L'INTÉGRALE - Les Auditeurs ont la parole du 11 octobre 2024

  • il y a 18 heures
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Céline Landreau et Stéphane Carpentier du 11 octobre 2024.

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Transcription
00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole sur RTL. Stéphane Carpentier, Céline Landreau.
00:06On va vous accueillir avec Céline, évidemment. Vous écoutez, les 60 minutes qui arrivent sont rien que pour vous.
00:103210, vos prises de parole pour commenter ce fameux budget 2025 et les efforts demandés.
00:16Par exemple, au monde de l'éducation nationale, on nous annonce 4000 postes d'enseignants au moins.
00:22Là aussi, ça va faire réagir aux 3210. Je voudrais qu'on écoute quelques secondes Benoît, qui est prof de maths à Lille. Bonjour, Benoît.
00:28Bonjour, Stéphane. Bonjour, Céline. Bonjour.
00:30Des économies, voilà ce qu'on demande encore. Oui, on s'était bien gardé de nous parler de ces 4000 postes, c'est primaire.
00:36On va vous écouter en détail sur la situation, comment vous vivez tout ça, évidemment.
00:39Vous rejoignez Benoît. Vous êtes là, chez vous, au 3210, 3, 2, 1, 0, pour commenter l'actualité. L'actualité, c'est avec Céline.
00:46Et l'actualité politique, justement, avec les ministres de l'économie et du budget qui ont commencé à défendre leur projet de budget ce matin
00:56à l'Assemblée nationale en commission. Tour de vis à tout va. Ça, vous l'avez compris, taxe sur l'électricité, remboursement moindre des consultations médicales,
01:05aide pour l'apprentissage raboté. On en parlait il y a un instant avec notre invité. Et on continue à en parler avec vous dans l'heure qui vient.
01:13Le prix Nobel de la paix a été décerné ce matin à Nihon Ikandyo, une organisation japonaise qui représente les survivants irradiés de Nagasaki et Hiroshima,
01:24une organisation qui lutte, donc toujours aujourd'hui, contre l'utilisation de l'arme atomique. Et puis, retour progressif à la normale en Eure-et-Loire,
01:31où les cours d'eau regagnent leur lit après les inondations provoquées par Kerk, la dépression qui a traversé le pays.
01:38L'Eure-et-Loire qui, comme la Seine-et-Marne, reste toutefois en vigilance rouge aux inondations. Ce qui nous emmène, évidemment, à la météo avec vous, Claire Delorme.
01:48Pour résumer, aujourd'hui, c'est enfin plus calme.
01:51En effet, un retour au calme avec même de belles éclaircies en direction du sud globalement, surtout en Méditerranée, où les éclaircies seront les plus belles,
01:57accompagnées en revanche de 60 km heure entre Corse et continent. Partout ailleurs, les nuages seront un petit peu plus denses, un petit peu plus épais,
02:04avec quelques averses vraiment très localisées et anecdotiques. Ce sera aussi un petit peu plus lumineux sur le littoral normand vers l'île de France.
02:11Pour ce qui est des températures, cet après-midi, elles sont en légère baisse. On aura 15 degrés à Rouen, 16 degrés à Tours, 16 degrés également à Dijon, 18 degrés à Limoges
02:20et jusqu'à 21 degrés à Perpignan. Et pour la Corse, ce sera 24, 25, voire 26 degrés au meilleur de la journée.
02:26Merci beaucoup, Claire Delorme.
02:35Il y aurait 1,4 million, 1,5 million de personnels à l'éducation nationale, dont 700 000 profs.
02:42Donc, qu'on arrête de taper sur la tête des profs et que, peut-être, on se dirige un peu plus vers les 700 000 autres dans les académies, les rectorats ou autres.
02:51Voilà. Et je précise que je ne suis ni prof, ni fonctionnaire, mais simplement maman. Et je me rends compte de ce qui se passe à l'école.
03:00Maman et auditrice de RTL qui prend la parole, comme vous tous, vous êtes les bienvenus. 3, 2, 1, 0 sur votre téléphone, c'est profs, donc, qui vont être en colère.
03:08Et on peut le comprendre. Je crois qu'on retrouve Lille et Benoît qui est connecté. Je rappelle à tout le monde, à ceux qui nous rejoignent, Benoît, que vous êtes professeur de maths.
03:15Ça vous fait sourire quand on vous dit « il faut faire des économies encore ».
03:19Il faut encore faire des économies, mais c'est à la mode. A l'époque, c'était Sarkozy qui avait dit « on ne va pas remplacer un professeur sur deux, on va supprimer les titulaires remplaçants,
03:28ce corps de professeur qui vient remplacer les absents éventuels ». Aujourd'hui, on est en train de faire des pactes et autres pour essayer de combler toutes les bêtises qui ont pu être faites à cette époque.
03:39Mais là, 4 000 profs en moins, 97 000 élèves en moins. Alors le ministre, ce matin, se targuait de proportions exactes.
03:49Laurent Saint-Martin, sur notre antenne, expliquait que le taux de prêts, le nombre d'élèves par enseignant serait meilleur que l'année passée. Ce n'est pas un argument qui vous convaincait ?
03:58Ça ne me convient absolument pas, parce que quand on parle de ça, on parle d'une moyenne 97 000 élèves en moins et 4 000 profs en moins, ça fait une moyenne de 24 élèves par prof.
04:08Bon, ok, il paraît que ça devait être 4 800 selon sa proportion exacte. Le prof de maths que je suis s'inquiète un peu de ce que c'est qu'une proportion inexacte.
04:16Mais bon, c'est les propos du ministre. Est-ce qu'on ne pourrait pas aussi déblayer un peu le terrain ? Parce qu'entre les ministres, le budget de l'Assemblée nationale, les collaborateurs, les chauffeurs, etc.,
04:26il y a peut-être aussi d'autres économies à faire ailleurs que simplement sur des postes de profs. Et je peux vous garantir que hier, je corrigeais des copies.
04:35Quand en seconde, on est à deux ans du bac, dans une bonne classe, 7 x 4, ça fait 27, vous avez mal.
04:42Ça ne marche pas. Ce n'est pas ce qu'on a appris en tout cas.
04:44Mais parce qu'on fait des maths à 32, on ne fait pas des maths à 15, on ne fait pas des maths à 20. La réalité des classes, c'est 32 élèves par classe.
04:51Mes collègues de langue se disent comment peut-on faire parler des élèves en anglais à 32 ?
04:57Benoît, vous pouvez rester en ligne avec nous s'il vous plaît ? On a Lynn qui nous rejoint depuis Neuilly-sur-Seine. Bonjour à vous Lynn.
05:04Bonjour.
05:05Comment vous appréciez tout ça, vous ?
05:07Ben moi, je voudrais savoir, dans ces 4 000 postes, c'est ça qui compte supprimer.
05:12Mais c'est quoi ces 4 000 postes ? C'est des administratifs ? C'est des enseignants ? On a une précision là-dessus ?
05:18Sur quoi ils se sont basés ? Comment cette étude est faite en si peu de temps ? Hop, ça y est.
05:24Alors Lynn, on a Mathilde Piquet qui nous a fait le plaisir de nous rejoindre en studio, qui est journaliste au service économie sociale d'RTL.
05:29Mathilde, vous allez peut-être pouvoir éclairer Lynn ?
05:33Déjà, effectivement, on sait que ces 4 000 postes, ça sera des postes effectivement d'enseignants.
