Mathilde Panot : "Il n'y a pas d'homophobie chez LFI !"

  • l’année dernière
Avec Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne et présidente du groupe LFI à l'Assemblée nationale

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##L_INVITE_POLITIQUE-2023-09-29##

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Transcript
00:00 [Musique]
00:01 Sud Radio, l'invité politique, Jean-Jacques Bourdin.
00:07 Il est 8h33, merci d'être avec nous sur Sud Radio, c'est un plaisir de vous retrouver tous les matins.
00:13 Vous savez que c'est très simple, si vous voulez réagir à l'actualité, vous composez le 0826 300 300,
00:19 et je vous prendrai après 9h, jusqu'à 9h30, ensuite nous aurons un débat de 9h30 à 10h.
00:25 Cependant, c'est l'invité politique, c'est l'interview politique, c'est ici que ça se passe tous les matins.
00:31 Et Mathilde Panot est notre invitée ce matin, députée du Val-de-Marne et présidente du groupe LFI à l'Assemblée Nationale.
00:38 Mathilde Panot, bonjour.
00:39 Bonjour, monsieur Bourdin.
00:40 Mathilde Panot, je ne vais pas vous faire plaisir d'entrer, nous venons de recevoir le dernier sondage IFOP fiducial pour Sud Radio,
00:46 effectué mardi et mercredi.
00:48 Alors, quel est le regard des Français sur Jean-Luc Mélenchon et Fabien Roussel ?
00:52 Résultat, 55% des Français préfèrent Fabien Roussel, 24% préfèrent Jean-Luc Mélenchon,
00:58 et 21% ne préfèrent ni l'un, ni l'autre.
01:02 C'est la victoire de la vieille gauche ?
01:05 Non, non, je ne crois pas.
01:07 Bon, déjà, quand vous regardez, parce que moi j'ai regardé avec un peu d'amusement votre sondage,
01:11 notamment quand je vois que les jeunes de moins de 35 ans préféraient Fabien Roussel à Jean-Luc Mélenchon,
01:18 je n'y crois pas une seule seconde.
01:19 Je vais vous dire, lors de la dernière élection présidentielle,
01:24 Jean-Luc Mélenchon a fait 22% quand M. Roussel faisait 2,28%.
01:29 22% des inscrits, des votants.
01:32 Et justement, quand vous regardez les jeunes de 18-25 ans, la moitié des jeunes qui se sont déplacés
01:36 ont voté pour Jean-Luc Mélenchon, et quand vous regardez le dernier sondage avant la présidentielle,
01:41 nous donnez à 5 points de moins que ce que nous étions trois jours après.
01:44 Donc permettez-moi de douter de ce sondage, d'autant que vous regarderez une chose intéressante par contre,
01:49 c'est que Fabien Roussel est très aimé des gens de la droite, voire de l'extrême droite,
01:54 et je crois que ce n'est pas ceux que nous voulons convaincre et qui...
01:58 - C'est un collaborateur.
02:00 - Comment ? - C'est un collaborateur.
02:02 - Je l'ai dit, Roussel non, n'est pas d'Orio, mais...
02:06 - Mais ?
02:07 - Oui, Daniel Schneiderman et Sofia Chikuru ont pointé une dérive qui est inquiétante,
02:11 avec, je crois, une chose qui est importante, on ne peut pas combattre les idées de la droite et de l'extrême droite
02:17 en avalisant certains de leurs thèmes.
02:19 - Est-ce que c'est un collaborateur, je ne sais pas moi, du grand capital, un ennemi du peuple ?
02:26 - Non, juste un communiste qui ferait bien peut-être de retrouver le programme commun de la NUPES
02:33 sur lequel lui-même a été élu, comme moi-même et comme les 151 députés de la NUPES,
02:38 programme qui, je le rappelle, nous a fait gagner le premier tour de l'élection législative.
02:43 - Moi, je veux bien que vous disiez ce matin que Fabien Roussel n'est pas d'Orio.
02:47 - Tout à fait. - Je l'entends.
02:49 Mais pourtant, il y a du d'Orio dans Roussel. C'est ce que j'ai lu et entendu.
02:54 - Mais ça vient tout à fait d'une note de blog de Schneiderman que je vous invite à lire et qui est très intéressante.
02:59 - Mais oui, mais à sentiment, propos repris par Sofia Chikuru, qui est députée de Paris,
03:05 qui est proche de Jean-Luc Mélenchon, à sentiment de Jean-Luc Mélenchon.
03:09 Donc il y a bien du d'Orio dans Roussel. On est d'accord.
03:12 - Alors Jean-Luc Mélenchon a dit encore hier, non, Roussel n'est pas d'Orio.
03:15 - Non, mais il n'est pas d'Orio, ça on est bien d'accord.
