• l’année dernière
Le président du RN était l'invité du "8h30 franceinfo", mardi 25 octobre 2023.

Category

🗞
News
Transcription
00:00 Bonjour Jordan Bardella.
00:01 Bonjour, merci de votre invitation.
00:03 Emmanuel Macron a proposé aux Israéliens de bâtir une coalition régionale et internationale
00:08 pour lutter contre le Hamas.
00:09 L'idée c'est de faire comme pour la lutte contre Daesh,
00:11 voir quels aspects sont réplicables contre le Hamas, explique l'Élysée.
00:15 Est-ce que c'est une bonne proposition ou alors c'est totalement illusoire ?
00:19 Ça ressemble à ce que fait Emmanuel Macron,
00:22 c'est-à-dire qu'il a sorti une annonce de son chapeau
00:24 dont manifestement ni le Quai d'Orsay ni ses services à l'Élysée ne sont au courant
00:28 et qui pose un certain nombre de flous parce qu'une coalition contre le Hamas,
00:33 en élargissant la coalition qui est aujourd'hui en place depuis plusieurs années contre l'État islamique,
00:38 est-ce que ça veut dire déployer des troupes au sol
00:40 et des troupes de l'armée française sur le territoire de la bande de Gaza ?
00:44 Première question qui est à mon avis une question fondamentale
00:47 à laquelle le chef de l'État n'a pas répondu.
00:49 Deuxième question, il y a dans la coalition contre l'État islamique des pays arabes,
00:54 je pense par exemple à l'Arabie Saoudite, à la Jordanie ou au Qatar
00:58 dont on sait qu'ils financent des mouvements comme le Hamas,
01:01 dont je doute très sérieusement qu'ils aient envie de déployer des troupes au sol à Gaza.
01:05 Donc je pense qu'il a sorti un peu ça de son chapeau.
01:07 C'est un peu dommage parce que pour le coup, je trouve qu'en allant là-bas,
01:11 en représentant les intérêts français dans la région et dans cette période,
01:15 la France est dans son rôle.
01:17 Et moi je crois que de toute crise doivent naître des opportunités.
01:22 Et ces opportunités, c'est peut-être en ces temps où la France depuis maintenant 15 ans
01:26 a perdu de la voie sur la scène internationale,
01:29 d'aller reconquérir sa voie qui a toujours été la sienne,
01:33 celle d'être un point d'équilibre et la voie de l'indépendance au Proche-Orient.
01:38 Quand Emmanuel Macron dit à Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien,
01:41 qu'il est pour, je cite, "une lutte contre le Hamas sans merci, mais pas sans règles",
01:46 vous, vous êtes d'accord ?
01:48 Je pense qu'il est là dans la position historique de la France.
01:52 Moi depuis le départ et depuis le début de ce conflit,
01:55 nous avons condamné sans la moindre ambiguïté l'attaque terroriste
01:58 qui a été subie par Israël, qui a été à la fois son 11 septembre
02:02 et à la fois son Bataclan au regard des atrocités qui ont été commises.
02:05 Israël a le droit de se défendre, Israël doit se défendre,
02:09 c'est de la légitime défense.
02:11 Et cette réponse, nous l'avons dit, doit être le plus ciblée possible,
02:14 en essayant dans la mesure du possible de limiter les dégâts sur les populations civiles,
02:19 même si on sait que le Hamas aujourd'hui utilise les populations civiles
02:21 comme des boucliers humains.
02:23 Et j'ai moi-même voté au Parlement européen la semaine dernière
02:25 en faveur de la trêve humanitaire,
02:27 parce que je pense qu'il faut être vigilant sur le sort des civils.
02:29 Alors justement, à propos de cette trêve humanitaire,
02:33 Israélien comme Américain, il la refuse, cette trêve humanitaire,
02:36 tant que le Hamas détient des otages.
02:39 Qu'est-ce que vous dites là-dessus ? Est-ce qu'ils ont raison ?
02:41 D'abord, moi je l'ai dit, la réponse israélienne doit être le plus ciblée possible,
02:46 parce que ce qui fonde la différence entre des démocraties,
02:51 notamment des démocraties occidentales et des démocraties libérales comme Israël,
02:54 et des régimes barbares comme celui du Hamas,
02:58 c'est précisément la considération que nous avons pour les vies humaines et pour les vies civiles.
03:01 Mais ce blocus de fait de la bande de Gaza, est-ce que c'est une réponse ciblée ?
03:06 Non, mais écoutez, blocus de la bande de Gaza.
03:08 Moi j'ai voté en faveur de la trêve humanitaire,
03:11 parce qu'il y a des populations civiles,
03:13 et effectivement la réponse israélienne doit se faire dans le respect du droit humanitaire
03:17 et dans le respect du droit international.
03:19 Maintenant, il ne faut pas être dupe, le Hamas utilise aujourd'hui
03:23 les civils dans la bande de Gaza comme des boucliers humains.
03:27 On sait que les cages du Hamas se situent essentiellement sous les mosquées,
03:30 sous les hôpitaux, sous les écoles,
03:32 et que des roquettes sont tirées depuis le toit des habitations.