05:39Alors j'ai le détail, on a 3 155 postes en moins dans les écoles publiques, 660 en moins dans le primaire privé et 220 postes en moins dans le secondaire.
05:50Pourquoi cette répartition ? C'est qu'en fait, effectivement, on fait moins de bébés globalement en France.
05:55Et ça commence déjà à se ressentir dans les classes avec moins d'effectifs comme on l'entendait juste avant.
06:01Et donc, effectivement, c'est pour ça qu'on a plus de suppression de postes dans le primaire.
06:06Voilà, Lynn, l'explication, c'est ça. On met moins de profs parce qu'il y a moins d'enfants qui vont aller à l'école en gros.
06:10D'accord, mais dans le secondaire, écoutez, dans le secondaire, c'est pas possible.
06:14Dans le secondaire, on manque de profs. Vous avez des enfants qui ont fait la rentrée qui n'ont pas de profs.
06:19Comment expliquer qu'on supprime des profs dans le secondaire ?
06:22La différence, Lynn, et je ne me fais évidemment pas la porte-parole du ministère de l'Éducation nationale,
06:28c'est que ces postes existent dans le secondaire, simplement, ils ne sont pas pourvus.
06:32Et ce n'est pas ces postes-là qui sont supprimés dans le projet de budget.
06:36Mathilde, je parle sous votre contrôle.
06:38Effectivement, on a à peu près aujourd'hui, alors là, je prends toute l'éducation nationale, tous les niveaux confondus,
06:42mais à peu près 3 000 postes vacants.
06:44Juste, en fait, on n'a pas assez de monde qui se présente au concours pour être enseignant.
06:48C'est un problème d'attractivité.
06:49Benoît, on manque de profs de maths dans notre pays aujourd'hui ?
06:52On manque de profs de maths et ça a été aussi entretenu par une réforme du lycée
06:55où, sous prétexte qu'on manquait de profs de maths, allez, on va rendre les maths facultatives,
06:59donc les élèves ne sont plus obligés de faire des maths à partir, en tout cas en terminale.
07:03C'est du choix, ça a été un moyen de masquer les choses.
07:06À une époque, on disait on manque de masques ou on masque des manques.
07:08Je ne sais jamais dans quel sens faut prendre cette phrase.
07:11Vous êtes prof à quel niveau ?
07:13Je suis prof en lycée, donc je vous annonce que c'est vrai que c'est 4 000 profs et c'est 97 000 élèves.
07:18Il me reste 10 ans à faire, donc je ne les verrai pas au lycée.
07:22Mais je pense que le jour où je partirai en retraite, mon poste sera supprimé.
07:25Lynn, c'est une aberration pour vous qu'on supprime des postes aujourd'hui ?
07:29Oui, parce que moi je pense que les économies ne sont pas à faire dans l'éducation nationale.
07:33Ce n'est pas possible de faire des économies dans l'éducation nationale.
07:36Les économies, ce sont les dépenses publiques.
07:38Mais les dépenses publiques, ce n'est pas uniquement les éducations, c'est le train de vie de l'État.
07:43Excusez-moi, mais quand je vois qu'on donne 3,2 milliards d'euros versés chaque année
07:47par l'État pour financer les retraites des cheminots,
07:50vous savez très bien que les cheminots, on a été sous l'emprise de Sud Rail,
07:54de tous ces syndicats qui ont fait des grèves
07:57pour pouvoir en fait revenir sur la réforme des retraites.
08:00Vous êtes au courant en avril qu'en fait la réforme des retraites,
08:03tout le monde va la faire sauf eux.
08:05Maintenant, dites-moi pourquoi les hauts fonctionnaires de plus de 70 ans
08:08ont toujours des postes et ne sont pas mis à la retraite,
08:11alors qu'ils cumulent, cumulent, cumulent.
08:14Alors on a vécu sous l'emprise des syndicats
08:16et on a toujours ces hauts fonctionnaires qui sont là,
08:20et qui pavanent, et qui ne se rendent pas compte.
08:22Dites-moi, combien on verse de subventions au Sénat,
08:26le budget du Sénat, c'est nous qui payons la Comédie Française, l'Académie,
08:30tout ça, est-ce que c'est tracé ?
08:31On sait très bien que le quoi qu'il en coûte des gilets jaunes n'a pas été tracé.
08:35On a entendu des restaurateurs dire
08:37« Ah ben ça c'est ma terrasse Macron ».
08:39Donc non, c'est pas possible.
08:41L'argent est mal réparti, c'est votre sentiment.
08:44Vous avez Jacques Delarossière qui disait l'autre jour,
08:46qui a été gouverneur de la Banque de France et au FMI,
08:49qui disait qu'il faudrait prendre chapitre par chapitre
08:52et ligne par ligne pour suivre les dépenses
08:55et avoir un retour de tout l'argent qu'on donne.
08:58Voilà, il n'y a aucun justificatif.
09:01L'association Marianne, je ne veux pas vous remettre le couteau dans la plaie,
09:06toutes ces associations, il n'y a aucun suivi des dépenses.
09:09Et vous avez entendu qu'il paraît que Gabriel Attal,
09:12à son âge, sous prétexte qu'il a été Premier ministre pendant six mois,
09:16il va avoir, par éthique, je voudrais qu'on me le confirme,
09:18un chauffeur à vie et une voiture à vie de fonction.
09:21Est-ce que c'est normal tout ça ?
09:23Mais ces gens-là, ils vivent dans un autre monde.
09:25Ils ne vivent pas dans un monde.
09:26Moi j'ai travaillé jusqu'à 65 ans et je ne vis pas sur l'or.
09:31On mesure votre colère, Linné, en tous les cas par rapport à la situation.
09:33Restez là, Linné et Benoît.
09:35Je crois qu'on accueille un papa.
09:36C'est Johan qui est avec nous et qui a 27 ans.
09:38Bonjour Johan, bienvenue.
09:41Est-ce que Johan nous entend ?
09:43Oui, c'est bon, je vous entends, bonjour.
09:44Bienvenue à vous, racontez-nous.
09:46Merci.
09:47Moi, aujourd'hui, j'ai 27 ans, je suis jeune,
09:50j'ai commencé ma carrière assez tôt en apprentissage.
09:56Et je remercie mes patrons et aussi l'école qui m'a formé.
10:01Mais aujourd'hui, il y a un seul truc, c'est qu'à 27 ans,
10:05j'en ai déjà aujourd'hui ras-le-bol de travailler pour donner aux autres.
10:12En fait, je travaille tous les jours.
10:14Je me lève tous les jours tôt, je suis commercial.
10:16Et aujourd'hui, je donne tout aux autres.
10:18Et je rejoins vos autres auditeurs qui disent qu'il faudrait peut-être
10:21qu'à un moment, les hauts fonctionnaires d'État,
10:24comme le président, les premiers ministres et autres,
10:26fassent un tri un peu d'eux.
10:28Parce que c'est toujours les petites personnes, la classe moyenne,
10:32qui est toujours impactée, a toujours donné encore plus d'impôts et autres.
10:37J'aimerais bien que là-haut, on diminue leur salaire,
10:40qu'on diminue leur chauffeur, leur voiture de fonction,
10:42qu'on voit un peu le tri qu'on peut faire,
10:44parce qu'il y a pas mal d'argent qui est dépensé pour rien, je pense, là-haut.
10:48Et dans un deuxième temps, moi, en tant que papa,
10:50vous voyez, il y a maintenant deux ans, à la rentrée de l'année dernière,
10:55mon fils est arrivé dans une école de ma commune
10:57où on nous a dit, il y a une classe qui est fermée,
10:59donc on va mélanger les petits avec les moyens.
