La situation au Proche-Orient, les suites politiques de l'attaque d'Arras.. Les informés de franceinfo du dimanche 15 octobre 2023

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Autour de Victor Matet, les informés débattent de l'actualité du dimanche 15 octobre.

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00:00 ...
00:09 -20h21, France Info, les informés.
00:12 Victor Matelet.
00:14 -Bonsoir et bienvenue à tous dans "Les informés".
00:16 A la une, ce soir, la situation toujours au Proche-Orient,
00:20 à quoi va ressembler la riposte terrestre d'Israël
00:23 dans la bande de Gaza, plus d'une semaine après l'attaque du Hamas.
00:26 Le gouvernement de Benyamin Netanyahou
00:29 promet d'anéantir le groupe islamiste
00:31 alors que plusieurs pays appellent au respect des populations
00:34 sur le plan humanitaire.
00:36 On s'interrogera sur toutes les conséquences et implications
00:39 dans la région du Liban à l'Iran.
00:41 Deux jours après la mort de Dominique Bernard,
00:44 cette enseignante de français tuée dans son lycée à Arras
00:47 par un terroriste, gouvernement et opposition,
00:50 par la voix de Marine Le Pen,
00:52 s'affronte sur les responsabilités de ce nouveau drame.
00:55 A moins d'un mois de la présentation au Parlement
00:58 et de la réunion de la République,
01:00 le débat est loin d'être fini.
01:02 A gauche, l'actualité pèse sur l'unité,
01:04 sans quitter la nupe.
01:05 Le Parti communiste appelle un nouveau type d'union.
01:08 Nos informés, ce soir, Raphaël Kahn,
01:11 journaliste à France 24, votre émission,
01:13 Le Monde, dans tous ses états, Daïko Douy.
01:15 Bonsoir à vous, journaliste, éditorialiste politique
01:19 à France Info, Télévision,
01:20 Séverin Husson, rédacteur en chef à La Croix.
01:23 - Bonsoir. - Et Guillaume Ansel.
01:25 - Et bienvenue. - Bonsoir.
01:26 - Votre blog, Ne pas subir votre dernier billet,
01:29 hier, au titre explicite,
01:31 "Attaque bestiale du Hamas contre Israël,
01:34 "riposte dévastatrice contre les Palestiniens
01:36 "de la bande de Gaza".
01:38 C'est notre premier sujet, ce soir.
01:40 La question n'est donc plus de savoir
01:44 si l'armée israélienne va rentrer ou non dans Gaza,
01:47 mais quand ? Intervention imminente,
01:49 depuis le début de ce week-end.
01:51 L'Etat hébreu a donné un délai aux Gazaouis
01:54 de faire vers le sud ce qu'ils ont majoritairement fait
01:57 ou sont en train de faire.
01:58 Yoav Galant est le ministre israélien de la Défense.
02:01 - Ce sera une guerre intense,
02:06 une guerre meurtrière,
02:08 une guerre de précision
02:10 et une guerre qui changera la situation pour de bon.
02:13 J'ai formé une équipe puissante,
02:16 composée de toutes nos organisations
02:19 de renseignement et de sécurité,
02:21 qui travaille jour et nuit pour obtenir des informations.
02:24 Cet engagement se fait parallèlement à l'effort de guerre.
02:29 - Guillaume Ancel, on l'entendait à l'instant,
02:32 deux opérations en parallèle.
02:33 Il y a d'abord le renseignement sur place
02:36 avant de frapper fort.
02:37 - Oui, c'est assez étonnant d'entendre
02:39 le ministre de la Défense du cabinet de Netanyahou
02:42 essayer surtout de camoufler l'échec.
02:44 Parce que c'est un échec total pour le système de protection
02:48 qui avait été avancé sur toute sa politique.
02:51 Et qui, en réalité, a été mis en chèque.
02:53 C'est même pas une armée, le Hamas.
02:55 Donc, un, ne pas avoir vu sa préparation,
02:57 on pense qu'elle a duré au moins un an.
03:00 - Comment on explique qu'il n'ait pas vu ?
03:02 - Maintenant, on commence à avoir des informations,
03:05 y compris de mes sources israéliennes,
03:07 des alertes ont été remontées.
03:09 On ne sait pas si elles ont été noyées
03:11 dans un flux permanent d'alertes
03:13 ou s'il y a vraiment un manque de vigilance
03:16 de la part du cabinet politique.
03:17 Mais là, si vous voulez, aujourd'hui,
03:20 on a l'impression qu'ils parlent d'une guerre qui vont mener
03:23 alors que ce n'est pas eux qui vont se battre.
03:25 Et j'aimerais bien comprendre comment ils espèrent effacer le Hamas,
03:29 alors que ce n'est pas une organisation
03:32 avec une armée sur laquelle on peut taper.
03:34 D'ailleurs, si aujourd'hui, ils demandent
03:37 et ils pressent les Gazaouis de partir au Sud,
03:39 comment vont-ils s'assurer
03:41 que le Hamas ne parte pas au Sud avec les réfugiés ?
03:44 Ça n'a pas de sens.
03:45 Mais ce qu'ils cherchent, surtout,
03:47 c'est à montrer à l'opinion publique israélienne
03:50 sur cette attaque sauvage qu'a menée le Hamas,
03:52 mais dont le but était bien évidemment
03:54 d'emmener l'armée israélienne là où il le voulait.
03:57 -Il y a cette soif de vengeance
03:59 revendiquée par Benyamin Netanyahou,
04:01 par Israël, Raphaël Kahn. Où va-t-il ?
04:03 -Je ne crois pas que par Benyamin Netanyahou.
04:06 On peut trouver beaucoup de défauts au gouvernement israélien.
04:10 Le précédent, puisque c'était le gouvernement d'extrême droite
04:13 depuis qu'il s'est ouvert à une frange du centre, disons, en Israël,
04:17 mais toujours est-il qu'il porte une responsabilité
04:20 qu'on peut discuter sur la poursuite de la colonisation,
04:23 sur les messages délivrés qui donnaient peu d'espoir
04:26 sur la reprise d'un dialogue, en tout cas en vue d'une résolution
04:30 du conflit israélo-palestinien.
04:32 Je pense que cette demande n'émane pas que des électeurs Likoud,
04:35 mais d'une grande partie de la population israélienne
04:39 qui a été horrifiée par les images
04:41 qui nous sont à nous parvenues journalistes
04:43 et dont nous avons choisi de ne pas les diffuser
04:46 et contraire à la dignité humaine,
04:48 c'est dire que les Israéliens qui sont aux prises directs
04:52 avec des assassins qui ont tué des enfants
04:54 et envoyé des photos à leurs parents,
04:56 il faut se rendre compte de quoi on parle,
04:59 de viols massifs, d'enlèvements de vieillards, d'enfants.
05:02 Il y a toujours une polémique assez malsaine,
05:05 sur la décapitation d'enfants.
05:07 Toujours est-il qu'on comprend qu'après un tel événement,
05:10 et de la même manière qu'en France,
05:12 on n'a pas supporté, après les attentats
05:15 de la police, que justice ne soit pas faite,
05:18 il y a une demande de justice
05:19 qui émane de la population israélienne
05:22 et qui réclame la mise hors d'état de nuire
05:24 de cet ennemi existentiel au port d'Israël
05:27 qu'est le Hamas.
05:28 Une fois dit ça, la question que pose Guillaume Ancel,
05:31 c'est celle de l'efficacité de l'invasion.
05:34 Le New York Times a notamment documenté
05:36 qu'une incursion a eu lieu au titre de reconnaissance,
05:40 même si pour l'instant, il n'y a pas d'entrée officielle
05:43 des chars israéliens dans Gaza.
