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Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros

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00:00:00 - Bonjour à tous et bienvenue à l'heure des pros ce matin.
00:00:02 Le drapeau de la pauvreté est chrétien, aime à dire le pape François.
00:00:07 Il y a quelque chose de radical dans le discours de François, assis sur le trône de Saint-Pierre depuis 2013.
00:00:14 Comme s'il voulait appliquer à la lettre le message des évangiles.
00:00:18 Il fustige le matérialisme et l'égoïsme de l'époque.
00:00:21 Il attaque la société libérale qui a construit, dit-il, un système social et économique injuste à sa racine.
00:00:28 Il regrette que la majorité des ressources de la planète soit réservée à une minorité.
00:00:32 De là à dire que François est marxiste, il n'y a qu'un pas.
00:00:36 Pas que certains franchissent terre, toit et travail pour tous, ajoute-t-il,
00:00:42 histoire d'enfoncer le clou d'un programme que l'URSS de Lénine ou de Brajnieff aurait signé.
00:00:48 En France, avouons-le, l'Église est associée à la bourgeoisie, comme le Vatican l'est à la droite conservatrice.
00:00:54 D'où le fossé qui existe entre ce pape et ceux qui communient chaque dimanche.
00:00:58 Sans doute les fidèles aimeraient-ils qu'ils s'en tiennent à la morale individuelle et à la spiritualité.
00:01:03 Dans le même temps, l'espace médiatique aime François, le pape des migrants,
00:01:07 titre ce matin le journal Le Parisien, heureux de récupérer un homme d'Église
00:01:11 qui sert l'idéologie dominante de la presse française.
00:01:15 Une forte inclinaison pour fustiger la société libérale en même temps que glorifier un socialisme à visage humain.
00:01:22 Abemus papam, c'est aujourd'hui et c'est à Marseille.
00:01:26 Il est 9h01, sommeil à la bîni.
00:01:30 Visite historique du pape à Marseille.
00:01:35 Le Saint-Père est attendu dans l'après-midi et ce pour deux jours.
00:01:39 Un déplacement consacré à la Méditerranée et aux défis migratoires.
00:01:43 Le souverain pontife veut faire de sa venue une tribune pour dénoncer le drame des naufrages de migrants
00:01:48 et plaider la cause des exilés.
00:01:51 L'écologie au cœur de la dernière étape de la visite d'état de Charles III en France.
00:01:55 Le roi d'Angleterre est attendu à Bordeaux sur d'anciennes terres anglaises
00:01:59 où il rencontrera le maire écolo Pierre Urmic avant de visiter une forêt expérimentale et un vignoble bio.
00:02:06 Et puis une crise des mathématiques.
00:02:08 C'est le constat alarmant du Conseil scientifique de l'Éducation nationale qui souligne, je cite,
00:02:13 "l'inquiétante mécompréhension des nombres et surtout des fractions chez les élèves entrant en 6e".
00:02:19 Un déficit de niveau qui concerne tous les milieux sociaux.
00:02:22 75% en éducation prioritaire et dans les écoles privées et qui atteint les 85% en éducation prioritaire.
00:02:30 Je crois qu'à la question "combien de quart d'heure y a-t-il dans une heure",
00:02:33 je crois que pas un élève sur deux a su répondre à cette question.
00:02:36 En 6e.
00:02:37 En 6e.
00:02:38 C'était même pire que ça, c'était pas "combien y a-t-il de quart d'heure dans trois quarts d'heure".
00:02:41 Je crois que c'était ça l'énoncé.
00:02:42 Oui, vous avez raison. Combien y a-t-il de quart d'heure dans trois quarts d'heure.
00:02:45 Exactement. Et maintenant, ça va être "quelle est la couleur des chevals blancs dans la terre de la Madame".
00:02:48 C'est une question pour les élèves.
00:02:50 À mon avis, ça sera ça la question au bac.
00:02:52 Bon, Eugénie Bastier, Georges Fenech, Paul Melun, Richard Ramos, on vous a découvert.
00:02:57 Vous avez tapé sur le gouvernement.
00:03:00 Non, non, je n'ai pas tapé sur le gouvernement.
00:03:01 Ah si, vous avez dit qu'ils avaient fumé la moquette.
00:03:02 J'ai défendu les Français, c'est très différent.
00:03:03 Pardon ?
00:03:04 J'ai défendu les Français, c'est très différent. Mais c'est très différent, M. Prot.
00:03:07 Vous avez dit qu'ils avaient fumé la moquette.
00:03:09 Oui, c'est vrai, mais ça, ça peut leur arriver.
00:03:11 J'appelle ça une attaque de contre-gouvernement.
00:03:14 C'est volontaire quand vous attaquez quelqu'un.
00:03:17 Moi, je défends les Français.
00:03:18 Si le gouvernement ne le fait pas à un moment donné, il doit le faire.
00:03:20 Je dis d'abord, je défends les Français.
00:03:23 C'est ça qui est important.
00:03:24 Vous êtes député modem.
00:03:25 Oui, et de la majorité.
00:03:28 Oui, et de la majorité.
00:03:29 Alors, fumer la moquette, c'était pour vendre la perte.
00:03:33 J'ai dit que c'était pour les technocrates, mais il n'y a pas de problème.
00:03:36 Les technocrates, vous voulez dire les petits hommes gris ?
00:03:37 Oui, vous savez, il y a des gens dans des bureaux, dans les ministères,
00:03:40 ils ne connaissent pas la France.
00:03:42 C'est trop simple. Il y a une décision politique de la Première ministre.
00:03:44 C'est trop simple parce que vous êtes intelligents et moi, je suis simple,
00:03:46 parce que moi, je représente le peuple.
00:03:47 Donc, je ne veux pas comprendre des choses compliquées.
00:03:49 Ce que je veux vous dire, moi, c'est que les Français, dans ma circonscription,
00:03:55 ils ne pouvaient plus rouler.
00:03:56 Il y a une dame, elle m'appelle, elle me dit, moi, je vais me mettre en congé maladie
00:03:59 parce que je n'ai plus les moyens de mettre du carburant, le 25 du mois.
00:04:02 Donc, moi, je ne cherche pas à savoir si je suis complété.
00:04:05 Ce que je veux dire, c'est que c'est trop simple de s'en prendre aux fonctionnaires
00:04:07 et de ne pas cibler plutôt la Première ministre qui prend une décision politique.
00:04:10 - Mais, si vous m'invitez, monsieur, c'est que je m'en prends aussi à la Première ministre.
00:04:14 - Exactement.
00:04:15 - C'est-à-dire que si je suis là...
00:04:16 - Oui, vous avez bien compris le système médiatique.
00:04:17 - Mais, alors, quand on défend le peuple français, monsieur, et qu'on croit quelque chose juste,
00:04:23 vous allez nous dire que c'est pour le système médiatique ?
00:04:25 Peut-être que vous fonctionnez comme ça.
00:04:27 Moi, je fonctionne avec mes gens dans ma circonscription à la campagne,
00:04:30 qu'on a viré des villes parce que les mètres carrés sont trop chers
00:04:32 et qu'ils ne peuvent pas mettre d'essence.
00:04:34 Si vous croyez que la démocratie, c'est qu'on cherche que des coûts médiatiques,
00:04:37 restez sur les plateaux, vous y êtes plus que moi, monsieur.
00:04:40 - C'est ce que vous venez de dire.
00:04:41 - Non, non, moi, monsieur, quand je crois quelque chose de juste, je le défends.
00:04:45 Là, je trouve que ce que fait le gouvernement, c'est une bêtise.
00:04:48 - Oui, monsieur Ramos.
00:04:49 Ce qui est vrai, je pense qu'il faut des gens comme vous,
00:04:51 il ne faut peut-être pas que des gens comme vous.
00:04:53 - Mais bien sûr, monsieur Pro.
00:04:54 - Et il y a une part sans doute de second degré dans ce que vous dites
00:04:57 ou de vouloir faire bouger les choses de la manière dont vous les faites bouger.
00:05:01 Et peut-être est-ce une manière aussi que certains prennent conscience.
00:05:05 Donc j'entends ça aussi.
00:05:07 Il faut être aussi intelligent et décoder et ne pas être toujours au premier degré, petit scarabée.
00:05:11 - Mais moi, je ne suis plus toujours au premier degré.
00:05:12 - Un petit peu, il faut essayer d'élever.
00:05:14 - Vous savez très bien comment ça marche aussi.
00:05:15 Quand on est frondeur dans la majorité, on est invité sur les plateaux télé.
00:05:19 - Il est terrible.
00:05:20 - Oui, il est terrible.
00:05:22 Bon, on va parler évidemment du pape avec vous.
00:05:26 Le pape est-il marxiste ?
00:05:28 Non, mais je pose la question et là, pour le coup, ce n'est pas du second degré.
00:05:33 Quand je lis "Terre, toit et travail pour tous", ça s'appelle ?
00:05:37 - Je renverserai la problématique.
00:05:38 C'est le marxisme qui s'est inspiré en le déformant du christianisme, sans la spiritualité.
00:05:43 - Il y avait une spiritualité et une autre.
00:05:46 - Mais c'est une vraie question.
00:05:47 - Non, mais moi, je pense qu'il est de centre-gauche.
00:05:50 D'ailleurs, en Argentine, il s'est battu contre la théologie de la libération,
00:05:53 qui était pour le coup authentiquement marxiste.
00:05:55 C'était un mélange entre christianisme et marxisme.
00:05:57 Et c'est un pape de centre-gauche.
00:05:59 Nous ne le caricaturons pas non plus, comme on a caricaturé Benoît XVI,
00:06:02 un ultra-intégriste, alors qu'il était simplement conservateur.
00:06:05 C'est un pape de centre-gauche qui a une vision extrêmement naïve sur l'immigration.
00:06:08 - On en parlera évidemment tout à l'heure, mais je voudrais qu'on parle du procès Montguillau,
00:06:13 puisque nous l'avons suivi, vous le savez, depuis quelques jours.
00:06:17 Et les deux personnes ont été condamnées ce jeudi soir à 15 et 13 ans de réclusion criminelle
00:06:24 par la Cour d'assises des Pyrénées-Atlantiques,
00:06:26 pour avoir mortellement frappé un chauffeur de bus à Bayonne en 2020.
00:06:29 C'est intéressant parce que c'est exactement la peine qui avait été imaginée par Noémie Schultz
00:06:36 vendredi dernier à cette même place.
00:06:38 - Tout à fait, elle connaît bien.
00:06:39 - C'est exactement ça.
00:06:40 - Elle connaît bien, là, tout à fait.
00:06:42 - Je vous propose de voir le sujet, parce que Mme Montguillau est extrêmement en colère.
00:06:46 Et après, chacun pourra donner...
00:06:49 On dit toujours qu'on ne commande pas une décision de justice.
00:06:52 - On peut avoir une opinion, quand même.
00:06:54 - Corentin Bril.
00:06:58 A la sortie de l'audience, c'est la colère et l'incompréhension
00:07:01 qui règnent du côté de la famille de Philippe Montguillau.
00:07:04 - Ca ne me suffit pas du tout, bien évidemment.
00:07:07 Moi, Marie, c'est la perpétuité.
00:07:08 Donc, on marche sur la tête.
00:07:11 Notre pays, il est à la dérive.
00:07:12 Et là, moi, j'ai la confirmation ce soir qu'il est vraiment à la dérive.
00:07:15 Je suis en colère.
00:07:16 Les deux agresseurs du chauffeur de bus décédés des suites de ces blessures à Bayonne
00:07:20 ont été condamnés pour violences volontaires ayant entraîné la mort,
00:07:24 sans intention de la donner, et non pour meurtre.
00:07:27 En raison de leur état de récidive, les deux hommes, aujourd'hui âgés de 25 ans,
00:07:31 encouraient la réclusion criminelle à perpétuité.
00:07:34 Pour l'avocat de Maxime Guillet, non l'un des deux coupables,
00:07:37 cette condamnation est justifiée.
00:07:39 - Elle permet à ce garçon d'espérer un avenir,
00:07:44 de construire un projet de sortie dans quelques années.
00:07:47 Et avec un projet cadran, je suis certain que ce jeune homme
00:07:52 n'oubliera jamais l'immensité du deuil, l'immensité du chagrin
00:07:56 et saura faire de son existence quelque chose qui ait un sens.
00:08:00 - Maxime Guillenot, auteur du dernier coup de poing fatal à Philippe Montguillot
00:08:04 est condamné à 15 ans de prison.
00:08:06 Ne fera pas appel de cette décision.
00:08:08 - Bon, il ne fera pas appel, c'est-à-dire s'il considère que cette peine lui convient.
00:08:16 Simplement, une petite précision.
00:08:18 Si lui ne fait pas appel, le parquet peut faire appel,
00:08:22 Georges Fenech, mais la famille du chauffeur n'a pas la possibilité.
00:08:27 - Non.
00:08:28 - On pourrait peut-être...
00:08:30 - Parce que la famille, elle demande une réparation de son préjudice.
00:08:33 Au nom de la société, c'est le parquet qui intervient.
00:08:36 - Oui, j'entends bien, mais c'est toujours pareil.
00:08:38 Peut-être qu'il y a d'autres sociétés où les victimes ont le droit d'influer
00:08:43 sur la décision qui est prise par la justice.
00:08:46 - Oui, oui.
00:08:47 - Donc moi, à titre personnel, par exemple, ça peut me choquer.
00:08:49 - Mais on peut imaginer effectivement que changer la loi...
00:08:51 - Voilà, ça pourrait me surprendre.
00:08:53 - ...pour permettre à la partie civile de faire appel sur l'action publique.
00:08:55 - Voilà.
00:08:56 - Ça existe dans d'autres législations.
00:08:58 - Exactement.
00:08:59 Et ça pourrait...
00:09:00 C'est toujours pareil, on peut penser aussi aux victimes.
00:09:02 - Mais sur cette peine, je vais vous dire très franchement,
00:09:04 elle ne me surprend pas.
00:09:05 Pourquoi ?
00:09:06 D'abord, c'est une décision qui a été rendue par un jury populaire.
00:09:10 Les juges, syndiqués, comment on fait ?
00:09:12 Là, c'est un jury populaire.
00:09:14 - Je me méfie toujours.
00:09:15 - Avec trois magistrats professionnels.
00:09:17 - Je me méfie toujours de ça parce que les six personnes qui sont là,
00:09:20 qui connaissent rien à rien, si vous avez trois professionnels...
00:09:23 - Ça dépend comment les débats se sont conduits ou délibérés.
00:09:26 - Je me souviens avoir vu parfois des fictions et même des reportages
00:09:30 où on m'expliquait que le président faisait ce qu'il voulait quand même.
00:09:32 - Oui, il y a des présidents qui sont beaucoup plus neutres,
00:09:34 il y a des présidents qui sont plus directifs.
00:09:36 - Il ne faut pas se raconter de plus de salades.
00:09:37 - Mais enfin bon, c'est une décision d'un jury populaire souverain.
00:09:40 Ça c'est une chose.
00:09:41 Ensuite, ils ont donc décidé qu'il n'y avait pas eu intention d'homicide.
00:09:45 Le crime qui leur a reproché, c'est des coups mortels,
00:09:47 des coups ayant entraîné la mort sans intention de la donner.
00:09:50 Et là, à 13-15 ans, on est dans le maximum en réalité des peines.
00:09:53 Donc ça ne me choque pas.
00:09:55 J'entends la femme, l'épouse, la veuve, j'entends sa douleur
00:09:59 et elle est respectable quand elle dit qu'ils auraient mérité 30 ans.
00:10:02 Elle a le droit de le dire.
00:10:03 - Oui, mais ce n'est pas ça moi qui me... je veux m'ennuyer.
00:10:04 - Mais sur le plan de la condamnation, on est au maximum des peines en couronne,
00:10:08 même s'il y avait l'état de récidive.
00:10:10 - Non mais Georges...
00:10:11 - Par contre, ce qu'il faut bien voir, c'est qu'ils ne feront pas cette peine en réalité.
00:10:14 - Oui.
00:10:15 - C'est ça le vrai problème.
00:10:16 C'est qu'on a un aménagement des peines qui est extrêmement trop généreux.
00:10:20 Une peine de 13-15 ans, ça va se traduire par quoi ?
00:10:23 5-6 ans ? 7 ans ?
00:10:24 - Donc c'est-à-dire qu'ils y sont depuis 3, ils sortent dans 3.
00:10:27 - C'est possible.
00:10:28 C'est ça le vrai problème, c'est la dévitalisation de la peine.
00:10:32 - Oui, mais même on peut aussi avoir une réflexion de dire
00:10:36 tu tues un homme qui est chauffeur de bus, tu le tues,
00:10:40 et dans 3 ans, tu es dehors.
00:10:41 - Ce n'est pas ce qu'ont dit les jurés.
00:10:42 Ils n'ont pas dit qu'ils l'ont tué.
00:10:43 Ils ont dit qu'ils lui ont porté des coups qui ont entraîné la mort
00:10:45 et qu'ils n'avaient pas l'intention de donner la mort.
