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Transcripción
00:00 Je voudrais vous parler d'un sujet qui est resté totalement caché par l'ensemble des médias français,
00:09 alors qu'il est pourtant de la plus grande importance. C'est un sujet technique. C'est un sujet qui vient de l'UE.
00:17 Il s'agit de la publication annuelle du rapport de la Commission européenne sur les GOPÉ,
00:26 Grandes orientations des politiques économiques, et qui est fixé chaque année par la Commission européenne
00:33 pour les États membres. Et il s'agit de la publication du rapport des GOPÉ pour la France.
00:39 Ça veut dire que si un État durablement ne tient pas compte des Grandes orientations des politiques économiques,
00:47 eh bien il peut faire l'objet d'une amende qui lui est imposée par la Commission européenne.
00:53 Et cette amende peut être de 0,1%, 0,2%, et même de 0,5% – si on découvre des fraudes – du produit intérieur brut de l'État concerné.
01:07 Donc une amende de 0,1%, de 2 800 milliards d'euros, eh bien ça fait 2 800 millions. 2 800 millions d'euros.
01:21 Je ne sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Et si... Ça, c'est pour 0,1% d'amende. Mais dans le pire des cas, 0,5% d'amende,
01:32 eh bien ça fait 14 milliards d'euros. C'est-à-dire que nous encourons une amende – si on découvre qu'il y a eu des fraudes en plus –
01:44 de 14 milliards d'euros, c'est-à-dire supérieur, nettement supérieur au déficit des retraites dont on nous bassine depuis des mois et des mois.
01:54 Alors première contrainte, le rapport nous dit qu'il faut réduire les aides publiques aux ménages et aux entreprises
02:03 pour atténuer l'inflation énergétique. Il faut éliminer progressivement les mesures qui ont été prises. Ça veut dire quoi ?
02:10 Ça veut dire que compte tenu de l'inflation qui est apparue dans les pays de l'UE, en particulier de la zone euro,
02:18 et en particulier sur les produits énergétiques, sur le fuel, sur l'essence notamment, eh bien la plupart des gouvernements,
02:26 à commencer par le gouvernement français, ont pris des mesures pour atténuer le prix de l'essence en subventionnant
02:35 une partie de ces produits, subventionnés avec de l'argent public, c'est-à-dire avec l'argent des contribuables.
02:43 Il faut bien voir qu'il n'y a pas de miracle. Donc si le prix de l'essence a été maintenu pas trop élevé, le prix du fuel, etc.,
02:50 même s'il y a eu une augmentation considérable des prix de l'électricité, s'il y a eu une tendance quand même à ne pas augmenter trop,
02:59 c'est parce que le gouvernement a pris des mesures de subvention avec de l'argent public, c'est-à-dire avec l'argent des contribuables,
03:05 c'est-à-dire en fait avec de l'endettement qui seront payés par nos descendants. Donc c'est très grave.
03:13 S'endetter pour financer des frais de fonctionnement... Vous savez, enfin n'importe quel financier vous dira que c'est très malsain
03:20 d'un point de vue financier et économique. Pour votre patrimoine personnel, je vous invite, si vous avez des emprunts à faire,
03:29 de ne le faire que pour des biens à long terme, par exemple pour acheter un appartement, pour acheter une maison,
03:35 pour acheter un terrain, pour acheter quelque chose ou une œuvre d'art, quelque chose qui ne vaudra toujours aussi cher,
03:42 voire plus cher dans 20 ans, dans 30 ans. Ça, c'est un endettement... Là, j'ai pris pour un particulier. Ça peut être aussi
03:47 pour une entreprise pour financer une ligne de production. Ça, c'est des choses productives. En revanche, vous ne devez pas
03:55 vous endetter si c'est pour financer des frais de fonctionnement, si c'est pour vous acheter – je sais pas quoi –
04:01 des produits alimentaires. Alors ça, c'est très très très très mauvais, parce que vous allez consommer vos produits alimentaires
04:06 ou même des produits semi-durables comme – je ne sais pas moi – un pantalon, une robe ou une paire de chaussures.
