Le "8h30 franceinfo" de Laurent Nuñez

  • il y a 7 mois
Le préfet de police de Paris était l'invité du "8h30 franceinfo", mercredi 6 mars 2024.

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Transcription
00:00 *Générique*
00:07 Bonjour Laurent Nunez.
00:08 Bonjour, bonjour.
00:09 C'est le défi le plus important en matière de sécurité et de logistique qui se présente à vous, les Jeux Olympiques de Paris cet été.
00:15 Pour la cérémonie d'ouverture, 150 chefs d'État et de gouvernement attendus, plus de 300 000 spectateurs
00:21 et une parade de bateaux sur la scène en même temps qu'un spectacle tout au long des 6 km du fleuve.
00:27 Comment on sécurise un tel événement sans qu'il y ait de trous dans la raquette ?
00:31 Ecoutez d'abord, ce que je veux dire c'est qu'on sait faire en France.
00:36 Il faut le rappeler parce qu'il y a toujours ce pessimisme ambiant, ces critiques, ces polémiques sur "ils ne vont pas y arriver, c'est compliqué".
00:44 On est quand même le pays qui a été capable, après les attentats terribles qui nous ont frappés en janvier 2015,
00:49 on a été capable en 72 heures d'organiser un hommage aux victimes des attentats de Charlie et de Liberté Cachère,
00:56 dimanche, avec autant de chefs d'État que ceux que vous venez de citer, en plein Paris, en plein air, et on était capable de faire ça.
01:02 On a fait l'Euro 2016, on a fait le G7 à Biarritz, dont on nous disait que ça allait être une catastrophe,
01:07 on a fait plus récemment la Coupe du monde de rugby, il y a le roi Charles qui est venu.
01:11 On sait organiser des événements, on est un grand pays, on est un modèle dans le monde,
01:14 on a beaucoup de services qui viennent nous voir, qui regardent comment on travaille.
01:17 Donc je crois qu'il faut être résolument optimiste sur la préparation des Jeux Olympiques,
01:22 en tout cas, moi, sous l'autorité du ministre de l'Intérieur, avec mes équipes, je le suis.
01:27 Je suis optimiste, et ce que vous venez de dire, oui c'est un défi, je vous le confirme,
01:32 mais on va le relever comme on a toujours relevé les grands événements qui ont marqué l'histoire de notre pays.
01:37 Mais sans esprit polémique et sans pessimisme, il faut quand même poser un certain nombre de questions.
01:42 Le message ne s'adresse pas à vous, je vous rassure.
01:45 On vous avait bien compris. On est quand même parti de la mairie de Paris qui parlait au départ de 2 millions de personnes,
01:50 on a entendu tous les chiffres, 800 000, 600 000, aujourd'hui on est à 326 000 spectateurs sur les quais de Seine, en haut et en bas.
01:58 Vous avez dû revoir vos ambitions à la baisse pour des questions de faisabilité ?
02:02 C'est exactement ça. On n'a pas revu nos ambitions à la baisse.
02:05 Il y a des chiffres qui ont circulé à un moment donné, effectivement, je vous le confirme.
02:08 Mais après, on travaille. D'abord, il faut que vos auditeurs comprennent bien qu'on travaille par rapport à des règles
02:14 qui sont des règles de sécurité du public, des foules.
02:17 Le parti qui avait été pris, c'était de ne pas dépasser 3 personnes par mètre carré.
02:21 Mais là, ce sont des règles qui s'appliquent à un événement complètement inédit. Est-ce qu'elles tiennent ?
02:25 Oui, elles tiennent. Bien sûr qu'elles tiennent, parce qu'on ne veut pas que les gens puissent se promener tout le long de la Seine.
02:30 Donc, il y a des « box ». Pour chaque « box », il y a des règles d'entrée-sortie.
02:36 En fonction du public qu'on a, il faut qu'on ait tant d'entrées, tant de sorties.
02:40 Et dans Paris, dans les rues de Paris, compte tenu… ce n'est pas toujours possible le long de la Seine.
02:44 Mais cette jauge, elle a été établie comment ? Sur quels critères ?
02:46 Très techniquement. Et puis plus récemment, avec la décision qui a été prise par le président de la République
02:50 de ne pas enlever les boîtes des bouquinistes, on l'a encore réduite.
02:53 Et donc, maintenant, on est au chiffre définitif qu'a annoncé le ministre.
02:56 Définitif. Ça ne descendra pas en dessous de 326 000.
02:58 Qui peut encore descendre de quelques milliers en fonction de ce qu'on va découvrir sur le terrain.
03:01 Il manque encore quelques éléments dans la mise en place du dossier technique.
03:04 Mais à date, c'est 222 000. Et vraiment, la réduction de la jauge,
03:07 elle est uniquement pour des raisons techniques, de constitution des « box » sur les quais,
03:11 et évidemment pour des raisons de sécurité.