03:35 Donc il faut être très lucide sur le rôle du Hamas,
03:39 et encore une fois, je crois qu'on n'est pas là dans un choc de civilisation,
03:41 on est là dans une bataille entre la civilisation et la barbarie.
03:45 Le Hamas, il est financé de l'extérieur,
03:48 on a évoqué évidemment les financements qataris et iraniens,
03:51 mais il y a aussi des financements qui viennent de l'Union Européenne,
03:54 et moi je souhaite que pas un euro n'aille à la bande de Gaza
03:56 tant qu'on n'a pas la certitude que cet argent,
03:58 c'est la position que j'ai défendue au Parlement Européen,
04:00 ne soit pas détourné par le Hamas,
04:02 qui n'est pas seulement une organisation terroriste,
04:03 qui est aussi une organisation mafiote.
04:05 Il faut quand même savoir que les gens qui nous écoutent ce matin,
04:08 avec leur impôt, on a financé l'université de Gaza,
04:11 qui est la couveuse idéologique du fondamentalisme islamiste et du Hamas.
04:15 Mais vous savez bien que c'est complexe,
04:16 on a aussi financé des réseaux d'eau, on a aussi financé...
04:19 - Merci de me dire qu'on a financé les réseaux d'eau,
04:21 que le Hamas utilise précisément pour faire des requêtes sur Israël.
04:24 Donc moi je ne serais pas que l'argent du contribuable...
04:26 - Vous avez une preuve que l'argent envoyé par l'Union Européenne finance le Hamas ?
04:29 - Oui, vous avez un vrai du faux de France Info me semble-t-il.
04:33 - Oui, mais vous voyez bien que cette situation est complexe.
04:36 Vous voyez bien que les gens sont très intriqués.
04:39 Il y a de l'aide humanitaire, et il y a en effet peut-être un détournement.
04:43 - Oui d'accord, donc le Hamas est une organisation terroriste,
04:46 mais c'est d'abord et avant tout une organisation mafieuse
04:48 qui détourne les fonds européens.
04:50 Donc c'est factuel, les gens qui nous écoutent ce matin doivent savoir
04:53 que leur impôt est utilisé pour alimenter les couveuses idéologiques du Hamas en Palestine,
04:57 ce que je refuse, et donc je m'y suis opposé au Parlement européen.
05:00 - Jordan Bardella, Emmanuel Macron l'a annoncé hier,
05:02 9 Français sont toujours portés disparus,
05:04 dont une jeune femme de 21 ans, dont on est sûr, elle, qui est détenue par le Hamas.
05:09 Est-ce qu'il faut faire confiance au Qatar pour mener les négociations sur place ?
05:13 - Je pense qu'il faut tout mettre en œuvre, y compris avec le Qatar,
05:16 pour permettre de récupérer les otages.
05:20 Nous avons, lors de la réception des chefs de parti par Emmanuel Macron,
05:25 il y a une dizaine de jours à l'Élysée,
05:26 il nous a demandé évidemment de ne pas aborder la question des otages,
05:30 nous confirmant qu'il y avait évidemment des tractations.
05:32 Et moi je crois que des pays comme l'Égypte ou comme le Qatar
05:34 vont évidemment avoir un rôle clé, parce qu'on sait que le Qatar finance le Hamas,
05:38 et qu'en l'état des spèces, la priorité des priorités,
05:43 c'est de récupérer nos otages, et permettez-moi d'avoir ce matin un mot
05:47 pour les familles des otages qui vivent dans l'inquiétude,
05:49 la douleur et la peur depuis maintenant.
05:51 - Ça veut dire qu'il n'est plus question au RN de critiquer les Qataris,
05:55 comme vous le faites depuis le début ?
05:57 - Je trouve que votre réduction est un peu légère, si vous me le permettez, madame.
06:02 - Si on est très concret, il y a un député au horizon, François Jolivet,
06:05 qui proposait ce matin sur France Info,
06:07 de faire une revue des avantages fiscaux du Qatar.
06:09 - J'y suis favorable, j'y suis totalement favorable.
06:13 Mais je pense qu'il y a un agenda, et il y a des priorités.
06:16 La priorité, c'est premièrement de récupérer nos otages.
06:20 Deuxièmement, et nous le disons, et vous avez raison de le rappeler,
06:23 depuis 15 ans, que le Qatar finance le fondamentalisme islamiste
06:27 sur le sol de la République française.
06:29 Nous l'avions dénoncé à l'époque, il y a un certain nombre de dirigeants,
06:33 non pas du RN, mais du Front National à l'époque,
06:34 qui avait été poursuivi par les avocats du Qatar pour l'avoir dénoncé.
06:37 Et on sait qu'on a déroulé dans la vie politique française
06:40 le tapis rouge aux investissements qataris, avec cette convention,
06:42 cette fameuse convention qui a été mise en place en 1993,
06:45 et élargie par la droite en 2008, sur laquelle nous souhaitons nous,
06:49 évidemment, revenir. Et d'ailleurs, ça m'amuse de voir aujourd'hui
06:51 les Républicains, notamment Monsieur Ciotti, indiquer qu'il faut revenir
06:54 sur les avantages du Qatar en France, puisque précisément,
06:57 ce sont eux qui ont élargi cette convention en 2008.