04:12 Au bout d'un an, ça ne vaudra plus grand-chose. Mais vous devrez payer. Donc si vous devez faire du crédit à la consommation,
04:18 ce qui est très... Je sais bien que beaucoup sont quand même obligés de passer par là. Mais il faut éviter le crédit à la consommation,
04:25 surtout si c'est souvent très cher, et parce que vous financez avec de l'endettement. Il ne faut surtout pas s'endetter
04:32 sur plusieurs années pour payer des frais de consommation sur 6 mois, parce que ça veut dire que progressivement,
04:38 vous serez dépassé par votre endettement. Alors le rapport de... La première demande qui est faite, c'est d'arrêter cette subvention.
04:49 Alors ce qui est extraordinaire, c'est que la Commission européenne n'explique pas comment gérer du point de vue social.
04:57 C'est-à-dire que si le gouvernement arrête de subventionner les produits énergétiques et qu'ils continuent à monter
05:03 ou qu'ils remontent parce qu'ils ont baissé, qu'ils remontent, la Commission européenne n'explique pas
05:07 dans ce rapport des grandes orientations des politiques économiques comment le pays, le gouvernement
05:12 va gérer la situation sociale. Dans ce rapport des grandes orientations des politiques économiques, par ailleurs,
05:19 c'est une extraordinairement hypocrite et lâche, parce qu'à aucun moment, il n'est précisé que cette augmentation
05:26 des prix de l'électricité découle directement de deux décisions délirantes des européistes. La première,
05:33 c'est d'avoir assujetti le prix de l'électricité en France qui a origine nucléaire au prix des centrales à gaz allemandes,
05:42 c'est-à-dire de faire dépendre le prix de l'électricité que nous allons vendre aux particuliers avec un mode de production
05:51 qui n'est pas celui dont nous disposions. Donc c'est un premier scandale absolu. Ça fait belle lurette
05:56 qu'un gouvernement digne de ce nom aurait dû envoyer balader ce prix européen de l'énergie. Ça, c'est le premier point.
06:02 Je vous renvoie notamment à l'université d'automne que nous avions faite au mois de novembre, octobre-novembre dernier,
06:11 et où plusieurs personnes avaient pris la parole, dont notamment Loïc Le Floc-Prigent, qui avait été intervenu
06:18 de façon tout à fait judicieuse sur cette question. Donc ça, c'est le premier point. Le deuxième point,
06:24 ce sont les conséquences des sanctions qui ont été prises dans le cadre européen notamment contre la Russie
06:31 au sujet de l'invasion de l'Ukraine, et qui ont pour conséquence de nous couper des hydrocarbures russes
06:37 et de nous forcer à acheter des hydrocarbures à des prix beaucoup beaucoup plus chers, soit du gaz de schiste
06:44 que les Américains nous vendent si sous cette fois, le prix de revient, soit d'acheter des hydrocarbures russes
06:49 mais ayant transité par la Turquie ou par l'Inde, et avec donc des pays qui prennent une marge supplémentaire.
06:56 Ajoutons à ça aussi la destruction des gazoducs Nord Stream 1 et 2, à 99,9% de probabilité qui a été organisée,
07:08 réalisée par l'armée américaine, ce qui est un acte de guerre contre les pays européens de l'OTAN.
07:16 En tout cas, la destruction de ces gazoducs a pour effet justement de renchérir les frais de l'énergie.