03:13 Les questions que vous posez encore ?
03:15 On attend encore de l'organisateur quelques éléments de dossier,
03:18 comme à certains endroits, la stabilité des quais, par exemple.
03:21 Est-ce qu'on est capable de soutenir un public important à tel ou tel endroit ?
03:25 Donc tout ça, ce sont des éléments de détail qui vont se régler.
03:27 On n'a pas d'inquiétude particulière. Je pense que le chiffre de la jauge qui a été donnée
03:31 n'est pas loin d'être le chiffre définitif.
03:33 Mais vous entendez les critiques qui vous sont faites.
03:36 Pour assister à la cérémonie, il faudra soit avoir acheté sa place,
03:39 soit avoir été invité par des places distribuées par l'État, par les collectivités territoriales.
03:44 On n'est pas dans la fête populaire promise ?
03:47 Si, parce que le ministre de l'Intérieur l'a rappelé, le choix qui a été fait,
03:50 c'est aussi un choix de la sécurité, c'est de confier à des puissances invitantes,
03:54 qui sont d'ailleurs les collectivités locales, d'abord les organisateurs, la ville de Paris,
03:57 les collectivités locales qui sont impliquées dans l'organisation des Jeux,
04:00 et qui vont choisir un certain nombre d'invités, en ayant évidemment,
04:05 en ciblant les invités de manière à ce que ça reste une grande fête populaire.
04:12 On peut penser à des scolaires, des gens des milieux associatifs, les CCAS pour les villes.
04:16 Cette annonce a été précédée d'approches de collectivités locales,
04:22 qui ont marqué plutôt leur satisfaction quant à ce mode de choix des personnes qui seront présentes au kio,
04:28 et qui ont déjà des idées assez intéressantes sur les personnes à qui elles vont distribuer ces places.
04:32 Et croyez-moi, on va vraiment rester dans le côté très populaire de la fête.
04:35 Alors sur le plan de la sécurité, on parle de 94 bateaux qui vont défiler sur la Seine,
04:40 transportant pour la plupart des athlètes.
04:43 Ils seront tous contrôlés, un à un, ces bateaux, avant chaque départ ?
04:47 Oui, bien sûr. Pour les règles de la navigation, c'est le préfet de région, Marc Guillaume,
04:52 préfet de Paris, qui gère les règles de navigation.
04:54 C'est un peu compliqué à ce sujet-là de vous coordonner, parce que la Seine, c'est le préfet de région,
05:00 l'Equay, c'est vous ?
05:01 Non, tout ce qui est sur les règles de la navigation, c'est le préfet de région,
05:04 mais on travaille ensemble tout le temps, on se parle tous les jours.
05:06 Et nous, on assure la sécurité des navires. La sécurité des navires, ça va être le déminage systématique,
05:12 le contrôle de la zone d'embarquement, qui va être contrôlé pendant 15 jours avant l'embarquement des athlètes.
05:17 Il y aura une zone qui sera contrôlée d'ailleurs par les militaires, qui concourent à notre sécurisation.
05:23 Ce seront donc les militaires qui vont sécuriser la zone d'embarquement des bateaux.
05:26 Tout sera déminé et contrôlé 15 jours avant, de manière très rigoureuse.
05:29 Les profils des conducteurs aussi de ces bateaux vont être passés au crible ?
05:33 Oui, bien sûr, évidemment, bien sûr, puisque ce sont des acteurs de la cérémonie.
05:37 Et pour ce qui est là, je renvoie, pardon, mais à nouveau à mon collègue Marc Guillaume,
05:43 qui lui assure évidemment tout ce qui est le suivi de la formation de ces personnes et de leur qualification, évidemment.
05:48 Et la circulation sur la Seine va être bloquée, fermée au public pendant combien de temps avant ?
05:53 Ça relève du préfet de Paris, je le laisserai répondre, mais évidemment qu'il y aura quelques jours
05:57 où on ne pourra pas circuler sur la Seine, parce que la parade, elle va être montée.
06:01 Il y a aussi un programme artistique qui reste assez confidentiel,
06:04 mais il y a un programme artistique qui va se passer sur terre et dans l'eau.
06:07 Et donc forcément, il y a des scènes de montage qui vont empêcher la navigation.
06:10 Il y aura des répétitions avant le jour J ? Parce que c'est immense.
06:13 Ça va engendrer beaucoup de personnes, beaucoup de préparation. Il y aura des répétitions ?
06:19 Il y en a déjà eu. Il y en a déjà eu une qu'on a faite l'année passée.
06:24 Et puis il y en aura d'autres, effectivement, d'ici là. Évidemment, il y aura des répétitions.
06:28 Il y a qui dit Seine dit pont. Pour ceux qui ne connaissent pas Paris,
06:32 ça reste quand même très important, évidemment, de pouvoir passer d'un côté à l'autre de la rive de la Seine.
