sur un sujet, excusez-moi.
00:40:47 – Oui, mais vous choisissez…
00:40:49 – Mais qui était important.
00:40:50 – Mais ils sont tous très importants.
00:40:52 Mais ce que je veux vous dire, c'est que dans l'espace médiatique,
00:40:54 on choisit ses sujets, on choisit ses victimes et on choisit les bonnes causes.
00:40:58 C'est ça qui m'agace un peu, beaucoup, à la folie.
00:41:04 – On accuse théoriquement des gens, par leur positionnement politique,
00:41:08 d'être antisémite toute la journée,
00:41:09 et quand il y a l'antisémitisme sous les yeux, il n'y a plus personne.
00:41:12 Donc c'est assez agaçant.
00:41:14 – Bah, plus personne, si, je viens de vous dire que je condamnais.
00:41:18 – Non mais évidemment, quand on vous tend un micro,
00:41:19 j'espère bien que vous condamnez.
00:41:20 – Oui, bah j'espère bien.
00:41:21 – Sans la condamnation, elle viendra des tribunaux.
00:41:24 – Comment ?
00:41:25 – Tôt ou tard.
00:41:26 La condamnation, elle viendra des tribunaux aussi.
00:41:27 – Oui, de toute façon.
00:41:28 – Bien sûr.
00:41:29 – En plus, comme on a attaqué Zemmour sur des propos ambigus, sur d'autres sujets,
00:41:32 il n'y a pas de raison de ne pas attaquer le suprême-proche, cela, évidemment.
00:41:36 – En fait, la question n'est pas tellement votre réaction à vous,
00:41:38 c'est juste que vous acceptiez de constater une différence de réaction
00:41:43 de l'espace médiatique.
00:41:44 – De la part de la France Insoumise et de la CGT, il n'y a aucun doute.
00:41:46 – Mais pas que la France Insoumise et pas que la CGT, malheureusement.
00:41:49 Ça prend beaucoup moins de place.
00:41:50 Ce qui s'est passé à Brest, avec la dédicace d'Éric Zemmour,
00:41:52 avec des antifas qui fondent sur des gens qui viennent faire signer un livre,
00:41:57 en étant extrêmement violents.
00:41:59 Je suis désolée, ça aurait été n'importe qui d'autre,
00:42:01 c'était une semaine d'édition spéciale.
00:42:03 Est-ce qu'on peut constater ça, simplement ?
00:42:05 – Oui, si vous voulez.
00:42:07 – Et ça va avec M. Boudin, c'est exactement la même chose.
00:42:14 Il y a eu un colloque trans à Assas.
00:42:19 Accusé de transphobie, des enseignants ont été agressés lors d'un colloque à Assas.
00:42:25 Des individus masqués ont perturbé hier ce colloque de droit consacré à la transidentité.
00:42:30 Des individus masqués qui sont entrés,
00:42:33 et vous allez les entendre dans quelques secondes,
00:42:36 ils disent "et la fac, elle est à qui ? Elle est à nous."
00:42:39 Et contre les transphobes, on rend coup pour coup,
00:42:41 on scandait ces individus qui ont perturbé le colloque.
00:42:43 Ces individus ont ensuite pris la fuite et le colloque s'est tenu dans une autre salle.
00:42:48 Ce colloque organisé à l'université Paris Panthéon Assas
00:42:51 était consacré à la transidentité
00:42:53 et avait pour objet de faire un bilan comparé des législations
00:42:56 qui prennent en compte le phénomène de la transidentité.
00:42:59 Évidemment, l'université a porté plainte.
00:43:01 Rien ne prouve que les auteurs des faits soient d'ailleurs des étudiants.
00:43:03 Mais là aussi, c'est intéressant, parce que c'est la société, Jérôme Fourquet dit,
00:43:08 la société du pétage de plomb.
00:43:10 C'est-à-dire que vous avez un colloque qui est organisé
00:43:12 pour faire un bilan comparé des législations qui prennent en compte le phénomène de la transidentité,
00:43:17 et vous avez manifestement des manifestants qui trouvent que c'est transphobes.
00:43:20 Tout simplement, qui entrent et qui prennent les enseignants pour cibles,
00:43:27 et qui... alors ils sont très gênés d'ailleurs ces enseignants.
00:43:31 Vous allez voir la séquence.
00:43:33 "Et la France, elle est transphobe, on rentre tout pour tout,
00:43:38 et la fac, elle est axi, elle est à nous,
00:43:41 et contre les transphobes, on rentre tout pour tout."
00:43:45 [Bruits de pas]
00:44:06 Convenons que c'est un colloque qui n'avait pas...
00:44:15 Non mais c'est encore pire, parce qu'ils ne laisseront jamais rien passer, plus personne s'exprimer.
00:44:19 C'est-à-dire qu'il y aurait eu 400 personnes, on se dit, ils font un...
00:44:23 enfin, ils se font remarquer.
00:44:24 Un happening.
00:44:25 Là non, ils ne laisseront plus rien passer, deux personnes dans une pièce, c'est pas grave,
00:44:27 ils viendront quand même.
00:44:29 Alors on nous explique que nous on est obsédés toute la journée,
00:44:31 eux ils sont pas obsédés peut-être.
00:44:33 C'est-à-dire qu'en fait on ne fait que réagir à leur obsession permanente.
00:44:36 Donc moi je trouve ça encore pire que sur les images, il y a trois personnes.
00:44:40 En plus ce sont des minorités actives, agissantes,
00:44:43 qui font énormément parler d'elles, alors même qu'ils représentent finalement
00:44:46 assez peu numériquement.
00:44:48 On le dit souvent, et c'est quand même la vérité.
00:44:50 Maintenant le problème c'est plutôt la complaisance,
00:44:52 ou le fait que les présidents d'universités sont pétrifiés
00:44:54 à l'idée de passer pour des réacs,
00:44:56 en disant "bah non, effectivement, on laisse les colloques se dérouler".
00:44:59 Ah bon, bah vous êtes d'extrême droite, monsieur le président de l'université.
00:45:02 Le président se tait et préfère laisser des petits nervis d'extrême gauche
00:45:06 ficher la pagaille dans les universités et empêcher le libre débat.
00:45:09 Alors c'est terrible pour le libre débat, parce qu'il n'y a plus de pluralisme
00:45:11 dans beaucoup d'universités de sciences humaines en France,
00:45:13 mais il faudrait peut-être aussi que les présidents d'universités
00:45:15 et que les profs prennent un peu leur responsabilité
00:45:17 et qu'ils fassent preuve, je sais pas, de courage par exemple.
00:45:19 L'Orientardif, il serait bon de citer Edgar Morin.
00:45:22 Oui, effectivement, on en parlait tout à l'heure,
00:45:24 parce qu'on va le dire quand même aux téléspectateurs,
00:45:26 on avait ce débat durant la publicité, Edgar Morin qui effectivement
00:45:30 a fait toute une thèse autour de la pensée complexe
00:45:33 et ce qui s'est passé à ça illustre très bien la différence
00:45:37 entre la pensée complexe et la pensée unique.
00:45:40 Alors la pensée unique, c'est quoi ?
00:45:42 C'est quelqu'un qui pense détenir la vérité,
00:45:45 c'est-à-dire qui pense tout savoir, tout connaître,
00:45:48 et il a une perception de la réalité lorsque la pensée complexe
00:45:51 permet un débat, et là c'est exactement ce qui s'est passé,
00:45:55 c'est-à-dire qu'il pouvait y avoir un débat justement
00:45:57 autour de la transidentité, sauf que les individus
00:45:59 qui ont une pensée unique, qui ont une pensée simple,
00:46:02 pensent détenir la vérité et donc s'attaquent à ce colloque.