00:10:47 Voilà, dont acte, c'est la décision de justice.
00:10:50 - Dont acte, comme vous dites.
00:10:52 Alors écoutez Mme Manguio.
00:10:53 - Je suis en colère.
00:10:56 Bon, ils sont condamnés quand même, c'est une certitude.
00:10:58 Mais en fait, ce qui me fait le plus de mal,
00:11:01 c'est de voir mes filles sortir comme ça de ce tribunal,
00:11:03 en une cour d'assises, en larmes, parce qu'elles n'en peuvent plus.
00:11:08 Et on aurait aimé vraiment être écoutées.
00:11:11 On a réclamé depuis le début une justice exemplaire.
00:11:15 On ne peut pas dire qu'on l'ait eue.
00:11:16 Donc pour nous 4, c'est quand même assez désolant,
00:11:21 bien qu'ils soient condamnés, mais qu'ils pourrissent en prison.
00:11:25 Je suis désolée.
00:11:26 - Ça aurait été quoi une justice exemplaire ?
00:11:29 - Mais 30 ans, je suis désolée.
00:11:30 Ils ont tué mon époux, ils ont tué le papa de mes filles.
00:11:34 Ma vie, elle est finie.
00:11:35 Depuis le 5 juillet 2020, mes filles, qui va les porter ?
00:11:38 Je vais être là, c'est sûr.
00:11:39 Mais qui va les porter ?
00:11:40 Il manque le pilier.
00:11:42 Il ne reviendra plus.
00:11:43 Eux, à un moment donné, ils seront dehors avec un café,
00:11:45 au restaurant ou à la plage, ou n'importe quoi.
00:11:47 Mon époux, c'est fini.
00:11:48 Il est entre 4 planches depuis 3 ans.
00:11:50 Vous ne croyez pas que j'ai de la haine quand même ?
00:11:52 Non, ça va, ça va, c'est bon.
00:11:54 Qu'on nous laisse tranquilles, surtout.
00:11:55 Ce que je demande maintenant, qu'on nous laisse tranquilles,
00:11:57 qu'on oublie les montguillots,
00:11:59 que je puisse respirer avec mes filles
00:12:01 et qu'on essaie un peu de se reconstruire.
00:12:05 Si les accusés condamnés ne font pas appel,
00:12:07 ça veut dire que ça s'arrête là, maintenant ?
00:12:09 Complètement, oui, ça s'arrête là.
00:12:11 Parce qu'il ne faut pas qu'ils fassent appel.
00:12:12 Je veux dire, c'est bon, on nous donne assez de coups de couteau,
00:12:15 je crois quand même.
00:12:16 Donc ça suffit.
00:12:17 Ça suffit, au bout d'un moment, stop.
00:12:19 Qu'on se mette un petit peu à notre place.
00:12:20 Que la justice se mette à notre place.
00:12:22 Aux 4.
00:12:23 Il aurait demandé, mon époux.
00:12:25 Un gars exceptionnel.
00:12:26 Tout le monde le dit.
00:12:27 Donc non.
00:12:28 Voilà.
00:12:29 La justice n'a pas été rendue pour votre cas ?
00:12:31 Pas assez.
00:12:32 Elle a été rendue quand même parce qu'ils sont condamnés.
00:12:34 Mais pas assez.
00:12:35 Bon, elle semble ne pas demander appel.
00:12:38 Elle dit qu'on nous laisse tranquilles.
00:12:40 Donc ça, ça sera peut-être entendu.
00:12:42 Sans doute, ce qui pourra motiver à une absence d'appel.
00:12:45 Écoutons l'avocat de la famille montguillot,
00:12:48 qui évidemment, qui est sur une position différente,
00:12:51 parce que c'est ça qui est parfois terrible.
00:12:54 Il voit dans ce qu'il dit,
00:12:56 on va aussi entendre qu'il parle de lui
00:12:59 et d'une certaine manière de l'efficacité de ce qu'il a pu dire.
00:13:02 Et c'est ça qui me gêne un peu dans ce qu'il dit.
00:13:04 Mais bon.
00:13:05 Allons, l'avocat est un avocat.
00:13:06 Je pense quand même que l'essentiel est acquis.
00:13:10 A savoir, ils sont condamnés tous les deux.
00:13:13 Ils sont condamnés solidairement.
00:13:16 La thèse de la scène unique de violence s'est imposée.
00:13:22 Je pense quand même que le fameux coup de tête
00:13:26 qui a fait couler tellement d'encre
00:13:29 et qui a tellement choqué
00:13:32 comme une découverte inscoupe de dernière heure
00:13:36 a été quand même suffisamment amortie maintenant
00:13:39 par la contextualisation et par la remise dans le contexte.
00:13:44 Bon, on a quand même deux personnes,
00:13:47 deux individus qui vont faire,
00:13:49 compte tenu de leur état de récidive,
00:13:51 pour l'un, dix ans de prison minimum,
00:13:54 pour l'autre, huit ou neuf ans.
00:13:57 C'est quand même pas rien.
00:13:59 C'est quand même pas rien.
00:14:00 Après, quand on voit leur faculté à se remettre en question,
00:14:04 quand on voit leur aptitude à semer l'embrouille,
00:14:09 on peut se dire quand même qu'ils ne sont pas prêts de sortir.
00:14:12 Je trouve quand même un peu curieux l'autosatisfacie
00:14:15 auquel se livre l'avocat.
00:14:17 Surtout que vous avez montré avant la réaction de la veuve,
00:14:19 de Mme Monguillot.
00:14:20 C'est quand même très différent.
00:14:22 Enfin, je veux dire, j'en profite pour dire aussi
00:14:24 que la famille Monguillot, en tout cas,
00:14:26 depuis le début, depuis le drame,
00:14:27 a été d'une dignité et d'une exemplarité absolument formidables,
00:14:31 y compris dans une épreuve qui, on l'imagine, est terrible.
00:14:34 L'avocat de la Défense, à présent,
00:14:37 je propose d'écouter M. Sogar Deuito.
00:14:41 Pour notre part, nous sommes soulagés
00:14:44 que justice ait été rendue loin des incantations,
00:14:49 loin des appels qui, par moments, confinaient à la haine,
00:14:56 parce que cette décision est rendue
00:14:59 dans les fourchettes de la loi pénale.
00:15:02 Elle permet à ce garçon d'espérer un avenir,
00:15:07 de construire un projet de sortie dans quelques années
00:15:10 et avec un projet cadran.
00:15:13 Je suis certain que ce jeune homme
00:15:15 n'oubliera jamais l'immensité du deuil,
00:15:18 l'immensité du chagrin et saura faire de son existence
00:15:21 quelque chose qui ait un sens.
00:15:23 Il faut respecter la justice aussi
00:15:25 lorsque elle ramène de l'humanité et du droit.
00:15:29 La peine prononcée ce soir est une peine significative
00:15:33 sans être une peine rédhibitoire.
00:15:35 C'était, grosso modo, l'échelle de peine
00:15:38 que nous avions envisagée avec mon jeune client.
00:15:41 Et dans ces conditions, il faut aussi,
00:15:43 par respect pour l'institution
00:15:45 et aussi par respect pour ceux qui ont été jugés,
00:15:47 considérés que mettre un terme à une procédure,
00:15:51 c'est aussi une forme d'apaisement pour tous.
00:15:53 Il aura été plutôt efficace depuis le départ
00:15:57 dans ses prises de parole.
00:15:59 Je vous vois...
00:16:01 Non, moi, ce qui me gêne dans l'avocat là,
00:16:03 c'est quand il dit "je suis certain que".
00:16:05 On a des voyous, des gens qui sont condamnés,
00:16:08 il dit "je suis certain qu'à la sortie, etc."
00:16:10 Il ne peut pas dire autre chose.
00:16:11 Non mais "je suis certain", c'est un peu trop le mot "certain".
00:16:13 Oui, il avance un peu.
00:16:14 Un veu pieux.
00:16:15 Je dis "non mais, il y a quelque chose qui ne va pas".
00:16:17 Et puis, on a l'impression un peu qu'il fait son job.
00:16:20 Il a défendu, il fait son job.
00:16:22 Mais on a l'impression qu'il sculpte du vent.
00:16:24 On aurait pu le mettre sur un autre procès,
00:16:25 il aurait répondu la même chose.
00:16:26 C'est comme s'il n'était pas relié à la chose elle-même,
00:16:30 mais à sa profession d'avocat.
00:16:32 Bon, M. Ramos, les gens vous découvrent.
00:16:34 Moi, je ne vous connaissais pas.
00:16:35 Vous êtes député Modem du Loire.
00:16:37 C'est la première fois que vous avez été élu ?
00:16:38 Non, c'est la deuxième fois.
00:16:39 J'ai été élu rural, moi, avant.
00:16:41 Ça veut dire quoi, élu rural ?
00:16:42 J'ai été adjoint au maire, vice-président d'une comité de commune, syndicat de déchets.
00:16:45 Oui, mais c'est la première fois que vous êtes élu député ?
00:16:46 Non, deuxième fois.
00:16:47 Et avant, vous étiez ?
00:16:48 Député, déjà.
00:16:49 Modem ?
00:16:50 Oui, Modem.
00:16:51 Deuxième fois.
00:16:52 Eh oui, nul n'est parfait.
00:16:53 Bon, bien sûr.
00:16:54 Et vous faites quoi dans la vie ?
00:16:55 Alors, j'étais chroniqueur gastronomique sur France 3.
00:16:57 J'ai écrit des journaux pour enfants pendant 20 ans
00:16:59 pour leur apprendre à bien manger.
00:17:00 Et donc, j'ai défendu la petite paysannerie
00:17:02 et le fait qu'on mange bien en France.
00:17:04 Et j'ai mené pendant 5 ans des combats pour un poison,
00:17:06 et je le mène encore, qui tue les Français,
00:17:08 qui est du nitrite dans la charcuterie,
00:17:11 qui fait des milliers de morts par an en France.
00:17:13 Tout à l'heure, on recevra l'ordonnance,
00:17:15 c'est dans votre assiette, du professeur Kayad.
00:17:17 Voilà, et donc c'est le combat que j'ai mené avec Axel Kahn
00:17:19 et que je mène encore pour que les Français,
00:17:21 et notamment les pauvres, aient le droit de bien manger.
00:17:23 Et quand vous avez pris cette prise de position
00:17:25 en disant "le gouvernement a fumé la moquette"
00:17:28 en imaginant de vendre à perte ?
00:17:30 Par exemple, François Bayrou, il vous appelle puisque vous êtes du Modem ?
00:17:32 Oui, vous l'avez vu, François Bayrou, il a dit
00:17:34 "je sais que j'ai mon ami qui a dit ça".
00:17:36 C'est pas, évidemment, quand on dit "ils ont fumé la moquette",
00:17:38 mais en fait, moi vous savez, je suis un élu rural,
00:17:41 c'est-à-dire que je regarde ce qui se passe sur ma circonscription
00:17:44 et je remonte ce que je ressens.
00:17:47 C'est comme ça que je fonctionne.
00:17:48 Chacun fonctionne comme il veut.
00:17:50 Moi, quand on va vendre à perte, pendant 6 ans,
00:17:52 moi ça fait 6 ans que je suis député,
00:17:54 matin, midi et soir, M. Macron et tous les ministres nous ont dit
00:17:58 "j'étais dans la loi Egalim puisque je m'occupe des sujets alimentation,
00:18:01 j'ai distribué 600 camemberts au lait cru dans les casiers des députés,
00:18:05 ça sentait bon à l'Assemblée Nationale,
00:18:07 parce que je voulais pas qu'on mette du lait pasteurisé".
00:18:09 Eh bien, qu'est-ce que je me suis dit ?
00:18:11 Je me suis dit "pendant 6 ans, on a dit aux gens
00:18:13 on va faire la loi Egalim, on vient manger,
00:18:16 on va dire à la grande distribution
00:18:18 vous n'avez pas le droit de vendre à prix coûtant,
00:18:20 il faudra mettre prix coûtant +10% pendant 6 ans".
00:18:23 Et là, il y en a un dans un bureau qui dit
00:18:25 "ben c'est même mieux que prix coûtant,
00:18:26 vous aurez le même droit de vendre à perte".
00:18:28 Et nos 6000 pompistes,
00:18:30 moi mon petit pompiste chez moi,
00:18:32 si on fait ça, si on laisse la grande distribution
00:18:34 de vendre à perte, ils sont morts.
00:18:37 Parce que les Français, il y a un truc qui est très simple
00:18:39 sur les pompistes de la ruralité,
00:18:41 en Lauserre, partout,
00:18:43 en dessous de 5 euros,
00:18:45 ils font l'effort d'aller chez le pompiste rural.
00:18:47 Quand le plat dépasse 5 euros d'écart
00:18:49 entre le pompiste rural et la grande distrib,
00:18:52 ils vont à la grande distrib.
00:18:53 - Bon, alors c'est intéressant peut-être d'avoir effectivement
00:18:55 un député comme ça, qui est proche des gens
00:18:57 et qui s'exprime des milliers.
00:18:58 - Mais c'est pas la première fois
00:18:59 que vous prenez votre distance avec le gouvernement
00:19:00 sur la réforme des retraites, vous l'aviez fait aussi.
00:19:02 - Mais bien sûr, vous savez...
00:19:03 - Ne le relancez pas.
00:19:04 - Non, non, non, non, pas de souci.
00:19:05 - Si vous permettez.
00:19:06 - Monsieur Propre, il n'y a aucun souci.
00:19:08 Je pense qu'on est des élus...
00:19:11 - De train, voilà, c'est pour ça que je voulais...
00:19:13 - Voilà, moi je suis assez simple et je ne calcule pas.
00:19:16 J'ai des gens qui viennent me voir
00:19:18 et j'essaie de prendre cette empathie-là.
00:19:20 - Fermons la parenthèse, je voulais juste...
00:19:22 parce qu'on était sur un autre sujet,
00:19:23 qu'était le procès Montguillot,
00:19:24 je voulais juste qu'on termine sur le procès Montguillot
00:19:26 si vous avez un avis pour conclure
00:19:28 et puis après on va enchaîner évidemment
00:19:30 avec tous les sujets du jour.
00:19:31 Mais je pensais que M. Ramos souhaitait réagir sur ce sujet-là.
00:19:34 Est-ce qu'il y a une conclusion ?
00:19:36 - Non, moi je n'ai rien à ajouter à la...
00:19:38 - Les avocats ont dit ce qu'ils avaient à dire, pardon,
00:19:40 je vous contredis un petit peu, mais l'avocat,
00:19:42 il défend son client, c'est tout à fait normal.
00:19:44 - Un mot sur le pape ?
00:19:49 - Oui, ça par contre...
00:19:50 - Très bien.
00:19:51 - Ça, ça va...
00:19:52 - Ça m'intéresse.
00:19:53 - Ça, ça vous intéresse ?
00:19:54 - Ça m'intéressait aussi avant, mais...
00:19:55 - Bon, le pape des migrants, tel qu'il est présenté,
00:20:02 que voulez-vous dire, Eugénie ?
00:20:04 - Je voudrais dire quelque chose sur la question du catholicisme
00:20:07 et de l'immigration, parce qu'effectivement,
00:20:09 le pape François a pris ce sujet à cœur
00:20:11 et on dit, et souvent d'ailleurs on interpelle les catholiques
00:20:14 en disant "ben regardez dans l'évangile,
00:20:16 effectivement il est écrit qu'il faut accueillir l'étranger".
00:20:18 Et effectivement d'ailleurs, c'est pas pour rien
00:20:20 que ce sont les pays d'empreintes chrétiennes
00:20:22 qui sont aujourd'hui submergés par l'immigration.
00:20:24 Et c'est bien que, effectivement, dans notre morale,
00:20:26 dans notre conscience commune, il y a quelque chose
00:20:28 qui nous dit d'ouvrir nos frontières, etc.
00:20:30 Et c'est d'ailleurs... je veux dire, la Chine,
00:20:32 les pays musulmans ne se posent pas la question
00:20:34 d'accueillir ou pas des migrants.
00:20:36 Ils les repoussent à leurs frontières,
00:20:37 il n'y a qu'à voir ce qui se passe en Tunisie.
00:20:38 Et d'ailleurs, j'aimerais bien que le pape François
00:20:40 aille aussi faire une tournée dans les pays africains
00:20:42 pour leur dire aussi de prendre leurs responsabilités,
00:20:44 plutôt que de faire sans cesse la morale aux pays européens
00:20:46 en disant "vous n'accueillez pas assez, vous êtes une forteresse".
00:20:48 Une forteresse quand on a 10% de la population
00:20:51 qui est d'origine immigrée et qu'on a 500 000 personnes
00:20:54 qui rentrent en France, mais je n'appelle pas ça une forteresse,
00:20:56 je l'appelle plutôt ça une passoire.
00:20:58 Le pape, effectivement, a choisi de s'en prendre plutôt à l'Europe.
00:21:00 Je pense qu'il faut voir ça dans son origine.
00:21:03 En fait, il vient d'Argentine.
