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Tous les soirs et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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Transcription
00:00 Incroyable.
00:01 Quasiment 20h05 sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros de été.
00:04 Geoffroy Lejeune, Philippe Guybert, Véronique Jacquier, Gilles-William Golnadel.
00:09 Voilà le Quatuor.
00:10 Je vais quand même saluer et féliciter Philippe Guybert.
00:13 Vous êtes un homme heureux, un homme amoureux.
00:15 Je vous le confirme.
00:16 Bon, vous avez eu un week-end particulier.
00:19 Un peu agité, mais bien bénéfique et bien heureux.
00:24 Et on vous félicite pour ça et commencez avec un peu de sourire dans cette actualité
00:28 qui est malheureusement parfois très lourde, mais ça fait du bien.
00:30 Ce que je vous propose, c'est qu'on parle d'Émile en ce début d'émission
00:34 puisque la France retient son souffle et espère une issue heureuse.
00:38 Mais l'espoir reste très mince après la disparition du petit Émile, deux ans et demi,
00:42 qui a, on le rappelle, échappé à la surveillance de ses grands-parents samedi
00:45 dans le Hameau du Vernet, dans les Alpes de Haute-Provence.
00:50 Nouveau point presse qui a été fait ce lundi à 18h.
00:53 Les dernières informations, c'était avec Vincent Farandèche.
00:57 Au niveau du Hameau des Béliers, c'est votre référent,
00:59 vous le suivez jusqu'à là et vous le faites confiance.
01:02 Allez, c'est parti.
01:03 Accompagné de ce gendarme, plusieurs dizaines de personnes ont participé à une battue
01:08 pour tenter de retrouver Émile.
01:10 Un élan de solidarité spontanée de la part d'habitants et de touristes.
01:14 On s'est tous mis en ligne, 3 à 4 mètres d'espace.
01:19 Et puis après, on a avancé tout droit, vraiment ratisser la zone
01:23 pour vraiment être sûr de rien louper.
01:25 Dès que j'ai été disponible, je suis venue.
01:27 Parce que pour moi, c'est normal, je suis maman de deux enfants.
01:30 Et voilà, je me mets tout simplement à la place des parents.
01:32 Et puis, je sais qu'ils ont aussi besoin d'aide et de soutien.
01:36 Donc, on fait ça pour la bonne cause.
01:39 Malgré les moyens mis en place, le garçon de 2 ans reste introuvable depuis 2 jours.
01:44 L'enquête se poursuit, mais semble être au point mort.
01:47 Aucun indice ne permet de privilégier une hypothèse plus qu'une autre.
01:51 Les autorités ont annoncé un changement de stratégie.
01:55 Nous allons adapter le dispositif pour qu'il soit plus ciblé et plus sélectif.
02:01 Concrètement, on arrête les battus, on reste présent sur le terrain.
02:08 On déploie des moyens spécialisés à la recherche de traces et d'indices.
02:14 Il est désormais demandé aux volontaires de ne plus se rendre sur site.
02:18 La ville du Vernet sera bouclée par les forces de l'ordre ce mardi
02:22 pour le bon déroulé de l'enquête.
02:25 Ce que je vous propose, c'est d'écouter le maire du Vernet
02:27 qui était avec nous ce matin dans l'heure des prêts.
02:30 L'élargissement du périmètre des recherches
02:34 et leur intensification avec beaucoup plus d'équipes cynophiles,
02:40 plus de gendarmes, plus de sapeurs-pompiers,
02:42 et surtout beaucoup plus de bénévoles.
02:44 Ils sont pratiquement le double de ce qu'ils étaient hier.
02:46 Et on cherche et on ne comprend pas qu'on n'ait pas retrouvé notre petit Émile.
02:51 Ça fait quand même bientôt 48 heures, il a passé deux nuits d'eau.
02:55 Les nuages finaux sont quand même fraîches.
02:57 On est en altitude, 1300 mètres d'altitude, et on ne comprend pas qu'on n'ait pas retrouvé.
03:03 Puis le temps passe et maintenant c'est de l'inquiétude, on est passé à l'angoisse.
03:08 Dans ces cas-là, Geoffroy Lejeune, on s'accroche à tout.
03:10 On pense évidemment à la famille, on pense à ses grands-parents qui sont dévastés,
03:14 on pense à ces Français qui se sont mobilisés,
03:16 plus de 800 personnes bénévoles qui se sont mobilisées pour tenter de le retrouver.
03:20 Et Émile, peut-être qu'il y a un mot qu'il faut retenir, c'est l'espérance dans ces cas-là.
03:25 - En fait, ce qui est terrible, c'est, vous l'avez dit en introduction,
03:27 c'est l'espoir est mince.
03:29 Et on est tous d'accord avec ça.
03:30 Ça fait tellement de temps que l'espoir, malheureusement, est en effet très ténu.
03:36 Et l'espérance, c'est autre chose que ça.
03:39 Ça bascule dans le surnaturel.
03:40 En fait, c'est premièrement déjà, on continue malgré le fait que rationnellement,
03:44 il y a peu de raison d'y croire, au fait qu'il y a un espoir et qu'il faut s'y accrocher.
03:47 Et deuxièmement, si l'issue devait être dramatique, ce que malheureusement, tout le monde redoute,
03:52 il y aurait quand même quelque chose à en tirer.
03:54 Et c'est ça qu'on appelle l'espérance.
03:55 C'est ce qui permet à des gens qui ont perdu leur enfant de survivre.
03:58 C'est ce qui permet à des gens qui ont vécu des drames de survivre,
04:01 de continuer à vivre sur cette terre avec malheureusement peu d'explications, peu de raisons.
04:09 Mais en fait, c'est quelque chose qui nous permet de tenir.
04:11 Et donc, vous avez raison, c'est le passage de l'un à l'autre,
04:14 de l'espoir à l'espérance qui finalement doit guider aujourd'hui,
04:17 même si on n'a tellement pas d'informations et qu'on ne sait rien,
04:20 qu'on peut toujours espérer le miracle, en fait.
04:22 Bien sûr. La dernière fois qu'on avait parlé d'espérance autour de ce plateau,
04:26 c'était au moment d'Annecy avec Henri.
04:30 Dans cet horreur, dans cet enfer, il y a eu une lueur d'espoir, quelque chose de mystique.
04:35 Et ce n'est pas moi qui le dis, c'est Henri qui l'expliquait.
04:38 Et c'est vrai qu'on a retenu ça, l'espérance, Véronique Jacquet.
04:42 Et évidemment, il n'y a pas de débat à avoir sur ce qui se passe.
04:45 Et comme on a très peu d'informations, on ne va pas émettre des hypothèses.
04:51 On pense qu'à la famille en se disant voilà, il faut un miracle.
04:53 Mais la famille espère d'ailleurs contre toute espérance parce que je peux en parler,
04:58 parce qu'ils ont communiqué sur les réseaux sociaux.
05:00 Ils sont très croyants, ils sont très catholiques.
05:02 Ils ont d'ailleurs appelé à prier la Vierge de Notre-Dame-du-Lau,
05:07 parce qu'il y a un lieu d'apparition pas très loin de Vernay, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
05:10 Et notamment, ils appellent à prier la voyante de Notre-Dame-du-Lau
05:14 qui s'appelle Benoît Tronquerelle.
05:15 Donc, c'est vraiment, voilà, il y a aussi toute cette solidarité catholique.