06:38 Ça aussi, ça va occasionner beaucoup de difficultés de circulation au cœur de la capitale
06:43 pendant plusieurs jours avant et puis, bien sûr, pendant toute la durée de la compétition.
06:47 Oui, alors pendant les Jeux dans le centre de Paris, comme vous le savez, il y aura des installations olympiques.
06:51 On aura des sites olympiques. Il y a la préparation de la cérémonie aussi qui va se mettre en place
06:55 et qui a lieu avant les Jeux, au début des Jeux. Donc le montage va se faire avant.
06:59 Et effectivement, pour le montage de la cérémonie d'ouverture, il y a plusieurs ponts parisiens
07:04 qui vont être utilisés par le Cojo, soit pour y mettre des tribunes, soit pour y mettre des installations techniques,
07:10 soit pour y mettre le programme artistique.
07:12 Il faut se préparer à une grande galère pour passer d'une rive à l'autre ?
07:14 La grande galère, elle va commencer au 1er juillet. Elle ne concernera pas tous les ponts en même temps.
07:18 Mais entre le 1er juillet et le 15 juillet, on a un certain nombre de ponts parisiens
07:21 qui vont être coupés à la circulation pour pouvoir permettre de monter la cérémonie.
07:25 Mais nous avons obtenu, et le ministre de l'Intérieur a insisté, pour que l'on maintienne 5 axes traversants
07:31 qui seront toujours traversants jusqu'à quelques heures avant la cérémonie et qui sont dans le centre de Paris.
07:37 Donc on aura 5 ponts qu'on pourra continuer à traverser.
07:40 Donc ça c'est très important évidemment pour les Parisiens.
07:42 Et pour les urgences ?
07:43 Et pour les urgences évidemment.
07:46 Mais sur les véhicules de secours d'urgence, je tiens à dire que même quand ils sont occupés par le Cojo,
07:50 nous avons obtenu d'avoir une voie d'urgence qui permette de faire circuler nos véhicules de police et de secours.
07:56 Mais voilà, donc on a limité la contrainte pour les Parisiens avec ces 5 axes traversants dans le centre de Paris.
08:01 Puisque les ponts qui sont aux extrémités, eux, ils continuent à fonctionner.
08:04 Laurent Nunez, préfet de police de Paris, on vous retrouve juste après le Fil info, 8h41, Mathilde Romagnon.
08:09 En France, à travail égal, les femmes gagnent en moyenne 15% de moins que les hommes dans le secteur privé, selon l'INSEE.
08:17 Qui explique, les femmes accèdent moins aux postes les plus rémunérateurs et ne travaillent pas dans les mêmes secteurs que les hommes.
08:23 Il faut mettre en échec la Russie sans lui faire la guerre, selon Stéphane Séjourné.
08:28 Le ministre français des affaires étrangères confirme les propos d'Emmanuel Macron,
08:33 qui appelle les alliés de l'Ukraine à ne pas être des lâches face à une Russie inarrêtable.
08:38 Donald Trump est le grand gagnant du Super Tuesday, cette journée de primaire électorale aux Etats-Unis.
08:44 L'ancien président républicain est en tête dans la quasi-totalité des 15 Etats votants.
08:48 Sa rivale, Nikki Haley, n'a remporté que le Vermont.
08:52 Une réunion en urgence du conseil de sécurité de l'ONU aujourd'hui sur la situation en Haïti.
08:58 Un influent, chef de gang, promet une guerre civile sanglante si le Premier ministre contesté reste au pouvoir.
09:04 Premier ministre qui n'a pas encore pu rentrer dans son pays après un déplacement à l'étranger.
09:09 *Générique*
09:18 Toujours avec le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, on parle de l'organisation des Jeux Olympiques cet été à Paris.
09:24 On le sait, les forces de l'ordre ne suffiront pas à assurer la sécurité,
09:28 mais il va falloir recruter en plus des agents de sécurité.
09:31 Après 5 mois, il manque toujours des milliers de bras pour assurer les fouilles, les palpations, contrôle des billets aussi.
09:38 Ça coince, mais sur quoi ça coince ?
09:41 Est-ce que ça coince sur les profils qui sont recherchés ? Parce que là aussi, il ne faut montrer pas de blanche.
09:45 Non, ça ne coince pas du tout. D'abord, chacun a sa mission.
09:50 Quand vous dites que les forces de l'ordre ne suffiront pas,
09:52 si pour les missions qui sont les miennes sous l'autorité du ministre de l'Intérieur,
09:55 nous aurons les forces de sécurité intérieure qu'il nous faut.
09:58 Avec une mobilisation jusqu'à 45 000 certains jours en région Île-de-France,
10:02 et en moyenne, on est à 30 000, 35 000 sur toute la période.
10:05 Les agents de sécurité privée viennent pour faire leurs missions,
10:09 qui sont essentiellement d'assurer la sécurisation des entrées et la sécurisation à l'intérieur des sites.