03:18 - Oui, mais comprenez, Monsieur Bourdin, lorsque vous avez le leader communiste
03:25 qui dit que par exemple nos frontières sont devenues des passoires,
03:28 ce qui est factuellement faux puisque, je le rappelle juste,
03:31 puisque Emmanuel Macron a fait ce même mensonge encore récemment,
03:34 l'Europe n'est pas celle qui prend la plus grande part de l'immigration.
03:37 La plupart des migrations dans le monde sont des migrations sud-sud, d'accord ?
03:41 - Oui, partout dans le monde les migrations.
03:43 - Donc quand, par exemple, Monsieur Roussel dit ça, quand Monsieur Roussel parle de la France des allocs,
03:47 nous ne sommes pas d'accord avec ces termes. Voilà ce que nous pointons.
03:51 Et nous avons eu un certain nombre de déclarations de Monsieur Roussel
03:55 qui sont des déclarations anti-Nupes, alors qu'il y a un groupe à l'Assemblée nationale.
04:00 Grâce à la création de la Nupes, grâce au programme "Comment partager"
04:03 - "Qui vous inquiète si j'ai bien compris"
04:05 - Donc il y a une dérive qui nous inquiète.
04:07 - "Qui vous inquiète si j'ai bien compris, les communistes sont bons à planter des tentes"
04:10 c'est ce que j'ai entendu et lu.
04:12 - Pas du tout. Non, pas du tout.
04:14 - Mais c'est ce que j'ai... - Mais Monsieur Bourdin, vous comprenez bien que...
04:17 - Vous l'avez dit ! Jean-Luc Mélenchon l'a dit !
04:19 - Non, alors non, il n'a pas dit ça.
04:21 - Alors qui a dit cela, "les communistes sont bons à planter des tentes" ?
04:23 - Eh bien je ne sais pas qui a dit ça. - Eh bien c'est A.L.F.I. qui en a dit ça.
04:26 - Je ne fais pas la Nupes parce que j'aime les autres, je ne les aime pas. Qui dit ça ? Qui a dit cela ?
04:32 - Alors ça c'est effectivement Jean-Luc Mélenchon, mais il a raison, c'est pas une question d'amitié ou d'amour entre nous.
04:37 - Donc il ne les aime pas. - Non mais...
04:39 - Eh, Monsieur Bourdin, j'ai bien vu que vous vouliez faire une polémique avec ça.
04:41 - Non, mais pas du tout, je fais pas de polémique, je vous pose des questions précises.
04:44 - Je vais vous expliquer, Monsieur Bourdin, je vais vous expliquer.
04:46 - Je ne cherche pas la polémique. - Jean-Luc Mélenchon, quand il dit "je ne les aime pas",
04:49 ce n'est pas cette question-là qui est posée, la question c'est comment pouvons-nous gagner ce pays sur un programme qui est un programme de rupture.
04:56 Si vous vous intéressez aux livres qu'ont fait Piketty et Cagé, qui ont compilé des données sur un temps extrêmement long,
05:01 qu'est-ce qu'ils montrent ? Que la convergence des votes, qui a permis à Jean-Luc Mélenchon d'arriver à 22%,
05:07 à la Nupes d'arriver la première, du premier tour de l'élection législative, première force politique,
05:13 c'est justement la convergence sur un programme de rupture, et que si nous perdons ce programme de rupture,
05:18 alors nous nous retrouvons dans un scénario qui pourrait être celui du scénario à l'italienne, où nous disparaissons complètement.
05:25 C'est grâce à Jean-Luc Mélenchon, c'est grâce à la Nupes qu'il existe une alternative au monde de malheur de Macron et de Le Pen.
05:32 - Est-ce que vous n'êtes pas, vu toutes ces querelles, la gauche la plus bête du monde, aujourd'hui ?
05:36 Non mais franchement, non. - Pas du tout.
05:38 - Moi je me mets à la place des électeurs de gauche, ils sont désespérés de vous voir vous quereller, vous chamailler sans cesse.
05:44 - Mais pas du tout. - D'ailleurs c'est François Ruffin qui le dit, "Cela nous rapetisse", dit-il. Il a raison, non ?
05:50 - Non, non. - Non, il a tort François Ruffin ?
05:52 - Non, je ne ferai pas de... - Mais non quoi ?
05:55 - Je ne ferai pas de... - Il a tort ou il a raison ?
05:57 - Mais je ne sais pas de quoi vous parlez quand vous dites "Cela nous rapetisse".
06:00 - Comment je dis de quoi ? Je parle de ce qu'il a dit hier ! "Cela nous rapetisse". Oui ? Non ?
06:05 - Non, nous avons fait 22% à l'élection présidentielle. C'est la seule gauche en Europe, la seule gauche de rupture,
06:12 qui peut encore gagner et réouvrir l'horizon. Nous avons fait ensuite la NUPES.