05:20 Il y a des chaînes de prières qui se mettent en place pour le petit Émile.
05:23 Je trouve évidemment ça très, très émouvant,
05:25 comme tous les bénévoles qui se mobilisent depuis plus de 48 heures pour retrouver cet enfant.
05:29 Une cinquantaine de gendarmes et pompiers et près de 200 bénévoles
05:32 se sont mobilisés pour participer à la battue et tenter de retrouver le jeune.
05:36 Je crois qu'on est arrivé à 800 personnes mobilisées.
05:38 Donc, le hameau qui sera bouclé.
05:41 Et on donnera évidemment de plus en plus d'informations si elles tombent dans cette heure.
05:46 C'est toujours difficile de changer de thématique.
05:48 Et tout ce qu'on va dire après sera futile,
05:50 après une telle actualité, un tel moment suspendu dans le cauchemar de cette famille.
05:57 Mais l'espérance, gardons l'espérance accrochée au cœur.
06:01 Passons à autre chose, toute autre actualité, bien plus futile, mais extrêmement violente.
06:06 L'école est à bout de souffle.
06:08 On en parle régulièrement, entre 800 et 1 million d'élèves sont harcelés.
06:11 Les professeurs sont menacés.
06:14 Entre mai et juin, plus de 2000 atteintes à la laïcité sont recensées.
06:19 Papendiaï, ministre fantomatique, préfère prendre la lumière en s'attaquant à deux rédactions.
06:23 La nôtre, CNews, et Europe, insultant les 10 millions de téléspectateurs qui nous regardent chaque jour.
06:28 Papendiaï, où le barou du déshonneur, c'était dimanche sur Sud Radio.
06:32 Radiologie, pardon.
06:34 Vincent Bolloré, une personnalité proche de l'extrême droite, vous dites.
06:39 Son groupe est proche de l'extrême droite ?
06:40 Écoutez, quand vous regardez CNews, quand vous regardez ce qui est devenu Europun,
06:46 quand vous regardez cet ensemble-là, la conclusion s'impose.
06:51 JDD, enfin pardon, Europun, CNews, l'extrême droite ?
06:54 Écoutez, ce sont des publications, oui.
06:57 CNews, c'est très clairement l'extrême droite.
06:59 Ils font du mal à la démocratie ?
07:00 Moi, je pense qu'ils font du mal à la démocratie, il n'y a aucun doute.
07:02 Moi, je suis, vous savez...
07:04 Donc, Europun et CNews.
07:06 Je considère que lutter contre l'extrême droite, c'est une priorité.
07:09 Ça peut se faire de toutes les manières possibles.
07:12 William Gollnadel, qu'est-ce qu'on répond ?
07:13 Que répondre face à une telle malhonnêteté intellectuelle ?
07:16 Une telle attaque, si grave soit-elle, aussi violente soit-elle ?
07:23 Il n'est pas question de laisser passer ça, si vous voulez.
07:25 Moi, je ne laisse rien passer.
07:27 Papandia, c'est l'un des ministres les plus nuls.
07:32 Non mais, pardon, il ne sera pas dans le prochain gouvernement.
07:37 C'est l'un des ministres de l'Éducation nationale les plus nuls qu'il soit.
07:41 Je veux dire, c'est acté, si vous voulez.
07:45 C'est quelqu'un, en plus, en matière de leçon de morale,
07:49 c'est quelqu'un qui a dit que lorsque un blanc est violenté,
07:55 ça n'est pas du racisme parce qu'il appartient au peuple dominant.
07:59 C'est pour moi une phrase intégralement raciste.
08:04 Et puis surtout, ce qui m'indispose...
08:07 Je vais vous dire, par exemple, j'ai l'honneur de représenter Marc Menand
08:15 et puis Christine Kelly lorsque Marine Tondelier a dit encore pire sur notre télévision.
08:23 Donc, il ne faut rien laisser passer.
08:26 Mais ce qui m'insupporte encore plus que ça,
08:29 c'est que ce monsieur s'en prend à une télévision privée,
08:34 de la même manière d'ailleurs que sa collègue Rima Abdul-Malak,
08:38 alors qu'il n'a pas un mot pour stigmatiser une chaîne de service public subventionnée
08:46 comme France 24 qui salarie des journalistes arabophones, antisémites et même nazis.
08:56 Et il n'y a pas un membre du gouvernement qui dit quoi que ce soit.
09:01 D'accord ?
09:02 Donc là, à ce degré-là d'injustice et de sottise,
09:08 effectivement, il ne faut pas laisser passer.
09:11 Vous êtes maître de vos propos sur les journalistes salariés nazis.
09:16 Non, mais je vous dis...
09:18 Ce ne sont pas des propos, c'est du fait.
09:20 Ce ne sont pas des propos...
09:22 Non, non, d'ailleurs...
09:23 C'est factuel.
09:24 Oui, oui. Et d'ailleurs, les choses avancent.
09:26 J'ai saisi l'ARCOM.
09:27 Au fait, j'ai saisi l'ARCOM de ça et vous avez maintenant des députés qui s'en occupent.
09:32 Vous avez...
09:36 Julia O'Doul, députée du Rassemblement National.
09:38 Une députée de Renaissance.
09:40 Mais restons sur cette attaque.
09:43 Philippe Guibert, je voulais vraiment vous avoir ce soir parce que vous avez réagi.
09:46 Ça devient plus que lassant, ces braves gens qui s'essuient les pieds sur CNews
09:49 pour dissimuler le néant de leur pensée et de leur action politique,
09:53 en insultant au passage nombre de chroniqueurs
09:56 et une rédaction qui fait son travail avec beaucoup de rigueur, Ralbol.
10:00 C'est un message qui m'a marqué parce que c'est un message qui était bien trop rare à gauche, malheureusement.
10:05 Oui, mais c'est un message de colère parce que...
10:08 M. Pepe Ndiaye veut se racheter une conscience à gauche.
10:11 C'est quelqu'un qui veut montrer qu'il est de gauche.
10:16 C'est un ministre qui a été solidaire d'une réforme des retraites dure
10:20 pour ceux qui ont commencé tôt à travailler, qui ont des métiers pénibles.
10:24 C'est un monsieur qui met ses enfants dans le temple de l'entre-soi scolaire
10:28 qui s'appelle l'école alsacienne.
10:30 Et c'est quelqu'un qui veut se donner une bonne conscience de gauche.
10:33 Je ne supporte plus cette gauche que j'ai beaucoup connue,
10:36 que j'ai pas mal fréquentée, qui a une grosse responsabilité
10:39 dans le déclin historique de la gauche, qui n'a aucune conscience sociale,
10:44 et à qui il reste juste le fait de donner des leçons de morale à longueur de journée.
10:49 Mais des leçons de morale, sans jamais vouloir débattre,
10:52 sans jamais vouloir se confronter, et en étant toujours...
10:56 - Je vous confirme qu'il ne veut pas débattre, par exemple, avec Julie André,
11:01 ou même vous, face au plateau, ou avec Charlotte Dornelès, avec Geoffroy Lejeune.
11:05 Il ne voudrait absolument pas.
11:06 - Donc il ne lui reste que ça, pour se dire de gauche,
11:09 pour dire à son petit milieu, à son milieu personnel, intellectuel, social,
11:15 que c'est un brave type parce qu'il a critiqué Siannou.
11:17 Je trouve ça... Je vais rester polis, je trouve ça plus que pathétique.