10:14 C'est ce qu'il faut bien comprendre. On les attend à l'intérieur des sites
10:17 où les forces de l'ordre ne rentrent pas et ça ne coince pas.
10:21 Il y a des procédures de recrutement qui sont en cours.
10:24 Pour ce qui est de leur profil, c'est un secteur professionnel
10:28 qui a fait l'objet de nombreuses vagues de moralisation.
10:31 Maintenant, le recrutement se fait après des enquêtes qui sont très poussées
10:35 et avec des formations qui sont maintenant d'un niveau très élevé.
10:38 Donc le profil de ces personnes n'est absolument pas inquiétant.
10:41 C'est maintenant un secteur qui est très professionnalisé.
10:44 Un ordre de grandeur quand même, parce que vous entendez 45 000 membres
10:47 des forces de l'ordre mobilisés, dont l'histoire du maintien de l'ordre,
10:50 de l'ordre public, c'est inédit ?
10:53 Je pense que c'est inédit. Je crois pouvoir l'affirmer avec pas mal de certitude.
10:58 Oui, c'est assez inédit de mobiliser autant de monde, puisque nous n'avons jamais...
11:02 En tout cas, dans leur version moderne, nous n'avons pas organisé les Jeux olympiques en France.
11:07 Donc c'était il y a 100 ans. Maintenant, tout a changé.
11:10 Et je crois que c'est complètement inédit où il s'est posé la question.
11:13 Il se pose une question peut-être bête, mais on va aller loger où, ces 45 000 agents ?
11:17 C'est une question à laquelle nous travaillons.
11:19 Donc il y a beaucoup d'hébergements qui sont... C'est le travail du délégué interministériel aux Jeux olympiques,
11:24 qui a fait un travail remarquable de recensement de l'ensemble des sites qui ont été réservés.
11:29 Et donc, maintenant, nous sommes... Le travail auquel nous procédons maintenant,
11:33 c'est de répartir les nombreux renforts dont nous allons bénéficier de policiers et de gendarmes
11:37 dans les différents sites d'hébergement, et de veiller à ce que ce soit le plus opérationnel possible.
11:41 C'est-à-dire qu'ils logent à des endroits non éloignés de l'endroit où ils vont exercer leur mission opérationnelle.
11:46 Laurent Nunes, il faut parler de ce qui va se passer dans le ciel. Pas de circulation aérienne le jour J de la cérémonie,
11:53 depuis les aéroports de Roissy, de Orly, du Bourget. C'est exceptionnel dans le sens inédit.
11:58 Personne ne pourra donc atterrir ou décoller de Paris pendant combien de temps ?
12:02 De 19h à minuit. Le ministre de l'Intérieur l'a rappelé hier.
12:05 Donc ce sont des... Une règle stricte d'interdiction de survol aérien qui est appliquée, et...
12:10 Pour la cérémonie d'ouverture, mais je tiens à dire que pendant l'ensemble des Jeux,
12:14 il y aura un dispositif de sûreté aérienne qui est aux mains des militaires.
12:17 C'est une compétence des armées qui va s'appliquer pendant l'ensemble des Jeux olympiques,
12:22 et notamment sur la région Île-de-France, où les survols seront sur certaines zones totalement interdits.
12:27 À base donc d'avions de chasse, d'hélicoptères, de drones aussi ? Les drones vont être déployés, on les verra partout ?
12:32 Les drones seront des drones des forces de sécurité intérieure.
12:36 Mais les drones qui seront autorisés à voler, les autres drones, notamment les drones des médias et autres,
12:41 devront, et notamment au-dessus de Paris où il y a une interdiction de survol permanente,
12:45 devront être autorisés par dérogation par le préfet de police.
12:48 Le patron de la police nationale disait hier que les policiers avaient été formés spécialement à la lutte anti-drone.
12:53 Ça consiste en quoi ?
12:55 Ça consiste surtout à connaître la réglementation, d'une part, et puis d'autre part,
12:59 être en capacité d'utiliser les matériels qui sont les nôtres, qui sont des matériels d'abord de détection,
13:04 de brouillage ensuite, et puis enfin, quand il le faut, de neutralisation.
13:08 Il y a un périmètre sacré, on l'a compris avec les explications du ministre de l'Intérieur hier,
13:13 lors de son audition au Sénat. Dans cet hyper-centre de la capitale,
13:16 il y a des milliers de Parisiens qui habitent, la vie continue, pendant la compétition dans ces quartiers.
13:21 Eux pourront circuler comme ils le veulent ?
13:24 Oui, alors, ils pourront circuler comme ils le veulent. Il y a deux cas de figure dans le centre de Paris.
13:28 Il y a deux cas de figure. Il y a le fonctionnement des sites olympiques.