00:46:07 C'est le refus du débat.
00:46:09 C'est le refus du débat, totalement.
00:46:11 Et c'est ce qui légitimise d'une certaine manière une action.
00:46:15 Et cela peut s'appliquer ici dans le cas présent à Assas,
00:46:18 cela peut s'appliquer avec Éric Zemmour,
00:46:20 cela peut s'appliquer également avec le débat autour de l'écologie.
00:46:24 C'est-à-dire qu'on ne peut plus débattre.
00:46:26 C'est-à-dire que les activistes...
00:46:28 Ils interdisent le débat.
00:46:29 Ils interdisent le débat.
00:46:30 On peut débattre, la preuve c'est que nous débattons ce matin ici.
00:46:34 Nous débattons ici, mais pas avec eux.
00:46:36 Ils pensent être détenteurs de la vérité et du réel.
00:46:39 J'ai participé à un débat sur le woukisme est-il un totalitarisme,
00:46:44 donc c'était même une formulation assez claire.
00:46:47 A Normale Supre, bon, il ne s'est rien passé du tout.
00:46:50 On a eu 100 personnes, on a discuté pendant 3 heures
00:46:53 et il n'y a eu aucun incident.
00:46:55 Donc ce n'est pas non plus tout le temps.
00:46:56 Ça, ça me passionne.
00:46:57 Vous allez nous dire ce qu'ils vous ont dit, les étudiants de Normale Supre.
00:47:00 Sur cette question-là ?
00:47:02 Après la pause.
00:47:03 Ils vous regardent à la télévision, les étudiants de Normale Supre ?
00:47:06 Je ne suis pas sûr qu'ils regardent beaucoup la télévision,
00:47:08 parce qu'ils se trouvent...
00:47:10 Ils vous connaissaient.
00:47:11 Ils travaillent beaucoup.
00:47:13 Oui, bien sûr, mais ils vous connaissaient,
00:47:16 ils connaissaient votre visage.
00:47:18 Comment ?
00:47:19 Ils connaissaient votre visage.
00:47:20 Oui, oui, je vous le dis, il n'y a pas grand-chose à en dire.
00:47:23 On a eu un débat.
00:47:25 Vous allez dans des colocs où il ne se passe rien.
00:47:27 Il y avait plus de monde que le Nord.
00:47:29 Les débats étaient passionnants.
00:47:31 Avec qui vous étiez ?
00:47:33 Avec madame Nathalie Hennig.
00:47:36 Vous la connaissez, je imagine.
00:47:38 Titre de son livre, en fait.
00:47:39 Oui, c'était autour de son bouquin.
00:47:41 On a débattu de son bouquin.
00:47:43 Il y avait des gens qui défendaient...
00:47:46 Il y avait 2 ou 3 opposants, oui, bien sûr.
00:47:48 Mais ils étaient très polis.
00:47:51 Virils, mais polis.
00:47:53 Virils, mais corrects.
00:47:58 On a raison de mettre en exergue les endroits où ça se passe bien.
00:48:03 Il y a rien d'énorme, ça se passe bien.
00:48:05 Exagéré.
00:48:06 La pause, la pause.
00:48:07 Vous restez avec nous jusqu'au bout ou je vous dis au revoir ?
00:48:10 Non, parce qu'à un moment, je ne ferai pas.
00:48:12 A midi, je remets le couvert.
00:48:14 Et puis, ça va pas lui dire.
00:48:16 Une expression journalistique que je ne connaissais pas.
00:48:20 Il fera plaisir à Sonia Mabouk.
00:48:22 Il y a l'expression "remettez-nous à la patronne".
00:48:24 Bien sûr.
00:48:25 Mesdames, Messieurs, la pause.
00:48:27 Et à midi, Michel Chevalier remet le couvert.
00:48:30 Donc, soyez présents pour sa nouvelle intervention.
00:48:34 A tout de suite.
00:48:35 "Sommeil à la midi" nous rappelle les titres du jour.
00:48:41 Et après, on va parler peut-être de ce basketeur français,
00:48:44 qui est un des meilleurs joueurs du monde.
00:48:46 Extraordinaire.
00:48:49 Effondrement d'un immeuble à Paris.
00:48:51 Une personne toujours recherchée.
00:48:53 Les recherches se poursuivent, mais sont compliquées
00:48:55 par le risque de sureffondrement des immeubles avoisinants.
00:48:58 Les décombres sont encore menaçants pour les secours.
00:49:01 Pour rappel, la très forte explosion d'origine indéterminée
00:49:04 s'est produite ce mercredi rue Saint-Jacques à Paris
00:49:07 et a fait 6 blessés.
00:49:09 Elisabeth Borne au 54e Salon du Bourget.
00:49:12 La Première ministre veut mettre à l'honneur l'aviation décarbonée
00:49:15 pour atteindre l'objectif zéro émissions nettes en 2050
00:49:19 fixé par l'accord de Paris.
00:49:21 Une visite qui intervient après celle d'Emmanuel Macron
00:49:24 qui a dévoilé une série de mesures dans le but de développer
00:49:27 le premier avion vert en France,
00:49:29 en misant notamment sur les biocarburants.
00:49:31 Droits des enfants et conflits.
00:49:33 L'ONU ajoute la Russie sur sa liste de la honte.
00:49:36 "Je suis consternée par le nombre élevé de graves violations
00:49:39 "commises contre les enfants en Ukraine
00:49:41 "après l'invasion de l'Ukraine par la Fédération de Russie
00:49:44 "à souligner António Guterres dans ce rapport
00:49:47 "portant sur l'année 2022
00:49:49 "et qui sera rendu public la semaine prochaine."
00:49:52 - Vous connaissez Régis Maillot qui vient régulièrement nous voir.
00:49:55 Bonjour. - Bonjour Pascal.
00:49:57 - Vous êtes un humoriste mais vous êtes aussi un peu journaliste.
00:50:01 Ou beaucoup journaliste.
00:50:03 - Ça dépend des jours.
00:50:05 C'est vrai, l'actualité prête à rire.
00:50:07 Je ne suis pas journaliste, je n'ai pas cette prénom.
00:50:09 - Non mais il y a ce côté-là.
00:50:11 En fait, c'est une tradition, ce qu'on appelait les chansonniers.
00:50:13 - Oui, la satire.
00:50:15 - Qui a un peu disparu et que vous réinventez, vous et vos amis,
00:50:19 régulièrement, je pense à l'excellent Jérôme Deverdiens.
00:50:22 - Exactement.
00:50:24 - Écrivain également qui a écrit "La robe", merveilleux.
00:50:26 - "La robe", oui.
00:50:28 - C'est un vrai succès.
00:50:30 Et puis on peut vous voir, c'est tous les 15 jours ?
00:50:32 - Oui, tous les 15 jours, sur Paris 1ère.
00:50:34 - La revue de presse.
00:50:36 Et c'est un genre qui a un peu disparu,
00:50:39 qui est un peu journalistique, chansonnier.
00:50:42 - C'est un genre qui a disparu, mais que tout le monde reprend,
00:50:44 plus ou moins, parce que maintenant, tout le monde fait un peu
00:50:46 de la satire politique, avec plus ou moins de bonheur.
00:50:50 Puis on a beaucoup de concurrence aussi dans la classe politique,
00:50:53 qui est drôle aussi par défaut.
00:50:56 - Moi, je ne la trouve pas trop drôle en ce moment.
00:50:58 En juillet 2023, vous allez créer à Avignon un nouveau spectacle,
00:51:00 "Les nouveaux ridicules".
00:51:02 - Exactement.
