L'Heure des Pros 2 (Émission du 06/09/2023)

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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcript
00:00 Bonsoir à tous, Véronique Jaquiez, Georges Fenech, Louis Deragnet, les Paul Melun sont avec nous ce soir.
00:06 L'information du moment, c'est le président de Reconquête, Éric Zemmour, qui vient d'annoncer que Marion Maréchal sera tête de liste de Reconquête pour les élections européennes de 2024.
00:19 Il l'a annoncé au site du FIARO il y a quelques minutes.
00:21 J'ai décidé de confier à Marion Maréchal la mission de conduire la liste de Reconquête pour les élections européennes.
00:27 Je souhaite qu'elle soit accompagnée par toute la génération venue de tous les partis de droite.
00:33 Il dit également plus loin, quelle est votre conception de l'Europe ?
00:37 Quand je me suis lancé dans la campagne présidentielle, j'ai dit que je m'y lançais pour lutter contre le grand remplacement et contre l'islamisation du pays.
00:44 Il se trouve que la France n'est pas seule dans ce combat.
00:47 Elle est simplement la pointe avancée d'un phénomène qui sera et qui est déjà le grand défi du 21e siècle.
00:53 L'immigration et l'islamisation de toute l'Europe.
00:55 En vérité, un continent se déverse dans un autre.
00:58 C'est une des phrases, je pense, qui sera très commentée, très forte.
01:01 Je la répète en vérité, un continent se déverse dans un autre.
01:05 L'Afrique dans l'Europe.
01:07 L'Afrique avait 100 millions d'habitants en 1900.
01:09 À l'époque, l'Europe comptait 400 millions d'habitants.
01:12 Aujourd'hui, l'Afrique compte un milliard et demi d'habitants et l'Europe 750 millions.
01:16 Dès 2050, ce sera deux milliards et demi d'Africains, sans doute 4 milliards en 2100.
01:22 Et la moitié de sa population a moins de 20 ans quand la nôtre vieillit.
01:26 Est-ce que c'est une surprise ou pas que ce soit Marion Maréchal et pas Éric Zemmour qui conduisent cette liste ?
01:33 Première réaction autour de la table.
01:35 Paul Melun.
01:35 En tout cas, c'est plutôt cohérent parce que si vous voulez, Éric Zemmour tente d'incarner la fonction présidentielle.
01:41 En tout cas, il aimerait incarner la fonction présidentielle.
01:42 Il vise plutôt 2027.
01:44 Par conséquent, que Marion Maréchal se vise plutôt au niveau d'une tête de liste aux élections européennes, ça paraît plutôt logique.
01:51 Regardez Marine Le Pen, c'est Jordane Bardella qui y va.
01:54 Ce sont les numéros deux.
01:55 Par conséquent, le choix de Marion Maréchal ne m'étonne guère.
01:58 Et je pense que c'est logique que ce soit elle qui soit la candidate.
02:01 Ça montre aussi qu'Éric Zemmour a à cœur, ou en tout cas montre, qu'il veut promouvoir une nouvelle génération.
02:07 Et après, il faudra voir la continuation de cette liste.
02:09 Je pense qu'il aura besoin aussi de rassembler par-delà son premier cercle et par-delà ses premiers fidèles s'il veut faire une liste de poids.
02:16 Alors vous voyez ce bandeau, évidemment, c'est Marion Maréchal, tête de liste de reconquête.
02:23 Je regardais les dernières élections en 2019.
02:30 Est-ce que vous vous souvenez, par exemple, qui conduisait la liste Renaissance ?
02:34 Madame Loiseau.
02:34 Oui, bravo.
02:37 Tu laisses un souvenir impérissable à la politique française.
02:39 Non, mais c'est intéressant.
02:40 Bon, Jordane Bardella avait déjà été présent.
02:44 Jordane Bardella qui avait fait 23 %, c'était la première liste européenne.
02:50 C'était lui qui était arrivé en tête, était arrivé en deuxième.
02:53 Madame Loiseau, effectivement, c'était le modem.
02:56 Europe Écologie était arrivée troisième avec 13 %.
02:59 L'Union de la droite et du centre, c'était M.
03:01 Bellamy, avait fait 8 %.
03:02 C'est François-Xavier Bellamy de nouveau qui va conduire pour les Républicains ?
03:06 C'est lui qui est pressenti, mais ce n'est pas sûr.
03:07 Ça n'est pas encore décidé.
03:09 Oui, mais alors ça va être intéressant parce que si vous avez Jordane Bardella, Marion Maréchal
03:14 et François-Xavier Bellamy, d'abord c'est un renouvellement de génération.
03:19 Si vous me permettez, il y a quelques points communs entre les trois.
03:22 Il y a pas beaucoup de différences.
03:24 François-Xavier Bellamy est le plus à droite des Républicains.
03:28 Jordane Bardella est le plus centriste de chez Marine Le Pen.
03:36 Et Marion Maréchal incarne le courant reconquête.
03:40 Mais vous avez trois personnes.
03:41 Je vous assure, ces trois pourraient travailler sans doute ensemble.
03:44 Il me semble-t-il.
03:45 En tout cas, il y a des points communs, me semble-t-il, sur des sujets comme la sécurité et l'immigration.
03:50 Pour les électeurs de droite, je ne sais absolument pas, je n'ai pas le droit d'avoir un pronostic.
03:55 Qu'est-ce qu'ils vont choisir ?
03:56 Et puis imaginez un débat.
03:58 Vous venez de citer les trois.
03:59 Mais le débat, ça va être horrible.
04:01 Il y aura du son sur les murs à droite.
04:03 Il va falloir se distinguer les uns des autres.
04:05 Si je voulais être provocateur, je veux dire, entre Jordane Bardella, que j'entends régulièrement,
04:09 et François-Xavier Benhamy et Marion Maréchal, il y a des différences, bien sûr.
04:15 C'est pour ça qu'il y a des différences.
04:17 Mais il y a moins de différences, me semble-t-il, qu'il ne pouvait y avoir entre le PC et le PS
04:22 lorsqu'ils gouvernaient ensemble et lorsqu'il y avait l'union de la gauche.
04:25 Même entre Darmanin et Clément Beaune, par exemple.
04:27 Ils sont du même gouvernement.
04:28 Ça vous ennuie que je dise ça ?
04:29 Oui.
04:30 Vous, l'ancien des Républicains, ça vous ennuie.
04:32 À chaque fois, vous êtes ennuyé là-dedans.
04:34 Parce qu'en fait, vous savez bien que j'ai plutôt raison.
04:36 Et vous dites, comment je vais me sortir de ce piège-là ?
04:38 Il faudra voir un petit peu ce qu'il y a effectivement dans les propositions.
04:42 Mais on le sait, ce qu'il y a sur l'immigration, sur la sécurité, sur tous ces sujets-là.
04:46 Je pense qu'il y aura sans doute des points de vue très similaires.
04:49 Pascal, peut-être sur les sujets économiques ?
04:51 Les sujets économiques, l'espace Schengen aussi, qui est un peu caractérisé.
04:55 Mais il n'y en a pas un qui veut sortir de l'Europe.
04:57 La question de la défense européenne, la question de la diplomatie.
05:00 Le problème, c'est que leur électorat pense la même chose.
05:02 Que ça vous déplaise ou non, monsieur Pascal, chacun a son histoire.
05:06 Nous sommes issus du gaullisme.
05:09 Ça n'était pas l'histoire de Jean-Marie Le Pen qui est aujourd'hui, dont Bardella est l'héritier.
05:15 Mais Bardella se revendique du gaullisme aujourd'hui.
05:18 J'entends bien ce que vous dites.
05:20 Tout le monde se revendique du gaullisme.
05:22 Mais l'histoire du Front National, je veux bien qu'on parle du Front National de 72 et de Jordan Bardella aujourd'hui.
05:28 Non mais c'est différent.
05:30 Alors si c'est différent, ne commencez pas en disant que chacun a une histoire.
05:33 Parce qu'en fait, ce que vous ne comprenez pas, c'est que vous allez terminer dans une cabine téléphonique si vous continuez,
05:38 Georges Fedeg.
05:40 Parce que dans une élection comme celle-là, je vous assure, ça va être compliqué de trouver sa place.
05:46 Si vous avez Marion Maréchal, en plus c'est une nouvelle génération, qui vont être plutôt performants, me semble-t-il.
05:51 Jordan Bardella, je ne donne pas un jugement de valeur sur le fond.
05:54 Je donne un jugement de valeur sur la forme.
05:56 Ces deux personnalités qui incarnent une nouvelle génération.
06:00 Je suis sûr que pour trouver sa place chez les Républicains, ça ne va pas être simple.
06:03 Ce qui va être très intéressant...
06:05 Vous pourriez mettre Valérie Pécresse, je pense qu'elle pourrait faire quelque chose.
06:08 Non, non, non, mais ce qui va être très intéressant, c'est que...
06:11 On n'a pas encore notre débit.
06:13 S'il vous plaît, ce qui va être très intéressant, c'est que ces élections européennes, ça va être des élections de mi-mandat.
06:17 Donc peut-être que pour une fois, elles vont plus intéresser les Français que la moyenne.
06:21 Mais c'est un sacré test pour la droite.
06:23 De toute façon, c'est un sacré test pour la droite.
06:26 C'est un sacré test pour le Maréchal.
06:28 Exactement, c'est un sacré test qui compte pour les LR.
06:30 Parce que François-Xavier Bellamy, souvenez-vous, à Versailles, il avait fait un bide électoralement.
06:34 La Renaissance était passée devant, alors qu'il était pourtant tête d'affiche, si je puis dire.