13:32 Vous savez qu'il y a Trocadéro, Champs de Mars, Invalides, Concorde,
13:36 qui vont être utilisés par les sites olympiques. Il y aura des périmètres autour de ces sites,
13:40 où on ne rentrera évidemment que quand on va assister à une compétition.
13:43 Et puis autour, on a instauré des périmètres de circulation motorisée.
13:46 Donc pour y circuler, il faudra, dans les zones où c'est interdit,
13:50 ce sont des zones assez limitées où la circulation motorisée est interdite,
13:53 il faudra obtenir une dérogation, parce qu'on est riverain, parce qu'on y travaille,
13:57 parce qu'on est médecin et qu'on doit aller soigner quelqu'un.
13:59 Et comment on obtient cette dérogation ?
14:00 On l'obtiendra au travers d'une plateforme numérique qui va être mise en place.
14:03 Et on obtiendra donc un laissé-passer qui permettra de circuler dans ces zones.
14:06 Ça, c'est pour la circulation motorisée autour des sites olympiques.
14:09 Et à pied ?
14:10 Alors à pied dans ces zones d'interdiction de circulation autour des sites olympiques,
14:14 la circulation piétonne est totalement libre, comme en vélo, comme en trottinette.
14:18 Et puis il y a un cas particulier, c'est le cas de la cérémonie d'ouverture
14:21 dont a parlé le ministre de l'Intérieur hier.
14:23 Parce que là, on met en place un périmètre de protection antiterroriste
14:26 qui ne se contente pas de couvrir la scène, les tribunes, la parade en fait,
14:30 mais qui va aussi englober les immeubles riverains pour des questions évidentes de sécurité.
14:34 On veut pouvoir contrôler les personnes qui auront, y compris depuis chez elles,
14:38 un visuel direct sur la scène.
14:40 Et donc on a un périmètre de protection qui est plus large.
14:43 Et là, pour y rentrer, y compris pour les piétons,
14:45 il faudra également s'inscrire sur une plateforme
14:48 et obtenir une attestation numérique pour pouvoir y rentrer.
14:51 Et avec un criblage, parce qu'on a entendu ce chiffre qui paraît hallucinant hier,
14:55 dans la bouche, je crois, du ministre de l'Intérieur,
14:57 près d'un million de personnes vont être criblées.
14:59 Un million, c'est sur la totalité ?
15:01 Sur la totalité.
15:02 Voilà, alors, je...
15:04 C'est quoi ? On les fiche ? Pardon ?
15:05 Ce que je disais à l'instant, donc cette zone, ce périmètre de protection,
15:08 pour répondre à votre question, oui, tout le monde pourra continuer à vivre normalement.
15:11 Les restaurants, les commerces restent ouverts. On peut rentrer chez soi, bien évidemment.
15:14 Sur les criblages, y a la loi Joe's Olympique,
15:17 qui a étendu la capacité pour les pouvoirs publics
15:20 de procéder à ce qu'on appelle des enquêtes administratives
15:23 et qui porte sur un large panel de personnes
15:27 qui participent et qui organisent les jeux.
15:29 Toutes les personnes qui seront dans ce périmètre, par exemple,
15:31 le jour de la cérémonie d'ouverture, auront en quelque sorte été fichées ?
15:35 Fichées n'est pas le mot.
15:37 C'est-à-dire, on fait un certain nombre d'enquêtes.
15:39 C'est la responsabilité des pouvoirs publics
15:41 de faire des enquêtes administratives, des enquêtes de sûreté.
15:44 Le ministre de l'Intérieur l'a dit, et on prendra ses responsabilités.
15:48 Mais on parle aussi de ceux qui habitent sur les quais de Seine.
15:51 Je pense à ceux qui habitent, par exemple, sur l'île Saint-Louis,
15:53 ou sur les quais de Seine, eux aussi, en fait...
15:55 Mais qui sont dans un périmètre de protection,
15:57 qui sont dans un périmètre protégé, dans lequel on doit s'assurer
15:59 qu'il n'y a pas de risque d'attentat terroriste.
16:01 Donc c'est notre responsabilité.
16:03 Et comme l'a dit le ministre, on les prendra totalement.
16:05 Mais il n'y a pas une limite à ce que vous dites.
16:07 Par exemple, ceux qui décident de louer leur bien sur Airbnb,
16:11 et donc des touristes arrivent pour profiter de la cérémonie d'ouverture.
16:16 Là, vous ne pouvez pas les cribler, vous ne pouvez pas les ficher,
16:19 ces touristes qui arrivent.
16:20 En tout cas, ce qui est certain, c'est qu'ils seront obligés
16:22 de s'inscrire sur la plateforme numérique pour se rendre dans l'appartement
16:26 qu'ils auront loué.
16:27 Vous imaginez bien que nous avons rendu ces règles publiques,
16:30 nous avons déjà prévenu tous les opérateurs, ils le savent.
16:32 Donc il faudra qu'ils informent leurs clients.