11:22 - C'est plus que critiquer, parce qu'en fait, à travers ce discours,
11:26 c'est encore pire, c'est qu'il place une cible sur les journalistes de la rédaction.
11:32 Je vais vous raconter, plus ces attaques-là se multiplient,
11:36 moins il est simple d'aller sur le terrain.
11:39 Ces derniers temps, rappelez-vous, pendant les manifestations,
11:43 vous n'entendez pas le nom des journalistes qui sont sur le terrain.
11:46 Vous ne voyez parfois même pas leur visage.
11:48 Combien de fois il y a eu des insultes sur le terrain ?
11:51 Combien de fois il y a eu des menaces à travers les réseaux sociaux ?
11:54 Parfois via des lettres.
11:56 Mais ces messages-là sont extrêmement graves, d'autant plus qu'ils viennent de ministres.
12:00 Rima Abdoulmalak et c'est Pape Ndiaye.
12:03 Moi, je pense aux parents de l'INSEE, qu'il a mis trois semaines à appeler aujourd'hui,
12:07 qui doivent se dire, c'est ça le combat de notre ministre de l'Éducation nationale ?
12:12 Quand vous avez 800 à 1 million d'élèves qui sont harcelés,
12:14 c'est ça son combat, Péronique Jacquet ?
12:16 Oui, les mots même employés par le ministre sont très méprisants.
12:20 Ce à quoi ressemble Europe 1, ce que devient Europe 1,
12:24 comme si c'était une espèce de magma informe,
12:27 alors qu'il y a évidemment de très belles personnes qui travaillent dans ces médias et dans ces rédactions.
12:32 Moi, ce qui me choque particulièrement, c'est qu'il n'est jamais rentré dans des habits de ministre.
12:36 On le savait de toute façon dès le départ, parce qu'il était tellement marqué idéologiquement,
12:40 qu'il n'est jamais rentré dans ses habits de ministre.
12:42 Malheureusement, aujourd'hui, on a eu le pire du militant quand même dans ses propos.
12:46 Et puis, on a l'impression quand même qu'il lui manque le béa-ba
12:51 de ce qui lui donnerait une colonne vertébrale à minima politique, c'est-à-dire un peu d'humilité.
12:55 Et un bilan !
12:56 Et un bilan !
12:57 Là, on a des profs qui, sur les copies de BAC, sont truffés de fortes orthographes.
13:03 Mais c'est un bilan !
13:05 Avec un loin de renotation.
13:06 On a lui-même qui se transforme en ministre de la rééducation nationale.
13:12 Mais c'est terrifiant !
13:13 En disant l'éducation civique et morale, ça devient l'éducation à la transition écologique,
13:19 l'éducation aux médias.
13:21 Alors là, on va voir comment vont être traités ces news quand il faudra parler de ces news à l'école.
13:25 Donc, rééducation nationale.
13:27 Et puis, dernière chose, éducation sexuelle.
13:29 Et quelque part, rééducation sexuelle, c'est quand on voit ce qu'on essaye de mettre dans la tête des enfants.
13:33 Je vous propose d'écouter Jean-Claude Dassier, qui a été directeur de l'information à LCI.
13:37 C'était cet après-midi.
13:38 C'est intéressant d'avoir son témoignage et son regard sur ces attaques.
13:42 C'est un combat où ces gens, M. India, il vient de rejoindre la cohorte,
13:50 confondent la liberté de l'information et puis la bien-pensance.
13:56 Si l'on veut en effet que les marquis de la bien-pensance,
13:59 qui s'exercent encore dans de nombreux endroits, continuent et encore détendent,
14:04 et ne supportent évidemment pas qu'il y ait une contestation sur une politique,
14:08 quelle qu'elle soit, gouvernementale, présidentielle ou autre, qu'on continue comme ça.
14:12 Ça s'appelle la liberté de l'information.
14:14 Alors c'est vrai que dans le service public ou dans certaines zones d'institutions,
14:18 certaines autres institutions, on a peu l'habitude de cet esprit critique
14:23 et d'une certaine volonté de dire les choses telles qu'elles sont.
14:27 Ici on n'est pas d'accord, on a le droit, ça peut être un débat.
14:30 Mais je veux dire, se lancer dans tout ce groupe est une monstruosité fasciste
14:36 qu'il va falloir faire taire.
14:38 Ça interroge quand même sur la manière dont certains de nos confrères,
14:41 je n'ose les appeler confrères, se comportent.
14:44 Geoffroy Lejeune, quand vous voyez et que vous entendez Pape Ndiaye,
14:49 qui d'ailleurs à l'époque avait fait un parallèle un peu plus tôt
14:52 entre Gringoire et Valeurs Actuelles.
14:55 Quand vous voyez Rima Abdulmanak, des personnes qui tentent de prendre la lumière
14:58 en s'attaquant aux autres parce que leur bilan, c'est le néant.
15:02 C'est rien, il ne s'est rien passé pendant un an.
15:05 Il ne s'est tellement rien passé que si Romanimant et Lya,
15:08 le premier sur la liste des éjectés, c'est justement Pape Ndiaye.
15:12 Je suis absolument d'accord avec vous.
15:14 L'avantage c'est que pour répondre à votre question,
15:16 William, Philippe et Véronique et Jean-Claude Dacier, mon ami, ont déjà tout dit.
15:20 Moi je vais essayer de parler d'autre chose.
15:22 C'est le journaliste qui pose les questions.
15:24 C'est Ulrich Aziza qui pose la question et qui, en fait,
15:27 pousse dans les retranchements Pape Ndiaye.
15:29 C'est ce qui me choque le plus.
15:30 Et dans le cas que vous avez cité de Pape Ndiaye,
15:32 quelques semaines auparavant, c'était sur France 3.
15:35 C'était l'hôtelier, Francis l'hôtelier, je crois que c'est son nom.
15:38 Exactement. Dimanche en politique.
15:39 Absolument. Et dans tous ces cas-là, et on en a déjà parlé avec William,
15:43 parce que William...
15:44 Marine Tondelier, c'était dimanche en politique également.
15:47 À chaque fois, le journaliste se sent, comment dire,
15:51 investi d'une mission d'aller faire dire aux politiques
15:54 où il sait qu'il y a un terrain favorable,
15:56 qu'on parle de médias qui sont...
15:58 Bien sûr.
15:59 ... d'Asie, d'extrême droite,
16:01 comparables à la presse antisémite de l'entre-guerre, etc.
16:03 Et le journaliste dont tu parles, tu l'appelles comment ?
16:06 Monsieur L'Hôtelier.
16:07 L'Hôtelier dit même et rebondit, mais alors, est-ce qu'il faut interdire ces médias ?
16:10 Voilà.
16:11 Carrément.
16:12 Vous pensez qu'intérieurement, il frissonne, c'est ça que vous voulez dire ?
16:15 Journaliste de service public, et là en l'occurrence,
16:17 Frédéric Aziza, qui est quelqu'un de très connu de ce milieu.
16:21 Moi, ce que je trouve intéressant, c'est ce que ça dit sur notre métier à nous.
16:24 Parce qu'à la limite, Tondelier, Papandia, vous avez dit, ils sont nuls.
16:28 C'est pas moi qui l'ai dit.
16:30 Ils n'ont pas de bilan.
16:32 Regardez le bilan, je l'ai cherché, je cherche encore.
16:35 Vous l'avez pensé.