07:21 Alors vous voyez bien que dans ce rapport des grandes orientations des politiques économiques,
07:25 il n'en est pas question. On présente l'augmentation des prix de l'énergie comme si c'était une espèce de fatalité
07:31 qui nous tombait dessus, sur laquelle nous n'avions eu nulle prise. Et il est surtout demandé au gouvernement
07:37 de diminuer les subventions. Donc il faudra voir. Mais normalement, dans les semaines qui viendront,
07:42 on va nous expliquer qu'il faut réduire le soutien à ça, que ça coûte trop cher. Il y aura évidemment des gens
07:50 qui passeront sur BFMTV, sur TF1, LCI, pour expliquer que vraiment, c'est beaucoup trop cher, ça creuse le déficit du budget de l'État.
08:00 C'est vrai. Mais personne ne vous expliquera que la meilleure façon de remédier à ça, ça serait d'arrêter les sanctions contre la Russie.
08:06 Et personne ne vous dira qu'en fait, nous ne faisons qu'obéir aux grandes orientations des politiques économiques
08:12 de la Commission européenne. Le point n°2 de ce document, c'est mettre l'accent sur les énergies renouvelables,
08:23 en particulier l'éolien, également le solaire géothermique et le biogaz, mais en particulier sur l'éolien.
08:31 Donc en fait, ces grandes orientations de politiques économiques, ce qui est extraordinaire dans ce passage, c'est deux choses.
08:39 La première, c'est qu'elle parle du passage à l'éolien. Elle accentue l'éolien, alors que c'est un secret de polychinelle
08:48 que la grande majorité des Français sont hostiles au saccage de notre patrimoine architectural, monumental,
08:57 paysager et rural que nous avons en France. Il suffit pour les citadins qui ne sont pas beaucoup sortis du périphérique parisien
09:06 ou bien qui ne sont pas sortis des quelques grandes métropoles comme Lyon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, etc.,
09:12 je leur suggère d'aller se balader dans les provinces et d'aller voir dans des départements complètement d'ores et déjà saccagés
09:20 comme par exemple l'Aisne ou bien les Ardennes, donc dans le nord de la France, pour en prendre...
09:28 Mais aussi c'est un peu vrai dans le centre-Bretagne, pas très loin de Rennes. Et puis c'est aussi vrai ici ou là, en Saône-et-Loire,
09:36 enfin dans différents endroits de France. Vous avez des endroits où vous avez des forêts d'éoliennes.
09:42 Je rappelle que les éoliennes les plus modernes mesurent plus de 200 mètres de haut, c'est-à-dire les deux tiers de la tour Eiffel.
09:51 Je rappelle que c'est extraordinairement polluant. Il faut des terres rares que l'on achète en Chine.
09:57 Il faut des dizaines et des dizaines de tonnes pour mettre le socle et donc neutraliser à tout jamais un terrain agricole.
10:06 Ces éoliennes brassent de l'air. Ça fait un bruit, des vibrations qui sont intolérables pour le voisinage proche.
10:15 Ça tue des centaines d'oiseaux, de rapaces, etc. Et en plus de tout ça, le bilan énergétique de cette affaire est extraordinairement mauvais,
10:24 puisque je crois qu'il faut une centaine d'éoliennes qui représentent simplement, dans le meilleur des cas,
10:30 5% de la production de l'énergie nucléaire de la centrale de Fessenheim que Macron avait fait fermer. Voilà.
10:36 Et au total, donc, on saccage les paysages. Et on a un bilan énergétique très mauvais pour quelque chose
10:44 dont on ne saura pas se débarrasser, puisqu'ensuite, lorsqu'on veut se débarrasser d'une éolienne,
10:48 on est obligé d'enterrer les pales dans les terrains qui sont au pied de l'éolienne en question.
10:56 Donc ça, c'est le premier point. La Commission européenne se fiche absolument comme d'une guigne
11:05 que les Français soient très majoritairement contre l'éolien. Ça nous est imposé. D'ailleurs, c'est ce que suit le gouvernement,
11:12 puisque actuellement, il y a quasiment – je crois – 10 éoliennes de 200 mètres de haut qui sont installées en France tous les jours.
11:22 Vous vous rendez compte ? L'enfer sur Terre qu'on est en train de nous préparer. J'insiste là-dessus.