06:39 Comme à l'élection présidentielle.
06:41 Voilà, exactement.
06:43 On souhaite une belle aventure.
06:45 Ça va être une guerre d'opposition qui va être intéressante.
06:47 Mais je voulais rappeler quand même que Reconquête, qui au départ était à 17% dans les intentions de vote,
06:53 ça se termine par zéro député.
06:56 Vous avez beau dire tout ce que vous voulez, les LR ont quand même 60 députés.
07:00 7% à la présidentielle contre 4%.
07:03 On va retourner le problème dans toutes les chances.
07:05 Mais vous avez fait 4,60%, vous vous confondez tout.
07:07 Non mais là c'est la présidentielle, je parle de...
07:09 Non mais Georges, globalement, ça leur profite plutôt, c'est un scrutin proportionnel.
07:14 Et globalement, les LR ne sont pas favoris des prochaines élections européennes, objectivement.
07:21 C'est-à-dire, les LR aujourd'hui, la balle est dans leur camp.
07:24 Et le choix Marion Maréchal et le choix Jordan Bardella obligent sans doute,
07:30 ce qui n'est pas une bonne chose pour les LR, d'avoir un candidat sans doute pas trop à droite.
07:34 C'est pour ça qu'à mon avis, ils ne mettront pas Bellamy, ils vont mettre un centriste.
07:37 Bonne chance.
07:39 C'est une mauvaise stratégie.
07:41 Je ne suis pas sûr que votre stratégie soit la meilleure.
07:43 C'est une mauvaise stratégie.
07:45 Mais si vous mettez, il n'y a plus de différence.
07:47 Vous êtes obligé de prendre...
07:49 Mais les centristes, ils sont déjà partis chez Macron.
07:52 Ils votent déjà pour Renaissance.
07:54 Dans ce cas-là, ce ne sera pas 8, ce ne sera pas 4 %, ce sera 6.
07:57 Mais je pense que l'équation, elle est impossible pour les Républicains.
07:59 Ça ne va pas être simple.
08:01 On en parlera tout à l'heure, parce que je crois qu'elle va s'exprimer ces prochaines heures,
08:03 ces prochaines minutes.
08:05 Et demain matin, surtout.
08:07 Demain matin, Éric Zemmour est sur Europe 1,
08:09 et sur CNews, interrogé par Sonia Mabrouk.
08:12 Elle va s'exprimer dans quelques instants,
08:16 et on reviendra sur ce qu'a dit sans doute Éric Zemmour.
08:20 Mais, vous le savez, l'actualité dramatique ce soir,
08:22 drama poissy dans les Yvelines.
08:24 Un adolescent de 15 ans s'est suicidé hier à son domicile.
08:27 Et selon les premiers éléments, le jeune avait signalé des faits de harcèlement scolaire l'année dernière.
08:31 La justice appelle à la prudence.
08:33 Elle ne fait pour l'instant aucun lien entre le suicide de l'adolescent
08:35 et le harcèlement scolaire qu'il a subi.
08:37 Même si, vous allez l'entendre,
08:39 Gabriel Attal s'est exprimé en fin d'après-midi.
08:41 Et manifestement, il n'est pas sur la même ligne que l'enquête.
08:44 Écoutons-le.
08:46 En décembre 2022, le harcèlement du jeune garçon avait été signalé.
08:51 Un rendez-vous avait été organisé dans l'établissement.
08:54 Il était fait état de brimades et d'injures répétées
08:58 de la part de plusieurs élèves nommément désignés.
09:01 En mars 2023, les parents ont été reçus par l'établissement.
09:05 Les élèves mis en cause ont eux aussi été reçus.
09:08 Et leurs parents ont été contactés.
09:11 Un échange de courrier a par ailleurs eu lieu courant avril
09:14 entre la famille et l'institution scolaire sur la situation du jeune garçon.
09:19 La famille dénonçant dans ce courrier l'absence de mesures suffisantes
09:23 prises face à cette situation de harcèlement.
09:26 L'établissement indique que le jeune homme a bénéficié d'un suivi régulier par la CPE.
09:32 Et ce, jusqu'à la fin de l'année scolaire.
09:34 En fin d'année, un point a été fait avec le père de ce jeune garçon.
09:38 Depuis le 1er septembre, il était scolarisé au sein d'un autre établissement à Paris
09:42 où il a fait sa rentrée cette semaine.
09:44 La police et la justice ont bien sûr connaissance de ces éléments.
09:48 Je le dis, il reste des points à éclaircir.
09:51 Et je veux évidemment que toute la lumière soit faite sur ces faits.
09:55 J'ai donc décidé de déclencher une enquête administrative
09:59 dont nous tirerons toutes les conclusions.
10:01 Chaque drame est un drame de trop qui nous rappelle que nous ne sommes toujours pas à la hauteur.
10:06 Ce ne sont pas des personnes évidemment que je veux mettre en cause.
10:09 C'est la réponse de l'Institution éducation nationale face à l'urgence du harcèlement scolaire
10:14 qu'il nous faut continuer à profondément changer.
10:17 Comme ministre, après un tel drame, j'ai un double devoir.
10:21 Un devoir de compassion bien évidemment, mais aussi et surtout un devoir d'action.
10:26 Nous devons aller plus loin, plus loin encore que ce qui a d'ores et déjà été engagé.
10:31 Une initiative forte sera prise en la matière très prochainement. Nous le ferons.
10:36 Ce jeune de 15 ans s'est pendu à son domicile de Poisson dans les Yvelines.
10:41 Sur ce nouveau drame, Pascal, moi je m'interroge quand même sur le fait que lorsque le père et son fils vont au commissariat
10:49 pour, je ne sais pas s'il allait déposer une plainte, il n'y a qu'une main courante qui est faite.
10:53 Une main courante, ça ne remonte pas à la justice.
10:56 On dit la justice est saisie. La justice, moi je demande aussi vraiment une enquête administrative.
11:01 Pourquoi cette... On devrait faire comme pour les violences intrafamiliales, il n'y a plus de main courante.
11:05 Dès qu'il y a un signalement, ça part au parquet.
11:07 Et là c'est resté manifestement, enfin sous réserve de vérification, c'est resté au niveau du commissariat.
11:12 Qu'il y ait eu des choses de faits dans l'établissement, c'est bien, on en prend acte,
11:15 mais peut-être que la plate au parquet aurait dû prospérer aussi.
11:18 On se souvient évidemment de la petite Linsey, 13 ans, qui s'est suicidée en mai dernier dans le Pas-de-Calais.
11:24 Les faits de harcèlement avaient été remontés par sa famille.
11:27 C'est toujours un drame.
11:30 Déjà la mort et le suicide est un grand mystère.
11:34 Mais ce qu'il y a de dramatique, c'est qu'on a quand même le sentiment, Gabriel Attal l'a dit,
11:39 que l'institution a fait, va faire encore, va mettre encore en place des plans contre le harcèlement scolaire.
11:45 Ça a été annoncé il y a quelques jours par Elisabeth Borne, avant ce drame.
11:49 On sait qu'en primaire maintenant, il est possible de changer d'établissement le harceleur.
11:54 Mais en l'occurrence, ce n'est pas encore le cas pour le collège.
11:57 Il avait changé d'établissement et les parents étaient à l'offensive pour protéger l'enfant.
12:02 Donc on se rend compte que presque tout a été fait et que le drame se produit tout de même.
12:06 Donc il faut protéger, protéger, protéger à tout prix les enfants.
12:10 Moi je dis en les coupant un maximum des réseaux sociaux.
12:12 Je sais que ce n'est pas facile.
12:13 Non mais c'est impossible.
12:14 C'est impossible mais il faut être en alerte en tout cas en disant qu'ils sont vulnérables.
12:19 C'est impossible.
12:21 C'est la guerre à la maison tous les jours.
12:24 Il y a des internats d'excellence à l'étranger Pascal où il n'y a pas internet, il y a des brouilleurs.
12:29 Ça existe.
12:30 Alors effectivement si vous faites un internat et que vous mettez les enfants sans contact avec l'extérieur,
12:37 ça c'est possible mais je ne vois pas comment on peut faire ça à l'échelle nationale.
12:40 Oui donc vous ne pouvez pas faire ça à l'échelle nationale.
12:42 C'est impossible.
12:43 Donc écoutons quelques élèves qui connaissaient cet adolescent et qui ont témoigné cet après-midi.
12:49 C'est un élève assez discret, assez solitaire.
12:54 Il était vraiment seul.
12:56 Ça fait mal parce qu'il avait tout son avenir devant lui.
13:02 Des élèves ont gâché son avenir comme ça.
13:06 Ça fait mal parce que ça peut arriver à n'importe lequel d'entre nous.
13:09 Il n'avait rien de si différent que ça.
13:11 C'est un enfant comme tout le monde, un troisième qui n'avait rien demandé.
13:14 Quand je voyais qu'il était seul, triste, qu'il était toujours dans un coin, seul avec son téléphone ou ses écouteurs,
13:22 ça me faisait de la peine.
13:24 Je ne sais pas s'il était comme ça, s'il était insociable ou s'il était mal dans sa peau,
13:29 mais ça se voyait qu'il avait quelque chose.
13:31 Très périchant d'écouter ces enfants.
13:34 Un voisin connaissait également ce jeune homme de 15 ans qui s'est donc suicidé.
13:40 C'était mon petit voisin, un petit gars que je connais depuis qu'il était tout petit.
13:46 Très gentil, un petit garçon, maintenant c'est un ado, mais adorable, bien élevé, charmant, très gentil.
13:55 On n'aurait jamais pu penser qu'un drame comme ça pouvait arriver chez nous.