06:16 Et je crois que nous essayons de continuer la NUPES, lorsque nous disons que nous voulons...
06:20 - Quelle réussite au sénatorial votre NUPES ? - Eh bien justement, j'espère que...
06:23 - Combien de sénateurs à LFI ? - Eh bien, nous avons eu deux sénateurs qui étaient soutenus par LFI,
06:28 mais nous avons été exclus de la liste au sénatorial. Et j'espère, M. Bourdin, ça me permet de le dire.
06:32 - Combien de sénateurs ? Vous êtes resté à la porte du Sénat. C'est pas un hasard, non ?
06:35 - Oui, pourquoi, M. Bourdin ? Nous demandions une place. - Mais pourquoi ?
06:37 - Ça prouve que la NUPES ne fonctionne pas.
06:39 - Nous demandions une place. Il y aurait eu 11 sénateurs de gauche et écologistes en plus au Sénat,
06:44 si nous avions été unis. Donc j'espère que nous en tirerons des leçons, notamment pour les européennes,
06:49 parce que cette fois-ci, tous les sondages le disent, malgré tous les divergents que j'ai reçu.
06:53 - Bernalicis, qui a voulu se présenter au Sénat, qui est député, il a fait 1,6%. 1,6%.
06:59 - Oui. - Il est député. Il va revenir député ?
07:01 - Mais bien sûr. - Donc, si j'ai bien compris, il est député, il a voulu aller au Sénat ?
07:05 - Non, Hugo Bernalicis... - Pour le plus... Je sais pas pourquoi, d'accord.
07:08 Et puis il redevient député parce qu'il est battu.
07:11 - Hugo Bernalicis a porté une liste pour porter nos yeux. - Bah oui. 1,6%.
07:14 - Pour montrer que si nous étions divisés comme nous l'avons fait au sénatorial,
07:18 ça mènera à faire en sorte que nous ne soyons pas forts.
07:21 Or, tous les sondages montrent que pour les européennes, si nous étions unis,
07:25 alors nous pourrions être la première force politique au soir des élections européennes
07:29 et battre la liste de Macron, battre la liste de Le Pen.
07:32 Et je crois que ça, justement, ça enverrait un signal d'espoir.
07:35 - Non, ça réussit au PC, au PS et à Europe Écologie-Les Verts, au sénatorial,
07:39 qui ont obtenu de bons résultats.
07:41 - Oui, mais qui auraient eu 11 sénateurs de plus en nous en donnant juste une place.
07:45 - La NUPES, les finances publiques, parlons des finances publiques.
07:48 - Allez-y. - Allez. La NUPES, unie à l'Assemblée Nationale,
07:51 on est bien d'accord. 49.3, utilisée par le gouvernement
07:55 pour faire adopter sans vote la loi de programmation des finances publiques.
07:58 Motion de censure déposée, qui sera discutée ce soir...
08:01 - Par la NUPES, vous le remarquerez, M. Bernal. - Pardon ?
08:04 - Tout à fait. - Vous n'avez pas remarqué que c'est ce que j'ai dit ?
08:07 - Très bien. - Bon, très bien. Vote ce soir, le RN votera.
08:12 Ne vous êtes pas gênés. Votez ensemble, vous n'êtes pas gênés.
08:15 - Écoutez, je ne vais pas demander à des députés de s'allonger sur leur bouton de vote.
08:19 Donc le Rassemblement National fait comme il veut,
08:22 mais je vous dis quand même, M. Bredin, quelque chose d'important.
08:24 Vous savez ce qu'a fait le Rassemblement National sur cette loi de programmation en commission ?
08:28 Ils se sont abstenus. - Abstenus en commission, effectivement.
08:31 Mais qu'est-ce qu'il y a dans cette loi de programmation, pour que tout le monde comprenne bien ?
08:34 Ce n'est pas seulement la brutalité du 49-3, c'est aussi la brutalité de ce qu'il y a dedans.
08:39 C'est la pire trajectoire d'austérité que notre pays aura vécue,
08:44 puisqu'on nous propose de faire 70 milliards d'économies d'ici à 2027.
08:49 Qu'est-ce que ça veut dire, pour que tout le monde comprenne ?
08:51 Ça veut dire que, par exemple, lorsqu'il faudra prévoir 5 lits de réanimation,
08:55 on n'en prévera que 3, et que donc des gens attendront, voient mourir dans les courloirs.
08:59 Ça veut dire que quand il faut 6 AESH, peut-être qu'on n'en embauchera que 2,
09:03 et que donc des enfants en situation de handicap resteront exclus de l'école, etc.
09:07 Voilà ce que ça veut dire. Un pays qui ne répond plus aux besoins fondamentaux de son peuple,
09:11 un pays où la faim revient et qui disloque le pays.