16:36 Ils n'ont pas de bilan, ils vont partir,
16:38 ils seront remplacés par d'autres qui seront probablement les mêmes.
16:40 Moi, ce que je trouve sidérant, c'est que des journalistes
16:43 se permettent d'essayer de faire leur propre beurre.
16:46 Parce que, pourquoi on parle de l'émission de Frédéric Aziza sur Radio-J ?
16:49 Parce qu'il y a eu cette phrase.
16:50 Sinon, il n'y a aucune raison.
16:51 Souvenez-vous également.
16:52 Le seul moyen pour eux de faire parler d'eux, c'est d'attaquer un seul média.
16:55 Mais c'est un...
16:56 En tout cas, deux maintenant.
16:57 Mais cette médiocrité, cette obsession pour un groupe de médias
17:01 est absolument sidérante.
17:02 La seule question qu'on doit se poser...
17:04 Je dois ajouter, puisque tu parles de Radio-J,
17:07 Radio-J, je fais partie des fondateurs de Radio-J.
17:09 Ah, d'accord.
17:10 C'est une radio...
17:12 J'en suis extrêmement attaché.
17:16 Mais j'étais chroniqueur toutes les semaines.
17:18 J'ai quitté Radio-J il y a peut-être trois mois,
17:22 parce que je n'ai pas supporté qu'on désinvite Marine Le Pen.
17:26 Quand on ne respecte pas le pluralisme, moi, je m'en vais.
17:31 Ici, on respecte le pluralisme. D'accord ?
17:33 Mais d'ailleurs, c'est criant et on le voit sur le plateau.
17:36 Mais ce qui est intéressant, c'est de savoir
17:38 s'il va y avoir une réponse au-dessus.
17:41 Rappelez-vous, toujours sur Radio-J,
17:43 Elisabeth Borne qui attaque Marine Le Pen.
17:45 Alors là, c'est l'aspect politique, mais Elisabeth Borne
17:47 qui fait un lien avec le maréchal Pétain
17:49 et qui est reprise en Conseil des ministres par Emmanuel Macron.
17:53 La question, c'est de savoir s'il dit ça
17:55 comme une sorte de barou du déshonneur,
17:57 en disant "bon voilà, c'est mon dernier mot pour retourner vers l'extrême gauche"
18:01 ou si c'est finalement... s'il y a un climat.
18:04 Ou une stratégie.
18:05 Ou une stratégie.
18:06 Mais il y a un article dont personne n'a parlé cette semaine
18:10 qui m'a également marqué.
18:12 Dans le point, voilà ce qui est écrit.
18:14 "Macron choisit de l'or. C'est devenu l'arlésienne.
18:17 La promesse du président d'organiser les états généraux de la presse
18:20 devrait enfin prendre forme."
18:22 Il faut dire qu'Emmanuel Macron a plusieurs fois retoqué les noms
18:24 qui lui ont été proposés par la ministre de la Culture.
18:27 Finalement, il a jeté son dévolu sur Christophe Deloyer,
18:30 secrétaire général de Reporters sans frontières.
18:33 Il devrait être épaulé par deux personnalités.
18:35 Christophe Deloyer, Reporters sans frontières.
18:38 Je vous donne juste une citation de cet homme
18:40 qui va donc diriger, qui devrait diriger les états généraux de la presse.
18:45 "Là où Vincent Bolloré passe, le journalisme trépasse."
18:48 C'est donc cette idée-là, dans ce climat-là,
18:52 qu'un homme va diriger les états généraux de la presse.
18:55 Est-ce que vous trouvez ça normal ?
18:57 Qu'est-ce que vous en pensez, Gilles Williams ?
18:58 C'est une tentative de reprise en main.
19:02 C'est tout sauf...
19:04 Vous savez, je pense que nous ne sommes pas vraiment
19:08 dans un régime libre.
19:10 Et je pense, là, on parle de ce qui arrive à la France
19:14 et du drame que nous devons vivre.
19:17 On a parlé de l'immigration et d'autres choses.
19:19 Si on ne prend pas en conscience
19:22 la responsabilité des médias totalement idéologisés,
19:27 je pense notamment aux journaux de service public,
19:30 mais je pourrais parler du Monde et de Libération et d'autres,
19:32 dans la responsabilité de ce qui nous arrive,
19:35 par leur intolérance.
19:36 Je ne parle pas de leur vision des choses.
19:38 Ils pensent ce qu'ils veulent, des sujets-là.
19:40 Mais de leur intolérance de ne pas supporter
19:43 qu'une partie de la presse échappe à leur domination,
19:48 on ne comprend rien à ce qui nous arrive.
19:50 Moi, je suis peut-être naïf,
19:52 mais j'ai entendu le président de la semaine dernière,
19:55 le président de la République, dire, après les émeutes,
19:58 il faut de l'ordre, du calme et de la concorde.
20:01 Après une telle déclaration d'un des ministres,
20:04 je pense, j'imagine qu'il y aura réaction, rectification
20:09 et peut-être même excuse, Philippe Guybert.
20:11 Vous vouliez rajouter quelque chose avant la publicité ?
20:13 Oui, on peut attendre de la part de l'Arcomme…
20:17 Moi, ce n'est pas de l'Arcomme.
20:19 C'est soit la chef du gouvernement, soit le chef de l'État
20:22 qui disent, on signe la fin de la récré pour M. Papandiaï.
20:25 Revenez sur vos propos.
20:27 On pourrait attendre de l'Arcomme,
20:28 qui est sobre, pour rappeler ce qu'ils ont déjà dit,
20:31 c'est-à-dire que cette chaîne est européen,
20:34 respecte le pluralisme.
20:36 Mais tout ça me semble s'inscrire dans une stratégie
20:40 où il y a un renouvellement des fréquences
20:43 pour les chaînes de l'ATNT à l'horizon 2026.
20:47 Et je ne peux pas croire que deux ministres
20:50 qui louent la diversité par ailleurs,
20:52 mais qui ont beaucoup de mal avec la diversité
20:54 idéologique et politique,
20:56 disent cela sans vouloir d'une manière ou d'une autre
21:00 faire pression sur l'organisme qui sera chargé
21:05 de renouveler ses fréquences.
21:07 - C'est triste parce que le ministre de l'Éducation nationale,
21:12 moi j'aurais aimé par exemple faire toute une thématique
21:15 sur une révolution concernant le harcèlement scolaire.
21:18 J'aurais rêvé de vous dire, messieurs, Véronique,
21:22 on sait comment régler la situation pour les professeurs.
21:25 Il y avait 3000 places vacantes, on les a trouvées.
21:29 J'aurais rêvé de vous dire ça.
21:31 Mais non, mais j'aurais rêvé de faire ça.
21:34 Et malheureusement, on apporte une lumière
21:36 sur des attaques absolument scandaleuses.
21:38 Vous imaginez les journalistes sur le terrain.
21:40 Véronique, vraiment, on a mon...
21:41 - Pour les états généraux de la presse,
21:42 il ne faut pas oublier quand même qu'Emmanuel Macron,
21:44 dès qu'il a été élu en 2017, la première chose,
21:46 c'est qu'il a voulu choisir les journalistes
21:49 qui devaient l'accompagner pendant les voyages présidentiels.
21:51 Et à l'époque, ça a fait une bronca.
21:53 - Bon, la publicité.
21:55 On a beaucoup de thèmes en deuxième partie.
