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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:00 - Bonsoir à tous et bienvenue à l'heure des pros ce soir avec Véronique
00:04 Jacquet et Gélo-William Goldnadel, Georges Fenech.
00:07 Mais quel sera ce soir ?
00:11 Lequel des Georges Fenech sera présent avec nous ?
00:13 Yoann Ouzaï et Amaury Ducot.
00:16 C'est une information qui nous a plongé dans la tristesse, pour tout vous dire.
00:21 Les enfants d'Alain Delon, Anushka, Alain Fabien et Anthony, ont porté plainte
00:25 aujourd'hui contre la dame de compagnie de l'acteur et l'accusent de
00:30 fait de harcèlement moral et détournement des correspondances.
00:33 Anthony Delon a aussi porté plainte pour violence volontaire et séquestration
00:37 sur personnes vulnérables, abus de faiblesse et harcèlement moral.
00:39 L'idée qu'Alain Delon, effectivement, soit aujourd'hui
00:44 sous l'emprise d'une personne qui s'occupait de lui,
00:49 effectivement, nous rend triste.
00:52 Et si tel est le cas, évidemment, les enfants d'Alain Delon ont eu raison
00:58 aujourd'hui de porter plainte.
00:59 Je voudrais qu'on écoute Augustin Donadieu qui nous résume les faits.
01:03 Des manoeuvres et des menaces pour isoler Alain Delon.
01:09 Les enfants de la star chargent la dame de compagnie de l'acteur,
01:12 en tous les cas présentée comme telle par leur avocat.
01:15 Hiromi Rollin, en bas à droite de cette photo, est visée par deux plaintes.
01:20 L'une par le fils Delon pour violence et la deuxième par tous les enfants
01:25 pour harcèlement moral.
01:26 D'ailleurs, Alain Delon lui-même s'associe à cette deuxième plainte.
01:30 Selon l'avocat des enfants, depuis l'accident cardiovasculaire de l'acteur
01:34 intervenu en 2019, cette femme qui s'est installée chez lui se montre
01:38 de plus en plus agressive, dénigrante et injurieuse à son égard
01:41 et à l'égard de ses enfants.
01:43 Elle n'a de cesse d'isoler Alain Delon de ses proches, de ses amis
01:46 et de sa famille en usant de manœuvres et de menaces.
01:49 Elle contrôle systématiquement ses conversations téléphoniques
01:52 et ses messages privés.
01:53 Elle répond à sa place en se faisant passer pour lui.
01:56 Elle tente d'intercepter son courrier postal.
01:59 Elle empêche ses enfants de venir le voir régulièrement,
02:01 comme ils l'ont pourtant toujours fait.
02:04 Maître Christophe Ayela poursuit.
02:05 Elle se montre autoritaire, menaçante, allant même jusqu'à maltraiter
02:10 de façon inacceptable le chien de monsieur Delon.
02:13 Iro Mirolin a quitté aujourd'hui le domicile d'Alain Delon.
02:17 Et ce soir, pour la première fois depuis de très longues années,
02:21 toute la famille est réunie et passera la nuit autour de l'acteur âgé de 87 ans.
02:27 Ce qui est vrai, et moi, je peux témoigner,
02:30 c'est que lorsque j'ai reçu Alain Delon, Anthony Delon, pardon, sur ce plateau,
02:35 Anthony Delon, sur ce plateau, avait dit ce qu'il manque à mon père.
02:39 Aujourd'hui, c'est une dernière aventure amoureuse.
02:42 Il l'avait dit sur ce plateau.
02:44 Et qu'elle ne fut pas ma surprise de recevoir un coup de fil
02:49 24 heures plus tard de cette dame qui s'occupait d'Alain Delon
02:53 et qui me disait "mais je suis avec Alain Delon, nous sommes ensemble".
02:57 Donc, j'avais été moi-même surpris de ce...
03:02 - Vous-même l'avez présenté comme sa compagne.
03:04 - Coup de fil.
03:05 Après, je ne peux pas
03:08 entrer où personne n'entre jamais dans la vie privée,
03:13 mais j'avais effectivement eu cet appel.
03:17 Et Alain Delon aussi,
03:20 ce même jour, m'avait parlé en me disant "voilà,
03:24 cette dame veut te parler, je ne sais pas ce que tu as dit, etc."
03:30 Et j'avais senti effectivement...
03:33 - A quel âge c'est que la dame ?
03:35 - Je ne sais pas, je ne peux pas vous dire.
03:37 - 50 ans. - Ouais, j'avais senti effectivement
03:39 quelque chose qui m'avait étonné.
03:41 Mais c'est vrai que depuis qu'Alain Delon a eu un accident
03:45 vasculaire cérébral, ce n'est pas qu'il a perdu sa lucidité
03:49 ou son intelligence, mais c'est qu'il est possible qu'il ait perdu
03:53 une forme de caractère très fort qui était le sien.
03:58 Et que c'est un homme qui a 88 ans, il est de 1935.
04:01 Il y a parfois une forme de peur, de faiblesse.
04:05 Je ne sais pas comment l'exprimer, mais qui fait qu'on peut se sentir
04:09 dépendant des uns et des autres.
04:13 Ce n'est pas un jugement, évidemment, que je vous donne sur le fond.
04:15 - Mais ça peut être un témoignage intéressant pour lui.
04:17 - Je vous rapporte simplement ce que moi-même,
04:20 après cette interview d'Anthony Delon, qui était venu sur ce plateau
04:24 il y a quelques mois déjà, c'était l'an passé,
04:28 au moment où il avait écrit son livre.
04:30 - Donc il souhaitait que son père ait une aventure ?
04:32 - C'est ce qu'il avait dit.
04:35 - Ou alors c'était une façon d'omettre le fait qu'il en avait une.
04:38 Peut-être.
04:41 - En tout cas, Anthony Delon ne considérait pas
04:47 que la liaison qui avait été d'ordre amoureux
04:51 entre Anthony Delon et cette jeune femme,
04:54 cette femme qui est sa dame de compagnie, qui s'occupait de lui,
04:57 et que j'avais d'ailleurs vue à l'hôpital américain
05:00 lorsque Alain Delon a eu son AVC.
05:05 Effectivement, j'étais allé le voir et cette dame était présente
05:08 précisément à l'hôpital américain.
05:11 - Ce qui serait intéressant de savoir, c'est quelles étaient ses motivations ?
05:14 Qu'est-ce qui la poussait ?
05:15 Est-ce que ce n'est pas une idée souvent ?
05:17 - Alors, elle était une captation d'héritage.
05:19 - Je suis d'accord avec vous, c'est pour ça qu'il ne faut pas aller là-dedans.
05:22 - Quel intérêt avait-elle à le traiter de cette façon ?
05:24 - Je veux dire, n'entrons pas dans ce que, par définition, nous ne savons pas.
05:29 La seule chose, c'est des éléments factuels que je vous donne.
05:32 Et je peux vous rapporter que cette femme est auprès d'Alain Delon
05:36 depuis de nombreuses années, depuis les années 90, je crois,
05:39 sous une forme professionnelle.
05:41 C'était cela, a priori, qui était...
05:43 - Souvent, ce qui interpelle, c'est que quand on veut isoler
05:47 une personne âgée de son entourage, la couper y compris de ses enfants,
05:51 c'est qu'on poursuit un but précis.
05:53 Quel but ? Je n'en sais rien, mais manifestement...
05:55 - On peut l'imaginer lorsqu'on est avec Alain Delon et la fortune qui est la sienne.
05:59 Mais là encore, je ne souhaite pas aller plus en avant.
06:02 En revanche, Anushka était venue l'autre jour
06:05 et avec beaucoup d'éclats, d'ailleurs, beaucoup d'élégance.
06:08 Anushka avait parlé de son père, c'était juste avant
06:11 la vente aux enchères.
06:13 Je vous propose de réécouter ce qu'elle disait.
06:15 Je vais demander comment va votre père ?
06:17 - Il va bien. Il va bien.
06:21 Vous savez, comme tout le monde, qu'il a eu des gros soucis de santé
06:24 il y a quelques années et il a eu de la chance, on a eu de la chance.
06:27 Et en fait, ce qui est incroyable, c'est que c'est qu'hier à l'exposition,
06:32 on a invité le professeur qui lui a sauvé la vie,
06:34 le professeur Carpentier, qui lui a sauvé la vie il y a quatre ans.
06:37 Et je lui ai dit, je le présente aux gens, je dis
06:40 "en fait, c'est le professeur qui a sauvé la vie de notre père".
06:42 Il me dit "en fait, finalement, il a raison, je suis content
06:44 parce que je lui ai permis peut être de profiter de ses enfants
06:47 et de profiter de ses petits-enfants un peu plus".
06:49 Et c'est exactement ce qu'on fait avec lui.
06:51 Bon, il est fatigué, il a 88 ans, c'est normal.
06:54 - Il est 35. - Exactement.
06:55 - 10 novembre, c'est ça ? - Non, le 8.
06:57 - 8 novembre 35. - C'est pour ça qu'il n'est pas au cocktail,
06:59 c'est pour ça qu'il n'est pas aux expositions, qu'il ne sera pas à la vente
07:01 parce qu'il est fatigué.
07:03 C'est normal, le monde, à 88 ans, on comprend qu'on a envie de tranquille,
07:06 mais il va bien.
07:07 Et c'est vrai que le fait qu'Anandelon ne vienne pas en public,
07:11 forcément, c'est un homme qui...
07:13 Le samouraï n'a pas envie de se montrer peut être aujourd'hui affaibli.
07:17 Tout simplement.
07:18 - On l'avait été un peu... - On peut comprendre.
07:20 Attristé de...
07:21 Vous vous souvenez de la répartie qu'il avait eue avec Zelensky ?
07:25 On allait trouver bizarre, affaibli.
07:28 - C'est quelqu'un qui a 88 ans, donc forcément, il est moins...
07:33 Il n'est plus l'homme qu'il était.