09:14 Et je suis très inquiète de l'augmentation de la pauvreté qu'il y a,
09:18 de l'augmentation de la misère, et de l'image que nous sommes en train de donner,
09:22 alors que, je le rappelle, nous sommes la 7e puissance économique au monde.
09:25 - Et la 1ère économie européenne, c'est ce que vient de dire le Boston Consulting Group.
09:29 Bien, je vais y revenir d'ailleurs. L'Éducation nationale, hier soir, le ministre a fait des annonces.
09:34 Le BAC revient en juin. J'imagine que ça doit vous satisfaire.
09:38 Je ne vais pas donner toutes les dates, on peut les retrouver.
09:41 Prime de 380 euros pour 500 000 enseignants, de 500 euros pour les autres personnels,
09:46 et notamment les AESH dont vous parliez. Vous êtes satisfaite ?
09:50 - Non. Alors, sur juin, effectivement, c'est une bonne nouvelle,
09:54 c'est ce que demandaient les enseignants depuis longtemps,
09:56 mais nous ne sommes pas d'accord avec la réforme du BAC,
09:58 et nous sommes encore moins d'accord, et nous voulons supprimer Parcoursup, je le dis en passant.
10:02 Ensuite, la 2ème chose. Nous n'allons pas récupérer le problème de recrutement des professeurs avec des primes.
10:08 Parce que la question qui est posée, c'est celle du salaire.
10:11 Je le redis, parce que c'est ceux qui comptent pour la retraite...
10:13 - Augmentation de salaire, cette année, vous en convenez.
10:15 Est-ce qu'il y a eu, oui ou non, des augmentations de salaire ?
10:18 - Mais qui ne sont pas suffisantes pour faire en sorte que les gens reviennent.
10:21 Vous saviez qu'à un moment...
10:22 - Mais vous convenez d'un premier effort.
10:24 - Oui, mais il faut comprendre la dégringolade qui a eu lieu pour les professeurs.
10:28 Dans les années 80, un professeur en début de carrière gagnait 2,2 fois le SMIC.
10:32 Aujourd'hui, en début de carrière, vous gagnez 1,2 fois le SMIC.
10:36 Et après, on s'étonne que personne ne veut venir,
10:38 on s'étonne que dans la moitié des collèges et des lycées,
10:40 il manque, alors que c'était une promesse d'Emmanuel Macron lui-même,
10:43 il manque au moins un professeur, et on a 15 millions d'heures qui sont perdues chaque année
10:47 du fait de professeurs non remplacés.
10:49 Quant aux AESH, les chiffres montrent que
10:52 un enfant en situation de handicap sur 4 est déscolarisé dans notre pays.
10:56 Septième puissance économique au monde.
10:58 Pourquoi ? Parce qu'il n'y a pas de place dans les IME et dans d'autres organismes,
11:02 et parce qu'il n'y a pas d'AESH.
11:04 Les AESH, les accompagnantes d'élèves en situation de handicap,
11:07 nous demandons à ce qu'elles soient fonctionnarisées,
11:09 qu'il y ait un corps de fonctionnaires d'AESH pour qu'on arrête avec cette indignité,
11:13 où des femmes sont obligées de faire 2-3 métiers pour arriver difficilement
11:17 à avoir 1000 euros par mois, parce que c'est de ça dont on parle.
11:20 - Bien, il y aura une conférence sociale justement sur
11:23 notamment les salaires qui sont en dessous du SMIC dans les branches professionnelles.
11:27 - Oui, qui avaient déjà été promis en mars, donc vous savez...
11:30 - Bon, elle va venir cette conférence sociale.
11:33 - On l'attend, mais vous pouvez admettre que Macron l'avait déjà promis et qu'il ne l'avait pas fait.
11:37 - Mais tous les pouvoirs politiques promettent beaucoup,
11:40 et font parfois peu, au moins que ce qu'ils avaient promis.
11:44 - Enfin, tous les pouvoirs politiques...
11:46 - Tous les pouvoirs, pardon, de gauche comme de droite, depuis le début de la 5ème République.
11:49 - Non, non, monsieur Bourdin...
11:51 - Si nous reprenions... - Oui, oui, monsieur...
11:53 - Non, on ne va pas... - Parce que quand même, Macron, c'est le grand bout en arrière, regardez.
11:56 - Les retraites vont augmenter de 5,2% le 1er janvier prochain.
12:01 Pensez-vous que les retraités soient des privilégiés en France ?
12:04 - Certainement pas.
12:06 Alors, c'est vrai que les retraités peuvent vivre parfois mieux que certains des actifs,
12:11 notamment parce que les salaires ou les carrières n'ont pas été les mêmes à des moments
12:16 où les règles de retraite n'étaient pas les mêmes, parce qu'il faut quand même le rappeler.
12:19 - Bon, mais 5,2, vous vous réjouissez ?
12:21 - Oui, mais enfin, ça ne sera pas suffisant, monsieur Bourdin.