13:59 C'est une tragédie. On est sous le choc. C'est vraiment une tragédie.
14:02 Cette phrase est évidemment très forte. On ne peut jamais imaginer le drame et le pire.
14:09 On peut mettre en place un certain nombre de politiques, à mon avis autres que les petites politiques conjoncturelles,
14:14 de dire comment on doit améliorer la procédure. Je ne dis pas que ce n'est pas important,
14:17 mais à chaque fois qu'il y a ce nouveau cas de harcèlement, à chaque fois que ça conduit à des conséquences aussi funestes,
14:21 on dit plus jamais ça, le ministre arrive, nous dit ça va changer, je vais prendre des mesures.
14:26 Il y a des numéros verts, il y a toutes sortes de mesures qui sont prises et on s'aperçoit que ça ne change rien.
14:30 Peut-être qu'il le dit aussi pour son prédécesseur, M. Ndiaye, qui n'a pas fait grand-chose.
14:37 Il a le mérite de dire des choses, Gabriel. Il dit des choses sans langue de bois.
14:42 D'abord, il dit les choses, il vient devant les caméras. Ce qui n'est pas facile dans un cas comme celui-là.
14:48 Il garde de la prudence et je trouve que son intervention est intéressante parce qu'il dit nous ne sommes pas à la hauteur.
14:55 Il vient d'arriver dans un ministère, il dit nous ne sommes pas à la hauteur.
14:58 Attendons quand même les conclusions de l'enquête qui va être menée par l'Inspection générale de l'éducation nationale.
15:04 Parce que souvent on s'émeut beaucoup au moment où survient le drame et on a raison de le faire.
15:08 Mais ensuite, les leçons et les enseignements sont attirés à ce moment-là.
15:12 Et c'est vrai qu'objectivement, on en parle beaucoup moins quand les inspections remettent leur rapport, leur condition.
15:20 Et puis soyons prudents, parce que ce cas, nous ne le connaissons pas complètement.
15:24 Soyons prudents, un suicide est toujours un mystère, Véronique Levesay.
15:28 Il peut être multifactoriel, bien évidemment. On a vu effectivement un fait divers où le harcèlement était au cœur du suicide et on le devinait.
15:38 Est-ce que cette fois-ci, c'est la même chose ? Il faudra peut-être attendre quelques temps.
15:43 C'est d'ailleurs ce que dit l'enquête. Pour le moment, j'ai trouvé que Gabriel Attal est plus offensif, si j'ose dire, là-dessus, en faisant un lien entre le harcèlement et le suicide.
15:54 Donc le mieux est peut-être d'attendre les prochaines heures et d'avoir de nouveaux éléments.
15:59 Dans l'actualité, et on reste à l'école, avec une manif anti-Abaya, une dizaine de professeurs se sont mis en grève aujourd'hui dans le lycée polyvalent de Maurice,
16:06 le trio de Stein, en Seine-Saint-Denis. Ils dénoncent l'interdiction du port de l'Abaya et du camis dans les établissements scolaires.
16:12 C'est formidable d'ailleurs. Et ils dénoncent aussi le manque de moyens de l'éducation nationale.
16:16 Alors je ne sais pas si ces profs seront sanctionnés ou pas, mais c'est vrai que ce pays devient un peu compliqué quand même.
16:23 Parce que quand une décision est prise par un ministère, vous avez aujourd'hui des enseignants qui ne sont pas d'accord avec cette décision.
16:29 Voyez le sujet de Nicolas Fontaine.
16:33 Une dizaine de professeurs se sont réunis devant le lycée Maurice, le trio de Stein.
16:38 Et pour cause, le corps enseignant a lancé un appel à la grève.
16:42 Il dénonce une baisse importante de moyens et rejette l'interdiction de l'Abaya décidée par le gouvernement.
16:47 Nous tenons à nous désolidariser de la politique islamophobe du gouvernement. Nous n'avons pas affaire à la police du vêtement.
16:53 Nous refusons de stigmatiser les élèves qui portent une Abaya ou un camis.
16:57 Pour Farid Haïd, conseiller municipal à Pierrefitte-sur-Seine, cette polémique a pour objectif de cacher un problème bien plus important.
17:04 Il faut parler aussi de la qualité d'enseignement. Il faut parler des enseignants qui seront devant les élèves.
17:09 Et qu'est-ce qu'on nous sort, Gabriel Attal, pour se faire son coup de pub et pour effacer Darmanin ?
17:14 Il fait son petit coup de pub avec l'Abaya. Nous ce qu'on souhaite, c'est faire en sorte que nos enfants puissent réussir.
17:19 Et pour que nos enfants puissent réussir, c'est des moyens pour l'éducation nationale, des enseignants formés et des infirmières.
17:26 Des professeurs rejoignent par des parents d'élèves qui dénoncent une hausse des effectifs dans les classes passant de 24 à 30 élèves et la baisse du nombre de CPE, 3 au lieu de 4.
17:36 Aujourd'hui, ce sont plus de la moitié des professeurs qui se sont mis en grève dans ce lycée de Seine-Saint-Denis.
17:42 Non mais de toute façon, on peut répondre à ce conseiller. Les Français ne veulent pas d'Abaya.
17:48 Tous les sondages le montrent. Le gouvernement a pris une bonne décision. On ne veut pas de signes communautaires, qu'ils soient culturels ou religieux, au sein de l'école.
17:57 Bien sûr qu'il y a d'autres problèmes, mais celui-ci en fait partie. Mais symboliquement, voilà.
18:01 Le conseiller, lui, visiblement, en est colloquial.
18:04 Vous avez le droit d'avoir des signes culturels à l'école. Moi, je vous rejoins sur le fond.
18:07 Parce qu'effectivement, ça pose un problème, mais comme je le dis tous les jours, ça va être lassant, si tout le monde n'a pas la même culture.
18:15 Ou en tout cas, ne partage pas des valeurs communes. Mais pardonnez-moi, ça ne tombe pas sous le Conseil d'État.
18:20 On est à la limite. On est entre le cultuel et le culturel.
18:23 Mais je suis bien d'accord avec vous.
18:26 Il relie à une confession, donc à une communauté.
18:28 Mais c'est un vêtement qui est porté au Moyen-Orient.
18:30 Il faut arrêter.
18:31 Eh bien moi, je n'ai pas envie que la France devienne le Moyen-Orient.
18:35 Je suis d'accord avec vous, mais en fait, peu importe.
18:38 Pascal, à la limite, peu importe.
18:41 Peu importe, c'est une tenue qui est portée pour incarner, brandir une religion.
18:45 Donc, quoi qu'il arrive, que ça s'appelle l'abaya, que ça s'appelle demain, c'est un autre nom.
18:49 Ça s'appelle une tenue religieuse par destination, puisque c'est utilisé à des fins de provocation de prosélytisme.
18:55 Et pour revendiquer l'islam.
18:58 Honnêtement, pas forcément tout le temps.
19:00 Moi, je crois aucunement.
19:01 Je pense vraiment qu'il n'y a parfois pas de provocation.
19:03 Il y a tout simplement, on s'habille comme ça.
19:05 C'est une autre culture.
19:06 Mais vous plaisantez, Pascal.
19:07 Et je pense, attendez, je regardais beaucoup de reportages, j'en ai lu aussi, avec des jeunes filles qui disaient
19:13 "mais j'ai fait la rentrée, moi je savais pas, j'ai toujours fait comme ça".
19:16 Non mais attendez, je pense qu'il n'y a pas une seule personne en France qui a fait la rentrée des classes
19:21 et qui ne savait pas que l'abaya était interdite.
19:23 Surtout quand vous la portez, vous êtes un petit peu informé de ce qui se passe.
19:26 Oui, est-ce que c'est culturel, la place de la femme dans certaines religions,
19:34 ou est-ce que c'est uniquement du domaine religieux ?
19:37 Les deux se confondent.
19:38 Je vais vous dire les deux.
19:39 Exactement.
19:40 Mais Pascal, la culture est une émanation de la religion.
19:42 Bien sûr.
19:43 Nous, on est imprégné quand on parle des valeurs judéo-chrétiennes.
19:45 Mais bien sûr.
19:46 En fait, c'est la catholique, c'est la chrétienté, et même la religion juive.
19:49 Mais ces jeunes femmes...
19:50 Et qui imprègnent même le code civil, le code pénal, qui sont des émanations de la Bible.
19:53 J'en suis à fond.
19:55 Je suis 100% d'accord avec vous.
19:57 Mais nous disons la même chose.
19:58 C'est avec le code civil.
19:59 C'est-à-dire que...
20:00 Très bien, alors.
20:01 Nous disons la même chose, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous avez des jeunes filles
20:03 qui sont peut-être très loin de la religion, mais qui ne sont pas de même culture que vous.
20:07 Et qui ont un rapport aux hommes, et pourquoi pas aux femmes, qui n'est pas le même que vous.
20:11 Parce que les cultures sont différentes.
20:13 Et je suis entièrement d'accord avec vous.
20:15 Mais je suis entièrement d'accord avec vous.
20:16 Mais je suis entièrement d'accord avec vous.
20:17 Mais je suis entièrement d'accord avec vous.
20:18 Mais je suis entièrement d'accord avec vous.
20:19 Mais je suis entièrement d'accord avec vous.
20:20 Mais parce qu'elle est venue dans la simulation...
20:21 Mais parce qu'elle est venue dans la simulation...
20:22 J'ai une question à vous poser.
20:23 Oui.
20:24 Est-ce que vous pensez qu'il y a une élève qui a fait la rentrée des classes, qui portait
20:26 l'abaya, qui ne savait pas que c'était une tenue religieuse ?