11:30 Certains d'entre vous devraient... Ceux qui doutent de ce que je dis devraient aller voir ce qui se passe
11:37 et comment on saccage les paysages des sentiers, sauf bien entendu à côté du Touquet, à côté de la maison
11:42 de M. Macron au bord de la mer, où là, le parc éolien qui était prévu en mer a été comme par hasard miraculeusement annulé.
11:50 L'Élysée a fait savoir qu'il n'y était pour rien, bien sûr. Bien sûr qu'il n'y était pour rien. C'est vraiment se moquer du monde.
11:56 Mais en même temps, comme dirait l'autre, dans ce rapport des grandes orientations des politiques économiques
12:02 sur ces questions énergétiques, il n'y a pas un mot... Regardez. Regardez l'extrait que vous avez sous les yeux.
12:09 Il n'y a pas un mot du nucléaire, alors que tous les experts savent que le nucléaire, pour l'instant du moins, est la solution.
12:20 Même si je sais bien qu'il y a des déchets nucléaires, ça n'a pas échappé. Mais en tout cas, de toutes les énergies,
12:25 c'est la plus efficace. C'est celle qui a le meilleur rendement et qui est la plus sûre et la meilleure marché.
12:32 Donc en fait, que signifie cette absence ? Ça veut dire que c'est parfaitement idéologique, que c'est pas du tout fait
12:40 par des techniciens. Et ça veut dire surtout que la Commission européenne a donné satisfaction à l'Allemagne,
12:46 l'Allemagne qui combat l'électricité nucléaire, qu'elle le combatte chez elle, grand bien lui fasse,
12:52 sauf qu'elle est en train de rouvrir des centrales à charbon extraordinairement polluantes, avec la bénédiction
12:57 de ces faux-culs que sont les verts, les écolos allemands, qui trouvent tout à fait normal de remettre
13:03 des centrales à limite qui sont extraordinairement polluantes, beaucoup beaucoup plus polluantes que le nucléaire.
13:08 Mais ce qui est exceptionnellement grave, c'est que – vous le savez – l'Allemagne, depuis des années,
13:13 s'est fixée comme objectif de détruire la filière électronucléaire française, parce que c'était un truc
13:18 qui était formidable, qui marchait très très bien et qui donnait à la France un avantage compétitif en matière énergétique
13:24 considérable, alors que le gouvernement allemand, malheureusement, ne pouvait pas faire pareil,
13:28 du fait d'une opposition importante de la population allemande, toujours assez sensible aux questions de nature.
13:35 Ça, ça remonte à loin, et notamment au romantisme du XIXe siècle. Les Allemands sont plus tournés peut-être
13:42 vers la nature structurellement, culturellement, civilisationnellement que les Français.
13:48 En attendant, eh bien le rapport des GOPÉ 2023-2024 ne fait totalement l'impasse sur le nucléaire.
13:56 Point n°3 de ces GOPÉ, eh bien il est question de poursuivre les réformes. Regardez ce passage que vous avez
14:05 sous les yeux. Il est question donc de mener une stratégie budgétaire à moyen terme d'assainissement progressif et durable
14:15 combiné à des investissements et à des réformes propices à une croissance durable plus forte, etc.
14:21 Alors si vous lisez ça, si vous êtes quelqu'un qui n'est pas averti, si vous êtes un particulier qui ne s'est pas
14:28 beaucoup intéressé, bon bah vous lisez ça, ça vous paraît de bonne à loi qu'on fasse des réformes propices à une croissance
14:35 durable, une croissance plus forte, etc. C'est tout qui pourrait être compte, bien sûr. Sauf que... Sauf que ce sont...