05:45 C'est pour leur une raison humanitaire.
05:47 Il s'agirait de permettre à ce million de Gazaouis
05:50 de fuir vers le sud, raison pour laquelle Israël dit avoir
05:54 rétabli la fourniture d'eau vers le sud de Gaza.
05:57 Mais il semblerait de manière plus prosaïque
05:59 que ce soit aussi des questions climatiques,
06:02 c'est-à-dire que les conditions métaux
06:05 ne permettent pas aux drones de reconnaissance
06:07 qui ont un rôle crucial dans l'avancée
06:10 des troupes israéliennes au sol de faire leur travail
06:13 sur une vision court-termiste, c'est Brunson, finalement.
06:17 - Je sais pas. - C'est-à-dire qu'on attaque
06:19 le Hamas à travers la bande de Gaza sans réfléchir à l'après ?
06:23 - En tout cas, c'est sûr, comme l'a dit Guillaume Ancel,
06:26 que les hommes vont pouvoir fuir vers le sud.
06:28 Peut-être qu'il y a une partie, tout ou partie,
06:31 des combattants du Hamas que Tsaïn ne... n'arrêtera pas.
06:34 Mais bon, de là à dire que c'est une opération vaine
06:37 et sans but, je sais pas.
06:39 Il y a quand même, j'imagine, c'est ce qu'on lit, en tout cas,
06:43 des moyens pour construire des bases, des infrastructures.
06:46 Il y a la question des hommes, mais aussi de mettre hors d'état
06:49 de nuire toute une partie de la logistique du Hamas.
06:52 - Daïko Ndoui. - Je suis une question naïve
06:55 de quelqu'un qui n'est pas spécialiste de la politique extérieure,
06:59 mais cette menace d'une invasion, on la présente comme imminente.
07:02 Or, c'est depuis vendredi qu'Israël dit "24 heures",
07:05 et 24 heures après, encore 24 heures.
07:08 On comprend bien que c'est pour limiter le plus possible
07:11 le reposte, mais est-ce qu'il n'y a pas un moment,
07:14 un bras qui tremble, soit de la part du gouvernement israélien
07:17 ou soit on ne... Voilà, pas de définition précise
07:20 du but stratégique, finalement.
07:22 Ça a été annoncé pour répondre à l'opinion israélienne,
07:25 mais on se dit qu'on sait pas trop pourquoi on y va.
07:28 - Est-ce qu'elle est prête à cette opération ?
07:31 - Je vais revenir sur un principe essentiel de la guerre,
07:34 même pas la peine d'avoir fait Saint-Cyr pour le comprendre.
07:38 Quand on veut mener une guerre, il faut jamais aller
07:41 dans le temps où l'ennemi vous attend,
07:43 sinon vous êtes sûr que c'est un carnage.
07:45 Et au fond, je pense qu'il s'est passé...
07:48 Il y a une conjonction de deux facteurs.
07:50 D'une part, il y a l'armée israélienne qui dit
07:53 au gouvernement, parce que c'est une décision politique,
07:56 pour ça qu'on a vu le ministre de la Défense ce soir,
07:59 "C'est quoi nos buts ? C'est quoi nos vrais objectifs ?
08:02 "Qu'est-ce qu'on va faire ?"
08:04 Ils savent que quand on rentre dans un milieu hyper urbanisé
08:07 et dense comme la bande de Gaza, on ne fait que des victimes.
08:11 On a beau avoir des blindés, on se ramasse des grenades
08:14 sur la tête.
08:15 C'est très difficile de rentrer dans un milieu comme ça.
08:18 Et puis l'autre facteur qui est très important,
08:21 ce sont les acteurs, les soutiens historiques d'Israël,
08:24 comme les Etats-Unis, qui montrent leur soutien absolu
08:27 et qui, en même temps, sont sur place pour dire aux Israéliens,
08:31 "Réfléchissez, aujourd'hui, vous n'avez pas de stratégie.
08:34 "Vous n'allez pas détruire le Hamas en rentrant avec des chars.
08:38 "Qu'est-ce que vous voulez faire ?"
08:40 Ils ne reculent pas parce qu'ils cherchent
08:42 à déterminer une stratégie efficace.
08:44 -La stratégie d'Israël et de Tsal, on va en reparler dans un instant.
08:48 D'abord, le Fil info, 20h11, Damien Mestre.
08:51 -155 personnes sont toujours prises en otage
08:53 entre les mains du Hamas.
08:55 Ce sont les autorités israéliennes qui dressent ce soir
08:58 ce nouveau bilan.
08:59 13 Français sont toujours portés disparus.
09:02 19 autres sont morts dans l'attaque du Hamas.
09:04 Dans la bande de Gaza, des dizaines de milliers de civils
09:08 sont toujours en offensive terrestre de l'armée israélienne.
09:11 Le bilan s'alourdit.
09:12 Plus de 2 600 Palestiniens sont morts dans des frappes israéliennes.
09:16 Emmanuel Macron s'est lui entretenu avec son homologue iranien.
09:19 L'Elysée dit avoir mis en garde le pays contre toute escalade
09:23 ou extension du conflit, notamment au Liban,
09:26 alors que les affrontements meurtriers
09:28 ne cessent de prendre de l'ampleur entre l'armée israélienne
09:31 et le Hezbollah.
09:32 Les collèges et les lycées ouvriront à 10h demain
09:36 pour préparer les hommages à Dominique Bernard,
09:38 professeur de français tué vendredi dans l'attaque au Koutou Haras.
09:42 Ce midi, plus de 5 000 étaient réunis dans la ville du professeur.
09:45 Ce soir, 9 personnes, dont le meurtrier présumé,
09:48 sont toujours en garde à vue.
09:50 La joie du sélectionneur fidjien,
09:52 malgré la défaite de son équipe en quarte finale
09:55 de la Coupe du monde de rugby face à l'Angleterre.
09:57 "Je ne pourrais pas être plus fier."
09:59 Les joueurs ont prouvé leur place sur la scène mondiale,
10:03 et se sont imposés 30 à 24h.
10:05 Dans moins d'une heure, la France affronte l'Afrique du Sud.
10:08 -France Info.
10:09 ...
10:12 -20h, 21h,
10:14 les informés,
10:15 Victor Matey.
10:16 -On poursuit notre discussion
10:19 autour de la future opération terrestre d'Israël
10:21 dans la bande de Gaza.
10:23 Raphaël Kahn, on parlait de stratégie.
10:25 C'est quoi, stratégie militaire ?
10:27 Vision politique qui manque à Israël ?
10:30 -Contrairement à Guillaume, je ne suis pas un expert militaire,
10:33 mais ce que l'on voit pour l'instant d'Israël
10:35 à travers les bombardements,
10:37 c'est détruire les infrastructures du Hamas.
10:39 Sur la question de savoir si on va éradiquer le Hamas
10:42 en tant qu'organisation humaine, ça semble mort de portée.
10:45 Je ne pense pas que ce soit l'objectif d'Israël.
10:48 Je doute bien qu'avec 65 % de la population
10:51 qui a moins de 23 ans et qui vit ce qu'elle vit,
10:53 ils vont sans doute recruter les futurs combattants du Hamas.
10:56 Il y a peu d'illusions au sein de la société israélienne.
11:00 La plupart des Gazaouis n'ont pas connu
11:02 la 2e Intifada. Il faut réaliser ça.
11:04 Le Hamas continue à survivre en tant qu'organisation.
11:07 C'est essentiellement aujourd'hui l'infrastructure.
11:10 1300 bâtiments déjà détruits,
11:12 des tunnels qui doivent être détruits.