07:37 - Mais c'est quelqu'un qui est logiquement vulnérable et fragile,
07:39 comme on l'est quand on entre dans le grand âge.
07:41 Moi, je trouve que ce qu'il y a de bien, c'est que la famille a toujours été
07:45 vigilante et a très vite réagi parce que cette situation peut arriver à d'autres.
07:49 Et parfois, ça dure des mois, des années.
07:53 - Je voudrais qu'on écoute Anoushka Delon sur cette pudeur
07:56 ou cette délicatesse d'Alain Delon de fuir en ce moment les caméras,
08:00 ce qu'on peut comprendre.
08:01 - Ça, c'est sûr qu'il n'a pas forcément envie de se montrer comme il le faisait avant.
08:06 Après, quand il le fait, il le fait toujours bien.
08:08 On l'a vu il n'y a pas longtemps avec le président Zelensky.
08:10 Mais je pense que je le protège beaucoup.
08:14 J'essaye un maximum parce que surtout dans le monde d'aujourd'hui,
08:17 une vidéo, une photo, c'est vite fait.
08:19 Et après, je ne peux pas le protéger de tout.
08:22 Mais j'essaye un maximum.
08:23 - C'est vrai que la manière dont Anoushka parle de son père, elle dit d'ailleurs
08:26 "notre père", elle associe à chaque fois son frère Alain, Fabien et Anthony
08:32 à quelque chose de très touchant, de très délicat et de très public en même temps.
08:36 Et elle avait été sur notre plateau, elle avait été formidable.
08:38 Alors Alain Delon est venu en 2019.
08:40 On avait fait une émission avec Sonia Moab-Brooke également.
08:43 On s'en souvient encore parce que c'est une telle icône, c'est une telle star.
08:48 C'est quelqu'un qui a traversé toutes ces années-là.
08:50 Et il avait parlé justement sur ce plateau de CNews de l'âge.
08:55 Écoutez-le.
08:56 - Vous allez bien ?
08:58 - Non, mais oui, comme une vieille bagnole, quoi, oui.
09:02 Qu'à 400 000 kilomètres.
09:04 Toujours un petit problème là, un petit machin là.
09:07 Rappelez-vous, je n'oublie jamais, je ne pense qu'à ça, de Gaulle.
09:11 Vieillir est un naufrage.
09:14 Le mot, on ne peut pas trouver mieux.
09:17 Vieillir, c'est un naufrage.
09:21 - On peut voir ses films.
09:23 Le Samouraï, je le citais, les films de Belleville, Le Cercle Rouge, Le Guépard,
09:28 Monsieur Klein, Borsalino, Deux rêves.
09:32 Vous pouvez voir Le clan des Siciliens.
09:34 C'est la piscine, Rocco et ses frères.
09:37 C'est un immense star, mais c'est aussi un immense acteur.
09:41 - La vieillesse est cruelle et terrible pour tout le monde, mais encore plus,
09:45 peut-être quand on est Alain Delon ou quand on est des stars comme lui.
09:48 - Vous voulez dire que ce sera plus facile pour nous ?
09:50 - Sans doute.
09:51 - C'est ça que vous voulez dire.
09:52 - Ça sera sans doute plus facile pour moi.
09:53 - Il n'y a pas vraiment de changement.
09:54 - Non, mais vous voyez pourquoi ?
09:56 Parce qu'on comprend bien qu'il a envie que le public garde de lui l'image
09:59 de l'Alain Delon, qui il a été durant ces grandes années,
10:02 de l'immense acteur en pleine forme, d'une beauté absolument éblouissante
10:06 et inégalée.
10:07 Et c'est sans doute pour ça qu'il n'a plus envie qu'on le voit aujourd'hui.
10:10 - On le voit avec l'ego.
10:11 - Il a été l'un des plus beaux hommes du monde, à l'évidence.
10:14 Souvent, j'avais dit à Anushka, à chaque fois, je l'utilise la même expression,
10:17 c'est un accident génétique.
10:19 - Bien sûr.
10:19 - Il n'y a pas sur les 10 milliards d'habitants sur Terre,
10:22 - Vous avez raison.
10:23 - un homme aussi beau qu'Alain Delon à 35 ans.
10:25 - C'est vrai.
10:26 - Ça n'existe pas en fait.
10:27 Paul Newman était pas mal non plus.
10:30 Mais ça n'existe pas.
10:31 Et cette beauté, qu'on a fait aussi la star qu'il est, est absolument sidérante.
10:36 Mais bon, c'est la vie, si j'ose dire.
10:39 Autre sujet qui nous intéresse ce soir, la région Île-de-France a choisi
10:42 de nommer un lycée de Saint-Denis Rosa Parks.
10:45 43e lycée en France.
10:48 Et cette riche idée, c'est Valérie Pécresse qui l'a eue.
10:51 La communauté éducative avait choisi le nom d'Angela Davis.
10:54 Valérie Pécresse, la présidente de la région, a refusé.
10:57 Angela Davis, 79 ans, est connue pour ses positions contraires,
11:01 je cite, "contraires aux lois de la République".
11:03 Bon, je ne sais pas, il n'y a pas une Française ou un Français
11:07 qui mériterait que son nom soit à l'entrée du lycée.
11:11 On est obligé d'aller chercher Rosa Parks pour la troisième fois.
11:16 Je n'ai rien contre elle, bien sûr.
11:17 Il y a le tweet d'Eugénie Bastier qui résume, c'est bien d'ailleurs,
11:22 ce que je pense. Rosa Parks, c'est sans doute une grande figure
11:25 du mouvement des droits civiques, mais elle a peu à voir avec l'histoire française.
11:28 Pourquoi donner son nom à un 43e lycée, si ce n'est pour que,
11:32 justement, les élèves s'identifient à l'histoire raciale nord-américaine ?
11:36 Elle n'a pas tout à fait tort, Eugénie Bastier.
11:39 Elle a même complètement raison. Mais en vérité, c'est du demi-courage.
11:43 C'est-à-dire qu'on ne veut pas, à juste titre, conférer le nom
11:48 de cet établissement scolaire à quelqu'un qui était proche
11:53 du terrorisme des Black Panthers.
11:56 Donc ça, je le comprends bien, mais comme on n'ose pas,
11:58 on ne veut pas quand même craindre l'accusation de racisme.
12:02 On reste quand même dans le même domaine de compétences.
12:05 C'est du demi-courage.
12:07 C'est du Valéry Pécresse.
12:08 C'est exactement du Valéry Pécresse.
12:11 C'est-à-dire qu'elle n'a toujours pas compris pourquoi elle a fait
12:13 moins de 5% la dernière fois à l'élection présidentielle.
12:17 C'est ça qui me sidère.
12:20 Ils ne comprennent rien.
12:21 Elle n'a pas le monopoli du demi-courage.
12:26 Sur l'accessoire comme sur l'essentiel.
12:28 Et pourtant, on sort quand même.
12:29 Non, mais parce que vous voudriez donc que toutes les rues françaises,
12:32 tous les lycées portent que des noms français ?
12:34 Pourquoi pas ? Mais non.
12:36 Vous avez des lycées Mandela.
12:39 Mais enfin, personne...
12:40 Non, mais pardonnez-moi, mais on sort quand même.
12:42 Non, mais il y a trois jours, on nous disait qu'on était preuve de la civilité.
12:46 Par un hasard cosmique, on enlève Angela Davis,
12:49 mais on reste quand même dans le même domaine.
12:51 Vous ne voyez pas les choses.
12:53 On n'ose pas franchement dire Angela Davis.
12:55 Non, il y a quand même un choix.
12:57 Il y avait quand même un large choix.
12:59 Par un hasard cosmique, on tombe sur Rosa Parks.
13:01 Et puis faire de la politique, c'est quand même respecter un certain contexte.
13:04 Il y a encore trois jours, on nous parlait de guerre civile.
13:08 Et là, il y avait peut-être des choix qui étaient plus judicieux.
13:10 Justement, après ce qu'on vient de vivre,
13:12 même si le choix était enterréné depuis longtemps.
13:14 Au Panthéon, vous avez des personnalités...
13:16 Non, mais personne ne dit le contraire.
13:17 Mais là, symboliquement, après ce que nous venons de vivre,
13:19 si elle avait voulu marquer des points, elle pouvait se montrer audacieuse.
13:23 Voilà.
13:23 Enfin franchement...
13:24 C'est sûr qu'elle aurait appelé le lycée Jeanne d'Arc,
13:27 ça n'aurait pas été une bonne idée.
13:28 Voilà.
13:29 Je le sentais pas.
13:30 Je pense que le lycée Jeanne d'Arc,
13:32 pour Valérie Pécresse, ça n'aurait pas été une bonne idée.
13:34 Vous soulevez un faux débat.
13:35 Ah ben pourquoi ?
13:37 Pourquoi ?
13:38 Je vous propose d'écouter Valérie Pécresse.
13:40 Je vous propose d'écouter Valérie.
13:42 Mais je vous assure, c'est formidable en fait,
13:45 parce que tout fait sens, je vous le dis dans le détail.
13:48 Mais ça ne m'étonne pas que vous, vous soyez sur cette ligne-là.
13:50 C'est aussi pour ça que vous êtes, j'allais dire, là où vous êtes.
13:53 C'est-à-dire que vous ne comprenez pas en fait la société française.
13:56 Mais ce n'est pas grave.
13:57 Je regarde le monde aussi.
13:58 Oui, ben regardez le monde.
14:00 On est concentré sur...
14:01 Vous avez raison.
14:02 Continuez de regarder le monde.
14:03 Comment je peux me dépasser au racialisme en ce moment ?
14:05 Continuez de regarder le monde.
14:06 Écoutez Valérie Pécresse.
14:07 On parle de personnalité.
14:09 Oui, ben écoutez Valérie Pécresse.
14:13 Pierre King.