14:43 C'est un texte totalement machiavélique. Il s'agit d'un texte de la langue de bois européiste – je le disais en préambule –
14:49 et cette langue de bois, elle est codée. Quand on lit qu'il faut poursuivre les réformes, ça veut dire derrière
14:57 le détricotage de nos services publics, la démolition de nos entreprises publiques auxquelles les Français sont si attachés,
15:07 la remise en cause de notre modèle social, la remise en cause de notre droit du travail. Tout ça est résumé ici
15:14 sous ce mot « codé ». Pourquoi ? Bah d'abord parce que ça a été déjà dit dans les GOPÉ antérieurs.
15:21 Ça fait 6 ans, 7 ans, 8 ans que ça dure. Donc à chaque fois, c'est comme un salami. On peut pas démolir
15:27 tout le droit du travail en une seule bouchée. Il faut le faire chaque année. Et donc chaque année, il va falloir
15:33 que le gouvernement français, tels les bourgeois de Calais à la corde au cou, aille à la Commission européenne
15:41 et aille expliquer « Bon, bah cette fois-ci, on a remis en cause par exemple la couverture sociale de telle ou telle
15:48 catégorie de la population. Là, on remet en cause par exemple l'attribution du RSA d'une façon très particulière.
15:56 Là, on demande... Voilà. Ça, c'est typiquement le genre de réforme qu'il va falloir dans votre dos que nous dirigeons
16:03 aille expliquer à Bruxelles en disant « S'il vous plaît, donnez-nous votre accord pour ça. On fera mieux l'année prochaine ».
16:09 Et chaque année, on recommence. C'est ça que ça veut dire. C'est ça que ça veut dire très exactement.
16:14 Donc il faut pas passer trop vite sur ce passage, qui est un message codé. Le point n°4, c'est à peu près pareil.
16:23 Le point n°4 dit que la Commission a publié le rapport par pays 2023 pour la France le 24 mai 2023, etc., etc.
16:34 Elle a évalué les progrès accomplis par la France dans les suites données aux recommandations des pays
16:38 pertinentes adoptées par le Conseil entre 2019 et 2022 et a dressé le bilan de la mise en œuvre par la France
16:45 de son plan pour la reprise et la résilience sur la base de cette analyse, etc., etc. Donc ça veut dire très exactement
16:54 qu'il faut répondre aux exigences formulées dans les documents de 2019 à 2022. Il les cite. Il les cite sans entrer dans le détail.
17:07 Et pourquoi ? Parce que si vous allez notamment sur le rapport des GOPÉ de 2019, vous verrez qu'il est question
17:15 de la réforme des retraites. Et donc là, c'est un mot codé. Ça signifie pour les spécialistes, pour les hauts fonctionnaires,
17:23 qui vont devoir ensuite se justifier, ils passeront devant la Commission européenne, qui dira « Bon, alors en 2019,
17:29 c'était les retraites. Donc qu'est-ce que vous avez fait sur les retraites en 2023 et en 2024 ? ».
17:33 Mais comme c'est vicieux, c'est extrêmement vicieux et perfide, hypocrite, on ne mentionne pas le mot « retraite »,
17:43 parce que c'est évidemment explosif. La Commission européenne sait très bien ce qui se passe en France.
17:48 Il y a d'ailleurs des fonctionnaires français à la Commission européenne et qui sont les premiers à dire
17:53 « Il faut surtout pas parler du mot « retraite ». C'est un chiffon rouge ». Pourquoi c'est un chiffon rouge ?
17:58 Parce que si les Français découvraient ce que j'explique depuis 16 ans et qui est caché... C'est pour ça qu'on ne me laisse pas
18:05 parler dans les radios et les télévisions. Si les Français, dans leur grande majorité, découvraient qu'en fait,
18:12 nous sommes dirigés par une bande de gens qui ne sont ni français ni élus par quiconque, qui sont des gens
18:19 qui nous imposent une idéologie à la demande d'une oligarchie de milliardaires, les Français commenceraient
18:26 à rouer dans les brancards. Il est donc très très important de faire croire aux Français qu'ils sont dirigés
18:32 par les gens qui les élisent. Vous avez vu par exemple M. Thierry Breton, qui disait, qui a dit récemment
18:40 que contrairement à ce que l'on entendait, c'était absolument faux que la Commission européenne n'avait jamais
18:47 demandé de réforme des retraites et que l'Europe ne demandait pas, n'était pas à l'origine des réformes de retraite.