00:21:05 C'est un pape, on pourrait dire, non pas marxiste,
00:21:07 mais plutôt, à mon avis, tiers-mondiste,
00:21:09 qui a cette notion de revanche contre l'Occident.
00:21:12 Et c'est vrai que l'Argentine, c'est un pays
00:21:13 qui a été fondé sur l'immigration,
00:21:15 et d'ailleurs sur le génocide de la population locale,
00:21:17 il faut le rappeler.
00:21:18 Et c'est un pays où il y a 1% de musulmans.
00:21:20 Donc le pape François ne sait pas ce que c'est que l'islam.
00:21:22 En réalité, il a grandi dans un univers où l'islam n'existe pas.
00:21:25 Et donc, il a du mal à se mettre à jour.
00:21:28 Mais il évolue lentement sur cette question.
00:21:30 Il est allé en Suède, notamment.
00:21:32 Il a rencontré les sociodémocrates suédois.
00:21:34 Donc la gauche, il leur a dit, il faut accueillir les migrants.
00:21:37 Il leur a dit, on ne peut plus, Saint-Pierre, on ne peut plus.
00:21:39 En fait, on est débordé, on n'arrive plus à accueillir.
00:21:41 Il s'est rendu compte que même la gauche,
00:21:43 avec toutes les meilleures intentions du monde, n'y arrivait pas.
00:21:45 Donc est-ce qu'il va avoir un discours un peu plus modéré demain ?
00:21:48 Je l'espère, parce que je trouve qu'il y en a un peu marre
00:21:51 qu'il fasse la morale sans cesse à l'Occident.
00:21:53 Lui qui dit d'ailleurs, il ne faut pas juger, il juge beaucoup.
00:21:56 Eugénie vient de porter la parole de beaucoup de fidèles de France.
00:22:01 C'est ce que j'entends souvent pour être présent dans les églises.
00:22:06 Est-ce que l'homme qui connaît assez bien le parcours intellectuel des papes
00:22:16 depuis de nombreuses années, est-ce que vous voyez dans l'action du pape François
00:22:20 quelque chose de différent de Benoît XVI, de Jean-Paul II ?
00:22:23 Non, je pense que la doctrine de l'Église en matière d'immigration,
00:22:27 elle n'a pas foncièrement évolué sur le fond,
00:22:29 comme effectivement l'a dit Eugénie, ça a toujours été à la fois l'humanité,
00:22:35 la défense de l'humanité.
00:22:37 Ces migrants qui meurent en Méditerranée,
00:22:39 on ne peut pas faire autre chose que d'en appeler à la conscience des gens.
00:22:41 Et en même temps, le respect aussi du droit des États à réguler,
00:22:45 à fixer des règles, chacun dans son ordre en fait.
00:22:49 On dit qu'il fait de la politique, c'est un pape de gauche.
00:22:51 Non, il alerte la conscience de la même façon que ce que le télévisé…
00:22:54 Il fait la morale, dit Eugénie.
00:22:56 On ne peut pas dire qu'il y a une inflexion par rapport à ses prédécesseurs, pardon.
00:22:59 Mais il ne faut pas non plus…
00:23:01 C'est tout le livre qui est très bien décrit de Laurent d'Andrieux
00:23:05 qui montre qu'il y a un continuum dans la politique des papes sur l'immigration
00:23:09 et que ça ne date pas du pape François.
00:23:11 Alors certes, le pape François, il y a eu des gestes extrêmement forts,
00:23:13 il y a eu Lampedusa, il y a eu Lesbos,
00:23:15 mais moi j'étais là quand il était en Suède dans son voyage en social-démocratie,
00:23:19 je pense qu'il est plus pragmatique qu'on ne le croit.
00:23:22 Il s'est passé quand même des choses.
00:23:24 La messe d'enterrement de Benoît XVI a été très mal vécue
00:23:28 par beaucoup de fidèles en France
00:23:31 parce que ça semblait une distance par rapport à Benoît XVI.
00:23:36 Donc le sujet c'est d'opposer Benoît XVI au pape François ?
00:23:40 Je vous pose la question, mais tout le monde l'a souligné.
00:23:46 Il y a des différences de style, c'est évident.
00:23:48 Au-delà du style, d'un jésuite, il faut toujours se méfier des jésuites.
00:23:51 Je pense que la force de l'institution papale…
00:23:54 C'est vrai, bien sûr, les jésuites…
00:23:56 Il faut toujours faire attention.
00:23:58 Premier pape jésuite, il faut toujours faire attention aux jésuites.
00:24:01 Je pense que la force de l'institution papale va au-delà et dépasse les hommes qu'il incarne.
00:24:06 En Italie…
00:24:08 Il a dit une phrase quand même, il a dit
00:24:12 "il faut toujours que la sécurité individuelle passe avant la sécurité des nations".
00:24:16 Ça c'est quand même une phrase qui est problématique.
00:24:21 On va marquer une pause.
00:24:22 Vous restez quelques instants avec nous, on a beaucoup de choses à évoquer ce matin.
00:24:26 Encore un refus d'obtempérer, ça devient vraiment un problème XXL.
00:24:31 Ce qui se passe également à Rennes, où lorsque vous êtes non-binaire,
00:24:35 des associations seront valorisées, encouragées.
00:24:39 Vous savez ce que c'est que binaire et non-binaire ?
00:24:41 Je ne suis pas sûr que tout le monde sache précisément ce que c'est.
00:24:43 Non-binaire c'est que vous n'êtes ni homme ni femme.
00:24:45 Les gens vont penser que vous êtes ou un homme ou une femme.
00:24:50 Si vous êtes non-binaire, ça veut dire que vous n'êtes ni un homme ni une femme.
00:24:55 Je le dis parce que ce sont des mots qui sont entrés récemment dans le "langage" courant.
00:25:02 On va marquer une pause.
00:25:04 Monsieur Ramos, les gens vous découvrent.
00:25:06 Alors évidemment, il a un peu raison notre ami…
00:25:09 Vous pouvez enlever un peu Gauthier Lebret.
00:25:11 Pour se faire entendre dans cette société, parfois il faut faire un peu de buzz.
00:25:15 C'est un spécialiste qui parle ?
00:25:18 Je n'ai pas de sentiments.
00:25:22 Il y a deux choses.
00:25:24 Il y a des fois, le front est vous-même.
00:25:26 Vous défendez des choses profondément sur les Français, avec vos convictions.
00:25:30 Sur le peuple, je voudrais… Pardon, si je peux dire un mot sur le peuple.
00:25:32 Vous le direz après la pause.
00:25:33 En tout cas, je pense qu'il faut avoir avec ses convictions.
00:25:36 Après, quand ça s'entend, pas de soucis.
00:25:38 Comme je vous le disais.
00:25:40 À tout de suite.
00:25:43 C'est avec nous, elle nous rappelle les titres.
00:25:46 La colère de la veuve de Philippe Monguilhau.
00:25:51 Les agresseurs de son mari ont écopé de 15 et 13 ans de réclusion.
00:25:55 Des peines trop légères, sont-elles ?
00:25:58 On a réclamé une justice exemplaire.
00:26:00 On ne peut pas dire qu'on l'ait eue.
00:26:01 Pour moi, une justice exemplaire, ça aurait été 30 ans de prison,
00:26:04 réagit Véronique Monguilhau à la sortie de la salle d'audience.
00:26:08 Un policier blessé à Sochaux lors d'un refus d'obtempérer dans le centre-ville hier soir.
00:26:13 Le fonctionnaire de la BAC a été traîné par le véhicule sur plusieurs mètres.
00:26:17 Les forces de l'ordre ont alors ouvert le feu.
00:26:19 Le conducteur a été blessé par balle.
00:26:21 L'agent de police et le conducteur ont été hospitalisés.
00:26:24 Leurs pronostics vitaux ne sont pas engagés.
00:26:27 Et puis, maintien du cessez-le-feu au Nagorni Karabakh malgré plusieurs violations.
00:26:32 Et dans le même temps, les pourparlers débutés hier se poursuivent à Yevlak.
00:26:36 Selon le dernier bilan des séparatistes arméniens,
00:26:39 l'opération militaire azerbaïdjanaise qui s'est achevée mercredi a fait au moins 200 morts et 400 blessés.
00:26:46 Richard Ramos est avec nous ce matin, moi je ne vous connaissais pas,
00:26:49 je vous ai découvert sur une antenne de radio, je peux la citer d'ailleurs, RTL.
00:26:53 Et c'est vrai que forcément, une personnalité, donc on s'est dit qu'il vienne sur notre plateau.
00:27:01 Vous vouliez tout à l'heure dire un petit mot peut-être sur le pape.
00:27:04 D'abord sur le pape, parce que je pense que, moi en tout cas je le ressens comme ça,
00:27:08 le pape il pense que l'homme, Dieu est dans l'homme.
00:27:11 Et donc il défend l'individu plus que ce qui est au-dessus.
00:27:14 Et donc quand il parle de l'étranger, il ne parle pas de l'étranger dans des tableaux Excel de migrants.
00:27:20 Il parle dans chaque individu, Dieu est dans chaque individu.
00:27:23 Et donc quand j'accueille un migrant, j'accueille une individualité.
00:27:26 Et puis merci au pape pour un excellent livre sur la otadotsi, c'est-à-dire sur l'écologie.
00:27:31 Donc le pape il pense oui que l'église elle doit être dans la société.
00:27:34 Et on lui doit notamment sur l'écologie ce beau livre.
00:27:37 Je voudrais qu'on voit justement un sujet sur le pape et les migrants, puisque c'était notre sujet.
00:27:41 Mais Émeric Pourbet, vous avez des précautions, j'allais dire de chanoine.
00:27:45 Non, je vais vous dire.
00:27:47 Ah ben j'espère.
00:27:48 Mais voyons pour le moment le sujet sur cette politique et ses positions du pape sur ce sujet.
00:27:56 Chaque jour, ils sont une centaine à tenter de rejoindre la France par le train.
00:28:02 Située à moins de 10 km de la frontière, la gare italienne de Vintimille voit passer des hommes et des femmes,
00:28:08 parfois jeunes, comme Aïcha, 19 ans.
00:28:11 Avec son bébé âgé de seulement 3 mois, elle vient de se faire refuser l'entrée dans l'Hexagone.
00:28:16 Les policiers ne peuvent pas s'attaquer aux gérants.
00:28:19 Qui ne veut pas les migrants ?
00:28:20 Tu te recouvres.
00:28:21 Il n'y a pas d'autre point.
00:28:23 Malgré de nombreuses tentatives infructueuses, certains restent déterminés et ne comprennent pas que la France les refuse.
00:28:30 Étant un pays qui nous a colonisés, étant un pays qui vient chez nous, on les accueille à bras ouverts.
00:28:38 Tu penses que la France doit t'accueillir ?
00:28:40 Je pense quand même, normalement la France doit m'accueillir.
00:28:44 À seulement quelques mètres de là, les passeurs se tiennent prêts.
00:28:48 Je vous montre le bar où ils s'installent habituellement, il y en a quelques-uns.
00:28:52 Ils proposent aux migrants refoulés de passer par la route.
00:28:55 Les habitants assistent quotidiennement à leur trafic très juteux.
00:29:00 Les gains sont très intéressants.
00:29:02 On parle de 400-500 euros par tête de pipe.
00:29:06 Dans une camionnette, vous mettez même 20 personnes.
00:29:09 Vous voyez, vous faites plusieurs voyages par jour ou par semaine.
00:29:12 À la frontière avec l'Italie, 700 policiers et gendarmes contrôlent les entrées.
00:29:16 Les associations s'attendent à un afflux massif de migrants dans les prochains jours.
00:29:21 On voit bien derrière le discours du pape, il y a aussi cet aspect sordide
00:29:26 des choses qu'on aperçoit là, notamment avec les passeurs.
00:29:31 Bien sûr, mais vous trouverez dans les discours du pape des choses qui concernent les passeurs.
00:29:36 Ce que je voudrais dire, c'est que d'abord il faut se réjouir que le pape vienne en France,
00:29:40 même s'il dit qu'il vient qu'à Marseille.
00:29:42 La dernière fois qu'il est venu, c'était en 2014 à Strasbourg.
00:29:46 Il a dit quelque chose de très important sur le problème de l'immigration,
00:29:49 et la racine du problème, c'est la natalité.
00:29:51 Il dit "l'Europe, elle est vieille, elle est fatiguée, elle ne fait plus d'enfants".
00:29:54 Mais c'est ça le vrai sujet, le sujet de fond.
00:29:57 Pourquoi on fait venir des migrants, pourquoi on les accepte,
00:30:01 c'est que c'est aussi une question économique.
00:30:03 Non.
00:30:04 C'est aussi une question économique.
00:30:06 Non, je veux dire, il pourrait y avoir une immigration économique,
00:30:09 et puis les gens repartiraient quand on n'en a plus besoin d'eux, mais ce n'est pas que ça.
00:30:13 Il pourrait y avoir une bonne raison.
00:30:15 Il pourrait aussi avoir un...
00:30:16 Le FMI en a parlé, l'ONU en a parlé.
00:30:20 Une des raisons à la migration qu'on invoque...
00:30:22 La vie change, et les gens ont moins envie d'avoir 3, 4 ou 5 enfants aujourd'hui,
00:30:26 pour plein de raisons, parce que les couples explosent,
00:30:28 parce que vous avez envie de mettre des enfants sur Terre, vous, aujourd'hui ?
00:30:31 Oui.
00:30:32 J'en ai mis déjà.
00:30:34 Oui.
00:30:35 La question est aujourd'hui.
00:30:37 Pascal, c'est vrai que...
00:30:39 Vous, par exemple, évidemment vous venez de vous marier,
00:30:42 mais la question se pose, est-ce que tu as envie de mettre des enfants sur Terre,
00:30:46 aujourd'hui, avec ce monde tel qu'il arrive ?
00:30:48 Oui, sinon on arrête tout.
00:30:50 Sinon on arrête tout, on défend le droit, on arrête de parler à la...
00:30:53 Pardonnez-moi, mais c'est une bonne question.
00:30:56 Je crois qu'il y a une femme aujourd'hui sur...
00:30:58 Non, ça c'est un chiffre vraiment très important.
00:31:00 30% des femmes françaises ne veulent pas avoir d'enfants.
00:31:03 Ça c'est un chiffre catastrophique,
00:31:04 et le gouvernement et l'État devraient s'en appareiller,
00:31:06 parce que c'est un sujet politique.
00:31:08 Bon, donc vous serez à Marseille, on va suivre tout le week-end.
00:31:11 Absolument.
00:31:12 Évidemment, sur l'antenne de CNews.
00:31:14 Avec une émission spéciale de 15h à 19h, au Stade Vélodrome.
00:31:17 Vous y serez ?
00:31:18 Dans la tribune de presse.
00:31:19 Et alors Emmanuel Macron, juste un mot,
00:31:21 la spiritualité d'Emmanuel Macron, il croit...
00:31:24 Il est baptisé, je pense.
00:31:26 Oui, mais généralement à l'âge où on est baptisé, il veille.
00:31:29 Oui, c'est pas un choix.
00:31:30 Sauf quelques cas, mais je ne doute pas qu'Emmanuel Macron...
00:31:32 Il s'est fait baptiser à 12 ans.
00:31:34 Ah ben alors là il était déjà...
00:31:36 C'est un choix particulier.
00:31:37 Oui, c'est un choix.
00:31:38 Non mais on sait, il en parle assez peu, on sait.
00:31:40 Il y a des gens qui ont une vie privée et qui la gardent pour eux,
00:31:43 et qui n'en parlent pas à l'heure des pros.
00:31:45 Donc la foi étant très intime, c'est compliqué de savoir.
00:31:49 J'ai vu un papier ce matin dans le Figaro, je crois,
00:31:52 c'est dans le Figaro, je crois, la spiritualité...
00:31:56 Quand il est venu au Latran, en octobre 2022, à Rome,
00:31:59 il est chanoine du Latran, titre honorifique,
00:32:03 il a dit "priez pour moi", parce que quand on est dirigeant d'un pays,
00:32:07 c'est extrêmement difficile.
00:32:09 Et deuxième chose, des fils invisibles nous unissent.
00:32:12 Les forces de l'esprit, c'est un Mitterrandien.
00:32:15 Je me vois bien agnostique, pour répondre à votre question,
00:32:18 dans la tradition mitterrandienne.
00:32:20 Il y a 70% des Français qui ne sont pas choqués
00:32:22 au fait qu'ils participent à la messe de Nouvelle-Audrey demain.
00:32:24 Non, mais c'est absolument pas choquant.
00:32:26 Non, mais ça a été une polémique, donc c'est pour ça que je dis ça.
00:32:28 Bon, merci en tout cas, vraiment merci Aymeric,
00:32:31 et on peut suivre Enquête d'Esprit également tous les week-ends,
00:32:35 c'est vraiment extrêmement intéressant d'écouter les intervenants
00:32:39 que vous avez sur ces sujets-là, et de faire un pas de côté,
00:32:42 parfois, sur nos réflexions ou nos sujets plus prosaïques.