20:28 Non, moi je...
20:29 Ou qui ne le faisait pas au nom de la religion ?
20:30 Bien sûr qu'elle savait que c'était une tenue religieuse.
20:31 Non mais, je vous pose la question, en toute sincérité.
20:33 Le problème, c'est qu'à ce petit jeu de se rendre visible par l'abaya, et effectivement,
20:38 je vous rejoins, Louis, je pense que c'est un dessin, il y a derrière la main intellectuelle
20:42 et politique de l'islam politique et des frères musulmans qui eux veulent victimiser...
20:47 La pause, la pause, la pause et j'en donnerai la parole à Georges Fenech.
20:51 Est-ce qu'on n'arrive pas à s'exprimer ?
20:52 Oui, parce qu'on aurait aimé que vous vous exprimiez il y a bien longtemps.
20:56 On est du PR de l'époque.
20:59 Quand vous fuitez, ça marche bien votre livre.
21:03 On va en reparler, parce qu'il est excellent.
21:05 Pas ce soir, mais on va en parler parce qu'il est excellent.
21:07 Oui, il y a une belle audience, effectivement.
21:09 Exactement.
21:10 Et je m'en flatte parce qu'il faut savoir un certain nombre de choses qui sont trop occultées.
21:15 Eh bien, écoutez, c'est le Georges Fenech ce soir offensif qui est avec nous.
21:20 On écoutera sans doute Marion Maréchal-Le Pen.
21:22 Marion Maréchal, d'ailleurs, on l'appelle Marion Maréchal.
21:24 Marion Maréchal.
21:25 Qui s'est exprimée sur TF1 ces dernières minutes.
21:29 Et on pourra l'écouter, puisque l'information importante de la soirée, c'est qu'elle sera
21:33 tête de liste aux européennes pour la formation Reconquête en juin prochain.
21:37 A tout de suite.
21:39 Mathieu Deveze nous rappelle les titres.
21:43 Marion Maréchal sera tête de liste Reconquête aux élections européennes.
21:48 Dans un entretien au Figaro, Eric Zemmour explique ne pas avoir vocation à être candidat
21:52 à toutes les élections.
21:54 Il souhaite que Marion Maréchal soit accompagnée par toute la jeune génération
21:58 venue de tous les partis de droite.
22:00 Après les émeutes, la facture grimpe à 730 millions d'euros.
22:04 France Assureur a donc réévalué le coût des dégradations liées aux violences urbaines
22:09 qui ont suivi la mort de Nahel.
22:11 Il était auparavant de 650 millions d'euros.
22:13 Les dommages aux biens professionnels et aux collectivités locales représentent
22:17 plus de 90% du coût total.
22:20 J-2 avant le début de la Coupe du monde de rugby.
22:23 La compétition commence vendredi par un choc entre la France et la Nouvelle-Zélande,
22:27 bien sûr au Stade de France.
22:29 Le sélectionneur Fabien Galchi a dévoilé la liste des 23 joueurs retenus pour disputer
22:33 le match d'ouverture.
22:35 Une composition sans surprise où Yoram Moefana remplace au centre Jonathan Danty, blessé.
22:41 Jacques et Georges Fenech, Louis de Raguenel et Paul Melun sont avec nous.
22:45 Nous étions sur la baïa et nous échangeons sur religion et culturel et culturel.
22:52 Et on attend la décision du Conseil d'État bien sûr.
22:54 Je vous propose d'écouter une directrice d'académie.
22:59 Les professeurs aujourd'hui font grève dans cet établissement car ils sollicitent des moyens supplémentaires.
23:04 Donc ce qu'il faut retenir c'est que nous sommes dans un processus classique de carte scolaire
23:10 et que les demandes actuelles formulées par les équipes enseignantes sont à l'étude.
23:16 Vraiment.
23:17 Le processus de carte scolaire est un processus long qui nécessite des réajustements
23:22 au regard des évolutions qui ont eu lieu pendant les congés et les congés d'été.
23:27 Donc voilà, nous sommes à l'heure actuelle dans ce cadre-là.
23:31 Vous voyez la directrice de l'académie, elle dit les profs font grève par manque de moyens.
23:35 Non pas qu'eux.
23:37 Aussi ils contestaient la baïa, mais elle-même.
23:39 Pas de vagues.
23:40 Parce qu'autrement c'est elle qui prend.
23:42 Elle est directrice de l'académie, elle doit tenir ses troupes.
23:45 Donc elle préfère nier ça parce que si elle nie pas ça, il faut prendre des sanctions.
23:48 Donc pas de vagues.
23:49 Pas de vagues.
23:50 Voilà.
23:51 Tout est comme ça en fait.
23:53 La vérité c'est que ce qu'elle dit, souffrière de ma part, n'est pas vrai.
23:58 Parce qu'elle sait aussi parce qu'elle n'est pas capable sans doute de prendre tout le problème dans sa communauté.
24:05 Bien sûr, mais elle est incapable d'avoir de l'autorité.
24:08 On parle de la baïa.
24:09 Elle est incapable.
24:10 On disait que derrière la baïa il y a l'extension du domaine du halal.
24:13 On sait très bien que ce qui pose problème.
24:15 Mais là c'est intéressant parce que vous avez l'autorité.
24:17 En fait une directrice d'académie doit taper sur la table.
24:20 Ou alors elle n'est pas faite pour ça, qu'elle fasse autre chose.
24:22 Mais oui, mais elle est coincée.
24:23 Pourquoi ? Elle parle de carte scolaire.
24:26 Mais elle parle de carte scolaire, sa carte scolaire induit par le nombre qu'elle a à faire à un nombre d'élèves importants portant la baïa.
24:36 Ce n'est pas la même chose à Saint-Germain-des-Prés.
24:38 Pour Saint-Denis.
24:39 Donc elle est de toute façon coincée.
24:40 Il y a juste un argument.
24:41 Ce qui me paraît important, c'est ce qu'a dit le conseil municipal.
24:46 Le conseiller municipal qui en fait quelque part valide le port de la baïa.
24:50 Ça montre bien quand même l'archipélisation de la France et où nous en sommes.
24:54 Il y a des déçonnements.
24:56 Non mais parce que quand ces gens passeront aux prochaines élections municipales et qu'on aura un maire qui ostensiblement fera la promotion de la baïa, là le curseur sera encore déplacé.
25:05 Mais là, enfin moi je remarque que cette directrice d'académie peut-être n'a pas le courage qu'il faudrait pour combattre effectivement les profs qui sont contre la baïa.
25:14 Écoutez le témoignage d'un professeur interrogé par Jean-Luc Thomas qui rapporte comment les élèves vont détourner peut-être le port de la baïa.
25:22 C'est assez intéressant.
25:24 On est quand même assez lucide sur ce qui se passe.
25:26 Justement, on essaye de faire le distinguo entre ce qui relève de la foi et ce qui relève du prosélytisme et du dogme.
25:32 Et je pense qu'on ne peut pas nous le reprocher à nous autres, les enseignants qui essayons justement d'alerter sur ce phénomène-là.
25:41 Parce que justement nous voulons protéger les enfants de cette emprise dogmatique qui n'a rien à voir avec la foi.
25:48 Peu importe le vêtement que vous portez, s'il y a une intentionnalité prosélyte derrière ou simplement de rendre visible une appartenance à une communauté culturelle, là ça pose problème.
25:57 Et intuitivement, moi mes collègues me disent "on voit bien qu'il se passe quelque chose mais on n'est pas suffisamment armés, on n'est pas suffisamment affûtés sur ces questions-là pour dire que ça c'est islamique et ça ça ne l'est pas".
26:08 Le refus de la mixité au sein de la classe, c'est-à-dire que les filles vont rester entre filles, elles ne vont refuser de se mettre à côté de garçons.
26:14 Qui plus est si ce sont des garçons non musulmans ?
26:16 Vous avez d'autres comportements aussi, qui est celui de porter des vêtements très amples, pas forcément une abaya, mais de couvrir la totalité des mains.
26:23 Il faut simplement rappeler une règle qui est celle de la loi de la charia, qui nous distingue finalement.
26:29 Pourquoi ? Parce que la charia, ce n'est pas dans les pays islamiques légauristes qu'on essaie d'importer, ce n'est pas uniquement un code religieux, c'est aussi un code civil, un code social, un code politique.
26:40 On ne fait pas la distinction entre le culturel et le culturel et le cultuel.
26:44 Tout est cultuel et tout est régenté par ce code civil religieux.
26:49 C'est pour ça que chez nous, on fait la distinction, séparation négligée, entre le cultuel, loi 1905, et le culturel bien entendu.
26:57 Et là, l'abaya, c'est quoi ? C'est ce mélange finalement, cette fusion d'une culture, d'une communauté religieuse, qui veut continuer à vivre suivant le...
27:06 Et je rappelle qu'il y a eu des sondages où beaucoup de jeunes mettaient la loi de la charia au-dessus des lois de la République.
27:12 Il n'y a que 300 incidents hier.
27:15 L'abaya, c'est un signe de communauté religieuse, incontestablement.
27:21 - Oui, communauté religieuse, culturelle, c'est tellement large.
27:25 Le problème, c'est que les professeurs sont les catalyseurs d'une situation à la dérive depuis des décennies.
27:29 Comme nos pompiers, comme nos policiers, ils ont face à eux un mur.
27:34 Et ce mur, ça s'appelle le choc des civilisations.
27:36 C'est documenté, c'est incontestable.
27:38 - Mais le seul propositif pascal...
27:40 - Allez, on a dit tout ça.