12:24 La pauvreté est en train de gagner du terrain absolument partout,
12:28 que ce soit chez les jeunes, que ce soit chez les plus âgés.
12:31 Vous avez remarqué que nous avons un problème avec les services publics,
12:34 avec les EHPAD privés lucratifs.
12:36 Donc, je le dis, nous nous sommes pour la retraite à 60 ans
12:40 et pour qu'il n'y ait aucune potion de retraite en dessous du SMIC.
12:45 Donc c'est notre programme, et je crois que c'est plus ambitieux que ce qui est proposé aujourd'hui.
12:49 - Bon, alors la retraite de 5,2% ?
12:52 - On peut juger un pays à la manière dont elle traite les personnes âgées et les tout-petits,
12:55 et je vais vous dire que sur ces deux plans-là, c'est catastrophique,
12:58 et donc qu'on peut redire à tout moment que nous pouvons vivre mieux qu'aujourd'hui.
13:02 - Bien, je vais vous parler de l'essence et carburant.
13:06 Vous proposez de bloquer les prix, on est bien d'accord, c'est possible,
13:09 dans des circonstances exceptionnelles, c'est possible sur un temps défini.
13:13 C'est ce que disent les textes, c'est 6 mois.
13:16 Donc on bloque les prix, si je vous comprends bien, pendant 6 mois.
13:19 - Ça peut même être plus long que ça, monsieur Bourdin, regardez ce qui se passe par exemple.
13:23 - Par décret, on bloque les prix par décret, en cas de circonstances exceptionnelles.
13:28 - En Outre-mer, vous avez de nombreux blocages de prix qui durent depuis plus de 6 mois.
13:32 Par exemple, à La Réunion, vous avez 150 produits qui sont bloqués, avec des citoyens qui sont là.
13:37 - Parce que c'est une situation exceptionnelle.
13:39 - Tout à fait, mais on pourrait dire qu'on est dans une situation exceptionnelle,
13:41 puisque vous le savez, les pétroliers et les raffineurs, les raffineurs augmentés,
13:45 ont multiplié par 5 leur marge depuis quelques mois,
13:49 ce qui est inédit dans l'histoire, que l'on est sur les secteurs de l'eau, de l'énergie et du déchet,
13:54 sur les taux de marge les plus élevés qu'on ait jamais connus depuis la guerre.
13:57 Donc je pense que c'est bien de redire que ce sont à eux de faire l'effort,
14:01 alors qu'ils sont en train de s'engraisser, et que les Français ne peuvent plus bouger.
14:05 - Est-ce que les entreprises doivent faire des profits ?
14:08 - Oui, je pense qu'il y a beaucoup d'entreprises...
14:10 - Non, je dis ça parce que c'est Marine Tondelier qui a dit que les entreprises ne devaient pas faire de profits, je crois.
14:15 Enfin bon, pour vous, il n'y a pas de problème, une entreprise doit faire du profit.
14:18 - Oui, mais par contre, faire du sur-profit quand il y a un malheur national aussi fort, c'est un problème,
14:21 c'est pour ça que nous proposons le taxer.
14:23 Et la deuxième chose, quand même, pour aller un peu plus loin,
14:26 c'est que nous pensons qu'il y a certains "communs", comme nous les appelons,
14:29 qui doivent être sortis du marché. Par exemple, l'eau.
14:32 Il n'est pas normal que l'eau puisse être accaparée par des multinationales,
14:35 et donc nous voudrions qu'on inscrive un droit à l'eau
14:38 qui fasse que personne ne puisse s'accaparer de ce bien commun indispensable à la vie.
14:42 Même pas nationaliser, un commun, c'est-à-dire gérer de manière décomocratique,
14:45 mais qui ne peut pas être privatisé, voilà.
14:47 - Est-ce que vous avez vu les extraits de l'émission "Complément d'enquête" consacrée à Sofia Shikero ?
14:52 - Oui. - Vous les avez vus.
14:54 Sofia Shikero, je le rappelle, est députée de Paris.
14:57 - Enfin, j'ai vu les extraits qui ont été diffusés sur le quotidien.
15:00 - Oui, moi aussi je n'ai pas vu l'émission, évidemment.
15:02 Alors, on peut découvrir les échanges intimes aux médias.
15:06 Le Média, c'est une chaîne de télévision en continu,
15:09 YouTube, très engagée à gauche.
15:12 Sofia Shikero dirigeait la chaîne.
15:14 Le Média avait relayé une fausse info.
15:16 Un mort à Tolbiac lors de l'évacuation du campus en avril 2018.
15:20 C'était faux. Certains journalistes souhaitaient la publication d'un communiqué d'excuses.
15:24 Réponse de Sofia Shikero, qu'ils se la mettent dans le cul profond,
15:28 cette bande de tafiole de merde.