11:14 Là aussi, il en va de l'existence même,
11:16 de la sécurité d'Israël aux yeux des Israéliens.
11:20 Je crois qu'effectivement, pour ce qui est des hommes,
11:23 Israël est relativement résignée sur le fait
11:26 qu'elle n'arrivera pas à faire des habitants de Gaza
11:29 une population neutre ou non-ennemie.
11:31 - Qu'est-ce que vous pensez de ça ?
11:33 - J'ai expliqué quelque chose de technique,
11:35 mais c'est juste pour qu'on ait une idée.
11:38 J'ai conduit des bombardements pendant quelques années.
11:41 Quand vous bombardez avec une batterie d'artillerie,
11:44 c'est une trentaine d'obus qui font 45 kg,
11:46 vous détruisez l'équivalent en surface d'un terrain de foot.
11:50 Même si vous y visez très précisément une cible,
11:53 vous détruisez tout sur exactement un terrain de foot.
11:56 Quand vous larguez une bombe de 250 kg guidée laser,
11:59 c'est un lien à peu près 500 fois par jour aujourd'hui,
12:02 vous détruisez l'équivalent d'un immeuble de deux étages.
12:05 Aujourd'hui, toutes les frappes de préparation de l'armée israélienne,
12:09 quand elle dit qu'elle a frappé et atteint des cibles du Hamas,
12:13 elle a surtout fait 2600 victimes mortes
12:15 et il faut compter 4 fois plus de blessés.
12:18 C'est une catastrophe, parce que pour toucher une cible,
12:21 vous faites 10 victimes collatérales.
12:23 C'est limite du crime de guerre,
12:25 parce que vous faites plus de victimes civiles
12:28 et vous faites plus de blessés.
12:29 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
12:33 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
12:36 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
12:39 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
12:42 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
12:45 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
12:48 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
12:51 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
12:54 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
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13:35 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
13:39 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
13:42 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
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13:48 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
13:51 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
13:55 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
13:58 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
14:01 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
14:04 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
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14:13 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
14:16 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
14:20 - C'est un crime de guerre. - C'est un crime de guerre.
14:23 - Est-ce que ça peut marcher ? Ces diplomaties le font
14:26 parce que c'est l'objectif pour aboutir à une paix
14:29 ou à des négociations pour plus tard.
14:31 Elles le font aussi par rapport à leur propre opinion internationale,
14:36 et partagée entre soutien à Israël,
14:38 mais aussi soutien aux Palestiniens,
14:40 pas Hamas, mais soutien aux Palestiniens et à leur souffrance.
14:44 Est-ce que ça peut marcher ?
14:46 Parce qu'encore Catherine Colana, ce matin,
14:49 qui est peut-être moins... Ce matin, à 18h,
14:52 elle a dit bien fort que Joe Biden a arrêté ce bravangeur,
14:55 mais qui y va quand même. Est-ce que ça peut fonctionner ?
14:58 Est-ce que toutes les voix qui se font entendre là,
15:01 elles se font entendre parce qu'elles ont une chance de marcher ?
15:05 - Vous évoquiez Catherine Colana. On va l'écouter, la ministre
15:08 des Affaires étrangères française, qui a quitté Israël
15:12 et été là vivre tout à l'heure.
15:14 - Il y a aussi une responsabilité diplomatique impérieuse,
15:17 qui est une responsabilité pour la France,
15:20 qui est la nôtre, mais qui est aussi
15:22 une responsabilité collective et qui est de tout faire
15:27 pour éviter un embrasement régional.
15:29 Je quitte Israël, je me rends en Égypte et au Liban
15:33 pour poursuivre ce travail, contribuer à davantage
15:36 de stabilité, éviter que la situation empire
15:40 et ramener, si nous le pouvons,
15:43 un peu d'espoir dans la région.
15:46 Et le moment venu, la paix.
15:50 - Sur cet embrasement régional, Guillaume Ancel,
15:52 sur votre blog, hier, dans votre dernier article,
15:55 vous parliez de l'attaque envers Israël
15:58 comme d'une attaque sophistiquée qui dépasse
16:01 les capacités du Hamas. Pour vous, qui a préparé,
16:04 financé et démilitairement cette attaque ?
16:07 - Il y a deux questions centrales.
16:09 On a besoin de prendre du recul par rapport à l'aspect émotionnel
16:13 des premiers jours pour arriver à comprendre.
16:15 La première, c'est quels sont les vrais enjeux
16:19 qui ont été mis en place ?
16:20 La première, c'est que les Israéliens
16:22 ont été très déterminés.
16:24 La première, c'est que les Israéliens
16:27 ont été très déterminés.
16:28 La première, c'est que les Israéliens
16:31 ont été très déterminés.
16:32 La première, c'est que les Israéliens
16:35 ont été très déterminés.
16:37 La première, c'est que les Israéliens
16:39 ont été très déterminés.
16:41 La première, c'est que les Israéliens
16:44 ont été très déterminés.
16:46 La deuxième, c'est que les Israéliens
16:48 ont été très déterminés.
16:50 La troisième, c'est que les Israéliens
16:52 ont été très déterminés.
16:54 La troisième, c'est que les Israéliens
16:57 ont été très déterminés.
16:59 La troisième, c'est que les Israéliens
17:02 ont été très déterminés.
17:03 La quatrième, c'est que les Israéliens
17:06 ont été très déterminés.
17:08 La quatrième, c'est que les Israéliens
17:11 ont été très déterminés.
17:13 La quatrième, c'est que les Israéliens
17:15 ont été très déterminés.
17:17 La quatrième, c'est que les Israéliens
17:20 ont été très déterminés.
17:22 La quatrième, c'est que les Israéliens
17:25 ont été très déterminés.
17:26 La quatrième, c'est que les Israéliens
17:29 ont été très déterminés.
17:31 La quatrième, c'est que les Israéliens
17:34 ont été très déterminés.
17:36 La quatrième, c'est que les Israéliens
17:39 ont été très déterminés.
17:42 La quatrième, c'est que les Israéliens
17:44 ont été très déterminés.
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17:51 La quatrième, c'est que les Israéliens
17:54 ont été très déterminés.
17:56 La quatrième, c'est que les Israéliens
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18:01 La quatrième, c'est que les Israéliens
18:04 ont été très déterminés.
18:06 La quatrième, c'est que les Israéliens
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18:31 La quatrième, c'est que les Israéliens
18:34 ont été très déterminés.
18:37 La quatrième, c'est que les Israéliens
18:40 ont été très déterminés.
18:42 La quatrième, c'est que les Israéliens
18:45 ont été très déterminés.
18:47 La quatrième, c'est que les Israéliens
18:50 ont été très déterminés.
18:52 La quatrième, c'est que les Israéliens
18:55 ont été très déterminés.
18:57 La quatrième, c'est que les Israéliens
19:00 ont été très déterminés.
19:02 La quatrième, c'est que les Israéliens
19:05 ont été très déterminés.
19:07 La quatrième, c'est que les Israéliens
19:10 ont été très déterminés.
19:12 La quatrième, c'est que les Israéliens
19:15 ont été très déterminés.
19:17 La quatrième, c'est que les Israéliens
19:20 ont été très déterminés.
19:22 La quatrième, c'est que les Israéliens
19:25 ont été très déterminés.
19:27 La quatrième, c'est que les Israéliens
19:30 ont été très déterminés.
19:32 -C'est le dernier jour de la fin du match.
19:35 -C'est le dernier jour de la fin du match.
19:38 -C'est le dernier jour de la fin du match.
19:41 -C'est le dernier jour de la fin du match.
19:44 -C'est le dernier jour de la fin du match.
19:47 -C'est le dernier jour de la fin du match.