00:32:46 Si je peux juste ajouter justement une petite chose là-dessus,
00:32:49 c'est que le voyage du pape, on parle d'immigration,
00:32:51 il ne faut pas oublier les autres sujets politiques,
00:32:52 la fin de vie notamment, qui va faire l'objet quand même d'un échange,
00:32:54 je pense, avec Macron.
00:32:56 Deuxième chose, c'est aussi un chef spirituel, le pape,
00:32:58 qui va faire une prière à la Vierge Marie pour commencer,
00:33:00 et il va célébrer une messe pour terminer,
00:33:03 où sera effectivement le président Macron,
00:33:05 et donc ça, je pense que ça permet aussi de sortir un peu par le haut
00:33:09 de nos débats politiques.
00:33:10 On verra s'il prend la parole sur le sujet de l'euthanasie, publiquement.
00:33:13 Oui, mais il n'a pas été reporté à l'Assemblée nationale
00:33:15 à cause de la vie du pape.
00:33:17 C'est une demande des gens.
00:33:19 Mais alors si ce n'est pas un argument.
00:33:21 Bah si, quand même.
00:33:23 Dans une démocratie, si.
00:33:26 Non, c'est un argument, mais ça ne met pas fin au débat.
00:33:29 Non, mais c'est une demande.
00:33:31 Mais ça ne met pas fin au débat.
00:33:33 C'est une demande des gens, vous voyez, on...
00:33:35 C'est le principe de la démocratie, Emeric.
00:33:37 Vous ne pouvez pas imposer une vue religieuse sur la fin du monde.
00:33:41 Si les gens demandent la fin du monde, on va leur accorder parce qu'ils le demandent ?
00:33:43 Oui, parce qu'ils seraient d'accord.
00:33:45 Je vous répète, vous ne pouvez pas imposer...
00:33:48 Les catholiques, effectivement, considèrent...
00:33:51 Pourquoi ils sont contre l'avortement ?
00:33:53 Parce qu'ils considèrent que la vie est là.
00:33:55 Et pourquoi ils ne sont contre l'idée de l'euthanasie ?
00:33:58 Parce qu'ils pensent que ce n'est pas eux.
00:34:00 Il n'y a pas que les catholiques.
00:34:02 800 000 béniants qui sont dits contre.
00:34:04 Mais j'entends bien, mais c'est une vision qui est forcément humaine.
00:34:07 Et en plus, les sondages sont biaisés, Pascal.
00:34:09 Les sondages sont biaisés.
00:34:10 Si on vous dit "vous ne voulez pas souffrir quand vous mourrez",
00:34:12 vous allez répondre "oui", évidemment.
00:34:14 Mais dans ces débats-là, j'ai envie de dire, vous ferez ce que vous voulez vous.
00:34:17 Mais c'est pas...
00:34:18 Ça n'enlève rien à votre choix.
00:34:20 Mais si quelqu'un veut...
00:34:22 Si quelqu'un veut mourir différemment que vous, c'est sans problème, me semble-t-il.
00:34:27 Ça change la société.
00:34:29 Si vous avez la possibilité de mourir, vous allez vous sentir...
00:34:31 Et si vous vous sentez un poids pour votre famille, vous pouvez tenter d'en finir...
00:34:34 D'en finir pour ne plus être un poids pour votre famille, un poids économique, un poids affectif.
00:34:40 Et ça peut...
00:34:42 Moi, j'ai envie de vouloir décider moi-même de ce qu'est ma vie.
00:34:46 Voilà. Et je n'ai pas envie qu'on me l'impose.
00:34:48 Vous avez le droit de vous suicider.
00:34:51 Que je sois individualiste, ça ne m'a pas échappé.
00:34:53 Pascal, vous avez le droit de vous suicider.
00:34:55 Vous avez le droit de vous suicider.
00:34:57 On parle de vous demander à un médecin de vous tuer.
00:34:59 C'est différent. Pardon.
00:35:00 Au Parlement, il y a une question qui commence moi.
00:35:03 Pas dans mes fonctions, mais dans ma personne.
00:35:05 Je suis un amoureux de la vie de Jésus.
00:35:06 Donc je ne sais pas ce que je vais voter sur ce texte-là.
00:35:08 D'accord ? Sur la vie.
00:35:10 Ce qui nous gêne, et ce qu'on entend des gens qui pourraient...
00:35:13 Qui hésitent, c'est quoi ?
00:35:14 C'est qu'en fait, on pourrait se dire...
00:35:16 On ne fait pas de soins palliatifs en France.
00:35:18 Parce que ça coûte trop cher.
00:35:19 Et donc, ça serait plus simple qu'on puisse dire à des gens d'arrêter.
00:35:23 Et donc, pour ceux qui sont hésitants,
00:35:25 les camps sont partagés, on verra comment ça...
00:35:27 Plutôt, les gens iront sur le vote.
00:35:29 Mais les gens qui hésitent, ils se disent...
00:35:31 Le problème, est-ce qu'on a mis les moyens d'accompagner la fin de vie ?
00:35:35 Et la réponse est non, aujourd'hui,
00:35:36 puisqu'il y a des départements où il n'y a pas cet accompagnement.
00:35:38 Le refus d'obtempérer.
00:35:39 Mais, alors, on n'est pas individualistes.
00:35:41 Surtout, bien sûr, et on joue souvent collectif, bien évidemment.
00:35:44 Mais de temps en temps, effectivement, il y a des choses
00:35:46 où on se sent concerné et on a envie d'avoir le dernier mot.
00:35:50 Oui, mais là, ce n'est pas vous qui aurez le dernier mot,
00:35:52 parce que vous allez demander à un médecin de vous tuer.
00:35:54 Oui, tuer, c'est le mot...
00:35:56 Ben si !
00:35:57 Ben c'est quoi ?
00:35:58 L'aide et l'assistance.
00:36:00 Tuer, je trouve que c'est...
00:36:01 Non, mais, d'abord...
00:36:02 Pardon, mais injecter un produit pour mettre fin à la vie,
00:36:04 ça s'appelle tuer, il n'y a pas...
00:36:05 Oui, mais le mot, vous l'utilisez volontairement avec les faits que vous savez.
00:36:10 Déjà, le soulager, ça existe.
00:36:12 On peut soulager les gens jusqu'à la...
00:36:14 Non, sauf sur la maladie de Charcot.
00:36:16 On n'arrive pas...
00:36:17 C'est l'un des problèmes.
00:36:19 Pardon, mais c'est un mot...
00:36:20 C'est l'un des problèmes des auditions qu'on a eues,
00:36:23 c'est dans la maladie de Charcot qu'on n'arrive pas à soulager cette douleur-là.
00:36:26 Il y a des gens qui ont la maladie de Charcot qui disent l'inverse,
00:36:28 qui disent que c'est une maladie de thalassie.
00:36:29 Je suis d'accord, mais il y en a d'autres qui disent la même chose.
00:36:31 Moi, je pense à notre ami Charles Biétry,
00:36:33 qui nous écoute régulièrement et que j'ai eu au téléphone sur ces sujets-là,
00:36:38 et qui lui-même imaginait, je veux dire, de pouvoir trouver une solution
00:36:44 pour abréger, pourquoi pas, des souffrances pour lui et pour sa famille,
00:36:47 et qui expliquait que le chemin est terrible.
00:36:50 C'est-à-dire qu'il faut aller en Suisse,
00:36:52 il faut que sa femme revienne avec lui, mais avec le corps.
00:36:57 Ce sont des choses abominables, telles qu'elles sont mises en place.
00:37:01 Je comprends les paroles du maire de Bruxelles.
00:37:03 On entend aussi un carinverse de quelqu'un qui a voulu aller jusqu'au bout
00:37:06 parce que les derniers instants sont extrêmement importants.
00:37:08 Mais Pascal, si vous légalisez...
00:37:10 Mais vous n'entendez pas ce que vous dites, c'est son choix.
00:37:11 Pourquoi voulez-vous imposer...
00:37:13 C'est pas un choix parce que vous demandez à l'État et à l'hôpital de le faire pour vous.
00:37:16 C'est pas un choix individuel.
00:37:17 En tout cas, le débat est fif.
00:37:19 Mais c'est un débat passionnant.
00:37:20 Moi, je vais dire que je suis d'accord.
00:37:22 Mais ça ne fait pas expliquer la politique.
00:37:23 Mais bien sûr.
00:37:24 On a une conscience.
00:37:25 Oui, et puis il y a des choix du rapport.
00:37:27 Moi, je n'aime pas quand la société nous impose assez de choses comme cela.
00:37:31 Bien sûr.
00:37:32 Bon, on change de sujet.
00:37:33 Le refus d'obtempérer, il va vraiment falloir légiférer.
00:37:36 Parce que c'est tous les jours.
00:37:37 Là, il y a un blessé, un policier blessé à Sochaux.
00:37:39 Moi, je ne veux pas à ce montant à vous dire qu'il faut changer la loi.
00:37:41 Pourquoi ? Parce que la société a changé.
00:37:43 On va liquer la loi.
00:37:44 Oui, elle existe.
00:37:45 Exactement.
00:37:46 Mais il faut qu'elle soit beaucoup plus dissuasive.
00:37:48 Un refus d'obtempérer, il faut qu'elle…
00:37:49 L'application devrait être plus dissuasive.
00:37:50 Mais c'est rien du tout.
00:37:51 Tu restes deux ans ou trois ans, plus ou moins.
00:37:53 Non, je n'ai jamais prononcé deux ans.
00:37:54 Mais peu importe.
00:37:55 S'il faut que ce soit…
00:37:56 Si on prononçait deux ans pour le refus d'obtempérer, il y en aurait moins.
00:37:58 Je vous le dis.
00:37:59 Bon, Adrien Spiteri, voyez le sujet.
00:38:01 Parce qu'un policier a été traîné sur plusieurs mètres.
00:38:04 C'est dramatique.
00:38:05 Les images de l'interpellation ont été relayées sur les réseaux sociaux.
00:38:12 Vers 19h hier soir, dans le centre-ville de Sochaux,
00:38:15 des policiers de la BAC remarquent le véhicule d'un homme sous mandat d'arrêt,
00:38:20 mais alors qu'il se porte à sa hauteur pour le contrôler.
00:38:23 L'individu fait une marche arrière et blesse l'un de mes collègues venu à sa hauteur.
00:38:29 Un autre policier a dû faire usage de son arme pour protéger notre collègue
00:38:33 qui venait d'être percuté par le conducteur du véhicule.
00:38:35 Le mis en cause a été blessé d'une balle dans la cuisse et il a été interpellé.
00:38:40 Traîné sous le véhicule sur plusieurs mètres,
00:38:43 le policier blessé a été transporté à l'hôpital.
00:38:46 Ses jours ne sont pas en danger.
00:38:48 On est passé très près du drame.
00:38:50 Et je vous rappelle qu'il y a 26 000 refus d'obtempérer en France par an.
00:38:53 Et là, en l'espèce, on a eu affaire à un individu déterminé
00:38:58 qui n'a pas hésité à mettre la vie en danger du policier pour s'en sortir.
00:39:03 Le conducteur du véhicule a lui aussi été hospitalisé.
00:39:07 L'homme était déjà très défavorablement connu des services de police.
00:39:12 Par définition, quelqu'un qui est dans un refus d'obtempérer, c'est qu'il a quelque chose à...
00:39:18 Là, ce n'est pas tout à fait un refus d'obtempérer, cette affaire.
00:39:21 C'est quelqu'un qui fait l'objet d'un mandat d'arrêt qui est en fuite
00:39:23 et la police va le récupérer, mais il ne se laisse pas arrêter.
00:39:26 Ce n'est pas le refus d'obtempérer habituel où il commet une infraction,
00:39:29 on lui demande de s'arrêter, il ne s'arrête pas.
00:39:31 Ça, c'est un refus d'obtempérer.
00:39:32 Là, c'est un mandat d'arrêt, on veut exécuter un mandat d'arrêt
00:39:35 de quelqu'un qui fait l'objet de recherche de la justice.
00:39:37 Il se sauve.
00:39:38 Ce n'est pas...
00:39:39 Vous voyez, on n'est pas vraiment dans le refus d'obtempérer classique, je dirais.
00:39:42 – Ça s'appelle comment, juridiquement ?
00:39:44 – Ça s'appelle effectivement un refus d'obtempérer.
00:39:47 – Vous fichez de moi, là !
00:39:48 – Non, là, vous fichez de moi !
00:39:50 – C'est magnifique !
00:39:51 – Là, vous fichez de moi !
00:39:53 Non, ça, ce n'est pas bien, c'est parce que c'est vendredi,
00:39:55 mais ça, ce n'est pas bien de se ficher de moi !
00:39:57 – Les deux dans la même pochette !
00:39:58 – Non, là, franchement, ça, ce n'est pas bien, je vous en prie !
00:40:01 Là, il m'a eu, là !
00:40:03 – Là, c'était magnifique, Jean-Pierre !
00:40:05 – Il y a un refus d'obtempérer !
00:40:06 – Vous avez compris !
00:40:07 – Ce n'est pas un refus d'obtempérer, là !
00:40:08 – Vous avez parfaitement compris !
00:40:09 – Non, je crois que là, ce n'est pas un refus d'obtempérer !
00:40:11 À partir de là, il est bien certain que ce n'est pas un refus d'obtempérer !
00:40:14 Mais alors, c'est quoi ?
00:40:15 Ah, bien sûr, un refus d'obtempérer !
00:40:17 – Spécialiste juridique de la maison CNews, à 40 ans d'expertise !
00:40:22 – Vous voyez que...
00:40:23 – Arrêtez de me dénigrer !
00:40:25 – Oh !
00:40:26 – C'est bon !
00:40:27 – Non, on plaisante !
00:40:28 – Juge d'instruction !
00:40:29 Vous avez fait l'école de la magistrature ?
00:40:31 – Oui !
00:40:32 – On est solide sur CNews !
00:40:34 On a vraiment des gens, des experts de tout premier plan !
00:40:37 – Oui, oui, bon, j'ai compris !
00:40:39 – Vous avez compris !
00:40:40 – Exactement !
00:40:41 [Rires]
00:40:42 Bon, il n'empêche, Mathieu Vallée a écrit aujourd'hui,
00:40:46 "Une maman et son fils de 14 ans ont failli ne pas voir rentrer en vie un père et un mari."
00:40:52 Bon, je ne vais pas tous les jours dire que c'est au poids de mesure
00:40:55 que dans l'espace médiatique on n'en parlera pas,
00:40:58 que pour certains les flics c'est de la chair à canon !
00:41:01 – Demain, une nouvelle manifestation contre la police !
00:41:03 – Voilà, donc demain ils pourront tous manifester contre les...
00:41:06 Voilà, donc il va falloir changer les choses sur le refus d'obtempérer,
00:41:10 vous dites appliquer la loi.
00:41:11 Oui, monsieur le député ?
00:41:12 – Dans la gendarmerie, dans la ruralité, jusqu'à présent,
00:41:15 ils avaient des consignes de les laisser partir.
00:41:18 C'est-à-dire qu'il y a la loi, changer la loi, ok,
00:41:20 mais il y a les consignes qui leur sont données.
00:41:22 Moi, quand j'ai reçu les syndicats, parce que c'est...
00:41:24 on se dit "mais il faut remettre un peu d'ordre",
00:41:26 mais au départ, ils avaient des consignes.
00:41:28 Et je trouve qu'avec Gérald Darmanin à l'intérieur,
00:41:31 on a un ministre qui est ferme et qui va refaire en sorte
00:41:34 que ces consignes-là soient terminées.
00:41:36 Et ça c'est important, il y a la loi, mais il y a les consignes qu'on donne.
00:41:40 Et les gendarmes chez nous, ils avaient des consignes de laisser filer,
00:41:43 parce que s'il arrive quelque chose, c'est ça qui est grave,
00:41:45 et vous avez raison.
00:41:46 Et là je pense que Gérald Darmanin, dont on le voit,
00:41:49 qui veut de la fermeté sur ces sujets-là,
00:41:51 va redonner des consignes a priori aux gendarmes.
00:41:53 - Oui, mais Gérald Darmanin, sur ce sujet-là, comme sur bien d'autres,
00:41:56 il ne traite toujours le problème que par les conséquences.
00:41:58 Il faudrait peut-être traiter d'abord des causes, des refus d'obtempérer,
00:42:00 et réfléchir pourquoi est-ce que les policiers sont autant,
00:42:03 si vous voulez, des catalyseurs des violences, des MOMAUX de la société.
00:42:06 Et là, ça, on aimerait peut-être à traiter des sujets comme la décivilisation,
00:42:10 comme l'immigration massive et non assimilée,
00:42:12 et avoir aussi un peu de hauteur sur le sujet, à mon avis.
00:42:14 - Le refus d'obtempérer, c'est en grande partie les défauts d'assurance.
00:42:18 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il y a des gens...
00:42:20 - Je ne sais pas quel est l'assaut.