11:02Et comme les moyens, il y en a un peu plus,
11:04donc on va diviser en deux.
11:05Donc la moitié avec les petits, la moitié avec les grands.
11:08Et cette année, à la part de ma grande surprise,
11:10je suis aussi président de l'association qui organise des manifestations
11:14pour les écoles de ma commune,
11:16et en fait, là, je vous connais bien,
11:19les directrices m'ont dit, écoutez, on est un peu en panique pour cette rentrée.
11:23Alors oui, mais pour quelles raisons ?
11:25Tout simplement, l'Académie m'a prévenu, il y a une semaine,
11:28comme qu'on devait ouvrir une classe en urgence,
11:31mais on n'a pas de professeur.
11:32Alors je dis, mais attends, on n'a pas de professeur,
11:34comment ça se passe, vous allez être à comment ?
11:36Et là, elle me dit, on ne sait pas,
11:37mais cette classe-là est provisoire, parce que les prochaines, elle disparaît.
11:40Et il y a une professeure qui est venue,
11:42alors je pense que c'est une professeure remplaçante,
11:45qui est là, et elle me dit,
11:47mais quand j'entends aujourd'hui le nombre de professeurs qu'il y a
11:51et qu'on va encore supprimer des postes,
11:53ça me rend fou, je me dis, mon fils qui est jeune,
11:55demain, ça veut dire que je devrais aller encore plus loin,
11:57changer de commune pour aller le mettre à l'école,
11:59donc des dépenses supplémentaires,
12:01pour moi qui fais partie de la classe moyenne,
12:03et en plus de tout ça, je vais devoir encore payer,
12:06toujours payer, et c'est vrai que malgré mon jeune âge,
12:09j'en ai ras-le-bol, j'en peux plus de cet état,
12:11tout ce que j'en ai aujourd'hui,
12:13et je suis en train de voir avec ma compagne,
12:16de prendre mes enfants et quitter la France,
12:18parce que je n'en peux plus,
12:20de payer pour les autres, faisons des économies
12:22sur les hauts représentants de notre pays,
12:25faisons des économies,
12:27comme je disais tout à l'heure, quand on m'a appelé,
12:29protégeons déjà les Français,
12:31ceux-là qui vivent en France,
12:33ceux-là qui sont venus aider les Français,
12:35et arrêtons de donner aux gens qui viennent
12:37d'un seul coup d'autres pays en France
12:39pour profiter de notre modèle social,
12:41où on leur donne 400 ou 300 euros
12:43dès qu'ils rentrent en France,
12:45et lorsque je vois des SDS que je commercialise,
12:47je vais constamment voir des professionnels,
12:49je vois des SDS, des bons Français qui sont là,
12:51qui ont quelquefois un parcours remarquable,
12:54qui sont tombés du jour au lendemain,
12:56et eux, ils n'ont rien.
12:57Alors certains SDS ne veulent pas se relever,
12:59d'autres qui veulent se relever,
13:00mais aidons déjà nos Français,
13:02ce sera déjà bien, et arrêtons de délapider notre argent
13:04constamment par les fenêtres,
13:06parce que là, pour moi, c'est délapider,
13:08on vit au-dessus de nos moyens.
13:09Moi, demain, ma banque, j'ai au-dessus de mes moyens,
13:11elle ferme les robinets.
13:13Là, la France, depuis 30 ans,
13:15parce que ça ne date pas d'aujourd'hui,
13:17mais depuis 30 ans, aujourd'hui,
13:19on voit que les fenêtres sont ouvertes,
13:21mais le robinet continue à couler à flot.
13:23Merci Yohann, d'avoir pris le temps
13:25d'exprimer votre colère,
13:26parce que c'est vraiment de la colère
13:27qu'on entend ce midi sur RTL.
13:29Yohann, Lynn, Benoît, merci à vous
13:31d'avoir pris la parole au 30-10,
13:32on va prolonger tout ça,
13:33le débat sur le budget 2025 dans un instant,
13:35avec Boris et Thomas, notamment,
13:37qui sont déjà connectés, à tout de suite.
13:54C'est hallucinant qu'on supprime
13:574000 postes d'enseignants,
13:59alors qu'en fait, il en manque déjà 3500.
14:02Je ne comprends pas ce budget.
14:04Peut-être que ce serait bien
14:05de regarder dans les hôpitaux,
14:07les administratifs,
14:09qui doivent remplir le SERFA n°15,
14:11la case 12B à remplir pour le médecin,
14:14plutôt que de soigner les gens.
14:16C'était Nadia, extrêmement énervée,
14:19et je vous souhaite une très bonne journée.
14:22On a des auditeurs en colère,
14:23évidemment, qui prennent la parole au 30-10.
14:25On a une précision à apporter.
14:26Oui, pour Lynn, qui nous disait tout à l'heure,
14:28j'aimerais bien savoir si c'est vrai
14:29que les anciens premiers ministres
14:30ont droit à voiture et chauffeur à vie.
14:32Alors, c'est vrai, Lynn,
14:34s'ils en font la demande,
14:36en revanche, les bénéfices
14:39que pouvaient avoir les anciens premiers ministres
14:41ont été un petit peu réduits
14:42ces dernières années.
14:43Par exemple, le secrétaire particulier,
14:45ce n'est que pendant 10 ans,
14:47et cela jusqu'aux 67 ans
14:49de l'ancien premier ministre.
14:51Mais c'est vrai que voiture et chauffeur à vie,
14:53ça, on a encore le droit, à condition,
14:55je le précise, d'en faire la demande,
14:56et tous ne le font pas.
14:57Alors, on va parler santé, tiens, aussi,
14:59parce que là, concernant les consultations médicales,
15:01il y a une piste qui est envisagée
15:03et quasi adoptée,
15:04c'est la baisse du taux de remboursement
15:05par la Sécu.
15:06Ça fait partie des options,
15:07on disait ce matin,
15:09sur RTL, le ministre du Budget,
15:11c'est-à-dire qu'on passerait d'une baisse
15:13à 60% contre 70% actuellement.
15:16Est-ce que j'ai été clair, Mathilde ?
15:17Exactement, exactement.
15:18Il faut juste noter qu'habituellement,
15:20le reste est complété par votre mutuel.
15:22Habituellement, ça, c'est important de le préciser.
15:24Thomas est en ligne avec nous, justement.
15:26Bonjour, Thomas, bienvenue.
15:28Oui, bonjour à vous.
15:29Bonjour.
15:30Dites-en tout.
15:31Effectivement, moi, je suis ambulancier.
15:33Je peux vous donner quelques informations.
15:37Vous êtes, par exemple, pris en charge en ALD aujourd'hui
15:40et que vous êtes hospitalisé.
15:41ALD, c'est donc les infections de longue durée,
15:43on le rappelle.
15:44Voilà, exactement.
15:45C'est communément appelé 100% aussi,
15:47alors il va être temps d'arrêter de dire aux gens
15:50qu'ils ne sont plus en charge à 100%
15:51puisque c'est un mensonge.
15:53C'est un mensonge.
15:54Quand vous êtes hospitalisé,
15:55vous avez une part de 20% reste à charge,
16:00alors on vous dit mais oui, mais c'est votre mutuel.