07:00 Pour moi, la priorité, c'est les otages.
07:03 Et si ça passe par le Qatar ou par l'Egypte, il faut passer par le Qatar ou par l'Egypte.
07:06 - Pour vous, Jordan Bardella, la condition d'une paix durable,
07:09 c'est la création d'un État palestinien aux côtés d'Israël ?
07:12 - C'est la position historique de la France.
07:15 C'est la position historique du Rassemblement National que nous avons toujours défendu,
07:20 même s'il est vrai qu'en l'état actuel des choses,
07:22 cette position a été très largement fragilisée par l'attaque terroriste du Hamas.
07:28 Parce que reconnaître aujourd'hui, au moment où l'on se parle,
07:31 d'un État palestinien, c'est reconnaître un État dont une partie de cet État
07:35 sert de couveuse au terrorisme islamiste et notamment à la bande de Gaza.
07:39 - Vous avez changé d'avis ? Vous êtes plus pour un État palestinien ?
07:41 - Je crois, madame, qu'il faut être très modeste sur cette problématique,
07:44 parce que ça fait 50 ans que nous cherchons, que le monde cherche,
07:48 y compris les grandes puissances d'ailleurs,
07:50 une solution au conflit politique entre Israël et la Palestine,
07:55 que beaucoup de grandes puissances y sont cassées les dents
07:57 et que toutes les initiatives de paix, à commencer par les plus solides
08:01 comme les accords d'Oslo qui avaient été négociés au début des années 90,
08:04 ont toutes échoué.
08:06 Et vous savez, dans ses lettres à Giscard,
08:08 lorsque Haron évoquait le tragique de l'histoire,
08:11 il ajoutait qu'il y avait probablement des conflits dans le monde qui étaient inexpiables.
08:15 Et je pense que le conflit israélo-palestinien,
08:18 encore plus dans ce contexte, en fait partie.
08:21 - Jordan Bardet, la présidente du Rassemblement National,
08:23 invité de France Info ce matin, on vous retrouve dans une minute,
08:25 juste après le Fil info, 8h41.
08:27 Benjamin Recouvreur.
08:29 - Emmanuel Macron continue son voyage au Proche-Orient,
08:32 il est à Amman en Jordanie aujourd'hui pour rencontrer le roi Abdallah II
08:35 et évoquer la guerre entre Israël et le Hamas.
08:37 Hier, il a proposé une coalition internationale
08:40 pour lutter contre le groupe islamiste.
08:42 Une annonce sortie du chapeau et très floue,
08:44 notamment sur une potentielle action des forces françaises,
08:47 dénonce ce matin sur France Info le président du Rassemblement National,
08:50 Jordan Bardet là.
08:52 Les dégâts pourraient être catastrophiques,
08:54 selon les autorités, l'ouragan Otis, classé en catégorie 5,
08:57 la plus élevée vient de toucher terre dans l'ouest du Mexique,
09:00 notamment la ville touristique d'Acapulco.
09:03 Des vents jusqu'à 260 km/h sont redoutés.
09:07 Il n'est déjà pas libérable avant 2046,
09:09 mais la cour d'assises de Paris va rendre son verdict ce soir.
09:13 Après 7 semaines d'audience sur l'évasion du braqueur Redouane Fayd en 2018 par hélicoptère,
09:18 12 personnes sont mises en cause, dont plusieurs membres de sa famille.
09:21 Et puis la grande boucle passera-t-elle près de chez vous ?
09:24 Le parcours de la 111e édition sera officiellement dévoilé à la mi-journée.
09:28 On sait déjà que le peloton partira de Florence en Italie pour arriver à Nice.
09:32 Toujours avec Jordan Bardet là, le président du Rassemblement National,
09:45 on parle maintenant des suites de l'attentat d'Aras qui a coûté la vie à Dominique Bernard.
09:48 Gabriel Attal, le ministre d'éducation, a annoncé vouloir sortir des établissements scolaires.
09:53 Les mineurs radicalisés, ils parlent de plusieurs dizaines d'élèves concernés.
09:57 Qu'est-ce qu'on fait pour eux ?
10:00 D'abord, il faut les éloigner des établissements scolaires.
10:04 Pour les mettre où ?
10:05 C'est la question que je pose au ministre Attal,
10:08 parce que manifestement, on fait des annonces,
10:10 mais qui ne sont que 50% des annonces.
10:12 Donc, il va falloir qu'ils nous disent où est-ce qu'ils souhaitent les mettre.
10:14 Moi, je pense que sur le principe, ça va dans le bon sens.
10:17 Je crois que ce soit les mineurs, et notamment à l'école,
10:20 qui soient délinquants, violents ou radicalisés,
10:23 ils représentent un danger pour l'école,
10:27 dont je rappelle qu'elle doit être un asile inviolable,
10:29 où les querelles des hommes n'entrent pas, pour citer Jean Zay,
10:32 et en l'état d'espèce, ça va évidemment dans le bon sens.