00:42:22 - Moi, je discute avec les syndicats, les syndicats de police.
00:42:24 - La discussion, oui.
00:42:25 - Ah oui, la discussion, quand on est député, c'est utile.
00:42:27 - Non, mais c'est comme ça qu'on...
00:42:29 - C'est juste les rites, cher ami.
00:42:31 Parfois, quelques chiffres, ça peut coûter aussi.
00:42:33 - On va regarder, mais demandez-leur.
00:42:35 Il y a évidemment dans les quartiers, les rodéos, tout ça,
00:42:37 mais il y a également des millions de Français qui roulent sans permis,
00:42:41 et c'est ça qui, souvent, fait qu'il y a des refus d'obtempérer.
00:42:44 - N'agacez pas, M. Ramos.
00:42:46 - N'agacez pas, M. Ramos.
00:42:49 - Il y a beaucoup de gens qui vous décourent.
00:42:51 Certains pensent que vous êtes le frère caché de Serge Moati.
00:42:54 Je l'entends sur les réseaux.
00:42:56 - J'en parlerai à mon père.
00:42:58 - Non, mais écoutez, pourquoi pas ?
00:43:00 C'est intéressant de vous écouter aujourd'hui.
00:43:02 Je voulais convoquer un petit sujet sur ce qui se passe à Rennes.
00:43:04 Vous savez, il y a deux ou trois villes comme ça qui font ma joie,
00:43:07 si j'ose dire, Lyon, Bordeaux, Rennes et Nantes.
00:43:10 - C'est pas la joie des habitants.
00:43:12 - Et Grenoble.
00:43:13 Parce que vous avez des maires, je ne sais pas si ces maires seront réélus,
00:43:16 mais là, vous avez un barème binaire qui a été mis en place à Rennes
00:43:19 avec Mme Aperrey et Mme Roland.
00:43:22 Comment dire ?
00:43:24 Elles sont en concurrence pour savoir quelle sera la meilleure.
00:43:27 - Pour les binaires.
00:43:29 - Exactement.
00:43:31 Je vous propose de ne plus parler jusqu'à 10h30.
00:43:33 - Non, mais c'est une histoire de binaire quand même.
00:43:37 - Oui, alors voyons le sujet.
00:43:38 - Il fallait l'inventer.
00:43:39 - Rattrapez-vous.
00:43:40 Voyons le sujet de Michael Chaillou.
00:43:44 - Les nouveaux critères d'attribution de subvention
00:43:47 aux associations sportives de Rennes ont été votés en Conseil municipal.
00:43:51 Avec un nouveau barème qui encourage la discrimination positive
00:43:55 pour l'intégration des femmes et des non-binaires dans le sport.
00:43:58 Deux catégories mieux valorisées que les hommes.
00:44:01 Réaction au bord du terrain.
00:44:03 - Soit on joue dans une section féminine ou dans une section masculine.
00:44:07 Tout simplement.
00:44:08 - Je trouve ça étonnant.
00:44:10 Je ne sais pas étaler si je suis transgenre ou pas.
00:44:14 - En réunion de bureau, la section foot féminine de la SPT Terrenne
00:44:18 qui accompagne en ce moment une joueuse en transition au sein du club,
00:44:22 loue l'initiative mais s'interroge.
00:44:24 - Je retiens qu'il faut que les mairies, et je le lis comme ça,
00:44:28 pour l'instant en tout cas à chaud, comme un souhait de plus d'inclusion.
00:44:33 C'est positif dans le message que ça envoie.
00:44:35 - Je réceptionne les licences des footballeuses.
00:44:39 Pour les enregistrer.
00:44:41 Et je ne me vois pas leur demander en même temps
00:44:45 est-ce que vous êtes non-binaire.
00:44:48 Je ne me vois pas leur poser la question.
00:44:51 - Ça vous paraît très intrusif.
00:44:53 - Oui.
00:44:54 - L'opposition au conseil municipal est montée au créneau.
00:44:57 - Les clubs ne sont pas du tout demandeurs.
00:44:59 Là on vient plaquer une idéologie politique.
00:45:02 On vient céder à une minorité revendicative.
00:45:04 Dans les indices de pondération, on dit qu'il y a un petit non-binaire mineur.
00:45:08 Vaut plus qu'un petit garçon.
00:45:11 Et ça, on ne peut pas le comprendre dans le pays de la liberté, de l'égalité et de la fraternité.
00:45:16 - Malgré plusieurs sollicitations, l'adjoint au sport de la mairie de Rennes n'a pas souhaité nous recevoir.
00:45:22 - Ce qui est fou d'ailleurs, c'est qu'ils ne veulent jamais parler.
00:45:24 Tellement ils ont honte.
00:45:26 - Ils ne sont pas solides pour défendre.
00:45:28 - Le vocabulaire même de non-binaire, c'est un vocabulaire idéologique
00:45:31 qui appartient à une idéologie qui s'appelle l'idéologie du genre.
00:45:34 Qui est une construction aberrante inventée dans les universités américaines, qui n'a aucun sens.
00:45:39 Et qui consiste à dire que finalement, la binarité homme-femme serait une construction sociale.
00:45:43 Et qu'on pourrait la déconstruire à loisir et choisir quel est son genre, son identité de genre.
00:45:49 C'est une aberration.
00:45:51 Et c'est même pour moi une théorie obscurantiste.
00:45:53 Et que des maires républicains s'en emparent sans avoir d'esprit critique, c'est absolument lamentable.
00:46:01 Et c'est de l'obscurantisme en réalité.
00:46:03 Il faudrait d'ailleurs qu'il y ait une prise en compte au niveau national, gouvernemental.
00:46:08 Comme il y avait une circulaire d'Edouard Philippe, vous savez, contre l'écriture inclusive.
00:46:11 Qui n'est absolument pas respectée, mais au moins il y avait une certaine circulaire.
00:46:14 Qu'on dise, arrêtez avec ces délires dans les administrations.
00:46:18 - Ils vont pénaliser des associations qui ne font pour rien.
00:46:21 - Mais on rappelle que c'est le conseil municipal de Rennes, c'était lundi soir.
00:46:26 Donc c'est un nouveau système d'attribution des subventions aux clubs sportifs
00:46:30 avec un barème de points qui est attribué en fonction du sexe des licenciés.
00:46:34 Mais ça tient ça devant le conseil constitutionnel ou devant le conseil d'Etat ?
00:46:38 - Ça mériterait un recours. C'est très discriminant.
00:46:41 En plus c'est une attente à la vie privée. Le fait qu'on vous demande de quel sexe vous êtes, etc.
00:46:45 C'est une chose pareille.
00:46:47 - Si, quand tu vas dans une catégorie, on te demande si t'es un garçon ou une fille pour jouer avec les garçons ou les filles.
00:46:52 - Vous avez rien demandé si vous étiez un garçon ?
00:46:53 - J'ai jamais joué dans une équipe de filles.
00:46:55 - Vous avez rien demandé j'espère.
00:46:57 - Normalement ça saute à deux.
00:47:00 - Tu t'inscrivais, on te demandait.
00:47:03 - On vous a demandé si vous voulez vous inscrire dans un club de sport.
00:47:05 - Mais j'imagine quand les parents appelaient avant, vous voulez inscrire votre enfant dans un club de sport.
00:47:11 C'est un garçon ou une fille ? Voilà ce qu'on disait.
00:47:14 - C'est tout.
00:47:15 - Ce qui est intéressant c'est aussi de voir à quel genre...
00:47:18 - En fait je crois qu'il y a trois genres finalement.
00:47:21 C'est le troisième que je découvre aujourd'hui.
00:47:23 - J'ai fumé la moquette.
00:47:24 - Vous êtes les triplés.
00:47:25 C'est les triplés fédèques.
00:47:26 On en avait eu deux et là c'est le troisième.
00:47:28 - J'ai une pensée complexe pour vous.
00:47:30 - Dans la délibération du conseil municipal.
00:47:34 - Vous le direz après.
00:47:35 C'est la pause.
00:47:37 C'est la pause parce qu'on est déjà en retard.
00:47:39 Je remercie Aymeric Pourbet.
00:47:40 On va recevoir le professeur Kayat.
00:47:42 Alors le professeur Kayat il va nous intéresser.
00:47:44 D'abord il est passionnant le professeur Kayat.
00:47:46 C'est un grand oncologue, grand cancérologue.
00:47:48 Là il a écrit l'ordonnance est dans votre assiette.
00:47:51 Mais il se trouve qu'on vient d'apprendre que M. Dupont a une fracture de la mâchoire.
00:47:57 Fracture de la mâchoire.
00:47:59 Donc il reste quand même, me dit Marine Lanson,
00:48:01 quand on était désolé parce que c'est une grande amatrice de rugby,
00:48:04 il souffre d'une fracture de la mâchoire.
00:48:05 Mais il reste dans le groupe.
00:48:07 Bon, est-ce qu'on peut jouer avec une fracture de la mâchoire ?
00:48:10 C'est quoi une fracture de la mâchoire ?
00:48:11 - Est-ce qu'on peut guérir en un mois une fracture de la mâchoire ?
00:48:13 Parce que c'est dans un mois les...
00:48:14 - Il est à Marseille.
00:48:15 Il y a le pape aussi.
00:48:16 On ira à quelles fêtes possibles ?
00:48:18 - C'est un hérétique.
00:48:24 - Laissez-le.
00:48:25 - Merci Emric.
00:48:28 - Merci Pascal.
00:48:29 - Merci.
00:48:30 Vraiment on va vous suivre tout le week-end.
00:48:31 Et M. Kayat est là dans une seconde.
00:48:33 Et je vous redonne la parole tout de suite après.
00:48:35 Tout de suite.
00:48:36 - Le docteur Kayat est avec nous.
00:48:40 Et vraiment c'est toujours un plaisir de vous recevoir.
00:48:42 Parce qu'on est tellement passionné par les recherches nouvelles sur le cancer.
00:48:46 Et puis là vous avez écrit "l'ordonnance est dans votre assiette".
00:48:49 Bon.
00:48:50 Je dirais ce qu'il faut manger, quand il faut manger, etc.
00:48:53 Et notamment au petit-déjeuner.
00:48:54 Mais personne ne dit la même chose M. Kayat.
00:48:56 "Sommeil à la midi" nous rappelle les titres.
00:49:00 - Vlodimir Zelensky assuré du soutien indéfectible du Canada.
00:49:07 Le président ukrainien poursuit sa tournée en Amérique du Nord.
00:49:10 Hier soir le chef de guerre a atterri dans la capitale Ottawa.
00:49:13 Où il a été accueilli par Justin Trudeau, comme vous le voyez à l'image.
00:49:16 Le Premier ministre canadien a affirmé que le Canada restera aux côtés de l'Ukraine aussi longtemps qu'il le faudra, je cite.
00:49:23 L'écologie au cœur de la dernière étape de la visite d'état de Charles III en France.
00:49:28 Le roi d'Angleterre est attendu à Bordeaux sur d'anciennes terres anglaises.
00:49:32 Où il rencontrera le maire écolo Pierre Urmic avant de visiter une forêt expérimentale et un vignoble bio.
00:49:39 Et puis victoire des indigènes lors d'un procès crucial pour leurs terres au Brésil.
00:49:44 La Cour suprême a conforté leurs droits, rejetant les positions défendues par le puissant secteur de l'agronégosse.
00:49:50 L'enjeu était d'autant plus crucial que les réserves attribuées aux autochtones sont considérées par les scientifiques comme des remparts face à la déforestation.
00:49:58 Et par conséquent jouent un rôle clé dans la lutte contre le réchauffement climatique.
00:50:04 - Avant de parler de votre livre, deux ou trois questions d'actualité. Vous êtes cancérologue, oncologue depuis combien de temps ?
00:50:10 - Ouh là ! 47, 48 ans ?
00:50:12 - Est-ce que vous diriez que la période que vous vivez et celle où les progrès sur le cancer sont les plus significatifs ?
00:50:22 - Absolument. Sans aucun doute.
00:50:25 On n'a jamais fait autant de progrès dans un temps donné qu'au cours des 5, 6 dernières années.
00:50:31 On est resté pendant très longtemps avec trois armes pas très sympathiques.
00:50:39 La chirurgie qui mutile, les rayons qui brûlent, la chimiothérapie qui fait vomir, qui fait perdre les cheveux et qui détruit les gens.
00:50:46 C'est des poisons quand même.
00:50:47 Et puis petit à petit on a fait de la chirurgie beaucoup moins mutilante, plus précise, on a respecté le droit des malades.
00:50:53 Ensuite les rayons, on est capable maintenant d'irradier un millimètre, une tumeur d'un millimètre de diamètre.
00:50:59 On arrive à la tuer sans toucher le reste.
00:51:01 Donc on ne brûle plus et on détruit des métastases dans le poumon, dans le foie, dans le cerveau.
00:51:07 Ensuite la chimio, on n'avait que ça.
00:51:09 Et puis maintenant les médicaments, c'est la chimio toujours qui marche, mais en plus ce qu'on appelle les thérapeutiques ciblées.
00:51:15 Donc on identifie une cible sur la cellule cancéreuse et on fabrique un médicament qui va chercher toutes les cellules qui ont cette cible et les détruire.
00:51:23 Quelles ? Donc pas beaucoup d'effets secondaires.
00:51:26 Et puis surtout, surtout depuis 5-6 ans, l'immunothérapie.
00:51:29 Pourquoi nos globules blancs et nos anticorps qui doivent nous défendre contre absolument tout, les virus, les bactéries, tout ce qui est mauvais pour nous, nous défendent pas contre les cellules cancéreuses.
00:51:38 Quand on regarde au microscope, on voit que dès qu'elle voit une cellule cancéreuse pas loin, elle s'approche pour la tuer.
00:51:43 Et quand on regarde des coupes au microscope de cancer, on voit qu'il y a plein de globules blancs autour, mais ils dorment.
00:51:48 Parce que la cellule cancéreuse, elle est maligne.
00:51:50 Il n'y a rien de plus malin, de plus intelligent qu'une cellule cancéreuse.
00:51:54 Et donc elle a compris que les globules qui approchaient allaient la tuer.
00:51:57 Elle a fabriqué un espèce de somnifère qui lui crache à la figure.
00:52:00 L'autre, le globule blanc, il arrive pour la tuer, il se prend le somnifère, il s'endort.
00:52:04 Et bien on a fabriqué l'antisomnifère.
00:52:06 On appelle l'immunothérapie.
00:52:08 Et dans les cancers, certains cancers du côlon, la plupart des cancers du poumon, les cancers de l'osophage, les cancers de l'estomac, enfin les cancers ORL, c'est une révolution.
00:52:17 Voilà, ce qu'on appelait les matières molles, souvent, dans lesquelles on avait du mal à intervenir.
00:52:22 Le cancer du poumon, il y a 10 ans ou 15 ans, c'était mortel dans tous les cas ?
00:52:27 Ah bah il y a encore 7-8 ans, c'était...
00:52:31 Sauf si on avait la chance de l'avoir découvert par hasard en faisant une radio pour autre chose, sinon c'était généralement des mortels.
00:52:37 Et aujourd'hui, je vais vous dire, bien sûr il y a toujours un certain degré de mortalité,
00:52:43 mais déjà l'espérance de vie d'un malade atteint de cancer du poumon, elle a multiplié par 2, 3, 4, et le taux de guérison définitif, c'est-à-dire là on arrête tout et il ne se passera plus rien,
00:52:52 c'est devenu incroyable.
00:52:54 On était à 3, 4, 5%, on est passé à 25, 30%, et chaque jour on fait des progrès.
00:52:59 Le premier cancer aujourd'hui ?
00:53:01 Alors chez la femme le sein, chez l'homme la prostate et le poumon.
00:53:05 Bon, la prostate, le cancer de la prostate c'est...
00:53:07 Ah bah là c'est devenu presque... malheureusement il y a des gens qui nous écoutent, qui en entend et qui ne vont peut-être pas bien,
00:53:14 mais enfin par rapport à ce que j'ai connu, parce que les traitements c'était pas sympathique.
00:53:19 La chirurgie mutilait tout le bassin avec des problèmes urinaires, d'incontinence, la radiothérapie ça brûlait l'anus, la vessie et tout ça,
00:53:28 mais maintenant on a tellement de nouveaux médicaments dans le cancer de la prostate,
00:53:32 qu'on fait un premier ça marche pendant deux ans, un deuxième pendant deux ans, un troisième pendant deux ans,
00:53:36 et donc l'espérance de vie...
00:53:38 Tout le monde a accès à ça, dans n'importe quel hôpital.
00:53:41 La France, notamment depuis le plan cancer avec Chirac, il y a une universalité d'accès au soin pour tout le monde.
00:53:47 Et on dit parfois du mal de la France, mais est-ce que dans ce domaine on est parmi les plus performants au monde ?
00:53:54 Non, on est les plus performants au monde, en moyenne.
00:53:57 Bien sûr que vous avez certains établissements aux Etats-Unis où ça va être peut-être encore meilleur,
00:54:01 mais en moyenne on est largement au-dessus de tout le monde.