19:50 -C'est le dernier jour de la fin du match.
19:53 -C'est le dernier jour de la fin du match.
19:56 -C'est le dernier jour de la fin du match.
19:59 -Huit jours après l'attaque du Hamas en Israël,
20:02 ce risque d'embrasement dans toute la région.
20:05 On parlait à l'instant de l'Iran,
20:07 on parlait à l'instant de l'Iran,
20:09 il y a aussi le Liban, il y a le Qatar.
20:12 Il y a vraiment un risque d'embrasement
20:15 dans toute la région.
20:17 -On a l'impression que depuis le 7 octobre,
20:20 le Proche-Orient se rapproche toujours un peu plus de l'abîme.
20:24 On ne sait pas trop à quel moment on va tomber.
20:27 -Il y a un risque d'embrasement.
20:29 Il y a des opérations dans le nord.
20:32 Israël fait tout pour qu'il n'y ait pas de front au nord,
20:36 mais il y a des choses qui se passent au nord,
20:39 avec le Hezbollah libanais.
20:41 L'armée israélienne a frappé des aéroports en Syrie
20:44 pour les mettre hors d'état de nuire,
20:47 de sorte que des avions iraniens
20:49 ne puissent pas s'y poser pour déposer du matériel,
20:52 voire des hommes. Il y a ce front-là.
20:54 Il y a un front possible aussi en Céjordanie,
20:57 mais les choses ne sont pas tout à fait calmes.
21:00 Il y a un risque d'embrasement très clair.
21:02 -Il y a des menaces.
21:04 On a vu l'Iran menacer les Etats-Unis,
21:06 d'une certaine façon, Israël également,
21:08 Daéko, Douy.
21:09 Un vrai risque d'une intervention du Hezbollah au Liman ?
21:14 -Oui, mais je crois que...
21:16 On va parler de la Céjordanie,
21:18 car il y a une opinion publique en Céjordanie.
21:21 Ce n'est pas le Hamas qui tient la Céjordanie,
21:24 le FATA, mais celui-ci n'est pas forcément populaire.
21:27 Ce qui se passe dans la bande de Gaza,
21:30 si celle-ci est violemment...
21:32 Elle est déjà bombardée par Israël,
21:34 mais si elle est violemment attaquée
21:36 avec une opération terrestre,
21:38 comment réagira l'opinion publique céjordanienne ?
21:41 Y aura-t-il des soulèvements ? On n'en sait rien.
21:44 Que le FATA et l'autorité ne pourraient pas maîtriser ?
21:47 C'est un front qui est observé,
21:49 qui n'est pas un embrasement entre puissances dans la région,
21:52 mais qui est un embrasement au sein des Palestiniens
21:55 et du rapport de l'Israël avec les Palestiniens.
21:58 La zone la plus dangereuse, c'est la Céjordanie,
22:01 au-delà des conflits internationaux
22:03 qui peuvent être réglés dans le cadre
22:05 où se règlent des conflits internationaux entre puissances.
22:08 Là, on échappe à un règlement de ce type.
22:10 - C'est la particularité... - Et Jérusalem-Est.
22:13 - Pour le coup, c'est la particularité de la situation.
22:16 On est à la fois sur une petite échelle de territoire
22:19 et à la fois sur toute une région.
22:22 - Jérusalem-Est, c'est le point de rencontre
22:24 entre ces deux sociétés.
22:25 Je rappelle que les habitants de Jérusalem-Est
22:28 ne sont pas des Arabes israéliens,
22:30 ce sont des Palestiniens.
22:32 Aujourd'hui, en prise directe avec ce qui se passe,
22:35 il y a sans doute un sentiment de solidarité évident
22:38 avec la population de Gaza. - Guillaume Ancel.
22:41 - Il faut parler du rôle particulier du Hezbollah et des Etats-Unis.
22:44 Si les Etats-Unis envoient deux groupes navals,
22:47 c'est un ensemble de bateaux qui entourent un porte-avions.
22:50 C'est pour avoir des capacités de frappe dans la région.
22:53 C'est pour dire au Hezbollah,
22:55 dont on sait qu'il est contrôlé par l'Iran,
22:58 et qui pourrait ouvrir ce front au nord d'Israël,
23:01 que si jamais vous rentrez en jeu,
23:03 nous sommes capables de frapper massivement
23:06 sur vos installations militaires.
23:08 Le Hezbollah, c'est une vraie armée,
23:10 avec des infrastructures, des stocks, des munitions.
23:13 Ce qui est difficile quand on est touché par un missile,
23:16 c'est de savoir s'il a été tiré d'Israël,
23:19 ou d'une autre région, d'une autre région,
23:22 et de savoir si on est en danger.
23:24 Ce qui est sûr, c'est que les Américains envoient
23:27 une capacité de frappe énorme, qui n'est pas destinée au Hamas,
23:31 mais aux acteurs régionaux pour leur dire qu'on est là,
23:34 qu'on va rester en dessous du niveau d'admissibilité des combats.
23:38 Aujourd'hui, le Hezbollah tire tous les jours sur Israël.
23:41 Israël réplique sans jamais chercher à aller plus loin.
23:44 On montre qu'on est en tension immobilisée, mais il n'y a pas de front.
23:48 C'est difficile de savoir quel impact auront les images
23:51 qui viendront de Gaza, qui ne manqueront pas d'arriver,
23:54 démouvant les opinions publiques et la rue arabe.
23:57 Quand on évoquait les motifs possibles de l'opération du Hamas,
24:01 il y a peut-être ce rapprochement annoncé
24:04 entre Israël et l'Arabie saoudite,
24:06 qui semble aujourd'hui totalement impossible,
24:09 vu les circonstances.
24:11 Il y aura certainement une pression dans un certain nombre de capitales.
24:15 Au-delà de ça, il y a effectivement la question des acteurs extérieurs.
24:19 Est-ce que l'Iran est impliqué et compte entrer en scène
24:22 d'une manière ou d'une autre dans ce conflit ?
24:25 Peut-être pas directement, mais via ses proxys.
24:28 Le Hezbollah au Liban est également présent massivement aujourd'hui.
24:32 En Syrie, on le sait. C'est évidemment toute la question.
24:36 - Voilà ce que l'on pouvait dire sur la situation au Proche-Orient.
24:40 Dans la deuxième partie, des informés nous reviendront
24:44 sur la situation à Arras, après la mort avant-hier d'un enseignant,
24:48 Dominique Bernard, ce professeur de français tué dans son lycée.
24:52 Ce sera le sujet de la deuxième partie.
24:55 Des informés, à tout de suite.
24:57 - Prenez soin de votre santé et de l'environnement
25:02 en regardant la météo avec le Groupe Vive.
25:05 Groupe Vive, pour une santé accessible à tous.
25:10 ...
25:18 - Madame, monsieur, bonsoir.
25:20 C'est un temps calme qui va nous concerner
25:23 avant le retour d'un temps plus perturbé,
25:26 une atmosphère automne qui s'installe sur le pays.
25:29 On a déjà les premiers nuages qui s'installent ce soir
25:32 par les régions du sud-ouest, avec quelques ondées attendues
25:36 en basse-vallée du Rhône, à 70 km/h.
25:39 Voici les températures pour cette première partie de soirée,
25:43 qui vont s'échelonner de 4 à 20 degrés.
25:46 Demain matin, on va retrouver un franc soleil
25:49 sur un bon nombre de nos régions.
25:51 Toujours ces nuages assez denses dans les régions du sud-ouest
25:55 qui vont donner de fréquentes averses.
25:58 Dans le courant de l'après-midi, cette ondée va se décaler
26:02 vers le pourtour méditerranéen.
