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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizot du 03 juillet 2024.

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00:00:00Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:00:05Avant que Céline Landreau nous rappelle l'actualité, parce que c'est son boulot.
00:00:09C'est ça, après je le fais de mon mieux.
00:00:12Très bien, mais avant cela, on va aller quand même du côté du 30210 accueillir Patrice,
00:00:17qui sera notre premier auditeur aujourd'hui.
00:00:19Bonjour Patrice.
00:00:20Bonjour Vincent.
00:00:21Bienvenue.
00:00:22Un petit commentaire très rapide sur ce à quoi on a assisté ces derniers jours,
00:00:26à savoir ces retraits en masse pour faire barrage aux ORN.
00:00:30Vous en pensez quoi ?
00:00:32Pour moi, c'est une vaste magouille qui ne correspond pas à des élections.
00:00:36Vous allez nous dire pourquoi vous pensez cela dans un instant.
00:00:41Mais tout d'abord, évidemment, c'est à vous Céline Landreau,
00:00:44ce qu'il faut retenir de l'actualité de ce mercredi.
00:00:47Marine Le Pen avait accusé Emmanuel Macron de préparer un coup d'État administratif
00:00:52en faisant une série de nominations.
00:00:54La réponse a été cinglante à l'issue du Conseil des ministres tout à l'heure.
00:00:57Marine Le Pen a une très mauvaise compréhension de ce qui se passe en Conseil des ministres.
00:01:01A ironiser la porte-parole du gouvernement, Prisca Thévenot.
00:01:04Elle assure d'ailleurs qu'il y a eu moins d'une dizaine de nominations
00:01:08lors de ce dernier Conseil des ministres avant le second tour des législatives.
00:01:12On savait que Marine Le Pen mentait.
00:01:13On sait maintenant qu'elle manipule l'information, a insisté Prisca Thévenot.
00:01:17Le parquet de Paris, lui, requiert la mise en examen du cinéaste Benoît Jacob
00:01:22pour viol sur les actrices Julia Roy et Isilde Lebesco.
00:01:26Benoît Jacob qui était en garde à vue depuis lundi matin à la Brigade des mineurs
00:01:29tout comme le cinéaste Jacques Doyon.
00:01:31Ce dernier, lui, a vu sa garde à vue lever hier soir pour des raisons médicales
00:01:35sans poursuite à ce stade.
00:01:38Le temps, Peggy Broch, pour cet après-midi.
00:01:40Bon, au nord, toujours pas de soleil.
00:01:42Oui, c'est vrai que c'est compliqué.
00:01:43On a des averses prévues cet après-midi sur l'est, entre l'est et les frontières du nord
00:01:48en passant par la Bourgogne.
00:01:49Un temps bien gris, bien couvert entre la Bretagne, la Normandie
00:01:53et ça va glisser vers le centre Val-de-Loire avec de faibles pluies sur les bords de Manche.
00:01:56Ailleurs, c'est un ciel mis de partagé entre nuages et éclaircies
00:01:59sauf dans le sud-ouest où ça ira mieux.
00:02:01Cet après-midi, on aura de belles éclaircies.
00:02:02C'est toujours bien d'ensoleiller près de la Méditerranée avec beaucoup de vent
00:02:05et des températures qui ne sont toujours pas de saison.
00:02:08On est 4 à 5 degrés sous les normales de saison
00:02:10sauf près de la Méditerranée avec 28 à Marseille, 26 à Nice, 25 à Montélimar, 24 à Cognac.
00:02:16Un petit 22 degrés à Tarbes, 21 à Paris, ainsi qu'à Biarritz, 19 à Rennes et 18 à Nancy.
00:02:22On va s'en contenter.
00:02:23On n'a pas le choix.
00:02:24Non, c'est comme ça.
00:02:25C'est ainsi.
00:02:26En tout cas, on sera ravis de vous retrouver, évidemment, demain.
00:02:29Bonne après-midi, Céline.
00:02:30Merci, Vincent.
00:02:31A demain midi ?
00:02:32A demain midi.
00:02:33Je serai là au rendez-vous avec vous.
00:02:34Il est 13h03.
00:02:35On retrouve Patrice qui a fait le 32-10
00:02:38pour nous donner son point de vue sur la situation politique
00:02:41et Dieu sait qu'il y a des choses à dire.
00:02:45Patrice, vous nous expliquez qu'à vos yeux,
00:02:48on est à la limite de la démocratie dans ce qui s'est passé.
00:02:52Vous parlez même de magouille, c'est ça ?
00:02:54Oui.
00:02:55Je ne sais pas.
00:02:58Je ne fais pas partie de l'élite.
00:03:01Ce n'est pas la question.
00:03:02Ce qui nous intéresse, c'est vraiment votre regard.
00:03:05Élite ou pas élite, d'ailleurs.
00:03:07Il faut qu'ils arrivent de se foutre de nous.
00:03:09On a des gens qui font partie de tous ces partis politiques.
00:03:12Je t'aime moins non plus.
00:03:14Ils se tiraient la bourre.
00:03:15Maintenant, ils sont tous collés.
00:03:17On nous dit qu'il faut faire barrage.
00:03:19Mais attendez, normalement, les élections,
00:03:21ce n'est pas des programmes,
00:03:23ce n'est pas des projets,
00:03:24ce n'est pas tout ça.
00:03:25La seule chose qu'on entend,
00:03:26c'est barrage, barrage, barrage, barrage.
00:03:28C'est ça la politique ?
00:03:30Oui, c'est-à-dire qu'effectivement,
00:03:32c'est étonnant où le Rassemblement national
00:03:35est un parti légal
00:03:38qui entre dans le cadre républicain.