00:51:04 - Qui est nouveau ridicule ?
00:51:06 - Ils sont partout.
00:51:08 C'est un petit peu les nouvelles têtes de gondoles du prêt-à-penser.
00:51:11 Chaque époque, on a nos tartuffes, nos dévots à la mode.
00:51:14 - Alors qui ?
00:51:16 - Il y a les haïkéïdas du radis, les féministes en hiccab.
00:51:20 On en a beaucoup.
00:51:22 Les wokistes en uniforme sont très rigolos, ceux-là.
00:51:25 Les antispécistes sous viandoxe, on ne les connaissait pas.
00:51:28 Le vegan radicalisé.
00:51:30 Ils ont tous, en gros, ce point commun.
00:51:32 C'est-à-dire qu'ils veulent nous évangéliser à leur mode de vie.
00:51:36 C'est "Brut tranquille, mais laisse-moi terminer mon burger".
00:51:39 La néo-féministe, qui est bien, que je suis content d'avoir trouvé.
00:51:43 Elle t'explique que le hiccab, c'est un vêtement d'embellissement.
00:51:47 La lapidation, c'est un soin du visage, évidemment.
00:51:50 Il y en a plein.
00:51:52 - Indiffécement, ça ne fait pas rire du tout, Laurent Geoffrin.
00:51:55 Ostensiblement, ça ne le fait pas rire, Laurent Geoffrin.
00:51:58 - Tu n'aimes pas "Les nouveaux ridicules", Laurent Geoffrin ?
00:52:00 - "Les nouveaux ridicules", il...
00:52:02 - Parce qu'il fait partie des anciens, certainement.
00:52:04 - Oh là là !
00:52:06 - Ça, on est pris de classe.
00:52:08 - C'est comme ça que j'aime bien le "Les nouveaux ridicules".
00:52:10 - Vous êtes très aimable et subtil.
00:52:12 - Bien sûr.
00:52:13 - Je me mets à niveau.
00:52:15 - Pourquoi vous êtes venu pour m'insulter ?
00:52:17 - Je plaisante.
00:52:18 - Mais moi, je soupçonne...
00:52:20 - Je soupçonne Laurent Geoffrin d'être désespéré.
00:52:25 - Non, non.
00:52:26 - Parce que je le soupçonne de se dire, évidemment, évidemment,
00:52:30 je suis perdu, je me suis trompé sur tout.
00:52:33 Ce en quoi j'ai cru.
00:52:36 - Vous avez la parole...
00:52:38 - Je le soupçonne.
00:52:39 - La gauche a beaucoup changé aussi.
00:52:41 - Oui, mais...
00:52:43 Bien sûr qu'elle a beaucoup changé.
00:52:45 C'est pour ça que je le soupçonne d'être triste.
00:52:48 - Vous étiez contre avant aussi.
00:52:50 - Oui, c'est ça.
00:52:51 - Je confie un peu.
00:52:52 - Parce qu'on savait ce que ça allait devenir.
00:52:54 - On était contre...
00:52:55 - Non, mais...
00:52:56 - La gauche était toujours mieux avant, quand ils sont morts,
00:52:58 quand ils sont rangés, quand ils sont loin.
00:53:00 Mais en France, non, surtout pas.
00:53:01 - Hier, il y avait...
00:53:02 Vous avez peut-être vu ce téléfilm formidable
00:53:05 sur le général de Gaulle et sur la participation.
00:53:07 - Non, je n'ai pas vu.
00:53:08 - Mais le comédien qui joue de Gaulle,
00:53:12 mais il est exceptionnel, parce qu'il est de Gaulle.
00:53:15 En fait, je...
00:53:18 - Je ne l'ai pas vu, moi.
00:53:20 - Il s'appelle Labarthe.
00:53:23 - Ah oui, oui.
00:53:24 - Samuel Labarthe.
00:53:25 - Exceptionnel, exceptionnel.
00:53:27 Et donc la participation, le gaullisme, c'est ça,
00:53:31 le gaullisme social.
00:53:34 - Très bien, oui.
00:53:35 - Ah bon, très bien.
00:53:36 Défiliez dans la rue en 68 pour demander dehors le tyran.
00:53:39 - Pas contre la participation.
00:53:40 - Je veux bien que vous disiez...
00:53:41 Je veux bien que vous disiez maintenant, c'est très bien.
00:53:43 Écoutez François Mitterrand le 25 ou le 26 mai 68.
00:53:47 Écoutez-le, votre ami pour qui vous avez voté.
00:53:50 Je veux bien que vous disiez que de Gaulle, c'est très bien,
00:53:52 mais vous allez l'avoir court.
00:53:53 - C'est le prix de la coupe d'État permanent.
00:53:54 - Mais oui.
00:53:55 - Le bon France serait considéré comme...
00:53:56 - Mitterrand, le discours de Mitterrand, mai 68.
00:53:59 - Ah oui.
00:54:00 - Ah non, pas douté.
00:54:01 - C'est ça.
00:54:02 - Il faut l'entendre, il faut quand même l'entendre,
00:54:04 ce qu'il dit de Gaulle.
00:54:05 Mais bon, peu importe.
00:54:07 Wemba Niyama, moi ça m'intéresse.
00:54:09 Est-ce que vous savez à combien de mètres est le panier de basket ?
00:54:16 - Américain ? Je crois que c'est 3 mètres.
00:54:18 - Oui, non.
00:54:19 - En hauteur ou au milieu du terrain ?
00:54:21 - Non, il est à 3 mètres 0,5.
00:54:23 - 0,5.
00:54:24 - Est-ce que vous savez pourquoi ?
00:54:26 - Non.
00:54:27 - Ah !
00:54:28 - Parce qu'en sautant, le basketeur peut l'attendre.
00:54:30 - Je l'ai appris très bien.
00:54:32 Je vous ai parlé des savants de la veille,
00:54:34 les fameux savants de la veille, l'expression de Proust.
00:54:37 C'est-à-dire quelqu'un qui sait quelque chose depuis quelques heures,
00:54:40 il dit à tous ses amis.
00:54:41 - Comme s'il l'avait toujours.
00:54:42 - Comme s'il l'avait toujours.
00:54:44 "Tu sais pas ça ? Je le savais pas il y a 10 secondes."
00:54:47 Bon, parce que ça fait 10 pieds, 3 mètres 0,5.
00:54:51 Et celui qui a...
00:54:52 Oui, j'ai appris ça il y a 10 secondes.
00:54:54 - Les pieds de qui ?
00:54:55 - L'idée était tellement brillante qu'en plus d'inventer le basketball,
00:54:59 le dénommé Naismith avait trouvé la bonne hauteur.
00:55:01 En effet, si 3 mètres 0,5 vous parait une hauteur assez aléatoire,
00:55:04 cela correspond à 10 pieds tout rond.
00:55:06 Aujourd'hui encore, c'est la hauteur officielle d'un panier de basket.
00:55:09 Vous savez la pointure de Wemba Nyama ?
00:55:12 - Ça, je vous ai entendu.
00:55:13 - Deux pieds.
00:55:14 - 55.
00:55:15 - Ouh là !
00:55:16 - 55 !
00:55:17 - C'est énorme.
00:55:18 - C'est-à-dire...
00:55:19 - C'est presque deux pieds.
00:55:20 - Oui, c'est 55.
00:55:21 C'est un magnum de champagne.
00:55:23 - 55.
00:55:24 - Et il fait 2 mètres...
00:55:26 Il a 19 ans, il fait 2 mètres 24.
00:55:28 Il a encore grandi.
00:55:29 Et 2 mètres 24, figurez-vous que c'est le français le plus grand aujourd'hui.