26:05 Un coup de tonnerre n'est pas à exclure
26:08 en fin de journée dans ce secteur.
26:11 Cette bise va renforcer la sensation de fraîcheur
26:15 sur les régions du nord.
26:17 Regardez les températures attendues demain matin.
26:20 2 degrés au réveil à Reims, mai 16 à Nice.
26:23 Dans le courant de l'après-midi,
26:25 toujours des températures en baisse sur les régions du nord.
26:29 12 degrés au meilleur de la journée à Cherbourg.
26:32 Aux Etats-Unis et aux Pays-Basques, bonne soirée à tous.
26:36 -Vous avez regardé "La Météo" avec le groupe VIVE.
26:44 Groupe VIVE, pour une santé accessible à tous.
26:48 ...
26:59 -Bonsoir. Soyez les bienvenus si vous nous rejoignez
27:02 dans l'actualité ce soir.
27:03 Le soutien de la France à Israël.
27:05 La ministre française des Affaires étrangères,
27:08 Catherine Colonna, est en déplacement en Israël.
27:11 Elle a rencontré le Premier ministre Benyamin Netanyahou.
27:15 Elle annonce que la France va livrer du matériel médical à Israël.
27:19 L'armée de l'Etat hébreu dit attendre un feu vert politique
27:23 pour lancer l'invasion dans la bande de Gaza.
27:26 Notre envoyée spéciale en Israël, Lise Vogel.
27:30 -Ce soir, nous allons voir les combats se dérouler.
27:32 Nous sommes au milieu des positions israéliennes.
27:35 Je ne peux pas vous les montrer car les militaires nous l'interdisent.
27:39 Mais il y a sur ma gauche, devant moi, et également sur ma droite,
27:43 des centaines de chars israéliens qui sont massés,
27:46 qui sont près des chars tirés des obus en continu
27:49 sur cette bande de Gaza, qui se trouve juste derrière moi,
27:53 à quelques kilomètres. Vous voyez les fumées
27:57 des armes latiniennes pilonnées de façon incessante.
27:59 A l'instant, nous venons de voir le Hamas répliquer
28:02 car des roquettes ont été envoyées dans notre direction.
28:05 Nous avons pu voir le dôme de fer,
28:07 le système antimissile israélien, en action.
28:10 Il n'y a donc aucune de ces roquettes qui est tombée
28:13 à proximité de nous. Mais évidemment, la zone est dangereuse, sensible,
28:17 totalement bouclée par les militaires. Il est très difficile
28:21 d'accéder ici pour des raisons de sécurité.
28:25 Il y a des indicateurs qui nous montrent à quel point Sahal est prête
28:28 pour son offensive terrestre dans la bande de Gaza.
28:31 Nous croisons énormément de chars en mouvement,
28:34 qui vont prendre de nouvelles positions.
28:37 Nous avons vu des réserves de munitions très importantes.
28:41 On peut penser que cette offensive terrestre est imminente,
28:45 en tout cas que l'armée israélienne y est préparée, qu'elle est prête.
28:49 Mais on est incapables de vous dire ce soir
28:53 ce qui pourra avoir lieu. Il semble que les Israéliens
28:55 attendent le bon moment, d'autant qu'il y a la question
28:58 des civils, des Gazaouis, qui risqueraient d'être pris
29:01 dans cette offensive. Aujourd'hui, l'armée israélienne
29:04 a décidé de donner plus de temps aux Gazaouis
29:07 qui veulent fuir le nord pour se réfugier au sud de la bande de Gaza.
29:11 - Dans l'actualité, ce soir, l'hommage d'Haras à Dominique Bernard,
29:15 ce professeur de lettre assassiné dans son lycée
29:18 par un terroriste islamiste. Vendredi, 5000 personnes
29:22 sont rassemblées ce matin dans la ville du Pas-de-Calais
29:24 pour lui rendre hommage. Une minute de silence
29:27 sera observée demain à 14h dans tous les établissements scolaires.
29:31 Et la France rendra également hommage demain à Samuel Paty,
29:35 cet autre enseignant assassiné par un terroriste islamiste.
29:39 C'était il y a 3 ans, jour pour jour.
29:42 Une image un peu plus légère. Ce soir, l'équipe de France de rugby
29:46 défie dans quelques minutes l'Afrique du Sud,
29:50 championne du monde en titre en quarte de finale de la Coupe du monde de rugby.
29:53 Image ici de la fan zone Place de la Concorde à Paris,
29:57 où l'ambiance monte tout doucement à quelques minutes
30:01 de ce quart de finale que toute la France attend.
30:04 Notez que l'Angleterre s'est qualifiée cet après-midi
30:07 pour les demi-finales de cette Coupe du monde en battant les Fidji.
30:11 Voilà pour l'essentiel de l'actualité.
30:13 Vous restez avec nous à suivre les informés.
30:16 Je vous souhaite une très belle soirée sur France Info.
30:19 ...
30:25 -Victor Mathais.
30:26 ...
30:28 -20h, 21h, France Info.
30:31 Les informés, Victor Mathais.
30:34 -Les informés, ce soir, ils sont 4.
30:36 Raphaël Khan, journaliste à France 24,
30:39 Le Monde dans tous ses états,
30:41 Daïko Duit, éditorialiste politique à France Télévisions,
30:45 France Info, la chaîne télé, Séverin Husson, rédacteur en chef à La Croix,
30:49 Guillaume Ancel, ancien officier.
30:51 Le blog de Guillaume Ancel, c'est "Ne pas subir".
30:54 C'était ce matin à Arras, on l'entendait,
30:57 un rassemblement en hommage à Dominique Bernard,
30:59 cette enseignante de français assassinée vendredi
31:02 à l'intérieur de son lycée.
31:04 Plusieurs prises de parole ce matin, dont celle du maire de la ville,
31:07 Frédéric Le Turc.
31:09 -Il n'y a pas de mots pour qualifier cet acte barbare.
31:12 Il n'y a pas de mots pour apaiser les douleurs.
31:15 Il n'y a pas de mots.
31:17 Notre République est à l'épreuve.
31:19 À l'épreuve.
31:21 Notre République est à l'épreuve d'une nouvelle souffrance.
31:24 D'un monde en souffrance.
31:26 Notre République est à l'épreuve de textes qui doivent être revisités.
31:30 -Notre République est à l'époque d'un monde en souffrance.
31:33 Sous titre Daïko Duit, cet attentat arrive
31:36 en pleine explosion de violence au Proche-Orient.
31:38 -Oui, alors la question que tout le monde se pose,
31:41 c'est est-ce que cet attentat, cet assassinat
31:44 et l'exportation du conflit seraient là au Palestinien en France
31:47 ou est-ce que c'est dans la continuité d'une menace terroriste islamiste
31:50 en France qui s'est exprimée peut-être à l'occasion de l'anniversaire
31:53 de la mort de Samuel Paty.
31:55 Or, on a entendu Gérald Darmanin dire peut-être.
31:58 Isabelle Bande, ce matin, dans une interview, dit
32:01 que oui, ça peut-être est un élément déclencheur,
32:03 mais en même temps, à priori,
32:05 l'assassin qui est interrogé,
32:08 à priori, on n'explique toujours pas les raisons sous-est.
32:11 -Le garde-le-silence. -Le garde-le-silence.
32:13 C'est un peu des suppositions. Pourquoi cela ?
32:15 En modéré, la menace terroriste, qu'elle vienne du conflit israélo-palestinien
32:18 ou d'une continuité, ça ne change rien.
32:20 Il faut la prévenir, on va en parler avec des moyens,
32:23 de la surveillance, etc. En revanche, la réception politique n'est pas la même.