00:03:40C'est le cas puisqu'il a des députés
00:03:43à l'Assemblée nationale et ailleurs
00:03:45au Parlement européen
00:03:47et dans ce cas-là,
00:03:49effectivement, on peut se demander
00:03:51pourquoi ces alliances qui sont un peu
00:03:53contre-nature entre la gauche et la droite.
00:03:56Vous, vous avez fait votre choix en tout cas.
00:03:58Vous avez voté pour qui ?
00:04:00Moi, Rassemblement national.
00:04:02Et vous allez encore le faire dimanche prochain ?
00:04:05Et je suis encore plus convaincu.
00:04:07Vu comment ça se passe, je suis encore plus convaincu.
00:04:10C'est ça, c'est-à-dire que vous,
00:04:12vous avez le sentiment qu'on veut imposer
00:04:14aux Français, aux électeurs, j'allais dire,
00:04:16de bien voter. On va mettre le bien, évidemment,
00:04:18entre guillemets.
00:04:19Non, mais il faut laisser les gens
00:04:21voter ce qu'ils ont envie de voter.
00:04:23Mais là, comme tout le monde est vent debout
00:04:25pour justement empêcher
00:04:27que ce Rassemblement national arrive
00:04:29on va dire au gouvernement,
00:04:31bien qu'il n'y ait pas encore.
00:04:33Quand vous dites tout le monde, c'est les autres.
00:04:35C'est ceux qui ne sont pas erraines.
00:04:37Ben oui, puis en plus, vous avez vu,
00:04:39ils sont tous en train de s'accoquiner.
00:04:41Je veux dire, on fait partie de...
00:04:43Ils sont tous cocus, mais ils y retournent quand même.
00:04:45Vous voyez ce que je veux dire ?
00:04:47Il faut arrêter de nous prendre pour des oseaux.
00:04:49Je veux dire,
00:04:51on est capable de réfléchir, on est capable de prendre des décisions.
00:04:53Mais moi, vu le battage qu'ils font
00:04:55pour faire barrage, comme ils disent,
00:04:57peut-être que le Rassemblement national, il a raison.
00:04:59C'est ça, c'est-à-dire que finalement,
00:05:01ça vous motive encore plus
00:05:03d'aller voter pour le Rassemblement national.
00:05:05Et ce front anti-ARN
00:05:07risque d'être,
00:05:09à vos yeux, en tout cas,
00:05:11contre-productif par rapport aux espoirs
00:05:13de ceux qui le mettent en place.
00:05:15Quelles sont les raisons
00:05:17pour lesquelles vous votez ARN ?
00:05:19Vous êtes à Châteauroux,
00:05:21Patrice, je le précise.
00:05:23Oui, Châteauroux.
00:05:25Il y a eu un mauvais passage,
00:05:27vous vous rappelez, l'optimatiste qui a été tué.
00:05:29Tout ça, cette insécurité.
00:05:31Et ça arrive dans les campagnes.
00:05:33D'ailleurs, après l'optimatiste, il y a eu quand même trop.
00:05:35À Châteauroux, c'est du jamais vu.
00:05:37C'est une insécurité.
00:05:39Il faut de la rigueur dans ce pays.
00:05:41Parce qu'aujourd'hui, tout le monde est beau, tout le monde est gentil.
00:05:43On distribue du pognon à tout le monde.
00:05:45Par contre, ceux qui travaillent, ils font ceinture.
00:05:47Il y a un besoin d'ordre.
00:05:49Bien sûr.
00:05:51Et puis, dis-donc, il n'y a pas que Paris.
00:05:53La France, elle est grande.
00:05:55Parce qu'aujourd'hui, on voit que tout tourne autour de Paris.
00:05:57Ces grandes agglomérations.
00:05:59Ce n'est pas nouveau, ça, Patrice.
00:06:01Il y a quand même d'autres endroits de vivre.
00:06:03Regardez, pour les Jeux Olympiques,
00:06:05pour les Jeux Olympiques, c'est flagrant.
00:06:07On a enlevé tous ces gens qui étaient sous des toiles de tente.
00:06:09Où c'est qu'on les a ramenés ?
00:06:11Chez nous.
00:06:13Et maintenant, c'est la pagaille, c'est le bazar.
00:06:15Pourquoi ce n'est pas resté à Paris, là-bas ?
00:06:17Vous voulez parler des SDF et des choses comme ça ?
00:06:19Mais attendez, c'est arrivé chez nous.
00:06:21Vous verriez le bazar qu'on a.
00:06:23À Châteauroux ? Bien sûr.
00:06:25C'est descendu par placards organisés par Paris, par la ville de Paris.
00:06:27Mais vous le savez.
00:06:29Le maire d'Orléans, il s'en est plein.
00:06:31À Châteauroux, on en a rapporté.
00:06:33Oui, oui, oui.
00:06:35Bien sûr.
00:06:37Il ne s'agit pas de SDF.
00:06:39Il s'agit de migrants, je crois.
00:06:41Mais dedans, il y a tout.
00:06:43Ils ont fait un package. Je ne vous dis pas l'écart.
00:06:45Ils ont été remplis par tout et n'importe quoi.
00:06:47Mais aujourd'hui, on les a, nous. Et pourquoi on a ça ?
00:06:49C'est parce que ça ne fait pas beau à Paris.
00:06:51Pourtant, je croyais que c'était la plus belle ville.
00:06:53Mais pourquoi, nous, on a besoin de supporter ça, aujourd'hui ?
00:06:55Vous vous sentez finalement
00:06:57mis à l'écart, un peu déclassé.