18:54 Depuis des semaines, le climat social en France est tendu à cause de la réforme des retraites.
18:58 Est-ce que le chef de l'État français fait cette réforme pour vous faire plaisir, pour faire plaisir à l'Europe ?
19:04 Alors, je l'ai déjà dit et je le redis sans aucun détour, absolument pas. L'Europe ne demande rien.
19:12 Et je le redis parce qu'effectivement, on entend ici ou là que c'est l'Europe qui demande de faire la réforme des retraites,
19:18 ici ou là. Si c'était le cas, on n'aurait pas une disparité des départs d'âge à la retraite en Europe.
19:26 C'est à la main des États de décider ce qu'ils veulent faire.
19:29 C'est un mensonge éhonté. M. Thierry Breton est un menteur. Mais il est très important qu'il mente pour essayer
19:40 de faire croire que l'Europe n'y serait pour rien. Il est d'ailleurs assez piquant – soit dit en passant –
19:46 que c'est le même Thierry Breton qui ment aussi effrontément et qui part en guerre contre Twitter
19:52 en disant que ce sont des fake news et qu'il va falloir fermer Twitter. Heureusement que Twitter est là
19:57 pour permettre à des personnes comme moi de faire connaître leurs analyses. Alors bien sûr, il y a des quantités de choses
20:03 sur Twitter. Il y a des gens qui me disent qu'il y a des fake news sur Twitter et sur les grands médias.
20:09 Lorsque les grands médias donnent la parole à M. Thierry Breton, qui a le culot de dire que la construction européenne,
20:15 que l'UE ne serait pour rien dans la réforme des retraites, et qu'il peut le dire sans aucune contradiction,
20:22 et en plus de ça au journal de 20 heures, eh ben c'est encore pas assez. Il faudrait empêcher Asselineau,
20:27 la toute petite possibilité qu'il a de faire connaître la vérité sur Twitter, il faudrait l'empêcher aussi de s'exprimer sur Twitter.
20:34 Il s'agit en fait d'un fascisme totalitaire qui s'est imposé, qui veut s'imposer sur la France pour en fait détruire
20:43 notre pays au profit d'une oligarchie de milliardaires. J'ai d'ailleurs noté aujourd'hui même que Mme Ségolène Royal,
20:50 elle-même, est intervenue à la radio et à la télé pour dire que c'est bien l'Europe qui demandait la réforme des retraites.
20:55 Dans le petit landerneau, tout le monde le sait.
20:59 {— La réforme des retraites a été imposée par l'Europe ? — Bien sûr, puisqu'il s'agit de lutter contre les déficits de la défense publique.
21:07 — Nous n'avons pas de souveraineté d'indépendance sur ce sujet pour décider de notre politique. — En tout cas dans ce domaine-là, c'était...
21:11 — C'est au gouvernement. Vous en avez vu passer des réformes. — Oui, oui. Mais justement, c'était un signal...
21:14 — Donc vous aussi, vous vous êtes fait imposer par Bruxelles des réformes. — Bien sûr. Bien sûr. Et parfois à tort, bien évidemment.
21:20 — Moi, je vous explique. Si vous avez des gens autour de vous qui vous disent « Mais non, c'est du complot... »
21:26 Non, non, c'est pas du complotisme. « Complotisme », encore un mot qui a été inventé pour empêcher tout débat
21:32 et pour empêcher les gens de se renseigner. Avec ma vidéo, elle est longue, elle est un petit peu complexe, mais elle est très précise.
21:38 Vous pourrez dire autour de vous que « Eh bien voilà, vous, tu ne me crois pas. Regarde la vidéo d'Asselineau ».