14:14 Je crois que dans ces conditions, et compte tenu du fait qu'Angéla Délis est toujours vivante
14:18 et qu'elle peut continuer de s'exprimer de manière très positive sur l'État français,
14:23 et compte tenu des événements qui ont eu lieu en ce moment,
14:29 et de la nécessité de faire respecter les lois de la République
14:33 dans tous les lycées d'Ile-de-France, dans tous les quartiers d'Ile-de-France,
14:37 je crois qu'il est nécessaire que nous rejetions ce nom d'Angéla Délis le 4 mai
14:43 dans un courrier au proviseur.
14:45 J'ai donc invité la communauté éducative du lycée à proposer un autre nom sous deux mois
14:49 et à le faire confirmer par un conseil d'administration.
14:52 Ce conseil s'est à nouveau prononcé pour la dénomination
14:56 "Angéla Délis le 21 juin 2023".
14:59 Faute d'avoir reçu aucune nouvelle proposition, ni de la commune, ni de la communauté éducative,
15:04 je vous propose de procéder à la dénomination du lycée de pleine commune
15:08 en lui attribuant le nom de lycée Rosa Parks, figure emblématique de la lutte
15:12 contre la ségrégation aux États-Unis, qui faisait partie de la présélection
15:18 du conseil d'administration du lycée.
15:22 Mais quand je dis que tout fait sens, vous vous rendez compte qu'une communauté éducative
15:26 avait choisi le nom d'Angéla Délis pour ce lycée de Saint-Denis.
15:32 Bon, déjà, donc cette communauté éducative.
15:34 Je rappelle qu'Angéla Délis a co-signé une tribune en 2021
15:38 où elle dénonçait la mentalité coloniale qui se manifeste dans les structures de gouvernance
15:42 de la France, en particulier vis-à-vis des citoyens et des immigrants, des immigrés racisés.
15:48 Donc vous avez quelqu'un qui attaque la France.
15:50 Nous, qu'est-ce qu'on fait ? On lui donne le nom d'un lycée.
15:53 La communauté éducative. On est formidables, comme toujours nous les Français.
15:56 Il se trouve que finalement, ce nom, on le rejette et on choisit Rosa Parks.
16:02 Et que dit Papendiaï ? Il jugeait qu'il n'était pas opportun de changer le nom du lycée Angela Davis,
16:07 une grande figure du mouvement pour les droits civiques dont personne n'est obligé
16:10 de partager tous les points de vue, mais qui peut cependant figurer sur les frontons de nos écoles.
16:14 C'est-à-dire que pour M. Papendiaï, qui est quelqu'un qui dit que la France est raciste,
16:18 il a le droit de son nom au lycée.
16:20 Il n'avait pas dit un peu la même chose depuis New York ?
16:22 En fait, ces gens sont formidables.
16:25 Ces gens sont formidables.
16:27 Ils sont formidables.
16:29 Et après, il s'étonne qu'il ait des...
16:31 C'est un peu incohérent avec lui-même.
16:32 Mais ça en dit...
16:33 Ce qui est très contestable.
16:35 Gilles William.
16:36 Ça en dit énormément. Ça en dit très long sur ce qui nous arrive.
16:42 Vous savez ce qu'elle aurait dû faire Valérie Pécresse ? Sérieusement.
16:46 Oui, vous savez ce qu'elle aurait dû faire ? Appeler son lycée Samuel Paty.
16:50 Voilà.
16:51 Oui, ça aurait été...
16:52 Voilà ce qu'elle aurait dû faire.
16:53 Et toute la France en parlerait ce soir.
16:55 Voilà ce qu'elle aurait dû faire Mme Pécresse.
16:57 Mais évidemment, ça, il lui fallait avoir un peu de courage.
17:00 Et elle préfère donc choisir. Appeler le lycée Rosa Parks plus que Samuel Paty.
17:05 Non mais monsieur, dans la hiérarchie de l'horreur, quand je dis demi-courage,
17:10 on peut voir le verre à moitié plein quand même.
17:13 Vous vous rendez compte de la prise de position de notre ministre de l'Éducation nationale ?
17:18 Oui, mais elle date de quand cette prise de position de Papandière ?
17:20 Mais peu importe.
17:21 Non, non, parce que si elle date d'avril...
17:23 Elle date d'avril.
17:24 Mais ce que je veux vous dire, quand on dit que le monde...
17:29 Elle date d'avril.
17:30 Quand on dit que les enseignants, quand on dit qu'une partie du monde enseignant,
17:34 quand on dit qu'une partie de l'éducation nationale n'est pas à la hauteur de ce qui se passe...
17:40 Non mais c'est les politiques aussi.
17:41 C'est la preuve.
17:42 Pardonnez-moi, c'est les politiques.
17:45 Madame Valérie Pécresse, c'est une politique.
17:48 Mais arrêtez de me...
17:49 Mais enfin, je veux dire, il y a pire.
17:50 Il y a pire malheur.
17:51 Bien sûr qu'il y a pire malheur.
17:52 Mais pourquoi elle nomme pas son lycée Samuel Paty ?
17:56 Ça aurait été le premier lycée de France.
17:58 Pourquoi vous vous arrêtez à Valérie Pécresse ?
18:01 Parce que je pense que les politiques sont responsables de la situation dans laquelle on est.
18:04 Mais pourquoi vous n'allez pas au-delà de Valérie Pécresse ?
18:06 Parce qu'ils ne feront aucun courage.
18:07 Pourquoi vous ne stigmatisez pas les crétins qui ont choisi le nom de...
18:13 Pardon ?
18:14 Je retire le mot "crétin" de la communauté éducative.
18:17 Moi je le conserve.
18:18 Samuel Paty...
18:19 Je ne suis pas des crétins d'ailleurs, c'est des militants.
18:21 Ou en tout cas quelqu'un mort pour la France.
18:23 Parce qu'effectivement...
18:24 Mais cela dit, Pascal, c'est pas que...
18:26 Le symbole est bien plus important.
18:27 Voilà ce qu'on pouvait dire.
18:28 Mais c'est pas que les politiques.
18:29 Moi je suis d'accord avec Gilles William.
18:31 Parce que la communauté éducative, si Valérie Pécresse avait choisi le nom de Samuel Paty, c'était tout son grève.
18:36 Oui c'est possible.
18:38 Mais c'est ça le courage.
18:40 Parce que la France aurait été prise à témoin.
18:42 Oui, bien sûr.
18:43 C'est ça le courage.
18:44 En France, il n'y a plus grand monde de toute façon qui a du courage.
18:47 Mais pour avoir du courage, il faut aussi être soutenu par l'État.
18:49 Pour que les enseignants aient du courage, il faut qu'ils se sentent soutenus.
18:52 Et de Gaulle, il était soutenu par qui ?
18:54 Non mais pardon, parce qu'effectivement si vous nommez un collègue de l'I.C. Samuel Paty,
18:58 on est quand même tous d'accord pour se dire qu'il y a un certain nombre de menaces qui vont peser sur cet établissement.
19:03 Donc il faudra que l'État soit présent pour assurer la sécurité des enseignants.
19:07 Donc je vous renvoie à soumission de Michel Houellebecq.
19:09 Je vous renvoie.
19:11 Concert au soutien aux interpellés, ça devait être aujourd'hui.
19:14 Figurez-vous que la salle parisienne de la Flèche d'or devait organiser ce soir un concert en soutien aux familles des jeunes interpellés lors des émeutes.
19:21 C'est la salle du 20e arrondissement de Paris, financée à hauteur de 2 millions d'euros par la mairie de Paris.
19:27 C'est merveilleux.
19:28 C'est une salle de spectacle et d'échange citoyen du 20e arrondissement de Paris.
19:31 Et finalement, la Flèche d'or a...
19:34 Vous voyez, la soirée de ce soir est annulée.
19:36 La Flèche d'or a publié un communiqué.
19:39 C'est avec un grand regret que nous avons annoncé le report de la soirée de levée de fonds pour les familles des jeunes victimes de violences policières.
19:45 Ce pays devient sidérant, je vous assure.
19:50 Et tant que les hommes politiques, parce que c'est eux qui sont à la manœuvre, doivent effectivement remettre un petit peu d'ordre dans tout ça.
19:58 Suite à la surmédiatisation de cet événement par des médias loin de notre ligne politique,
20:03 et sa récupération par des groupes, personnalités et médias d'extrême droite...
20:07 - Oui, bah oui.
20:09 - Toujours l'extrême droite.
20:10 Je sais pas, l'extrême droite, elle est partout.
20:13 De toute façon, pour tous ces gens, l'extrême droite est partout.
20:15 C'est-à-dire qu'on vient de voir un déchaînement de violences XXL dans le pays pendant 8 jours,
20:20 mais le problème, c'est le maréchal Pétain et l'extrême droite.
20:23 - Il n'y a pas de problème.
20:24 Nous y sommes malheureusement contraints.
20:26 Tout ça en écriture inclusive, bien sûr.
20:27 Nous sommes contraints pour des raisons de sécurité.
20:29 Cela prend une ampleur que nous ne sommes pas en mesure de maîtriser dans un délai si court
20:32 et dans un climat anxiogène et délétère.
20:34 C'est l'équipe de la Flèche d'or qui reçoit 2 millions d'euros de la mairie de Paris.
20:38 Je voudrais savoir pourquoi ces gens reçoivent 2 millions d'euros ?
20:40 Au nom de quoi ?
20:42 Au nom de quoi ? C'est l'argent des Parisiens.
20:45 Pourquoi on donne 2 millions à la Flèche d'or ?
20:47 Allons-y, donnons de l'argent.
20:49 - On voit la tendance.
20:50 - Comment ?
20:51 - On voit la tendance.
20:52 D'abord, ce sont des effets menteurs.
20:53 Ce n'est pas pour les victimes des violences policières, c'est pour les interpeller.
20:58 Ça n'a rien à voir.
21:00 Ce sont les mêmes qui se plaignent de la fameuse cagnotte.
21:04 Ils ont une cagnotte pour les interpeller.
21:07 - Donc les délinquants.
21:08 - Les émeutiers.
21:09 - Les délinquants.
21:10 - Voir des criminels.
21:11 - Je vous assure, le business des subventions qui sont données...