00:06:59Lorsqu'on habite aujourd'hui Châteauroux, Patrice,
00:07:01comme vous, on se sent un peu
00:07:03un citoyen de seconde zone par rapport
00:07:05à ce qu'on voit et ce qu'on entend
00:07:07sur Paris,
00:07:09la capitale,
00:07:11où tout se passe, où tout se décide.
00:07:13Non, ce n'est pas qu'on est de seconde zone.
00:07:15C'est qu'aujourd'hui, vous apercevez
00:07:17qu'on a des gens
00:07:19qui doivent diriger le pays.
00:07:21Et en fin de compte, je pense plus que ce sont
00:07:23des carriéristes. C'est-à-dire qu'ils n'ont rien à foutre
00:07:25de nous. La seule chose qu'ils regardent,
00:07:27c'est eux, leur porte-monnaie et leurs avantages.
00:07:29Vous vous rendez compte ?
00:07:31On travaille. Je vais vous donner un exemple.
00:07:33On travaille. En moyenne, on a entre
00:07:351400 et 1800-2000 euros
00:07:37par mois. Tous ces gens,
00:07:39le Parlement européen, là qu'on a vu,
00:07:4122.000 euros par mois, c'est normal ça ?
00:07:43Oui, oui.
00:07:45Là-dedans, vous avez ce qu'on pourrait appeler
00:07:47des frais de représentation de fonctionnement
00:07:49pour faire payer les assistants,
00:07:51etc. Ce n'est pas 22.000 euros dans leurs poches.
00:07:53Excusez-moi, mais quand même,
00:07:55même s'ils n'ont pas les 22.000, ils n'ont plus de
00:07:576.000 euros par mois. Vous voyez ce que je veux dire ?
00:07:59Ces joueurs de foot, là, qui viennent
00:08:01nous dire comment il faut qu'on aille voter.
00:08:03Pardon, vous avez vu les salaires mensuels
00:08:05qu'ils ont ? Ça vous a choqué, ça, d'entendre,
00:08:07par exemple, Mbappé ou
00:08:09les autres donner ces...
00:08:11Yannick Noah qui vient parler, il n'a pas quitté la
00:08:13France pour aller en Suisse au paradis
00:08:15fiscal ? Non, mais on s'en va où ?
00:08:17Édouard Mbappé, il n'est pas parti en Espagne pour gagner
00:08:19encore plus cher ? Mais qu'est-ce qu'il vient foutre
00:08:21nous expliquer comment il faut qu'on vote et puis tout ?
00:08:24On comprend très bien
00:08:27à la fois votre
00:08:29colère et puis
00:08:31les raisons de
00:08:33votre vote, en tout cas.
00:08:35On se moque de nous
00:08:37à longueur d'année, on arrive aux élections
00:08:39où c'est le moment où c'est qu'on peut
00:08:41s'exprimer. Et quand on trouve s'exprimer,
00:08:43on dit barrage, barrage,
00:08:45barrage, barrage, rien à foutre de vous,
00:08:47faut surtout pas que ça arrive. Bah non.
00:08:49Imaginons, Patrice,
00:08:51le scénario dimanche soir,
00:08:53ce Front Républicain a bien fonctionné
00:08:55pour ceux qui l'ont mis en place, évidemment.
00:08:57Le
00:08:59Rassemblement National n'est pas en mesure,
00:09:01contrairement à ce qu'on aurait pu penser à l'issue du
00:09:03premier tour, de
00:09:05prendre le pouvoir
00:09:07et pour Jean-Denis Dela, d'entrer
00:09:09à Matignon. Qu'est-ce que vous allez ressentir
00:09:11à ce moment-là, Patrice ? Qu'est-ce que vous
00:09:13pourriez ressentir ?
00:09:15La trahison,
00:09:17je vous dis, du coquinage, du copinage
00:09:19des gens qui ont été saliés
00:09:21alors qu'ils ne peuvent pas se blairer.
00:09:23Mais par contre, ils vont se mettre ensemble, simplement,
00:09:25pour faire barrage. Parce qu'on va prendre compte, on n'entend que ça.
00:09:27Moi, de ce que je retiens aujourd'hui, le bilan,
00:09:29la synthèse des élections,
00:09:31c'est barrage. Barrage, c'est le mot
00:09:33de la semaine. Barrage.
00:09:35Merci en tout cas d'avoir dit
00:09:37ce que vous aviez sur le cœur, Patrice.
00:09:39Je vous souhaite une bonne journée du côté de Châteaubouc.
00:09:41Merci, à vous aussi.
00:09:43À bientôt sur l'antenne d'RTM. On accueille
00:09:45Jean-Philippe. Bonjour, Jean-Philippe.
00:09:47Bonjour. Je lis un petit peu
00:09:49votre fiche. Je vois
00:09:51que vous allez voter
00:09:53pour le nouveau Front Populaire au second tour.
00:09:55Oui, c'est ça.
00:09:57La mort dans l'âme, mais oui.
00:09:59La mort dans l'âme ? Oui.
00:10:01C'est ça. C'est-à-dire que, en fait,
00:10:03c'est un vote par défaut
00:10:05pour empêcher,
00:10:07pour faire barrage à qui, à quoi ?
00:10:09Oui, pour faire barrage.
00:10:11Enfin, j'entends plus tout à l'heure faire barrage, faire barrage.
00:10:13Pour éviter que le Front National
00:10:15arrive au pouvoir.
00:10:17Moi, je suis un peu choqué parce que j'entends
00:10:19sur votre radio
00:10:21même des journalistes dire
00:10:23oui, les électeurs
00:10:25du Front National, du Rassemblement
00:10:27National vont avoir l'impression de
00:10:29faire voler l'élection
00:10:31si Jordan Barbella
00:10:33ne passe pas. Et je suis choqué
00:10:35parce que
00:10:37les électeurs du Front National, c'est
00:10:3912 millions d'électeurs.