21:45 Et puis les gens comprendront peut-être ce qui se passe. Le point n°5 que l'on peut trouver dans ces gopés,
21:54 c'est qu'il est question de l'Ukraine. Il y est question au détour d'une phrase. Vous l'avez là. Je vous le présente, cet extrait.
22:02 Il est mentionné. « Alors que l'UE se tient résolument aux côtés de l'Ukraine, sa politique économique et sociale
22:09 est axée sur l'atténuation des effets négatifs des chocs énergétiques à court terme ». Alors c'est très très important,
22:18 parce que ça veut dire que contrairement à son intitulé, le rapport sur les grandes orientations des politiques économiques,
22:25 ce document ne se limite pas à la simple politique économique. Il est précisé qu'il y a un soutien résolu à l'Ukraine.
22:34 Donc même si la formulation est présentée plus comme un constat qu'une obligation, quand on met « Alors que l'UE se tient résolument
22:44 derrière l'Ukraine », ça veut dire que les États membres de l'UE sont invités... En tout cas, la France est invitée à faire
22:51 comme les autres, ce qu'elle d'ailleurs fait. Donc on voit que ce rapport des grandes orientations des politiques économiques
22:57 n'est pas seulement économique. Il est également militaire, géopolitique, diplomatique, un alignement complet
23:04 sur les intérêts américains. Et je rappelle – je rappelle – que ce rapport nous tombe comme ça, pondu par des fonctionnaires
23:12 non élus et qui sont très majoritairement non français. Je rappelle que le peuple français, à aucun moment,
23:20 n'a été interrogé pour savoir ce qu'il voulait faire en Ukraine vis-à-vis de la Russie, puisque M. Macron s'est assis
23:28 sur l'article 38 de la Constitution, qui pose le principe qu'il doit y avoir un débat avec un vote du Parlement
23:37 qui autorise le gouvernement à poursuivre une présence militaire à l'étranger 4 mois après le début des opérations,
23:43 ce qui est largement le cas. Donc on voit ici quelque chose qui est tout à fait dramatique. C'est que ce rapport des GOPÉ
23:51 va au-delà de la politique économique. Il s'occupe également de la géopolitique. Il profite donc de... Il mentionne là, pour le coup...
24:02 Tout à l'heure, je disais qu'il ne le mentionnait pas. Là, il le mentionne. Il mentionne l'impact de la guerre en Ukraine.
24:09 Il ne mentionne pas l'impact des sanctions prises par l'UE. Il mentionne l'impact de la guerre en Ukraine sur les questions
24:18 notamment énergétiques. Mais à aucun moment – je l'ai dit tout à l'heure – il ne précise que cet impact n'existe que parce que
24:25 l'UE nous l'a imposé, et derrière elle les États-Unis. Et à aucun moment, il n'est question de l'explosion des gazoducs Nord Stream.
24:33 Je le disais tout à l'heure. Enfin, le point n°6. Le point n°6, il rappelle que les grandes orientations des politiques économiques
24:45 doivent être appliquées par les dirigeants français, puisque ce document s'applique tout spécialement à la France.
24:52 Et il invoque cette fois-ci quelque chose qui va au-delà de ce que je disais en préambule de cette vidéo.