16:02Mais pardonnez-moi,
16:04si je fais le calcul de ce que les Français cotisent,
16:07donc vous avez la part salariale,
16:10vous avez la part patronale,
16:12et je rappelle que la mutuelle étant obligatoire,
16:14elle est donc une troisième cotisation.
16:16Donc on ne cotise pas assez,
16:19il faudrait encore remettre de l'argent de notre poche.
16:22Je suis sidéré que les Français ne réagissent à rien,
16:27qu'ils soient devenus une lethargie.
16:28C'est sidérant.
16:29Thomas, petite précision de Mathilde Piquet
16:31qui est avec nous
16:32puisque vous évoquiez les ALD,
16:33les infections de longue durée, Mathilde.
16:34Exactement.
16:35On a justement demandé la précision
16:37aux administrations du ministère de l'économie hier.
16:40Les infections de longue durée
16:42ne seront pas concernées par cette baisse
16:45du taux d'indemnisation et du taux de remboursement
16:48par la sécurité sociale.
16:50Elles resteront bien prises en charge à 100%.
16:53Ça vous rassure, Thomas ?
16:54C'est totalement faux.
16:55Je vous l'ai dit et je vous le répète.
16:57Renseignez-vous, allez à l'hôpital,
16:58demandez je suis hospitalisé.
17:00Vous allez voir ce qu'on va vous demander.
17:02On va vous demander automatiquement la mutuelle.
17:04Quand on vous demande la mutuelle,
17:06vous avez des patients, je le sais,
17:07ça m'arrive tous les jours,
17:08quand je les amène, qui disent
17:10écoutez, madame, je n'ai pas de mutuelle,
17:12je n'ai pas les moyens de me payer de mutuelle,
17:14parce que vous le savez,
17:15plus vous rentrez dans l'âge, plus ça coûte cher.
17:17Quand ces gens-là vous disent
17:19j'ai pas de mutuelle, ils vous disent
17:21vous allez avoir un reste à charge de 20%.
17:23Qui dit la vérité ?
17:25Là où vous avez pris les renseignements
17:26ou moi qui y suis constanté tous les jours ?
17:28C'est ça la problématique.
17:30Tout le monde est noyé d'informations,
17:32tout le monde est noyé de choses,
17:33mais la réalité est celle que je viens de vous dire.
17:35Croyez-moi.
17:36On ne met pas en doute votre parole ça, Thomas.
17:38C'est votre quotidien,
17:39vous travaillez dedans, dans ce secteur-là,
17:40donc vous pouvez mesurer les choses concrètement,
17:42mais vous nous dites aujourd'hui
17:44ça nous coûte de l'argent, concrètement,
17:46à nous les Français, de se faire hospitaliser
17:48et d'être suivis, c'est ça ?
17:50Ce que je dis, c'est qu'il arrive un moment,
17:52il faut arrêter les mensonges,
17:54de dire aux gens qu'ils seront pris en charge
17:56à 100%, alors que ce n'est pas vrai.
17:58Puisque déjà, même à l'heure actuelle,
18:00vous avez des franchises sur tout,
18:01sur les médicaments, sur les transports,
18:03sur les médecins.
18:05Vous savez que, alors c'est 50 centimes ici,
18:07c'est 2 euros par là, faites le calcul.
18:09Oui, la santé gratuite, ça n'existe pas,
18:11de toute façon.
18:12Alors si, ça existe pour une catégorie de personnes
18:14qui bénéficient de l'AME,
18:16de la CMU,
18:18et vous comprenez ce que je suis en train de vous dire.
18:20Moi, je bénéficie de...
18:21C'est toujours pareil, les cotisants payent à tout,
18:23ils ont le droit de moins en moins,
18:24et ceux qui ne payent rien,
18:26ont le droit à tout.
18:27Thomas, je peux vous préciser quelque chose,
18:29vous nous dites, les gens peuvent en bénéficier,
18:31moi, je vais vous donner mon cas personnel,
18:33je me suis fait opérer après une rupture du tendon d'Achille,
18:35cet été, j'ai été hospitalisé 3 jours,
18:37j'ai eu tous les médicaments,
18:39j'ai eu toutes les prises en charge des kinés,
18:41ça m'a coûté 0 euros.
18:43J'ai une mutuelle, certes, mais 0 euros.
18:45D'accord.
18:47Alors, je me permettrai de vous envoyer,
18:49laissez-moi un email, je vous enverrai des documents,
18:51et vous verrez si vous n'avez pas des restes à charge.
18:53J'ai mon père qui avait la maladie de Charcot,
18:55il avait 50 centimes retenus
18:57sur chaque transport.
18:59C'est-à-dire qu'un aller-retour, c'est 2 transports.
19:0150 centimes là-dessus.
19:03J'ai les médicaments sur lesquels il avait des retenus
19:05de 1 euro par-ci, 2 euros par-là.
19:07Mon père a travaillé toute sa vie,
19:090 jours de chômage.
19:11Par contre, il a toutes les cotisations qui vont avec.
19:13Je l'ai malheureusement perdu
19:15il y a bientôt 3 ans.
19:17Alors, effectivement, il y a eu des choses de faites.
19:19Mais en attendant,
19:21il y avait toujours un reste à charge à la fin.
19:23Thomas, vous restez avec nous, on a Christian
19:25qui voudrait s'exprimer, qui est auditeur de Nice
19:27et qui est médecin, si je ne me trompe pas.
19:29Bonjour à vous.
19:31En fait, si le déremboursement
19:33entraîne
19:35une aggravation de l'accès aux soins,
19:37c'est non, en tant que médecin.
19:39Par contre, on a une médecine
19:41qui globalement est très bien
19:43remboursée. Il faut que la population
19:45puisse se faire soigner dans les meilleures
19:47conditions, à condition probablement
19:49de reprendre en main
19:51les mutuelles. Les grandes sociétés
19:53actuellement sont taxées pour pouvoir prendre en charge
19:55une partie de la dette et
19:57aider les pouvoirs publics à financer
19:59nos problèmes. Il faut que les mutuelles
20:01sans augmentation des taxes,
20:03parce qu'elles ont un matelas
20:05à peu près de 60 milliards,
20:07aident à la prise en charge des soins,
20:09remboursent mieux les soins
20:11et sans augmentation
20:13de taxes. Il faut savoir quand même que
20:15ils remboursent la gogo-thérapie et là
20:17ils peuvent dégager des remboursements
20:19pour la vraie médecine. Christian, soyons
20:21honnêtes, une prise en charge
20:23plus importante des mutuelles qui ne se traduirait
20:25pas par une augmentation des cotisations,
20:27ça paraît quand même assez
20:29improbable, non ? Non, parce que
20:31je suis en train de vous dire qu'actuellement on demande
20:33aux grandes sociétés de participer à l'effort
20:35financier. Il faut faire la même chose
20:37pour les mutuelles. Je vous rappelle
20:3960 milliards de matelas, en gros.
20:41Oui, mais ce sont des entreprises qui veulent
20:43faire du bénéfice. Pardon ?
20:45Ce sont des entreprises qui veulent faire du bénéfice.
20:47Oui, oui. Ils ont forcément envie de faire
20:49des dons à la société. Même les grandes sociétés
20:51diront non pour nous aider.
20:53Il faut que tout le monde participe
20:55à l'effort financier, les grandes sociétés
20:57et les mutuelles. Si vous, Médecine Douce,
20:59ne recadrez pas les mutuelles, et je ne suis pas
21:01je n'ai pas d'idée anti-libérale,
21:03et bien actuellement, dans la situation où on est,
21:05il faut à tout prix
21:07qu'ils participent sans augmenter
21:09de façon importante les taxes.