27:41 - Vous dire qu'il n'y en a eu que 300, ça montre aussi que quand on est ferme et qu'on est comme d'autorité, ça peut marcher, ça peut donner des résultats.
27:47 - On a déjà dit tout ça.
27:48 - Vous avez vu l'affaire des crèches qui ressemble à l'affaire de l'abaya.
27:52 Et c'est des crèches dans des grands groupes.
27:54 C'est-à-dire que ces grands groupes...
27:55 - Les EHPAD, vous avez dit l'abaya.
27:58 - L'affaire en P1.
28:00 - Donc les crèches rappellent l'affaire de l'abaya.
28:04 - Ça nous fait un peu tiquer.
28:06 - Donc évidemment, c'est l'affaire de l'EHPAD.
28:08 Pourquoi ? Parce que les mêmes causes produisent les mêmes effets.
28:11 C'est-à-dire qu'on veut rentabiliser.
28:13 Qui a ces crèches ?
28:14 Des fonds de pension.
28:16 Que veulent ces fonds de pension ?
28:17 Effectivement, faire du profit.
28:19 Et à ce moment-là, tu limites les coûts.
28:22 Les enfants étaient une couche de temps en temps.
28:25 Vous aviez des assistantes maternelles qui faisaient également le ménage.
28:28 Deux métiers différents, me semble-t-il.
28:31 Et vous allez voir le sujet de Dona Tengu.
28:34 Et c'est vrai que ça interpelle dans la société d'aujourd'hui.
28:39 - Repas rationnés ou encore surbooking.
28:44 Certaines crèches privées seraient prêtes à tout pour atteindre la meilleure rentabilité.
28:49 Le constat dressé par le livre Enquête le prix du berceau apparaît le 8 septembre prochain au seuil et est alarmant,
28:55 selon les témoignages recueillis par ces auteurs.
28:58 Dans certaines crèches privées, la course au rendement aurait bien pris le pas sur le bien-être des enfants.
29:03 - Globalement, dans ce secteur, tout est fait pour réaliser des économies,
29:08 notamment sur les repas, mais pas seulement, beaucoup aussi sur le personnel.
29:11 Le nombre de gens qui nous ont dit "je suis allé au supermarché à la Super 8 à côté pour acheter 4 yaourts parce qu'on n'en avait pas assez".
29:18 Face aux dérives de la privatisation, certains élus en appellent à une commission d'enquête parlementaire.
29:23 C'est le cas notamment de Manuel Bompard, invité de la grande interview de CNews et Europe 1.
29:28 - Il faut une commission d'enquête parlementaire pour qu'on enquête sur ce qui se passe réellement dans ces crèches lucratives privées,
29:34 dont le coût de fonctionnement est de 15% supérieur aux crèches publiques et dans lesquelles il y a manifestement des situations de maltraitance.
29:42 Selon un rapport de Matignon publié en 2021, les crèches privées représentent 20% des places disponibles, soit 80 000 places,
29:50 et réalisent un chiffre d'affaires compris entre 1,1 et 1,4 milliard d'euros.
29:56 - Les crèches privées représentent 80 000 places, soit quelques 20% des places disponibles et réalisent un chiffre d'affaires compris entre 1 et 1,4 milliard d'euros.
30:06 - Un gâteau où se partagent 4 grands goûts. - Évidemment, voilà.
30:09 - Un peu comme d'ailleurs ce qu'on appelle vulgairement le marché de l'or gris, à savoir effectivement la course à la rentabilité qu'il y a autour des EHPAD.
30:15 Vous aviez raison Pascal de faire le parallèle parce que c'est exactement la même situation.
30:18 C'est la course au profit, au détriment des plus fragiles, c'est là que c'est encore plus cruel.
30:22 Et ça dit aussi quelque chose de notre société dans le rapport aux petits et aux anciens,
30:26 dans l'idée aussi que les citoyens ont aussi une part de responsabilité je pense,
30:30 et ça dit aussi quelque chose de l'état de la famille, de l'état du soin que l'on prend aux nôtres aussi.
30:34 Je pense qu'il y a deux sujets là-dedans.
30:36 - Mais on ne le sait pas. Quand vous confiez votre enfant dans une crèche, vous ne savez pas qu'il va être maltraité.
30:41 Vous imaginez que ça va bien se passer. - Bien évidemment.
30:44 - Pourquoi ? - Parce qu'on pense que l'État fait son rôle.
30:47 - Mais ça ce n'est pas l'État, c'est l'État. C'est la Fage TV.
30:49 - Je vous rappelle quand même que la protection matérielle infantile, la maternelle infantile, a aussi le droit d'inspecter les crèches.
30:56 - Bien sûr, mais c'est privé. - Mais ils sont obligés de les prévenir avant.
31:00 - Mais c'est ça, ils sont obligés de les prévenir. - Il faut le faire de manière...
31:03 - Mais bien sûr. - C'est interdit ça.
31:04 - Bien sûr. - Comment ?
31:05 - Ce n'est pas possible aujourd'hui. - Mais on sait que c'est impossible.
31:07 - Non, mais non. - Il se doit d'être prévenu.
31:09 - Faire des contrôles. - Non mais je suis d'accord avec vous.
31:11 - Bien sûr. - Mais Georges, si on dézoome un peu plus dans ce sujet.
31:15 - En fait, ça remet en cause, c'est notre gestion de la grande vulnérabilité, le commencement et la fin.
31:20 - C'est ça. - La naissance avec des enfants qui sont totalement incapables de rien faire tout seuls parce que de fait, ils sont fragiles.
31:26 - Et les EHPAD, vous aviez raison. - Il faut des contrôles.
31:28 - Il y a quelqu'un qui dit "tu veux nationaliser les crèches". Non.
31:31 - Moi, je... - Mais il faut des contrôles.
31:34 - Est-ce que ce n'est pas une politique publique d'État ?
31:35 - Il faut des contrôles, mais le vrai scandale...
31:37 - Je pense que le problème, c'est la libéralisation de toutes ces petites zones comme ça de prise en charge de la vie de certaines personnes dans la société.
31:44 Et en fait, le fait de libéraliser, de fait, induit des excès. Et moi, je pense que c'est une politique publique.
31:51 - Ça, ça rentre précisément dans le cadre d'une politique publique.
31:54 - Mais pourtant, je ne peux pas être soutenu de marxisme.
31:56 - Vous m'étonnez ce soir, Louis. - Non, mais réellement.
31:58 - Je suis d'accord avec vous. - Je veux bien que le système libéral peut être pour vous un frein...
32:04 - Pour gérer la grande vulnérabilité, la fragilité. - Il faut des contrôles.
32:08 - Moi, je suis d'accord avec... - C'est tout un cahier d'écharges.
32:10 - Tout n'est pas pris. - C'est un honneur, c'est une responsabilité quand on est dans un pays comme la France,
32:16 qui est un pays très développé, très évolué, d'avoir un État qui prend en charge la grande faiblesse.
32:22 - Ce que je pense... - Mais Louis, on peut réussir...
32:25 - On a le droit de ne pas être d'accord. - Mais comment ? Mais on peut réussir sans passer par là.
32:29 Si vous faites un cahier d'écharges et que vous imposez aux privés...
32:36 - Mais pourquoi ça marchait il y a 30 ans et pourquoi ça ne marche plus aujourd'hui ? Qu'est-ce qui a changé dans nos mentalités ?
32:40 - Parce que c'est les fonds de pension qui... - C'est tout, c'est tout.
32:44 - Ça existe, c'est simple. - Avant le public, et ça s'est bien passé depuis 20 ans...
32:48 - Notons aussi que ce sont des métiers où il n'y a plus d'attractivité.
32:53 60% des assistantes dans les crèches ne sont pas diplômées.
32:57 - Benjamin Nault me parle, et Benjamin Nault va peut-être me dire qu'on va écouter Marion Maréchal.
33:02 J'imagine que c'est cela qu'il veut me dire. "Oui, si je lui laisse deux secondes", me répond-il à l'oreillette.
33:08 Et je vous donne en direct ce que me dit Benjamin Nault.
33:13 "Deux secondes sont passées, c'est bon", me dit-il, "nous pouvons l'écouter."
33:17 Tout ça en direct, Mesdames, Messieurs. Il est 20h43. Marion Maréchal.
33:21 - L'opportunité de rassembler les électeurs de droite autour d'une grande bataille,
33:28 et je pèse mes mots, qui est civilisationnelle, historique, vitale,
33:32 qui est celle de la défense de notre identité, de notre culture, de nos valeurs,
33:36 qui sont aujourd'hui menacées par l'assumption migratoire et par l'islamisation.
33:40 - C'est intéressant parce que ce sont des choses qui sont audibles aujourd'hui,
33:44 qui ont été dites parfois dans le passé, dans les années 80 ou 90,
33:47 mais qui n'ont pas forcément la même résonance qu'ils ont aujourd'hui.
33:51 Et on le voit bien à travers la Baïa, à travers d'autres thèmes.
33:56 Donc est-ce qu'elle arrivera à faire mieux qu'Éric Zemmour ?
33:59 Forcément, c'est une question. Mais elle n'avance pas masquée, avec ce que j'entends là.
34:06 Ce sont des phrases, je le répète, qui étaient inaudibles il y a encore 10 ans.
34:12 Je ne suis pas sûr que... - Attention aux campagnes monothématiques.
34:16 - Elle vient de commencer.
34:18 - Pascal, ça fait trois campagnes européennes qu'on parle que d'immigration et de protection des frontières,
34:22 que tout le monde dit "il faut renforcer Frontex, il faut mieux contrôler".
34:25 Alors chacun avec des nuances.