00:55:33 Tous les français.
00:55:34 Il n'y a pas un français qui est plus grand que 2 mètres 24.
00:55:36 - Et en plus, il sait jouer au basket.
00:55:37 C'est incroyable.
00:55:38 - Et tu tends le bras.
00:55:40 - 2 mètres 24, si ça fait 3 mètres 0,5, il le ressent.
00:55:43 - Et le ballon de basket, il le prend avec deux doigts.
00:55:45 Et la smart, il peut l'embrasser.
00:55:48 - Il peut l'embrasser sur le terrain de basket.
00:55:50 - Il peut embrasser une smart.
00:55:51 - Il joue au bille en fait.
00:55:52 - Avec l'envers du...
00:55:53 - Il joue au bille en fait, le gars.
00:55:55 - C'est extraordinaire.
00:55:56 - C'est extraordinaire.
00:55:58 Alors, est-ce qu'on a des images de ce qui s'est passé hier soir, Marine ?
00:56:01 Regardez hier soir, parce qu'il a affolé les Etats-Unis, il est devenu la nuit dernière
00:56:05 le premier français à être sélectionné numéro 1 dans une draft NBA.
00:56:11 Il rejoint le club des San Antonio Spurs.
00:56:14 La draft, c'est le mercato du basket.
00:56:18 C'est absolument extraordinaire.
00:56:20 Il a été choisi en première position.
00:56:22 - Je ne sais pas quelle taille fait le monsieur.
00:56:24 - Le monsieur, il fait 1m90 déjà.
00:56:26 - Non mais c'est possible.
00:56:28 Il y a une photo qui circule sur les réseaux sociaux d'un homme à ses côtés qui fait déjà 1m90.
00:56:32 Il a l'air ridiculement petit.
00:56:34 - Bon, il a été choisi en première position.
00:56:37 C'est un rêve qui se réalise.
00:56:38 C'est un prodige.
00:56:39 Écoutons-le.
00:56:40 - Je ne peux vraiment pas le décrire.
00:56:45 C'est encore frais, mais c'est l'un des plus beaux jours de ma vie.
00:56:48 Probablement la meilleure nuit de ma vie.
00:56:53 J'en rêvais depuis si longtemps.
00:56:55 C'est un rêve qui devient réalité.
00:56:57 C'est incroyable.
00:56:58 J'ai hâte de porter mon premier maillot des Spurs.
00:57:03 Vous savez, j'ai hâte.
00:57:05 C'est le début d'une si grande aventure.
00:57:09 Et vous ne savez jamais ce qui va se passer.
00:57:13 Et c'est ce qui est excitant, vous savez.
00:57:15 - Alors, le président de la République a tweeté Emmanuel Macron
00:57:20 et a également tweeté Kylian Mbappé.
00:57:23 Victor Ouemma Ndiama, le premier Français à être le premier choix du hand-draft.
00:57:31 Tu nous fais rêver, pas de doute, vous changerez la donne.
00:57:35 Et puis, Kylian Mbappé, l'histoire commence maintenant.
00:57:39 Et ce qui est extraordinaire, c'est que nous avons trois Français
00:57:42 qui sont les meilleurs joueurs du monde dans trois sports collectifs majeurs.
00:57:47 Le rugby avec Antoine Dupont, le football avec Kylian Mbappé.
00:57:52 S'il n'est pas le meilleur du monde, il est quasiment le meilleur du monde aujourd'hui.
00:57:55 Il va sans doute, peut-être, avoir le ballon d'or.
00:57:58 Et vous avez Ouemma Ndiama qui n'est pas aujourd'hui encore le meilleur joueur du monde, bien entendu,
00:58:03 mais qui est potentiellement, possiblement, le meilleur joueur du monde.
00:58:07 Je vous propose de l'écouter plus longuement, peut-être.
00:58:09 - C'est décuplé par rapport à la France.
00:58:15 Franchement, l'engouement est incroyable.
00:58:19 Et ça donne envie de faire des bonnes choses pour faire plaisir à tous ces gens qui croient en moi
00:58:24 et qui donnent vraiment de l'amour.
00:58:26 C'est incroyable.
00:58:28 C'est en effet une responsabilité, mais quelque chose qui me rassure,
00:58:33 c'est que je n'ai rien à cacher et je sais que je suis une bonne personne.
00:58:38 Je suis une bonne personne.
00:58:39 Donc l'influence sur la jeunesse, notamment,
00:58:43 elle ne peut qu'être bonne à moins que je fasse des conneries.
00:58:48 Mais au-delà d'être une responsabilité, c'est une envie de ma part d'influencer positivement le monde,
00:58:55 notamment la jeunesse.
00:58:57 - Quelqu'un peut expliquer ce qu'est la draft, peut-être ?
00:59:00 - Mercato, bon.
00:59:01 - Oui, c'est un mercato.
00:59:02 - C'est un mercato dans le football.
00:59:04 - Oui, c'est-à-dire que c'est la draft.
00:59:07 - Vous êtes plus félice ?
00:59:08 - Vas-y.
00:59:09 - Non, mais ce qui est marquant, c'est l'humilité de ces trois meilleurs joueurs du monde.
00:59:14 Que ce soit Antoine Dupont, Kylian Mbappé ou Mbagnama, c'est impressionnant.
00:59:18 Ils sont les meilleurs dans leur catégorie.
00:59:20 - Les grands sportifs, par définition, ils sont un peu.
00:59:24 - C'est impressionnant.
00:59:25 - Puisqu'ils sont obligés tous les jours de faire les mêmes efforts pour retrouver leur niveau.
00:59:32 Il n'y a pas plus exigeant que le sport ou que le foot.
00:59:35 Parce que si tu ne t'entraînes pas pendant huit jours, tu es mort à ce niveau-là.
00:59:39 Donc tous les jours, et c'est ça, elle est là l'humilité, c'est tous les jours de refaire, refaire, refaire.
00:59:45 Zlatan Ibrahimović est resté une heure de plus.
00:59:47 - Oui, mais il le reste humble.
00:59:49 Regardez Zidane, par exemple, qui joue.
00:59:51 Il reste très humble.
00:59:53 C'est un état d'esprit.
00:59:56 - Oui.
00:59:57 - On le retrouve chez les LR de temps en temps.
00:59:59 - Ils ne s'entraînent pas tous les jours.
01:00:03 - Une forme d'humilité.
01:00:05 - J'ai gardé l'occasion de me taire.
01:00:07 - Oh, mais au fait, votre ami, vous nous disiez qu'ils avaient topé.
01:00:11 Vous nous avez encore donné une info, un tuyau crevé.
01:00:15 - Je ne crois pas, non.
01:00:16 - Vous maintenez votre version ?
01:00:18 - On m'a dit que c'était...
01:00:20 - Donc vous connaissez le Premier ministre.
01:00:22 Le Premier ministre sait qu'il sera Premier ministre.
01:00:24 - Je ne sais pas.
01:00:25 - Ne dites pas "je ne sais pas".
01:00:27 - Jusqu'au dernier moment, tout le monde le savait.
01:00:29 - Vous ne dites pas non.
01:00:30 - Vous connaissez votre hypothèse ?
01:00:32 - Il peut y avoir une analyse.
01:00:33 - Non, vous n'avez pas une analyse, vous avez une info.
01:00:35 - Sur les faits, sur la situation politique.
01:00:37 Sans pour autant être dans la confinance.
01:00:39 On peut avoir une idée quand même.
01:00:41 - Il ne faut jamais faire de prévision sur les remaniements.
01:00:43 Moi, j'ai fait ça au début.
01:00:45 - C'est très compliqué.
