Les auditeurs ont la parole du 20 octobre 2023

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Regardez Les auditeurs ont la parole du 20 octobre 2023 avec Stéphane Carpentier.
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00:00:00 Vous êtes sur RTL
00:00:02 Jusqu'à 14h30 les auditeurs ont la parole
00:00:09 Stéphane Carpentier sur RTL
00:00:11 Absolument vous prenez les commandes de l'émission vous le savez jusqu'à 14h30 tout en direct un seul numéro à composer c'est toute l'équipe de Victor
00:00:17 qui va vous accueillir au 30210 au 3210 le standard est accessible pour commenter l'actualité à mes côtés
00:00:23 Lisa Marie Marquesque est là bien sûr bonjour
00:00:26 Bonjour Stéphane bonjour à tous et parmi les sujets à commenter c'est l'actualité en direct depuis ce matin ça concerne le ciel c'était tout
00:00:32 rouge dans les Alpes-Maritimes il a beaucoup plu on va donner la parole pour quelques mots d'abord à Corinne qui est avec nous en ligne
00:00:38 depuis Saint-Martin de Vésubie bonjour Corinne dites-nous à quoi ça ressemble chez vous là
00:00:42 écoutez là on est dans un
00:00:45 dans une tempête
00:00:47 qui se calme enfin mais qui a été très violente cette nuit et
00:00:50 les choses s'apaisent un petit peu là maintenant et on va décrire tout ça avec vous tout en direct bien sûr vous rejoignez le standard
00:00:56 3 2 1 0 mais d'abord un point sur l'actualité avec Stéphane Landroche
00:01:00 nouvelle évacuation au château de Versailles après une alerte à la bombe la cinquième en une semaine
00:01:05 des alertes à la bombe qui ont aussi concerné plusieurs aéroports français
00:01:09 aujourd'hui de fausses alertes qui il faut le dire se multiplient ces derniers jours notamment dans les établissements scolaires
00:01:14 22 enquêtes sont en cours c'est ce que nous disait ce matin le garde des sceaux
00:01:18 Eric Dupont-Moretti sur RTL le ministre de la justice qui avertit que les petits guignols ce sont ces mots auteurs de ces fausses alertes
00:01:25 seront retrouvés punis et que s'ils sont mineurs et bien ce sera à leurs parents de rembourser les dommages et intérêts causés
00:01:32 au proche orient l'aide humanitaire
00:01:35 internationale ne devrait pas arriver au dès aujourd'hui comme prévu dans le sud de la bande de Gaza
00:01:41 les convois sont toujours bloqués à Rafa à la frontière avec l'Egypte elle est attendue
00:01:46 demain cette aide humanitaire et puis un mot de rugby avec la première demi finale de la coupe du monde ce soir entre
00:01:53 l'Argentine et la Nouvelle-Zélande le coup d'envoi sera donné à 21h au stade de France et ce sera à vivre évidemment sur RTL
00:01:59 la météo avec vous Claire Delorme on parlait dès le début de l'émission
00:02:03 des intempéries dans les Alpes maritimes au niveau du ciel en tout cas ça se calme cet après-midi
00:02:08 ça y est enfin ça se calme mais nous ne sommes pas à l'abri encore
00:02:11 d'un risque de vagues submersion là où l'est encore très forte on peut avoir des vagues jusqu'à une hauteur de 4 m donc on reste
00:02:17 prudent et encore trois départements restent en vigilance crue il s'agit il s'agit donc de l'Ardèche des
00:02:23 des Alpes d'autres provinces mais aussi des Alpes maritimes actuellement il y a le Doubs des OUX qui est un des affluents de l'Ardèche qui est
00:02:29 en forte crue donc là aussi
00:02:31 prudence mais on a également
00:02:32 dans le sud ouest avec un fort coup de vent on attend des rafales à plus de 120 km/h
00:02:37 et des averses orageuses qui vont remonter vers le centre Val de Loire dernier point les températures
00:02:41 16 à 20 degrés en général et jusqu'à 28 degrés en Corse. Ce week-end ça s'annonce plus calme Claire ?
00:02:47 Alors plus calme je ne dirais pas ça disons que les pluies vont cette fois-ci
00:02:51 concerner à partir de demain le nord et le nord-ouest elles vont cette fois-ci copieusement
00:02:55 arroser les sols et on aura toujours du vent qui va concerner tout le littoral aquitain mais également la Manche. Merci beaucoup Claire Delorme
00:03:01 Claire qui revient dans RTL Monsoir à 18h tout à l'heure pour tout vous dire sur ceci et le corps a bien évolué je vous souhaite
00:03:07 un beau week-end Céline Landreau. Je vais vous écouter ce sera formidable. Profitez bien à lundi. A lundi. Merci d'être là RTL.fr
00:03:13 vous avez toute l'actualité quand vous le souhaitez bien sûr à 13h05
00:03:17 Les auditeurs ont la parole avec Stéphane Carpentier. Et le standard est pour vous évidemment Lisa Marie les sujets sont très très nombreux pour réagir
00:03:25 Et oui le répondeur des auditeurs est également ouvert au 3210 et sur l'application RTL
00:03:30 et l'affaire Benzema-Darmanin n'en finit pas de vous faire réagir
00:03:34 une affaire qui se poursuit puisque le ministre de l'intérieur a remis de l'huile sur le feu hier soir
00:03:39 concernant les liens supposés du footballeur et le groupe islamiste des frères musulmans
00:03:44 Justin a souhaité réagir sur notre répondeur
00:03:47 Benzema a juste affiché son soutien par rapport au peuple de Gaza
00:03:51 ça reste juste une personnalité publique qui se plaint des bombardements sur des femmes et des enfants
00:03:57 c'est ce qui se passe depuis plus d'un an en Ukraine
00:04:00 c'est ce qui s'est passé dans le Haut-Karabakh en Arménie dont on a moins entendu parler
00:04:05 je pense juste que cette affaire a été lancée pour un coup de pub de la part de monsieur Darmanin
00:04:11 et récupérée aussi par monsieur Mélenchon
00:04:14 c'est mon avis sur cette affaire
00:04:16 Marguerite a également laissé un message au sujet de cette polémique
00:04:20 si notre ministre Darmanin a dit cela c'est que certainement il a des preuves, il a des bonnes raisons
00:04:28 à mon avis il ne portera pas plainte, voilà, au revoir
00:04:32 je précise que son avocat Maître Viguier a annoncé hier matin sur RTL
00:04:36 que Karim Benzema allait porter plainte, affaire à suivre donc
00:04:39 autre sujet qui vous fait réagir, les fausses alertes à la bombe qui se multiplient
00:04:44 on va d'ailleurs en parler ici avec vous, vous pouvez nous appeler au 3210 pour réagir dès maintenant
00:04:49 Guillaume a réagi lui au propos d'Éric Dupont-Moretti sur RTL ce matin au sujet de la responsabilité des parents
00:04:56 aujourd'hui je partage le point de vue de notre ministre de la justice
00:04:59 j'espère que ce ne sont pas que des paroles
00:05:02 et que les parents des enfants en hauteur des fausses alertes à la bombe vont vraiment payer pour tout ce que ça coûte à chaque fois
00:05:07 je veux rappeler au passage que la police a autre chose à faire en ce moment
00:05:10 il faut que les enfants comprennent la gravité de leurs actes, c'est pas possible
00:05:13 leur préoccupation c'est certainement les cours qui soient annulés, mais là c'est trop grave
00:05:17 honnêtement il faut sévir, il faut montrer l'exemple, voilà
00:05:20 quant à Éric, il ne comprend pas la difficulté à retrouver les auteurs de ces fausses menaces, écoutez
00:05:25 je téléphone parce que je suis quand même très surpris quand je constate la multiplication des alertes à la bombe
00:05:31 bien évidemment fausses, et qu'on est pourtant capable d'envoyer des hommes dans l'espace, des hommes sur la lune à nouveau
00:05:37 et qu'on n'arrive pas à retrouver le numéro de téléphone de ces petits plaisantins, ça je ne comprends pas, ça m'énerve un peu
00:05:42 il y a d'ailleurs actuellement une nouvelle alerte à la bombe au château de Versailles
00:05:46 qui est en cours d'évacuation, c'est la cinquième évacuation en moins d'une semaine
00:05:51 enfin, une actue musicale et plus légère, les Stones sont de retour avec la sortie de leur 24ème album aujourd'hui
00:05:57 Alexandre est fan et il nous le fait savoir, écoutez
00:06:00 bon je me suis réveillé ce matin avec le nouvel album des Stones et franchement, le brouillard ambiant des mauvaises nouvelles
00:06:06 et bien je l'avais oublié donc ça fait du bien, la musique pour moi ça adoucit les mœurs
00:06:12 et franchement avec l'actu dans ce moment c'est plutôt pas mal, et je suis vraiment content de retrouver ces papilles du rock inarrêtables
00:06:18 des papilles du rock qui se sont associées à Lady Gaga sur le titre qu'on entend "Sweet Sounds of Heaven"
00:06:28 voilà un beau sujet à commenter au 30210, il y en a un qui aurait bien voulu être là en ce vendredi
00:06:33 c'est Vincent Parezzo qui est covidé, qui est au repos donc, et c'est pour ça que je suis à sa place
00:06:37 lui les Stones il en connaît un rayon, il aurait bien voulu en parler avec vous
00:06:40 bref il n'est pas là donc on va le faire ensemble avec Eric Jeanjan tout à l'heure
00:06:43 vous composez le 30210, vos souvenirs, vous les avez vus, vous les adorez, ils sont incontournables et ils résistent
00:06:49 ou alors est-ce qu'ils devraient s'arrêter selon vous les papilles du rock, là aussi les prises de parole sont possibles
00:06:53 ça se passe au 30210, au 3210 sur votre téléphone
00:06:57 à tout à l'heure
00:06:59 dans un instant on revient sur le déluge de pluie dans les Alpes-Maritimes avec les inondations, les dégâts et du concret
00:07:09 vous nous dites comment ça s'est passé, vous nous racontez au 30210
00:07:12 on va retrouver Corinne qui est à Saint-Martin-de-Vésubie et qui nous fait la gentillesse de rester en ligne, à tout de suite
00:07:17 les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL
00:07:22 Stéphane Carpentier
00:07:25 les auditeurs ont la parole sur RTL
00:07:27 c'est jusqu'à 14h30 et c'est tout en direct et c'est avec vous, on a envie de vous entendre, de vous écouter évidemment sur toute l'actualité
00:07:33 l'actualité du matin concerne donc l'extrême sud-est de notre territoire, les Alpes-Maritimes, il y a eu un déluge de pluie comme annoncé
00:07:40 c'était rouge, l'alerte rouge a d'ailleurs été levée mais par mesure de sécurité je vous le rappelle hier on avait quand même dit aux enfants
00:07:45 vous restez à la maison et du coup vous êtes en vacances 24h plus tôt
00:07:49 la situation du matin, outre nos envoyés spéciaux sur le terrain qui vous décrivent tout depuis ce matin en direct sur RTL
00:07:55 ce sont vos propos qui nous intéressent bien sûr puisque vous êtes un peu nos reporters, nos yeux et vous prenez la parole
00:08:01 on va retrouver Corinne comme promis à Saint-Martin-de-Vésubie, Corinne qui est toujours en direct avec nous
00:08:06 on a envie de savoir d'abord ce que vous avez sous les yeux et à quoi ça ressemble depuis ce matin Corinne
00:08:10 oui, écoutez moi je suis dans mon commerce que j'ai pu ouvrir finalement ce matin
00:08:15 je tiens un café culturel sur la place du village et je dois dire qu'on a eu une très très grosse frayeur cette nuit
00:08:21 avec des trombes d'eau qui se sont abattues sur nos têtes et puis un vent fort, très très fort
00:08:27 donc là ce matin à l'heure où je vous parle je ne peux pas vous dire exactement quelle est l'ampleur des dégâts
00:08:32 mais je sais qu'il y a quand même les deux rivières qui cernent le village qui sont encore en très très grosse crue
00:08:38 et nous surveillons toujours le niveau des eaux puisqu'il pleut et voilà
00:08:43 même s'il pleut moins mais quand même on espère que ça se calme rapidement cet après-midi
00:08:48 Corinne il faut préciser à tous ceux qui ne connaissent pas votre belle région et Saint-Martin-de-Vésubie en particulier
00:08:53 c'est que c'est un relief particulier, c'est à dire que tout est en descente ou en montée
00:08:57 et que évidemment quand il pleut beaucoup j'ai envie de dire que ça dégouline fortement
00:09:02 oui tout à fait, Saint-Martin est un village de montagne, même de haute montagne
00:09:06 cerné par deux rivières importantes, le Boréon, la Madone et puis beaucoup de petits cours d'eau qui grossissent
00:09:13 et qui viennent comme la Gordolasque et qui viennent en grossir également le réseau
00:09:18 et en fait même si le village historique est très résistant au coeur du village il n'y a aucun problème
00:09:24 franchement les gens circulent, quelques commerces sont ouverts
00:09:28 mais les alentours... alors je dois dire quand même que cette fois-ci l'expérience de la tempête Alex en 2020
00:09:36 a fait que quand même beaucoup beaucoup de précautions ont été prises, des évacuations ont eu lieu
00:09:41 donc les autorités ont quand même appliqué un principe de prévention et d'anticipation
00:09:47 c'est à dire que les gens sont restés chez eux, sagement ?