21:56 Et avec plein de surprises.
21:57 J'ai la meilleure séquence, je la signe maintenant.
22:01 Elle vient du président de la Ligue des droits de l'homme.
22:03 C'est la meilleure séquence du monde.
22:04 - D'accord.
22:05 On va y penser avec gourmand.
22:08 - 20h30, le point sur l'information, Adrien Spiteri.
22:11 - Le petit Émile est toujours introuvable.
22:17 Les recherches reprendront demain avec un nouveau dispositif.
22:20 Nous n'avons pas pu localiser l'enfant.
22:22 Ce sont les mots du préfet des Alpes de Haute-Provence.
22:25 Il a tenu un point presse à 18h en présence du procureur.
22:29 L'enfant de 2 ans et demi a disparu au Vernet,
22:32 il y a près de 2 jours.
22:34 La Cour des comptes interpelle l'Etat ce lundi.
22:37 Dans un rapport, elle l'invite à clarifier les règles
22:39 encadrant le recours au cabinet de conseil privé.
22:42 Elle s'inquiète de certains usages inappropriés.
22:45 Des pratiques dénoncées dès mars 2022 par le Sénat.
22:48 Deux sénateurs avaient pointé du doigt la proximité
22:51 du cabinet américain, McKinsey, avec le gouvernement.
22:54 Et puis, les températures grimpent.
22:56 En ce début de vacances scolaires, 10 départements
22:59 sont en vigilance orange canicule.
23:01 Sont concernés Lens, la Sone-et-Loire ou encore le Var.
23:04 Météo France appelle à la vigilance.
23:07 L'année dernière, l'été 2022 a été le plus chaud
23:10 jamais enregistré en Europe.
23:13 - Merci Adrien pour le point sur l'information.
23:16 - Merci.
23:19 - Pour la seconde partie, nous sommes en direct.
23:22 Messieurs, s'il vous plaît, un peu de minute sérieux.
23:25 Les émeutes et le 14 juillet.
23:28 Qu'est-ce qui va se passer les nuits 13 et 14 juillet ?
23:31 La France a peur.
23:34 Un dispositif massif va être mis en place.
23:37 C'est la promesse d'Elisabeth Borne.
23:40 Il va être détaillé mercredi par le ministre de l'Intérieur.
23:43 - Le dispositif massif, c'est le dispositif de la France.
23:46 Si c'est massif, on voit que il y a 225 000 policiers
23:49 et gendarmes sur l'ensemble du territoire.
23:52 Sacha Robbin, Thibault Marcheteau.
23:55 - Interdiction de la vente, du port et du transport
23:58 de mortiers d'artifice jusqu'au 15 juillet
24:01 ou des moyens annoncés massifs pendant ces jours sensibles.
24:04 Le gouvernement veut rassurer les Français
24:07 à l'approche de la fête nationale, mais sans convaincre.
24:10 - Je pense que ça ne sert pas à grand-chose.
24:13 - Pourquoi ?
24:16 - Parce que ceux qui ont des mortiers de feu d'artifice,
24:19 ils obtiennent ça facilement.
24:22 - Ils n'y arriveront pas.
24:25 Sur Internet, ils veulent interdire ça,
24:28 mais c'est une inviolable.
24:31 Ils ne contrôlent pas les colis.
24:34 Il y en aura quand même.
24:37 - Quelques jours seulement après les émeutes
24:40 suite à la mort du jeune Nahel,
24:43 le risque de nouvelles tensions est élevé.
24:46 Le nombre de forces de l'ordre déployées sur le territoire
24:49 s'annonce important.
24:52 - Je pense qu'il y aura plus de 45 000 policiers
24:55 et gendarmes qui seront à nouveau mobilisés
24:58 puisque sur les plans de repos et sur l'organisation
25:01 de la prise de service des policiers,
25:04 on a des problèmes de sécurité.
25:07 - Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
25:10 doit revenir plus en détail sur les moyens mobilisés
25:13 partout en France pour assurer la sécurité
25:16 lors de la fête nationale.
25:19 - Philippe Guybert, ce qui est saisissant,
25:22 c'est qu'on avance vers les 13 et 14 juillet.
25:25 On se dit qu'on va revivre le même scénario.
25:28 - Oui, c'est-à-dire qu'on a un pouvoir
25:31 qui va nous aider à tirer des leçons publiquement
25:34 de ce qui s'était passé.
25:37 On arrive au 14 juillet, on nous annonçait
25:40 une intervention du président de la République.
25:43 On ne sait toujours pas ce que pense Emmanuel Macron
25:46 à part qu'il a été sidéré.
25:49 - Et qu'il ne pouvait pas prévoir ce qui allait se passer.
25:52 - C'est un des rares événements malheureux
25:55 qu'on pouvait prévoir en se disant qu'un jour à l'autre,
25:58 on va avoir un pouvoir.
26:01 On attend du pouvoir autre chose que des moyens policiers.
26:04 On attend de ce pouvoir qu'il redonne une perspective au pays
26:07 après une secousse extrêmement forte.
26:10 Les moyens policiers, c'est bien,
26:13 c'est quand même extrêmement triste d'en être arrivé là.
26:16 Ça fait de la peine pour la fête nationale.
26:19 Mais on attend du pouvoir qu'il nous dise
26:22 ce qu'il en pense et ce qu'il va faire.
26:25 - On finit par considérer qu'il ne pense rien.
26:28 - Depuis le début de cette séquence, le gouvernement temporise
26:31 en disant qu'on attend, il faut présenter, avoir le bon diagnostic.
26:34 Voilà ce qu'il dit. Alors que les images, on les a vues,
26:37 les interpellés, on les a vus, on les connaît,
26:40 on sait en fait ce qui s'est passé.
26:43 - Oui, Elisabeth Borne et Emmanuel Macron disent
26:46 qu'on attend d'avoir le bon diagnostic alors qu'on a autour de nous
26:49 des lanceurs d'alerte comme Pierre Brochand, ex-patron de la DGSE
26:52 La France est vraiment au bord du gaufre.
26:55 On le connaît, le diagnostic, les Français le connaissent.
26:58 Ça fait quand même des années qu'on leur dit,
27:01 il y a même eu des rapports parlementaires sur ce qui se passait
27:04 en banlieue, les événements de 1995 et de 2005
27:07 avaient été analysés, radiographiés
27:10 sous toutes les coutures. On sait très bien que maintenant,
27:13 c'est de pire en pire, c'est exponentiel.
27:16 Vous imaginez la tête de ce 14 juillet, déjà qu'on est la risée
27:19 du monde, vous imaginez la tête de ce 14 juillet, déjà,
27:22 souvenez-vous Emmanuel Macron remontant tout seul les Champs-Elysées
27:25 le 8 mai. Vous imaginez la tête de ce 14 juillet
27:28 s'il est encore de nouveau tout seul à remonter les Champs-Elysées
27:31 avec l'armée qui fait son boulot.
27:34 Enfin, c'est cataclysmique.
27:37 - Au-delà de cette image, c'est surtout
27:40 dans certaines communes, les maires qui ont décidé
27:43 de sucrer toutes les festivités.
27:46 - C'est la double peine, voire la triple peine pour les populations.
27:49 Elles ont vécu les émeutes, elles n'auront pas les fêtes et encore
27:52 elles ont peur des nouvelles tensions.