32:26 Si vous évoquez le conflit israélo-palestinien,
32:29 il y a quand même une unité politique, à part les Insoumis,
32:32 les Insoumis de Jean-Luc Mélenchon, sinon il y a une unité politique
32:35 pour soutenir la réponse de la France, soutien Israël,
32:38 mais modéré, on modère la réponse d'Israël,
32:41 ce que dit Catherine Colonna, ce n'est pas un soutien inconditionnel.
32:44 En revanche, si vous êtes sur la continuité d'une menace terroriste islamiste,
32:48 là, il n'y a plus du tout d'unité politique.
32:50 Et c'est ce que dit ce maire, qui est UDI,
32:53 clairement, l'extrême droite, la droite, monte au créneau en disant,
32:57 vous ne défendez pas les Français, notamment face à ce terrorisme islamiste
33:01 qui a des racines dans l'immigration massive.
33:03 Et donc, on pose le débat du projet de loi immigration,
33:06 qui va être discuté au début du mois de novembre au Sénat.
33:11 Et or, Gérald Darmanin, Isabelle Bande dit,
33:14 justement, ce projet de loi, il répond aux interrogations qu'on a sur
33:18 pourquoi cette personne est restée en France alors qu'elle aurait pu être expulsée auparavant.
33:21 Oui, ce débat-là se porte là.
33:23 Donc si vous considérez que c'est juste l'importation du conflit israélo-palestinien,
33:27 il y a une forme d'unité politique qui est encore possible.
33:29 Si vous ne posez le débat que sur la continuité de la menace terroriste,
33:33 là, vous avez compris, il y a tout de suite les attaques politiques
33:36 qui viennent notamment de la part de la droite électorale.
33:37 – Et le maire de la ville d'Aras, qu'on entendrait, Cévrin Husson,
33:39 il va dans le sens, justement, de ce que rapportait Daïko Douy sur les propos d'Elisabeth Borne,
33:43 en disant, voilà, les textes doivent être revisités.
33:45 Donc on comprend bien qu'il fait allusion à cette loi immigration.
33:48 – C'est ça, malheureusement, je serais peut-être un peu plus pessimiste que Daïk,
33:51 c'est-à-dire que je pense que quel que soit l'élément déclencheur
33:55 de l'acte, de ce terrible acte de cet assaillant,
34:00 les partis ou certains responsables politiques essaieront de m'en tirer un profit.
34:06 Voilà, donc bon, maintenant, effectivement, il y a la loi immigration qui arrive le 6 octobre.
34:12 Il est prévu de regarder, de revisiter un peu les règles d'expulsion,
34:17 en particulier des mineurs, puisqu'en fait, cette personne aurait pu être expulsée.
34:22 Elle avait fait une demande d'asile qui a été refusée par deux fois,
34:26 enfin sa famille premièrement, puis elle-même.
34:29 Donc elle aurait pu être expulsée, mais elle était arrivée sur le territoire français
34:32 avant ses 13 ans, donc elle n'était pas expulsable.
34:35 Voilà, cette règle va être révisée au moment de...
34:39 - Gérald Darmanin a dit hier qu'il voulait expulser tous les étrangers qui représentent un danger en France.
34:43 - Voilà, il a une position extrêmement ferme pour l'instant, mais bon, il va y avoir un débat.
34:46 Moi, je souhaite que ce débat ait lieu de manière apaisée,
34:50 mais sans tabou, effectivement, il faut qu'il ait lieu.
34:53 - On peut avoir un débat apaisé, Raphaël Kahn ?
34:55 - Elle n'était pas expulsable à ses 18 ans, cette personne en question,
34:59 sauf signalement pour lien avec une quelconque activité terroriste.
35:04 Précisément, la Club Ablesse, parce que...
35:06 - Plus que signalement, plus que signalement.
35:08 Il était fiché, mais il n'était pas expulsable comme fichier.
35:11 - Il a été par la suite. Le problème, c'est que dans le colère...
35:14 La police dit qu'il n'y avait pas connaissance au moment du rejet de sa demande d'asile
35:18 par l'Ofpra en 2021, il n'y avait pas connaissance de lien,
35:22 en tout cas, il n'était manifestement pas connu pour sa radicalisation
35:25 au moment de l'étude de son dossier en 2021.
35:27 Le problème, c'est que ce n'est pas ce que dit la communauté enseignante,
35:29 puisque la secrétaire départementale du Pas-de-Calais du syndicat UNSA,
35:32 qui s'est exprimée sur votre antenne France Info,
35:35 elle indique que, précisément, un rapport avait été fait
35:38 au sein du lycée Gambetta-Cario,
35:41 dans lequel étudiait Mohamed Mogoutor,
35:44 sur, précisément, sa radicalisation.
35:47 - Il était survécu très près, puisque même jeudi, la veille de la tentative...
35:50 - Exactement, la DGSI l'avait mis sur écoute
35:53 et il avait fait, effectivement, l'objet d'un contrôle,
35:55 notamment pour vérifier s'il n'était pas en possession d'armes à feu.
35:58 - Guillaume Ancel.
35:59 - Je vais faire le lien avec le conflit entre Israël et le Hamas.
36:05 Il faut prendre un tout petit peu de recul.
36:08 Sinon, on va faire comme ce qu'on risquait pour Israël,
36:10 c'est-à-dire se lancer dans un piège et dire n'importe quoi.
36:13 La première chose que je voudrais faire remarquer,
36:15 c'est que l'agresseur, il est originaire du Caucase russe.
36:18 Déjà, c'est pour tous les gens qui seraient tentés de faire des raccourcis.
36:21 Et la deuxième, c'est qu'on dit que c'est un islamiste.
36:23 Mais moi, pour les informations que j'ai, qui sont bien enseignées,
36:26 il vient surtout d'un milieu qui a été noyauté
36:29 par des extrémistes radicaux qui n'ont aucune connaissance religieuse.
36:32 La religion était un prétexte au radicalisme.
36:35 Mais pardon, c'est pas un musulman, c'est un radical.
36:39 Le vrai rempart de l'islamisme, c'est l'islam.
36:42 Il faut faire attention aux raccourcis.
36:44 - C'est un islamiste radical, il ne faut pas dire que c'est pas un musulman.
36:48 Après, il n'est pas arabe, il a d'une autre culture musulmane,
36:52 hingouche, russe, avec une éducation très rigoriste,
36:55 nous dit-on, tous les témoignages qui sont faits.
36:58 - Ramzan Kadyrov est quand même radical islamiste.
37:01 - Voilà, s'il a prononcé Al-Akbar, si on dit ça,
37:05 mais encore une fois, il faut attendre les explications qu'il va donner.
37:08 Mais on ne peut pas dire que l'islamisme est extérieur à cet acte.
37:11 C'est un acte radical, mais c'est un acte radical islamiste.
37:14 - Je n'ai pas dit que c'était extérieur, je dis ne faisons aucune confusion,
37:17 comme l'ont fait les Israéliens à un moment, et ils en reviennent,
37:20 entre le Hamas et la bande de Gaza.
37:23 Ne faisons pas de confusion entre ce radicalisme islamiste et l'islam.
37:27 - Bien sûr, mais ce n'est pas radical qui est hors sol par rapport à un propos religieux.
37:32 - On va continuer la discussion dans un instant, messieurs.
37:35 On va faire une petite pause, le temps du Fil info 20h40 avec Damien Mestre.
37:39 - En plus que 20 minutes avant le début du match de l'équipe de France de rugby,
37:44 face à l'Afrique du Sud, les Bleus et leur capitaine Antoine Dupont
37:47 tenteront de décrocher leur ticket pour les demi-finales de la Coupe du monde de rugby
37:51 face à de vieux rivaux, l'Angleterre, qui s'est qualifiée aujourd'hui
37:54 en battant les Fidji 30 à 24.