21:16 En fait, c'est un vrai scandale la France.
21:19 Il faut dire les choses comme elles sont.
21:21 C'est un vrai scandale les mairies, de donner de l'argent n'importe comment à des associations militantes.
21:28 - Mais Monsieur Beaucoup, il faut s'occuper de ça.
21:31 - Quand je dis en permanence qu'il faut changer vraiment de logiciel, mais quel scandale que ce pays !
21:37 Au nom de quoi la Flèche d'or reçoit 2 millions d'euros ?
21:40 Au nom de quoi ?
21:41 Ce n'est pas rien 2 millions d'euros.
21:42 C'est de l'argent pour tout le monde.
21:44 - Ça signifie que la mairie de Paris partage l'idéologie de ceux qui organisent cet événement.
21:48 - Dans tout mouvement social, les actions de soutien juridique et économique se mettent en place.
21:54 Nous ne voyons pas de raison à ce que ce mouvement de révolte fasse exception à cette tradition
21:59 et contribueront donc à notre échelle à cet effort collectif de solidarité.
22:02 Bah qui, je dis, sans subvention.
22:04 Moi, ça ne me dérange pas.
22:06 Mais qu'on ne leur donne pas de l'argent public.
22:09 - Ça en est quand même, indirectement.
22:12 - Quoi ?
22:13 - Les subventions.
22:14 - C'est de l'argent public.
22:15 - C'est de l'argent public, c'est ce que je veux dire.
22:16 - Mais là, vous êtes un peu fatigué.
22:18 - Non, je croyais que...
22:19 - C'est la fin de la saison, la pause.
22:20 - Vous avez récupéré de la pause.
22:21 - Je croyais que votre proposition, c'était de donner sur leur subvention.
22:24 - Ils donnent de l'argent à eux.
22:26 - À eux, d'accord.
22:27 - Pas sur leur subvention.
22:28 - Ah bon ?
22:29 - J'avais été choqué par votre proposition.
22:30 - Un peu fatigué.
22:31 - Non, vous avez un petit raison.
22:33 - Mettez bien votre col.
22:35 - Non, je ne suis pas élégant, là ?
22:36 - Si.
22:37 - Je me croyais élégant.
22:38 - On sent que vous avez un bon fournisseur.
22:40 - Oui.
22:41 - On met la pause là, tout de suite.
22:45 - Il n'a pas.
22:46 - Simon Guélin le rappelle des titres.
22:49 Gérald Darmanin a été entendu cet après-midi au Sénat.
22:55 Une audition qui fait suite aux émeutes qui ont eu lieu en France depuis le 27 juin dernier.
22:59 Le ministre de l'Intérieur est notamment revenu sur le profil des personnes interpellées.
23:03 Et il a notamment donné ce chiffre.
23:05 La police a procédé à 3 505 interpellations ces derniers jours.
23:09 En Ukraine, deux personnes ont été blessées après qu'un homme se soit fait exploser dans un tribunal de Kiev.
23:16 C'est ce qu'a indiqué le ministre ukrainien de l'Intérieur.
23:19 Cette même personne a demandé aux habitants de ne pas approcher les lieux pour permettre aux secouristes de mieux effectuer leur travail.
23:26 Et puis le PSG dit au revoir à Christophe Galtier et souhaite la bienvenue à Louis Henrique,
23:30 qui devient le nouvel entraîneur du Paris Saint-Germain.
23:33 Il a été présenté lors d'une conférence de presse en début d'après-midi.
23:36 Henrique devient le huitième entraîneur du PSG depuis l'arrivée des Qataris en 2011.
23:41 Et il a signé pour les deux prochaines saisons dans le club de la capitale.
23:45 Je rappelle donc que la salle parisienne de la Flèche d'or,
23:48 qui devait organiser ce soir un concert en soutien aux familles des jeunes interpellés lors des émeutes, se considère annulée.
23:53 Je rappelle que cette Flèche d'or recevrait 2 millions d'euros de la mairie de Paris.
23:59 Je ne vais pas vous montrer le sujet qu'on avait imaginé vous montrer, puisque par définition, ce sujet est caduque.
24:06 En revanche, on peut écouter peut-être monsieur Retailleau.
24:10 Parce que je trouve que c'était avant bien sûr que ce soit annulé le concert,
24:15 mais il traduit quand même un certain état d'esprit du pays et je trouve bien de l'entendre.
24:20 C'est lamentable, c'est absolument lamentable.
24:23 Ce que je voudrais dire, c'est que, et plus largement, la France silencieuse,
24:28 la France des gens honnêtes en a marre de passer à la caisse
24:34 quand on veut réparer un certain nombre de choses dans des quartiers que des sauvageons ont brûlés.
24:40 Et je pense qu'il faut faire très attention.
24:42 C'est une justification, finalement, de tous les délinquants et des actes de délinquance.
24:48 C'est en quelque sorte délégitimer la loi, la loi de la République.
24:52 Et là encore, c'est délégitimer, si j'ose dire, la République elle-même.
24:56 Alors on sent quand même depuis 4-5 jours que les choses un peu ont changé
25:00 et qu'on ne peut pas faire n'importe quoi.
25:02 Alors je ne sais pas combien de temps ça va durer, vous voyez.
25:05 Mais il y a une forme de bon sens quand même.
25:08 Qui arrive sur 5 jours, qui a contaminé un peu les esprits.
25:11 Parce que le réel, quand vous voyez le communiqué de EELV par rapport justement à cette histoire-là,
25:16 on n'a pas l'impression quand même qu'ils ont compris grand-chose.
25:18 Oui, on n'a pas compris.
25:19 Le bon sens n'a pas contaminé la mairie de Paris non plus, manifestement.
25:21 Il y a un certain nombre de responsables politiques, ça semble évident.
25:24 Il y a dû y avoir quand même quelques petites pressions pour que le concert soit annulé.
25:27 Oui, d'accord.
25:28 Mais le communiqué est quand même...
25:30 Ah non, ils ne la ramènent pas.
25:32 Ils ne la ramènent pas.
25:33 Mais ils sont quand même outrés.
25:35 Ils sont quand même indignés par les critiques dont ils font l'objet.
25:38 Ce qui est formidable, c'est cependant que nous ne céderons pas à la pression de l'extrême droite et des médias.
25:42 Nous continuerons à être un lien social et solidaire d'accueil et d'organisation des luttes et de défense des personnes minorisées.
25:47 Il parle d'une décision injuste.
25:48 Non mais moi, ça ne me dérange pas qu'il fasse à ce qui me dérange, c'est l'argent public.
25:52 Au nom de quoi reçoivent-ils 2 millions d'euros de la mairie de Paris ?
25:57 On serait parti à la caisse 2 fois pour réparer les dégâts des émeutis.
26:01 C'est ça qui est sidérant dans ton sang de bois.
26:03 Pour participer à payer ce concert en soutien à ces émeutis.
26:06 On aurait payé 2 fois en règle.
26:07 Exactement.
26:08 Vous êtes d'extrême droite, ça vous apprendra.
26:10 Ce qui dérange aussi, c'est l'inversion des valeurs quand même.
26:13 Oui, l'inversion des valeurs, on en parle tous les jours.
26:16 Cette crise révèle aussi quand même l'inversion des valeurs.
26:19 Mais exactement.
26:20 A tous les niveaux.
26:21 Mais vous savez, nos parents nous disaient ça.
26:24 Je ne crois pas qu'on aurait pu proposer qu'un flyer pour responsabiliser les parents des enfants délinquants.
26:30 Je crois qu'on est quand même très mal parti pour les années qui viennent.
26:34 Parce qu'on attend toujours un choc de qualité après une crise pareille.
26:37 Frédéric Ockar, qui est maire adjoint de la ville de Paris en charge du tourisme,
26:42 et conseiller aussi délégué à la diversité culturelle du XXe.
26:47 Il avait tweeté avant la décision.
26:49 Il avait dit "la Flèche d'or est un lieu libre, hybride, culturel et militant,
26:52 tourné vers l'actualité politique et sociale.
26:54 Il n'y a pas de raison que Paris intervienne dans sa programmation."
26:56 Là aussi il a raison.
26:58 M. Ockar, là aussi il a raison.
27:00 Mais si ils font ce qu'ils veulent, s'il n'y a pas d'argent public.
27:05 S'ils veulent être militants, ça les regarde.
27:08 Mais moi je ne veux pas que l'argent public aille aux militants.
27:11 S'ils veulent faire une salle de spectacle militant, grand bien leur face.
27:14 Vous êtes gentil.
27:15 Grand bien leur face.
27:16 Au contraire, je trouve ça très bien.
27:18 Vous êtes gentil.
27:19 Mais pas avec l'argent des contribuables.
27:21 Non, ce n'est pas que ça.
27:22 Votre argument financier, il est fort.
27:25 Mais ce n'est pas financier.
27:26 Mais il n'est pas suffisant.
27:27 On a le droit aussi.
27:29 On ne peut pas laisser au monopole de l'extrême gauche le jugement moral.
27:34 On a le droit aussi, au-delà de la question scandaleuse de l'argent public,
27:38 de dire que c'est une saleté que d'organiser,
27:41 même s'il n'était pas subventionné, un spectacle au profit de gens qui tapent sur les flics.
27:47 Vous avez parfaitement raison.
27:48 Et encore une fois, vous avez parfaitement raison.
27:50 Ça n'est pas du militantisme.
27:52 Le fait de soutenir des personnes qui ne respectent pas la loi,
27:56 ça n'est pas du militantisme.
27:57 Vous êtes encouragé le fait de ne pas respecter la loi.
27:59 Vous avez raison.
28:00 Mais convenez quand même que le gauchisme culturel en a pris un petit coup depuis 3-4 jours.
28:06 Rassurez-vous, ça n'a pas duré longtemps.
28:08 Ces gens-là reviennent très vite dans la course.
28:10 Mais pendant 3-4 jours, on leur dit, les gars, là, vous voyez, c'est trop.
28:18 Ils sont dans la course pour une bonne raison.