10:34 Le problème, c'est que ça fait des années qu'on n'a pas voulu voir.
10:37 Et ça fait des années qu'on a fermé les yeux,
10:40 qu'on a, par l'idéologie du pas de vague,
10:42 dissimulé un certain nombre de signalements,
10:44 notamment des enseignants, qui vont travailler la boule au ventre.
10:47 Je vous rappelle qu'il y a, pour les études d'opinion qui ont été faites,
10:50 un enseignant sur deux qui, à l'école, s'auto-censure,
10:52 parce qu'il y a aujourd'hui, dans les écoles de la République française,
10:55 compte tenu du niveau de tension,
10:56 lié aussi à la politique d'immigration massive
10:59 qui a été menée dans notre pays,
11:00 des passages de l'histoire de France,
11:01 notamment la Chouard, ou notamment la guerre d'Algérie,
11:04 qu'on n'aborde pas.
11:05 Qu'est-ce que vous proposez ?
11:07 Vous êtes chef de parti.
11:08 Sur les mineurs radicalisés ?
11:10 Il faut y réfléchir.
11:11 Excusez-moi, vous me demandez une mesure,
11:12 c'est pas moi qui l'ai...
11:14 Non mais d'accord, excusez-moi,
11:15 c'est pas moi qui ai fait cette mesure,
11:17 c'est Gabriel Attal.
11:18 Donc il faut demander, poser la question à Gabriel Attal.
11:20 Marion Maréchal-Le Pen, par exemple, elle a une idée, elle dit
11:22 "Il faut les accueillir dans des internats spécialisés,
11:24 encadrés par des militaires".
11:25 Je pense, d'abord, je pense qu'il faut arrêter l'immigration,
11:28 premièrement.
11:29 Parce que si on ne fait que traiter les conséquences,
11:32 sans jamais traiter les causes
11:34 de l'archipélisation du territoire de la République française,
11:36 il y a parfois des écoles de Seine-Saint-Denis,
11:38 où il y a 20 ou 25 nationalités différentes,
11:41 dans des mêmes écoles.
11:43 Premièrement.
11:44 Deuxièmement,
11:45 deuxième, premièrement,
11:46 deuxièmement,
11:47 il y a des gens qui sont suivis pour leur proximité
11:50 avec le fondamentalisme islamiste dans notre pays,
11:52 qui sont étrangers sur le territoire de la République française,
11:55 il faut les expulser.
11:57 Les expulser de manière préventive,
11:59 à partir du moment où ils ont un lien
12:01 avec l'idéologie islamiste.
12:02 Ce qui va permettre aux services de renseignement français,
12:04 ce qui va permettre aux services...
12:06 - Il y a un état de droit. - Je vous réponds.
12:07 Ce qui va permettre,
12:08 c'est dans l'état de droit, il n'y a aucun problème.
12:09 Ce qui va permettre aux services de renseignement français
12:11 d'avoir beaucoup moins de personnes à surveiller,
12:13 puisque je vous rappelle qu'il y a 4200 individus étrangers radicalisés.
12:18 La moitié des gens qui sont inscrits au FSPRT,
12:20 qui sont suivis pour la radicalisation,
12:22 sont des étrangers.
12:23 Donc par définition, vous allez mettre beaucoup plus de moyens
12:25 pour les services secrets français,
12:26 pour les services de renseignement français,
12:28 pour surveiller les radicalisés.
12:30 Et puis, pour le reste,
12:33 eh bien, il faut rétablir l'ordre, l'autorité,
12:36 sur chaque mètre carré du territoire de la République française.
12:39 Et éloigner les individus les plus dangereux.
12:42 Il y a parfois des pressions qui sont exercées
12:44 dans les conseils d'établissement,
12:46 dans les conseils de discipline sur les enseignants
12:48 par les parents et par les familles elles-mêmes.
12:50 Et nous proposons notamment des peines planchées,
12:52 des sanctions planchées pour les conseils de discipline,
12:55 de manière à protéger la hiérarchie lorsqu'elle prend une décision.
12:59 Et je crois qu'il faut également suspendre les allocations familiales
13:03 aux parents de mineurs violents.
13:05 - Ça n'a pas marché, ça. - Soit par le biais de la radicalisation,
13:07 soit par le biais de la violence.
13:08 Ça n'a pas marché parce que ça a été très très vite supprimé
13:10 après sa mise en place.
13:11 C'était le dispositif Cioti qui avait été mis en place en 2010
13:14 et qui avait été très rapidement supprimé
13:15 deux ans après par les socialistes.
13:17 - C'est enfoncer les élus,
13:18 - Moi je crois que ça fonctionne très bien. - amener encore plus dans la misère en faisant ça.
13:21 - Non, c'est du respect pour la solidarité nationale.
13:24 Voilà, parce que je pense que la solidarité nationale
13:28 n'a pas à financer ceux qui perturbent le bon fonctionnement
13:30 de l'État et de la société française.
13:32 - Jordan Barnela, est-ce qu'il faut davantage sécuriser
13:34 les établissements scolaires ?