00:10:41Oui, enfin, 10 millions
00:10:43au premier tour
00:10:45et les 12 millions,
00:10:47vous faites référence au score obtenu par Marine Le Pen
00:10:49lors de la présidentielle.
00:10:51Le meilleur score, en gros.
00:10:53Donc, le meilleur score,
00:10:55c'est 12 millions.
00:10:57Il me semble, si je ne dis pas de bêtises, qu'on est
00:10:5949 millions d'électeurs en France.
00:11:01Oui, c'est ça.
00:11:03Des électeurs potentiels,
00:11:05tout le monde ne va pas voter.
00:11:07Les 12 millions, c'est sur 49 millions
00:11:09d'électeurs potentiels. Donc, ce n'est même pas un quart.
00:11:11Non, et c'est un gros tiers
00:11:13des électeurs réels,
00:11:15de ceux qui sont allés aux urnes.
00:11:17Mais des électeurs potentiels, ce n'est même pas un quart.
00:11:19Donc, si la démocratie, c'est que un quart
00:11:21des électeurs décident
00:11:23de qui va être premier ministre,
00:11:25pour moi, ça, ce n'est pas la démocratie.
00:11:27Alors, laisser suggérer
00:11:29aux électeurs du Front National
00:11:31qu'ils vont se faire voler l'élection
00:11:33si Jordan Barbella
00:11:35ne devient pas premier ministre,
00:11:37c'est grave. C'est ce que a fait
00:11:39Donald Trump avec ses électeurs
00:11:41en disant, si je ne suis pas réélu,
00:11:43on sait qu'il y a eu magouille, c'est qu'on m'a volé les élections.
00:11:45Et on a vu à quoi ça débute.
00:11:47Je me permets de vous interrompre,
00:11:49Jean-Philippe, parce que
00:11:51je ne pense pas que des
00:11:53journalistes, en tout cas sur RTL, aient dit
00:11:55les électeurs du Front National
00:11:57vont se faire voler les élections.
00:11:59Auront-ils le sentiment
00:12:01qu'ils se sont fait voler l'élection ?
00:12:03Ce n'est pas tout à fait la même chose.
00:12:05Oui, mais vous êtes en train
00:12:07de les conforter
00:12:09dans cette idée
00:12:11qu'ils vont se faire voler
00:12:13les élections si Jordan Barbella n'arrive pas.
00:12:15C'est ce qu'ils nous disent
00:12:17sur l'antenne.
00:12:19C'est ce qu'ils disent, mais il faut les contredire.
00:12:21Désolé, mais ce n'est pas ça la démocratie.
00:12:23J'entends magouille politique,
00:12:25petit arrangement, tout ça.
00:12:27Je n'ai pas du tout les idées
00:12:29de LFI. Je n'ai pas voté pour LFI.
00:12:31Mais ce que je sais, dur comme fer,
00:12:33c'est que je ne veux pas que le Front National
00:12:35arrive aux élections.
00:12:37Pour moi, c'est ça le pire.
00:12:39Je vais éviter le pire et je vais voter à contre-coeur
00:12:41pour le nouveau Front Populaire.
00:12:43En espérant
00:12:45tout ce que je peux
00:12:47que ce ne soit pas M. Mélenchon
00:12:49qui soit aux élections.
00:12:51On voit bien que le Front National,
00:12:53le Rassemblement National,
00:12:55a mis un petit peu de maquillage sur tous
00:12:57ses extrémistes
00:12:59pour essayer d'être éligible.
00:13:01La preuve en est d'ailleurs que Marion Maréchal-Le Pen,
00:13:03qui est quand même très à l'extrême
00:13:05avec M. Zemmour,
00:13:07a rallié le Rassemblement National.
00:13:09Si ça, ce n'est pas de l'extrémisme, alors qu'est-ce que c'est ?
00:13:11Et maintenant, on dit
00:13:13qu'ils sont tout à fait politiquement corrects
00:13:15et qu'ils peuvent arriver au pouvoir.
00:13:17Moi, j'ai des idées qui font que
00:13:19je ne veux pas du Front National au pouvoir.
00:13:21Alors, qui sont ce Front National ?
00:13:23Et qu'on vienne me dire que c'est des
00:13:25magouilles politiques ou que c'est des
00:13:27petits arrangements de comptoir,
00:13:29je ne suis pas d'accord.
00:13:31On se bat pour des idées.
00:13:33Il y a eu 200 désistements de gens
00:13:35qui ont préféré se désister
00:13:37pour leurs idées
00:13:39plutôt que pour leur carrière propre.
00:13:41Pour une fois, il y a des hommes politiques
00:13:43qui prennent leur responsabilité,
00:13:45qui se désistent en se disant
00:13:47que c'est plus important que le Front National n'arrive pas
00:13:49au pouvoir plutôt que ma propre
00:13:51carrière et ma propre victoire aux élections.
00:13:53Donc, je ne désiste
00:13:55parce que je ne veux absolument pas
00:13:57que le Front National arrive au pouvoir.
00:13:59Et pour vous, voilà.
00:14:01Et puis, c'est la démocratie,
00:14:03c'est le jeu de la politique.
00:14:05Je comprends très bien, Jean-Philippe.
00:14:07Je voudrais juste...
00:14:13Jean-Philippe, je vous propose de dialoguer.
00:14:15En tout cas, de laisser un instant et vous allez pouvoir réagir si vous le souhaitez.
00:14:17La parole à Arnaud que je suis
00:14:19ravi d'accueillir sur l'antenne d'RTL.
00:14:21Bonjour, Arnaud.