21:11Donc vous préconisez une règle
21:13établie par l'État en leur demandant
21:15une contribution exceptionnelle au même titre que les
21:17très grandes entreprises, pour être très clair. En contre.
21:19Et il faut savoir aussi que les mutuelles remboursent la gogo-thérapie
21:21parce que la Médecine Douce, actuellement,
21:23on a plein de problèmes.
21:25Il vaut mieux rembourser la vraie médecine
21:27il vaut mieux rembourser
21:29la vraie médecine et participer
21:31au fait que les gens puissent accéder
21:33aux soins grâce à une bonne prise
21:35en charge d'État,
21:37de la Sécurité Sociale et
21:39des mutuelles. Et il faut profiter
21:41de la crise
21:43actuellement, certainement,
21:45pour refondre un peu le système
21:47de soins. 30% de l'administration
21:49alors que les Allemands ont 17%.
21:51Vous poussez la porte
21:53d'un service d'urgence, ça coûte 160 euros
21:55avant tout soin.
21:57Et donc, il faut peut-être
21:59revoir les choses. Et la deuxième chose,
22:01c'est la médecine libérale,
22:03la médecine libérale qui manque de moyens
22:05parce que quand vous donnez
22:0730 euros à un médecin généraliste,
22:09les médecins sont les plus mal payés,
22:11les médecins français sont les plus mal payés en Europe.
22:13Les médecins allemands, etc. sont à
22:1580 euros. C'est pas le problème.
22:17Le problème, c'est que
22:19il faut permettre
22:21aux médecins généralistes, entre autres,
22:23qui sont la première ligne de défense sur les
22:25soins, d'avoir
22:27ce remboursement,
22:29ce paiement à 30 euros et qu'il soit
22:31bien remboursé. Parce que plus vous irez chez le généraliste,
22:33moins vous irez à l'hôpital,
22:35moins vous irez dans les structures
22:37et moins ça coûtera cher. Il ne faut pas mieux faire.
22:39C'est intéressant d'écouter les vrais professionnels.
22:41Médecins, Christian, ambulanciers,
22:43Thomas qui ont pris la parole au 3210. On peut
22:45prolonger le débat, bien évidemment. Vous êtes tous les bienvenus.
22:47Merci à tous les deux. Dans
22:4933 minutes, ce sera l'heure du crime avec
22:51Jean-Alphonse Richard. Bonjour. Bonjour à tous.
22:53Quelle histoire aujourd'hui.
22:55Aujourd'hui, l'heure du crime va se joindre à la journée
22:57spéciale Jean-Jacques Goldman
22:59sur RTL. C'est toute la journée.
23:01Avec une affaire sur laquelle on va se pencher
23:03qui reste encore une blessure
23:05aujourd'hui pour le chanteur, ou en tout cas un mystère.
23:07C'est l'affaire Pierre Goldman.
23:09Pierre Goldman avait
23:1126 ans en 1969. Il avait
23:137 ans de plus que Jean-Jacques. C'est son
23:15demi-frère. Il va avoir une vie très
23:17brève. Une vie de hold-up,
23:19de colère, de coup de feu.
23:21Il est accusé d'avoir tué deux
23:23pharmaciennes Place de la Bastille en 1969.
23:25A la fin de l'année 1969.
23:27C'était lors d'un braquage.
23:29Un braquage qui a fait beaucoup de bruit à l'époque.
23:31Et puis il sera assassiné.
23:33Il va faire un peu de prison. Il va être
23:35acquitté pour ce double crime. Puis il va
23:37être assassiné à 35 ans. Histoire
23:39qui aujourd'hui est une énigme
23:41criminelle. Il n'y a pas d'autre mot.
23:43C'est une énigme. On ne sait pas vraiment ce qui s'est passé.
23:45Était-il l'auteur
23:47du double meurtre ? Pourquoi a-t-il été
23:49assassiné ? On vous raconte
23:51tout ça dans l'ordre du crime. Pierre Goldman, c'est à 14h.
23:53Avec Jean-Alphonse Richard.
23:55Très belle écharpe encore aujourd'hui.
23:57Tous les jours, je fais un peu
23:59sensation. Je sais, je sais. Vous êtes jaloux.
24:01La mode est une priorité chez
24:03Jean-Alphonse Richard. A tout à l'heure, RTL, 14h
24:05bien sûr. En attendant, on continue
24:07le débat avec vous, avec vos prises de parole au
24:093210 juste après ceci.
24:11Envoyez-nous vos messages sur
24:13l'application RTL ou appelez-nous
24:15au 3210. 50 centimes la minute.
24:17RTL.
24:19Vous écoutez RTL midi, les auditeurs ont
24:21la parole. Le budget 2025
24:23a été présenté par Michel Barnier
24:25avec des tours de vis à tous les étages.
24:27Ça vous fait réagir ? On revient
24:29dans 55 secondes. Jusqu'à
24:3114h, les auditeurs ont la parole
24:33sur RTL. Stéphane Carpentier,
24:35c'est l'un d'eux.
24:37Évidemment, on vous écoute encore et toujours
24:39au 3210 concernant ce fameux budget
24:412025. Ça fait beaucoup parler.
24:43On se demande, vous les auditeurs en particulier,
24:45depuis hier, depuis quelques jours,
24:47au 3210 et puis sur l'appli
24:49RTL, pourquoi on dilapide l'argent
24:51un peu partout comme ça ? Écoutez par exemple
24:53Patrice.
24:55Comment souhait-il qu'on donne 800 millions d'euros à l'Algérie ?
24:57120 millions d'euros à la Chine ?
24:59On donne je ne sais combien de millions d'euros
25:01à Zelensky, à la Pologne ?
25:03On donne de l'argent à certains
25:05pays africains ? Et puis en France,
25:07il faut que nous, Français, on fasse des
25:09économies et qu'on paye encore de plus.
25:11Qu'on nous explique pourquoi 800 millions d'euros
25:13à l'Algérie ? Pourquoi 120 millions à la Chine ?
25:15Tu écoutes la radio, je n'entends pas parler
25:17de tout ça. Voilà, merci.
25:19C'est sur RTL que ça va se passer, puisqu'Emilie
25:21Beaujard du service international de RTL
25:23s'est installée en studio. Bonjour Emilie.
25:25Bonjour. Quand Patrice et d'autres auditeurs
25:27nous disent 800 millions à l'Algérie,
25:29120 millions à la Chine, de quoi on parle ?
25:31Alors, on parle de
25:33l'aide publique au développement.
25:35Ce sont les aides versées par
25:37les pays riches aux pays pauvres et intermédiaires.
25:39La France aide ainsi
25:41tous les ans 133 pays.
25:43Il y a des dons, des prêts,
25:45des prises de participation dans des entreprises,
25:47des allègements de dettes. Les sommes
25:49servent à des organisations locales ou internationales
25:51qui oeuvrent sur le terrain
25:53en matière d'éducation,
25:55d'égalité femmes-hommes, d'aide aux réfugiés,
25:57d'aide à la santé, tout ce qui sert
25:59à réduire les inégalités mondiales.
26:01On parle souvent de
26:0314 milliards d'euros d'aides publiques
26:05au développement par an. Alors, bien sûr,
26:07ces chiffres peuvent paraître très importants,
26:09mais ils ne représentent en fait que 0,6%
26:11de notre revenu national brut
26:13l'année dernière. Et sur ces
26:1514 milliards d'euros, il n'y a que
26:175 milliards d'euros
26:19de dons. Tout le reste, ce sont
26:21des prêts. Et donc, les intérêts
26:23de ces prêts rapportent de l'argent
26:25aux contribuables français tous les ans.