00:09:49 oui déjà on a reçu du préfet une alerte sur nos téléphones portables rouges, des sifflements
00:09:56 hier soir et encore une autre au milieu de la nuit à 1h du matin
00:09:59 donc de toute façon peu de gens je pense ont dormi tranquille cette nuit
00:10:03 moi-même j'habite à 50 mètres de mon commerce mais j'entendais des sifflements de vent extrêmement forts
00:10:10 voilà on se demandait et puis ce matin je me demandais même dans quel état je trouverais le commerce
00:10:16 et en fait non, c'est vraiment aux abords du village et dans la périphérie
00:10:21 bien sûr on pense, voilà ce matin j'ai ouvert, j'ai recueilli des témoignages d'amis
00:10:27 on pense à tous nos amis agriculteurs, il y a beaucoup d'agriculteurs, d'artisans, de bergers
00:10:32 donc tous ces gens qui ont des installations à ciel ouvert donc c'est encore une catastrophe
00:10:37 et puis nous avons aussi beaucoup de chantiers de reconstruction qui sont toujours en cours
00:10:42 3 ans après et donc là c'est dramatique parce que ça va obliger à recommencer certains travaux
00:10:49 - Qu'est-ce qu'on dit dans le village depuis ce matin que c'est moins important, moins spectaculaire, moins grave qu'il y a 3 ans ?
00:10:55 - Oui, déjà je crois que si on regarde les chiffres de météo France, il y a moins d'eau qui est tombée
00:11:01 je n'ai pas les chiffres exacts sous les yeux parce que je n'ai pas le réseau vraiment
00:11:05 mais il y a moins d'eau qui est tombée, en revanche, tout est quand même soumis à caution
00:11:13 parce qu'on va voir comment les eaux vont redescendre et ce qui aura été vraiment endommagé en fait
00:11:19 - Absolument, alors votre café culturel est ouvert, c'est-à-dire que vous arrivez à accueillir du monde quand je me trouve chez vous ?
00:11:25 - Oui, j'ai eu un point d'honneur ce matin à ouvrir parce que je me suis dit
00:11:29 d'abord parce que j'avais moi-même besoin de me rassurer sur l'état des lieux
00:11:33 et puis à partir du moment où j'étais là, effectivement, quelques années sont passées
00:11:38 on s'est tous un peu réconfortés, il y a même des jeunes femmes de la Roya
00:11:43 qui étaient venues passer deux jours à Saint-Martin-des-Ubis
00:11:46 et qui se sont retrouvées à suivre l'actualité de leur propre vallée
00:11:50 parce que la Roya est également endommagée, donc était également touchée
00:11:55 et on est là et depuis ce matin on est ensemble en fait, on partage, on échange, on se réconforte comme on peut
00:12:02 - On fait face de façon positive ?
00:12:04 - Absolument, de façon positive et en souhaitant parce que quand même
00:12:08 toute la nature avait commencé à repousser, à refleurir
00:12:11 donc ça nous fait quand même une grande tristesse en commun
00:12:14 parce que vraiment ce sont des vallées merveilleuses
00:12:17 et ces changements climatiques sont violents à vivre ici, peut-être particulièrement
00:12:22 mais en tout cas on est quand même dans l'espérance
00:12:26 - Et bien tant mieux, et on est avec vous évidemment
00:12:29 et au plus près de vous dans cette belle région Corine
00:12:32 merci d'avoir partagé tout ça avec les auditeurs de RTL
00:12:35 - De vous en prie
00:12:36 - On vous souhaite une belle journée, malgré tout ça va s'arranger, on le souhaite
00:12:39 et si vous avez envie de partager tout cela et votre quotidien
00:12:42 et ce que vous avez vécu ces dernières heures dans cette région des Alpes-Maritimes
00:12:46 donc l'alerte rouge est levée, on le rappelle, vous prenez la parole au 3210, au 3210 sur votre téléphone
00:12:51 on va se retrouver dans un instant tout en direct bien sûr
00:12:53 c'est vous qui avez les commandes et on va parler notamment des fausses alertes
00:12:56 - Des fausses alertes à la bombe, oui, qui se multiplient
00:12:58 il y a quelques instants, Versailles, le château de Versailles est à nouveau évacué en ce moment même
00:13:03 c'est la cinquième fois en moins d'une semaine et on en parle avec vous dans quelques instants
00:13:08 - Les coûts financiers, les conséquences, la mobilisation des forces de l'ordre
00:13:11 les propos du garde des Sceaux ce matin sur RTL qui disait
00:13:14 "les parents sont civilement responsables, est-ce que les parents doivent payer ?"
00:13:17 on va vous écouter au 3210, le standard est accessible
00:13:20 il y a Eddy qui est déjà connecté et qui nous attend après ceci
00:13:23 Les auditeurs ont la parole
00:13:25 avec Stéphane Carpentier sur RTL
00:13:28 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole
00:13:32 Stéphane Carpentier sur RTL
00:13:34 - Le grand direct avec vous, vos prises de parole au 3210
00:13:36 Boris et Damien qui réalisent l'émission, vous le savez
00:13:39 c'est tout en direct avec Lisa Marie
00:13:41 et les commentaires très attendus des auditeurs ce midi
00:13:43 concernant les fausses alertes à la bombe qui se multiplient
00:13:46 - Eh oui, dans un contexte sécuritaire très sensible
00:13:49 où le niveau urgence attentat a été activé la semaine dernière
00:13:52 après l'attentat d'Arras, pas un jour sans des alertes à la bombe dans les aéroports
00:13:56 dans les grands monuments touristiques comme au château de Versailles
00:13:59 évacués en ce moment même pour la cinquième fois en moins d'une semaine
00:14:02 et également dans les établissements scolaires
00:14:05 Rien que dans les écoles, 299 alertes à la bombe ont eu lieu
00:14:09 depuis la rentrée des classes du mois de septembre
00:14:11 dont 75 fausses alertes sur la journée d'hier jeudi
00:14:15 et ce matin, le garde des Sceaux, Eric Dupond-Moretti
00:14:18 était au micro d'Amantine Bégaud dans la matinale de RTL
00:14:22 - Tout ça c'est une responsabilité collective
00:14:24 - Ça veut dire quoi ? Que les parents doivent surveiller les portables de leurs enfants, les ordinateurs ?
00:14:27 - Mais bien sûr, Madame, ça s'appelle l'éducation
00:14:31 c'est pas plus compliqué que ça
00:14:32 et après les émeutes, moi j'ai redit, alors ça a fait hurler quelques-uns et quelques-bonnes-uns
00:14:37 mais je m'en moque complètement
00:14:39 que d'abord c'était les parents qui étaient civilement responsables
00:14:42 les parents qui peuvent assurer l'autorité parentale et qui ne le font pas
00:14:46 ces générateurs, notamment de ces émeutes, de ces alertes, de ces fausses alertes à la bombe
00:14:52 il faut qu'on mette un coup d'arrêt, chacun doit assumer ses responsabilités
00:14:56 - Voilà, le garde des Sceaux ce matin en direct sur RTL
00:14:58 entretien bien sûr avec Amandine Bégaud, vous pouvez le retrouver sur notre site rtl.fr
00:15:02 n'hésitez pas, est-ce que les parents doivent payer ?
00:15:04 c'est la question qu'on vous pose, elle est toute simple
00:15:06 et on va vous écouter justement
00:15:07 à commencer comme premier par Eddie qui est auditeur de Chartres
00:15:10 il a 53 ans
00:15:11 et je vous souhaite la bienvenue, Eddie, bonjour
00:15:13 - Bonjour
00:15:14 - Il faut être sévère, il faut plus de fermeté
00:15:17 - Oh là là, alors j'ai retenu une phrase de ce matin de monsieur Moriti
00:15:22 bon bah lui il est cool, les parents doivent surveiller leurs gamins
00:15:26 attend, monsieur Moriti, moi je m'exprime à vous
00:15:29 essayez d'être un peu plus ferme, je vais vous coacher moi si vous voulez
00:15:32 moi je vais vous coacher, moi ce que vous auriez dû dire, vous auriez dit
00:15:34 "oh, les petits merdeux là, les petits branleurs qui font des alertes à la bombe
00:15:38 je ne veux pas que vous donniez des ratailles
00:15:40 donc je vais vous smacker, je vais vous trouver et je vais vous mettre en prison
00:15:44 et vos parents vont payer, ils vont payer le prix cher
00:15:47 des dépassements des secours pour rien
00:15:50 je ne sais pas monsieur Moriti, si vous avez un coach, moi je suis là moi
00:15:54 il faudrait de la fermeté
00:15:56 je pense que tout le monde serait d'accord avec moi en disant qu'il faut être de la fermeté
00:16:00 c'est pas des gamins qui vont...
00:16:02 attend, des gamins c'est des claques dans la gueule par les parents
00:16:05 si les parents ils sont trop petits, ils se dégonflent
00:16:08 et bien ils disent au gendarme "voilà j'ai des enfants, j'arrête pas à les manier, essayez de les manier"
00:16:13 et là je pense que la police, ils les prendront en charge
00:16:16 - Edi, on a bien compris votre position, vous avez un gamin Edi vous ?
00:16:19 - Bah j'en ai quatre - Ouais vous en avez quatre
00:16:21 si votre gamin il avait fait ça par exemple, qu'est-ce que vous auriez fait à votre enfant ?
00:16:25 - Honnêtement, s'il fait ça, je lui mets un coup de poing dans sa gueule
00:16:28 je l'emmène à la gendarmerie et je veux qu'il soit enfermé
00:16:31 voilà, il n'y a que comme ça
00:16:33 d'abord ils ne feront jamais ça parce qu'ils ne sont pas éduqués comme ça
00:16:37 donc les gamins c'est des 10 ans, 11 ans, 12 ans qu'il faut les manier
00:16:42 après oui, après c'est trop tard
00:16:44 - C'est l'éducation, c'est ce que vous nous dites Edi
00:16:46 vous restez là s'il vous plaît depuis Chartres au bout de votre téléphone
00:16:49 on a Patrick qui nous rejoint auuditeur de Nîmes cette fois-ci
00:16:51 Patrick bonjour
00:16:53 - Alors Patrick bonjour, victime des alertes
00:16:56 j'ai raté mon avion cette semaine à cause de ça
00:16:58 donc j'ai raté du business
00:17:00 alors sans aller autant dans l'extrême
00:17:02 oui, on manque d'un choc d'autorité
00:17:05 les gens réclament leurs droits
00:17:07 mais les gens oublient leurs devoirs
00:17:09 donc c'est de la responsabilité des parents
00:17:12 bien sûr qu'on ne peut pas fliquer les téléphones
00:17:14 mais c'est trop tard quand on est obligé de fliquer
00:17:16 c'est qu'on a mal éduqué
00:17:17 donc il faut un choc d'autorité
00:17:19 il ne peut pas y avoir personne de responsable
00:17:21 donc c'est ou l'enfant on dit qu'il est responsable
00:17:23 et il assume ses responsabilités
00:17:25 ou les parents sont responsables
00:17:27 mais il y en a un des deux qui doit être responsable
00:17:29 on ne peut pas perdre de l'argent, bloquer des centaines de passagers
00:17:32 faire déplacer des pompiers
00:17:34 ce n'est pas possible
00:17:35 il faut changer le logiciel de l'éducation
00:17:37 on a eu 30 ans de laxisme
00:17:39 je ne vais pas dire de la gauche mais un peu de la gauche quand même
00:17:41 il faut remettre un choc d'autorité
00:17:43 il faut changer le logiciel et repartir sur des bonnes règles
00:17:46 ça veut dire quoi Patrick ?
00:17:47 si j'entends vos propos, c'est que vous présentez la disson à la famille ?
00:17:50 complètement, complètement
00:17:52 on assume, mais aujourd'hui vous avez un accident
00:17:54 vous êtes assuré, l'assurance paye pour vous
00:17:56 vous n'êtes pas assuré, vous payez
00:17:57 bien sûr que oui, il faut payer
00:17:58 bien sûr, de toute façon c'est camp payant
00:18:00 c'est camp payant
00:18:01 aujourd'hui les gens, il n'y a pas de sanctions
00:18:03 il n'y a rien
00:18:04 le gars qu'est-ce qui va ?