00:14:23Bonjour, Vincent. Le plaisir est partagé.
00:14:25Vous craignez, Arnaud,
00:14:29que ce à quoi on a assisté
00:14:31ces derniers jours, quand même,
00:14:33ait des incidences
00:14:35sur le, j'allais dire,
00:14:37le moral des électeurs du Rassemblement National ?
00:14:39Probablement
00:14:41que ça aura des incidences.
00:14:43Mais je pense que, moi, que ce soit
00:14:45les consignes de vote ou que ce soit
00:14:47le désistement de certains candidats,
00:14:49je pense que ça n'aura que très peu
00:14:51d'influence sur le résultat final.
00:14:53Pourquoi je dis ça ? Simplement, moi,
00:14:55je vais prendre mon exemple. Je suis un républicain,
00:14:57pas encarté, mais je suis
00:14:59un homme de droite et un homme de droite modéré.
00:15:01J'ai voté LR au premier tour.
00:15:03Dans ma circonscription,
00:15:05demain, dimanche, j'aurai le choix entre voter
00:15:07une candidate macroniste
00:15:09et Rassemblement National.
00:15:11Je voterai sans état d'âme pour la candidate macroniste.
00:15:13Mais j'aurais fait
00:15:15différemment si j'avais eu
00:15:17au deuxième tour un candidat
00:15:19RN et un candidat Front de Gauche.
00:15:21J'aurais voté sans état d'âme pour le candidat RN.
00:15:23Et j'explique tout simplement pourquoi.
00:15:25Pourquoi ?
00:15:27Parce que, pour moi, le Front de Gauche,
00:15:29déjà, il y a deux soucis. L'association
00:15:31avec El-Effi, qui, pour moi, n'est pas un parti démocratique,
00:15:33c'est pas un parti républicain, c'est un parti révolutionnaire.
00:15:35Deuxièmement, pour un
00:15:37homme de droite comme moi, quand je vois le projet
00:15:39économique du Front de Gauche,
00:15:41sincèrement, c'est un projet économique
00:15:43d'ultra-gauche. Deux exemples.
00:15:45Il y a un peu d'hypocrisie aussi.
00:15:47Concernant les impôts, je ne sais pas si les gens
00:15:49ont un peu de mémoire, mais François Hollande,
00:15:51pendant son quinquennat, voulait taxer les
00:15:53ultra-riches à 75%. Je rappelle juste
00:15:55que je vous ai dit tout à l'heure que le Conseil
00:15:57constitutionnel a retoqué
00:15:59cette proposition. On l'a pour
00:16:01impôts confiscatoires.
00:16:03De toute façon, le projet
00:16:05des impôts
00:16:07de l'Assemblée Gauche
00:16:09serait retoqué de toute façon.
00:16:11Exactement. Deuxièmement, je parle
00:16:13du salaire, le SMIC. Je comprends bien que le SMIC
00:16:15n'est peut-être pas suffisamment important.
00:16:17Mais si on doit augmenter le SMIC à 1 600 euros net,
00:16:19ça veut dire que mathématiquement, on va augmenter
00:16:21tous les salaires, en tout cas une partie des salaires.
00:16:23Vous n'allez pas à quelqu'un qui gagne aujourd'hui
00:16:251 600, vous n'allez pas le mettre au SMIC demain.
00:16:27Il y aura obligatoirement des entreprises
00:16:29qui vont être obligées d'augmenter les salaires.
00:16:31Je travaille dans des petites entreprises.
00:16:33Tous les jours, j'en vois tous les jours, ils sont
00:16:35incapables financièrement de le faire.
00:16:37Troisièmement, je travaille dans l'entreprise 440
00:16:39qui est très généreuse avec ses salariés.
00:16:41J'ai une participation qui
00:16:43équivaut à un peu plus de 3 mois de salaire par an
00:16:45de participation et d'intéressement parce que
00:16:47mon entreprise est dynamique, parce que mon entreprise
00:16:49gère très bien ses affaires. Demain, je sais
00:16:51très bien que si Front de Gauche passe, je n'aurai plus
00:16:533 mois de participation et d'intéressement
00:16:55par an parce que mon entreprise va faire partie
00:16:57des entreprises qui vont être surtaxées.
00:16:59Madame Tondelier peut me parler pendant 2 heures,
00:17:013 heures, 4 heures, essaye de me convaincre.
00:17:03Elle n'arrivera pas à me convaincre
00:17:05parce que, pour ces deux raisons
00:17:07et les filles et le projet économique, c'est impossible
00:17:09de voter Front de Gauche.
00:17:11C'est dit Arnaud qui pense que
00:17:13ces désistements auront très peu
00:17:15d'incidence sur les résultats
00:17:17et qui nous expliquait pourquoi, en tout cas,
00:17:19les raisons de son vote
00:17:21dimanche prochain.
00:17:23Je vous remercie Arnaud, je vous souhaite une bonne journée.
00:17:25Merci également à Jean-Philippe
00:17:27qui est très énervé
00:17:29qu'on puisse évoquer
00:17:31l'idée que
00:17:33les électeurs du Rassemblement National
00:17:35pourraient penser qu'ils se font voler l'élection
00:17:37si jamais dimanche prochain
00:17:39l'ORN n'a pas
00:17:41la majorité, en tout cas
00:17:43ils ne lui permettent pas d'entrer à Matignon.
00:17:45On marque une petite pause, merci à vous deux.
00:17:47Et puis on va retrouver Charles, Thierry
00:17:49et un autre Thierry qui est en train de nous dire ça tout de suite.
00:18:11Et le RN n'a pas le temps de parole
00:18:13adéquat pour répondre à ces attaques.