26:27Par exemple, en 2022, ces prêts
26:29consentis par l'Agence française de développement ont
26:31rapporté 65 milliards
26:33d'euros. Et puis, l'aide publique au développement
26:35n'échappe pas non plus aux coupes
26:37budgétaires. C'est même le poste le plus
26:39touché. Moins 742
26:41millions d'euros en février dernier, et encore
26:4320% de moins avec
26:45cette présentation du nouveau budget.
26:47Pour revenir à l'Algérie, Emily, la France
26:49donne-t-elle, comme l'a dit Patrice,
26:51800 millions d'euros par an ?
26:53Non, la France ne donne pas 800
26:55millions d'euros par an à l'Algérie.
26:57Comme le répète notamment le parti d'extrême-droite
26:59Eric Zemmour, c'était
27:01130 millions d'euros en 2022.
27:03Ce fut moins en 2023
27:05et encore moins en 2024.
27:07Les chiffres ne sont pas encore communiqués.
27:09Sur la Chine maintenant, il est vrai qu'à une époque,
27:11la France a donné environ
27:13100 millions d'euros par an. Ce n'est plus le cas
27:15depuis 2021. Nous ne donnons
27:17plus d'aide à la Chine.
27:19Nous consentons seulement
27:21à des prêts au taux du marché.
27:23Emily, concernant l'Ukraine et la
27:25Pologne ? Alors là, notre auditeur parle
27:27sûrement de l'aide militaire.
27:293 milliards d'euros depuis février 2022
27:31pour l'Ukraine. C'est 0,16%
27:33de notre PIB.
27:35Ce n'est pas de l'argent mais du matériel
27:37militaire. Il y a aussi une aide
27:39financière et humanitaire sous forme
27:41là aussi de prêts bonifiés. De son côté,
27:43la Pologne reçoit
27:45aussi de l'aide de l'Europe pour gérer
27:47notamment les réfugiés ukrainiens.
27:49Deux tiers de l'aide est également
27:51faite de prêts bonifiés.
27:53Rappelons aussi que toutes ces sommes
27:55sont engagées pour défendre l'Ukraine
27:57et plus largement, elles servent à défendre
27:59les pays de l'OTAN face à la Russie.
28:01Voilà, les choses sont dites, elles sont expliquées.
28:03Emily Beaujard du service international du RTLCT est important.
28:05Je vois qu'on accueille Boris qui est en ligne avec nous.
28:07Auditeur de
28:09Montcoutant si je ne me trompe pas.
28:11Bonjour Boris.
28:13C'est dans les Deux-Sèvres, c'est ça Montcoutant ?
28:15Comment ? C'est dans les Deux-Sèvres ou pas ?
28:17C'est dans les Deux-Sèvres. Il est fort.
28:19Il est fort.
28:21Bon, vous êtes papa de deux apprentis.
28:23Je suis papa d'un apprenti de 17 ans
28:25dans le champ d'handicap
28:27qui est en cuisine et mon deuxième
28:29qui en entretient actuellement
28:31en vue de signer un apprentissage dans la vente.
28:33Dans la vente lui, d'accord.
28:35Pourquoi ils ont choisi l'apprentissage, vos enfants ?
28:37Alors,
28:39déjà mon premier,
28:41mon deuxième qui est en cuisine,
28:43il est autiste aspargueur.
28:45Tout se passait bien au scolaire,
28:47il n'y a pas de problème, mais il a toujours voulu faire de la cuisine.
28:49On était dans le bar,
28:51on a déménagé dans les Deux-Sèvres
28:53et on a découvert ce qu'on appelle les MFR,
28:55les maisons familiales et rurales.
28:57On en parle très peu.
28:59Ce sont des maisons
29:01où c'est géré comme des maisons, avec des maîtres de maison
29:03ou qui prônent l'apprentissage et le stage.
29:05Les Deux-Sèvres, c'est surtout une région
29:07qui, on va dire,
29:09recherche et demande énormément d'apprentis
29:11dans tous les corps de métier,
29:13que ce soit
29:15l'électricité, la plomberie, les chauffeurs,
29:17on recherche des apprentis,
29:19on est en voiture, on voit des panneaux partout,
29:21on cherche des apprentis.
29:23Un apprenti de 17 ans,
29:25c'est quelqu'un qu'on va lui apprendre un métier,
29:27qui va ressortir avec un métier.
29:29Au bout d'un an, deux ans, il y a très peu
29:31d'échecs. C'est moins de 1%
29:33d'échecs dans les MFR.
29:35C'est aussi les corps de métier
29:37qui l'aident à la personne,
29:39les animateurs.
29:41Quand vous entendez qu'il y a une réduction des aides
29:43à l'apprentissage qui est envisagée,
29:45Mathilde Piquet va nous rappeler
29:47la mesure la plus importante de ce budget.
29:49Grosso modo, ce qui est préconisé,
29:51ce serait de baisser la prime à l'embauche d'un apprenti
29:53de 6.000 euros aujourd'hui à 4.500 euros
29:55possiblement demain.
29:57Evidemment, c'est une mauvaise nouvelle, Boris, pour vous.
29:59C'est une mauvaise nouvelle pour les apprentis,
30:01en général, tous.
30:03Là, nous, comme nous, on n'a pas de
30:05grands groupes. Ce ne sont que des TPE.
30:07Ce ne sont que des...
30:09On est dans le milieu rural. Ce ne sont que des
30:11petites entreprises. Ils n'ont pas des aides
30:13mirabolantes. Les aides qui leur permettent
30:15de créer, on va dire, un apprenti,
30:17de fonctionner avec des apprentis. En cuisine,
30:19il y a des fois plusieurs apprentis.
30:21Ces mêmes apprentis, on va les retrouver faire
30:23le concours du meilleur apprenti France
30:25qui vont être diplômés. Ça, par contre, on est toujours
30:27très content de dire
30:29on a des apprentis, on a des super diplômés
30:31tout bataclant qui vont
30:33finir par...
30:35comme style Echebes ou autre,
30:37qui vont finir, on va dire, connus
30:39et qui vont faire la réputation de la France. Mais au tout départ,
30:41ils ont commencé au bas de l'échelle en tant
30:43qu'apprenti. Et si on ne leur donne pas les moyens
30:45aux entreprises de les aider,
30:47de passer du temps, parce qu'on passe du temps
30:49avec un apprenti à l'apprenti en cuisine
30:51de 17 ans, c'est 450 euros,
30:53460 euros. Ce n'est pas grand-chose au niveau
30:55pétionnièrement. Le jeune, lui, par contre,
30:57il a son salaire, il est content de faire ses 35 heures,
30:59ce qu'il fait ses 35 heures quand même.
31:01Il n'est pas à 10 heures par semaine.
31:03Il se lève tout le matin, il se déplace,
31:05il va bosser comme n'importe qui.
31:07Simplement, pendant trois semaines, il est en entreprise
31:09et une semaine, il est en MFR.
31:11Il retourne dans l'école,
31:13il va travailler dans son corps de métier
31:15et en apprenant d'autres choses comme
31:17n'importe quel étudiant en CAP
31:19qu'on peut avoir. Et après, il va repartir.