13:35 Gabriel Attal annonce une mission flash
13:38 auprès des directeurs d'école et des chefs d'établissement
13:40 sur l'état des équipements des établissements.
13:43 - Tout ça va dans le bon sens, mais encore une fois,
13:45 on refuse des frontières au niveau extérieur,
13:47 donc on multiplie les frontières à l'intérieur.
13:48 Et comme on refuse de protéger les frontières de la France
13:51 et les frontières de l'Europe,
13:52 eh bien on crée des frontières à l'intérieur du pays
13:54 en multipliant les vigiques, les vidéosurveillances,
13:56 - La reconnaissance raciale, par exemple,
13:58 comme le propose Laurent Gonquier. - autour des écoles.
14:00 On sait qui sont les gens radicalisés.
14:03 - Il n'y a pas que des étrangers, en fait, Jordan Barnela,
14:06 il y a des Français aussi.
14:07 - Vous avez raison, madame.
14:08 - Pour ces Français radicalisés, on fait quoi ?
14:10 Est-ce que vous avez la réponse pour les étrangers, expulsables ?
14:13 Pour les Français ?
14:13 - Déjà, ça fait beaucoup plus de moyens.
14:15 Si vous enlevez 50% du problème,
14:16 les services secrets français ont beaucoup plus de moyens.
14:18 Deuxièmement, le problème du fondamentalisme islamite,
14:22 c'est à la base un problème migratoire.
14:24 Pardonnez-moi, mais dans le cas de l'affaire Daras,
14:27 comme dans le cas de l'affaire Samuel Paty,
14:29 les deux terroristes qui se sont rendus coupables
14:31 de ces attentats n'auraient pas dû être sur le territoire
14:34 de la République française.
14:35 Et si nous avions appliqué, qu'on soit très clair,
14:37 le risque zéro, il n'existe pas, il n'existera jamais.
14:40 Mais si nous avions mis en œuvre les mesures
14:42 que nous proposons depuis des années,
14:44 à savoir le traitement des demandes d'asile
14:47 dans les ambassades et consulats des pays de départ,
14:49 la famille du terroriste Daras, qui s'est vue refuser l'asile
14:55 quatre ans ou cinq ans après son arrivée sur le sol français,
14:58 je crois qu'ils arrivent en 2008,
14:59 l'asile est retiré en 2014.
15:01 Ils n'auraient pas été sur le territoire français.
15:03 Il y a un pays en guerre, par exemple en guerre civile, l'Afghanistan.
15:06 Vous demandez aux femmes qui se font persécuter,
15:08 "ah, il faut aller à l'ambassade", qui n'existe plus d'ailleurs,
15:10 l'ambassade française, pour demander la demande d'asile.
15:12 Dans le pays d'à côté, bien sûr.
15:14 Il faut déjà sortir du pays.
15:15 S'ils sortent du pays pour arriver sur le sol français,
15:17 c'est qu'ils y arrivent. A priori, le pays voisin
15:19 est plus proche que le pays français.
15:20 Vous leur ajoutez des procédures avant d'arriver
15:22 sur le sol français, c'est ça ?
15:23 Madame, je pense que la France n'a pas vocation
15:25 à devenir la patrie de tout le monde.
15:27 Au risque, demain, de n'être la patrie de plus personne.
15:30 Et précisément, je pense que l'asile, aujourd'hui,
15:33 est devenu une filière d'immigration à part entière.
15:35 Il y a eu 130 000 demandes d'asile qui ont été faites
15:37 sur le territoire français l'an dernier.
15:39 Deux tiers de ces demandes d'asile sont rejetées.
15:41 Or, on sait qu'il y a seulement 5% des gens
15:43 qui doivent quitter le territoire français,
15:45 qui quittent effectivement le territoire français.
15:47 Pardonnez-moi, mais l'Afghanistan,
15:49 au regard du droit d'asile, n'est pas un pays en guerre.
15:51 L'Afghanistan est très certainement un pays
15:53 en guerre civile compte tenu de l'arrivée des talibans au pouvoir,
15:55 mais ça n'est pas un pays en guerre.
15:57 - On n'aurait pas dû accueillir des femmes afghanes ?
15:59 - Je... - Qui étaient persécutées ?
16:01 - Non. Pardonnez-moi, madame,
16:03 mais je ne vois pas la plus-value pour la société française
16:06 d'accueillir des gens de Tchétchénie
16:09 ou des gens d'Afghanistan.
16:11 J'ai rien contre eux.
16:13 Un peu quand même, madame.
16:15 Mais quand on ouvre nos frontières
16:17 à des gens qui viennent sur le sol français,
16:19 qui bien souvent ne partagent ni nos modes de vie,
16:22 ni notre langue, ni notre culture,
16:25 qui parfois portent atteinte à la sécurité nationale,
16:28 quelle est la plus-value pour mes concitoyens,
16:30 pour mes compatriotes et pour mon pays,
16:32 d'accueillir des peuples du monde entier
16:34 sur le sol de la République française ?
16:36 - Et votre humanité, votre solidarité, vous la mettez où dans ce cas-là ?