27:55 Mathieu Devese était à Neuilly-sur-Marne, dans une commune de 30 000 habitants
27:58 et le maire a décidé finalement de restreindre...
28:01 - Ça veut dire qu'on se couche devant la peur,
28:04 on se couche parce qu'on a un État qui n'est pas capable de maintenir
28:07 l'ordre public ? - Il fait comme il peut, le maire de Neuilly-sur-Marne.
28:10 - La grande leçon de ces émeutes, c'est qu'on a un gouvernement et un État
28:13 qui n'ont pas le droit de maintenir l'ordre public.
28:16 - Mathieu Devese était sur le terrain, il nous raconte tout ça, vous allez entendre
28:19 les citoyens qui sont vraiment inquiets.
28:22 - C'est un mélange de prudence et d'inquiétude qui règne ici à Neuilly-sur-Marne
28:25 car cette ville de Seine-Saint-Denis fait partie des centaines de communes
28:28 touchées par les violences urbaines consécutives à la mort de Nahel.
28:31 Il faut savoir qu'ici, il y a une dizaine de jours, le commissariat
28:34 qui se trouve à quelques dizaines de mètres de nous a été incendié.
28:37 Pas moins de 7 véhicules de la police ont été brûlés et le service
28:40 de sécurité a également été pris pour cible.
28:43 A quelques jours des festivités du 14 juillet, certains habitants
28:46 que nous avons rencontrés ce matin le disent, sans détour et avec déception,
28:49 ils ne sortiront pas de chez eux le 14 juillet.
28:52 - Je vais rester chez moi parce que moi, je n'aime pas la violence.
28:55 J'aime bien tout le monde, ça fait depuis 50 ans que je suis à Neuilly.
28:58 Je m'attends très bien avec tout le monde, même avec les jeunes.
29:01 Pour éviter de faire des conneries, je préfère rester chez moi.
29:04 - Pour le 14 juillet, je finis mon travail, je rentre chez moi,
29:07 je regarde la télé, qu'est-ce qui se passe sur la télé.
29:10 Parce que par rapport à ce qui se passe là,
29:13 en préférence on rentre, on est chez nous.
29:16 - De son côté, la mairie affiche un message de fermeté.
29:19 Contrairement aux années précédentes, le clou du spectacle,
29:22 le traditionnel feu d'artifice a été tout simplement annulé.
29:25 Le maire souhaite surtout ainsi éviter que les forces de l'ordre
29:28 soient visées par d'éventuels tirs de mortier d'artifice.
29:31 - Et dans la continuité, voyez le dernier débat,
29:34 pour Kylian Mbappé, vous savez que Kylian Mbappé,
29:37 c'est peut-être le footballeur le plus apprécié des Français.
29:40 Mais sa cote de popularité est en train de chuter.
29:43 Ce qui est intéressant, c'est quand vous voyez dans le détail,
29:46 67% des Français estiment que Kylian Mbappé n'était pas dans son rôle
29:49 lorsqu'il a réagi à la mort de Nahel.
29:52 Et 64% ne sont pas d'accord avec le contenu du message posté.
29:55 Je rappelle que Kylian Mbappé avait dit quelques heures après le drame,
29:58 j'ai mal à ma France, un petit temps, je pars à la maison,
30:01 après le drame, j'ai mal à ma France, un petit temps, je pars trop tôt.
30:04 Geoffroy Lejeune, c'est l'ensemble du message qui a perturbé.
30:07 D'ailleurs, peut-être que ce qui choque les Français,
30:10 c'est qu'il n'ait pas de réaction quand il y a eu, par exemple,
30:13 le drame de Lola. Geoffroy Lejeune, en un mot,
30:16 parce qu'après, on va parler de Sainte-Solide.
30:19 - En un mot, je pense que nos politiques sont tétanisées
30:22 par les réactions de gens, surtout quand ils sont populaires.
30:25 C'est-à-dire qu'il y a eu Yannick Noah, maintenant il y a Kylian Mbappé,
30:28 et ça se passe en fonction de ce que ces gens-là disent.
30:31 Ce qui est intéressant dans ce sondage, c'est qu'en fait,
30:34 on réalise que les Français n'en ont strictement rien à faire.
30:37 C'est-à-dire que la popularité des gens n'est pas du tout conditionnée
30:40 à la perception du message politique. Donc, si j'ai un seul conseil
30:43 à donner aux politiques maintenant, c'est que quand un artiste
30:46 ouvre sa gueule, il ne faut pas l'écouter.
30:49 - Autre thème, et là, ça va vous intéresser, Sainte-Solide.
30:52 Tout le monde se souvient des images de Sainte-Solide.
30:55 La Ligue de défense des droits de l'homme, la LDH,
30:58 a fait une conférence de presse puisqu'ils ont rendu un rapport,
31:03 un retour d'expérience, leur expertise, sur le terrain, 150 pages.
31:08 Je vous le résume très rapidement parce qu'on manque de temps.
31:11 Ils considèrent qu'il y a eu des violences policières.
31:14 Le président de la LDH, qui a fait un propos d'une vingtaine de minutes,
31:18 pas un mot pour les policiers blessés.
31:20 Ils considèrent que les autorités tendent de plus en plus vers un État autoritaire
31:26 et qu'on est face à une situation extrêmement tendue pour les associations.
31:30 Je rappelle que la manifestation était interdite, les cocktails Molotov.
31:33 On y était pour faire très mal à Sainte-Solide.
31:36 Écoutez Patrick Baudouin sur le contexte, parce qu'il parle du climat.
31:40 Écoutez attentivement Patrick Baudouin, le président de la LDH,
31:43 qui va condamner le policier qui a tiré sur Mahé.
31:48 Écoutez.
31:50 Des manifestations de Sainte-Solide et puis bien sûr la poursuite des violences policières
31:57 avec les illustrations qu'on vient d'en voir très récentes.
32:00 D'une part dans ce que nous avons toujours dénoncé aussi, c'est-à-dire la loi de 2017
32:07 qui a facilité l'usage des armes pour les forces de police lors des contrôles routiers
32:12 avec le meurtre du jeune Nahel et puis ce qui s'est encore passé ce week-end
32:20 avec les images d'une vidéo dévastatrice par rapport au comportement des Bravem
32:28 sur le frère d'Assa Traoré et sur des journalistes.
32:34 Voilà, tout est dans la même case.
32:37 Le meurtre de Nahel a-t-il dit ?
32:40 Et puis à un moment pendant cette conférence qui dure une heure et demie,
32:42 et c'était là la séquence du mois que je vous promettais,
32:45 il y a un journaliste qui dit "mais attendez, dans le rapport de la gendarmerie,
32:48 il y avait quand même des éléments radicaux. Est-ce que vous les avez vus ?
32:52 Que s'est-il passé ?"
32:53 Et là, personne ne branche. Juste une personne qui va parler.
32:58 C'est vrai. Dans son rapport, la gendarmerie de mémoire signale à présent
33:03 de l'individu venu avec des intentions délicates.
33:06 J'ai souvenir d'une photo de petit-ât avec un chat-humour.
33:09 Est-ce que vous-même vous avez pu observer la présence
33:12 d'éléments violents parmi les manifestants ?
33:15 Oui, effectivement. Nous n'étions pas sur la zone de front,
33:25 là où il y avait la confrontation directe avec la gendarmerie.