16:35 On rentrera dans un périmètre ultra protégé,
16:38 et donc il faudra évidemment s'inscrire sur cette plateforme.
16:40 On parlait du terrorisme hier au Sénat.
16:42 Gérald Darmanin évoquait cette menace.
16:44 Aucune menace signalée pour le moment, vous nous le confirmez.
16:47 Dans ce cas précis de la cérémonie d'ouverture,
16:50 quels sont les signaux auxquels vous êtes particulièrement attentif ?
16:53 Le ministre a dit qu'effectivement, on n'a pas de menace connue,
16:57 notamment qui touche au terrorisme islamiste.
17:00 C'est ce dont il parlait quand il a dit cela.
17:02 On n'a pas de menace connue, mais on reste attentif à la menace endogène,
17:06 des individus présents sur le territoire qui pourraient passer à l'action.
17:09 Puis il y a la menace inspirée qui vient de l'extérieur,
17:11 vous savez, sur les théâtres d'opération.
17:13 L'État islamique, que ce soit en Afghanistan, en Syrie, en Irak,
17:17 essaie de faire en sorte qu'un certain nombre d'individus présents
17:20 sur le territoire national passent à l'action.
17:22 C'est ce qu'on appelle la menace inspirée.
17:24 Et puis, le ministre l'a rappelé, il y a toujours cette crainte
17:26 d'une menace projetée, ce qu'on a connu pour le Bataclan,
17:29 avec des équipes qui viennent de l'étranger pour commettre un attentat.
17:32 Donc on reste très attentif à ce risque du terrorisme islamiste,
17:35 mais le ministre l'a rappelé, il y en a d'autres.
17:37 C'est la seule menace, la menace islamiste ?
17:39 Non, il y a d'autres menaces, la menace des environnementalistes radicalisés
17:43 qui annoncent déjà d'ailleurs qu'ils commettront un certain nombre d'actions,
17:48 de désobéissance civile, voire autre.
17:50 Il y a les menaces d'ultra-gauche, ultra-droite.
17:53 On reste très concentré sur toutes ces menaces, évidemment.
17:55 Et d'un mot, vous nous confirmez qu'il y a déjà plusieurs personnes
17:58 qui ont été criblées et écartées, par exemple, de la cérémonie de la flamme.
18:04 On lisait dans la presse ce matin que six personnes qui étaient pichées avaient été écartées.
18:09 C'est ce qu'a annoncé le ministre en rappelant le principe de ces enquêtes administratives
18:14 pour tous ceux qui participent aux jeux, qui les organisent.
18:17 Encore une fois, c'est la loi G.O. qui a étendu le champ de ces enquêtes administratives.
18:21 Il faut plutôt s'en féliciter que s'en inquiéter.
18:23 Laurent Nunez, préfet de police de Paris, avec nous jusqu'à 9h sur France Info.
18:26 Il est 8h51. Le Fil info, Mathilde Romagnan.
18:29 C'est un défi, mais on va le relever, assure Laurent Nunez.
18:34 Invité de France Info, le préfet de police de Paris se veut optimiste.
18:37 À 4 mois et demi des jeux olympiques, le nombre de spectateurs de la cérémonie d'ouverture a été revu à la baisse.
18:43 La jauge est fixée à 326 000 places. C'est presque deux fois moins que ce qui était prévu à l'origine.
18:49 Quatrième jour de négociations au Caire. En vue d'une trêve dans la bande de Gaza,
18:54 le président américain Joe Biden a appelé hier soir le Hamas à accepter un cessez-le-feu avant le Ramadan.
19:00 Suppression en 2030 des formulaires administratives Serfa.
19:04 C'est la promesse du ministre de l'économie Bruno Le Maire dans le journal Le Monde.
19:08 Selon lui, d'ici deux ans, 80% des Serfa seront même pré-remplis par l'administration,
19:14 comme pour la déclaration d'impôt par exemple.
19:17 Le football et le PSG se qualifiaient hier soir pour les quart de finale de la Ligue des Champions
19:22 en battant la Real Sociedad de Buzar.
19:24 Le 8h30 France Info, Jérôme Chapuis, Salia Brakia.
19:33 Toujours avec le préfet de police de Paris, Laurent Nunez, on parlait de la menace qui pesait sur ces JO
19:38 dans cinq mois donc et qui vous oblige à être vigilant.
19:42 En parlant de sécurité, de vigilance, deux vols en l'espace d'une semaine.
19:47 Un employé de la mairie de Paris s'est fait voler deux clés USB et un ordinateur dans le train.
19:51 Il contenait des plans de sécurisation des JO.
19:54 Puis la secrétaire générale d'un hôpital de Bobigny, elle, s'est fait voler son ordinateur
19:58 pendant qu'elle faisait ses courses. Franchement, comment c'est possible ?
20:02 Alors d'abord, il faut peut-être rectifier un peu les choses.