16:38 - Je la mets d'abord, madame, à l'égard des Français
16:41 qui subissent tous les jours la violence
16:43 de gens qui n'ont rien à faire sur le territoire français.
16:46 Et pardonnez-moi de vous rappeler que mon humanité,
16:48 elle va d'abord pour les familles des victimes,
16:50 des terroristes islamistes,
16:52 dont des terroristes islamistes qui ont utilisé les filières migratoires.
16:55 On peut citer l'exemple du Bataclan.
16:57 Comme dans tous les attentats que nous avons connus,
16:59 - Donc vous mettez un signe égal entre les demandeurs d'asile
17:01 et les terroristes en puissance ?
17:03 - Madame, deux tiers des demandeurs d'asile,
17:05 ce sont les chiffres du ministère de l'Intérieur,
17:07 ne répondent pas aux critères de l'asile en France.
17:09 Par définition, nous n'avons pas à accueillir.
17:11 - Vous ne pouvez pas dire que c'est tous des terroristes en puissance ?
17:13 - Je ne dis pas cela, madame,
17:15 et je fais très bien le distinguo.
17:17 Mais juste, il y a deux tiers des demandes d'asile
17:19 qui sont déboutées des demandes d'asile français
17:23 qui restent sur le sol français.
17:25 Donc, moi, je pense que les demandes d'asile doivent être traitées
17:27 dans les ambassades et consulats des pays de départ,
17:29 premièrement, ce qui limitera l'afflux sur le territoire français.
17:31 Je pense que la France doit être rendue inaccessible
17:33 pour ceux qui viennent pour la combattre.
17:35 Nous devons expulser systématiquement
17:37 les délinquants et criminels étrangers.
17:39 Et je pense ensuite qu'il faut couper
17:41 toutes les pompes aspirantes de l'immigration massive.
17:43 On peut donner un exemple très concret.
17:45 L'aide médicale d'État, c'est-à-dire l'ensemble
17:47 de la palette de soins gratuites qui est aujourd'hui offerte
17:49 à des gens qui viennent sur le sol français
17:51 sans aucune condition de ressources ou de revenus.
17:53 Pour moi, c'est terminé.
17:55 Et je pense que cette solidarité, elle doit être réservée aux Français.
17:57 Jordan Bardet, la présidente du Rassemblement national
17:59 invité de France Info jusqu'à 9h. On vous retrouve
18:01 après le Fil Info, 8h51.
18:03 Benjamin recouvre.
18:05 Un quatrième convoi d'aide humanitaire
18:07 est arrivé à Gaza via l'Égypte pour apporter
18:09 eau, nourriture et médicaments.
18:11 Mais toujours pas de carburant.
18:13 L'Agence des Nations Unies présente sur place
18:15 un plan pour cesser son activité d'ici ce soir
18:17 sans essence. Le fonctionnement des hôpitaux
18:19 est notamment menacé.
18:21 Pierre Alessandri est sorti de prison
18:23 et retrouve sa maison de Kargez en Corse
18:25 sous bracelet électronique.
18:27 Cet homme de 65 ans avait été condamné
18:29 à la perpétuité pour l'assassinat du préfet
18:31 Claude Érignac en 1998.
18:33 Il a aussi interdiction de contacter les personnes
18:35 qui avaient été condamnées avec lui.
18:37 Le racisme est en augmentation dans l'Union
18:39 européenne, notamment contre les personnes noires
18:41 selon l'Agence européenne des droits fondamentaux.
18:43 Près de la moitié des personnes noires
18:45 y sont confrontées quotidiennement.
18:47 C'est plus qu'en 2016, lors de la
18:49 dernière étude. Et puis le RC Lance,
18:51 toujours un vaincu en Ligue des champions de football,
18:53 les sang et or ont accroché le nul
18:55 hier soir 1-1 contre le PSV Eindhoven.
18:57 Il pointe à la deuxième place du groupe.
18:59 Ce soir, le PSG accueille
19:01 la Cémilan à 21h.
19:03 France Info.
19:07 Le 8.30 France Info, Jérôme Chapuis,
19:09 Salia Drakia.
19:11 Vous évoquiez
19:13 Jordan Bardella, président du RN,
19:15 l'aide médicale d'urgence juste avant
19:17 la pause. Elisabeth Born
19:19 est prête à renoncer
19:21 dans le projet de loi immigration
19:23 où toutes ces mesures seront examinées.
19:25 Prête à renoncer à l'article 3
19:27 qui vise à régulariser
19:29 les travailleurs sans papier, d'après des
19:31 informations du Parisien aujourd'hui en France ce matin.
19:33 Est-ce que ça signifie que vous
19:35 pourriez, vous au RN,
19:37 être prêt à voter ce texte ?
19:39 - Les Français ne sont pas des
19:41 lapins de trois semaines. Parce que quand on dit
19:43 qu'on va retirer l'article 3
19:45 qui prévoit l'un des plus grands appels
19:47 d'air de la Vème République, à savoir la régularisation
19:49 des travailleurs sans papier.
19:51 C'est-à-dire en fait une prime à l'illégalité.