34:27 - C'est le sujet. - Alors certains qui disent "restaurant"...
34:30 - Non, c'est pas que ça. - Je suis d'accord avec vous, mais en fait,
34:32 comme l'Europe ne protège pas, les gens ont besoin de protection.
34:35 En fait, ils ont vu la libéralisation... - Économique, industrielle...
34:38 - Absolument, sanitaire... - Sanitaire, on l'a déprimé.
34:40 - Ça, ça fait presque... - Mais la menace imminente...
34:42 - Vous ne pouvez pas résumer la campagne des Européennes au problème de l'immigration.
34:46 - Je suis d'accord avec vous. Mais la menace de protection...
34:48 - Écoutez, les autres campagnes, vous avez peut-être raison, mais celle-ci peut-être pas.
34:52 Il faudra voir. Parce qu'en fait, c'est les gens qui décident.
34:55 C'est toujours pareil. C'est les gens qui décident.
34:57 - L'électeur est roi. - Et peut-être que précisément, l'électeur,
35:01 aujourd'hui, il considérera que c'est le sujet numéro un. Peut-être.
35:05 - Sans doute, mais c'est pas le seul. - Pour l'Europe, vous dire.
35:08 - Mais j'ai bien compris. - Georges, c'est comme la réunion sur la baïa.
35:12 La priorité, c'est pas la baïa ou l'apprentissage du français.
35:16 - Deuxième passage. - Il y a plusieurs sujets prioritaires.
35:18 - Écoutez, je pense qu'il peut y avoir un consensus.
35:21 Je parle pas de ceux qui sont sur le territoire de France,
35:23 mais de dire qu'il faut arrêter l'immigration en France.
35:25 Est-ce qu'il peut y avoir un consensus là-dessus ?
35:27 Est-ce que vous pensez que ça peut se mettre en place ?
35:30 - On se considère jusqu'à LFI, ça m'étonnerait.
35:32 - Mais de considérer qu'effectivement, la France, aujourd'hui,
35:35 - Du sud à droite, bien sûr. - Alors, évidemment, il peut y avoir
35:38 des étudiants, bien sûr, qui viendront travailler.
35:41 Il peut y avoir occasionnellement quelques mains d'œuvre
35:43 qui puissent venir travailler, mais qui repartiront une fois que le travail est fait.
35:49 - La question des rapports socials, des comptements familials.
35:52 - Et qu'une fois que le travail est fait, et puis, évidemment,
35:54 l'asile politique restera toujours en place.
35:56 Mais une fois qu'on a dit ces trois choses-là,
35:58 effectivement, je pense qu'aujourd'hui, je pense qu'il faut,
36:01 sinon limiter drastiquement cette immigration.
36:04 - Mais ce consensus-là, il arrivera peut-être au niveau français,
36:06 - Il peut exister un consensus. - au niveau européen.
36:08 - Il peut exister un consensus.
36:10 Deuxième passage de Marion Maréchal, au journal de 20h.
36:13 C'est d'ailleurs très intéressant que le journal de 20h,
36:16 qui est quand même un très grand carrefour d'informations,
36:20 ait donné ce soir à Marion Maréchal la possibilité d'annoncer sa candidature.
36:25 Et ce serait intéressant de voir l'audience demain qu'elle a fait.
36:28 C'est aussi des signes qui permettent d'évaluer.
36:31 - Il y a lors des prômes en face, donc ça va être compliqué.
36:34 Vous êtes flatteur.
36:37 - C'est le corbeau à l'ornard, mais il faut faire attention.
36:39 - Écoutons Marion Maréchal.
36:41 - Je conduirai cette liste pour les élections européennes de juin prochain.
36:44 Je tiens d'ailleurs à remercier Éric Zemmour pour sa confiance.
36:47 Je suis heureuse de travailler avec lui en complémentarité.
36:49 Lui qui sera notre candidat naturel, bien sûr, pour les élections de 2027.
36:52 Et tout simplement pour répondre à votre question.
36:54 Vous savez, un dirigeant politique n'a pas vocation à se présenter à toutes les élections.
36:57 Éric Zemmour ne l'a pas d'ailleurs souhaité.
37:01 Ils ont décidé, en tout cas l'équipe dirigeante, de me confier cette mission,
37:05 qui est une mission extrêmement importante pour notre pays.
37:08 - Sur les chances de Marion Maréchal, rappelons quand même que pendant la campagne d'Éric Zemmour,
37:13 on parlait tous d'un effet Marion Maréchal, du moment qu'elle allait se rallier à Éric Zemmour.
37:17 Il n'y a pas que cet effet a fait pchit.
37:19 Et que Éric Zemmour était celui qui tenait la campagne politique de bout en bout.
37:22 Par conséquent, je ne suis pas sûr qu'il y ait un effet Marion Maréchal.
37:25 - Parce qu'effectivement, Reconquête et Rassemblement National sont sur un créneau sans doute proche.
37:30 Et que le vote utile jouera là aussi, comme il a pu jouer.
37:34 - Et que Marine Le Pen, elle a fait le choix aussi de parler des classes populaires,
37:38 comme Jordane Bardella d'ailleurs, de parler de la fracture sociale,
37:41 de parler des concrètes de Scrum.
37:43 - Moi, je serais assez curieux de voir ce qui va se passer.
37:44 Moi, cette élection, je la trouve très intéressante.
37:46 - Oui, moi je pense qu'elle va être très intéressante.
37:47 - Par rapport à ce qui va se passer à droite, même dans la perspective de la présidentielle.
37:50 Que veulent les électeurs de droite ?
37:52 - Mais les électeurs, vous savez, on peut répondre assez facilement à ça.
37:56 - Non, en termes d'idées, je sais moi.
37:58 - Oui.
37:59 - Mais en termes d'incarnation.
38:00 - Ah ben ok, à mon avis.
38:01 - Est-ce que leur vote va plutôt se concentrer, vous disiez, peut-être le vote utile, Jordane Bardella ?
38:04 Est-ce qu'ils vont se dire "ah ben tiens, Marion Maréchal et sa liste, pourquoi pas ?"
38:07 Est-ce que les LR vont réussir à conjurer le sort ?
38:10 - Moi, je pense que...
38:12 - Elle a évoqué la baille à Marion Maréchal et je vous propose de l'écouter,
38:15 puisque, et je rappelle que demain, Éric Zemmour sera l'invité de Sonia Mabrouk,
38:18 et évidemment, dans notre émission...
38:20 - Si on avait suivi Marine Le Pen à une certaine époque, pour l'Europe, on serait sortis de l'euro, je vous rappelle.
38:25 - Non mais, un point de détail comme cela ?
38:27 - Non mais...
38:28 - Non mais, Georges, vous savez quoi ?
38:29 - Arrête.
38:30 - Ses arguments n'ont pas de prix, monsieur le président.
38:31 - Non mais on peut parler de Jacques Chirac, de l'appel de cochon, c'est pareil,
38:34 je veux dire, évidemment, tout le monde a changé d'avis sur ce sujet.
38:36 - La retraite à 60 ans, alors...
38:38 - Bon, mais...
38:39 - Vous savez que c'est peut-être pas de la nouvelle pour Blanchant ?
38:41 - C'est pas le sujet.
38:42 - Je vous souhaite...
38:43 - Vous êtes pas bon comme au cas...
38:44 - Mais, vous avez le droit de ne pas vouloir...
38:45 - De ne pas avoir des différences, ce que je suis en train de vous dire.
38:48 - Mais, cher ami...
38:49 - Sur cet échiquier politique...
38:50 - Vous pouvez avoir des différences, c'est entendu,
38:52 mais est-ce que ces différences ne permettent pas de travailler ensemble ?
38:55 C'est une question que vous devez vous poser.
38:57 Pour le moment, vous ne travaillez avec personne,
38:59 les Républicains, vous travaillez avec qui ? Personne.
39:01 Alors, où est-ce que vous allez chez Emmanuel Macron ?
39:03 Où est-ce que vous allez chez...
39:05 - C'est le fait de la droite.
39:06 - Le macronisme, vous savez, qui a cassé cette dynamique de la droite à gauche.
39:09 - Ah, c'est tout !
39:10 Et je pense que vous n'avez plus d'espace.
39:11 J'en ai peur.
39:12 - Parce que le macronisme a réconcilié le piège.
39:14 - J'en ai peur.
39:15 Mais écoutons Marion Maréchal.
39:16 Écoutons Marion Maréchal.
39:17 - Je suis maman de deux petites filles,
39:20 et je ne vous cache pas que la perspective qu'elle puisse,
39:23 demain, si rien n'est fait, grandir dans un pays
39:25 où le sujet du voile et de la baïa devient quotidien,
39:29 un pays qui est rythmé par les destructions des émeutes,
39:33 par les viols de clandestins,
39:35 ou les meurtres gratuits de clandestins,
39:37 comme nous en avons vu encore il y a quelques semaines
39:39 et durant cet été,
39:40 est une perspective qui me désespère.
39:42 - On peut reconnaître que l'actualité donne raison à l'ADN de reconquête,
39:47 quoi qu'il en soit.
39:48 Je vous rappelle qu'en 89, on parlait de l'affaire des poulards de Creil,
39:52 33 ans plus tard, on parle de la baïa,
39:54 c'est à se demander de quoi on parlera dans 20 ans.
39:56 Donc effectivement, l'actualité est inquiétante.
39:58 - En tout cas, ce que dit Marion Maréchal ici,
40:01 confirme ce que disait Georges sur le fait qu'on s'achemine quand même
40:03 vers une campagne monothématique.