00:18:06 il va faire un appel à la loi
00:18:08 mais non, il n'y a qu'argent
00:18:10 il n'y a qu'argent
00:18:11 vous avez raté un rendez-vous, c'est hyper important, c'est ça ?
00:18:14 oui, Toulouse
00:18:15 je faisais un Toulouse-Paris professionnel
00:18:17 après je devais faire un Paris-Ment
00:18:19 bien sûr j'ai raté ma correspondance
00:18:20 donc j'ai raté mes affaires que je devais traiter au Ment
00:18:23 et on était des centaines, peut-être pas des centaines de milliers
00:18:26 mais au moins des milliers dans cette configuration-là
00:18:28 ce n'est pas un jeu
00:18:29 on ne joue pas avec la sécurité
00:18:31 ça veut dire quoi ?
00:18:32 les gens qui font ça, ils ont quoi dans la tête ?
00:18:35 de toute façon, tout est dans l'éducation
00:18:37 chaque fois que vous avez un problème aujourd'hui en France
00:18:39 vous tirez le fil de la merde, du problème
00:18:42 et à la base, c'est l'éducation
00:18:44 c'est l'éducation
00:18:45 qui éduque, c'est les parents
00:18:46 ce n'est pas l'école
00:18:47 l'école, elle est faite pour apprendre l'anglais, le français
00:18:50 l'éducation, c'est les parents
00:18:52 et là, il y a une faillite dans certains milieux sociaux
00:18:54 les gamins, ils s'amusent en fait
00:18:56 voilà, mais pour eux, c'est rien
00:18:58 et pourquoi ils arrêteraient ?
00:18:59 pourquoi ils arrêteraient ?
00:19:00 ils le font une fois, deux fois, trois fois
00:19:02 vous avez vu, je suis bénévole
00:19:04 je m'occupe d'une école à côté
00:19:06 j'ai vu des gamins faire des conneries 10, 15 fois
00:19:08 et quand vous les chopez la 16ème fois
00:19:10 vous savez ce qu'ils disent ?
00:19:11 ah ben, c'est pas normal
00:19:12 depuis 15 fois que je les fais, je n'ai jamais été puni
00:19:14 donc, impunité
00:19:16 Patrick, restez là
00:19:17 restez là avec nous si vous avez le temps de punir
00:19:19 Laurent aussi nous rejoint au 3210 au Standard
00:19:22 bonjour Laurent, bienvenue
00:19:23 oui, bonjour aux auditeurs
00:19:25 oui, je vais peut-être passer pour un vieux de la vieille
00:19:28 ça m'est arrivé de vouloir aller à l'école à Arculon
00:19:31 j'y allais quand même
00:19:33 et quand je...
00:19:34 moi j'avais un défaut
00:19:36 c'est que à la première remarque dans la cour, je tapais
00:19:39 et donc je faisais du rab régulièrement le soir
00:19:42 j'avais à l'époque un directeur d'école
00:19:44 qui lui traitait ses papiers
00:19:46 il me gardait, je faisais une heure de plus, deux heures de plus
00:19:48 et il s'était mis de cheville avec un autre prof
00:19:50 enfin un autre instituteur
00:19:52 qui passait régulièrement dans le club
00:19:54 il dit "ah, Laurent fait du rab encore ce soir"
00:19:57 je peux vous dire que ça me vexait énormément
00:20:00 et quand je rentrais chez moi, je m'en reprenais une deuxième
00:20:04 parce que mon prof avait été...
00:20:06 mon prof avait dirigé un réseau de résistance pendant la guerre
00:20:09 donc ça remonte quand même, ça date un petit peu
00:20:12 il était à deux ans de la retraite
00:20:14 donc je m'en prenais une petite
00:20:16 et il me disait "j'en parlera à tes parents"
00:20:18 et le soir, donc ma mère me récupérait
00:20:20 j'en reprenais une
00:20:21 et quand mon père rentrait le soir, j'en reprenais une autre
00:20:24 ça a été efficace
00:20:26 bon, j'ai gardé cette habitude un petit peu d'être "va t'en guerre"
00:20:31 donc je suis parti dans les parachutistes
00:20:33 ça m'a bien calmé après
00:20:35 mais j'ai gardé des principes de base
00:20:38 j'éduque mes gamins
00:20:40 ça prend cinq minutes pour les faire
00:20:42 mais on en prend pour perpète, comme je dis toujours
00:20:44 c'est une éducation de chaque instant
00:20:46 alors il y a des principes de base
00:20:48 à l'époque j'avais vu Monsieur Pro
00:20:50 qui m'avait dit "mais chez vous, il y a des principes"
00:20:52 il y a des principes si on veut que la vie à la suite
00:20:54 se déroule correctement
00:20:56 il y a des principes à intégrer
00:20:58 on vit en communauté
00:21:00 on peut taper le copain mais après on va s'excuser
00:21:03 et si on se fait taper par le copain
00:21:05 on ne vient pas se plaindre après
00:21:07 c'est du renvoi d'ascenseur
00:21:09 donc il y a des principes à intégrer dans la vie
00:21:12 mais c'est aux parents, c'est pas à l'école de les inculquer
00:21:15 - C'est comme ça que vous avez élevé vos enfants vous ?
00:21:18 - Ah ben je peux vous dire, j'en ai un en Angleterre
00:21:20 qui est ingénieur du son
00:21:22 j'en ai un autre au Japon
00:21:24 et le troisième il envisage les Etats-Unis
00:21:26 mais ils ont des principes de base
00:21:28 ils savent qu'ils arrivent dans des pays où tout n'est pas ouvert
00:21:30 c'est eux qui débarquent dans ces pays-là
00:21:33 et c'est à eux de s'intégrer
00:21:35 et ça je leur ai dit, c'est enrichissant
00:21:37 mais ne perds jamais tes bases
00:21:39 mais respecte celles des autres
00:21:41 tu arrives dans un pays qui n'est pas le tien
00:21:43 - Je voudrais retourner vers Patrick, l'auditeur de Nîmes
00:21:45 qui était en ligne avec nous il y a quelques instants
00:21:47 Laurent, vous partagez cette idée-là de Laurent ?
00:21:49 - Incomplètement
00:21:51 L'éducation, le respect
00:21:53 Complètement !
00:21:55 Et ce qui est terrible c'est que l'éducation ça joue très trop
00:21:57 c'est avant 10 ans c'est fait
00:21:59 si avant 10 ans vous n'avez pas mis le cadre
00:22:01 vous n'avez pas mis ce qu'il fallait en termes de structure
00:22:03 le gamin a 10 ans c'est fini il a déjà les mauvaises habitudes
00:22:05 - Et qu'est-ce qu'on fait quand les familles sont dépassées Patrick ?
00:22:07 - D'abord il n'y a pas impunité
00:22:09 on choque les familles
00:22:11 on les fait convoquer par les services sociaux
00:22:13 on les cadre, on les accompagne
00:22:15 parce qu'on n'est quand même pas dans un monde
00:22:17 on est dans une démocratie qui accompagne quand même
00:22:19 le monde le plus généreux d'un point de vue sociétal
00:22:21 mais par contre on est exigeant
00:22:23 et puis s'il faut taper aux porte-monnaies
00:22:25 et bien on tape aux porte-monnaies, il n'y a pas de problème
00:22:27 je veux dire il ne peut pas y avoir impunité
00:22:29 dans aucun monde il n'y a impunité
00:22:31 c'est pas possible, donc je partage tout à fait ce que dit Laurent
00:22:33 et on le voit autour de nous
00:22:35 moi je vois bien tous les gens
00:22:37 tous les gamins qui ont été élevés avec un cadre
00:22:39 je ne dis même pas une rigueur, juste un cadre
00:22:41 ça c'est bien, ça c'est pas bien
00:22:43 c'est tous des gamins qui réussissent
00:22:45 moi je gère une école de façon bénévole
00:22:47 je ne dis pas qu'il faut arrêter, c'est tous des gamins
00:22:49 quand je regardais, vous savez quand je convoquais les parents
00:22:51 pour des conseils de discipline
00:22:53 des fois je me disais, après avoir reçu les parents
00:22:55 je me disais, à tout coup ce gamin il n'est pas si mal
00:22:57 avec les parents qu'il a, tellement les parents
00:22:59 étaient mauvais, tellement les parents étaient déconnectés
00:23:01 non les parents sont responsables
00:23:03 il ne peut pas y avoir une irresponsabilité
00:23:05 c'est pas possible, il ne faut surtout pas dire
00:23:07 que c'est un problème de société, ce n'est pas un problème de société
00:23:09 c'est un problème d'éducation, c'est un problème parental
00:23:11 c'est vraiment le sentiment qui vous anime tous
00:23:13 au 3210, on va prolonger tout ça dans un instant
00:23:15 vous restez bien là, vous avez les commandes de l'émission
00:23:17 bien sûr on vous écoute, c'est 3210
00:23:19 sur votre téléphone à partir de maintenant
00:23:21 Les auditeurs ont la parole
00:23:23 jusqu'à 14h30 sur RTL
00:23:25 Stéphane Carpentier
00:23:27 Jusqu'à 14h30
00:23:29 les auditeurs ont la parole
00:23:31 Stéphane Carpentier sur RTL
00:23:33 sur les fausses alertes à la bombe en Syrie
00:23:35 ce que ça coûte, les conséquences
00:23:37 la mobilisation des forces de police
00:23:39 les propos d'Éric Dupond-Moretti, le garde des Sceaux
00:23:41 ce matin sur RTL qui dit "les parents sont
00:23:43 civilement responsables"
00:23:45 ça vous inspire depuis tout à l'heure, on a écouté
00:23:47 Edi, Patrick, Laurent, on va donner la parole à Olivier
00:23:49 dans un instant qui a des choses à partager
00:23:51 d'abord les réseaux sociaux, Victor, parce que évidemment
00:23:53 ça réagit sur le sujet
00:23:55 Bonjour Stéphane, bonjour à tous, oui beaucoup de réactions
00:23:57 et on commence avec celle de Linn à Paris
00:23:59 c'est un scandale, 5ème alerte à la bombe
00:24:01 au château de Versailles, les autorités n'ont
00:24:03 clairement pas que ça à faire, on continue
00:24:05 avec Émilie Danger qui réagit aux propos d'Edi
00:24:07 "la prison n'est pas la solution car
00:24:09 elle crée des délinquants" et enfin
00:24:11 avec Antoine Epernay "oui, les parents
00:24:13 doivent payer, c'est leur responsabilité
00:24:15 d'éduquer leurs enfants"
00:24:17 Reprise de parole à partir de maintenant au 3210
00:24:19 sur ce sujet-là en particulier, Olivier
00:24:21 nous rejoint tout en direct, bonjour
00:24:23 Bonjour Stéphane, bonjour à tous
00:24:25 oui, moi je trouve que oui, ça va aller
00:24:27 dans le témoignage des deux
00:24:29 précédents auditeurs, les parents sont
00:24:31 complètement, je veux dire
00:24:33 responsables des enfants, mais il y a quand même
00:24:35 une petite chose aussi qu'il ne faut peut-être pas oublier
00:24:37 c'est que par rapport à
00:24:39 ces alertes à la bombe, je pense
00:24:41 que ça fait partie de toute cette jeunesse
00:24:43 qui a du mal avec
00:24:45 l'autorité, l'éducation, parce que
00:24:47 je suis quasiment persuadé que
00:24:49 ce sont les mêmes qui remettent en question
00:24:51 les apprentissages éventuellement
00:24:53 de l'histoire, les apprentissages
00:24:55 de pas mal de profs
00:24:57 et sur ce, j'ai un petit peu
00:24:59 de mal par rapport justement
00:25:01 à la cellule familiale, parce que
00:25:03 entre ce qui est appris, ce qui est
00:25:05 transmis la journée et puis ce qu'on leur
00:25:07 dit le soir chez eux
00:25:09 je pense que ça fait deux mondes
00:25:11 différents, donc c'est
00:25:13 là aussi que le fossé se crée
00:25:15 alors après je vais peut-être
00:25:17 m'attirer les foudres, mais je pense que
00:25:19 en plus
00:25:21 les parents de ces enfants-là
00:25:23 pour la plupart
00:25:25 ont déjà bien
00:25:27 lâché la bride déjà depuis
00:25:29 bien longtemps, s'il y a eu une bride
00:25:31 un jour de mise dessus, pour un minimum d'éducation
00:25:33 parce qu'on les voit bien
00:25:35 il y en a
00:25:37 ça traîne jusqu'à des points d'heure, des 23h
00:25:39 22h, je ne dis pas que c'est
00:25:41 la majeure
00:25:43 partie de la jeunesse, mais il y a quand même
00:25:45 cet aspect-là à prendre en compte
00:25:47 aussi, c'est
00:25:49 pas n'importe quel jeune qui va
00:25:51 dire "tiens, allez hop, je vais
00:25:53 faire une alerte à la bombe
00:25:55 aujourd'hui parce que ça m'a passé" c'est pas une lubie
00:25:57 je veux dire, c'est pas quelque chose d'inné
00:25:59 il faut déjà avoir quelque chose de réfléchi
00:26:01 ou quelque chose, on entend ça quelque part
00:26:03 parce que je ne pense pas qu'un jeune de 10 ans
00:26:05 se dise "bon allez, tiens, 10-15 ans
00:26:07 enfin 10-15 ans, adolescent
00:26:09 bon bah allez, tiens, je vais faire une alerte à la bombe"
00:26:11 non, moi je trouve ça un petit peu fort de casser quand même
00:26:13 - Ce qui m'intéresse Olivier, dans les propos qui vont venir
00:26:15 que vous allez partager avec les auditeurs de RTL
00:26:17 c'est la façon dont ils communiquent entre eux
00:26:19 ou alors qu'ils se disent "tiens, on va le faire"
00:26:21 parce que c'est un peu un challenge aussi
00:26:23 il y a les réseaux sociaux, derrière tout ça on en a déjà parlé
00:26:25 mais ça peut être le cas encore aujourd'hui ça
00:26:27 - Oui, mais alors à ce moment-là
00:26:29 là c'est la porte ouverte à tout
00:26:31 parce que là on part sur des alertes à la bombe
00:26:33 mais alors bientôt
00:26:35 ça va s'arrêter où ?