28:20 Le pic est passé, comme dirait Emmanuel Macron.
28:23 Ils ont pris un coup dans leur prestige, oui.
28:26 Mais quoi qu'il arrive, ils sont en place.
28:28 Au sein de l'audiovisuel de services publics, ils sont en place.
28:31 Pardon de le dire.
28:32 J'avais oublié d'en parler ce soir.
28:34 Je suis d'accord.
28:36 On revient de loin.
28:37 Alors, il y a quelqu'un qui me dit, tu fais le naïf.
28:39 Subvention = réélection.
28:40 Quantité industrielle d'association.
28:42 Eh oui.
28:44 Bon.
28:45 L'audition de Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur,
28:48 a été entendue cet après-midi par la commission des lois du Sénat.
28:50 Il s'est exprimé sur les émeutes survenues depuis le 27 juin dernier.
28:53 Je n'ai pas souvenir qu'il y avait autant avant de commissions de loi,
28:57 d'auditions de ce type.
28:59 On en parlait beaucoup moins, elles étaient moins médiatiques.
29:02 C'est ça, parce qu'il y a 20 ans, il y en avait autant ?
29:04 La commission des lois, régulièrement,
29:06 l'audition, le ministre de l'Intérieur, le ministre de la Justice.
29:09 Ça a toujours été le cas.
29:10 Toujours.
29:11 Mais alors, ce n'était pas médiatisé.
29:12 Là, parce que l'actualité est chaude et qu'on attend une parole.
29:15 Mais de temps en temps, il y a 30 ans.
29:16 Oui, il y avait toujours ça.
29:17 Ah ben, il y a 30 ans, je n'y étais pas encore.
29:19 Mais en tout cas, il y a 20 ans, oui.
29:21 Votre frère y était.
29:22 Ah oui ?
29:23 Mais vous, non.
29:24 Écoutons Gérald Darmanin, parce qu'il s'exprime sur la sociologie des émeutiers.
29:30 La sociologie des délinquants, des émeutiers, interroge.
29:34 Sur ces 3500 interpellations, j'ai eu l'occasion de le dire,
29:37 la moyenne d'âge est entre 17 et 18 ans.
29:39 Elle a tendance à augmenter un tout petit peu,
29:41 puisque aujourd'hui, ce que nous faisons, c'est que nous allons chercher en interpellation
29:44 des personnes qui, eux, ont été, soit par les travaux d'enquête technologique,
29:50 que chacun comprendra ici, récupérer des personnes un petit peu plus âgées.
29:54 Mais le dernier comptage que j'avais, c'est que la première personne qui a été interpellée a 11 ans,
29:59 et la dernière a 59 ans.
30:01 Et que s'il y a une moyenne de 17 à 18 ans pour ceux qu'on a arrêtés,
30:05 et que un tiers est mineur, vous aurez donc compris que les mineurs
30:09 que nous avons interpellés sont extrêmement jeunes pour la plupart d'entre eux.
30:13 Comme je l'ai dit aux questions au gouvernement, Monsieur le Président,
30:15 nous pouvons constater par ailleurs que, à notre connaissance,
30:18 seuls 10% des personnes que nous avons interpellées sont de nationalité non française.
30:22 Et d'ailleurs, il y a eu 40 placements en centres de rétention administratifs,
30:26 ce qui est peu, avouons-le, sur 3500 personnes interpellées.
30:30 Je voudrais aussi souligner que, comme je l'ai dit tout à l'heure,
30:34 à ma connaissance, 60% des personnes que nous avons interpellées
30:38 n'ont pas de casier judiciaire et ne sont pas connus des services de police.
30:42 Oui, il y a des gens qui apparemment pourraient être issus d'immigration,
30:45 mais il y a eu beaucoup de Kevin et de Matteo, si je peux me permettre.
30:49 Il y en a eu aussi.
30:51 Et l'explication n'est pas...
30:55 L'explication seulement identitaire me paraît très erronée.
30:59 Je ne veux pas ici dire chose.
31:01 Je pense qu'une explication identitaire serait à se tromper.
31:05 -Explication générationnelle. -Ah non ?
31:08 Qu'est-ce qu'il veut dire, si ce n'est pas identitaire ?
31:11 Non, mais il reconnaît quand même. Il dit l'explication seulement identitaire.
31:15 Il a le sens de la litotte.
31:17 Ça veut dire que l'explication identitaire aussi est valable.
31:21 Non, mais la question qu'il faut se poser, c'est qui sont les meneurs, finalement ?
31:25 Il dit qu'il y a énormément de personnes qui n'ont pas de problème avec la justice.
31:29 Je pense qu'il s'est passé...
31:31 Vous avez tous les délinquants, qui, vous savez, toutes les semaines,
31:34 on parle des violences urbaines. Tous les week-ends, il y en a.
31:37 On n'en parle plus, car c'est devenu un problème récurrent.
31:40 On en parle pour le jour de l'an, pour dire qu'il y a tant de voitures brûlées.
31:44 Mais ce petit nombre de personnes, qui sont très nombreux et répartis partout,
31:48 ont pris le "lead" de cette jeunesse.
31:50 Ils ont ramené à eux, en faisant n'importe quoi, d'autres qui ont dit
31:53 qu'ils allaient faire comme eux, c'est marrant.
31:55 On est tellement nombreux à le faire qu'on ne va pas être punis.
31:58 Ce qui est intéressant, c'est de se dire,
32:00 qui a réussi à prendre le dessus sur une partie de la jeunesse
32:04 et à les amener à ce qu'il y a de pire à faire ?
32:07 Écoutons Gérald Darmanin sur, également, les militants d'ultra-gauche,
32:13 qui n'étaient pas aussi présents que cela, dans ces émeutes,
32:18 contrairement, sans doute, à ce qui avait pu se passer
32:21 dans les manifs des retraites.
32:23 Je veux aussi dire que des militants d'ultra-gauche,
32:26 comme l'a dit M. le Président de la Commission des Loires,
32:29 ont participé, de façon extrêmement rare, mais quand même,
32:32 à des attaques, je pense au quartier du Mirail, à Toulouse,
32:35 notamment tout au début.
32:36 Ils ont essayé de faire ce qu'on appelle une convergence des luttes.
32:39 Ils n'y ont pas réussi.
32:40 Et je veux dire ici que moins de 2% des personnes
32:42 que nous avons interpellées sont connues des services de renseignement.
32:45 Et à ma connaissance, un seul fichier S.
32:47 Donc on voit bien qu'il n'y a pas eu de convergence des luttes,
32:50 même si cela avait été souhaité.
32:52 Donc oui, les milices d'extrême droite doivent être absolument combattues.
32:55 Nous regarderons d'ailleurs comment on peut documenter
32:57 d'éventuelles dissolutions s'il existait des groupements,
33:00 des associations, on y travaille en ce moment, M. le Sénateur.
33:03 Et oui, le combat contre l'ultra-gauche qui profite
33:06 et qui veut mettre bas notre système républicain
33:09 doit être également combattu.
33:11 - Changeons de sujet et ça, ça va vous intéresser.
33:15 Le garde des Sceaux a été interrogé par Muriel Jourdat,
33:21 que vous connaissez sans doute, qui est une sénatrice des Républicains.
33:24 - Oui.
33:26 - Et elle a été interrogée sur le communiqué du syndicat de la magistrature.
33:31 Alors c'est très intéressant parce que c'est vraiment le deux poids, deux mesures.
33:35 Ce qu'a dit le syndicat de la magistrature, c'est juste ahurissant la semaine dernière.
33:40 Mais comme c'est un syndicat de gauche, les gars n'en parlent pas.
33:42 - Ils parlent de violence policière.
33:44 - Exactement. Ça serait un syndicat de droite, évidemment, qui...
33:48 - Ça a été rétabli par un autre communiqué des faux-justices,
33:52 qui était beaucoup plus équilibré que celui du syndicat de la magistrature.
33:55 - Oui, mais le syndicat de la magistrature, c'est quand même des gens...
33:57 - Mais ce sont des militants.
33:58 - C'est 30%, oui. Mais ce sont des gens qui...
34:00 - 30% encartés.
34:01 - Oui.
34:02 - Mais vous avez l'Horace qui diffuse.
34:03 - Bon, qui ont dit hier laxiste, endocrinée, politisée, accusée de tous les mots ?
34:07 La justice serait donc de nouveau parée de ses vertus pacificatrices.
34:11 L'institution judiciaire n'est évidemment pas exemple de critique.
34:14 Elle doit se forcer de lutter contre ses propres défaillances.
34:16 Mais elle doit combattre.
34:18 Mais elle ne peut rien ou si peu contre un discours politique délétère
34:21 qui nie l'existence même des violences policières.
34:23 Je répète cette phrase.
34:24 Le syndicat de la magistrature, elle ne peut rien ou si peu
34:27 contre un discours politique délétère
34:30 qui nie l'existence même des violences policières.
34:33 Voilà ce que disent les magistrats.
34:34 - Je vous rappelle qu'ils ont publié et republié au moment du gilet jaune,
34:37 notamment, le guide du manifestant.
34:40 Comment se comporter si vous êtes interpellé ?
34:42 - Donc, évidemment, Muriel Jourdain au Sénat...
34:45 - Le guide du prisonnier. - Le premier guide qu'ils avaient...
34:48 Tu t'en souviens qu'ils avaient fait.
34:51 C'était une tête de cochon avec un képi de policier.
34:55 - Oui. - C'en est là.
34:57 Et vous comparez la différence de traitement du tract d'Alliance police
35:04 où toute la presse de gauche s'est insurgée
35:08 avec ce communiqué-là de juges qui vont peut-être juger
35:14 des délinquants, qui n'a inspiré aucune réaction.
35:21 - De poids, de mesure. C'est ce que je voulais vous dire.
35:23 Alors, je voudrais qu'on écoute l'échange.
35:24 - C'était la contre-circulaire au syndicat d'administration
35:27 qui prend le contre-pied du garde des Sceaux,
35:29 qui avait demandé de la fermeté en disant non, attention,
35:33 à tous les juges et procureurs, soyez attentifs à ne pas soutenir...