40:05 Et que là, politiquement, en termes de pure stratégie politique,
40:09 quand vous ne faites qu'une seule campagne,
40:10 alors que là, il y a le sujet d'inflation, etc.
40:12 Votre seule campagne, vous la faites là-dessus,
40:14 en parlant tout de suite, oui, je pense.
40:16 Je ne dis pas que ce n'est pas un sujet.
40:19 - Mais enfin, il n'y a quand même pas de souci.
40:21 - Je pense qu'il n'y aura pas qu'un thème.
40:23 Les élections européennes, c'est encore autre chose.
40:25 - Elle n'a abordé que ce thème-là, j'ai l'impression, ce soir.
40:28 - Vous ne l'avez pas écouté.
40:30 - Mais il y a un enjeu tactique.
40:32 - Vous faites passer, Georges.
40:33 Il y a un enjeu tactique.
40:34 - La baïa, l'immigration, la baïa, l'immigration.
40:36 - Vous avez déjà lancé quand même autre chose aussi.
40:38 - Georges, je suis d'accord avec vous.
40:39 Mais il y a un enjeu tactique à montrer la couleur.
40:42 - C'est un patron russien, Eric Zemmour, pour la présidentielle.
40:46 - Vous vous attendiez à ce que Marion Maréchal le fasse sur la décarbonation ?
40:51 - Sur le pouvoir d'achat ?
40:53 - Je pense que ça sera réçu.
40:55 - Mais politiquement, ça va être très intéressant.
40:57 - Il faut parler à son électorat, quand même, Georges.
40:59 - La campagne présidentielle de 2002 s'est faite sur le pouvoir d'achat.
41:02 On voit que cette question n'est toujours pas réglée
41:03 et qu'il y a quelque chose de plus prégnant, là,
41:05 pour les Français qui arrivent en face de nous.
41:07 - En marge de cette interview, je le disais tout à l'heure,
41:10 Eric Zemmour a donné lui aussi une interview au Figaro.
41:12 Il dit "j'ai compris quelque chose de très simple lors de l'élection présidentielle.
41:14 L'Union des électeurs de droite est la seule stratégie capable d'arrêter la gauche nupée.
41:18 C'est le bloc central.
41:20 Cette alliance du centre-gauche et du centre,
41:22 qui a été forgée par Emmanuel Macron et Edouard Philippe,
41:24 et tant d'autres veulent être les héritiers,
41:26 j'ai également compris que ni la candidate du Rassemblement national,
41:29 ni les politiciens de LR n'étaient favorables à cette union.
41:32 La candidate du RN privilégiait ce qu'elle appelle l'union des patriotes
41:35 avec ceux de gauche.
41:36 Les dirigeants du LR ne veulent pas d'alliance avec le RN et avec Reconquête,
41:39 contrairement à ce que préconise au fond Nicolas Sarkozy,
41:41 contrairement surtout à ce que souhaite la majorité de leurs électeurs.
41:44 Il n'est pas dans une démarche gaulliste.
41:46 La démarche gaulliste, c'est l'union des patriotes de gauche, de droite, de nulle part.
41:49 Et d'ailleurs, ce n'est pas l'union de la droite.
41:51 De Gaulle a même une phrase là-dessus.
41:52 Il dit "ce n'est pas la gauche la France, ce n'est pas la droite non plus".
41:54 Oui, oui.
41:55 Donc si c'était le problème, je ne devrais pas penser comme ça.
41:57 Quel est la gauche, l'union ?
41:59 Je vous rappelle une petite image.
42:00 Quel est la gauche patriote ?
42:01 Regardez ce qu'a fait Arnaud Montebourg,
42:03 regardez les travaux de Jean-Pierre Chevènement,
42:05 son excellente interview sur l'immigration.
42:07 Regardez Fabien Roussel, voilà.
42:09 Et puis regardez surtout les électeurs.
42:11 Emmanuel Béard.
42:12 Emmanuel Béard, parce que c'est un sujet, alors ça,
42:14 qui est absolument terrible, ce qu'elle a raconté.
42:18 Et les chiffres sont sidérants.
42:20 Vous avez 6 millions de personnes,
42:23 et évidemment une très grande majorité de femmes,
42:25 qui ont été victimes d'inceste en France.
42:28 C'est un Français, une Française sur 10,
42:30 et elle-même dans un milieu qu'on imagine sans doute favorisé,
42:35 ce qui montre que ça touche absolument tous les milieux,
42:38 a été victime d'inceste.
42:41 Elle a précisé que ce n'était pas son père, Guy Béard.
42:44 Et je vous propose de voir le sujet,
42:47 puisqu'elle a donné une interview au journal Elle,
42:50 et elle a produit un documentaire
42:52 qui sera diffusé sur M6 ces prochaines semaines.
42:54 Un secret trop lourd à porter,
42:59 dans un silence trop bruyant,
43:01 documentaire qu'elle a co-réalisé,
43:03 l'actrice Emmanuelle Béard révèle avoir été victime d'inceste
43:07 de l'âge de ses 10 à 14 ans,
43:09 sans pour autant révéler l'identité de son agresseur.
43:12 Dans un entretien exclusif accordé au magazine Elle,
43:16 la comédienne est revenue sur cet épisode douloureux,
43:19 la peur, mais aussi les raisons du silence des victimes.
43:23 Ce qu'il y a de terrible, c'est que souvent la personne qui agresse
43:26 n'a même pas besoin de dire tais-toi.
43:28 C'est implicite, on se tait.
43:30 C'est un silence que l'actrice a osé briser,
43:33 en se confiant à ses proches.
43:35 Je l'ai dit à 14 ans. Pourquoi 14 ans ?
43:37 Je n'ai pas les réponses. J'ai craqué, j'en pouvais plus.
43:40 Dans un premier temps, j'en ai parlé à ma grand-mère.
43:42 C'est elle qui m'a sauvé la peau.
43:44 Elle m'a sauvé la peau tant de fois.
43:46 Une confession qui met au jour le tabou
43:48 des violences sexuelles sur mineurs,
43:50 selon Anne Claire, déléguée générale de Face à l'inceste.
43:53 Face à l'inceste, on représente 6,7 millions de victimes en France.
43:57 Ces faits ont ensuite des impacts au long cours.
43:59 Ce sont vraiment des violences traumatisantes.
44:02 De son côté, l'exécutif n'a pas tardé à réagir,
44:05 puisque la secrétaire d'Etat chargée de l'Enfance, Charlotte Cobell,
44:08 a indiqué qu'une grande campagne gouvernementale
44:11 serait annoncée dans les 15 prochains jours.
44:14 Dans les phrases que dit Emmanuel Béat,
44:16 il y a cette phrase terrible que vous venez d'entendre aujourd'hui,
44:18 "les séquelles restent plantées là dans mon ADN,
44:20 mes nuits sont blanches, les unes après les autres".
44:23 Ça s'est passé il y a 50 ans.
44:25 Je hurle dans le silence comme des millions d'autres
44:28 que personne n'entend.
44:30 Et je trouve cette phrase absolument incroyable,
44:32 parce que la blessure est toujours à vif.
44:35 Je vous propose de l'écouter dans une bande-annonce
44:39 de ce que sera ce documentaire.
44:42 J'ai 11 ans.
44:44 Tu déchires mon sommeil comme tu déchires sombrer aucun ma chemise de nuit.
44:47 J'ai très froid. Aucun cri ne sort de ma bouche.
44:50 Ma bouche est cousue.
44:52 Quand il fait jour à nouveau, tout semble intact,
44:54 comme si de rien n'était.
44:56 Et si mon père, ma mère, mon école, mes amis ne voient rien,
44:58 c'est que tout peut recommencer,
45:00 et tu recommenceras pendant 4 ans.
45:02 Aujourd'hui, les séquelles restent plantées là,
45:04 mes nuits sont blanches.
45:06 Je hurle dans le silence comme des milliers d'autres
45:08 que personne n'entend.
45:10 - C'est du courage.
45:12 - Que faire ?
45:14 - Déjà, ce qu'elle fait est très bien et très courageux,
45:17 parce que c'est une très grande actrice,
45:19 ce n'est pas une influenceuse.
45:21 Sa parole porte, son exemple porte.
45:23 Elle peut justement faire en sorte que des jeunes femmes disent
45:27 "ça m'est arrivé aussi, il faut que je me confie à quelqu'un,
45:30 il faut que ça sorte, il faut que je le traite".
45:33 Voilà, ce qu'elle fait ce soir,
45:35 enfin, ce qu'on apprend aujourd'hui,
45:37 ce qu'elle fait par-delà son témoignage est énorme,
45:40 je pense, pour les personnes qui ont été blessées,
45:42 qui ont été violées, disons les choses,
45:44 qui ont été victimes d'inceste, c'est déjà fort.
45:46 - La question, est-ce que l'État,
45:49 est-ce que la société peut combattre le mal
45:53 qui peut exister chez certains,
45:56 dans ce type de transgression ?
45:59 Est-ce qu'il faut des politiques publiques,
46:01 des sensibilisations publiques,
46:03 des campagnes d'information ?
46:06 Que faire ?
46:08 - La première chose, je pense que déjà,
46:10 s'il y a des politiques pour inciter les enfants
46:12 à apprendre à leur dire "voilà, ça, on ne peut pas faire ça",
46:15 à respecter leur corps,
46:17 comprendre comment fonctionne leur corps,
46:19 ça, c'est des choses qu'on peut faire.
46:21 Et pour que les enfants, immédiatement,
46:23 ils réflexent de se dire "bon ben ça, c'est pas normal
46:25 et ça, ça relève de quelque chose de normal".