31:21Voilà. Si on enlève
31:23ces aides de l'État
31:25ou ces aides dans son chargé du
31:27terme, là, par contre, les entreprises vont
31:29peut-être réfléchir, disons, j'ai besoin
31:31de monde, mais ça va me coûter
31:33cher, ça va me coûter plus cher.
31:35Je vais peut-être enlever mon panneau.
31:37Je vais peut-être enlever mon panneau.
31:39Si j'ai plus d'apprentis pour bosser avec moi,
31:41si j'ai plus d'apprentis qui risquent
31:43de devenir ouvriers, qui risquent peut-être aussi
31:45de devenir patrons. On a des
31:47apprentis dans un magasin de bricolage
31:49qui a racheté la société
31:51auquel il y a
31:53trente ans il était apprenti.
31:55Voilà, ces jeunes-là, si on ne laisse pas la chance
31:57de pouvoir mettre un pied
31:59dans le monde du travail,
32:01on va les perdre. Ils vont rester
32:03à la maison à blandouiller, à faire du call-off.
32:05C'était l'inquiétude aussi
32:07de Michel Picon, Boris, le
32:09président de l'UDEP qui représente
32:11les TPE et les PME qui étaient avec nous tout à l'heure.
32:13Et ne vous inquiétez pas, Boris,
32:15parce que Michel Picon, il entend bien
32:17essayer de changer tout ça à l'Assemblée
32:19nationale où sera examiné le projet de budget.
32:21On va parler de Jean-Jacques Goldman dans un instant,
32:23c'est son anniversaire aujourd'hui, vous le savez, c'est une journée
32:25spéciale sur notre antenne. 73 ans
32:27pour l'une des personnalités
32:29préférées des Français,
32:31des auditeurs de RTL. Vous choisissez
32:33un titre, vous venez nous parler de lui,
32:35vous l'avez vu en concert, qu'est-ce qui vous a plu
32:37dans cette carrière vraiment particulière.
32:39À un moment, il a été la superstar, il a disparu
32:41des radars et ça continue encore et encore.
32:43Moi, je ne comprends pas, mais bon,
32:45venez me persuader de l'inverse, n'hésitez pas
32:47au 32-10. Pardon ?
32:493-2-1-0. Vous ne comprenez pas ?
32:51Non, je ne comprends pas. C'est un scandale.
32:53A tout de suite.
33:0514h, les auditeurs ont la parole
33:07sur RTL.
33:09Stéphane Carpentier, Céline Landreau.
33:21Vous m'emmenez où, Stéphane ?
33:23Pas très loin.
33:25À la cantine, s'il vous plaît.
33:27J'ai rarement pris un râteau
33:29pareil.
33:31Je vais saluer l'autre Stéphane alors. Bonjour Stéphane.
33:33Oui, bonjour Céline,
33:35bonjour Stéphane. Bienvenue.
33:37Merci d'avoir fait le 32-10.
33:39Vous avez fait dans le mille.
33:41C'est ma chanson préférée, celle-là. C'est vrai ?
33:43Oui.
33:45J'ai sa phrase.
33:47J'ai sa phrase sur le bras.
33:49Celle-ci.
33:51Vous vous êtes fait tatouer, c'est ça ?
33:53Je me suis fait tatouer, on ira.
33:55Il n'y a que les routes qui sont belles.
34:03Et voilà.
34:05Moi, je suis Goldman à fond.
34:07Quand je n'écoute pas RTL,
34:09j'écoute Goldman sans arrêt.
34:11Et comment est née cette passion, Stéphane, pour Goldman ?
34:13J'ai été bercé avec Goldman.
34:15Il a commencé
34:17à chanter quand j'étais tout gamin.
34:19Les parents écoutaient Goldman
34:21et puis c'est resté.
34:23Maintenant, j'écoute Goldman sans arrêt.
34:25Du coup, mes enfants écoutent Goldman sans arrêt.
34:27Le fait qu'il ait disparu des radars,
34:29c'était son choix.
34:31Ça ne vous a pas embêté ?
34:33Oh si, quelle horreur !
34:35Sa dernière tournée,
34:37je m'en doutais un petit peu
34:39et on est allé la voir 3 ou 4 fois.
34:41Je suis allé à Paris, je suis allé à Lille.
34:43J'ai dû voir sa dernière tournée 3 ou 4 fois.
34:45Et comment vous expliquez
34:47qu'il se soit mis sur la touche
34:49de côté et que son succès
34:51se prolonge comme ça ?
34:53Il le dit un petit peu
34:55dans sa dernière tournée,
34:57quand il est sur scène,
34:59avant l'arrivée de ses musiciens.
35:01Il explique à tout le monde
35:03que c'est son métier.
35:05Il écrit des chansons.
35:07Goldman n'a jamais voulu
35:09se dire chanteur.
35:11Il s'est toujours prétendu compositeur.
35:13Il a chanté
35:15parce que personne ne voulait de ses chansons.
35:17Au final, il a bien fait
35:19parce que tout le monde l'adore.
35:21Marie-Stella nous rejoint aussi.
35:23Bonjour Marie-Stella, bienvenue.
35:25Bonjour.
35:27Moi aussi, je suis une grande fan de lui.
35:29J'ai 56 ans.
35:31Depuis mes 13 ans.
35:35À l'âge de 13 ans,
35:37j'ai écouté une chanson.
35:39Si vous avez une chanson
35:41préférée à Stéphane ?
35:43Moi, c'est « Puisque tu parles ».
35:45Et puis,
35:47« Confidentiel », plein de chansons.
35:49Je n'aime plus le gym.
35:51Vous l'avez vu en concert aussi ?
35:53Oui.
35:55La dernière fois, c'était pour les Restos du Coeur.
35:57C'était son dernier concert qu'il a fait.
35:59Vous aviez des posters à la maison, dans votre chambre ?
36:01Quand j'étais gamine,
36:03ma chambre, il n'y avait que du Goldman Sachs.
36:09Moi, je regrette.
36:11J'attends qu'il fasse son adieu,
36:13un dernier concert.
36:15J'irai le voir, n'importe où.
36:19Vous pensez qu'il pourrait revenir
36:21sur scène pour un dernier concert ?
36:23Oui.
36:25J'espère que ça.
36:27Je me dis que peut-être,
36:29pour tous ses fans.
36:31Tous les ans,
36:33c'est le meilleur.
36:35Il est souvent en tête
36:37du classement des personnalités préférées des Français.
36:39Oui, parce que c'est quelqu'un
36:41qui est simple. On ne connaît rien de lui.
36:43Pas grand-chose de sa vie.
36:45J'estime qu'il est simple.
36:47Il est comme nous.
36:49On ne l'a jamais entendu
36:51faire un nom.
36:53Je sais qu'il court,
36:55qu'il fait des marathons, moi aussi.
36:57Je cours aussi.
36:59Il y en a déjà fait un dans le sud.
37:01Je vais peut-être m'inscrire.
37:03On sait qu'il fait des vacances
37:05à vélo aussi.
37:07Il y a eu une femme sur Airbnb
37:09qui a eu la surprise de le voir débarquer
37:11il y a peu de temps.
37:13C'est votre rêve de vous retrouver à courir
37:15et d'être côte à côte avec Goldman demain ?
37:17Oui.
37:19C'est un rêve.
37:21Vous arrêtez de courir immédiatement ?
37:23Oui.
37:25Je suis une grande sportive.
37:27Le vélo, ça me dérange pas.
37:29La course, je fais des trails.
37:31Je pourrais aller courir.