33:29 Nous, ce qu'on a témoigné, on l'a déjà dit,
33:32 on a vu un certain nombre, environ 200 personnes,
33:36 on estime environ 200 personnes qui sont allées,
33:39 au regard du nombre des milliers de personnes qui étaient présentes,
33:42 ils sont allés à la confrontation.
33:45 Après, l'usage qu'ils ont utilisé, sincèrement, on essaye aussi de se protéger
33:50 parce que nous étions à plus de 100 mètres de distance.
33:54 Qu'est-ce qui a été utilisé sur la zone de contact,
33:57 on ne peut pas vous répondre. On préfère être franc avec vous.
34:00 Par contre, effectivement, il y a eu énormément de caillassages
34:04 et je l'ai signalé tout à l'heure aussi, quelques côtés molotovs
34:07 qui ont été signalés, enfin qui ont été observés.
34:10 Ils ont pondu 150 pages pour nous expliquer à la fin
34:13 qu'ils n'étaient pas sur la zone la plus violente. C'est extraordinaire.
34:17 Ecoutez, ce qui est extraordinaire, au-delà de ça,
34:21 c'est l'importance qu'on donne aux conclusions de la Ligue des droits de l'homme.
34:26 France Inter, on a fait un sujet ce matin,
34:29 mais qu'est-ce que ça peut faire ?
34:31 Les conclusions de la Ligue des droits de l'homme.
34:33 La Ligue des droits de l'homme a toujours été dans le mauvais camp.
34:36 Il faut savoir ce qu'est la Ligue...
34:38 - Sauf au tout début. - Oui, du temps de la Verdreifusque.
34:41 Il y a longtemps, si je peux me permettre.
34:43 La Ligue des droits de l'homme était du côté de Staline.
34:46 La Ligue des droits de l'homme veut la libération d'Ibrahim Abdallah
34:52 qui a tué un Juif et un Américain et qui est dans les prisons françaises.
34:57 La Ligue des droits de l'homme est pour M. Ramadan.
35:00 La Ligue des droits de l'homme est une organisation d'extrême gauche.
35:03 C'est son droit, mais de là à considérer que c'est le journal officiel...
35:07 Et d'ailleurs, on est dans le mensonge le plus complet.
35:10 Parce que quand... Et d'ailleurs, la radio de service public n'en a pas parlé.
35:15 Les secours n'ont pas pu arriver quand ils voulaient
35:20 parce que le préfet ne pouvait pas donner l'autorisation aux secours d'aller sur le champ
35:27 alors même que ça pleuvait comme à Gravelotte de cocktail Molotov.
35:32 Et de choses dont je veux dire...
35:34 Où que je tourne mon regard, donner de l'importance à cette Ligue
35:39 qui a le droit de faire de la propagande, c'est là où est la faute.
35:42 Mais par exemple sur France Inter, William, il y avait cette séquence
35:47 où l'observateur de la LDH nous explique qu'il n'était pas là au bon endroit.
35:51 Si vous vous accordez davantage d'importance à mes tweets,
35:54 vous auriez vu que j'avais... Mais aucune curiosité.
36:00 Je préfère les tweets de Philippe Guibert.
36:02 Eh ben voilà. Vous auriez vu que je stigmatisais justement
36:08 la radio de service public, comme je l'appelle,
36:11 pour avoir écrit une malhonnête dans sa journaliste militante
36:15 en taisant cet aspect important.
36:18 Il ne pouvait pas venir les secouristes parce qu'il y avait danger pour eux.
36:24 Philippe Guibert en un mot, parce que je veux quand même
36:26 qu'on revienne sur l'image du week-end.
36:28 Juste un mot très court. La LICRA, qui est une autre grande organisation
36:31 de défense des droits de l'homme...
36:32 Autre chose quand même.
36:33 ... n'est pas du tout sur cette ligne-là.
36:35 Et d'ailleurs elle l'a fait savoir quand la LDH a, dès le début,
36:39 pris des positions qui consistent en gros à nier
36:42 qu'il y a eu toute tentative de violence de la part d'une partie des manifestants.
36:45 150 pages pour qu'ensuite il y ait un journaliste qui explique...
36:47 Ils sont sur la théorie...
36:49 Non, on était à 500 mètres, en fait on se protégeait,
36:51 donc on n'a pas vu ce qui était en train de se passer.
36:53 Ils sont sur la théorie des violences policières, où la police...
36:55 Et le président de la LDH qui n'a pas un mot pour les 40 gendarmes blessés,
36:59 qui parle de meurtre, ça ne vous a pas choqué vous ?
37:02 Il parle de meurtre pour...
37:03 On peut s'arrêter une seconde.
37:04 Elle est où la présomption d'innocence ?
37:05 L'avocat.
37:06 Oui, vous êtes avocat, vous vous réveillez.
37:08 Oui, parce qu'on a, en principe, un certain respect
37:11 pour la présomption d'innocence.
37:12 Mais je crois.
37:13 Pour les enquêtes...
37:14 Geoffroy Lejeune.
37:15 On peut s'arrêter une seconde.
37:16 Moi je les connais bien, la LDH, parce que j'étais au tribunal face à eux.
37:18 On peut s'arrêter une seconde sur la notion de mensonge, en fait.
37:20 C'est du mensonge pur et dur.
37:22 C'est leur observation.
37:24 Non, non, non, non, le meurtre, non.
37:26 Ah bah oui.
37:27 Ah bah non, le meurtre, non, je suis désolé.
37:28 Non, non, non, je parlais de la...
37:29 Le sable solide.
37:30 Vous l'avez relevé à juste titre, mais le meurtre de Nahel, pardon,
37:33 en fait, personne ne peut parler de meurtre.
37:35 Il y a eu un décès, mais c'est pas un assassinat.
37:38 C'est pas...
37:39 En tout cas, il y a une procédure en cours.
37:41 Au minimum, il y a une procédure en cours.
37:43 Et ensuite, sur la partie où on a observé beaucoup d'irrégularités,
37:46 beaucoup de choses terrifiantes, etc.
37:48 Mais par contre, sur les violences des manifestants, on n'a rien vu.
37:50 Pardon, je veux dire, on a tous, Philippe, oui...
37:53 Et le nombre de blessés !
37:54 Le nombre de blessés.
37:55 Le médecin qui n'a pas pu intervenir parce qu'il s'est fait tirer dessus,
37:58 enfin, il s'est fait jeter des projectiles dessus.
38:00 Les images qu'on a vues, on les a vues sur CNews,
38:02 mais pas uniquement sur CNews.
38:03 Il faut vraiment être complètement fou.
38:05 40 policiers blessés.
38:06 Le ministre de l'Intérieur, qui lors de l'acte 1 de Sainte-Soline,
38:10 parlait des cotauristes.
38:11 C'est le visage découvert du mensonge.
38:13 Vraiment, on a ça sous les yeux.
38:15 Mais, comme dit William, c'est une institution qui a pignon sur les doigts.
38:18 On va montrer plusieurs fois la séquence où personne ne veut répondre.
38:21 Non mais il y a quelque chose de totalitaire,
38:25 parce qu'ils sont en train de complètement réécrire une histoire.
38:28 Alors que, comme nous, nous savons comment ils pensent,
38:31 on connaît déjà leurs conclusions.
38:33 Donc moi, je trouve ça pathétique.
38:34 Bon, j'ai une surprise pour vous.
38:36 Est-ce que vous aimez le cinéma ?
38:38 Oui.
38:39 Est-ce que vous aimez Napoléon ?