00:18:15Voilà, merci, au revoir.
00:18:17Bonne journée, mais bien évidemment
00:18:19mon message ne passera pas et je ne serai pas
00:18:21présent sur RTL
00:18:23parce que je suis contre le gouvernement actuel.
00:18:25Alors un,
00:18:27Thierry, votre message il est passé
00:18:29et deux, vous êtes en direct sur l'antenne
00:18:31d'RTL. Bonjour Thierry.
00:18:33Merci.
00:18:35On va pouvoir développer ce que vous nous avez dit.
00:18:37Simplement, si vous étiez à l'écoute
00:18:39il y a encore quelques minutes, vous voyez,
00:18:41quand j'entends l'auditeur qui nous reprochait
00:18:43tout à l'heure d'être
00:18:45pro-RN en évoquant
00:18:47les arrangements, les retraits
00:18:49pour dire les magouilles
00:18:51de cet entre-deux-tours, quand je l'entends lui
00:18:53et que je vous entends vous,
00:18:55je me dis qu'on ne doit pas être loin du bon équilibre.
00:18:57Disons que ça fait un message
00:18:59anti-RN et des centaines qui sont anti.
00:19:01Vous avez le sentiment qu'on a
00:19:03des centaines de messages anti-RN ?
00:19:05Je n'ai pas le sentiment en tout cas
00:19:07que dans cette émission
00:19:09vous ayez raison.
00:19:11Mais maintenant, c'est votre impression
00:19:13et c'est votre opinion et je la respecte
00:19:15totalement.
00:19:17C'est pas que mon impression. Hier soir, par exemple, en gros de film,
00:19:19j'ai regardé la campagne officielle.
00:19:21Le MFI a eu son message. Le PC a eu son message.
00:19:23Le PS a eu son message.
00:19:25Les écolos ont eu leur message.
00:19:27Maintenant, c'est le Front Populaire dont il n'y aurait valu déjà qu'un seul message.
00:19:29Et en plus,
00:19:31la micronie,
00:19:33je dis micro parce que macro en grec
00:19:35veut dire grand. Or, le mec qui nous dirige a un esprit étroit.
00:19:37Donc,
00:19:39le micro premier, même, il n'y aurait pas
00:19:41voulu supprimer entre MFI et le micro premier,
00:19:43mais c'est qu'un seul message officiel.
00:19:45C'est le même.
00:19:47On va essayer, Thierry, de dialoguer,
00:19:49mais de rester, comment dire,
00:19:51respectueux. Voilà, c'est ça.
00:19:53Je comprends votre colère.
00:19:55J'ai utilisé d'autres termes, qui le sont moins.
00:19:57Non, non, non, mais voilà.
00:19:59Essayons de parler,
00:20:01j'allais dire,
00:20:03normalement, en évitant les insultes
00:20:05ou les agressions,
00:20:07j'allais dire, verbales.
00:20:09En tout cas, ce qui est intéressant,
00:20:11c'est ce que vous nous dites, c'est que vous avez le sentiment,
00:20:13et moi, je peux vous dire que
00:20:15on fait très attention
00:20:17à ça, vous avez le sentiment que
00:20:19certains médias, et peut-être que vous
00:20:21nous mettez dans le lot, manipulent
00:20:23l'opinion en ce moment.
00:20:25C'est pas certains médias, c'est tous, sans exception.
00:20:27Il y a
00:20:293 000 messages, ne votez pas RN,
00:20:31qui passent sur toutes
00:20:33les chaînes d'information, systématiquement,
00:20:35qu'on interroge des gens dans la rue, etc.
00:20:37Et c'est que ça. Et à côté de ça, il y a peut-être un ou deux
00:20:39messages, pro-RN.
00:20:41Donc, voilà, pour moi, il y a une dichotomie.
00:20:43C'est tout.
00:20:45Alors, en tout cas, si...
00:20:47Oui, oui, oui, je comprends.
00:20:49La députée a été élue au premier tour,
00:20:51bien évidemment, elle est RN.
00:20:53Et chez nous, elle a fait 77,5%
00:20:55dans le village. Bon, comme ça, vous êtes tranquilles,
00:20:57dimanche prochain, vous n'avez pas besoin de vous déplacer pour aller voter.
00:20:59Tranquilles. Voilà.
00:21:01Bon, il faudra que j'aille me déplacer
00:21:03pour aider les parents, parce que papa, étant dans un fauteuil
00:21:05roulant, c'est à moi de le pousser, quoi.
00:21:07Donc...
00:21:09Et un mot, puisque
00:21:11l'actualité, dans cet entre-deux-tours,
00:21:13c'est ces désistements en masse,
00:21:15destinés,
00:21:17je suis désolé d'expression que je vais utiliser,
00:21:19mais destinés à faire barrage
00:21:21au RN. C'est la raison pour laquelle
00:21:23des élus
00:21:25candidats de gauche
00:21:27ou de la majorité présidentielle
00:21:29ont décidé de se désister
00:21:31pour empêcher
00:21:33l'élection des candidats RN.
00:21:35Qu'est-ce que ça vous inspire ?
00:21:37Et est-ce que, pour vous, ça sera efficace ?
00:21:39Parce qu'à l'arrivée, c'est l'électeur,
00:21:41c'est le français, c'est l'électeur qui décide,
00:21:43évidemment.
00:21:45Personnellement, il y a
00:21:47trois triangulaires.
00:21:49Donc, hormis dans les zones parisiennes,
00:21:51où les gens vont risquer machin,
00:21:53dans les cent triangulaires, je pense qu'il y aura
00:21:55entre 80 et 90 députés RN.
00:21:57Voilà, première chose.