00:26:37 cette façon de
00:26:39 de se mettre en avant
00:26:41 du "t'es pas cap"
00:26:43 ou "t'es cap"
00:26:45 enfin je veux dire, si on en est là
00:26:47 c'est grave quoi
00:26:49 je ne sais pas
00:26:51 il y a peut-être aussi, peut-être au niveau
00:26:53 des réseaux sociaux, il y a peut-être un moment où il va falloir
00:26:55 quand même être un petit peu plus sévère
00:26:57 avec justement tous ces réseaux sociaux
00:26:59 parce que
00:27:01 il y a des gens qui vont complètement faire
00:27:03 le bien
00:27:05 ils vont comprendre tout par eux-mêmes
00:27:07 et puis vous avez des gens qui vont prendre tout pour argent comptant
00:27:09 donc forcément
00:27:11 il y a un moment, il faut peut-être mettre
00:27:13 un peu les pieds dans le plat mais plus sérieusement
00:27:15 - Laurent, je me retourne vers vous, vous êtes toujours
00:27:17 connecté au 30/20, ce l'auditeur qui a pris
00:27:19 la parole tout à l'heure, Laurent, est-ce que justement
00:27:21 les réseaux sociaux, les moyens de communication
00:27:23 - Mais bon alors, justement
00:27:25 - Ces jeunes qui se challenge un peu
00:27:27 - Oui ça - Mais justement
00:27:29 justement, j'allais y venir
00:27:31 et la suppression du téléphone
00:27:33 c'est pas le rôle des parents ?
00:27:35 Moi je l'ai fait - C'est-à-dire complètement ?
00:27:37 - Ah ben c'est-à-dire que le téléphone prenait
00:27:39 telle proportion que j'ai dit stop
00:27:41 stop
00:27:43 stop, tu reviens à la réalité
00:27:45 des réseaux sociaux, t'en as rien à foutre
00:27:47 de ce qu'on raconte sur toi, pardon
00:27:49 de cette vulgaire, mais tu n'en as rien à faire
00:27:51 en plus tu ne les regarderas
00:27:53 plus donc tu ne seras pas au courant de ce qu'on raconte
00:27:55 sur toi, et terminé
00:27:57 j'ai fait ça pendant 6 mois
00:27:59 - Et ça a marché ? - Et on est revenu
00:28:01 une consommation
00:28:03 raisonnée du téléphone si on peut dire
00:28:05 mais on est dans notre rôle
00:28:07 moi je suis désolé, j'en ai élevé 6
00:28:09 en tout, tous les soirs
00:28:11 les 6, enfin 3
00:28:13 d'un premier jet, 3 d'un second
00:28:15 jet qui ne sont pas de moi
00:28:17 mais que j'ai accueilli, le père m'a dit
00:28:19 je te donne carte blanche parce que j'ai toujours été incapable
00:28:21 donc, bon, et je ne le blâme pas
00:28:23 il y avait d'autres choses à s'occuper
00:28:25 mais il y avait des briefings, il passait
00:28:27 le soir à l'atelier pendant 5 minutes
00:28:29 et on débriefait la journée
00:28:31 alors un tel s'est mal comporté avec moi
00:28:33 l'autre prof c'est un con, enfin pardon
00:28:35 et je disais mais le prof n'est pas con
00:28:37 c'est lui qui t'enseigne, donc réfléchis à ça
00:28:39 et on se revoit demain soir
00:28:41 et il passait, ça me prenait 5 minutes à l'atelier
00:28:43 moi j'ai la chance d'exercer
00:28:45 à domicile, donc c'était pas
00:28:47 mais il savait que le point de passage, quand je les voyais passer
00:28:49 dans la cour, j'ai eu une cour, je tapais au carreau
00:28:51 hop hop hop, tu viens par là
00:28:53 on débriefe, ça prend 5 minutes
00:28:55 ça prend 5 minutes
00:28:57 et on prend la température du gamin
00:28:59 mais ça se surveille
00:29:01 comme le lait sur le feu, pardon de l'expression
00:29:03 mais je vous dis
00:29:05 comme je vous ai dit tout à l'heure, ça prend 2 minutes pour les faire
00:29:07 mais après vous prenez perpète
00:29:09 maintenant je suis dans le permis
00:29:11 dans le code de la route
00:29:13 etc, donc je sais que j'en ai pour perpète
00:29:15 après il faudra payer les bagnoles
00:29:17 bon, mais
00:29:19 voilà, je suis désolé, je suis très
00:29:21 cash, mais il y a un
00:29:23 moment, oui on les
00:29:25 a en charge, comme je disais tout à l'heure
00:29:27 à Victor qui m'a reçu
00:29:29 à moins qu'ils s'émancipent pour des bonnes raisons
00:29:31 parce qu'on les a battus comme plâtre, parce qu'ils sont
00:29:33 placés par des assistantes sociales
00:29:35 ou autre, ça je peux comprendre
00:29:37 mais dans ce cas c'est que les familles ne sont pas au niveau
00:29:39 mais à partir du moment où on a fait les gosses
00:29:41 il faut les assumer jusqu'au bout
00:29:43 et on en tient pour perpète
00:29:45 et les parents doivent payer, c'est le sentiment général
00:29:47 c'est le standard depuis tout à l'heure au 30210
00:29:49 l'éducation c'est un job, c'est un vrai boulot
00:29:51 à temps plein, les messages sont arrivés très nombreux
00:29:53 merci Patrick, Laurent, Olivier d'avoir été
00:29:55 en direct avec nous, on salue Eddy aussi qui nous a
00:29:57 quittés, vous prenez la parole dans un instant
00:29:59 sur notre territoire et ses commerces
00:30:01 qui disparaissent, on en parle avec Lisa Marie
00:30:03 et puis avec vous au 30210
00:30:05 c'est la suite des auditeurs qui ont la parole jusqu'à 14h30
00:30:07 à tout de suite
00:30:09 gratuitement via l'appli RTL
00:30:11 ou au 30210
00:30:13 Stéphane Carpentier
00:30:15 les auditeurs ont la parole sur RTL
00:30:17 le sujet qui va vous intéresser
00:30:19 à partir de maintenant au 30210
00:30:21 sont ces aides pour les commerces en milieu rural
00:30:23 parce que Lisa Marie
00:30:25 il y a un vrai problème
00:30:27 dans notre pays par rapport à ça, ils disparaissent
00:30:29 ces commerces. Oui si je vous dis en France
00:30:31 62% des communes n'ont
00:30:33 aucun commerce et
00:30:35 6 communes sur 10 n'ont ni épicerie
00:30:37 ni boulangerie, il y a donc
00:30:39 urgence, le gouvernement a lancé cette
00:30:41 année un dispositif de soutien à l'installation
00:30:43 de commerce dans les communes
00:30:45 situées en zone rurale qui en sont
00:30:47 dépourvues, une enveloppe de 12
00:30:49 millions d'euros a été débloquée pour
00:30:51 faciliter les installations dans les
00:30:53 villages, une aide qui concerne à la fois
00:30:55 les magasins physiques mais aussi les magasins
00:30:57 itinérants et une deuxième vague
00:30:59 de projets sera financée l'année
00:31:01 prochaine. Voilà les solutions, les
00:31:03 mesures en tous les cas dévoilées par le gouvernement
00:31:05 On va aller sur les terrains pour savoir comment ça se passe
00:31:07 et quels sont vos avis, au standard au 30/10
00:31:09 c'est Stéphane, quel joli prénom
00:31:11 qui nous passe un coup de fil depuis Armantières, bienvenue
00:31:13 Stéphane, bonjour à vous. Oui, bonjour
00:31:15 Stéphane. Il faut les soutenir ces
00:31:17 commerces ruraux. Je vais pas vous
00:31:19 dire le contraire, je suis commerçant ambulant avec
00:31:21 un camion magasin. Alors ça se passe comment
00:31:23 concrètement à Armantières où vous êtes ?
00:31:25 Alors à Armantières
00:31:27 on a de moins en moins
00:31:29 de commerce, tout est remplacé par des assurances
00:31:31 des banques, des opticiens
00:31:33 malheureusement, mais la ville est
00:31:35 devenue payante. On peut plus
00:31:37 stationner.
00:31:39 C'est la chasse aux voitures
00:31:41 donc comme à proximité vous avez toutes les grandes
00:31:43 surfaces avec des beaux parkings bien
00:31:45 net et puis
00:31:47 une grande surface chauffée avec la musique
00:31:49 et tout ce qu'il faut, de plus en plus
00:31:51 de personnes fuient tous ces petits commerces
00:31:53 et puis s'en vont dans les grandes surfaces. Ça veut dire que vous
00:31:55 commerçant ambulant vous êtes pas ?
00:31:57 Non. Si, excusez-moi
00:31:59 si, si. La région nous a aidés cette
00:32:01 année, alors là il faut que je remercie
00:32:03 justement la région des Hauts-de-France
00:32:05 et particulièrement
00:32:07 Xavier Bertrand parce qu'on a eu une aide au
00:32:09 renouvellement du parc de véhicules
00:32:11 donc nous, commerçants itinérants
00:32:13 on a eu une subvention qui nous permet de
00:32:15 renouveler justement les véhicules magasins.
00:32:17 D'accord. Est-ce qu'on vous fait de la pub ?
00:32:19 Par exemple, vous êtes commerçant ambulant dans votre ville, est-ce
00:32:21 qu'il y a un petit coup de pouce ? Est-ce qu'on vous annonce ?
00:32:23 On vous affiche ? On dit que vous existez ?
00:32:25 Si on paye pas, non.
00:32:27 Malheureusement, si on
00:32:29 paye pas, absolument pas. Même
00:32:31 sur les marchés c'est très très compliqué
00:32:33 d'être aidé par une mairie.
00:32:35 Les élus,
00:32:37 on les voit jamais. Stéphane, restez là.
00:32:39 Il y a Véronique qui est en ligne aussi avec nous au Standard
00:32:41 au 3210 qui habite un
00:32:43 village de 1.600 habitants dans la Sarthe
00:32:45 si je ne me trompe pas. Véronique, bonjour à vous.
00:32:47 Oui, bonjour Éric. Oui, c'est un petit village
00:32:49 en fait où il n'y a rien.
00:32:51 En général il y a un café, mais on n'a même pas un café.
00:32:53 Et je me suis occupée
00:32:55 via une radio locale d'ailleurs qui est très bien
00:32:57 WRS Sarthe.
00:32:59 On voulait relancer un peu le local,
00:33:01 les produits locaux, etc.
00:33:03 Il y a plusieurs problèmes.
00:33:05 C'est-à-dire qu'en fait, les gens qui
00:33:07 produisent local, bon on a un charcutier
00:33:09 qui fait une très bonne charcuterie, on a un maraîcher,
00:33:11 mais ils veulent vendre chez eux.
00:33:13 C'est-à-dire qu'en fait les habitants du village
00:33:15 ils savent que le vendredi, le samedi,
00:33:17 c'est la charcuterie, le vendredi
00:33:19 matin c'est les légumes.
00:33:21 Ce sont des gens qui travaillent et qui peuvent pas
00:33:23 forcément se rendre le vendredi
00:33:25 matin aux légumes, le vendredi après-midi ou le samedi
00:33:27 matin chez le charcutier, etc.