37:33Il n'y a pas de souci.
37:35Vous êtes où, Marie-Stella ?
37:37Dans le Loiret ?
37:39Oui, j'habite dans le Loiret.
37:41Si jamais il passe dans le Loiret,
37:43qu'il écoute RTL en ce moment.
37:45Il vient chez moi.
37:49Je vais offrir le café.
37:51Marie-Stella, vous restez avec nous.
37:53On marque une courte pause.
37:55Dans un instant,
37:57on continue avec vous
37:59de souhaiter un très bel anniversaire
38:01à Jean-Jacques Goldman.
38:15RTL Metal Honneur
38:17Jean-Jacques Goldman
38:19pour son 73e anniversaire.
38:21Une voix unique,
38:23des tubes inoubliables.
38:27Les auditeurs ont la parole
38:29avec Céline Landreau et Stéphane Carpentier.
38:45C'était chez nous, ça, hein ?
38:47En 2000.
38:49Est-ce qu'on peut leur proposer
38:51de revenir si jamais
38:53ils écoutent tous les deux ?
38:55Céline Dion, Jean-Jacques Goldman.
38:57C'est son anniversaire aujourd'hui.
38:59C'est une journée spéciale
39:01sur notre antenne, vous le savez.
39:03On vous offre...
39:05Tiens, au passage, je ne vous l'ai pas dit
39:07à tous les auditeurs qui interviennent
39:09sur Jean-Jacques Goldman aujourd'hui.
39:11Goldman, une vie en chanson.
39:13C'est Jean-Jean qui a consacré cet ouvrage
39:15à cette bête de scène,
39:17Jean-Jacques Goldman.
39:19Soisig, elle est fan absolue.
39:21Bonjour à vous, Soisig.
39:23Je lis sur la fiche
39:25« Il fait partie de ma vie ».
39:27Oui, en fait, Jean-Jacques fait partie de ma vie.
39:29Comme dans les bons
39:31et les mauvais moments.
39:33Quand on a envie de pleurer,
39:35on écoute Jean-Jacques Goldman.
39:37Quand on a envie de danser,
39:39on écoute Jean-Jacques Goldman.
39:41Quoi ?
39:43Je danse avec « Je te donne »,
39:45« Encore un matin »,
39:47les chansons un peu punchy.
39:49Et je pleure en écoutant
39:51« Puisque tu pars »,
39:53« Là-bas ».
39:55Et puis d'autres chansons qu'on connaît
39:57moins bien aussi.
39:59Jean-Jacques est un poète,
40:01c'est ce que je disais.
40:03On ne le reconnaît peut-être pas encore actuellement,
40:05mais dans quelques années,
40:07on apprendra des textes de Jean-Jacques Goldman
40:09à l'école.
40:11Parce que ces textes
40:13sont incroyables en fait.
40:15Pour les auditeurs qui connaissent
40:17un peu moins bien Goldman que vous,
40:19si vous avez un titre
40:21un peu moins connu et que vous trouvez
40:23particulièrement beau, vous pourriez nous conseiller ?
40:25Alors, en fait, j'aime bien
40:27« Nos mains ».
40:29« Nos mains ».
40:31En fait, Jean-Jacques a écrit une chanson sur les mains.
40:33Qu'est-ce qu'est
40:35une main en fait ?
40:37« Pour qu'on ouvre nos mains,
40:39il suffit de rien, dix fois rien,
40:41il suffit d'une ou deux secondes,
40:43à peine un geste, un autre monde,
40:45pour qu'on ouvre nos mains. »
40:47En fait, c'est une chanson sur les mains,
40:49mais elle est super belle, cette chanson.
40:51C'est fou, c'est qu'il y a de l'émotion
40:53dans votre voix lorsque vous parlez de lui.
40:55Ben oui, oui.
40:57En fait, j'ai plein de souvenirs avec lui.
40:59Je suis fan,
41:01mais je ne suis pas une fan.
41:03Je ne veux pas aller crier Jean-Jacques.
41:05Je l'ai vu en concert,
41:07mais tu es de ma famille.
41:09Oui, voilà.
41:11Je n'ai pas besoin d'aller le crier
41:13sur les toits,
41:15mais tout le monde sait que j'aime Jean-Jacques Goldman
41:17et qu'il fait partie de moi.
41:19Vous l'avez dit à la radio en plus.
41:21Tout le monde le sait maintenant.
41:23Oui, oui.
41:25Thierry est avec nous aussi. Bonjour Thierry, bienvenue.
41:27Bonjour Thierry.
41:29Alors moi, je ne suis pas fan,
41:31je suis admirateur de Jean-Jacques Goldman.
41:33C'est quoi la différence alors ?
41:35Je suis allé le voir en concert en 88.
41:37Donc vous voyez, ce n'est pas d'aujourd'hui.
41:39Mais cet homme-là,
41:41c'est un tube,
41:43une chanson, un tube.
41:45Il a écrit pour Johnny, il a écrit pour Céline Dion,
41:47il a écrit pour Trois Cafés Gourmands,
41:49pour vous dire le panel d'artistes.
41:51Et chaque fois, c'est de la réussite
41:53et ses textes sont magnifiques.
41:55Donc je ne suis pas fan, comme vous l'avez dit Chris auparavant.
41:57Je suis un grand admirateur, c'est un grand homme,
41:59c'est un grand poète français.
42:01Oui, tout à fait.
42:03C'est ça, oui.
42:05Je suis admiratrice.
42:07La chanson qu'il a écrite
42:09pour Céline Dion,
42:11encore un soir,
42:13c'est une chanson
42:15mais en fait,
42:17c'est vraiment un poète
42:19pour aller chercher cette chanson,
42:21de mettre en chanson
42:23ce que Céline Dion avait
42:25vraiment, je pense, sur le cœur,
42:27dans son âme.
42:29Mais en chanson, c'est...
42:31À tous les artistes pour qui il écrit,
42:33il va toucher
42:35l'intimité de l'artiste.
42:37Il a écrit pour Johnny Haydée, il a écrit la chanson
42:39pour sa fille Laura par exemple, c'est lui qui l'a écrite aussi.
42:41Donc il va chercher
42:43dans l'intimité de l'artiste qui va chanter
42:45et donc à travers l'artiste, il arrive à transmettre les émotions
42:47du texte.
42:49On a une bonne nouvelle pour vous tous,
42:51c'est que RTL va continuer
42:53à fêter l'anniversaire de Jean-Jacques Goldman
42:55jusqu'à ce soir, avec Éric Jeanjean
42:57notamment, Stéphane.
42:5921h-23h, soyez à l'écoute,
43:01puisque vous êtes des admirateurs et non pas des fans,
43:03tous les deux.
43:05On va vous envoyer à la maison, Goldman, une vie en chanson,
43:07c'est aux éditions Hugo et c'est de Éric Jeanjean
43:09justement, toute sa carrière
43:11et plein de choses intéressantes à l'intérieur.
43:13On vous remercie de votre fidélité, d'être passé par chez nous.
43:15Bon anniversaire encore à Jean-Jacques Goldman.
43:17Céline, à lundi ?
43:19Avec plaisir !
43:21Avec M. Brunet-Éric ?
43:23Avec M. Brunet-Éric, il sera là.
43:25Selon Jean-Alphonse Richard.
43:27Dans l'heure du crime aujourd'hui, on reste avec Goldman,
43:29avec l'affaire Pierre Goldman.
43:31La grande blessure de Jean-Jacques Goldman, à tout de suite !

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