38:40 Oui.
38:41 Le long métrage historique de Ridley Scott.
38:43 Vous avez vu la bande-annonce ?
38:44 Non.
38:45 Elle est sortie il y a quelques heures.
38:47 Regardez la bande-annonce, puisqu'il sortira le 22 novembre prochain.
38:51 Cette fernine a pris le monde en otage
38:57 avec son égotisme et son manque de bonne manière.
39:02 Le monde est un grand monde
39:04 Tu crois être un grand homme.
39:10 Mais tu n'es qu'une toute petite brute,
39:14 et tu n'es rien si je ne suis pas avec toi.
39:17 L'Europe toute entière unit ses forces entre moi.
39:21 Que se passera-t-il si tu reviens vaincu ?
39:24 Majesté, on est découvert.
39:28 Bien.
39:30 On est sur la glace.
39:31 C'est un piège.
39:32 Je suis le premier à reconnaître mes erreurs.
39:36 Seulement, je n'en fais jamais.
39:43 Alors vous me dites que c'est du cinéma, mais c'est aussi de la politique,
39:50 puisqu'Antoine Léaumant a déjà réagi.
39:52 Hâte de voir le film Napoléon avec Ridley Scott.
39:54 J'espère qu'il sera fait mention du rétablissement de l'esclavage
39:57 et des révoltes matées dans le sang.
39:59 Voilà la position.
40:01 Ça t'a envie quand même ?
40:03 Sans vouloir être pour Léaumont, j'ai un vrai problème psychologique,
40:07 mais je n'essaie pas de défendre mon point de vue.
40:09 Je ne supporte pas les films historiques français...
40:13 Alors, c'est pas français, excusez.
40:15 Ah !
40:16 Sur l'histoire de France, pardon, réalisés à l'étranger.
40:20 Même La mort d'un Antoinette, si ça se trouve, c'était très bien,
40:22 de Sofia Coppola.
40:24 J'ai un problème psychologique que je ne peux pas résoudre.
40:28 Pourquoi vous avez ce problème ?
40:30 Eh, pourquoi pas ?
40:32 Je n'adhère pas à tout ça.
40:34 Mais vous avez 200 millions...
40:36 Est-ce que vous avez 200 millions sur votre compte ?
40:39 Il a coûté 200 millions d'euros ce film.
40:42 Si vous avez 200 millions, donnez ça au réalisateur français.
40:45 Mais par contre, je préfère à Belgrande, s'il n'y a rien à faire.
40:48 Est-ce que vous préférez vaincre ou mourir, par exemple ?
40:51 C'est quoi, vaincre ou mourir ?
40:53 Non mais vous avez raison, c'est exactement la question.
40:55 Parce que 200 millions d'euros, évidemment,
40:57 le cinéma français ne les mettra pas pour faire un film sur Napoléon.
40:59 Donc, du coup, c'est les Américains qui le font,
41:01 et ils ont une lecture américaine de Napoléon.
41:03 Donc, probablement qu'Antoine Léaumont sera exaucé
41:05 sur le rétablissement de l'esclavage.
41:07 Parce qu'on va présenter Napoléon comme un tyran épouvantable.
41:09 Mais bien sûr que oui.
41:10 En fait, les Américains, il faut voir la manière dont ils parlent de nous
41:12 dans leurs films, notamment dans leurs films militaires.
41:14 En fait, on est humiliés, ridiculisés.
41:16 La vérité, c'est que leur objectif, c'est de disloquer l'Europe
41:19 et de ridiculiser la France.
41:21 - Mais Geoffroy, est-ce que là, c'est un Napoléon à la fin du monde ?
41:23 - Pour terminer, sauf avant qu'on mourire,
41:25 c'est que pour une fois, il y avait un film français sur un épisode de l'Histoire de France,
41:27 et qu'il y avait une lecture française qui était glorieuse pour la France.
41:30 Et donc, moi, je bénis le ciel que ce film ait existé.
41:35 Je signale quand même que dans la culture française,
41:37 de Châteaubriand, Madame de Steyl, Benjamin Constant,
41:40 il y a eu très tôt des critiques contre Napoléon.
41:42 - Et entre nous, Philippe, entre nous !
41:44 - Non mais, il n'y a pas de nous.
41:45 - Il est peut-être un peu trop hollywoodien, ce film, vu la bande-annonce,
41:47 mais il aura peut-être un mérite, c'est peut-être de réarmer un petit peu les Français
41:51 par rapport à leur histoire, par rapport à d'autres grands personnages, non ?
41:54 Tu penses que c'est l'inverse ?
41:55 - Ça va déjà faire... Vous imaginez, c'est que le 29 février...
41:58 - Le film américain !
42:00 - Il va voir !
42:01 - Vous allez avoir envie de le...
42:02 - Pardon, mais le Sondarayan, en fait, on a été délivré par d'autres,
42:06 uniquement, il y a zéro français dans l'opération.
42:08 C'est quand même systématiquement...
42:10 - Enfin, les Américains étaient là quand même.
42:12 - Ils étaient là quand même, je sais pas, tu l'invertis.
42:13 - C'est terminé.
42:14 - Vous imaginez comme ça va...
42:16 - On aurait pu dire visiblement sans passer.
42:17 - J'ai pas dit l'inverse.
42:18 - Ça va très vite, lors des pros, deux, été, trop vite.
42:20 - Ah ouais, ouais.
42:21 - Il manque quelques minutes, vous imaginez...
42:23 - C'est déjà fini ?
42:24 - On n'a pas pu parler de...
42:25 - On n'a parlé de rien ?
42:26 - Quasiment.
42:27 - De rien, oui, bien entendu.
42:28 - On n'a pas pu parler de...
42:29 - J'ai fait de la figuration.
42:30 - On n'a même pas pu parler de la France insoumise, de la manifestation,
42:32 on n'a même pas pu parler de la manifestation de Saint-Louis.
42:35 - D'être ahorré ?
42:36 - Mais oui.
42:37 - Ah, c'était extraordinaire.
42:38 - Vous vous en rendez compte ?
42:39 - Ah non, mais...
42:40 - Ah, vous annoncez...
42:41 Faites attention, c'était une manifestation interdite.
42:42 - Non mais j'ai vu la manière dont on a présenté Youssouf,
42:44 ahorré comme un martyr, c'était quand même pas mal.
42:47 - Et tout le monde déteste la police, ça vous a...
42:49 - Eh bien, mais Mme Rouxot nous a expliqué que tout le monde déteste la police,
42:53 en vérité, il ne faut pas...
42:55 - Il n'y a pas ce crème, quand même.
42:56 - On attend toujours quand même les 100 %...
42:58 - Arnaud Guéret a été à la réalisation,
43:00 Pascal Choup a la vision,
43:01 Anatole et Adam au son,
43:02 Arnaud Guéret,
43:04 Briak, Japteau, Lucas,
43:06 plus utile, on prépare cette émission.
43:08 Je pense évidemment à tous les journalistes de notre rédaction
43:11 qui ont été insultés hier,
43:13 tous les journalistes de la rédaction d'Europe 1.
43:15 Et on salue Papandieye,
43:17 on lui propose de venir un jour.
43:19 - Vous y allez un peu fort, là.
43:21 - Avant ou après qu'il soit éjecté du ministère.
43:23 - Qu'il vienne.
43:24 - Qu'il vienne.
43:25 L'info se poursuit.
43:26 ...

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