37:56 La Coupe du monde de rugby, dont l'organisation est critiquée
37:59 par des militants écologistes, ils étaient une dizaine aujourd'hui
38:02 à déverser du pétrole devant la Fédération française de rugby,
38:05 dont les sonnent une action pour dénoncer le partenariat
38:08 noué avec le groupe Total Energy dans le cadre de ce mondial.
38:12 Une minute de silence sera observée demain à 14h dans les établissements scolaires
38:16 partout en France. Minute de silence pour rendre hommage à Dominique Bernard,
38:20 professeur de français mort dans l'attaque au couteau vendredi à Arras.
38:23 Un hommage pour lequel le ministre de l'éducation nationale dit ce soir
38:27 qu'il ne tolérera aucune contestation et aucune provocation.
38:31 Des centaines de milliers de personnes craignent toujours
38:34 une offensive terrestre de l'armée israélienne dans la bande de Gaza.
38:38 Ce soir, la diplomatie américaine se dit confiante sur le passage
38:41 de l'aide humanitaire depuis l'Egypte. Nous mettons actuellement en place
38:44 avec l'ONU l'Egypte et Israël un mécanisme pour acheminer de l'aide
38:47 à ceux qui en ont besoin, dit le secrétaire d'Etat Antony Blinken.
38:51 Et puis le drapeau azerbaïdjanais flotte désormais dans la capitale du Haut-Karabakh
38:55 un mois après la reprise de la région aux séparatistes arméniens.
38:59 Un événement historique, se félicite cet après-midi le président azerbaïdjani.
39:03 On continue bien sûr d'évoquer la situation à Arras,
39:17 deux jours après la mort de Dominique Bernard.
39:20 Cet enseignant de français tué dans son lycée de la commune d'Arras,
39:24 si vous l'entendiez ce soir, le ministre d'éducation Gabriel Attal
39:28 était chez nos confrères de TF1.
39:31 On a vu par le passé, notamment après Charlie Hebdo,
39:34 l'assassinat de Samuel Paty, qu'il y avait eu des contestations,
39:37 des provocations pendant ces moments de recueillement.
39:39 Ce qui est en jeu, c'est le souvenir de Dominique Bernard et de Samuel Paty,
39:43 et c'est aussi l'autorité de l'école et de la République.
39:46 Et donc je vais être très clair et très ferme, je ne tolérerai aucune contestation,
39:49 aucune provocation à l'occasion de cet endommage.
39:52 Donc très concrètement, je rappelle que ces contestations
39:55 avaient été minoritaires quand elles avaient eu lieu,
39:58 mais très concrètement, il y aura un signalement nominatif
40:01 de toute contestation, de toute provocation à l'occasion
40:04 de ces moments de recueillement, qui donnera lieu à des sanctions disciplinaires
40:07 et à une saisine systématique du procureur de la République
40:09 pour engager des poursuites.
40:11 Réaction d'A.Caudouy à ce que vient de dire Gabriel Attal ?
40:13 C'est la première fois que j'entends le ministre d'éducation être aussi ferme
40:17 par rapport à ce qu'il évoque, ces contestations,
40:20 des hommages soit à Charlie Hebdo, soit à Samuel Paty.
40:23 Après, c'est...
40:24 C'est-à-dire que la crainte est encore plus forte qu'avant ?
40:26 La crainte...
40:27 Qu'il y ait des débordements, qu'il y ait un irrespect de ce moment ?
40:29 Un irrespect, oui, absolument.
40:30 Mais moi, ce qui m'interroge, c'est que cet hommage,
40:33 normalement, il est rendu dans toutes les écoles, collèges et lycées.
40:37 Quand il parle de signalement au procureur, à partir de quel âge il entrera en...
40:42 Voilà, il engagera un signalement au procureur.
40:44 Les lycéens, oui.
40:45 Les collégiens, normalement, c'est prévu aussi dans les écoles.
40:47 Dans certaines écoles, on pourrait le faire, peut-être. Donc...
40:50 Mais ce sera aménagé dans les écoles, selon la bonne volonté des équipes.
40:53 Selon la bonne volonté, c'est dit. Voilà.
40:54 Mais... Voilà. Donc...
40:56 Voilà. Cette judiciarisation potentielle,
40:59 bon, règlement administratif, sanctions au sein de l'école, oui.
41:03 Voilà. Je m'interroge sur le...
41:06 Étonnant, ce propos, Guillaume Ancel.
41:08 Ah oui, moi, ce qui m'inquiète le plus, en fait,
41:10 c'est le rôle, dans notre société aujourd'hui, des réseaux sociaux.
41:13 Typiquement, vendredi, moi, j'ai des amis dont les enfants juifs
41:16 n'ont pas osé aller à l'école parce que, sur les réseaux sociaux,
41:20 était propagée une image de "les enfants juifs ne seront pas en sécurité ce vendredi".
41:25 Et c'est cet enseignant qui a été tué,
41:26 mais on se doute bien que la personne allait peut-être chercher à toucher des enfants.
41:30 Et ça, c'est pas acceptable.
41:31 Et ça, je pense qu'il est temps qu'on reprenne le contrôle
41:34 d'un certain nombre de choses.
41:35 Il y a des informations de ce type qui créent une psychose en France,
41:39 qui sont des menaces permanentes.
41:40 On ne l'accepterait sur aucun média.
41:42 Pourquoi on l'accepte sur les médias sociaux ?
41:44 Raphaël Karras.
41:45 Mais ces menaces, je tiens à l'apprécier, ne sont pas forcément un fantasme.
41:48 L'un des hauts dignitaires du Hamas, Khaled Meshal,
41:51 depuis son exil quatarien, a quand même appelé à un jour de colère,
41:56 vendredi, jour de la prière.
41:57 Donc, on peut légitimement, effectivement, comprendre
41:59 que dans un certain nombre de familles et d'enfants scolarisés,
42:04 soit en école confessionnelle, soit pas, d'ailleurs,
42:06 également dans l'école publique, l'école de la République,
42:09 on ait eu un peu peur, vendredi, d'éventuels débordements.
42:12 D'ailleurs, malheureusement, il y a eu ce qui s'est passé à Asses,
42:14 à Véron, il faut effectivement rappeler qu'on n'a absolument pas,
42:16 à l'heure qu'il est, d'éléments pouvant penser que,
42:18 en tout cas, le principal suspect, puisqu'il n'a pas, à l'heure qu'il est,
42:23 été condamné, évidemment, ait été animé par le message du Hamas
42:28 et qu'il y a un lien quelconque entre les deux.
42:29 Enfin, on peut comprendre qu'il y ait quand même eu un climat de crainte
42:32 à l'occasion de ce vendredi.
42:33 – L'un des autres sujets liés à cet attentat à Arras,
42:37 Séverin Husson, c'est la défaillance au nom des services de renseignement français.
42:41 On l'évoquait tout à l'heure, Marine Le Pen,
42:43 aujourd'hui, après Jordan Bardella, a appelé à la démission Gérald Darmanin,
42:46 qui lui réfute ces défaillances, elle au contraire, la câble totalement.
42:50 Qui a raison ?
42:51 – Qui a raison, on ne va pas le trancher là, maintenant, sur ce plateau.
42:54 Il y a des faits un peu des deux côtés, j'allais dire.
42:58 C'est vrai que cette personne était surveillée, avait été identifiée.
43:02 Son père avait été expulsé en 2018 pour des faits de radicalisation
43:07 et son frère était emprisonné parce qu'il projetait un attentat
43:11 en France contre l'Élysée.