19:53 C'est-à-dire que vous venez en France, vous violez la loi,
19:55 nous vous octroyerons des droits. C'est
19:57 un principe qui est, à mon avis,
19:59 un appel d'air majeur pour l'immigration clandestine
20:01 en France, premièrement. Et deuxièmement, quand on
20:03 dit qu'on retire cet article, mais j'ai lu
20:05 précisément les déclarations du ministre de l'Intérieur
20:07 qu'on va faire passer ce dispositif
20:09 par l'intermédiaire de circulaires qui seront
20:11 adressés aux préfets, c'est de la politique
20:13 politicienne. - Ça veut dire aussi si c'est
20:15 un décret, par exemple, une circulaire, que ce
20:17 ne sera pas un droit opposable ? - Moi, oui.
20:19 Moi, je pense que la fermeté qui est affichée
20:21 depuis l'attentat d'Aras par le gouvernement,
20:23 d'abord, personne n'est dû, puisqu'il y a
20:25 un sondage au DOXA qui nous révèle que 65%
20:27 des Français ne croient pas dans l'efficacité de ce texte.
20:29 Il n'est pas un texte contre l'immigration,
20:31 mais qui est un texte pour l'immigration. Elle est contredite
20:33 d'abord par la politique qui est menée par le gouvernement depuis
20:35 2017. Je vous rappelle qu'on a
20:37 franchi tous les records
20:39 d'immigration avec ce gouvernement et qu'on
20:41 n'a jamais autant accueilli dans notre
20:43 pays. Deuxièmement, elle est
20:45 contredite par l'efficacité elle-même
20:47 du ministre de l'Intérieur, qui, pardonnez-moi,
20:49 après l'attentat de Samuel Paty,
20:51 le 18 octobre 2020,
20:53 en réunissant les cadres de l'administration, avait
20:55 demandé à l'époque déjà
20:57 l'expulsion des étrangers radicalisés.
20:59 Ça n'a pas été fait.
21:01 Et troisièmement, cette fermeté
21:03 affichée, elle est contredite par la signature
21:05 au niveau européen, et je m'y
21:07 oppose, du pacte européen pour les migrations
21:09 qui prévoit précisément une clé de répartition
21:11 des migrants sur le sol européen.
21:13 C'est-à-dire, en fait, en gros, pour que les gens qui nous écoutent
21:15 comprennent, vous accueillez obligatoirement
21:17 des migrants dans les villages ou dans les villes françaises,
21:19 sinon l'État français sera condamné à 20 000 euros
21:21 d'amende par tête de pipe et par
21:23 migrant. Ça, c'est ce que signe et ce qu'est
21:25 en train de signer en ce moment même le président
21:27 de la République et le ministre de l'Intérieur au niveau
21:29 européen. Moi, je pense
21:31 qu'on ne répond pas
21:33 au contexte migratoire extraordinaire
21:35 que vit la France avec une loi ordinaire.
21:37 Et vous pourrez prendre toutes les mesures que
21:39 vous voulez à l'Assemblée nationale si on ne fait pas
21:41 un référendum pour graver dans le marbre
21:43 de la Constitution française
21:45 le bouclier sécuritaire pour se prémunir
21:47 de l'immigration massive, alors
21:49 vous trouverez toujours un juge,
21:51 une jurisprudence européenne pour venir
21:53 casser les expulsions. Les gens
21:55 qui nous écoutent ce matin, et j'en termine, doivent savoir
21:57 que la Cour européenne des droits de l'homme
21:59 nous empêche aujourd'hui d'expulser des gens
22:01 même s'ils présentent un trouble pour la
22:03 sécurité nationale au motif qu'ils pourraient subir
22:05 dans leur pays d'origine des
22:07 traitements inutiles.
22:09 Gérald Darmanin dit qu'il est prêt
22:11 à aller à l'encontre de cette jurisprudence.
22:13 Monsieur Darmanin, il semble
22:15 avoir beaucoup de volonté, mais
22:17 en l'état d'espèce, quand un juge
22:19 français s'appuie sur une jurisprudence
22:21 européenne pour casser
22:23 l'obligation de quitter le territoire français,
22:25 vous savez qu'il y a une multiplication des recours,
22:27 qu'il y a deux recours quand vous avez une obligation
22:29 de quitter le territoire français devant la Cour
22:31 d'appel et
22:33 il y a une deuxième devant la Cour administrative
22:35 du... la Cour d'appel,
22:37 pardonnez-moi, du Tribunal administratif. Généralement
22:39 les textes et les décisions qui sont
22:41 prises s'appuient et sont fondées sur les textes
22:43 européens. L'une des idées de cette loi, c'est justement de regrouper
22:45 les recours pour aller plus vite. Je crois,
22:47 et nous le ferons en 2027 lorsque
22:49 nous arriverons à la tête de l'État, un référendum
22:51 dans lequel nous proposerons aux Français
22:53 un projet de loi qui
22:55 rentrera dans la Constitution et qui
22:57 nous permettra, dès les premiers mois du
22:59 quinquennat, de reprendre le contrôle de notre
23:01 politique d'immigration, à savoir le traitement
23:03 de l'asile dans les ambassades et consulats des pays de départ,
23:05 l'expulsion systématique des
23:07 délinquants et criminels étrangers
23:09 et la reprise en main de nos frontières
23:11 à la fois en France mais aussi
23:13 en Europe. Et croyez-moi, nous n'aurons pas la main
23:15 qui trempe sur ce dossier. Je pense que l'immigration peut être traitée
23:17 humainement mais avec fermeté parce
23:19 que c'est ce qu'attendent aujourd'hui, me semble-t-il,
23:21 une majorité de Français.