35:38 - Alors, je voudrais qu'on écoute...
35:41 - Et donc, maintenant, ils adressent des circulaires.
35:43 - Je voudrais qu'on écoute l'échange entre Muriel Jourdat,
35:46 - Sénatrice LR. - Que je connais, que vous connaissez,
35:50 et Éric Dupont-Moret. - Que je connais aussi.
35:55 - Le syndicat de la magistrature publiait un communiqué
35:58 intitulé "Mort de Nahel". Ce n'est pas à la justice d'éteindre une révolte.
36:03 Le syndicat de la magistrature, il expliquait, dans une sorte de diatribe,
36:08 de quelle façon il s'opposait au gouvernement,
36:11 il s'opposait aux syndicats policiers et évoquait les violences policières.
36:15 Je souhaiterais rappeler un principe qui est que si la liberté syndicale
36:18 est forte dans sa liberté d'expression, elle s'arrête là où le statut
36:23 du magistral arrête, c'est-à-dire à l'impossibilité de faire de la politique.
36:27 Comment comptez-vous, M. le garde des Sceaux, rappeler ce principe
36:31 et le faire appliquer ? - D'abord, je voudrais vous dire,
36:33 sans embâges et de façon très claire, que je partage vos inquiétudes.
36:37 Totalement. Le mur des cons, il comporte la photographie de M. Escarfaille
36:45 qui a un tort, c'est d'avoir vu sa fille se faire assassiner.
36:51 Durant les deux tours de l'élection présidentielle, le syndicat de la magistrature
36:56 a dit que c'était un deuxième tour de cauchemar.
36:59 Et puis le syndicat de la magistrature souhaite choisir son ministre
37:04 et le syndicat de la magistrature souhaite même qu'il n'y ait plus de ministère de la justice.
37:10 J'aurais pu rappeler tout ça, mais je ne le ferai pas.
37:14 Je vais en réalité m'arrêter sur cette fausse circulaire Canada Dry,
37:21 car elle ressemble à une circulaire que prend le garde des Sceaux.
37:25 Oui, elle incite même les magistrats d'ailleurs à violer les textes de loi.
37:31 Donc j'y vois une forme d'humour en ce qui me concerne, voyez-vous, madame la sénatrice,
37:37 et je ne veux pas aller plus loin.
37:40 Moi je vais vous dire, je me bats au quotidien, pas pour le syndicat de la magistrature,
37:43 mais pour les magistrats et pour améliorer leurs conditions.
37:46 Et je veux remercier le Sénat d'avoir voté le texte que j'ai présenté ici.
37:49 Et puis peut-être une toute dernière chose,
37:55 je suis le seul à pouvoir prendre une circulaire de politique pénale,
38:00 parce que je suis le garde des Sceaux,
38:02 et parce que démocratiquement je vous dois des comptes,
38:06 ce qui n'est pas le cas du syndicat de la magistrature.
38:09 Sa réponse est brillante, mais il ne fait rien.
38:11 Ma stupéfaction, c'est la première fois que j'entends un ministre de gauche,
38:18 il est issu de gauche, Eric de Pomoretti, critiquer le syndicat de la magistrature.
38:22 C'est la première fois.
38:24 Parce que comprenez bien que les membres du syndicat de la magistrature habituellement
38:28 sont le peuple, le cabinet du ministre des services.
38:31 Et quand Mme Taubira, je l'avais moi-même interpellée en question d'actualité à l'époque,
38:35 sur le mur des cons, qu'il vient de condamner,
38:38 pour demander s'il allait avoir des sanctions, elle avait botté en touche.
38:42 Elle ne voulait pas.
38:44 Et qu'est-ce que je vous disais hier, Pascal ? Je disais parole et parole.
38:51 Moi j'attends des actes.
38:53 Mais vous êtes...
38:55 J'attends des actes.
38:56 C'est par ça qu'il fallait commencer.
38:58 Vous dites qu'il critique très bien, mais qu'est-ce qu'il propose ?
39:01 Rien.
39:02 Parce que quand un juge, qu'il soit syndiqué ou pas, fait de la politique,
39:05 il sort de son rôle.
39:07 Mais il pourrait sanctionner surtout.
39:09 Moi je ne comprends pas pourquoi on ne supprime pas...
39:13 Si je peux me permettre.
39:14 D'abord, moi je m'honore d'avoir fait condamner la présidente du syndicat de la magistrature,
39:19 Mme Marthe, pour le mur des cons.
39:21 500 euros d'amende avec sursis, suivi d'une promotion à Bordeaux.
39:25 Tu es gentil de diminuer mes mérites, sauf que le parquet voulait qu'elle soit relaxée.
39:30 D'accord ?
39:31 Oui, mais 500 avec sursis.
39:32 Il faut voir l'attitude du parquet dans cette histoire.
39:35 Dites-moi, vous, quand vous entrez dans le prétoir,
39:38 j'imagine que les magistrats...
39:40 Ah, ben j'ai dit !
39:43 ... ont quelques, de temps en temps, ressentiments...
39:45 Je peux vous dire que je ne me suis pas gêné pour dire ce que je pensais
39:48 de l'attitude de la section 13 du parquet de Paris.
39:50 Ça, il n'y a pas d'autre du tout.
39:52 La 17e chambre.
39:53 Premièrement.
39:54 Deuxièmement, je trouve, pardon de vous le dire,
39:57 je ne suis pas toujours plein d'aménités pour Dupond-Moretti,
40:00 je trouve que sa réponse est parfaite, dans la forme et sur le fond.
40:04 Elle est très brillante.
40:05 Mais vous n'avez pas affaire non plus, pardon de le dire,
40:08 à un magicien, il y a un syndicat...
40:11 Qui n'a rien à faire.
40:12 Pardon ?
40:13 Qui n'a rien à faire.
40:14 Bien sûr que si.
40:15 Le syndicat de la magistrature.
40:18 Le syndicat de la magistrature, tu veux la dissolution ?
40:20 Moi, je pense que le synd...
40:22 Je vais vous dire comme je le pense, ça ne va pas me faire des amis,
40:25 je pense que ce que nous voulons de vivre, ces émeutes,
40:28 le syndicat d'administrature est en grande partie responsable.
40:32 Bien sûr.
40:33 Et c'est peut-être même le premier responsable.
40:35 Et ça, je vous le dis comme je le pense.
40:37 C'est intéressant.
40:38 À force d'avoir diffusé la culture de l'excuse,
40:42 à force de relâcher systématiquement les trafiquants, etc.,
40:47 on en arrive à des situations comme celle-ci,
40:49 où c'est l'impunité.
40:51 Et le syndicat de la magistrature continue à faire de la politique.
40:54 En toute impunité.
40:56 C'est d'autant plus grave...
40:58 La solution...
40:59 Mais on est exacté.
41:00 C'est d'autant plus grave qu'Amaury nous a quand même révélé ce soir
41:03 qu'il y avait donc les torts de mineurs incriminés,
41:06 et qu'il y avait donc sans doute des leaders.
41:08 Je pense qu'ils utilisent à bon escient l'excuse de minorité.
41:12 C'est-à-dire qu'ils savent très bien que ces jeunes ne risquent rien.
41:14 Donc c'est quelque chose d'orchestré, d'organisé.
41:17 On est en train de tester la France.
41:19 On était en train de tester la faiblesse du gouvernement français.
41:22 Et on a le syndicat de la magistrature qui écrit ce qu'il écrit.
41:26 Mais enfin, on va droit au chaos avec des magistrats...
41:30 Le syndicat d'administrature, lui, passe ses actes.
41:33 Et moi, je ne comprends même pas qu'on ne mette pas sur la place publique
41:36 la question de supprimer les syndicats de magistrats.
41:39 Comme dans l'armée, on devrait faire comme dans l'armée.
41:42 On devrait exiger la neutralité de ces gens-là.
41:45 Ce qui se passe est gravissime.
41:48 La neutralité des magistrats qui n'auraient pas le droit de prendre la parole,
41:52 ça ne changera pas leur idéologie.
41:54 Ça ne changera pas la manière dont...
41:56 Mais là, ils orchestrent leur idéologie.
41:58 Ils l'orchestrent.
41:59 C'est pas normal.
42:00 C'est juste.
42:03 Mais on est quand même dans un pays où les magistrats ne représentent pas,
42:06 depuis longtemps, en tout cas une grande partie, la volonté des Français.
42:09 Compte tenu de la situation de plus en plus tendue,
42:11 il va quand même falloir que ça change.
42:13 Est-ce que les magistrats pourront, à un moment donné,
42:15 éventuellement être sanctionnés ?
42:17 Mais là encore, ils font un choc d'autorité.
42:19 C'est la même sociologie.
42:22 C'est très simple. Pardonnez-moi.
42:24 On a un syndicat...
42:26 Mais c'est très simple. Tu n'élies pas, que je sache, des magistrats.
42:30 En revanche, tu...
42:31 Ils n'ont pas de légitimité.
42:32 Tu élies un président de la République pour une politique pénale.
42:36 Pendant la campagne présidentielle, cet homme-là propose une politique pénale.
42:40 Moi, je demande aux magistrats d'appliquer la politique pénale du président de la République qui est élu.
42:44 Point.
42:45 Je leur demande pas...
42:46 Si le président veut une peine planchée, qu'il y a une loi peine planchée,
42:49 je leur demande d'appliquer.
42:51 S'ils ne sont pas contents, ils font autre chose.
42:53 Ou alors, on change de système
42:55 et les procureurs seront élus.
42:57 Les procureurs seront élus. C'est tout.
42:59 Et que je sache, la justice n'est pas un pouvoir, mais c'est une autorité.
43:04 Depuis le général de Gaulle.
43:06 Depuis la Constituante 58, c'est une autorité judiciaire.
43:10 Si on veut comprendre ce qui nous arrive,
43:12 les magistrats, les journalistes, d'accord,
43:15 et les enseignants, c'est la même sociologie.