15:30 Mais c'est quoi une tafiole, Mathilde Panot ?
15:33 - Alors, je ne sais pas. Il faudra voir avec Sofia Shikero si ce gars lit sur ses messages.
15:38 - C'est quoi une tafiole ?
15:39 - Mais, alors, je vais aller au bout de ce que vous voulez me dire.
15:41 - Alors, au bout, allez-y au bout.
15:42 - Monsieur Bourdin. - Parce que je pose la question.
15:44 - Oui, tafiole. - C'est quoi une tafiole ?
15:45 - Tafiole a une connotation homophobe.
15:47 - Oui, oui. - C'est un mot homophobe.
15:49 - Mais je vais vous dire. - Ce n'est pas un délit l'homophobie ?
15:51 - Madame Sofia Shikero... - Est-ce que c'est un délit l'homophobie ?
15:53 - Écoutez, écoutez, ce n'est pas à quelqu'un apparemment qu'elle dit ça,
15:56 mais je n'en sais pas plus que vous. Je vais vous dire.
15:58 - Mais ce n'est pas à quelqu'un. Elle le dit, elle le pense, cette bande de tafiole.
16:01 - Je peux parler, Monsieur Bourdin ? - Oui, allez-y, allez-y.
16:03 - Je peux parler ? - Allez-y. Allez. Je vous laisse parler.
16:05 - Madame Sofia Shikero est députée de mon groupe depuis plus d'un an.
16:08 Elle a travaillé sur 56 propositions de loi, notamment sur les violences obsèses ricales et sur certains sujets.
16:14 Eh bien, je vais vous dire, depuis plus d'un an que Madame Sofia Shikero est membre de mon groupe, députée de mon groupe,
16:20 il n'y a jamais eu un propos homophobe de la part de Madame Shikero ou de n'importe qui du groupe.
16:25 Il n'y a pas d'homophobie dans mon groupe, Monsieur Bourdin.
16:27 - Si ce propos... J'attends de voir l'émission. Je dis, mais si ce propos est confirmé,
16:30 est-ce qu'elle sera suspendue, exclue de votre groupe ?
16:33 - Je ne sais pas si ce propos est confirmé, donc je n'ai pas à vous dire,
16:36 mais le groupe est souverain et le groupe décide en soi.
16:39 - Non mais si, si c'était confirmé, vous en penseriez quoi ?
16:44 - Eh bien, je n'irai pas dans vos scies, Monsieur Bourdin.
16:47 - Vous ne penseriez rien ?
16:48 - Je vais vous dire, Monsieur...
16:49 - Vous ne penseriez rien ?
16:50 - Je vous ai répondu. Je vous ai répondu.
16:52 - Non, vous n'avez pas répondu, justement.
16:54 - Si, si, c'est ma réponse. "Tafiole" est un mot homophobe. Je vous ai répondu. D'accord ?
16:58 - Alors "tafiole" est un mot homophobe, on est bien d'accord ?
17:00 - Deuxième chose.
17:01 Si quelqu'un de votre groupe, un député, prononce ce mot "tafiole" ou écrit ce mot "tafiole", il est exclu.
17:07 On est bien d'accord ?
17:08 - Mais arrêtez, Monsieur Bourdin, c'est incroyable.
17:10 Vous comprenez, nous sommes un groupe parlementaire de 75. D'accord ?
17:13 - Mais vous êtes présidente du groupe.
17:15 - Oui, et bien oui, mais ça va vous surprendre.
17:17 - Vous n'avez pas d'avis.
17:18 - Mais non, mais c'est quand même incroyable, Monsieur Bourdin. Arrêtez de tirer les choses comme ça.
17:22 - Mais je ne tire pas les choses, je vous pose la question.
17:24 - Je suis en train de vous dire, Madame Sophia Chikirou est députée de mon groupe depuis plus d'un an.
17:27 Il n'y a pas de propos homophobes dans mon groupe. D'accord ?
17:30 Il n'y a pas de propos homophobes dans mon groupe.
17:32 Les députés de mon groupe ne tiennent pas de propos homophobes.
17:34 - Donc ce n'est pas Sophia Chikirou qui a écrit cela ou qui a tenu ses propos ?
17:37 - Je ne sais pas, Monsieur Bourdin. Ce que je vais vous dire, c'est que depuis 2017,
17:40 on nous poursuit avec des perquisitions qui ont été faites par 100 policiers.
17:44 Qu'est-ce que ça a donné depuis ?
17:45 Ça fait 5 ans. Depuis 2018, qu'est-ce que ça a donné ?
17:48 - Oui, mais là, on n'est pas tout à fait sur le même terrain.
17:50 - Si, si, parce que c'est ça. Le complément d'enquête est sur cette question.
17:54 Qu'est-ce que ça donne depuis 5 ans ? Nous sommes tous salis les uns après les autres.