01:00:46 - J'ai toujours trompé.
01:00:47 - Oui, mais vous n'êtes pas...
01:00:49 - C'est général, on a compris.
01:00:51 - Mais ça fait 40 ans que vous trompez sur tout.
01:00:53 Donc, pas plus.
01:00:55 - Là aussi, c'était du lourd.
01:00:57 - Je ne trompe jamais, non, c'est vrai.
01:00:59 - Je ne trompe jamais avec vous.
01:01:01 - Vous ne vous trompez jamais, c'est vrai.
01:01:03 - Non, écoutez.
01:01:04 - Sur le réchauffement climatique, vous n'êtes pas trompé du tout.
01:01:06 - Non.
01:01:07 - Qu'est-ce que réchauffement climatique va faire là-dedans ?
01:01:11 - Je parle des choses sur lesquelles vous n'êtes jamais trompé.
01:01:15 J'en prends quelques exemples.
01:01:17 L'hydroxychloroquine, jamais trompé.
01:01:19 - Mais nous, on reconnaît que vous êtes...
01:01:21 - L'hydroxychloroquine, je ne suis pas médecin, je n'ai jamais rien dit.
01:01:25 - En revanche, sur le Covid, oui, j'ai le sentiment que ce que modestement...
01:01:30 - Mais vous avez vu que votre ami Raoul t'est mis en cause ?
01:01:33 - J'ai failli vous répondre, mais...
01:01:35 - Oui, mais puisque vous ne vous trompez jamais, on devrait savoir.
01:01:38 - Mais quel rapport ?
01:01:39 - Un rapport, c'est l'absence d'erreur chez vous.
01:01:41 - Non, mais c'est des pensées.
01:01:42 - On soumette des questions.
01:01:44 - Non, vous dites que je me trompe tout le temps.
01:01:47 - Mais prenez des exemples un peu plus convaincants.
01:01:50 L'hydroxychloroquine, personne n'a jamais eu d'avis là-dessus, ici.
01:01:53 - J'ai aucun avis sur l'hydroxychloroquine, je ne l'ai pas essayé ou quoi.
01:01:56 - Mais c'était au double.
01:01:57 - J'ai aucun avis.
01:01:58 - Mais vous l'avez eu quelques fois.
01:02:00 - Non, à la différence de vous, on n'a pas mis dehors par principe des gens pendant cette période.
01:02:05 - Oui, qui disaient des bêtises sur bêtises.
01:02:07 - Mais ça peut être...
01:02:08 - Ça peut être.
01:02:09 - Vous avez défendu des gens sur des bêtises sur bêtises.
01:02:11 - Oui, mais ça, c'est pas un argument.
01:02:13 - Vous connaissez pas, vous faites n'importe quoi.
01:02:15 - George Fedex, George Fedex, sérieusement, votre tuyau crevé,
01:02:19 qui annonçait le futur Premier ministre, il arrive quand ?
01:02:24 Selon vous, est-ce que c'est tombé à l'eau ou pas ?
01:02:27 - Mais vous m'attribuez des informations...
01:02:31 - Vous êtes faiseur de roi.
01:02:33 - Je vous ai déjà dit, je pense que ça va se faire normalement en juillet.
01:02:36 - D'accord.
01:02:37 - Oui.
01:02:38 - Pour le reste, permettez-moi d'y aller.
01:02:40 - Mais avec Elisabeth Borne.
01:02:41 - Pour moi, ma propre conviction.
01:02:43 - George Fedex, consulte l'après-midi, retour amoureux, maladie passagère.
01:02:48 - Je vais ouvrir un site.
01:02:51 - Retour d'affection.
01:02:53 - Mais dimanche.
01:02:54 - Vous aider, si vous traversez une mauvaise passe, allez voir monsieur Fedex.
01:03:02 - Il y a un sketch.
01:03:05 - Oui, c'est pas mal.
01:03:07 - Vous voulez qu'on va le gaz dans Paris ?
01:03:10 Parce qu'effectivement, c'est un sujet qui nous a intéressés
01:03:14 et la difficulté peut-être entre Trévises et Saint-Jacques,
01:03:18 est-ce qu'il y a des points communs ou pas ?
01:03:20 Je voudrais qu'on voit le sujet de Thibault Marcheteau
01:03:23 sur l'état des conduites de gaz et de ce système à Paris.
01:03:27 Depuis plus de 200 ans, 2000 km de canalisation quadrillent la capitale
01:03:33 pour desservir les Parisiens en gaz.
01:03:36 - C'est un réseau historique.
01:03:38 Il y a du gaz dans Paris depuis le 18e siècle
01:03:42 et évidemment, il y a des parties de canalisation qui ont vieilli.
01:03:48 Le réseau et les robinets qui desservent les immeubles sont surveillés, entretenus.
01:03:56 Pour sécuriser les canalisations et limiter les accidents,
01:03:59 50 millions d'euros par an sont consacrés à la maintenance du réseau parisien.
01:04:03 - Tous les robinets de branchement d'immeubles collectifs parisiens
01:04:06 ont été remplacés par des robinets automatiques.
01:04:09 C'est-à-dire qu'en cas d'excès de débit,
01:04:12 donc une rupture de canalisation à l'intérieur de l'immeuble,
01:04:15 le robinet se ferme automatiquement.
01:04:17 Même si la responsabilité du gaz dans cette explosion n'est pas exclue,
01:04:20 selon cet ancien ingénieur,
01:04:22 les réseaux de gaz à proximité de la rue Saint-Jacques étaient en très bon état.
01:04:26 Chaque année, 50 km de canalisation sont changés
01:04:29 pour assurer la sécurité des Parisiens.
01:04:32 - Ce qu'il faut comprendre, c'est que quand il y a une explosion accidentelle,
01:04:36 il n'y a que le gaz.
01:04:39 Il n'y a quasiment pas d'autre raison d'une explosion accidentelle.
01:04:43 Il faudrait vraiment ou alors beaucoup de produits solvants,
01:04:46 mais tu n'as pas ça dans les villes.
01:04:48 Donc dans une ville, quand il y a une explosion,
01:04:50 soit elle est accidentelle et c'est le gaz, soit elle est criminelle.
01:04:54 - Et c'est une bombe. - Exactement.
01:04:57 Je voulais dire un mot sur Nicolas Bedos,
01:05:00 qui sera jugé pour agression sexuelle en 2024.
01:05:03 Il a été placé en garde à vue mercredi au commissariat du centre à Paris.
01:05:07 Il est visé par une plainte pour agression sexuelle.
01:05:09 Sa garde à vue a été levée hier soir.
01:05:12 Ça s'est passé, les faits se sont déroulés,
01:05:15 ou se seraient déroulés dans la nuit du 1er au 2 juin dans un club parisien.
01:05:18 La plaignante est une femme de 25 ans.
01:05:20 La jeune femme accuse M. Bedos, je cite, d'avoir tendu sa main
01:05:23 au niveau de ma culotte, dit-elle, alors que j'étais en jean.
01:05:27 La jeune femme explique l'avoir repoussé, puis l'avoir reconnu en lui disant
01:05:31 "va te faire soigner". Un vigile aurait ensuite conduit M. Bedos dehors.
01:05:36 Cette jeune femme aurait parté plainte quelques jours plus tard, le 12 juin.
01:05:42 Il sera donc jugé pour agression sexuelle en 2024.
01:05:49 - Si vous voulez que je dise. - Pas de commentaire particulier sur ce fait divers.
01:05:57 Alain Delon a vendu sa collection, 8 millions.
01:06:00 On a reçu Anushka Delon. Je vous propose de voir ce sujet
01:06:05 qui a excité hier les acquéreurs.