00:33:29 Donc je leur avais dit, il faut faire un local,
00:33:31 producteur loco,
00:33:33 mais ils veulent pas.
00:33:35 Ils veulent pas se déplacer, ils veulent pas déplacer
00:33:37 leurs produits, donc c'est très
00:33:39 compliqué. Après, on a une petite
00:33:41 supérette qui s'est ouverte. Le problème
00:33:43 c'est que si ce ne sont pas des grosses
00:33:45 structures, silos, champs, machin, tout ça,
00:33:47 forcément c'est une personne qui achète et qui revend.
00:33:49 Donc les produits sont un peu plus chers
00:33:51 que ce qu'on peut. Et les gens ne
00:33:53 jouent pas le jeu. Les habitants prennent
00:33:55 cette petite magasine.
00:33:57 - Ils prennent leur voiture devant la grande surface. - Oui, et puis ils prennent
00:33:59 un peu ce magasin, vous savez, comme on avait dans les quartiers
00:34:01 de Paris, l'Arabe du coin, qui était ouverte
00:34:03 7h du matin jusqu'à 22h et où on y
00:34:05 va pour le dépannage, une plaquette de beurre,
00:34:07 un peu de Paris, normalement on fait un gâteau et on en a plus.
00:34:09 Donc en fait, ces gens-là ne peuvent pas
00:34:11 survivre. Et malheureusement,
00:34:13 ça va être des gros trucs, style
00:34:15 carrefour, market, machin, qui vont
00:34:17 s'installer dans les villages et on va se retrouver
00:34:19 à nouveau avec des prix qui sont
00:34:21 assez énormes. Ils font des grosses marges
00:34:23 avec des salariés qui vont être là, qui vont
00:34:25 être exploités, qui vont faire qu'ils travaillent le dimanche, etc.
00:34:27 Parce qu'en plus, dans les villages, les gens
00:34:29 demandent une amplitude horaire.
00:34:31 Ils sont extrêmement... Moi,
00:34:33 j'ai travaillé dans les mairies, etc.
00:34:35 Il faudrait que les mairies s'ouvrent à 7h du matin
00:34:37 jusqu'à 21h le soir, même le samedi, même le dimanche,
00:34:39 pour ceux qui bossent toute la semaine, etc.
00:34:41 Ils sont très exigeants. Parce que
00:34:43 quand vous allez dans les grandes surfaces, vous vous apercevez
00:34:45 qu'effectivement, ils sont ouverts le samedi, ils sont ouverts le dimanche,
00:34:47 et il faudrait que ce soit pareil dans les villages.
00:34:49 Donc en fait, ce problème
00:34:51 de magasins de proximité, c'est
00:34:53 plusieurs problèmes qu'il faut prendre en même temps.
00:34:55 Parce qu'on a le magasin de proximité,
00:34:57 on a l'artisanat local aussi
00:34:59 qui n'est pas du tout mis en avant, et puis
00:35:01 qui est concurrencé par tous les produits médium chinois
00:35:03 qu'on rentre, etc. On pourrait,
00:35:05 mais il faudrait qu'il y ait quand même beaucoup
00:35:07 de personnes
00:35:09 qui gravitent autour de tout ça,
00:35:11 qui aient envie, et je ne suis pas certaine que
00:35:13 tout le monde ait envie qu'il y ait à nouveau du local,
00:35:15 du commerce local, qui se remette.
00:35:17 Alors les gens dans les villages, oui,
00:35:19 mais je veux dire, nous dans le village, on a une petite supérette,
00:35:21 et les gens ne jouent pas le jeu.
00:35:23 - Ce qu'on retient de vos propos, Véronique, depuis la Sarthe,
00:35:25 c'est que les habitants ne jouent pas le jeu, concrètement.
00:35:27 Véronique Stéphane, on va accueillir un maire,
00:35:29 le maire de Oudon, c'est dans les Yvelines,
00:35:31 c'est Jean-Marie Tétard qui nous fait la gentillesse d'être en ligne.
00:35:33 Bonjour à vous. - Oui, bonjour.
00:35:35 - Vous, vous avez parfaitement résisté à tout ça.
00:35:37 C'est-à-dire que vous avez protégé,
00:35:39 encouragé ces commerces de proximité,
00:35:41 ces commerces ruraux, là.
00:35:43 - Écoutez, oui, on peut le dire comme ça.
00:35:45 Aujourd'hui, pour 3 700 habitants,
00:35:47 au cœur d'une zone rurale
00:35:49 qui représente à peu près 30 000 habitants,
00:35:51 j'ai 140 pas de porte commerciaux.
00:35:53 Allant de la quincaillerie
00:35:55 aux traiteurs italiens,
00:35:57 en passant par
00:35:59 des coiffeurs, des boulangers, etc.
00:36:01 Et donc, ça, c'est le résultat
00:36:03 d'une volonté que j'ai depuis 1995,
00:36:05 d'assurer
00:36:07 un espèce
00:36:09 d'écosystème
00:36:11 commercial
00:36:13 qui fait une complémentarité
00:36:15 entre une petite zone commerciale
00:36:17 dans laquelle il y a un intermarché, un bricomarché.
00:36:19 Et nous sommes arris
00:36:21 à arrêter là et assurer
00:36:23 une véritable complémentarité
00:36:25 entre cette surface commerciale
00:36:27 très modérée
00:36:29 en périphérie dans le village voisin
00:36:31 et le cœur du bourg. Alors, pour ça,
00:36:33 il y a plusieurs outils que je pourrais
00:36:35 vous donner. - Oui, c'est-à-dire que
00:36:37 la volonté, c'est très bien, monsieur le maire,
00:36:39 parce que ça s'accompagne d'investissements,
00:36:41 de milliers de millions d'euros pour y parvenir.
00:36:43 - Non, pas du tout.
00:36:45 Je crois que ça s'accompagne
00:36:47 d'abord d'un soutien
00:36:49 des élus aux commerçants, d'une association
00:36:51 commerçante dynamique,
00:36:53 de règles d'urbanisme. Par exemple, moi,
00:36:55 les commerces de détail
00:36:57 ne peuvent pas se transformer
00:36:59 en bureaux ou en services,
00:37:01 elles ne peuvent pas se transformer en banques
00:37:03 ou en agences de voyage.
00:37:05 Il faut aussi justement ne pas développer...
00:37:07 Parce que beaucoup de maires ont mal à la tête
00:37:09 lorsqu'à la fois ils veulent développer
00:37:11 une grande zone périphérique
00:37:13 avec des tas de commerces et des tas de franchisés,
00:37:15 etc., et garder leur centre-ville.
00:37:17 Je crois qu'on ne peut pas faire les deux à la fois.
00:37:19 Mais par contre, il faut assurer une complémentarité.
00:37:21 Je n'ai aucun franchisé, ce sont
00:37:23 que des gens qui sont
00:37:25 des indépendants et qui, en fait,
00:37:27 risquent leur vie avec leur commerce.
00:37:29 Et donc, il y a tout un
00:37:31 système qui s'est mis en place. Et par contre,
00:37:33 effectivement, j'entendais tout à l'heure
00:37:35 que depuis le 1er octobre,
00:37:37 je viens de passer mon centre-ville
00:37:39 en stationnement payant. Pourquoi ?
00:37:41 Parce que le seul moyen aujourd'hui
00:37:43 pour les commerçants d'augmenter leur chiffre d'affaires,
00:37:45 c'est qu'il n'y ait plus de voitures "Vend tous"
00:37:47 dans le centre-ville, y compris les voitures
00:37:49 des commerçants eux-mêmes, que j'envoie
00:37:51 sur un parking que je viens de construire.
00:37:53 Et donc, on retrouve de la place. J'ai mis
00:37:55 45 minutes gratuits. Les gens
00:37:57 qui viennent en voiture sont heureux.
00:37:59 Ils retrouvent de la place, alors qu'avant, on disait
00:38:01 qu'il faut faire trois fois le tour de Houdon
00:38:03 pour aller à une baguette. - Et ça fait un commerce
00:38:05 pour 30 habitants chez vous.
00:38:07 C'est spectaculaire quand même.
00:38:09 - Tout à fait. Et donc,
00:38:11 c'est un résultat. Mais c'est
00:38:13 une politique de longue haleine.
00:38:15 Ça ne se fait pas comme ça. Et quelque part,
00:38:17 je dirais que pour l'emploi, c'est... Alors, pour la convivialité,
00:38:19 c'est merveilleux. Parce qu'on
00:38:21 trouve des gens qui se croient
00:38:23 sur le trottoir, qui discutent,
00:38:25 alors que si c'était une résidence
00:38:27 dortoir, ils ne se verraient pas.
00:38:29 L'inconvénient, c'est que les commerces sont peut-être
00:38:31 un peu plus chers, effectivement, que si
00:38:33 on était en grande surface, quoi que.
00:38:35 Mais surtout sur l'emploi, moi, je me suis
00:38:37 aperçu que, finalement,
00:38:39 il y a plus d'emplois
00:38:41 dans le cumul des
00:38:43 commerces de proximité
00:38:45 que dans les grandes surfaces.
00:38:47 Ah, surface =. Mais les emplois sont plus
00:38:49 intéressants. Quand on est employé dans
00:38:51 un petit commerce, on fait un peu de compta,
00:38:53 on fait un peu de rangement en rayon,
00:38:55 on fait des relations publiques. Quand on est dans une grande
00:38:57 surface, on est à 6h du matin pour mettre
00:38:59 des boîtes de concert dans les rayons
00:39:01 et avec sa Game Boy pour rentrer les drives
00:39:03 dans le casier.
00:39:05 - Chez vous, ça marche, en tous les cas,
00:39:07 M. le maire. On l'entend bien. - Voilà, ça marche.
00:39:09 - Merci d'avoir partagé tout ça avec les auditeurs. Je vous souhaite une belle journée.
00:39:11 C'était précieux d'écouter, justement, votre expérience
00:39:13 à vous et tout ce que vous avez mis en place
00:39:15 avec la volonté à la clé, ce qui a donné
00:39:17 des résultats. 13h50, on prolonge
00:39:19 le débat, bien sûr, et vos prises de parole dans une poignée
00:39:21 de secondes. 3, 2, 1, 0 sur votre téléphone.
00:39:23 Les auditeurs ont la parole
00:39:25 jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:39:27 Stéphane Carpentier.
00:39:29 Les auditeurs
00:39:31 ont la parole. Avec Stéphane Carpentier.
00:39:33 - Vous prenez la parole au 3210.
00:39:35 Le sujet qui vous passionne et vous intéresse,
00:39:37 c'est la situation de notre territoire en termes
00:39:39 de commerce et commerces ruraux qui
00:39:41 disparaissent. On rappelle le chiffre
00:39:43 que vous donnait Lisa Marie tout à l'heure, quand même.
00:39:45 Il y a des communes en France, il y a 6 communes
00:39:47 sur 10 en France où il n'y a plus de commerce
00:39:49 du tout, ce qui paraît considérable
00:39:51 et énorme, et vous prenez la parole au 3210.
00:39:53 Eliott est avec nous depuis Fontenay-aux-Roses
00:39:55 et je vous salue, je vous embrasse, bienvenue Eliott.
00:39:57 - Bonjour, bonjour, bonjour tout le monde.
00:39:59 - Racontez-nous.
00:40:01 - Eh bien écoutez,
00:40:03 là où nous nous habitons,
00:40:05 eh bien,
00:40:07 il y avait des commerces, il y avait un boucher,
00:40:09 il y avait un charcutier, il y avait un boulanger,
00:40:11 il y avait une épicerie, il y avait
00:40:13 un marchand de légumes et tout et tout.
00:40:15 - Et tout a disparu. - Et tout a disparu.
00:40:17 - Ça veut dire que
00:40:19 dans votre commune, pardon de vous couper
00:40:21 Eliott, il n'y a plus rien du tout.
00:40:23 - Du tout, du tout.
00:40:25 Il n'y a plus aucun commerce
00:40:27 et il faut faire, mettons, 15 kilomètres
00:40:29 maintenant pour aller
00:40:31 faire ses courses, en sachant que
00:40:33 il y a beaucoup de personnes âgées qui habitent
00:40:35 le village et qu'ils ont toujours
00:40:37 besoin de quelqu'un pour les emmener.
00:40:39 - Ça veut dire que ça devient presque une commune morse,
00:40:41 c'est-à-dire qu'on ne se voit plus, le commerce c'est ça, c'est de rencontrer
00:40:43 ses voisins et tous les habitants et là vous ne voyez plus.
00:40:45 - Tout à fait. On ne voit plus personne
00:40:47 puisque il n'y a plus de contacts
00:40:49 à part si on se trouve à prendre son courrier
00:40:51 dans sa boîte aux lettres
00:40:53 avec sa voisine de maison
00:40:55 mais sinon on ne voit plus personne.