43:12 Donc évidemment, la radicalisation de cette famille était bien identifiée
43:18 et lui était sous surveillance.
43:20 Il a même été contrôlé la veille et les services de renseignement ont estimé
43:24 qu'il n'y avait rien à y redire.
43:26 Donc on peut dire qu'ils se sont un peu loupés,
43:29 comme ils ont loupé Mohamed Merah, qui était lui aussi surveillé par les DGSI,
43:34 ou les frères Kouachi, qui étaient aussi surveillés par les DGSI.
43:37 Voilà, maintenant, une fois qu'on a dit ça…
43:38 – On en revient au risque zéro n'existe pas.
43:40 – Et puis voilà, ils n'ont pas des moyens illimités.
43:43 On est face à des gens qui commettent des attentats avec un couteau.
43:47 Donc si effectivement cette personne était allée acheter des produits
43:51 pour fabriquer une bombe ou pour aller acheter une arme,
43:54 évidemment qu'il aurait été plus facilement repéré.
43:56 Là on est sur du terrorisme, comme on dit, loco.
43:59 C'est extrêmement compliqué à identifier et interpeller ces profils-là.
44:04 – Taïko Douy, le temps passe, je voulais vous interroger ce soir
44:08 sur une autre conséquence politique de toute cette situation,
44:11 notamment au Proche-Orient, le parti communiste français,
44:14 qui aujourd'hui, après son conseil national,
44:16 ne dit pas qu'il va quitter officiellement la NUP,
44:18 mais réfléchit à une autre union de gauche, par la voix de Fabien Roussel.
44:22 Est-ce que la NUP est morte ce soir ?
44:24 – La NUP, elle était peut-être morte depuis longtemps,
44:26 il fallait juste un médecin légiste qui ait le courage de prononcer cette mort,
44:29 parce que ce n'est pas bien vu par les électeurs de gauche qui souhaitent cette alliance.
44:32 C'est un peu ce que fait Fabien Roussel.
44:34 Il prend un peu le prétexte du conflit israélo-palestinien,
44:36 mais dans le motif qu'il expose, il revient quand même sur l'insulte
44:39 qui a été portée de le traiter de Jacques Doriot par Sofia Chikirou, collaborateur…
44:45 – Il l'a redite à l'heure, on m'a traité de nazi.
44:47 – Voilà, c'est aussi l'une des raisons.
44:49 Donc en fait, c'est peut-être pas forcément la fin de la NUP,
44:51 mais c'est pas la fin d'une union des partis de gauche,
44:53 c'est bien ce que dit le parti communiste, et surtout…
44:57 – On a vu un des élus, Jérôme Gage, par exemple, s'interroger sur la poursuite.
45:01 – Ils ne veulent pas sortir de la NUP, le parti communiste,
45:04 ils veulent sortir Mélenchon de la NUP, ce qui n'est pas pareil.
45:06 Et en fait, avec cette perspective d'une autre alliance de gauche,
45:09 ils veulent envoyer un signal aux Insoumis qui contesteraient Jean-Luc Mélenchon,
45:13 de faire imploser LFI de l'intérieur, par exemple avec la création d'un groupe
45:18 dissident de LFI à l'Assemblée Nationale.
45:22 Mais tout ça, ça va être très très très long à se faire,
45:25 c'est ce que m'expliquait un possible député insoumis
45:28 qui pourrait, qui conteste Jean-Luc Mélenchon, qui dit "on n'en est pas encore là".
45:32 Donc c'est juste un chemin que trace Fabien Roussel pour des alliances,
45:36 pour les élections futures, voilà.
45:38 Mais donc la NUP est peut-être morte ce soir,
45:41 mais pas une union possible des partis de gauche, évidemment.
45:44 – En un tout petit mot, Raphaël Kahn, c'est possible de garder la NUP,
45:47 mais d'en exclure Jean-Luc Mélenchon ?
45:49 – Ça semble difficile, d'autant que, comme vient de le dire Daikodwi,
45:51 en fait, je pense que les récriminations d'avant cette crise,
45:53 qu'elles leur fournissent effectivement un élément supplémentaire,
45:56 et pour certains, un véritable argument moral, un de rompre avec Mélenchon,
45:59 mais je crois que depuis longtemps, on ne supportait pas cette tutelle hégémonique,
46:01 notamment pour un parti socialiste qu'il a longtemps été,
46:04 et qui se retrouve effectivement à la solde d'un ancien membre lui-même du PS devenu adversaire.
46:10 Je pense qu'en fait, surtout, ce qu'ils ont compris,
46:12 c'est que si Mélenchon restait la principale force de gauche du premier tour,
46:15 il s'est créé lui-même un plafond de verre pour le second tour.
46:18 – Dieu m'en sève vraiment en une seconde.
46:20 – Juste éviter que ces événements, aussi horribles soient-ils,
46:22 ne radicalisent notre société.
46:24 – Et ce sera le mot de la fin. C'est vrai, ils sont à la une de la croix, tiens, demain.
46:27 – Entre les deux sujets qu'on a traités ce soir, on donne de la place évidemment,
46:31 aux deux, mais on a choisi de mettre en une "Harass",
46:32 avec un titre autour de "Faire face à cette menace terroriste".
46:36 – Avec une photo de cette réunion de ce matin, ce moment d'hommage dans la ville.
46:40 Merci à tous les quatre d'être passés par "Les Informés" ce soir.
46:43 Raphaël Kahn, Daïko Louis-Sébrin-Husson et Guillaume Ancel.
46:46 "Les Informés" s'est terminé ce soir.
46:48 Place au rugby à la radio, il est 20h50.
46:51 Le Fil-Info, c'est à Vieilles-Gnamines, maître.
46:53 – Et le Stade de France est donc plein à craquer.
46:58 Ce soir, l'équipe de France de rugby affronte l'Afrique du Sud.
47:00 Début du match dans 10 minutes pour ce quatrième et dernier quart de finale
47:03 de la Coupe du Monde.
47:04 Les Bleus vont essayer de rejoindre les Anglais,
47:06 qui se qualifient cet après-midi après leur victoire 30 à 24 face au Fidji.
47:10 Le ministre de l'Éducation nationale, Gabriel Attal, dit ce soir
47:13 qu'un signalement nominatif sera effectué pour tous les élèves
47:16 qui contesteraient l'hommage rendu demain à Dominique Bernard.
47:20 Une minute de silence sera observée à 14h dans tous les établissements scolaires,
47:25 trois jours après la mort de ce professeur de français
47:27 dans l'attaque au Coutoir ce vendredi.
47:29 Après sept jours de coupure totale de l'eau,
47:32 distribuée à nouveau dans le sud de la bande de Gaza,
47:35 c'est Israël qui le confirme, en tout cas cet après-midi,
47:38 un moyen d'inciter la population à fuir vers le sud de l'enclave,
47:42 selon l'État hébreu.
47:44 Le gouvernement israélien, qui affirme par ailleurs aujourd'hui
47:47 ne pas vouloir d'une guerre à sa frontière avec le Liban,
47:50 alors que les accrochages meurtriers se multiplient
47:54 entre le Hezbollah et l'armée israélienne.
47:56 Et puis en Pologne, le parti populiste droit et justice, le PIS,
48:00 va-t-il confirmer les bons sondages récents ?
48:03 Les Polonais votaient aujourd'hui pour un scrutin législatif
48:06 qui s'annonce serré, scrutin considéré comme crucial
48:09 pour l'avenir des relations entre la Pologne et l'Union européenne.
48:13 l'Union européenne.
48:14 ♪ ♪ ♪

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