23:23 - Jordan de Mardela, vous êtes la tête de liste du Rassemblement National
23:25 pour les Européennes. A ce propos,
23:27 est-ce que vous travaillez toujours avec la société
23:29 E-Politik, qui est l'un des principaux
23:31 prestataires du RN pour la campagne des Européennes ?
23:33 Est-ce que vous maintenez ce lien contractuel
23:35 sachant qu'elle est détenue ?
23:37 Rédéric Chatillon, ancien
23:39 du GUE, des proches de Marine Le Pen, est actionnaire.
23:41 - Non, non, il n'est plus actionnaire d'E-Politik.
23:43 - Il n'est plus actionnaire ?
23:45 - Non. - Il s'est retiré totalement ?
23:47 - Oui, Madame le Juge.
23:49 - Non, je pose une question.
23:51 - On passe de problématiques absolument
23:53 essentielles pour la vie des gens
23:55 aux actionnaires des prestataires
23:57 du RN. Vous êtes...
23:59 - Vous savez, vous allez pouvoir vous poser la question.
24:01 - Parce que c'est important de savoir avec qui vous travaillez.
24:03 Rédéric Chatillon était actionnaire.
24:05 Donc là, vous nous dites que, visiblement, il ne l'est plus
24:07 de la société E-Politik, mais il est toujours actionnaire
24:09 de la société de sa femme, unanime, qui travaille
24:11 aussi avec vous. Vous avez
24:13 totalement coupé les ponts.
24:15 - Non, il y a un contrat qui court
24:17 avec le groupe Identité
24:19 et Démocratie auquel appartient
24:21 le Rassemblement National et qui court
24:23 jusqu'au 9 juin 2024.
24:25 - Il sera reconduit, ce contrat ?
24:27 - Écoutez, on verra après les élections européennes.
24:29 - Vous êtes... - Je vous inviterai éventuellement
24:31 aux réunions. Si vous voulez, je vous inviterai aux réunions
24:33 où on rechoisit nos prestataires.
24:35 - La question de fond, vous la connaissez,
24:37 c'est de savoir est-ce que vous travaillez toujours
24:39 avec Frédéric Chatillon, qui est un ancien du GUD ?
24:41 - Mais il a été au GUD
24:43 il y a 30 ans, c'est ça ?
24:45 Comme d'ailleurs beaucoup de ministres.
24:47 Il y a un certain nombre de ministres, y compris mes collègues députés européens
24:49 comme Madame Loiseau, d'ailleurs, qui a été la tête de liste
24:51 de M. Macron lors des dernières élections européennes
24:53 et qui, elle aussi... - Mais j'avoue que je pose la question.
24:55 - Et qui, elle aussi, je vous réponds,
24:57 et qui, elle aussi, dans son passé, dans sa jeunesse,
24:59 a eu un engagement groupusculaire
25:01 au GUD. Je ne suis pas
25:03 membre du GUD, je suis président du Rassemblement
25:05 National, qui a réuni 42% des voix
25:07 lors de la dernière élection présidentielle
25:09 et qui compte en son sein beaucoup de Français
25:11 qui viennent de tous horizons
25:13 et qui n'est pas un parti
25:15 d'extrême droite, contrairement à ceux que vous...
25:17 Je ne vais pas vous faire d'accusation subliminale
25:19 mais je sais qu'il faut qu'on donne toujours
25:21 de preuves, peut-être plus que les autres, et ce n'est pas grave, on le fera.
25:23 - On peut poser les questions et revenir sur
25:25 les déclarations des élus
25:27 du Rassemblement National qui disaient que...
25:29 Je donne l'exemple de Jean-Philippe Tanguy qui disait
25:31 que le GUD est un ennemi historique de votre parti
25:33 qui est factuellement faux. - Ce qui est vrai, c'est que
25:35 non, non, non, ce n'est pas factuellement
25:37 faux. D'abord, une grande partie de ces groupes
25:39 d'extrême droite
25:41 qui ont flotté avec la violence pendant longtemps
25:43 se sont construits précisément contre
25:45 notre famille politique, bien sûr.
25:47 Y compris d'ailleurs la presse d'extrême droite
25:49 quand vous regardez les unes de
25:51 Minute ou de Riveroll, ça a pendant
25:53 très longtemps, même si maintenant leurs tirages sont
25:55 anecdotiques, visé Marine Le Pen, bien sûr.
25:57 - Mais pas Jean-Marie Le Pen, le fondateur.
25:59 Jordan Bardella, président du Rassemblement National, était l'invité de France Info.