17:58 Qu'est-ce que ça donne ? Rien. Ils n'ont rien, Monsieur Bourdin.
18:01 Parce que nous n'avons rien fait.
18:03 - Bien. L'épinesse de lits.
18:06 - Oui. - Vous travaillez sur... Je change totalement de sujet, vous l'avez remarqué.
18:10 Vous travaillez sur le sujet depuis 4 ans.
18:12 Vous avez vu que la mairie de Paris demande à l'État d'agir.
18:18 Sommes l'État d'agir. Que dites-vous ?
18:20 Vous demandez un plan d'urgence. Que demandez-vous ?
18:23 - J'avais fait un premier plan d'urgence en 2019,
18:26 en demandant au gouvernement d'agir face à quelque chose qui était déjà un fléau à l'époque,
18:31 mais qui s'est encore accru, puisque maintenant on parle d'un foyer sur 10 selon l'ANSES,
18:38 et même, j'entendais encore ce matin un chiffre qui disait un foyer sur 6.
18:42 Donc on est sur un fléau où on voit que dans tous les espaces communs
18:45 se retrouvent ces épinesses de lits, avec un enfer qui sont vécus par des millions de gens
18:50 qui ne savent pas comment s'en débarrasser.
18:52 Alors ce que nous nous demandons, c'est d'abord et avant tout
18:54 que les punaises de lits soient reconnues comme un problème de santé publique.
18:57 Qu'on arrête de dire aux gens "débrouillez-vous tout seuls, c'est votre problème individuel"
19:01 avec des entreprises privées qui font tous des tarifs exorbitants avec des produits chimiques,
19:05 alors que les punaises de lits sont devenues résistantes aux insecticides et aux produits chimiques,
19:09 et qu'il faut donc arrêter avec ça, et considérer que c'est un problème de santé,
19:13 puisque c'est un problème de santé mentale avec des gens qui n'arrivent plus à dormir,
19:17 des gens qui sont traumatisés, des gens qui prennent des antidépresseurs, etc.
19:21 À partir du moment où on reconnaît ça comme un problème de santé publique,
19:25 ça veut dire que derrière on peut faire agir les différents organismes,
19:29 l'agence régionale de santé, pour agir sur ce problème collectivement.
19:34 Et lorsque vous prenez ce problème collectivement, vous pourriez par exemple avoir
19:38 un encadrement tarifaire des entreprises,
19:41 vous pourriez avoir une interdiction des produits chimiques puisque c'est inefficace,
19:44 et c'est des chercheurs qui l'ont montré,
19:46 vous pourriez avoir comme à New York où ils ont déjà eu une explosion sur cette question,
19:50 des chariots, vous voyez, un peu comme des chariots que vous emmenez dans une pièce,
19:53 qui montent la température de la pièce et donc tuent les punaises et les oeufs.
19:57 Donc ça, ça serait des mesures qui seraient à la hauteur de la situation.
20:01 En 2019, j'ai présenté cette résolution, on m'a rionné,
20:04 et depuis le gouvernement, qu'a-t-il fait ? Rien. Un numéro vert.
20:08 Donc je vous annonce que nous allons redéposer, puisque ce gouvernement n'a pas d'idée,
20:13 un plan d'urgence actualisé avec les nouvelles données,
20:16 puisque la situation s'est empirée depuis 2019,
20:19 et que peut-être le gouvernement, il trouvera des idées,
20:22 ou enfin il sera à la hauteur de la situation et de l'enfer de millions de familles de ce pays.
20:26 - Sondage IFOP paru hier, 9 étudiants juifs sur 10 ont déjà été victimes d'antisémitisme.
20:32 Plus de 8 étudiants juifs sur 10 souffrent davantage de l'antisémitisme d'extrême gauche
20:38 que de l'antisémitisme d'extrême droite.
20:41 L'antisémitisme, est-ce que la haine d'Israël est le moteur de l'antisémitisme ?
20:48 - Alors non, monsieur Bourdin, non.
20:51 L'antisémitisme est un poison qui se base sur le fait que quelqu'un soit juif.
20:58 Mais ça n'a rien à voir avec la critique qui pourrait être faite d'une politique d'un État.
21:02 J'aimerais qu'on différencie les deux.
21:05 L'antisémitisme est un poison, et il faudrait qu'on parle plus souvent des vrais antisémites de ce pays.
21:12 Nous ne sommes pas antisémites, nous ne l'avons jamais été.
21:15 Par contre, monsieur Zemmour, lorsqu'il dit que Pétain était un sauveur de juifs,
21:19 lorsqu'il met en doute l'innocence de Dreyfus, ce sont des propos antisémites.
21:23 Ce sont des thèses qui propagent l'antisémitisme.