20:04 Les documents qui ont été volés n'étaient pas des plans de sécurisation des JO.
20:08 C'était donc... D'abord, ces personnes doivent apprendre à être prudentes.
20:13 Ça ne se fait pas quand on est à ce niveau de responsabilité de se balader avec des ordinateurs
20:17 où on a des informations de toute façon confidentielles.
20:19 Mais ça n'était pas les plans de sécurisation des JO.
20:22 Alors c'était quoi ces documents ?
20:24 Voilà, il y avait des... Pour l'agent de la voirie, je crois que Mme Hidalgo...
20:27 Il y a un des agents de la ville de Paris, donc Mme Hidalgo a expliqué ce dont il s'agissait.
20:31 C'était des plans de circulation.
20:34 Qui étaient destinés à être rendus publics, quoi qu'il arrive ?
20:37 Pas forcément à être rendus publics, mais en tout cas, ce n'étaient pas des éléments
20:40 qui mettent en cause la sécurisation des JO.
20:42 Et je pense que dans le cas de la personne de l'hôpital Davison, en l'occurrence,
20:47 je pense que c'est la même chose. Pourquoi ? Pourquoi ? Pour une raison simple.
20:50 Vos auditeurs comprennent bien que les plans de sécurisation des JO,
20:53 ce sont les forces de l'ordre qui les détiennent.
20:55 Et ce ne sont pas des choses qu'on partage comme ça.
20:57 Et en tout cas, nous, les nôtres, ils sont très sécurisés et personne ne se balade avec.
21:00 Et vous ne craignez pas des ingérences, notamment russes dans le contexte actuel,
21:04 dans les systèmes informatiques sécurisés ?
21:07 Oui, alors ça, c'est autre chose.
21:09 Les cyberattaques, ça sera une des menaces fortes pendant les JO.
21:14 C'est une menace permanente avec certains pays, dont celui que vous avez cité.
21:17 C'est une menace permanente.
21:18 Évidemment, pendant les JO, elle sera d'autant plus élevée.
21:21 Mais on peut faire confiance à l'ANSI, dont c'est la mission principale.
21:24 Et dont nous recevions le directeur général d'IAC, le directeur de France Info.
21:27 En parlant de sécurité, c'est la société Atos qui est le partenaire informatique des JO.
21:32 C'est elle qui assure les opérations de cybersécurité,
21:34 notamment à un moment où l'entreprise est en pleine tourmente financière.
21:37 On a des raisons de s'inquiéter spécifiquement sur ce prestataire ?
21:43 Non, moi, je n'ai pas d'informations à ce sujet à vous donner.
21:45 Ce que je peux vous dire, c'est que depuis maintenant plusieurs années,
21:49 tous les opérateurs, à commencer par exemple par la préfecture de police,
21:52 nous menons un travail de sécurisation de nos réseaux informatiques.
21:56 Il y a des exercices régulièrement pratiqués par l'ANSI.
21:59 Il y a des fausses attaques pour vérifier nos systèmes,
22:02 s'assurer qu'on n'a pas de vulnérabilité.
22:04 Et évidemment, on se prépare totalement à ce type d'attaque.
22:07 Il y a la sécurité et puis il y a le symbole de la flamme olympique.
22:10 65 villes étape pour le relais de la flamme olympique.
22:13 Un parcours long qui fait intervenir des milliers de personnes.
22:16 Et à Paris, la flamme va donc rester trois jours sous votre responsabilité.
22:20 Est-ce que ça rend votre mission encore plus compliquée ?
22:24 Parce qu'on sait que la flamme ne doit jamais s'éteindre, par exemple.
22:27 C'est un petit détail, mais ça compte. Comment c'est organisé du coup ?
22:30 Alors la flamme, d'abord ma responsabilité, c'est toute la région Ile-de-France.
22:34 Donc je vais m'intéresser aussi au parcours sur toute la région Ile-de-France.
22:37 À Paris, c'est le 14 et le 15 juillet, effectivement.
22:39 Et puis après un parcours en région Ile-de-France,
22:42 elle revient le 26 pour la cérémonie de clôture.
22:45 Donc il y a un dispositif qu'a présenté le ministre hier,
22:48 qui est le même sur tout le territoire national.
22:50 Ce sera le même dispositif. Donc ça, c'est un gage de sécurité.
22:52 Ce sont les mêmes effectifs qui vont s'assurer du parcours de la flamme.
22:55 C'est un parcours glissant, par définition,
22:57 et qui vise à mettre en relief un certain nombre de sites emblématiques
23:00 dans les régions traversées.
23:02 Et on aura donc une bulle très constituée d'énormément d'effectifs autour de la flamme.
23:09 Et puis chaque préfet organise une bulle un peu plus large
23:12 pour assurer la protection des axes,
23:15 notamment les mesures de circulation, les mesures de sécurité,
23:18 la tenue des points hauts, évidemment, pour sécuriser ce parcours de la flamme.