00:54:04 Et c'est important de le dire, qu'on soit riches, pauvres, qu'on habite à Paris...
00:54:06 Oui, vous avez la CMU, vous avez un accès au soin.
00:54:09 En France, c'est le seul pays où vous allez voir le professeur Machin,
00:54:12 où tout le monde rêve d'avoir une consultation avec, et vous allez le voir gratuitement en consultation publique à l'hôpital.
00:54:18 Ça c'est la première chose sur laquelle je voulais intervenir.
00:54:21 La deuxième chose, le médecin que vous êtes, c'est cette affaire de vaccins.
00:54:25 Ah oui.
00:54:26 De vaccins Covid.
00:54:27 Ah le Covid ?
00:54:28 Oui.
00:54:29 Est-ce qu'il y a, oui ou non, plus d'effets secondaires avec ce vaccin qu'un autre vaccin ?
00:54:36 Il y a toujours des effets secondaires sur un vaccin.
00:54:39 Le rapport bénéfice-risque.
00:54:42 Mais j'entends parler, sur les réseaux sociaux notamment, de myocardite,
00:54:46 de problèmes cardiaques très importants, etc., de gens qui se sont fait vacciner.
00:54:50 Est-ce que c'est de l'intox ou est-ce que c'est une réalité ?
00:54:53 Alors, sur la réalité de ces effets secondaires, ce n'est pas de l'intox,
00:54:56 mais sur la présence de ces effets secondaires, ce que nous on appelle la prévalence,
00:55:01 le nombre de cas qui ont des effets secondaires, c'est tout à fait de l'intox.
00:55:04 Mais c'est le problème des réseaux sociaux.
00:55:06 Ils font de la médecine dans les réseaux sociaux alors qu'ils ne sont pas médecins.
00:55:09 Non.
00:55:10 Il y a des effets secondaires, comme je l'avais dit, comme avec tous les vaccins.
00:55:14 Avec les vaccins du Covid, il y en a aussi, et notamment des problèmes cardiaques, de myocardite, etc.
00:55:19 Mais ils sont globalement très rares.
00:55:21 N'oubliez pas combien de millions de personnes ont été vaccinées en deux ans.
00:55:24 Deux milliards.
00:55:25 Oui, peut-être même deux milliards.
00:55:27 Donc, aussi, ce qui se passe, c'est qu'aujourd'hui, la lumière, grâce aux réseaux, grâce aux journalistes,
00:55:34 dès qu'il y a un problème, on le sait, le monde entier le sait.
00:55:37 Donc, ça donne l'impression qu'il y en a beaucoup.
00:55:38 Mais en réalité, c'est un très bon vaccin qui a évité des complications graves chez beaucoup de nos concitoyens.
00:55:44 C'est important également d'avoir une parole de spécialiste et de l'entendre.
00:55:49 L'ordonnance est dans votre assiette.
00:55:51 Personne ne dit la même chose.
00:55:54 Oui.
00:55:55 Personne ne dit la même chose.
00:55:56 Est-ce qu'il faut manger le matin ? Est-ce qu'il ne faut pas manger le matin ? Est-ce qu'il faut manger le soir ?
00:56:01 Ce n'est pas exactement ça.
00:56:04 Là, je ne dis pas quel est le repas le plus important.
00:56:07 Je traite tous les repas, même le goûter, le petit-déjeuner.
00:56:09 L'idée, c'est que 7 morts sur 10 en Europe et dans le monde, d'ailleurs, sont liées à des maladies comme le diabète, le cancer, les maladies cardiaques.
00:56:17 On n'a jamais vécu aussi vieux.
00:56:18 Oui, mais quand même, la raison de la mort à la fin, la mort se déplace, mais elle est toujours là au bout du compte.
00:56:24 Et cette mort, elle est liée à notre façon de vivre et notamment l'alimentation.
00:56:30 Alors, tous nos concitoyens, tout le monde, d'ailleurs, c'est une demande européenne aujourd'hui,
00:56:35 cherchent des repères de consommation. Comment comparer les aliments, etc.
00:56:39 En France, on a la chance d'avoir un magnifique score qui s'appelle le Nutri-Score, mais qui est contre-intuitif.
00:56:45 Je vous donne un exemple.
00:56:47 Marie-Nançon, elle a tous les jours le Nutri-Score et dès que je prends un petit gâteau, elle se rend sur le Nutri-Score.
00:56:52 Elle vient me voir et je me dis qu'elle ne devrait pas manger ce soir.
00:56:54 Non, mais c'est contre-intuitif parce qu'il y a un problème.
00:56:56 Le Nutri-Score, ce n'est pas comment vous mangez l'aliment, c'est l'aliment.
00:57:00 Donc, il n'y a pas l'idée de la cuisine. Il n'y a pas l'idée de la savoir mélanger.
00:57:03 Vous ne mangez jamais un aliment, vous en mangez plusieurs dans un plat.
00:57:06 Tout ça, la portion non plus.
00:57:08 Quelques exemples.
00:57:10 J'avais dit l'autre jour qu'il y avait plein d'études qui montraient que ça sert à rien.
00:57:17 Non, c'est l'inverse.
00:57:18 Il n'y a aucune étude qui montre que quelqu'un qui rentre dans le supermarché,
00:57:22 qui remplit son caddie qu'avec des aliments A ou B, c'est-à-dire verts, à priori bons,
00:57:26 consommation illimitée, verts, vous pouvez rouler,
00:57:29 va avoir une meilleure santé, ni moins de diabète, ni moins d'obésité,
00:57:32 ni moins de maladie cardiaque.
00:57:33 Ça ne marche pas. Et ça, c'est prouvé.
00:57:36 Pourquoi ? Je vous donne un exemple.
00:57:38 A, c'est bon.
00:57:39 Si vous êtes une mère de famille avec vos enfants, A, vous allez donner tant que vous voulez.
00:57:43 Les frites, toutes les frites sont A.
00:57:45 Pourquoi ? Parce que le type qui s'est fait coder les frites, l'industriel,
00:57:49 il les a fait coder avant friture.
00:57:51 Mais vous ne mangez pas les frites crues, vous les mangez cuites, frites, à priori.
00:57:55 Et là, pourquoi c'est A ?
00:57:56 Si vous prenez la saucisse, n'importe laquelle, Strasbourg, Morteau, ce que vous voulez,
00:58:00 elle est D ou E, c'est-à-dire pas bon.
00:58:02 Mais dès que vous la mangez avec des lentilles ou du chou, elle devient B.
00:58:05 Pourquoi ? Parce qu'il y a un effet.
00:58:06 Les frites, par exemple, c'est ce qu'il y a de pire.
00:58:08 C'est ce qu'il y a de pire dans la hiérarchie.
00:58:10 Qu'est-ce qui est pire ?
00:58:11 Le cheeseburger.
00:58:14 Docteur, je ne suis pas d'accord avec vous sur un point, sur le Nutri-Score.
00:58:19 Le Nutri-Score, il a...
00:58:20 C'est M. Ramos, je ne sais pas si vous le connaissez, qui est député.
00:58:23 Vous avez fait un travail remarquable.
00:58:24 Merci à vous.
00:58:25 J'ai un livre sur les poisons et les additifs sur les poisons
00:58:28 que j'ai écrit aux éditions de l'Aube il y a quelques semaines.
00:58:31 Donc, c'est un sujet qui m'intéresse.
00:58:32 Je ne dis pas ça pour le bouquin, mais c'est un sujet qui m'intéresse.
00:58:35 C'est 50 combats au Parlement sur ce sujet-là.
00:58:38 Le Nutri-Score, je ne suis pas d'accord avec vous, docteur,
00:58:40 parce qu'à l'intérieur du Nutri-Score, vous choisissez entre des pizzas qui sont mauvaises.
00:58:44 Eh bien, la lettre, elle vous permettra d'en choisir une à l'intérieur d'une gable,
00:58:48 qui est meilleure et c'est quand même meilleur pour la santé.
00:58:50 Mais on ne tient pas compte du mode de cuisson.
00:58:53 Oui, c'est vrai.
00:58:54 On ne tient pas compte de la portion et de la fréquence.
00:58:55 Ça doit s'améliorer.
00:58:56 Alors, par exemple, la pizza végétarienne, c'est B.
00:58:58 D'accord ? Donc, mangez-en trois.
00:59:00 Moi, je voudrais des exemples.
00:59:01 Mais non, parce que…
00:59:02 Je voudrais des exemples.
00:59:03 Voilà, je vous en…
00:59:04 Je voudrais des exemples.
00:59:05 Premier point, alors, l'histoire du petit-déjeuner.
00:59:06 Qu'est-ce que j'entends sur le petit-déjeuner ?
00:59:07 Le meilleur petit-déjeuner, je vais vous dire, pour les enfants,
00:59:09 c'est un morceau de pain avec du beurre et un peu de confiture ou du miel.
00:59:13 C'est bien meilleur que les céréales.
00:59:14 Franchement, vous auriez dû appeler ma mère.
00:59:18 Vous êtes gonflé.
00:59:21 Le petit-déjeuner, c'est de dire, prends une tartine de pain avec du confiture et de la mer.
00:59:27 Mais j'ai mangé ça toute ma vie.
00:59:29 Mais oui, nous.
00:59:30 Mais regardez, vous êtes en bonne santé.
00:59:32 Depuis, la pression des industriels fait qu'on va plutôt vers les céréales
00:59:35 bourrées de chocolat, de sucre, de mâchoire.
00:59:37 Mais ça, c'est aux parents.
00:59:39 Oui, mais on est soumis à cette pression-là.
00:59:41 Café ou pas café ?
00:59:42 Moi, j'adore le café.
00:59:43 Vous buvez combien de café par jour ?
00:59:45 Je commence la journée avec un déca, allongé.
00:59:49 Et ensuite, je prends, je ne sais pas, 4-5 expresso.
00:59:52 Alors, je vais vous dire, c'est plein de flavonoïdes.
00:59:54 C'est quoi ?
00:59:55 C'est des antioxydants.
00:59:58 C'est très, très bon, le café.
01:00:00 Moi, quand j'étais jeune cancérologue, on disait, le café, ça donne le cancer du pancréas.
01:00:03 Aujourd'hui, on dit, le café, c'est un des meilleurs aliments anti-cancer.
01:00:08 Avec ou sans lait ?
01:00:09 Peut-être que dans 50 ans, on dira encore autre chose.
01:00:12 Donc, café, pas de problème.
01:00:14 Mais pour l'enfant, est-ce qu'il doit prendre un bol de lait, un bol de chocolat ?
01:00:18 Surtout, un enfant, pour sa croissance, a besoin de lait.
01:00:21 Donc, le lait, oui.
01:00:23 Plutôt du demi-écrémé que du lait entier.
01:00:25 Pour s'élever, alors, pour moi, je ne suis plus un enfant,
01:00:27 qu'est-ce que je dois prendre le matin, idéalement ?
01:00:29 Alors, idéalement, outre la notion de la petite tartine avec un peu de beurre de confiture,
01:00:34 vous pouvez manger des fruits, par exemple.
01:00:36 Mais là, par exemple, même sur les fruits, puisque vous me parlez de Nutri-Score,
01:00:39 si vous prenez les produits bruts, donc les carottes, les poivrons, les tomates, les avocats...
01:00:44 Vous voulez pas faire manger un carotte le matin ?
01:00:46 Non, non, attendez, moi, j'adore l'été, déjà, il faut manger en rosaison.
01:00:49 C'est-à-dire, les tomates, c'est que l'été.
01:00:51 Et pas le jus d'orange l'été.
01:00:53 Le jus d'orange, abuser du jus d'orange, c'est augmenter son risque de mélanomala,
01:00:57 c'est un des cancers les plus importants du système.
01:00:59 On est au petit-déjeuner.
01:01:00 Ben, c'est le jus d'orange.
01:01:01 Voilà, petit-déjeuner.
01:01:02 Non, non, pas de jus d'orange.
01:01:03 Moi, je prends un jus d'orange tous les matins, l'hiver.
01:01:05 Alors, moi, je vais vous dire ce que je prends le matin, par exemple.
01:01:07 Je mange très peu le matin, je mange pas beaucoup le midi et je mange à peine le soir.
01:01:11 Bon, le matin... Non, je blague.
01:01:15 Donc, je prends le matin un yaourt.
01:01:17 Très bon.
01:01:18 Et un café.
01:01:19 Ben, très bien, moi, un yaourt, un café, c'est pas mal.
01:01:21 Et je m'en vais, c'est tout.
01:01:22 Oui, moi aussi, mais après, je prends des expresso, parce que des expresso, c'est anti-cancer.
01:01:25 Et ici, parce que je sais que je vais avoir un petit pain au raisin, je prends un petit pain au raisin.
01:01:29 Oui, oui, ça va.
01:01:30 Il est mini, je l'ai vu, là.
01:01:31 Voilà, il est mini.
01:01:32 Donc, ça, c'est le choix que je prends.
01:01:33 Bon, est-ce que...
01:01:34 Je vais déjeuner sans doute à 13h ou 13h30.
01:01:36 Est-ce qu'avant, je dois prendre quelque chose ?
01:01:38 Ben, si vous n'avez pas faim, pourquoi ?
01:01:40 Ça, c'est une bonne question.
01:01:42 Bien fait aussi d'écrire un livre.
01:01:44 Si vous n'avez pas faim, mangez pas.
01:01:47 C'est un livre qui revient sur le bon sens.
01:01:49 Mais attendez, le livre va plus loin, parce qu'en fait, il crée un score...
01:01:53 Alors, déjeuner.
01:01:54 Attendez, je veux préciser.
01:01:55 Ce livre crée un score qui est un score intégré.
01:01:58 Un score ?
01:01:59 Oui, un score, qui s'appelle le score NutriSanté, qui intègre à la fois la valeur nutritionnelle des aliments tels qu'ils sont consommés, c'est-à-dire cuits, en portion, c'est-à-dire pas trois pizzas parce que c'est B, et pourquoi tous les matières grasses, par exemple, sont classées E.
01:02:14 Parce que le NutriScore, il tient compte de 100 grammes.
01:02:16 Qui mange 100 grammes de beurre ?
01:02:18 Le petit truc jaune qu'on vous donne au bar, là, sur le comptoir, c'est 8 grammes.
01:02:22 Bon, mais attendez, on tient compte de ça.
01:02:24 On tient compte surtout, dans ce score, de l'ultra-transformation, le nombre d'additifs.
01:02:28 Ça, on sait que ça donne le cancer.
01:02:30 Donc, on l'a intégré.
01:02:32 Et troisièmement, on tient compte de l'écologie, le score planète.
01:02:35 Quand vous avez dans le supermarché deux yaourts, un en pot plastique, l'autre en pot de verre, d'accord, il faut bien en choisir un.
01:02:42 Si vous basez sur le score naturel de nutrition, ils sont équivalents.
01:02:46 Mais moi, mes enfants, ils me disent, papa, et mes petits-enfants, ne prend plus de trucs en plastique.
01:02:51 Ça finit dans le ventre des poissons.
01:02:53 Donc, je préfère prendre un yaourt avec un pot en verre.
01:02:55 Vous prenez les aliments bruts, les tomates, les machins.
01:02:58 Alors, vous dites, c'est bon, tous ces légumes et ces fruits, c'est parfait, oui.
01:03:02 Mais, par exemple, cultiver les légumineuses, les pois chiches, tout ça, c'est 30-40 litres d'eau pour faire un kilo.
01:03:09 Pour faire un avocat, il faut 227 litres d'eau pour un avocat, au moment où on a de la sécheresse tout le temps.
01:03:15 Donc, il faut se poser des questions aujourd'hui qui intègrent la planète, l'ultra transformation et la valeur nutritive des aliments.
01:03:22 Je trouve votre livre est génial parce que, je vais le montrer là, par exemple,
01:03:25 donc, vous avez pour chaque aliment, vous faites votre ordonnance alimentaire.
01:03:30 Alors, on va prendre, par exemple, la crème brûlée.
01:03:32 Génial, la crème brûlée. J'adore ça.
01:03:34 Tout le monde, qui n'aime pas la crème brûlée, d'ailleurs ?
01:03:36 C'est crème caramel.
01:03:37 Donc, j'aime pas trop, dit Marine Lanson.
01:03:39 C'est la raison, la crème caramel.
01:03:41 Alors, vous dites, mon ordonnance alimentaire fréquence une à deux fois par mois.
01:03:44 Oui, c'est une moyenne.
01:03:46 Oui, c'est dans votre livre.
01:03:48 Oui, oui, oui, mais je crie que la production qui…
01:03:51 Alors, et puis, vous mettez… alors, il y a un petit barème, alors il y a à limiter, gourmand à calibrer, quotidien à calibrer, puis à volonté.
01:04:00 Par exemple, le miel, c'est à volonté. On peut en prendre autant de fois qu'on veut, le miel.
01:04:04 C'est le seul aliment, le seul aliment qui ne vieillit pas, que vous pouvez manger tout le temps.