00:21:59Donc, pour vous, ça ne va pas changer grand-chose ?
00:22:01Et puis, dans nos campagnes,
00:22:03le discours gouvernemental
00:22:05qui dit qu'il faut faire barrage au RN,
00:22:07ce n'est pas possible, ça ne passe pas.
00:22:09Parce que, depuis 2012,
00:22:11on nous a supprimé nos écoles.
00:22:13Quand il y a des grèves de trains,
00:22:15nous, on n'est pas touchés, on n'a pas de train.
00:22:17On n'a même pas
00:22:19de bus dans nos villages.
00:22:21De temps en temps, et encore.
00:22:23Donc, tout ce qui est fait,
00:22:25ça concerne Paris, les grandes agglomérations,
00:22:27eux vont peut-être se mobiliser,
00:22:29il y aura peut-être un truc, mais dans les campagnes,
00:22:31c'est un anti-micron premier.
00:22:33C'est systématiquement
00:22:35tout ce qui vient du gouvernement
00:22:37est ONI et AI.
00:22:39Il y a un rejet
00:22:41de la personne
00:22:43d'Emmanuel Macron,
00:22:45et il y a un rejet global,
00:22:47j'allais dire,
00:22:49du pouvoir, du gouvernement,
00:22:51quel qu'il soit.
00:22:53Pas quel qu'il soit, en tout cas le dernier,
00:22:55le dernier qu'on a eu
00:22:57depuis le 2017.
00:22:59Alors que, même en 2017, il n'aurait pas le droit
00:23:01de se présenter, parce qu'il n'a pas mis dans sa déclaration de patrimoine
00:23:03les millions que...
00:23:05...
00:23:07Je ne sais pas
00:23:09d'où vient cette information.
00:23:11C'était sur Internet.
00:23:13C'était sur Internet déjà en 2012.
00:23:15Il faut se méfier.
00:23:17Écoutez la radio, Thierry,
00:23:19écoutez RTL, je vous assure qu'on vérifie
00:23:21toutes les informations qu'on donne,
00:23:23et qu'on n'est pas engagé dans un camp...
00:23:25...
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00:26:59...
00:27:01...
00:27:03C'est normal. Vous êtes sur vos parleurs, là, Charles ?
00:27:05Ah oui, je le coupe alors.
00:27:07Ça serait mieux, ça serait plus confortable pour tout le monde.
00:27:09D'accord, ça va.
00:27:11Et merci de nous faire du bon pain, parce que je vois que vous êtes boulanger.
00:27:14Oui, tout à fait.
00:27:15Et que vous devez vous lever tôt le matin, pour le bonheur de tous vos clients.
00:27:20Et j'en profite juste pour vous dire merci.
00:27:22Alors, on vous écoute.
00:27:24Tout simplement, je voulais dire, il y a effectivement un tiers des Français qui a voté pour l'IRN.
00:27:30Il y a deux qui ont voté différemment.
00:27:32Et en fait, c'est important aussi d'entendre que les deux tiers qui ne votent pas ont le droit aussi de faire valoir cette opposition.
00:27:40Et cette opposition, ça passe par des reports de voix.
00:27:44Donc, moi, il n'y a rien qui me choque.
00:27:46Déjà, sur le premier tour, je n'étais pas choqué.
00:27:48En fait, sur les législatives qui ont été déclenchées, moi, j'étais plutôt favorable.
00:27:52Vous ne vous êtes pas étonné quand Emmanuel Macron a annoncé la dissolution ?
00:27:56Oui, ça m'a étonné, parce que j'ai trouvé ça très courageux.
00:27:59Et qu'on n'est pas toujours habitué à des gestes de courage en France de la part de politique.
00:28:02Je trouve qu'en général, il y a plus de connivence.
00:28:04Mais j'ai trouvé ça très bien, parce que ça fait sortir un petit peu les gens du bois.
00:28:08Moi, je n'ai pas du tout aimé certains mouvements où il y avait des infiltrés, que ce soit d'extrême-gauche ou d'extrême-droite.
00:28:15Quand on siffle le président à l'ouverture de la Coupe du Monde.
00:28:19Quand les Gilets jaunes, c'est un petit peu infiltré, de gauche ou de droite d'ailleurs.
00:28:24Ou bien, encore une fois, au salon de l'agriculture.
00:28:28Il y avait des signes de délitement de la société, qui est normalement faite pour nous faire vivre ensemble.
00:28:35Voilà, et ça, c'est pas honnête.
00:28:37Moi, je préfère avoir quelqu'un en face et lui dire que je ne suis pas d'accord.
00:28:40Je préfère qu'on se dispute un petit peu, puis après qu'on prenne notre chemin.
00:28:43Mais je n'aime pas cette façon de faire évoluer ce beau pays qu'est la France,
00:28:46avec des influences cachées et puis du négativisme à tout crin.
00:28:51C'est vrai que ça fait trois présidents que dès qu'on a un président, il se fait complètement descendre.
00:28:56Et il ne faut pas casse-leur.
00:28:58Si c'était elle demain, elle se ferait descendre aussi.
00:29:00Mais ce n'est pas une façon de faire.
00:29:02Il faut sortir du bois, il faut affronter.
00:29:04Moi, les législatives, effectivement...
00:29:06– Et vous, vous n'êtes pas choqué, Charles, de voir tous ces désistements
00:29:10pour éviter qu'il y ait des triangulaires,
00:29:14qui a priori, sur le papier, les triangulaires étaient plus favorables au RN.
00:29:19– Non, parce qu'il faut respecter les 65% de votants qui ne veulent pas du RN.
00:29:23Et ceux-là, ils ont le droit quand même...
00:29:25– Et ça, c'est votre cas ?