01:06:10 Parmi tous les trésors d'Alain Delon, un tableau sorté du lot,
01:06:14 l'abbé de Sainte-Adresse de Raoul Dufy, estimé entre 600 000 et 800 000 euros.
01:06:19 Ce chef-d'oeuvre a finalement été adjugé pour plus d'un million d'euros.
01:06:26 Une salle comble, des amateurs d'art, mais aussi des admirateurs d'Alain Delon.
01:06:31 - J'ai une grande admiration pour Alain Delon.
01:06:34 C'est un monsieur qui a commencé en bas de l'échelle, il a beaucoup appris,
01:06:38 il s'est instruit. Ce qu'il nous fait, c'est un hommage
01:06:42 vis-à-vis de nous faire partager toute cette belle collection.
01:06:46 - Une collection réunie en 60 ans par l'acteur, des tableaux,
01:06:50 mais aussi des bronzes de Rembrandt Bugatti.
01:06:53 Le chef-d'oeuvre, Alain Delon, savait déceler le potentiel d'une oeuvre d'art.
01:06:57 - Un oeil extraordinaire, qui traversait les siècles.
01:07:00 Ça allait du début de la Renaissance aux années 50,
01:07:03 même jusqu'aux années 80 avec Eric Bottero.
01:07:06 5 siècles d'histoire et 60 ans de passion.
01:07:09 Les oeuvres étaient merveilleuses, toutes réunies pour faire de cette vente un succès.
01:07:14 On le savait, mais on n'imaginait pas à ce point.
01:07:17 - Avant de rejoindre Paris, sa collection a traversé le monde entier,
01:07:21 Bruxelles, les Etats-Unis, puis Hong Kong.
01:07:24 Preuve qu'à 87 ans, Alain Delon fascine toujours.
01:07:28 - Il aura 88 ans, Alain Delon, il est de 1935, en novembre prochain.
01:07:32 On imaginait 5 millions d'euros et c'est arrivé à 8.
01:07:36 - Vous êtes à la vidéo, c'est dans le off, c'est dans le on ?
01:07:39 - Ah oui, c'est le off, parce que je suis habillé.
01:07:42 Le "in", c'est très chic, je ne sais pas les moyens.
01:07:47 Le off, c'est formidable, il y a 1600 spectacles, une petite effervescence.
01:07:53 C'est plutôt sympathique d'aller créer là-bas.
01:07:56 Moi, j'aime bien, un peu chaud.
01:07:58 Ça permet d'arriver avec des petites nouveautés,
01:08:01 puis une petite revue de presse d'actu politique, parce que je sais que les gens aiment bien.
01:08:06 Ça, ça fait aussi partie des nouveaux ridicules.
01:08:09 Eux, ils ne bougent pas, c'est les hommes politiques.
01:08:12 C'est vrai qu'on a des biens, on a Macron II, qui est très sympathique.
01:08:17 En plus, on voit qu'il n'est plus le narcissique que Jupiter, c'est sûr.
01:08:22 Qu'est-ce qu'on a d'autre ?
01:08:23 Mélenchon, qui est de mieux en mieux.
01:08:26 C'est Papy qui fait de la résistance, puis c'est Pépé qui fait de la collaboration, grosso modo.
01:08:32 On a Marine Le Pen, qui est formidable, toujours.
01:08:35 C'est la "desperate housewife" de la France périphérique.
01:08:39 C'est très pratique, Marine Le Pen, parce qu'elle a vanté la présidentielle à un tour.
01:08:44 Donc ça, c'est très, très pratique.
01:08:46 La "pool leader" de la politique, elle ne dérange personne, parce qu'elle finit toujours deuxième.
01:08:49 Macron lui doit toute sa carrière.
01:08:52 Qu'est-ce qu'on a d'autre dans le paysage ?
01:08:54 On a Yannick Jadot, le "vert solitaire", qui est formidable.
01:08:58 Sandrine Rousteau, je n'en parle pas, parce que je fais de l'humour, je ne suis pas thérapeute.
01:09:04 J'espère que vous êtes plus original que ça, parce que ça, on le dit souvent tous les matins.
01:09:10 Faites attention !
01:09:12 J'essaie d'être soft, c'est la télévision.
01:09:18 Mais votre "fonds de commerce", c'est la politique ?
01:09:23 Oui, la politique, j'aime bien.
01:09:25 J'ai chroniqué énormément en radio pendant des années sur France Inter d'abord, RTL ensuite.
01:09:31 J'ai toujours apprécié ça.
01:09:34 C'est une tradition, c'est des marionnettes, c'est le grand guignol.
01:09:38 Mais c'est un peu de l'écume médiatique.
01:09:41 On voit aujourd'hui qu'ils n'ont pas de moins en moins de pouvoir et d'intérêt surtout.
01:09:47 D'ailleurs, on peut le regretter, ce n'est pas une bonne chose.
01:09:50 Et ça sera tout le combat.
01:09:52 Je suis attentif à ce que dit Laurent Wauquiez ces derniers temps.
01:09:55 Et Laurent Wauquiez dit "on a créé tellement de contre-pouvoirs qu'il n'y a plus de pouvoir".
01:09:59 Et c'est vrai aussi ce que dit, et ça c'est une discussion de fond, ce que dit parfois Emmanuel Macron.
01:10:04 "Off", il dit "je ne peux rien faire".
01:10:06 Mais haute autorité, c'est ça.
01:10:08 C'est ennuyeux quand un président de la République dit "je ne peux rien faire".
01:10:11 C'est-à-dire que tu as une administration obèse, tu as des corps intermédiaires.
01:10:15 Et haute autorité indépendante.
01:10:17 Oui, il y a beaucoup d'autorité.
01:10:19 Oui, mais c'est ennuyeux si on ne peut rien faire.
01:10:22 Et si tout devient, même dans notre métier, si tout devient le métier de journaliste,
01:10:26 si tout devient encadré, si demain les directeurs de la rédaction ne sont plus choisis par les uns ou par les autres,
01:10:34 mais imposés, pourquoi pas.
01:10:36 C'est une dépossession du pouvoir politique, de la légitimité du suffrage universel,
01:10:40 au profit de gens qui sont nommés et qui ne sont pas élus.
01:10:42 Donc c'est pour ça que chacun a conscience qu'on est dans un carrefour de ce point de vue-là.
01:10:49 Donc quand vous dites qu'ils n'ont plus d'intérêt ou pas d'intérêt, d'abord c'est dommage.
01:10:54 Et puis on peut s'inquiéter si les plus jeunes ou les plus brillants de chaque génération vont continuer de vouloir faire de la politique.
01:11:00 Manifestement, ils en ont moins envie.
01:11:04 Parce qu'il n'y a que des coups à prendre.
01:11:06 Il y a des coups à prendre, oui.
01:11:08 Puis l'ultra-transparence partout fait que, entre autres, ils préfèrent se diriger vers d'autres carrières plus simples.
01:11:16 Et plus rémunératrices peut-être.
01:11:18 Jacques Vendroux est avec nous.
01:11:20 Il vient chaque vendredi.
01:11:22 Il est où ?
01:11:23 Je ne sais pas.
01:11:25 Nous avons un générique.
01:11:26 C'est l'homme fantôme.
01:11:27 Non, je ne crois pas.
01:11:30 Mais en revanche, je ne sais jamais où il est.
01:11:32 Seul Marine le sait.
01:11:33 Donc générique, chanson, Vendroux.
01:11:35 Il y a un chocolat ici.
01:11:53 Bonjour Jacques Vendroux.
01:11:55 Comment ça va mon petit garçon ?
01:11:57 Parlez bien devant le micro.