00:40:57 Le village est mort,
00:40:59 enfin quelque part,
00:41:01 oui le village est mort. Maintenant tout le monde
00:41:03 va faire ses 15 kilomètres
00:41:05 ou 20 kilomètres pour aller
00:41:07 faire ses courses
00:41:09 dans la ville un peu plus loin.
00:41:11 - Évidemment. Adrien nous rejoint Eliott,
00:41:13 restez là s'il vous plaît. Adrien est
00:41:15 maire d'une commune, vous êtes où précisément ?
00:41:17 Bonjour à vous. - Bonjour Stéphane,
00:41:19 bonjour les auditeurs. Je suis à Libry,
00:41:21 dans la Nièvre, dans le sud de la Nièvre.
00:41:23 - Combien d'habitants ? - 700 habitants.
00:41:25 - Comment vous vous faites pour résister à tout ça ?
00:41:27 - Alors on a
00:41:29 pris un chemin un peu
00:41:31 différent en créant une épicerie
00:41:33 automatique de producteurs, donc
00:41:35 132 casiers secs
00:41:37 et réfrigérés, connectés,
00:41:39 qu'on va ouvrir
00:41:41 là prochainement,
00:41:43 alimentés par les producteurs dans un rayon de 15 kilomètres.
00:41:45 - Ça c'est une solution
00:41:47 pour vous ? - C'est une solution,
00:41:49 en fait, le format
00:41:51 traditionnel d'avoir une épicerie
00:41:53 avec une personne
00:41:55 qui reste en permanence sur des
00:41:57 plages horaires extrêmement
00:41:59 longues,
00:42:01 je pense pas que c'est
00:42:03 encore sa place
00:42:05 sur les territoires ruraux.
00:42:07 Il faut qu'on essaye de s'adapter justement
00:42:09 déjà
00:42:11 aux consommateurs, donc
00:42:13 avec quelque chose de simple et ouvert
00:42:15 sur des plages horaires
00:42:17 où ils ont pas l'habitude, donc nous
00:42:19 on va être ouverts 24/24, 7 jours sur 7,
00:42:21 et on touche également
00:42:23 nos résidences secondaires,
00:42:25 la commune de Delivry a
00:42:27 86 résidences secondaires,
00:42:29 et c'est vrai que quand tout le monde arrive le vendredi,
00:42:31 ils sont contents de trouver
00:42:33 de quoi manger. - Vous avez plus rien
00:42:35 en termes de commerce dans votre commune, s'il reste quoi ?
00:42:37 - On avait juste un bar. - Juste un bar.
00:42:39 - Vous n'avez pas une boulangerie aujourd'hui ? - Non,
00:42:41 et justement la boulangerie,
00:42:43 on est en train de la refaire également,
00:42:45 donc c'est une boulangerie au feu de bois,
00:42:47 qu'on est en train
00:42:49 de refaire juste à côté de notre épicerie,
00:42:51 ça sera deux commerces
00:42:53 vraiment indépendants, donc notre
00:42:55 boulanger de la commune,
00:42:57 on a trouvé
00:42:59 alors facilement, non,
00:43:01 mais quelqu'un qui est capable
00:43:03 de s'investir, un couple, oui.
00:43:05 - Et les habitants, ils disent quoi ? Ils vont aller
00:43:07 faire leurs courses comme ça dans un distributeur ?
00:43:09 - Oui. - Ils sont favorables à ça ?
00:43:11 - Ils sont favorables, alors après
00:43:13 ce que je ne vous ai pas dit, c'est que pour
00:43:15 quand même garder ce lien social,
00:43:17 il y a un marché aussi
00:43:19 qui est créé à côté,
00:43:21 pour garder ce lien avec les producteurs,
00:43:23 qu'on n'ait pas,
00:43:25 qu'on ne soit pas en permanence devant une machine.
00:43:27 - C'est capital. Merci d'avoir partagé tout cela
00:43:29 et votre quotidien, Adrien,
00:43:31 maire d'une commune à Livry avec 700
00:43:33 habitants, et j'embrasse Eliette qui a pris la parole
00:43:35 il y a quelques instants, consacrant
00:43:37 justement un peu
00:43:39 sa désespérance avec cette commune qui n'a
00:43:41 carrément plus du tout de commerce.
00:43:43 Vos prises de parole au 3210, ça va se prolonger bien sûr.
00:43:45 Jusqu'à 14h30, on va parler
00:43:47 musique parce que c'est la sortie aujourd'hui
00:43:49 du nouvel album des Rolling Stones,
00:43:51 donc de ces papys qui nous tirent la langue
00:43:53 et on en parlera avec Eric Jangean,
00:43:55 vous allez les souvenir, vous les avez vus en concert,
00:43:57 vous les adorez, vous allez acheter l'album,
00:43:59 comment vous gérez tout ça ? Ou alors est-ce que vous dites
00:44:01 à Contrario, les papys du rock, ça va bien,
00:44:03 c'est fini, il faut que ça s'arrête. Vous partagez
00:44:05 vos prises de parole et vos sentiments
00:44:07 au 3210, 3, 2, 1, 0. Dans la foulée
00:44:09 à 14h30, ce sera l'heure du crime,
00:44:11 comme tous les jours, lundi, vendredi, avec Jean-Alphonse
00:44:13 Richard, c'est un honneur de vous saluer
00:44:15 Jean-Alphonse, bonjour. Bonjour mon cher
00:44:17 Stéphane. Quelle histoire aujourd'hui ?
00:44:19 Alors écoutez, aujourd'hui je vais vous parler de l'affaire
00:44:21 Charles Missnard, je ne suis pas sûr que vous la connaissiez parce qu'elle n'est pas
00:44:23 très connue en France cette histoire.
00:44:25 C'était en juillet 99, lui c'est un biologiste,
00:44:27 docteur en biologie, même il travaille
00:44:29 à Luxembourg dans une clinique et il va être accusé
00:44:31 d'avoir assassiné son épouse. Il a versé
00:44:33 du cyanure dans la poche
00:44:35 de perfusion. Alors,
00:44:37 on l'accuse, mais lui il nie, il dit "moi je suis
00:44:39 innocent, moi ma femme je l'adorais"
00:44:41 etc. Alors vous allez me dire, les gens qui crient
00:44:43 leur innocence, c'est pas le premier.
00:44:45 Sauf que là effectivement l'enquête elle est un peu bizarre,
00:44:47 elle est plutôt à charge, on ne sait pas vraiment
00:44:49 d'où viennent ces prélèvements qui contiennent
00:44:51 du cyanure, on ne peut pas faire
00:44:53 de contre-autopsie du corps de la victime
00:44:55 puisque la juge l'a fait tout de suite
00:44:57 incinérée. Donc ça part un peu
00:44:59 dans tous les sens, les avocats vont monter au créneau.
00:45:01 Une enquête difficile
00:45:03 pour Charles Misnard qui va devoir
00:45:05 affronter la justice du Luxembourg,
00:45:07 justice qui va être impitoyable.
00:45:09 Alors, est-ce que Charles Misnard
00:45:11 est un empoisonneur cynique ?
00:45:13 Ou bien un innocent qui a été brisé par
00:45:15 la machine judiciaire ? Eh bien,
00:45:17 on vous dit tout dans l'heure du crime.
00:45:19 L'affaire Charles Misnard, 14h30.
00:45:21 Et on plonge dans cette affaire tout à l'heure avec Jean-Alphonse Richard,
00:45:23 bien sûr, ses invités, vous avez l'émission
00:45:25 directe à la radio sur les ondes et les podcasts
00:45:27 de toutes les émissions de Jean-Alphonse,
00:45:29 directement sur l'appli RTL. Dans un instant,
00:45:31 un point sur l'actualité, vos prises de parole
00:45:33 sur les Rolling Stones et leur 24e
00:45:35 album, s'il vous plaît,
00:45:37 vous êtes des fans absolus. Et on va partir
00:45:39 aussi à l'étranger avec notre auditeur du bout du monde.
00:45:41 Très très loin on va. Très très très très
00:45:43 loin. 24h de voyage pour y arriver.
00:45:45 A tout de suite. Politique,
00:45:47 sport, culture, l'actualité complète
00:45:49 en un clic sur RTL.
00:45:51 RTL.
00:45:53 RTL.
00:45:55 RTL.
00:45:57 Et avant de vous écouter une nouvelle fois au 3210, un point complet sur l'actualité de ce vendredi avec Lisa Marie Marques.
00:46:07 Emmanuel Macron a rencontré ce matin les familles d'otages français du groupe palestinien Hamas dans la bande de Gaza.
00:46:13 Il a promis que tout serait fait pour qu'ils reviennent sains et saufs. La France n'abandonne pas les siens, a tweeté le président de la République.
00:46:21 Hier dans un communiqué, l'armée israélienne a estimé que la majorité des otages à Gaza sont vivants.
00:46:27 Sur les 200 otages, plus de 20 d'entre eux sont mineurs.
00:46:29 Et entre 10 et 20 ont plus de 60 ans, précise également le communiqué.
00:46:35 Et concernant toujours le Proche-Orient, l'aide humanitaire ne devrait pas arriver aujourd'hui.
00:46:39 Les convois censés passer la frontière dans la journée sont bloqués.
00:46:41 Et l'entrée des premiers camions humanitaires est retardée d'au moins 24h, au plus tôt d'après l'ONU.
00:46:47 Chez nous en France, Lisa Marie, nouvelle évacuation au château de Versailles.
00:46:51 La cinquième en moins d'une semaine, alors que ce matin un suspect soupçonné d'être l'auteur d'une des fausses alertes à la bombe
00:46:57 était justement interrogé par les enquêteurs, identifié grâce à son téléphone.
00:47:02 Plusieurs aéroports français ont également reçu ce matin de nouvelles alertes,
00:47:07 et certains dont Rennes, Tarbes et Béziers ont dû être évacués.
00:47:11 Le gouvernement tente d'endiguer ce phénomène.
00:47:13 Plusieurs interpellations ont eu lieu ces dernières heures.
00:47:16 22 enquêtes sont en cours, nous disait d'ailleurs ce matin le ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, invité de RTL matin.
00:47:24 Le dernier carré pour la coupe du monde de rugby, c'est parti, demi-finale à partir de ce soir.
00:47:29 Sans eau bleue certes, mais le mondial continue bien sûr.
00:47:32 L'Argentine affronte les All Blacks au Stade de France.
00:47:35 Coup d'envoi à 21h, une rencontre à vivre en direct sur RTL.
00:47:39 Un point sur la météo Lisa Marie.
00:47:41 Un week-end pluvieux nous attend. Demain samedi, le temps restera très instable,
00:47:46 nuageux avec des averses, parfois orageuses sur toute la France.
00:47:50 Et il neigera dans les Pyrénées et les Alpes au-delà de 2000 m.
00:47:54 Le ciel sera en revanche plus ensoleillé sur le littoral méditerranéen.
00:47:58 Les températures en baissent, le matin 9 à 11 degrés en général.
00:48:02 L'après-midi 14 à 17 degrés dans la moitié nord, 15 à 19 dans la moitié sud et 22 degrés à Bastia.
00:48:09 Les auditeurs ont la parole avec Stéphane Carpentier sur RTL.
00:48:14 Lisa Marie, vous l'avez promis, on va de l'autre côté du monde, de la planète, on va en Australie.
00:48:19 Rejoindre Luc qui a 60 ans et qui est à Sydney. Bonjour Luc.
00:48:23 Bonsoir Stéphane.
00:48:25 Bonsoir, il est quelle heure chez vous précisément ?
00:48:28 Il est 11h du soir.
00:48:30 On a du décalage horaire avec vous.
00:48:32 Qu'est-ce que vous faites là-bas Luc en Australie ?
00:48:35 Je suis prof à l'université de technologie de Sydney et je suis fashion designer as well.
00:48:42 Maintenant, j'ai une boutique, je fais du sur-mesure de Luc pour les femmes.
00:48:48 Fashion designer as well, très bon nom celui de Luc.
00:48:52 Ça fait combien de temps que vous êtes en Australie ?
00:48:55 Ça va faire 27 ans maintenant.
00:48:58 D'accord, où précisément ?
00:49:00 Oui, 27 peut-être un peu plus.
00:49:02 Vous êtes à Sydney précisément ?
00:49:05 Moi je suis à Sydney complètement, oui.
00:49:08 J'habite à Balmain qui est une petite péninsule juste en face du super pont.
00:49:15 Il y a de l'eau partout et c'est super sympa.
00:49:20 Il y a de l'eau partout dans cette ville.
00:49:22 Ça veut dire quoi ? C'est Bondi Beach ou ce coin-là ou pas du tout ?
00:49:26 Non, Bondi Beach c'est dans le nord.
00:49:29 Moi je ne suis pas surfeur.
00:49:32 Bondi Beach c'est plutôt les jeunes.