46:27 Faire la part des choses entre ce qui est du domaine
46:29 de l'affection d'un père, d'un oncle, d'une tante,
46:31 avec un enfant, et ce qui est de l'ordre de la transgression
46:34 et de l'interdit.
46:36 Et ça, je pense que c'est quelque chose qu'on peut faire.
46:38 Mais ensuite, moi, ce que je trouve saisissant
46:40 quand j'écoute cette bande-annonce,
46:42 c'est qu'en fait, je pense que même moi,
46:44 je suis à mille lieux de comprendre
46:46 ce que les personnes victimes d'inceste ont ressenti.
46:49 - Bien sûr.
46:50 - Ça me paraît tellement...
46:52 Moi, j'ai eu la chance d'être épargné par ces sujets-là
46:55 et je me dis que c'est quelque chose d'abominable
46:58 et je pense que je ne mesure pas,
47:00 même en essayant de comprendre,
47:02 je ne me rends pas compte à quel point c'est une ignominie,
47:05 à quel point c'est une souffrance,
47:07 à quel point ça vous envahit, ça vous dévaste.
47:09 Et j'ai du mal à comprendre comment je peux se reconstruire.
47:11 - Pardonnez-moi, ce qui est faux, c'est que...
47:13 - J'assure, les lois ont été votées,
47:16 notamment pour recueillir la parole de l'enfant.
47:19 On a formé des services aujourd'hui,
47:21 spécialisés à la police, à la gendarmerie.
47:24 On a aggravé lourdement les peines.
47:26 On a retenu enfin l'inceste dans la loi pénale
47:28 qui n'était pas le cas auparavant.
47:30 On a allongé la prescription.
47:32 J'ai porté cette loi, on l'a allongée.
47:34 Aujourd'hui, le point de départ de la prescription,
47:37 parce qu'on voit bien que 50 ans après,
47:39 la blessure est toujours là, chez Emmanuel.
47:41 On a allongé la prescription, on l'a portée à 30 ans,
47:44 à partir de l'âge de la majorité, ce qui peut faire 48 ans.
47:47 Et à l'époque, il y avait des associations
47:49 qui nous réclamaient l'imprescriptibilité
47:51 qui n'était pas favorable, l'isolateur n'était pas favorable.
47:53 Mais je me demande aujourd'hui si effectivement...
47:55 - Pourquoi ? Non mais ça m'intéresse.
47:57 - On ne devrait pas aller vers une forme d'imprescriptibilité
47:59 parce que la blessure, elle est à vie.
48:01 C'est ça qu'il faut bien voir.
48:03 Vraiment, je pense qu'il faut quand même y réfléchir.
48:05 - Oui, très très juste.
48:07 Et c'est aussi la limite de l'existence de la vie.
48:11 C'est-à-dire que personne ne peut comprendre précisément
48:15 comment elle souffre s'il n'a pas lui-même
48:19 éprouvé la même blessure.
48:22 Et ce qu'on retrouve toujours,
48:24 parce que c'est toujours les mêmes mécanismes,
48:26 par exemple, les gens ne parlent pas.
48:28 C'est-à-dire qu'elle n'a pas parlé.
48:30 Entre 10 ans et 14 ans, elle ne parle pas.
48:32 Et tous, c'est toujours pareil.
48:34 C'est comme les femmes qui ont été agressées ou violées,
48:36 elles ne parlent pas toujours et tout de suite.
48:38 Alors là, il y a peut-être un travail à faire,
48:40 de dire "attention, il faut parler, sensibiliser, parler".
48:42 - Oui, c'est pour ça.
48:44 - Parce que le grand paradoxe, c'est qu'il y a une honte.
48:46 - Il faut que la honte change de camp.
48:48 - Exactement, oui, mais chez un enfant,
48:50 c'est tellement invraisemblable.
48:52 C'est un enfant de 10 ans qui est violé par son père,
48:54 son grand-père.
48:56 - C'est tellement invraisemblable.
48:58 - Les démarches comme celles d'Emmanuel Béart sont salvatrices.
49:00 Et avant elle, ce qu'avait fait Camille Kouchner aussi
49:02 sur l'affaire Olivier Duhamel.
49:04 Parce que le problème, c'est que lorsque l'on tait,
49:06 les familles sont aussi des cercles qui peuvent se refermer sur vous
49:08 et vous broyer.
49:10 Et la solidarité de certains adultes, c'est ça aussi qui est terrible.
49:12 Ou en tout cas, le silence de certains adultes qui savent
49:14 ce qui ne devrait jamais se passer.
49:16 Ça, c'est terrible.
49:18 Donc à un moment donné, il faut aussi, je pense,
49:20 libérer la parole.
49:22 Pour le coup, on parle beaucoup de ça.
49:24 - 70% des auteurs d'inceste ont été eux-mêmes abusés.
49:28 - Bien sûr.
49:30 - Ça rajoute à la complexité des drames.
49:32 Quand on dit "qu'est-ce qu'on peut faire ?"
49:34 C'est-à-dire que les bourreaux ont été eux-mêmes victimes.
49:36 - Comme les docteurs de violence aussi physique,
49:38 en général, le mal sur les enfants battus.
49:40 - C'est éminemment complexe.
49:42 C'est le mal absolu.
49:44 - Voilà ce qu'on pouvait dire ce soir
49:46 sur toutes les actualités qu'on a évoquées.
49:48 J'aperçois notre ami Olivier Benkemoun.
49:50 Que me dit Benjamin Nau ?
49:52 - Ah oui, service littéraire.
49:54 J'ai oublié de vous montrer "service littéraire".
49:56 Il a parfaitement raison.
49:58 Alors, service littéraire, on repart
50:00 avec une campagne d'abonnement.
50:02 Je tiens à le dire.
50:04 Là, il faut aller à vos téléphones
50:06 puisque "Service littéraire" vient de sortir.
50:08 C'est le numéro de septembre.
50:10 C'est le seul numéro que je montre régulièrement.
50:12 C'est François Cereza, qui est remarquable,
50:14 qui tient cela.
50:16 Pierre Lotti, je crois que Pierre Lotti
50:18 est enterré debout.
50:20 Il faudrait vérifier.
50:22 Et vous retrouverez Bernard Morlino,
50:24 Philippe Bilger,
50:26 évidemment notre ami Cereza,
50:28 qui fait toujours des éditos.
50:30 C'est un prêteur.
50:32 On l'a reçu ici
50:34 pour le dictionnaire amoureux du panache.
50:36 Dictionnaire du panache,
50:38 que vous pouvez également acheter.
50:40 On fait de la publicité pour M. Cereza.
50:42 Mais oui, il a du talent.
50:44 Il faut encourager les gens qui ont du talent.
50:46 Et "Service littéraire",
50:48 la campagne d'abonnement.
50:50 Vous pouvez vous abonner.
50:52 C'est un journal
50:54 qui a besoin de lecteurs
50:56 et qui a beaucoup de talent,
50:58 croyez-moi, et qui n'est pas politiquement correct
51:00 dans le choix des romans
51:02 et des récits.
51:04 Dans la presse littéraire aujourd'hui,
51:06 c'est pas toujours le cas.
51:08 Un secteur qui doit échapper au politiquement correct,
51:10 c'est bien les romans.
51:12 Oui, mais...
51:14 On ne dit pas "écrivaine" forcément
51:16 dans "Service littéraire".
51:18 Ni "autrice", je pense.
51:20 "Romancière", peut-être ?
51:22 "Romancière", c'est joli.
51:24 "Romancière", c'est joli.
51:26 2,50€, "Service littéraire".
51:28 Comment ça va ?
51:30 Vous n'avez pas parlé de "The Rolling Stones" ?
51:32 Non, mais vous aimez le nouveau morceau ?
51:34 Moi, j'adore.
51:36 Non, mais sérieusement.
51:38 Il y a de la guitare, ça cogne.
51:40 Oui, il n'y a pas de la flûte traversière.
51:42 [Rires]
51:44 Vous me dites qu'il y a de la guitare.
51:46 Oui, il y a de la guitare chez les Rolling Stones.
51:48 [Rires]
51:50 Il n'y a pas de la harpe aussi.
51:52 Allez, on est en retard, paraît-il.
51:54 Bon.
51:56 Autrement, on reviendra sur l'affaire Béat.
51:58 Qui a beaucoup occupé les plateaux de CNews.
52:00 Il y a eu beaucoup de témoignages en réalité.
52:02 On reviendra sur l'autre terrible info du jour.
52:04 Ce jeune homme qui s'est penché.
52:06 Oui, et ça, c'est une actualité vraiment dramatique.
52:08 Jean-Luc Lambert était à l'arrêt des affaires.
52:10 Il a été en retard.
52:12 C'est vraiment dramatique.
52:14 Jean-Luc Lambert était à la réalisation.
52:16 Ludovic Lieber était à la vision.
52:18 Merci à Lounès Béroud qui était au son avec Thomas.
52:20 Merci à Benjamin Nau qui a été ce soir vraiment assez exceptionnel et remarquable.
52:22 Thomas Saint-Jean était là, bien sûr.
52:24 Kylian Salé.
52:26 Toutes ses émissions sont à retrouver sur CNews.fr.
52:28 Julien Pasquet, vous le retrouverez à 22h.
52:30 Nouvelle défaite pour lui ce soir. 5-0.
52:32 Il a toujours pas marqué, depuis la reprise du championnat,
52:34 il a toujours pas marqué un point.
52:36 Il n'a pas gagné une victoire.
52:38 On n'a toujours pas vu d'image de vos...
52:40 La rentrée est dure pour Julien.
52:42 À demain matin.
52:44 À demain matin.
52:47 [Musique]

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