01:11:59 Parlez assez fort.
01:12:00 Je ne peux pas mieux parler devant le micro.
01:12:02 Je suis au siège de la Fédération française de football.
01:12:07 Pourquoi ?
01:12:08 Grâce à notre ami Philippe Gallo et le nouveau directeur général Jean-François Villotte.
01:12:13 Aujourd'hui, il y a tous les trophées de l'équipe de France.
01:12:17 Il y a la Ligue des Nations.
01:12:19 Il y a les Coupes du Monde de 1998 et 2018.
01:12:21 Il y a la Coupe d'Europe de 1984 et 2000.
01:12:24 Il y a deux jours, c'était l'anniversaire de Michel Platini, 67 ans.
01:12:28 Et aujourd'hui, c'est l'anniversaire, vous l'avez zappé complètement, ce n'est pas normal,
01:12:33 de Zinedine Zidane.
01:12:35 Il a 51 ans et aussi Patrick Vira.
01:12:39 Donc j'ai trouvé qu'on allait faire une petite séquence anniversaire.
01:12:43 Et il y a 25 ans, la France était championne du monde de football.
01:12:47 Vous savez que le football, c'est un peu ma cam.
01:12:49 Vous savez que j'aime ça, comme vous.
01:12:51 Et donc, je voulais rendre hommage au football,
01:12:56 parce qu'on a diabolisé le football ces derniers mois.
01:12:59 Et bien là, on peut quand même dire beaucoup de bien.
01:13:01 Il y a les espoirs qu'on gagnait hier contre l'Italie 2-1.
01:13:05 Il y a surtout l'équipe de France de foot féminine qui va sans doute aller gagner la Coupe du Monde
01:13:10 en Australie et en Nouvelle-Zélande.
01:13:12 Donc ce matin, je voulais absolument faire un clin d'œil à toutes ces choses positives
01:13:18 concernant le football français.
01:13:20 Et je voulais, Pascal, parce que là, c'est une faute professionnelle si je ne le fais pas.
01:13:25 Vous connaissez Jean-Michel Larket.
01:13:27 Vous adorez Jean-Michel Larket.
01:13:29 Jean-Michel Larket, il organise demain à 16h le 120e anniversaire de la Jeanne d'Arc de Pau,
01:13:38 la JAB de Pau, comme on dit.
01:13:40 Et on inaugure le stade Jean Larket avec le Variety Club de France.
01:13:44 Donc ça aurait été une faute de ne pas l'annoncer.
01:13:48 J'ai l'impression que chaque année, vous inauguriez le stade Jean Larket.
01:13:51 Parce que ça fait dix fois que j'entends, Jean Larket était le père de Jean-Michel,
01:13:55 mais ça fait plusieurs fois que j'entends l'inauguration du stade Jean Larket.
01:13:58 Non, non, non, non, c'est la première fois, c'est la JAB de Pau.
01:14:01 Bon, alors il y a plusieurs stades Jean Larket, manifestement.
01:14:04 Non, il n'y a qu'un seul stade, c'est demain.
01:14:07 D'accord.
01:14:08 Alors vous êtes à la fédération, mais vous êtes dans quelle…
01:14:10 Tout est simplement, parce que là, vous avez fait une petite faute aujourd'hui.
01:14:13 Vous êtes au courant ?
01:14:14 Non, qu'est-ce que j'ai fait ?
01:14:16 C'est l'anniversaire de Charlotte Dornela.
01:14:18 Non !
01:14:19 Oh là là !
01:14:20 Charlotte !
01:14:21 Je lui ai dit le même truc que Zizi d'Anneval.
01:14:24 C'est pas bien.
01:14:25 Mais attendez, on va trouver une petite chanson.
01:14:28 On va chanter.
01:14:31 Mais on va vous offrir quelque chose, bien évidemment.
01:14:35 Vous, on va vous offrir un coiffeur peut-être, Jacques, avant de vous partir en vacances.
01:14:39 Non, mais ça va pas, non, attendez, c'est une moumoute.
01:14:42 Alors dites-moi, cher Jacques, la semaine prochaine, on est là, mais le 7, ça sera
01:14:45 notre dernier jour.
01:14:46 Donc ce que je vous propose, le 7, c'est d'être avec nous en plateau peut-être.
01:14:49 Mais je serai en plateau avec vous, ne vous inquiétez pas.
01:14:52 Et puis vous faites pas de soucis, je me suis régalé à faire cette chronique.
01:14:57 Ah mais on compte sur vous l'année prochaine, la saison prochaine, cher Jacques.
01:15:00 On va aller voir Serge Nadjar d'abord, dans un peu de temps.
01:15:04 Vous mettrez une cravate et vous passerez chez le coiffeur ce jour-là, j'espère.
01:15:07 Non, non, non, attendez, j'ai une moumoute.
01:15:09 Non, mais…
01:15:10 Comme vous, j'ai une moumoute.
01:15:11 Oui, bien sûr.
01:15:12 Et là, vous êtes dans la salle des trophées, c'est la vraie Coupe du Monde, c'est une réplique.
01:15:16 Je voudrais qu'on la voie, cette Coupe du Monde.
01:15:18 Mais tenez, regardez, regardez, vous avez tout, regardez, regardez, la Coupe du Monde est là.
01:15:22 Vous avez Pascal, vous avez la Ligue des Nations, la Coupe du Monde est là.
01:15:31 Oui, et puis la Coupe d'Europe.
01:15:33 La fameuse Coupe d'Europe, gagnée par Platini et gagnée par Dibier-Deschamps.
01:15:37 En 1984.
01:15:38 En 1984, il y a une demi-heure.
01:15:39 Mais vous n'êtes pas venu avec votre ami Dominique Grimaud aujourd'hui.
01:15:43 Non, Dominique Grimaud, justement, vous faites bien de m'en parler, est parti à Noirmoutier
01:15:47 parce qu'il inaugure ce soir à 18h sa fameuse, son lieu de rencontre qui s'appelle le Croque-Madame,
01:15:54 qui est à Lépine, voilà, je ne sais pas si vous le savez.
01:15:57 Il est là pour l'inaugure de son lieu de rencontre.
01:16:02 Il inaugure une boîte de nuit qui s'appelle le Croque-Madame.
01:16:06 Je pense que c'est lui qui a fêté l'anniversaire.
01:16:08 C'est entendu, le Croque-Madame.
01:16:10 Est-ce que je peux terminer par une annonce ?
01:16:12 Non, non, arrêtez, on annonce tout.
01:16:15 Restez avec nous parce qu'il faut que nous voyons notre ami Labrault,
01:16:19 qui reçoit M. Le Maire, Bruno Le Maire, écrivain en même temps que ministre.
01:16:25 À 16h perdu.
01:16:26 J'allais dire à 16h perdu.
01:16:28 Bruno, c'est un personnage pour vous, Bruno Le Maire ?
01:16:31 Bruno Le Maire, oui, c'est vrai qu'avoir un destin national avec un nom de municipal,
01:16:36 je ne sais pas si ça va lui réussir, mais il aime beaucoup écrire.
01:16:41 C'est lui qui avait dit "je veux faire effondrer l'économie russe".
01:16:46 C'est vrai qu'à question effondrement d'économie, il s'y connaît un petit peu.
01:16:50 Bruno Le Maire a parlé, a échangé avec Philippe Labrault.
01:16:55 J'écris parce que c'est nécessaire.
01:17:00 Vous parlez du président de la République.
01:17:02 Bien sûr que j'ai dit au président de la République que j'écrivais,
01:17:05 parce que ça fait 25 ans, 30 ans que j'écris, que je publie,
01:17:08 parce que je n'ai pas le choix, c'est ce que je suis.