00:49:34 Quand je suis arrivé, j'étais à Bondi Beach.
00:49:37 Surfeur, il y a beaucoup de backpacker et c'est vraiment des discothèques.
00:49:46 C'est vraiment une vie nocturne et sympa.
00:49:49 Mais à mon âge maintenant, je suis un peu plus calme.
00:49:54 Donc je suis de l'autre côté.
00:49:57 Les backpackers, c'est des voyageurs qui traversent le monde en sac à dos.
00:50:02 Et Luc, vous avez arrêté le surf mais vous en avez fait quand même 27 ans en Australie ?
00:50:07 Bien sûr que j'en ai fait.
00:50:09 Quand je suis arrivé ici, j'étais pétillant.
00:50:13 J'avais envie de découvrir ce pays magnifique et prêt à l'aventure.
00:50:21 Oui, complètement.
00:50:23 Qu'est-ce que vous aimez particulièrement en Australie, chez les Australiens, dans leur mode de vie, dans leur style de vie ?
00:50:28 Ce que j'aime dans les Australiens, c'est que ce sont des gens très simples.
00:50:34 Ils sont à votre écoute.
00:50:37 Comme nous sommes très loin, nous ne sommes pas pollués par toutes ces infos.
00:50:50 Un Australien ne s'intéresse pas aux informations.
00:50:53 Un Australien s'intéresse au rugby, au barbecue, aux amis et au surf.
00:51:00 Je veux qu'on parle des barbecues, Luc.
00:51:02 Parce que les barbecues là-bas, c'est quand même une institution.
00:51:04 C'est un truc de dingue.
00:51:05 Ce sont des barbecues géants.
00:51:07 C'est géant.
00:51:08 C'est le paradis.
00:51:10 Tout le monde a un barbecue dans son backyard.
00:51:12 Complètement.
00:51:14 Si vous n'avez pas un barbecue, vous n'êtes pas Australien.
00:51:18 Si vous n'avez pas un vrai Australien, alors parlons rugby.
00:51:20 Les Australiens ont été éliminés du mondial.
00:51:23 D'ailleurs, nous aussi, les Français.
00:51:25 La prochaine Coupe du monde de rugby aura lieu en Australie.
00:51:28 C'est celle-ci qu'on va gagner d'ailleurs.
00:51:30 Bien sûr.
00:51:32 Bien sûr, tout à fait.
00:51:33 2027.
00:51:34 Complètement.
00:51:35 Mais bon, on a eu un petit accident avec notre champion du monde.
00:51:40 Malheureusement, j'espère qu'il va très vite se rétablir.
00:51:47 Mais avoir une double fracture, c'est quand même pas sympa.
00:51:51 Ça fait 27 ans que vous êtes là-bas en Australie, à Sydney en particulier, Luc.
00:51:55 Est-ce qu'il y a un moment où il n'y a pas un vrai manque de la France, de votre pays de base, d'origine ?
00:52:00 Oui, au début.
00:52:02 Quand je suis arrivé ici, c'était surtout au niveau de la cuisine.
00:52:10 C'était essentiellement de la cuisine chinoise, japonaise.
00:52:14 Non, pas japonaise.
00:52:15 Chinoise, thaïlandaise et vietnamienne.
00:52:18 Et au fur et à mesure des années, les Italiens nous ont apporté le goût du café.
00:52:26 Donc, les terrasses se sont développées parce que l'Australien ne connaissait pas les terrasses.
00:52:33 Et nous avons eu beaucoup de chefs français qui ont émigré à Sydney et à Melbourne
00:52:41 et qui ont apporté le savoir-faire de la cuisine française.
00:52:44 Et là, tout a changé.
00:52:46 L'Australien a découvert un autre type de cuisine.
00:52:50 Et aujourd'hui, nous avons plein de restaurants à Sydney et à Melbourne qui sont absolument magnifiques.
00:52:58 Nous avons maintenant des croissants et des baguettes !
00:53:02 Ah, ben oui, s'il y a des croissants et des baguettes, évidemment, un Français peut vivre complètement si loin de la France.
00:53:10 Merci du coup de fil.
00:53:11 Ça nous a fait bien plaisir de vous avoir en ligne depuis Sydney, notre bout du monde.
00:53:14 Merci Luc.
00:53:15 Luc, à très vite.
00:53:16 Et bonne nuit à vous, puisqu'il est très très tard déjà.
00:53:19 Merci à vous.
00:53:22 A bientôt.
00:53:23 On part des Rolling Stones dans un instant.
00:53:26 Le nouvel album a débarqué aujourd'hui.
00:53:28 On vous en parle depuis ce matin avec Stephen Bellery, avec Eric Jeanjan qui va nous rejoindre bien sûr.
00:53:32 On l'attendait depuis 12 ans.
00:53:33 Alors, qu'est-ce qu'il vaut et surtout, que pensez-vous, Demic Jäger et compagnie,
00:53:37 de ceux qui nous tirent la langue depuis des décennies ?
00:53:39 Ça suffit ou pas ou ça se prolonge ?
00:53:41 32 10 vos prises de parole.
00:53:43 Les auditeurs ont la parole.
00:53:45 Avec Stéphane Carpentier sur RTL.
00:53:48 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:53:53 Stéphane Carpentier.
00:53:54 Carpentier, d'accord, mais Eric Jeanjan surtout, quoi.
00:54:05 Monsieur Musique est avec nous.
00:54:07 Bonjour à tous les deux.
00:54:09 Bonjour Eric.
00:54:10 Ça fait 12 ans qu'on attendait l'histoire.
00:54:12 Nouvel album.
00:54:13 C'est ça.
00:54:14 Il s'appelle "Ach'net Diamonds".
00:54:17 On connaissait "Hungry" puisque ça a débarqué il y a quelques semaines.
00:54:21 Ouais, c'est ça.
00:54:22 On a eu ça.
00:54:23 Vous nous dites que c'est bien.
00:54:24 Moi, je dis que c'est un bon album.
00:54:25 C'est un album super réussi.
00:54:26 C'est un album qu'on doit à un type qui s'appelle Andrew Watt.
00:54:29 Alors, Andrew Watt, il n'est pas super connu, mais je pense qu'après cet album, on va mieux le connaître.
00:54:33 Il a travaillé avec tout le monde.
00:54:34 Il a 33 ans.
00:54:35 Il est jeune en plus.
00:54:36 Il est un jeune guitariste qui vient du hard rock et du punk et qui a su dompter les vieilles gloires.
00:54:42 Il avait fait un album formidable avec Ozzy Osbourne.
00:54:44 Il en a fait un autre avec Iggy Pop.
00:54:46 Puis là, il s'attaque aux Stones.
00:54:47 Et il réussit à faire sonner les Stones comme on a toujours rêvé qu'ils sonnent depuis des années 60.
00:54:52 Avec du blues.
00:54:53 Du blues.
00:54:54 Mais parce qu'en fait, c'est un groupe de blues, Stéphane.
00:54:56 C'est un groupe de blues.
00:54:57 Encore une fois, ils se sont rencontrés autour de cette musique-là, qu'est le blues.
00:55:00 Et quand ils se retrouvent les deux, Keith Richard et Mick Jagger, justement, sur un quai de gare à Dartford,
00:55:05 ils se sont attirés l'un par l'autre.
00:55:07 Ils étaient à l'école ensemble quand ils étaient petits, mais ils ne se connaissaient pas bien.
00:55:09 Ils se sont attirés l'un par l'autre parce qu'ils sont chacun des 10 nouveaux blues à la main.
00:55:11 Et voilà, c'est la légende.
00:55:13 Il y a plein d'auditeurs qui veulent parler des Rolling Stones, justement.
00:55:15 On a Michel qui est en ligne avec nous.
00:55:16 Bonjour Michel, bienvenue.
00:55:17 Bonjour Stéphane et bonjour Eric.
00:55:19 Bonjour Michel.
00:55:20 Vous me dites que vous êtes lié aux Stones, vous.
00:55:23 Eh bien oui.
00:55:24 Il y a 50 ans, j'ai eu le plaisir d'aller au concert des Rolling Stones à Bruxelles.
00:55:29 Et donc, c'était un moment fabuleux.
00:55:33 Auparavant, j'étais d'abord Beatle.
00:55:37 Et puis, quand est sorti l'album Get Your Ass Out, j'ai été charmé par cette musique de blues et de rock'n'roll.
00:55:46 Il y a une histoire sur Bruxelles.
00:55:47 Il y a une histoire sur Bruxelles de dingue.
00:55:49 C'est-à-dire qu'en gros, ça commence avec les Rolling Stones qui enregistrent un album,
00:55:52 Exile on Main Street, dans le sud de la France.
00:55:55 Et puis, il y a un procès, ils sont accusés de trafic de drogue, etc.
00:55:58 Il se trouve que Keith Richards se retrouve interdit de territoire.
00:56:01 Et donc, que fait RTL, la radio des Rolling Stones ?
00:56:04 On a fait un train pour aller assister.
00:56:06 C'est Jean-Bernard Rébé qui était animateur à l'époque, qui avait ma place,
00:56:09 et qui va amener des auditeurs de RTL et quelques super vips
00:56:12 assister à l'un des deux concerts qui ont eu lieu à Forêt Nationale.
00:56:16 Un l'après-midi, c'est même un Raybon, et un le soir.
00:56:18 C'est ça, Michel ? Vous avez assisté à la suite de l'après-midi, vous, normalement.
00:56:21 C'est ça.
00:56:22 Il y avait deux concerts, un pour les Français et un pour les Belges.
00:56:25 Et donc, c'était fabuleux.
00:56:28 Une belle ambiance, parce que les Belges, vous avez déjà l'habitude d'assister à des concerts.
00:56:35 Et à propos de Keith Richards, vous l'avez dit,
00:56:37 ce n'est pas la drogue qui pose un problème, c'est la police.
00:56:41 Il en aura quelques problèmes avec la police.
00:56:46 Notamment à Toronto, on va lui supprimer son passeport, il ne pourra pas ressortir.
00:56:50 Ce qui donnera quelques petites tensions dans le groupe.
00:56:53 RTL et les Rolling Stones, ce concert à Bruxelles, à Forêt Nationale,
00:56:57 avec un train plein d'auditeurs.
00:56:59 C'est génial, j'adore.
00:57:00 Michel, restez là, s'il vous plaît.
00:57:01 On a Caroline qui voudrait s'exprimer.
00:57:02 Bonjour Caroline.
00:57:03 Bonjour Stéphane, bonjour Eric.
00:57:06 Ravi de vous retrouver pour parler des Stones.
00:57:08 J'ai 45 ans et les Stones ont toujours influencé mon univers musical,
00:57:14 parce que j'adore l'univers du rock.
00:57:17 J'écoute aussi beaucoup de Johnny.
00:57:20 Les Stones, ça a été une continuité un peu naturelle.
00:57:25 En tant que musicienne et auteur-compositeur,
00:57:28 ils ont toujours fait partie de ceux qui continuent de m'influencer quand je compose.
00:57:36 En plus, je trouve ça extraordinaire l'énergie qu'ils donnent sur scène,
00:57:41 avec autant d'énergie.
00:57:44 C'est surtout que leur musique évolue avec, en même temps, énergie et bienveillance.
00:57:51 Il y a toujours leur patte.
00:57:53 Et puis, en plus, j'ai l'impression qu'à chaque fois, ils s'améliorent.
00:57:58 Ce qui est très rare, parce que souvent dans des carrières musicales,
00:58:01 on a toujours plus ou moins des up and down,
00:58:04 et il y a toujours des petits passages à vide.
00:58:07 Mais les Stones, ils ont toujours su s'adapter à l'évolution de la musique.
00:58:13 Ce qui est très difficile, vous le savez autant que moi.
00:58:16 Je trouve ça génial.
00:58:18 C'est ce que nous expliquait Rick, avec ce jeune de 33 ans, qui les a un peu boostés dans l'histoire.
00:58:22 Oui, mais ce que vous dites est vrai.
00:58:25 Souvent, les Stones ont écouté la musique du monde.
00:58:28 On leur a parfois reproché, quand Mick Jagger va au Studio 54,
00:58:31 qui est le temple du disco, et qu'arrive Emotional Rescue,
00:58:34 ou des chansons avec des rythmiques un peu disco,
00:58:37 que d'ailleurs Keith Richards n'aime pas.
00:58:39 Mais n'empêche qu'ils sont dans le ton du moment.
00:58:41 Des fois, ils sont un peu passés à côté.
00:58:43 Mais c'est quoi, c'est le 24ème album, ils sont toujours là.
00:58:46 Vous les avez vus combien de fois, Caroline ?
00:58:49 Je n'ai jamais eu la chance d'aller à leurs concerts.
00:58:52 À chaque fois, je n'étais pas présente.