43:18 Exactement. C'est la même. Je suis d'accord avec vous.
43:20 Alors ça, bravo.
43:21 Il faut revoir le fonctionnement de l'Élysée.
43:23 Je dis ça en arrière. Journalistes, c'est les mêmes.
43:25 Pourquoi c'est les mêmes ?
43:27 Ce sont des gens qui ont fait des études,
43:29 qui sont plutôt cortiqués intellectuellement.
43:32 Ne m'exagérez pas trop.
43:34 Et vous savez leur problème numéro un ?
43:37 C'est des gens qui sont déclassés depuis 30 ans.
43:41 C'est-à-dire qu'un journaliste dans les années 70,
43:44 c'était un notable dans une ville de province, c'est plus le cas.
43:47 Un professeur de français dans les années 70,
43:50 c'était un notable dans une ville de province, c'est plus le cas.
43:53 C'était déjà la même sociologie. En 70, c'était déjà la même.
43:56 Oui, c'est après 68, c'était pareil. Après 68.
43:59 Écoutez, je vais vous citer, moi j'aime bien les films,
44:02 comme vous le savez. Je vous invite à voir le film "L'Agifle",
44:06 qui date de 74.
44:08 L'Innoventurat.
44:09 L'Innoventurat joue un prof d'histoire.
44:11 Et vous allez voir comment est représenté un prof d'histoire en 1974.
44:16 Il vit...
44:17 C'est un représentatif du corps enseignant.
44:19 Il vit dans la ville. Il peut s'acheter un appartement dans la ville.
44:22 Aujourd'hui, il est à 70 kilomètres de Paris.
44:25 Il est, j'ai dit, un notable et un bourgeois.
44:29 Il a une image complètement différente d'un prof d'histoire aujourd'hui.
44:33 Pardonnez-moi.
44:34 Comme les journalistes, d'ailleurs.
44:35 Mais c'est pas... Mais c'est ce que je vous ai dit.
44:37 Comme les journalistes.
44:38 Bien sûr.
44:39 Il y a un déclenchement.
44:40 Donc, il y a un déclenchement sur ces trois professions.
44:42 Et alors, vous en concluez quoi ?
44:43 Il y a une forme de rancœur.
44:45 De revanche.
44:46 De rancœur, de ressentiment.
44:48 Donc, un peu...
44:49 Je crois que leur idéologie n'est pas...
44:51 Je crois...
44:52 Votre analyse économique est bonne.
44:54 Mais je crois que leur idéologie n'est pas connectée à ça.
44:56 Moi, je vois les profs que j'avais.
44:58 C'était pas des profs de gauche.
44:59 Pardonnez-moi.
45:00 Il y a beaucoup de gens déconnectés.
45:02 C'était pas ultra-gauche.
45:05 Aujourd'hui, ils sont mélanchonistes, quelques-uns.
45:07 Quand j'étais jeune à Succion,
45:09 je voyais bien que la priorité, c'était de s'en prendre à l'élite économique.
45:14 Voilà.
45:15 Les réseaux sociaux.
45:16 Les réseaux sociaux, voyons l'échange avec M. Maluret,
45:19 toujours très brillant.
45:20 Et nous aimons l'écouter ici.
45:22 Et Mme Borne.
45:23 Pouvez-vous nous dire aujourd'hui,
45:26 si vous envisagez de mettre de l'ordre dans la jungle des plateformes,
45:29 qu'il faut empêcher d'invoquer à tort la liberté d'expression
45:32 pour se rendre complice des appels à l'émeute
45:35 et de l'apologie des violences ?
45:37 M. le Président Maluret,
45:38 évidemment, dans cette crise,
45:40 les réseaux sociaux jouent un rôle important.
45:42 Ils facilitent parfois l'organisation des violences
45:46 et ont souvent une responsabilité dans la désinhibition des jeunes.
45:50 C'est pourquoi le gouvernement a demandé à l'ensemble des plateformes
45:54 de respecter leurs obligations de retrait des contenus illicites
45:58 et d'être vigilants sur certaines de leurs fonctionnalités,
46:01 comme la géolocalisation.
46:03 Par ailleurs, nous veillons à ce que les titulaires des comptes
46:06 ayant participé à des violences soient identifiés et poursuivis.
46:11 D'autres réponses de plus long terme devront être apportées.
46:15 C'est notamment l'objet du règlement européen sur les services numériques
46:19 et du projet de loi pour sécuriser et réguler l'espace numérique
46:23 examiné en ce moment même au Sénat. Je vous remercie.
46:27 Là, je crois qu'on est sur un veu pieux.
46:29 Je ne sais pas ce qu'en pense Amaury ou Yohann,
46:31 qui connaissent ces sujets.
46:32 Je ne vois pas comment on va contrôler les réseaux sociaux.
46:34 Moi, ce qui me frappe, c'est quand, même pas à l'espace de 24 heures,
46:37 Emmanuel Macron tient un discours d'une fermeté absolument incroyable
46:42 vis-à-vis des réseaux sociaux à l'Elysée devant les maires.
46:45 Il dit, si ça continue, lors des prochaines émeutes,
46:48 on va couper les réseaux sociaux.
46:49 C'est ce que dit le président de la République hier à l'Elysée.
46:51 24 heures après au Sénat, un discours quand même un peu mou
46:56 de la première ministre qui dit, nous avons demandé aux réseaux sociaux
46:59 de respecter le droit, le droit européen, de respecter...
47:03 On ne peut pas couper les réseaux sociaux.
47:05 On peut enlever certaines fonctionnalités.
47:07 On peut enlever des fonctionnalités.
47:09 Mais ce qu'on peut arrêter, par exemple, TikTok, si on veut.
47:11 C'est très compliqué.
47:13 Mais c'est compliqué ou c'est possible techniquement ?
47:15 Décider aujourd'hui de couper TikTok en France,
47:18 je ne vois pas bien comment ce serait possible.
47:20 Mais pourquoi non techniquement ?
47:21 Les Russes le font.
47:22 Oui, mais TikTok, c'est quelque chose qui n'est pas français.
47:25 Oui, mais alors ?
47:26 Et ensuite, vous êtes dans un tas de droits.
47:27 Il y a des pays qui le font.
47:28 Il y a la Chine, il y a la Turquie, le Russe.
47:31 C'est ça le courage peut-être de dire que si ça...
47:34 Techniquement, c'est faisable.
47:36 Mais après, ce serait contesté devant la justice, évidemment.
47:39 Si je peux me permettre, je veux bien qu'on coupe...
47:41 Il y a des émeutes qu'on coupe, les types qui s'envoient des trucs.
47:44 Mais moi, je n'aimerais pas beaucoup qu'on me coupe les réseaux sociaux.
47:48 Parce que les réseaux sociaux, c'est l'outil le meilleur
47:52 pour empêcher les autorités d'occultation de la presse convenue.
47:57 Donc, attention, quand l'Europe veut, par exemple,
48:01 faire un sort à Twitter, ce n'est pas pour des raisons de sécurité.
48:06 C'est pour des raisons de pensée.
48:08 Ce serait Maurice Boucaud.
48:10 Non, mais sans les réseaux sociaux, je pense qu'on n'aurait pas pris la mesure
48:13 de la violence qui s'est déchaînée pendant les nuits d'émeute.
48:16 Vraiment, je ne pense pas.
48:17 Je pense qu'on avait toujours...
48:19 Moi, je me souviens, je recevais plein de messages
48:21 de la part de contacts policiers qui me rapportaient des mots.
48:24 Mais quand je voyais les images, les ricanements, la sauvagie
48:28 avec laquelle s'était fait sur les réseaux sociaux...
48:30 Sinon, il faut plusieurs jours à la presse pour digérer un événement,
48:33 le vérifier, et là...
48:34 Vous avez parfaitement raison.
48:35 Écoutez Jordan Bardella, incubateur de la violence.
48:38 Les réseaux sociaux, on ne peut pas le nier,
48:42 sont devenus aujourd'hui un incubateur de la violence
48:45 et participent de la contagion.
48:48 La vraie différence, et j'entendais sur votre antenne
48:51 un fonctionnaire de police le dire, c'est que la grande différence
48:54 avec les émeutes de 2005, c'est qu'en 2005,
48:56 il n'y avait pas les réseaux sociaux, pas dans cette dimension,
48:58 et que probablement les réseaux sociaux participent
49:00 à un phénomène de suivisme chez les jeunes,
49:03 notamment dans ces quartiers et dans ces territoires.
49:05 Est-ce qu'il faut réguler les réseaux sociaux
49:07 en période de tension ? Probablement.
49:09 Probablement en faisant disparaître...
49:11 Je pense que les plateformes avec l'intelligence artificielle
49:14 suffisamment développées aujourd'hui peuvent le faire
49:16 pour faire en sorte que les vidéos les plus violentes
49:18 soient totalement mis de côté.
49:21 En revanche, je ne suis pas favorable à une censure totale
49:23 des réseaux sociaux parce que bien souvent,
49:25 les réseaux sociaux participent aussi d'une diffusion
49:27 de l'information, et encore une fois,
49:29 je ne veux pas qu'on cache la poussière sous le tapis.
49:32 C'est intéressant, pardonnez-moi, ce que révèle
49:36 cette crise et ces émeutes, c'est dire que
49:39 ça va bientôt paraître tout à fait normal
49:41 de couper les réseaux sociaux, comme c'est tout à fait normal
49:44 bientôt d'utiliser les drones à longueur de journée.
49:46 On va dans un monde où il y a de plus en plus
49:48 de restrictions de libertés individuelles.
49:50 Moi, j'aimerais que Jordane Bardella nous parle
49:52 de s'attaquer à la racine du mal.
49:55 C'est-à-dire que là, on est toujours sur l'écume des choses,
49:57 mais là encore, il y a un manque de courage
50:00 pour parler de reconquête des territoires.
50:03 Les réseaux sociaux en soi sont un sujet.
50:06 Les réguler ou les interdire, mais attaquons-nous
50:10 à la racine de la violence.