01:04:10 C'est-à-dire que vous pouvez manger du miel à 400 ans.
01:04:13 C'est le seul aliment. Je ne vous conseille pas de manger un yaourt qu'à 400 ans, qu'à simplement 4 mois et 15 jours.
01:04:23 Bon, le gratin, alors le problème, c'est que tout ce qu'on aime, par exemple le gratin dauphinois…
01:04:26 Il est quotidien à calibrer.
01:04:29 On peut en manger quand même deux à trois fois par semaine, vous dites.
01:04:31 Oui, oui, parce que c'est quoi ? Ce n'est pas mauvais la valeur nutritive de tout ça.
01:04:35 Ça fait grossir. Ça fait grossir. Ça fait grossir.
01:04:37 Alors, monsieur…
01:04:38 Oui, plein de matières grandes.
01:04:39 Parce qu'il me dit, mon voisin me dit, ça fait grossir. Mais il y a marqué qu'est-ce qu'il faut faire pour perdre la même quantité de calories.
01:04:44 Alors ?
01:04:45 On peut manger de la salade avec.
01:04:46 Alors, regardez qu'est-ce qu'il y a marqué dans le…
01:04:48 Il y a marqué…
01:04:49 Astuce ou association idéale pour accompagner de la viande ou du poisson.
01:04:51 Non, mais il y a marqué…
01:04:52 Adapté avec une salade verte.
01:04:53 Pour perdre les calories, il y a marqué genre une heure de marche ou 40 minutes de machin, etc.
01:04:58 Vous mangez un gratin, vous êtes marchés bien.
01:05:00 Un peu colliminé votre gratin.
01:05:01 Une heure de volleyball.
01:05:02 On va avoir le temps.
01:05:03 Alors, tu manges, tu vas manger, par exemple, le soir, au petit gratin de fin oui, il est 11h, tu sors avec ta fiancée et tu vas jouer au volleyball.
01:05:10 Un peu compliqué là.
01:05:11 Non, mais c'est…
01:05:12 Après, il y a un tableau qui est équivalent. Une heure de volleyball, c'est équivalent de 20 minutes de vélo.
01:05:17 Bon, 25 minutes de natation ou 1h20 de marche.
01:05:20 D'ailleurs, dans les équivalents, vous ne parlez jamais de sexe.
01:05:22 Non, mais est-ce que le sexe fait perdre…
01:05:25 Ah, le sexe, c'est une activité physique.
01:05:28 Comme son nom l'indique, c'est une activité physique qui est très bonne pour le moral.
01:05:32 Oui.
01:05:33 Et c'est très bon pour l'organisme, ça fait travailler le cœur, il y a des endorphines.
01:05:38 C'est un acte qui est très complé, on va dire, en termes de bienfaits pour la santé.
01:05:42 Bon.
01:05:43 Si on ne pratique pas.
01:05:44 Eh bien, on se passe de ce bienfait-là.
01:05:47 Il ne faut pas manger de gratin.
01:05:48 Il y a des risques.
01:05:49 Pas de gros gratins.
01:05:50 Ni gratins, ni crèmes brûlées.
01:05:52 Quand on est en échange, ils demandent s'il y a des risques.
01:05:54 Et en pleine soirée, je fais "non".
01:05:56 Je ne peux rien dire.
01:05:58 Non, non, mais c'est bon.
01:06:00 Donc, on a dit, le déjeuner idéal, d'abord, est-ce qu'il faut faire 3 repas ou est-ce qu'il en faut faire 4 ?
01:06:07 Non, plutôt 4.
01:06:08 Parce que le goûter, vous dites…
01:06:09 Plutôt 4.
01:06:10 Le petit goûter, alors ça peut être une pomme.
01:06:11 C'est quoi une pomme ?
01:06:12 Chez un adulte, ça sera plutôt une pomme.
01:06:14 Chez un enfant, ça sera plutôt…
01:06:16 Et le soir ? Parce que là aussi, il y a discussion.
01:06:18 Il faut plutôt plus léger que le déjeuner.
01:06:22 Mais il faut quand même se mettre à table.
01:06:24 D'abord parce que le repas, c'est convivial, c'est un moment de partage, de discussion.
01:06:28 Donc, c'est très important de considérer cet aspect de nos repas.
01:06:32 Mais puis le soir, je vais vous dire, une salade, une soupe, suivie d'une protéine qui est…
01:06:37 Pas de viande ?
01:06:38 Si, si.
01:06:39 Alors, moi, je suis flexitarien, je ne suis pas végétarien.
01:06:42 Alors, ça, ce que j'explique dans le livre, c'est qu'aujourd'hui…
01:06:46 L'alcool ?
01:06:47 L'alcool ? Écoutez, les repères de consommation du Haut Comité de Santé Publique,
01:06:53 c'est une dizaine de verres par semaine de vin.
01:06:56 C'est-à-dire pratiquement…
01:06:58 C'est pas mal.
01:06:59 C'est pas mal.
01:07:00 C'est deux verres par jour.
01:07:01 Bon, il y a des espèces d'ayatollahs qui disent plus une goutte.
01:07:04 Enfin, il ne faut pas rêver.
01:07:05 Moi, je crois qu'il faut être raisonnable.
01:07:08 Donc, quelqu'un qui boit par exemple deux verres de vin le soir,
01:07:11 qui ne boit pas le midi mais qui boit deux verres de vin le soir…
01:07:13 Écoutez, s'il fait ça cinq jours par semaine…
01:07:15 Il mange des pommes de fine le matin.
01:07:17 S'il boit ça cinq jours par semaine, franchement, il va rien lui arriver de grave.
01:07:21 Je suis d'accord avec vous, mais c'est quand même une accoutumance.
01:07:23 Parce que s'il n'a pas son verre de vin, il n'est pas content.
01:07:25 Oui, mais il y a des accoutumances.
01:07:27 C'est en la mesure où ce n'est pas une addiction qui va l'amener à augmenter son fixe, sa dose.
01:07:32 C'est le livre de M. Cayade.
01:07:34 Magnifique.
01:07:35 Formidable.
01:07:36 Mais non, vous connaissez mon récit.
01:07:37 Vous savez ce que je pense.
01:07:39 Mais pas d'alcool dur. Pas de whisky.
01:07:41 Il faut pas qu'on laisse deux alimentations en France.
01:07:45 Une pour les bobos et les riches et une pour les pauvres.
01:07:48 Avant, les riches mangeaient de la viande, les pauvres mangeaient des légumes.
01:07:51 Aujourd'hui, les bobos mangent des légumes et les pauvres mangent de la mauvaise protéine.
01:07:55 Et donc, on a dans le supermarché de temps en temps, on a un poison, et le docteur nous le redira,
01:07:59 qui est les additifs alimentaires.
01:08:01 Oui, il nous le redira, j'ai dit.
01:08:03 Et notamment dans la charcuterie, c'est les pauvres qui en mangent le plus.
01:08:08 Et donc, on a aujourd'hui du nitrite dans la charcuterie.
01:08:12 On a deux gammes.
01:08:13 Une gamme pour les pauvres avec nitrite, et ils vont nous dire que ça crève,
01:08:16 et moi je les fais dire au Parlement, par des centaines d'heures de travail.
01:08:19 Et de l'autre côté, pour les pauvres, on laisse le nitrite, c'est pas cher, ils ont le droit de crever.
01:08:24 C'est vrai que les riches ont plus de...
01:08:28 Mais attendez, encore les CSP+ et les ouvriers agriculteurs, etc.,
01:08:33 il y a 7 ans d'espérance de vie moyenne de différence, c'est inacceptable.
01:08:37 Surtout nos bâtiments publics, il y a marqué "égalité", où elle est l'égalité ?
01:08:40 Mais c'est pas seulement dû à l'alimentation, c'est la pénibilité du métier.
01:08:44 Mais regardez par exemple, quand vous augmentez le prix du tabac,
01:08:47 qu'est-ce qu'on constate ?
01:08:48 Les CSP+ finissent par comprendre que c'est pas bon, donc ils baissent leur consommation.
01:08:52 Les pauvres, ils vont acheter des mauvaises cigarettes en contrebande,
01:08:55 et ils se privent.
01:08:56 On l'a vu, il y a deux, trois mois, il y a eu une étude qui a montré
01:08:58 qu'ils ont diminué la qualité de l'alimentation pour pouvoir continuer de fumer.
01:09:02 Je vais saluer notre ami Gautier Lebrecht, lui demander peut-être de laisser la place,
01:09:08 parce que exceptionnellement, notre ami Jacques Vendroux est sur place.
01:09:11 Alors vous pouvez, si vous voulez, vous mettre à côté ou au coin.
01:09:15 Mais là...
01:09:17 Une minute, il faut s'arrêter ici.
01:09:19 Il n'y a pas besoin d'aller plus loin.
01:09:22 Vous savez le plaisir que nous avons à ce que vous soyez à notre table.
01:09:28 Jacques Vendroux arrive, générique avec Jacques.
01:09:31 (Générique)
01:09:41 Il arrive, Jacques Vendroux.
01:09:43 C'était mon combat cinq ans, sur l'alimentation.
01:09:45 C'est mon combat, c'est là-dessus que moi j'ai...
01:09:47 Vous savez qu'on est à l'antenne, hein, monsieur ?
01:09:49 Pardon ?
01:09:50 Non, je vous en prie.
01:09:51 Mais l'émission n'est pas terminée, c'est terminé.
01:09:54 Vous me pouvez m'en excuser.
01:09:56 Mais ne vous excusez pas, ça me fait toujours plaisir
01:09:59 quand les gens ne voient pas la différence entre l'antenne et pas l'antenne.
01:10:02 Ça veut dire qu'on est...
01:10:03 On discute.
01:10:04 On s'en bat, on discute.
01:10:05 On est entre nous.
01:10:06 Ah, Jacques Vendroux a un pantalon, regarde.
01:10:08 Donc faites très très attention.
01:10:10 Jacques Vendroux.
01:10:11 Jacques Vendroux.
01:10:12 Comment ça va ?
01:10:13 Bonjour.
01:10:14 Pourquoi je vous ai fait venir ?
01:10:15 Oui.
01:10:16 Est-ce que vous le savez ?
01:10:17 Oui.
01:10:18 Oui.
01:10:19 Oui, il m'a téléphoné pour ça.
01:10:20 Exactement.
01:10:21 C'est parce que le pape...
01:10:23 C'est ordinaire, quoi.
01:10:25 Le pape est à Marseille.
01:10:26 Oui.
01:10:27 Vous avez rencontré, vous avez parlé avec lui, échangé avec lui.
01:10:30 Et c'est ça qui m'intéresse.
01:10:32 J'ai rencontré deux papes.
01:10:34 Benoît XVI, une première fois, avec Marius Trezor.
01:10:37 Et une deuxième fois avec d'autres joueurs du Variety Club de France.
01:10:39 Et c'est vrai que récemment, c'était le 22 mars,
01:10:42 on a eu la chance de rencontrer le pape.
01:10:45 Et moi, la seule chose qui m'intéressait,
01:10:47 c'est de savoir s'il s'intéressait au football.
01:10:49 Alors je lui ai dit, "Santé."
01:10:52 Je lui ai demandé, "Est-ce que vous aimez le football ?"
01:10:54 J'adore le football.
01:10:55 Je lui ai dit, "Est-ce que vous avez joué au football ?"
01:10:57 Il me dit, "Oui, j'ai joué gardien de but."
01:10:59 Ah ben alors là...
01:11:00 Si vous avez joué gardien de but, on ne peut que s'entendre.
01:11:03 Et c'est vrai qu'il nous a reçus d'une manière extraordinaire.
01:11:05 On était 120.
01:11:07 Une délégation... C'est pas une délégation, c'était les pèlerins du Variety Club de France.
01:11:10 C'est comme ça qu'il nous a reçus.
01:11:12 Il nous a parlé, il a fait des photos avec tout le monde.
01:11:15 Il a pris son temps.
01:11:16 Et puis c'était une porte de sortie pour lui,
01:11:18 parce qu'il rencontrait des sportifs.
01:11:19 Christian Kerembeu, Robert Pires,
01:11:22 Wilfried Mbappé, etc.
01:11:24 Il a fait un peu de puel.
01:11:25 Et donc c'était un moment de bonheur et de partage.
01:11:29 Et c'est vrai que moi j'étais rassuré.
01:11:31 Benoît Sesse, lui, il adorait le football aussi.
01:11:33 Il était supporter de Berlin.
01:11:34 Il y a eu deux clubs à Berlin.
01:11:35 Un grand club qui faisait l'équivalent de la première division.
01:11:39 Et un autre club de Berlin qui jouait en seconde division.
01:11:42 - Ertha Berlin et puis un autre club.
01:11:44 Alors vous pouvez peut-être commenter toutes ces images,
01:11:47 parce que vous nous les avez apportées.
01:11:49 - Alors attendez, là c'est le match qu'on a joué contre les prêtres
01:11:52 qui travaillent au Vatican.
01:11:53 Donc on a fait un match.
01:11:54 On a gagné pour la petite histoire.
01:11:56 Et j'aime bien le dire quand même.
01:11:58 - Et puis je connais ce terrain.
01:12:01 C'est le terrain du Colisée, le terrain historique des Jeux olympiques.
01:12:06 - Bien sûr, c'est là où il y a eu les Jeux olympiques.
01:12:08 - Les Jeux olympiques de l'Antiquité.
01:12:09 - Ah non mais bien sûr.
01:12:10 Non mais c'était un moment fabuleux.
01:12:12 - Regarde.
01:12:13 - Regardez, regardez.
01:12:14 Alors là la photo où je lui dis bonjour, comment ça va, etc.
01:12:18 Il me répond très gentiment.
01:12:19 Et là il y a monseigneur Emmanuel Gaubière.
01:12:21 Alors ce monsieur est évêque de Dignes.
01:12:24 Il est très important dans la vie du sport.
01:12:27 Il a été chargé par le pape, Emmanuel Gaubière,
01:12:30 de s'occuper des sports en France.
01:12:33 Et il était surtout chargé par le pape de faire ce qu'on appelle
01:12:37 une chapelle des sportifs à la Madeleine.
01:12:39 - Et Jean-Michel Larquet qui est ici.
01:12:41 Alors Jean-Michel, c'est toujours le capitaine de votre équipe ?
01:12:43 - Toujours.
01:12:44 - Mais il joue moins aujourd'hui.
01:12:45 - Alors attendez, on lui a offert, je vais vous dire la vérité,
01:12:47 on a offert une bouteille d'Armaniac au pape,
01:12:49 un maillot du variété Club de France, bien sûr.
01:12:52 Jean-Michel Larquet lui a offert un maillot.
01:12:55 - Un maillot, je comprends plus la...
01:12:57 - Un maillot, un maillot.
01:12:58 - Non pas la maillot, un maillot.
01:13:00 - Défonce !
01:13:01 - Regardez, la bouteille d'Armaniac.
01:13:03 - La mayonnaise de Dijon.
01:13:05 - Mais vraiment, mais vraiment...
01:13:07 - Là c'est où ? Vous êtes où là par exemple ?
01:13:09 - Là on est devant, on est à Saint-Pierre.
01:13:11 On est au Vatican.
01:13:12 C'est-à-dire qu'on était placé à un endroit dans le Vatican
01:13:16 où il y a tout le monde.
01:13:18 Et puis on avait ce groupe de 120 personnes.
01:13:20 - Donc vous êtes entré dans le Vatican,
01:13:22 vous n'êtes pas sur la place Saint-Pierre là.
01:13:24 - Non, non, non, on est entré dans le Vatican.
01:13:26 Et puis surtout, on a eu l'autorisation de faire une messe
01:13:29 pour tous nos disparus, nos défunts,
01:13:31 dans la cathédrale Saint-Pierre.
01:13:34 - Et là vous êtes où là, dans ces images ?
01:13:37 - C'est l'ambassade de France la veille.
01:13:39 Ah non, non, non, là, voilà, voilà,
01:13:41 nous sommes au Vatican, à l'intérieur du Vatican.
01:13:44 Et là, le pape a donné l'autorisation de nous recevoir.
01:13:50 Mais c'était, vous voyez, j'ai encore beaucoup d'émotions,
01:13:53 on en parlait parce que c'était, il y a Karl Oliv
01:13:55 qui est notre président maintenant.
01:13:57 Et puis on lui a remis, il y a Frédéric Piquion.
01:13:59 Et alors là, il y a Jean-Michel Arquet, il y a Arsène Wenger.
01:14:03 Et là, on a eu l'autorisation de prendre les vestiaires
01:14:06 de la Roma, la S-Roma.
01:14:08 Et donc il y avait un vestiaire qui est fabuleux.
01:14:12 Et donc là, il y a le match, il y a Claude Puel, il y a Mbappé.
01:14:16 Non mais vraiment, c'était...
01:14:17 - Non mais c'est pour ça qu'on souhaitait que vous soyez...
01:14:19 - Bah oui, c'est vendredi vendredi, c'est ça ?
01:14:21 - Oui, c'est vendredi vendredi, on a mis le petit générique et tout, bien sûr.