00:58:55 Mais quand je regarde sur Internet les images de leurs concerts,
00:59:00 je suis à chaque fois, comme une ado 15 ans,
00:59:04 et ça nous remémore toujours des super souvenirs.
00:59:07 Par exemple, quand j'ai vu une interview de Mick Jagger sur votre confrère,
00:59:11 Laurent Delahousse, dimanche dernier,
00:59:13 j'étais là en admiration devant Mick.
00:59:16 En plus, il a fait une interview en français,
00:59:18 avec un français pratiquement parfait.
00:59:20 Et moi, je trouve ça hyper classieux,
00:59:22 parce qu'en plus, vous n'avez pas beaucoup d'artistes français
00:59:25 qui seraient capables d'en faire autant en Angleterre.
00:59:27 En plus, toujours avec de l'humour,
00:59:30 et on est toujours ébahis par la vitalité de Mick.
00:59:35 On se dit, si je peux être pareille qu'il est à 80 ans,
00:59:38 je signe direct.
00:59:40 En tout cas, je vous souhaite de les voir sur scène.
00:59:42 Ils vont venir en tournée. Il y a des chances qu'ils viennent en tournée.
00:59:45 De toute façon, il m'a dit, dans l'interview,
00:59:47 tant qu'on a la force de monter sur scène, on va monter sur scène.
00:59:49 Il a raison. Moi, je valide complètement.
00:59:52 Eric Janjan les a vus combien de fois ?
00:59:54 Ça se compte encore ?
00:59:56 Je ne sais pas. La première fois, ça devait être en 89,
00:59:58 quand ils ont commencé à faire les 20, 25.
01:00:01 Ce n'est pas le groupe que j'ai le plus vu sur scène.
01:00:03 Je les ai vus beaucoup.
01:00:05 Je les ai vus, je suis derrière vous, Eric, en tribune.
01:00:08 Vous étiez pénibles.
01:00:10 Vous savez comment j'avais gagné les places ?
01:00:12 C'était un concours interne à RTL.
01:00:14 Au sein du personnel, on était encore rue Bayard.
01:00:17 Il fallait faire la photo la plus originale.
01:00:19 Avec Eric Sylvestreau, mon collègue du service des sports,
01:00:22 qui était avec moi au petit matin à l'époque,
01:00:24 on allait poser tout nu sur la photo.
01:00:26 Mais vrai, dans l'élo pour le RTL.
01:00:28 Avec une petite argonflap pour cacher ce qu'il fallait cacher.
01:00:31 Chers auditeurs, je pense que je vais essayer de vous retrouver la photo.
01:00:33 On va la mettre sur le compte Instagram de RTL.
01:00:36 Parce que je pense que Stéphane nous donne du collecteur.
01:00:39 J'étais pénible parce que je bougeais trop.
01:00:41 Je suis désolé Stéphane.
01:00:43 Caroline, on vous embrasse.
01:00:45 Merci d'avoir partagé tout ça.
01:00:47 Michel, c'est tout pareil.
01:00:49 Je crois que c'est votre anniversaire aujourd'hui.
01:00:51 Bon anniversaire Michel.
01:00:53 Qu'est-ce qu'on peut offrir à Michel ?
01:00:55 On va lui envoyer une montre RTL.
01:00:57 Bien sûr, et on lui dit "Happy Birthday".
01:00:59 On fait ça Michel ?
01:01:01 Merci beaucoup.
01:01:03 On vous embrasse, on vous salue.
01:01:05 Anthony a envie de prendre la parole aussi.
01:01:07 Et puis il y a Karl aussi qui est connecté pour parler des Stones.
01:01:09 On fait une page de réclame, de pub.
01:01:11 On respire un peu et puis on revient avec Eric Jangel tout en direct.
01:01:13 (Musique)
01:01:25 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
01:01:29 Les auditeurs ont la parole.
01:01:31 Avec Stéphane Carpentier sur RTL.
01:01:33 (Musique)
01:01:45 On rappelle qu'il a 80 piges.
01:01:47 C'est tout.
01:01:49 Eric Jangel est avec nous pour parler du nouvel album des Rolling Stones.
01:01:51 On l'attend depuis 12 ans.
01:01:53 C'est le 24ème.
01:01:55 C'est avec les auditeurs que ça se passe.
01:01:57 On a plein de monde connecté.
01:01:59 On va mettre tout le monde à l'antenne.
01:02:01 On va voir.
01:02:03 Bonjour.
01:02:05 En quelques secondes, Anthony, par exemple.
01:02:07 C'est une bonne nouvelle, un nouvel album ?
01:02:09 C'est carrément une bonne nouvelle.
01:02:11 Surtout quand on voit marqué dans la presse ou sur Internet
01:02:13 "Rolling Stones 2023", on croit une blague.
01:02:15 C'est juste pas possible.
01:02:17 Moi je suis fan des Stones.
01:02:19 Grâce à mon père qui avait rayé jusqu'à la corde Aftermath.
01:02:23 Qui s'est publié en 65.
01:02:25 Moi j'ai vu les Stones à Longchamp en 95.
01:02:27 Il y avait Bon Jovi en première partie.
01:02:29 J'y étais aussi.
01:02:31 C'était le jour où il pleuvait ou pas ?
01:02:33 Il y a eu un jour où il a tellement plu.
01:02:35 On achetait des sacs poubelle aux gens du bar.
01:02:39 On faisait des trous pour la tête et les bras.
01:02:41 Et on était sous l'eau, on regardait les Stones.
01:02:43 C'était génial.
01:02:45 J'y étais le jour où il faisait un canard pas possible.
01:02:47 C'est la veille donc.
01:02:49 Jagger avait évoqué le lendemain,
01:02:51 lors du concert de l'année dernière,
01:02:53 en 2022.
01:02:55 En juillet.
01:02:57 Il a évoqué le soir en disant
01:02:59 que c'était un chaos, la tempête.
01:03:01 Mais en 95, on est là.
01:03:03 C'était un concert génial.
01:03:05 Quand il se passe quelque chose d'extraordinaire.
01:03:07 Après ils avaient fait l'Olympia en plus.
01:03:09 C'était mortel.
01:03:11 Cette séquence qu'ils avaient fait en 90, c'était chouette.
01:03:13 Carl, c'est depuis toujours ?
01:03:15 Depuis toujours.
01:03:17 J'ai le même âge quasiment que le producteur du nouvel album.
01:03:19 Ah ouais, 30 fois plus jeune.
01:03:21 J'ai 34, c'est un peu plus vieux.
01:03:23 C'est un papy du rock.
01:03:25 Très cher.
01:03:27 Dit-il à Stéphane Carportier et Eric Jeanjean,
01:03:29 qui chacun ont 25 ans.
01:03:31 C'est ça, 26.
01:03:33 C'est une musique...
01:03:35 C'est ce que disait l'auditeur avant.
01:03:37 Anthony.
01:03:39 Anthony, c'est toujours...
01:03:41 C'est inimaginable de se dire
01:03:43 qu'on va s'offrir un nouvel album d'Explosions
01:03:45 en 2023.
01:03:47 Je pense aux gens qui ont eu 16 ans en 63
01:03:49 et ont acheté les premiers disques.
01:03:51 Ces gens-là sont extraordinaires.
01:03:53 C'est un écran ordinaire et en deux mots, je pense.
01:03:55 Écran de l'ordinaire.
01:03:57 Je suis d'accord.
01:03:59 Il y a des entretiens du début des années 70
01:04:01 où Mick Jagger disait
01:04:03 "On va faire la dernière tournée des Stones,
01:04:05 après c'est bon".
01:04:07 Enfin lui il est dingue, Mick Jagger.
01:04:09 Il est incroyable.
01:04:11 Je voulais juste dire que pour ceux qui aiment Deep Purple,
01:04:13 Andrew Watt avait travaillé avec Les News.
01:04:15 Mais en fait, l'ancien bassiste de Deep Purple
01:04:17 en 74 sur Burn et Thumbringer
01:04:19 était un album qui était déjà
01:04:21 psychédélique, on va dire.
01:04:23 Rock, mais post...
01:04:25 C'est son premier vrai groupe.
01:04:27 Là on parle un peu boutique.
01:04:29 C'est son premier vrai groupe justement.
01:04:31 Je pense que c'est un peu là qu'il a fait ses classes
01:04:33 avec cet homme-là.
01:04:35 Ça lui permet après de comprendre ce que sont les grandes rockstars
01:04:37 quand ils travaillent avec...
01:04:39 Il a travaillé justement avec des
01:04:41 "grandes" légendes
01:04:43 Elton John, etc.
01:04:45 Pour les remettre un petit peu...
01:04:47 Pas forcément au goût du lourd parce qu'ils ont toujours su se renouveler
01:04:49 mais pour leur amener un petit souffle
01:04:51 et un petit l'en plus.
01:04:53 Andrew Watt, il a ce truc-là.
01:04:55 C'est-à-dire qu'il prend une très grande star
01:04:57 et il lui rappelle qui il est.
01:04:59 C'est super intéressant. Il a fait ça à Iggy Pop par exemple.
01:05:01 Je crois qu'il y a Elisabeth qui vous simulait dans ce débat
01:05:03 de garçons.
01:05:05 Oui, absolument.
01:05:07 Madame, vous avez la parole. On vous écoute. Vous êtes fan ?
01:05:09 Oui, je suis fan. Je suis d'abord une vieille dame
01:05:11 et fan.
01:05:13 Quand je l'ai entendu, j'étais ravie.
01:05:15 Et quand je l'ai vu à la télévision,
01:05:17 je me suis dit qu'il y a des moments
01:05:19 où il faut arrêter.
01:05:21 Cette vieille chose
01:05:23 pendouillarde avec des rides partout,
01:05:25 je me suis dit
01:05:27 "Mais non, mais en plus je me suis dit
01:05:29 c'est moi que je regarde."
01:05:31 Alors c'était l'horreur.
01:05:33 C'est génial.
01:05:35 De La Housse m'a fait
01:05:37 le choc de ma vie.
01:05:39 Alors c'était dimanche, c'était sur France 2.
01:05:41 Voilà.
01:05:43 J'ai vu tout. Alors Eric, Jean-Jean,
01:05:45 je peux juste vous dire une chose.
01:05:47 Un jour, mettez-moi Tom Jones,
01:05:49 s'il vous plaît.
01:05:51 Vous me promettez.
01:05:53 Avec joie, on fera ça dans Stop 1 encore. Je vous le promets.
01:05:55 Parce que ça fait des années que vous me le promettez.
01:05:57 Mais là, c'est...
01:05:59 Vous avez une oppression. Elisabeth, elle est colère-colère.
01:06:01 On vous embrasse, Elisabeth.
01:06:03 Il y a deux, trois artistes comme ça que j'ai promis de programmer.
01:06:05 Je le ferai.
01:06:07 Pascal Amieux, le patron de la programmation,
01:06:09 il est là ce soir.
01:06:11 Stop 1 encore, demain, il y aura ?
01:06:13 On va encore et encore Rolling Stones.
01:06:15 On peut encore voter jusqu'à demain matin, à la fin de votre émission, Stéphane.
01:06:17 Enfin, aux enjeux de 7 heures.
01:06:19 On peut encore voter jusqu'à 7 heures
01:06:21 pour savoir quelle est notre chanson préférée.
01:06:23 Nous, les auditeurs de RTL, des Rolling Stones.
01:06:25 Et je vous ferai le classement en direct.
01:06:27 10h15.
01:06:29 Je suis bavard.
01:06:31 Vous serez là en direct et tout ça ?
01:06:33 En vrai, vous de moi, Stéphane.
01:06:35 Non, c'est pas mon genre. Merci d'avoir été là.
01:06:37 Merci à tous les auditeurs d'avoir pris la parole au 3210-3210.
01:06:39 Merci, Lisa Marie.
01:06:41 Merci Stéphane.
01:06:43 Merci d'avoir été à mes côtés et à tous les garçons qui ont réalisé ce grand en direct.
01:06:45 Dans un instant, c'est l'heure du crime. C'est Jean-Alphonse Richard.
01:06:47 On rappelle le menu.
01:06:49 Absolument, avec une toute autre musique, pour ce qui nous concerne.
01:06:51 Charles Misnard, empoisonneur au cyanure
01:06:53 ou innocent broyé par la machine judiciaire.
01:06:55 On vous dit tout, tout de suite, dans l'heure du crime.
01:06:57 C'est la fin.
01:06:59 RTL
01:07:01 Bonjour, c'est Ophélie Meunier.
01:07:03 Le journal inattendu sur RTL.
01:07:05 Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure en direct sur RTL à 12h30 pour le journal inattendu.
01:07:09 Les informations du jour avec les reportages éclairants de la rédaction et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:07:17 Le journal inattendu, c'est tous les samedis en direct à 12h30 sur RTL.
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