50:12 Attaquons-nous aux dealers plus sévèrement qu'on ne le fait.
50:15 La dernière chose que je voulais vous proposer ce soir,
50:17 c'est toujours M. Maluret qui a parlé à Mme Borne
50:21 et qui a souligné combien elle avait eu raison,
50:24 sans doute, de s'en prendre à la France insoumise.
50:27 Et c'est du Maluret pur jus. Écoutons.
50:31 Madame la Première Ministre, les violences de ces derniers jours
50:35 ont été condamnées par la quasi-totalité
50:37 des formations politiques.
50:39 Seule, une fois de plus, l'une d'entre elles s'en est exemptée.
50:42 En refusant d'appeler au calme les dirigeants de la France soumise
50:46 à l'émeute, confirme qu'ils sont bien les ânes de Troie
50:51 du séparatisme dans notre pays.
50:53 En demandant qu'on épargne les bibliothèques et les écoles,
50:56 ils autorisent les émeutiers à brûler tout le reste,
50:59 les commerces, les mairies, les maisons des élus.
51:02 Ils prétendent défendre la République.
51:04 Leur but est de la faire tomber.
51:06 Depuis un an, leur convulsion à l'Assemblée nationale
51:09 les discrédite, en discréditant hélas aussi le Parlement.
51:12 Cette fois-ci, c'est la foi de trop,
51:14 et le peuple français qu'ils prétendent à tort incarner
51:17 s'en souviendra longtemps,
51:19 tout comme s'en souviendront sans doute
51:21 leurs plus proches alliés politiques,
51:23 désormais honteux de cette alliance contre-nature.
51:25 Vous avez, Madame la Première Ministre,
51:27 condamné hier à l'Assemblée l'attitude d'un parti antidémocratique,
51:30 sans statut, sans élection interne,
51:32 gouverné par un satrape colérique et omnipotent,
51:35 traitant ses dissidents par la mise à l'écart.
51:38 En disant qu'il était sorti du champ républicain,
51:41 et vous avez eu raison.
51:43 Un satrape colérique et omnipotent.
51:46 C'est bien parce que plus personne...
51:49 On fait un peu de français là.
51:51 C'est un gouverneur, c'est un homme puissant et despotique,
51:54 un satrape, personne riche qui mène grand train,
51:57 un satrape.
51:58 Après on a raison de le dire.
52:00 Vous voulez dire un dernier mot, Amaury, avant de nous quitter ?
52:02 Oui, non, je voulais parler de la sévérité de la justice
52:05 dont on a plusieurs fois parlé sur cette antenne.
52:08 Il y a eu des peines assez lourdes qui étaient prononcées dans les tribunaux,
52:10 mais on n'a pas parlé de la proportion entre les garde à vue
52:14 et finalement les condamnations.
52:16 Sur les 326 gardes à vue qu'il y a eu à Paris
52:19 entre le 28 juin et le 2 juillet,
52:21 vous avez eu 158 classements sans suite.
52:24 La moitié des personnes qui ont été interpellées et placées en garde à vue
52:27 ne sont même pas passées devant les tribunaux.
52:29 Oui, mais parce que j'ai eu quelques juges qui m'ont dit
52:32 que c'était très difficile.
52:34 Il n'y a rien dedans.
52:36 Le juge arrive, et tu n'as pas de preuve.
52:38 Mais c'est parce que les commissariats sont débordés
52:40 et donc effectuer des procédures d'enquête.
52:42 Ce que je voulais dire, c'est que finalement,
52:44 vous avez quand même la moitié des gens interpellés,
52:45 à priori en flagrant d'alliés sur des moments de piège,
52:47 qui ne sont finalement même pas poursuivis.
52:49 On termine, et j'avais commencé l'émission ce matin avec lui,
52:53 et je termine avec lui, Georges Beretta est mort.
52:57 Georges Beretta, c'est l'éliet gauche magique de Saint-Étienne,
53:00 même s'il n'avait pas participé à l'épopée des Verts.
53:03 Et c'est vrai que je disais ce matin que j'aimais ce football
53:06 où les joueurs incarnaient un club.
53:09 Georges Beretta était à Saint-Étienne,
53:11 comme Claude Papy était à Bastia,
53:13 comme Henri Michel était à Nantes,
53:16 ou comme Christian Dalger était à Monaco.
53:19 Ces gens sont restés toujours dans le même club.
53:21 Ces quatre-là sont partis,
53:23 mais je sais que beaucoup d'anciens footballeurs nous écoutent.
53:27 Je pense à Michel Mézi, par exemple,
53:29 qui était un anime à l'époque,
53:31 comme Alain Giresse incarnait Bordeaux.
53:34 En plus, Beretta, ce qui est intéressant,
53:37 c'est qu'en fait, j'ai appris ça ce matin,
53:39 mais je ne savais pas, il s'appelait Beretowski.
53:41 - C'est ça. - Et à l'époque...
53:43 - Pourquoi pas. - Mais oui, c'est très intéressant.
53:45 À l'époque, on francisait et on s'y en dit beaucoup,
53:47 et pour celui qui venait, et pour la France qui l'accueillait.
53:50 Il s'appelait Georges Beretta.
53:52 Et c'est vrai que c'est aussi une tradition des Polonais de France.
53:55 Je pense qu'à Robert Budzinski, les Frères Lege,
53:58 à Aliniewski, Raymond Copa, qui s'appelait Kopaczewski, etc.
54:02 Il y a une grande tradition des grands footballeurs
54:05 issus de la Pologne,
54:07 qui a marqué, évidemment...
54:10 - C'était la cible de foot français. - Exactement.
54:12 - Et l'amour de la France. - Donc Georges Beretta,
54:14 il avait 77 ans, et on aura une pensée pour lui ce soir.
54:18 Monsieur Benkemun.
54:22 - Vous pouvez m'appeler Benke, vous pouvez réduire.
54:25 Comme les grands joueurs de foot que vous aimez.
54:28 - Bien sûr. Bon, comment ça va ?
54:30 - Ça va bien, c'est la dernière pour moi ce soir.
54:32 - C'est-à-dire ?
54:33 - C'est-à-dire que demain soir, il y aura un autre présentateur qui sera là.
54:36 - Mais pourquoi la dernière ? Vous partez en vacances ?
54:39 - Non, ce ne sont pas les vacances tout à fait,
54:41 mais demain je ferai un break,
54:43 vendredi soir il y a une émission autre qui sera diffusée.
54:46 Et puis c'est la grille d'été, vous le savez très bien.
54:48 - La grille d'été ? Je ne sais pas.
54:50 - Vous avez décidé de quand commencer cette grille d'été.
54:52 - Mais il n'y aura plus le meilleur de l'info ?
54:55 - Non, on se retrouve à la rentrée.
54:57 Si Serge Néjar veut bien, évidemment.
55:00 - Mais oui, bien sûr, bien sûr.
55:03 - Mais dans quelques minutes, on va reprendre le fil de l'actualité.
55:07 On va parler des dealers.
55:08 On va commencer d'ailleurs par parler des dealers.
55:10 Est-ce que vraiment ils ont eu un poids dans l'arrêt des émeutes ?
55:14 Il y a plusieurs appréciations, mais ça sera très intéressant.
55:18 Et puis on reviendra largement sur ce qui s'est dit aujourd'hui.
55:21 L'audience aussi de Gérald Darmanin qui a dit beaucoup de choses devant les sénateurs aujourd'hui.
55:28 - Tu veux parler d'Alain Delon ?
55:30 - Eh bien non.
55:31 Alors voilà, si c'était le piège.
55:34 Moi je veux bien vous en parler, mais...
55:36 - On en a parlé, c'est vrai.
55:38 On en a parlé, c'est vrai, au début de l'émission.
55:40 Je remercie Alexandra Preuth qui était...
55:43 Alexandre Preuth qui est à la réalisation.
55:46 Pascal Schupp qui était à la vision.
55:48 Thomas qui était au son.
55:49 Merci à Benjamin Nau, à Robin Piette, à Kylian Salé.
55:53 Toutes ces émissions seront retrouvées sur cnews.fr.
55:55 Je vous ai peu donné des nouvelles du tournoi que nous faisons avec l'ami Julien Pasquet.
56:00 - Il est resté très modeste.
56:01 - Bon là, c'est la fin demain, puisqu'on part en vacances.
56:04 - Il est très affecté, je peux vous dire.
56:06 - Il y a 20 points de différence.
56:08 Il y a 35, puisque tous les soirs on faisait des petits tournois, 35 à 20.
56:12 - Il est un peu agressif.
56:14 - C'est vrai que ça a été une grosse déception pour lui.
56:16 C'est vrai qu'il n'est pas à la hauteur.
56:18 Alors pourtant, il est plus jeune.
56:19 Il a 20 ou 25 ans de moins, mais visiblement, l'adresse n'est pas...
56:24 - Vous n'êtes pas très modeste, Pascal.
56:26 - Pourquoi ?
56:27 - Vous pêchez par un excès de modestie.
56:29 - Vous trouvez ?
56:30 - Ah oui.
56:31 - Mais non, mais il a perdu...
56:32 - Qui a dit, qui a dit, j'ai horreur des gens modestes ?
56:34 Ils ont souvent d'excellentes raisons de l'être.
56:36 - Je ne sais plus.
56:37 - J'ai Louis-Hamuel Nadal.
56:38 - Ah, oui.
56:39 - Ah, oui.
56:40 - C'est ça.
56:41 - Bon.
56:42 - Et je vous revois vers les vacances ou pas ?
56:44 - Oui, oui, oui.
56:45 - Vous revenez quand ?
56:46 - Demain.
56:47 - Un trait de main sûr.
56:48 - Qu'est-ce que vous êtes beau.
56:49 - Ah, merci.
56:50 - Vous avez une mine superbe.
56:51 - Oui, oui, je prends le soleil, vous voyez.
56:53 - Franchement.
56:54 - Allez, à demain.
56:55 à demain.
56:56 merci à bientôt !

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