01:14:24 - Ah bon ?
01:14:25 - Bien évidemment, vous voulez qu'on le réécoute, le petit générique ?
01:14:27 - Ah moi j'adore.
01:14:28 - Parce que vous ne l'avez pas entendu ?
01:14:29 - Non, j'adore.
01:14:30 - Mais parce que vous étiez en train de...
01:14:31 - Bah je cherchais, je cherchais.
01:14:32 - Alors réécoutons le petit générique de vendredi vendredi.
01:14:40 Ah mais il n'y a pas la petite musique.
01:14:42 Bon, L'Essentiel chez La Brose, ce samedi à 12h30,
01:14:45 parce que vous savez que l'ami Philippe a changé d'horaire, désormais, sur C8.
01:14:49 Et il reçoit Annie Dupérec, une comédienne absolument magnifique,
01:14:52 pour son seul en scène, "Mes chers enfants", actuellement au Théâtre Le Lucernaire à Paris.
01:14:57 Et la comédienne revient notamment sur ce syndrome bien connu des enfants d'artistes
01:15:00 qui ont tendance à devenir artistes eux-mêmes.
01:15:02 Mais pas plus parfois que les enfants de médecins qui deviennent médecins,
01:15:05 les enfants de journalistes qui deviennent journalistes, je ne sais pas si vous avez des enfants...
01:15:09 Ils ont jamais, ils ont même pensé à devenir médecin après qu'ils aient vu ma vie.
01:15:13 - Ah oui ?
01:15:14 - Bah c'est...
01:15:15 - Mais vous-même, votre père était médecin ?
01:15:17 - Pas du tout, il était petit commerçant. Et ma mère vendait des chaussures.
01:15:20 - Mais c'est vrai qu'il y a une tradition souvent de famille de médecins, souvent.
01:15:23 - Oui, il y a eu, je crois qu'aujourd'hui, tous les jeunes, d'abord aujourd'hui,
01:15:27 ils ne veulent plus tellement faire médecine, ils veulent faire de la finance,
01:15:31 du commerce international, des machins comme ça.
01:15:33 - Du football.
01:15:34 - Hein ?
01:15:35 - Du football.
01:15:36 - Du football, il reste plus qu'à se mapper. Personne ne rêve d'être cahyate.
01:15:38 - Oui, non mais pour être tout à fait honnête, et on était avec Jérôme Marty l'autre jour,
01:15:42 qui s'occupe des médecins libéraux, tu fais 10 ans d'études,
01:15:47 financièrement tu ne t'y retrouves pas forcément.
01:15:50 - Vos cas, vous vous rendez compte que la consultation est à 25 euros, quoi ?
01:15:52 - Oui, c'est ça, 25 euros.
01:15:53 - Au lieu de 50.
01:15:54 - Oui.
01:15:55 Bon, écoutons l'essentiel de Chez Labro, donc, puisque Annie Dupéret échange
01:15:59 notamment avec la scénariste Anne Landoy, qui est créatrice de la nouvelle série 66.5 sur Canal.
01:16:06 Il y a Olivia Elkaim qui est sur le plateau également.
01:16:09 Et puis il y a la chanteuse Vanille, qui est la fille de Julien Clerc.
01:16:13 Donc, il y a un petit échange sur, comme ça, dans les familles, la tradition qui s'opère.
01:16:19 - Mais les filles d'eux, je vois ma fille par exemple, c'est drôle.
01:16:23 Moi, je n'ai pas été surprise que ma fille devienne comédienne.
01:16:25 Je l'ai vue à 12 ans dans un petit travail à l'école.
01:16:28 J'ai fait "Oh là là, on ne va pas y couper".
01:16:33 Mais c'est très curieux, effectivement.
01:16:36 Mais les temps ont changé, c'est ça.
01:16:39 Je pense que les filles de comédiens, tu vois, c'est comme les boulangers, finalement.
01:16:43 Ce n'est pas un rêve.
01:16:45 Ils ont vu la réalité du métier.
01:16:47 Ils nous ont vu rentrer fatigués.
01:16:49 Ils ont vu ce qu'on disait de ceux-ci.
01:16:51 Ils ont insisté à des répétitions.
01:16:52 Donc, quelque part, ils sont mieux préparés.
01:16:54 Sauf qu'en ce qui te concerne, effectivement, ce monde a terriblement changé.
01:16:58 Ce n'est pas l'époque de ton papa en 68.
01:17:02 Je comprends qu'il ait eu peur.
01:17:04 Parce que c'est tellement nouveau, la manière de pratiquer.
01:17:07 Chez nous, moins.
01:17:08 Et aujourd'hui, il y a aussi tellement de chanteurs.
01:17:11 À l'époque, il n'y en avait pas autant.
01:17:12 Et quand Annie Dupéret parle de l'époque de son père,
01:17:18 elle fait référence à Julien Clerc.
01:17:20 Il est 10h30.
01:17:23 Somaïa Labédie va nous rappeler les titres.
01:17:25 Et puis, on terminera avec Antoine Dupont.
01:17:26 Parce que c'est quand même l'information peut-être de la matinée.
01:17:30 Fracture de la mâchoire.
01:17:32 Ça veut dire que le Mondial est compromis.
01:17:35 C'est-à-dire qu'il ne pourra pas jouer le prochain match contre l'Italie
01:17:39 dans une dizaine de jours.
01:17:41 Il est incertain pour un quart de finale qui, normalement, est contre l'Irlande.
01:17:46 Le JT, après, on en parle.
01:17:47 D'accord.
01:17:48 Somaïa Labédie.
01:17:49 Visite historique du pape à Marseille.
01:17:54 Le Saint-Père est attendu dans l'après-midi.
01:17:56 Et ce, pour deux jours.
01:17:58 Un déplacement consacré à la Méditerranée et aux défis migratoires.
01:18:02 Le souverain Ponty veut faire de sa venue une tribune
01:18:04 pour dénoncer le drame des naufrages de migrants
01:18:07 et plaider la cause des exilés.
01:18:10 La colère de la veuve de Philippe Monguilhau.
01:18:12 Les agresseurs de son mari ont écopé de 15 et 13 ans de réclusion.
01:18:16 Des peines trop légères, selon elle.
01:18:19 On a réclamé une justice exemplaire.
01:18:21 On ne peut pas dire qu'on l'ait eue.
01:18:23 Pour moi, une justice exemplaire, ça aurait été 30 ans de prison,
01:18:26 a réagi Véronique Monguilhau à la sortie de la salle d'audience.
01:18:30 Et puis, vous en parlez à l'instant, Pascal.
01:18:32 Antoine Dupont, victime d'une fracture de la mâchoire.
01:18:35 Le capitaine du 15 de France s'est blessé hier soir
01:18:38 lors du match France-Namibie.
01:18:40 Mais il reste toutefois dans le groupe.
01:18:42 Une annonce faite ce matin par la Fédération française de rugby.
01:18:46 Un avis chirurgical spécialisé a été demandé
01:18:48 pour définir précisément la durée de l'indisponibilité,
01:18:52 ajoute la Fédération.
01:18:53 Prochain match des Bleus, le 6 octobre, contre l'Italie.
01:18:57 D'abord, ça fait souffrir.
01:19:01 Ça fait mal, oui.
01:19:02 Donc, c'est quand même pas facile.
01:19:04 Il faut être au top quand tu joues.
01:19:07 Donc, même dans 10 jours ou dans 15 jours,
01:19:09 je pense que c'est hélas.
01:19:11 C'est ce qui pouvait arriver de pire.
01:19:13 Il aurait mieux fallu perdre.
01:19:16 Il y a des choses plus graves que ça dans la vie.
01:19:18 Mais si on parle que du rugby et de la Coupe du Monde,
01:19:20 c'est vrai que c'est une catastrophe.
01:19:22 Ntamak, blessé, forfait définitivement pour la Coupe du Monde.
01:19:25 C'était au début de la compétition.
01:19:27 Après, vous avez Dupont.
01:19:29 Pour faire un parallèle avec le football,
01:19:31 c'est-à-dire que si vous enlevez Giresse et Platini
01:19:34 d'équipe de France, c'est une catastrophe.
01:19:36 Si vous emmenez Zidane et Patrick Vira
01:19:38 de l'équipe de France de football,
01:19:40 c'était, dans une autre vie, une catastrophe.
01:19:42 Et bien là, c'est exactement la même chose.
01:19:44 Les deux meilleurs joueurs du monde
01:19:46 ne pourront pas, en tous les cas, continuer la compétition.
01:19:49 Ntamak, ça c'est sûr.
01:19:51 Et Dupont, je ne dis pas qu'il est forfait,
01:19:53 mais en tous les cas, c'est compliqué.
01:19:56 Parce que le fait de se blesser, ça peut arriver.
01:19:59 Sauf que quand vous vous blessez, vous ne pouvez pas vous entraîner.
01:20:02 C'est-à-dire que vous avez un manque de conditions physiques.
01:20:05 Vous pouvez aller faire un footing de temps en temps, etc.
01:20:07 Mais ça ne remplace pas les entraînements.
01:20:09 Vous avez regardé le match hier ?
01:20:11 Vous avez vu le choc, le tête contre tête qu'il prend ?
01:20:13 Mais ça fait peur.
01:20:14 Ce qui est terrible, et c'est pour ça qu'il y aura une polémique
01:20:16 peut-être qui se mettra en place.
01:20:18 96-0.
01:20:19 Quand il prend le choc, il y a déjà 60-0.
01:20:22 Sauf Pascal.
01:20:24 Les joueurs, vous les connaissez comme moi, ont envie de jouer.
01:20:30 Et contre l'Uruguay, qu'on le veuille ou non,
01:20:32 ça s'est passé moyennement.
01:20:34 Il fallait rassurer tout le monde et refaire rentrer un petit peu la Dream Team.
01:20:38 Moi, je ne suis pas choqué.
01:20:39 Mais maintenant, on en paye les conséquences.
01:20:41 Il fait des choix.
01:20:42 96-0.
01:20:43 Qui joue une mi-temps ?
01:20:45 Après, chaque joueur peut se blesser.
01:20:47 C'est terrible.
01:20:49 Ils ont pris un risque.
01:20:52 Ils vont l'assumer.
01:20:53 Et je trouve que Fabien Galtier a eu raison de faire revenir un certain nombre de joueurs.
01:20:57 Pour ce match hier soir.
01:20:59 Est-ce que vous mangez bien ?
01:21:01 Non.
01:21:02 Par exemple, vous avez pris quoi ce matin ?
01:21:04 Un café.
01:21:05 Et ce midi, qu'est-ce que vous allez prendre ?
01:21:07 Une salade de tomates.
01:21:08 Très bien.
01:21:09 À la cantine de Robin, qui est très bonne.
01:21:11 Quand vous dites que vous mangez mal, pourquoi vous dites vous-même que vous mangez mal ?
01:21:14 Parce que d'abord, je ne sais pas faire la cuisine.
01:21:17 Je ne peux pas faire des petits plats un peu sophistiqués, légers, etc.
01:21:22 Je vais au plus simple.
01:21:24 L'omelette, je vais au plus simple.
01:21:26 Très bon, l'omelette.
01:21:27 Comment ?
01:21:28 L'omelette, très bon.
01:21:29 Les pâtes avec un peu de sauce tomate, c'est très bon aussi.
01:21:31 Ce n'est pas mal mangé.
01:21:33 Vous mangez du sucre ?
01:21:34 Comment ?
01:21:35 Vous mangez du sucre ?
01:21:36 Du tout.
01:21:37 Jamais de sucre ?
01:21:38 Jamais.
01:21:39 Jamais de vin ?
01:21:40 Jamais de vin.
01:21:41 Vous n'avez jamais bu un verre de vin ?
01:21:42 Jamais.
01:21:43 J'ai bu un verre de vin.
01:21:44 Non, mais finalement, le sucre…
01:21:46 Je crois qu'ils mangent bien parce qu'il n'y a pas de transformation.
01:21:48 Le sucre, c'est du poison.
01:21:49 Les omelettes, les pâtes, tout ça, c'est des trucs de sale poison.
01:21:52 Non, mais j'aime violent.
01:21:53 Non, le sucre, c'est addictif.
01:21:54 Donc, ça, c'est le problème.
01:21:55 Mais arrêtons de penser que le sucre nourrit les cellules cancéreuses.
01:21:58 J'ai des malades qui vont mourir, qui se privent de gâteaux, qu'ils adorent parce qu'ils pensent qu'ils vont vivre plus longtemps.
01:22:03 Parce qu'il y a une rumeur sur les réseaux qui dit que le sucre nourrit les cellules cancéreuses.
01:22:07 Il ne faut pas trop en prendre.
01:22:08 Il ne faut pas trop en prendre.
01:22:09 Mais comme tout, c'est la modération.
01:22:10 C'est pour ça que le score que j'ai développé, il tient compte de la fréquence de consommation.
01:22:15 Le poulet rôti, c'est très bon.
01:22:17 Le poulet rôti, c'est parfait.
01:22:18 C'est une viande blanche.
01:22:19 Le McDonald's.
01:22:20 Le McDonald's.
01:22:21 Non, ce n'est pas… Mais c'est une fois tant temps.
01:22:23 Une bonne salade composée.
01:22:24 Très bien.
01:22:25 C'est bien ça.
01:22:26 Par exemple, la salade César, on dit simplement, faites attention, demandez la sauce à part, comme ça, vous n'en mettez pas beaucoup.
01:22:31 Parce que la salade elle-même, il y a du blanc de poulet, tout ça, c'est bien.
01:22:35 Mais la sauce, elle est très calorique.
01:22:38 Je vous propose la vraie armelle.
01:22:39 Pas forcément beaucoup.
01:22:41 Les pommes de fine, c'est qu'une à deux fois par mois.
01:22:43 Moi, j'adore ça, les pommes de fine.
01:22:44 Oui, mais si vous regardez ça une fois par mois, ça une fois par mois, ça une fois par mois, vous avez un truc délicieux tous les jours.
01:22:50 Oui, mais si vous mettez pommes de fine le lundi, purée le mardi, frites le mercredi, pommes noisettes le jeudi et pommes carottes…
01:22:59 Abstinence le vendredi.
01:23:01 Bon, merci à tous, en tout cas, c'était un plaisir de passer cette semaine avec vous.
01:23:05 Et vraiment, je vous remercie parce qu'on est vraiment très écoutés le matin et ça nous fait très plaisir.
01:23:10 On fait une rentrée qui est la meilleure rentrée de l'heure des pros depuis que l'émission existe en 2016.
01:23:14 Vous ne pouvez pas le dire, mais moi je vous le dis.
01:23:16 Grâce à vous, notamment, cher Jacques.
01:23:18 Champion du monde.
01:23:19 Merci, M. Ramos.
01:23:21 Vous vous souvenez de Georges Ramos qui était arbitre ?
01:23:24 Bien sûr.
01:23:25 J'adorais Georges Ramos.
01:23:26 Je le salue d'ailleurs, peut-être qu'il nous écoute.
01:23:28 Et puis là, on a M. Ramos.
01:23:30 M. Ramos est député du Loiret.
01:23:32 Ça a l'air de vous…
01:23:35 Arnaud Lecara était à la réalisation.
01:23:38 Dominique Rémond était à la vision.
01:23:40 Merci à Grégory Pocidalo, à Noah, merci à Marine Lanson, à Tangrette de Guillotel.
01:23:44 Toutes les émissions sont à retrouver sur cnews.fr.
01:23:47 C'est vendredi, donc je remercie Magda bien sûr qui est à la programmation,
01:23:52 avec Jacques-Sans-Chaise, avec Nicolas Nissim, avec Marine Carvalet.
01:23:57 Vraiment, ils font un travail formidable justement pour nous aider à trouver parfois des pépites,
01:24:03 des livres qu'ils nous recommandent, comme c'était le cas avec le professeur Kayad,
01:24:07 qu'on reçoit toujours avec beaucoup de plaisir.
01:24:09 Merci Georges !
01:24:10 Merci Pascal !
01:24:11 Vous savez que je vous aime !
01:24:12 Oui, j'espère !
01:24:13 Pascal, ce soir, 20h-21h sur Europe, spécial Olympique de Marché.
01:24:18 Oui, parce qu'il y a à quoi dire.
01:24:20 Sans le pâter.
01:24:21 Merci d'être là, cher Georges.
01:24:23 Merci d'être là, dans notre petit théâtre du matin.
01:24:27 Absolument, très heureux.
01:24:28 Et vous y êtes indispensable.
01:24:30 Merci, ça me touche.
01:24:32 J'aime beaucoup votre veste.
01:24:34 50 ans, c'est quand même ce qu'on dit.
01:24:40 Jean-Marc Morandini, bon week-end !
01:24:42 Eugénie, bon week-end !
01:24:44 Merci, cher Pascal.
01:24:45 Paul, bon week-end !
01:24:46 Bon week-end, Pascal !
01:24:47 Jean-Marc Morandini, dans une seconde.
01:24:49 aujourd'hui. Merci beaucoup.

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