23:22 Mais vous avez raison de souligner que quand on regarde l'histoire des Jeux olympiques
23:26 sur les périodes passées, souvent il y a eu des actions de contestation
23:30 qui visaient la flamme, effectivement.
23:32 Donc ce point ne nous a pas échappé.
23:34 Et le ministre de l'Intérieur a souhaité qu'on ait un dispositif très robuste,
23:37 qu'il avait d'ailleurs rendu public il y a maintenant, je crois, deux ou trois mois,
23:40 et qui était un dispositif effectivement très conséquent.
23:43 Laurent Nouniez, vous nous avez donné ce chiffre de 45 000 forces de l'ordre
23:47 et vous nous disiez tout à l'heure que c'était historique, a priori,
23:51 dans l'histoire du pays.
23:52 Vous avez chiffré le coût de l'ensemble dispositif de sécurité pour ces Jeux olympiques ?
23:57 Non, je ne sais pas. Je suis désolé, je ne sais pas répondre à cette question.
24:00 Je suis un opérationnel, un opérateur. J'utilise les moyens qu'on met à ma disposition.
24:04 Donc il faudra se tourner vers le ministère de l'Intérieur
24:06 et vers Bercy éventuellement pour avoir une réponse à cette question.
24:08 Absolument. Mais ce que je peux vous dire, c'est qu'en tout cas,
24:10 moi je considère comme préfet de police que j'ai les moyens,
24:13 sous l'autorité du ministre de l'Intérieur,
24:14 de sécuriser les Jeux olympiques pour la région de l'Ile-de-France.
24:17 Et il n'y a pas que les Jeux olympiques. Le 26 juillet, jour de la cérémonie,
24:21 c'est un jour de chassé-croisé. Il y a très nombreux départs,
24:25 en vacances traditionnellement. C'est le dernier vendredi du mois de juillet.
24:29 Vous ne rognez pas sur le dispositif de surveillance dans les gares parisiennes, notamment.
24:34 Vous avez les effectifs.
24:35 Oui, la sécurité dans les transports, elle va être multipliée par cinq en volume d'effectifs.
24:40 Donc partout dans les gares, dans les bois ferrés.
24:42 Là, actuellement, pour vous donner juste un ordre de grandeur,
24:45 j'ai chaque jour 125 patrouilles, qui sont des trinomes de trois personnes.
24:49 Pendant les Jeux, on va monter à 700. Donc on est à presque à cinq fois plus.
24:54 Donc oui, on aura énormément de monde pendant les Jeux olympiques.
24:58 Et évidemment, en couvrant également les Jeux paralympiques,
25:01 puisque c'est une séquence longue qui va s'ouvrir à partir du 26 juillet.
25:05 C'est un véritable casse-tête qui s'annonce malgré tout.
25:08 Est-ce que vous dites, comme Anne Hidalgo, aux Parisiens,
25:10 ne partez pas pendant les JO, ce serait une connerie ?
25:13 Je ne reprendrai pas ces propos.
25:16 Ce que je peux dire, c'est qu'on met tout en œuvre pour qu'on assure au maximum,
25:22 évidemment, la sécurité. La sécurité sera portée au maximum.
25:25 Et on met tout en œuvre pour qu'on parvienne à cet équilibre qui permette aux gens
25:29 de continuer quand même à vivre autant que faire se peut comme avant.
25:32 Ce qui est un démonstré.
25:33 On l'a démontré sur les mesures de circulation routière qui sont mises en œuvre,
25:36 où il y a des interdictions, où il y a de nombreuses dérogations.
25:39 Donc on a démontré pour la circulation qu'on sait le faire.
25:42 On le démontre pour les transports en commun également.
25:44 Il y a des dispositifs d'information qui ont été mis en place par le ministère des Transports
25:48 dans la plus grande transparence.
25:50 Ce qu'on veut, c'est qu'il y ait le moins de désagréments possible pour les gens.
25:53 Même si, évidemment, il y aura des journées compliquées.
25:55 Je pourrais circuler dans Paris le jour de la cérémonie, le 26 juillet.
25:59 Ce sera évidemment très compliqué.
26:00 Merci beaucoup, Laurent Nunez, préfet de police de Paris.
26:03 Vous étiez l'invité de France Info ce matin.
26:05 Je vous laisse en compagnie de Saliha Brakliya les informer dans 5 minutes quel est le programme.
26:10 On passe à l'heure américaine avec le Super Tuesday de cette nuit.
26:13 Pas de surprise, Biden devrait bien affronter Trump en novembre prochain sur le papier.
26:17 Mais est-ce que la justice peut s'en mêler et faire échouer le candidat républicain ?
26:21 On en parle dans un instant avec Renaud Delis et ses informés.
26:23 A tout de suite sur France Info.
26:25 [Musique]

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