21:26 Et moi j'aimerais, monsieur Bourdin, vous relire ce que Jean-Luc Mélenchon avait dit à la marche de Mirail Knol,
21:31 sur lequel je n'enlèverai pas un seul mot, hier comme aujourd'hui.
21:34 Il disait "ce qui est important, c'est que le message passe jusqu'au plus profond village de France,
21:39 que chaque juif sache qu'il est sous la protection de la totalité de la communauté nationale,
21:44 chaque juif du plus poti-modeste village de France doit savoir que s'il est mis en cause parce qu'il est juif,
21:50 et c'est ça l'antisémitisme, il me trouvera à l'instant d'après à ses côtés,
21:54 et que jamais nos réserves d'amour pour notre peuple ne s'épuisera.
21:57 Si quelqu'un est pris à cible parce qu'il est juif, il nous trouvera toujours à ses côtés."
22:02 - Alors j'ai une dernière question sur le sujet, ensuite j'ai encore une question sur la Corse.
22:06 Est-ce que le régime d'Israël est un régime d'apartheid ?
22:09 - C'est Amnesty International qui le dit.
22:12 - Et vous le pensez ?
22:14 - Je pense qu'il y a des éléments qui vont dans le sens de dire que oui, nous avons un problème sur la colonisation de territoires.
22:22 - Donc Israël est un régime d'apartheid.
22:24 - Ecoutez, monsieur Bourdin, je sais que lorsque l'on dit ce terme, c'est un terme qui va crisper immédiatement.
22:29 Je vous dis que c'est un terme qui est utilisé par...
22:31 - C'est un terme qui est clair, qui est historique.
22:33 - Oui, qui est lié à l'Afrique du Sud.
22:36 Donc je disais, je sais que c'est un terme qui crispe, c'est un terme qui est utilisé par des grandes internationales.
22:44 - Vous l'employez ?
22:45 - Non, pas forcément, mais par contre, je dénonce la politique de colonisation qui est faite en Israël.
22:50 Et je pense que nous avons le droit de critiquer une politique d'un État.
22:55 Et que ce n'est pas de l'antisémitisme.
22:57 - Pour boucler la boucle, Fabien Roussel était en Corse hier, aux côtés du président de la République.
23:01 J'ai vu sur les réseaux sociaux que de nombreux militants de la France Insoumise étaient critiqués cette présence de Fabien Roussel aux côtés de...
23:10 - Non, je ne rentrerai pas dans cette politique.
23:13 - Bon, la Corse inscrite... Il était là-bas pour rendre hommage aux résistants communistes corse.
23:18 - Fabien Roussel a le droit d'aller en Corse, vous savez.
23:20 - Même avec Emmanuel Macron.
23:22 - Même avec Emmanuel Macron.
23:23 - Bon, la Corse inscrite dans la Constitution, avec un article propre, ça vous va ?
23:29 - C'est la proposition que Jean-Luc Mélenchon avait faite lors de l'élection présidentielle.
23:33 Nous ne sommes pas d'accord avec le fait que notre pays devienne une sorte d'addition, de différenciation, d'un fédéralisme généralisé.
23:42 Vous le savez, c'est notre position depuis longtemps.
23:44 Mais il se trouve que nous ne pouvons pas passer aux côtés des résultats des urnes.
23:48 Vous avez 3 députés sur 4 qui sont autonomistes.
23:50 Vous avez lors des dernières élections régionales...
23:53 - Le président, le président qui est autonomiste.
23:55 - Monsieur Simeoni, effectivement, et 70% des Corses qui votent pour les autonomistes.
23:59 Donc ce que nous avons proposé avec Jean-Luc Mélenchon, c'est que si la Corse le souhaitait,
24:03 elle puisse se rattacher à l'article 74 de la Constitution.
24:07 Et même, nous proposions, pour aller un petit peu plus loin, qu'il y ait une conférence des territoires insulaires et éloignés,
24:14 donc la Corse et des territoires ultramarins, qui d'ailleurs discutent assez régulièrement ensemble,
24:18 le président Simeoni avec d'autres présidents,
24:20 qui permettrait de penser, peut-être un nouvel article de la Constitution,
24:24 mais surtout la manière dont nous voulons faire France en commun.
24:27 Parce que je crois que c'est le sujet qui est posé actuellement.
24:30 - Autonomie de la Corse, pourquoi pas autonomie de la Bretagne ?
24:33 - Et bien non, parce que vous avez en Corse une particularité insulaire qui est marquée,
24:37 et je vous le dis, des résultats des urnes qui sont là aussi sans appel.
24:41 - Merci Mathilde Panot d'être venue nous voir ce matin.
24:44 Il est 8h58, vous êtes sur Sud Radio, vous voulez réagir, ce n'est pas compliqué.
24:48 0 826 300 300, vous appelez, et vous êtes à l'antenne, vous le savez.
24:53 vous le savez. A tout de suite.

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