01:17:11 C'est une passion, c'est le goût des autres aussi.
01:17:15 Serge l'a parfaitement dit, c'est-à-dire qu'aimer les gens et avoir le goût des autres,
01:17:19 c'est retracer ces personnages de femmes originales, de femmes singulières
01:17:24 qui sont dans ce roman.
01:17:26 Des personnages qui réussissent et d'autres qui échouent,
01:17:28 de vies qui tombent et de vies qui se redressent.
01:17:30 Pour moi, c'est très important d'aller au bout de cette quête et au bout de cette recherche.
01:17:34 Il y a une autre chose très juste que dit Philippe Besson,
01:17:37 je pense que n'importe qui le reconnaîtra,
01:17:40 c'est qu'on a cette illusion, quand on écrit, de poser des choses qui restent,
01:17:45 alors que la vie politique, c'est un emballement perpétuel.
01:17:47 Et de plus en plus, les jours passent, les semaines passent, les mois passent.
01:17:50 Vous dites "mais qu'est-ce que j'ai réalisé, qu'est-ce que j'ai fait ?"
01:17:52 - Que restera-t-il de moi ?
01:17:54 - Que restera-t-il, pas de moi, mais de ce que j'ai voulu faire.
01:17:57 [Musique]
01:18:00 - Il faut quand même saluer un homme politique qui aime écrire.
01:18:03 - Voilà, et qui publie et qui passe du temps.
01:18:06 C'est aussi la tradition française, disons-le.
01:18:09 - Il écrit bien, son nom.
01:18:11 - Il écrit plutôt bien.
01:18:13 - C'est pour ça que je ne lui fais pas d'attaque à lui.
01:18:15 - Non, mais voilà, moi je trouve que c'est positif.
01:18:18 - Ce qu'on lui demande, c'est de savoir compter quand même à son avis.
01:18:20 - Non, il n'y a pas que ça.
01:18:22 Il y a aussi cette dimension qui est française de la culture.
01:18:26 - C'est le rêve déçu d'Emmanuel Macron.
01:18:28 - Oui, mais c'est un acteur raté, Emmanuel Macron.
01:18:31 [Rires]
01:18:34 - C'est un président, il a été président de la République quand même.
01:18:37 - Oui, mais bon.
01:18:39 - Un acteur raté, il n'en aura jamais un président de premier plan,
01:18:41 mais peut-être, je ne sais pas.
01:18:43 - Sommeiller à la midi.
01:18:44 - C'est dur, c'est dur, il est très dur.
01:18:47 [Musique]
01:18:50 - Terrible épilogue pour le Titan, les cinq passagers partis explorer l'épave du Titanic sont morts
01:18:55 après l'implosion catastrophique de leur submersible.
01:18:59 L'annonce faite hier par les gardes-côtes américains et l'organisateur de l'expédition Ocean Gate.
01:19:04 Au fil des recherches, cette semaine, des informations mettant en cause Ocean Gate
01:19:08 ont été dévoilées sur de possibles négligences techniques de l'appareil de tourisme sous-marin.
01:19:14 Orage, un homme meurt foudroyé en Haute-Savoie.
01:19:17 Le drame s'est déroulé peu après 17h sur un parking de Gaillard,
01:19:20 une commune de 11 500 habitants située au sud-ouest d'Admas.
01:19:24 10 personnes témoins du foudroiement ont été prises en charge par la cellule d'urgence médico-psychologique
01:19:29 du département rattachée au SAMU.
01:19:32 Et puis l'Union européenne exige que Twitter renforce ses moyens pour respecter sa nouvelle régulation du web.
01:19:38 Un renforcement qui doit être effectif d'ici le 25 août.
01:19:42 Si la technologie n'est pas prête, ils doivent disposer de suffisamment de moyens pour combler l'écart.
01:19:48 J'ai parlé de ce sujet spécifique avec Elyon Musk, précise le commissaire européen Thierry Breton.
01:19:54 - Quelle est votre drogue favorite ? Et à cette question, certains répondent beaucoup parfois le soleil.
01:19:59 Je ne sais pas si vous aimez le soleil, mais Brigitte Millot, que vous regardez chaque samedi, je le sais, Laurent, à 10h.
01:20:06 Bonjour Docteur Millot, cette semaine elle vous donnera des conseils pour bien profiter du soleil sans risque.
01:20:11 Par exemple, vous, vous êtes un homme de la Méditerranée.
01:20:14 - Oui, complètement.
01:20:15 - Vous aimez le soleil.
01:20:16 - Et je m'en nourris.
01:20:19 D'ailleurs, bientôt je vais repartir au soleil.
01:20:22 - Non mais c'est vrai. Il y a ceux qui sont parfois allergiques au soleil et ceux qui peuvent rester des heures comme ça.
01:20:28 - Je reste des heures moi, sans crème, sans rien.
01:20:31 Et je ne prends pas de coups de soleil.
01:20:34 - Mais il faut faire un peu de prévention, c'est quand même ce que dit Brigitte Millot.
01:20:37 - Non, non, la vie est une injustice incroyable.
01:20:42 - Vous êtes née dans le sud.
01:20:44 - Au nord du sud, je suis né en Toulousie moi.
01:20:46 - Ouais, donc au nord du sud.
01:20:48 - Vous êtes née au soleil.
01:20:50 - Au nord du sud.
01:20:51 - Tain, absolument.
01:20:52 - Au nord merveilleux de Toulouse.
01:20:53 - Bah oui, mais j'aime bien Nantes, j'aime bien l'océan.
01:20:56 - Je vous en prie, à Nantes du Sud.
01:20:57 - Le soleil, non mais regardez, il n'y a pas de chose incroyable.
01:21:00 - J'aime bien la boule, j'aime bien...
01:21:01 - Mais vous êtes complètement fou.
01:21:03 - Il y a du soleil, il y a beaucoup de soleil.
01:21:05 - Mais je préfère la Méditerranée.
01:21:06 - C'est une nouveau Saint-Tropez.
01:21:07 - Avec le réchauffement climatique.
01:21:09 - Écoutez Brigitte Millot, Bronzé sans risque.
01:21:12 - Dans les couches profondes de la peau,
01:21:14 il y a des cellules que l'on appelle des mélanocytes.
01:21:18 Ces mélanocytes, en fait, c'est comme des espèces de cellules
01:21:21 avec des bras un petit peu partout, un peu comme Shiva, tu vois.
01:21:24 Et quand il y a des rayonnements qui arrivent un peu trop fort
01:21:28 à la surface de la peau, ces mélanocytes vont aller libérer
01:21:32 des grains de mélanine.
01:21:34 Là, on voit très bien les deux mécanismes de défense, tu vois.
01:21:37 L'épaississement de la peau là-haut,
01:21:39 donc pour faire une séparation, pour empêcher,
01:21:42 pour bloquer les rayonnements.
01:21:44 Et ensuite, les fameux mélanocytes, ces cellules,
01:21:46 il y en a partout en profondeur de la peau,
01:21:48 qui vont libérer, tu vois, tous ces petits pigments noirs,
01:21:51 ces petits grains.
01:21:52 Et en fait, ces petits grains, ils vont agir un petit peu
01:21:55 comme des boucliers, comme des parasols,
01:21:58 pour protéger justement des ultraviolets.
01:22:01 Donc voilà ce qu'est le bronzage.
01:22:03 C'est une réaction de défense.
01:22:06 Eh bien, c'était un plaisir d'être avec vous.
01:22:09 On va marquer une pause et on revient dans une seconde.
01:22:12 Merci à tous !
01:22:14 [SILENCE]

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