24:59 Je vous disais tout à l'heure qu'il y avait... Si on ne respectait pas les grandes orientations des politiques,
25:04 si un gouvernement ne les mettait pas en œuvre, eh bien il serait obligé... Les autres pays pourraient faire une mise en garde,
25:13 un avertissement aux pays concernés. Et puis je vous ai expliqué qu'avec le phénomène dit de Sixpac, éventuellement,
25:20 on pouvait avoir une amende qui, aujourd'hui, irait de 2,8 milliards à 14 milliards d'euros si on ne respectait pas
25:27 dans l'année, chaque année, les orientations des politiques économiques. Mais là, il évoque un autre sujet pour nous forcer
25:36 à mettre en œuvre ces grandes orientations des politiques économiques. Donc cette fois-ci, il touche un troisième argument monétaire,
25:43 comme le deuxième, d'ailleurs. Il précise que si le gouvernement français n'appliquait pas les grandes orientations
25:48 des politiques économiques qui sont édictées, c'est-à-dire de continuer à faire la réforme des retraites,
25:55 continuer la démolition des services publics, du droit du travail, mettre des éoliennes absolument partout,
26:00 baisser les subventions sur les prix de l'énergie, etc., voilà. Si le gouvernement français, dans les mois qui viennent,
26:07 ne fait pas ça, eh bien à ce moment-là, il ne pourra pas avoir de versement de ce fameux plan de relance européen
26:14 qui s'appelle le FRR, l'abréviation française, qui est la facilité... Facilité, c'est un mot... C'est un anglicisme, en fait.
26:23 C'est « facilité ». Ça veut dire « ligne de crédit ». Cette facilité pour la reprise et la résilience, et qui est censée redresser
26:33 l'UE après l'épisode du Covid. Je rappelle que cet FRR est de l'ordre de 750 milliards d'euros au niveau de l'UE.
26:42 Et je rappelle que c'est une énorme arnaque, puisque certes, c'est fondé sur un endettement de la Commission européenne
26:51 qui s'est endettée pour le compte des États membres, mais qui s'est endettée au prorata des contributions de chaque État membre
26:57 au budget européen, des versements. Et donc d'un côté, il y a les versements. Et d'autre côté, il y a les plans qui sont prévus
27:05 pour relancer l'opération. Et vous le savez, la France devrait recevoir... À condition de respecter ces GOPÉ,
27:13 nous devrions recevoir 39 à 40 milliards d'euros. Alors le gouvernement français en fait des tonnes. Macron, Mme Borne,
27:23 M. Le Maire, entre deux romans pornos, ils nous disent « C'est extraordinaire, on va toucher 40 milliards d'euros ».
27:30 C'est en fait 39. Mais ce qu'ils oublient de dire, c'est ce que ça va nous coûter. J'ai déjà eu l'occasion de le dire,
27:37 mais je le répète ici. La France participe à l'endettement – puisque c'est elle qui est à l'intérieur de la Commission européenne –
27:45 pour environ 78 milliards d'euros. Ça veut donc dire que nous nous faisons plumer d'une quarantaine de milliards d'euros dans l'affaire,
27:58 pour faire croire que l'Europe marche bien. Je rappelle que ça fait depuis le mois de janvier, depuis le 19 janvier,
28:07 c'est-à-dire depuis plus de 5 mois maintenant que la France est dans un chaos politique, est un pays ingouvernable,
28:14 parce que le gouvernement français veut imposer une réforme des retraites, parce qu'il faudrait économiser
28:21 à peu près 10 milliards d'euros par an. En revanche, le fait que Macron ait délibérément accepté ce mécanisme
28:31 qui va nous coûter – écoutez – aux générations futures 40 milliards d'euros pour n'en toucher qu'à peu près la même chose,
28:38 39 milliards... Donc on s'endette de 79 et on reçoit 39. Voilà. Et non seulement on se fait piquer 40 milliards,
28:48 mais en plus, comme je viens de vous l'expliquer... C'est d'ailleurs le schéma de fonctionnement de toutes les subventions européennes.
28:55 En plus de ça, on nous impose d'un changement de politique. On nous impose de respecter les GOPÉ.
29:02 Alors il est temps de conclure. Je sais que tout ça est assez compliqué. Bon. Enfin c'est pas... J'essaie de le rendre
29:10 le plus simple possible. J'espère que vous en conviendrez. J'essaie de le rendre attractif, compréhensible
29:18 par le plus grand nombre. C'est sujet qui sont compliqués mais qui sont d'une extrême importance.
29:23 (Générique)
29:36 (...)

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