00:29:27– Ah oui, oui, moi, je suis un droite, je dirais, classique.
00:29:32Donc, effectivement, je suis opposé au RN,
00:29:35parce que pour moi, ce n'est pas un parti républicain au sens classique du terme.
00:29:39Le fait qu'il y ait six représentants Le Pen dans un parti,
00:29:42pour moi, on est plus dans le royalisme que dans la République.
00:29:46– Ou l'entreprise familiale.
00:29:48– Oui, l'entreprise familiale, et puis l'excellence aussi.
00:29:50Parce que moi, j'aime bien, effectivement, qu'il soit de gauche ou tout à droite.
00:29:54J'aime bien que les gens qui nous représentent soient les meilleurs.
00:29:57Et c'est vrai que Jordan Bardella, je ne le connais pas,
00:30:00donc je n'ai pas quelque chose de précis contre lui.
00:30:02Mais je le trouve peu chevronné, peu diplômé, pour lui confier l'avenir de mes enfants.
00:30:07Parce que l'avenir de mes enfants m'importe plus que le mien.
00:30:09– Eh bien, c'est dit, Charles. – Merci.
00:30:11– Et c'est bien dit, je vous remercie.
00:30:13Bonne journée du côté d'Angers, à très bientôt.
00:30:15– Merci, bonne journée. Bonne journée à tous, au revoir.
00:30:17– Est-ce que c'est la vie de Thierry qui est amant de l'Yolanda Poole ?
00:30:20On met cap au sud, vous avez beau temps et on vous envie, Thierry.
00:30:23Bonjour Thierry.
00:30:24– Bonjour à tous, merci de m'accueillir.
00:30:27– Est-ce que vous partagez la vie de cet auditeur ?
00:30:29Ou est-ce qu'au contraire, ça vous gêne ces retraits
00:30:35destinés à faire barrage au Rassemblement National ?
00:30:38– Bien sûr que ça me gêne, dans le sens où on dit Rassemblement National aux extrêmes droites,
00:30:43et les filles, on dit toujours Front Populaire, on ne dit pas extrême gauche.
00:30:46Je dis simplement que les gens vont voter par dépit, toujours,
00:30:50pour faire un barrage au Rassemblement National.
00:30:52Lorsqu'on regarde le nouveau Front Populaire,
00:30:55leur programme, c'est un désarmement de la police,
00:30:58c'est 20% de détenus qui vont être libérés, c'est le chaos.
00:31:01– Alors là, on n'est pas sur le programme du Front Populaire,
00:31:04on est sur une proposition qu'avait faite Jean-Luc Mélenchon,
00:31:09il y a quelque temps, sur la police municipale,
00:31:12mais ce n'est pas dans le programme du Front Populaire.
00:31:14Parce que le nouveau Front Populaire, vous parlez d'extrême gauche,
00:31:18vous avez des socialistes, vous avez des écologistes dans le nouveau Front Populaire,
00:31:23pour vous c'est l'extrême gauche Thierry ?
00:31:25– Bien sûr, parce que quand on voit la nupèce à l'époque,
00:31:28le Front Populaire, c'est vrai que c'est un mélange.
00:31:30– Mais François Hollande, il est candidat au nouveau Front Populaire.
00:31:34– Bien entendu, bien sûr, ce n'est pas l'extrême gauche à la base,
00:31:37mais c'est un mouvement quand même d'extrême gauche.
00:31:40Beaucoup de personnes, même dans les médias,
00:31:42ne se sont pas cachés en disant l'extrême gauche face à l'extrême droite.
00:31:45Pour en revenir à l'auditeur Thierry, mon homologue Thierry,
00:31:50qui fait une bonne fête, c'était avant-hier.
00:31:52– Une bonne fête à l'homicide.
00:31:54– Je dis simplement, au niveau des médias, effectivement depuis quelque temps,
00:31:58on voit, ça passe, des attentats racistes ici et là, de partout.
00:32:04Comme quoi les étrangers ne sont pas aimés.
00:32:07Dans le programme du Rassemblement National,
00:32:09ce n'est pas que les étrangers ne sont pas aimés,
00:32:11c'est la migration contrôlée.
00:32:12Actuellement, elle n'est pas contrôlée et l'insécurité règne vraiment énormément.
00:32:18Comme au niveau des peines planchées, les remettre en place, c'est normal.
00:32:23Je suis pompier volontaire, je travaille avec la gendarmerie et la police,
00:32:25on voit sur le terrain ce qui se passe.
00:32:27Je ne dis pas que c'est la cause de toute l'immigration, l'insécurité,
00:32:31mais elle en fait partie.
00:32:32– Non, parce que les peines planchées, elles ont été…
00:32:35– Abolies par un autobus.
00:32:37– Voilà, elles avaient été auparavant mises en place,
00:32:39sans vraiment faire la preuve.
00:32:41Alors là, je me trompe peut-être, je n'ai pas les chiffres,
00:32:43je vais être honnête avec vous.
00:32:45Mais je pense qu'en tout cas, on n'avait pas eu suffisamment de temps
00:32:49pour mesurer leur efficacité de ces peines planchées.
00:32:52– Actuellement, elles seraient bien utiles, je pense.
00:32:54Parce que quand on voit quelqu'un qui fait un délit,
00:32:57et que deux mois il est dehors, et qu'après il recommence,
00:32:59et qu'il ne fait que trois mois.
00:33:00Qu'avant, les peines planchées, c'était, tu fais trois mois de prison,
00:33:02si tu recommences, tu fais quatre ans.
00:33:04En gros, c'était un peu ça.
00:33:05Là, c'est un problème différent.
00:33:07– Existement, je trouve ça complètement, comment dire, dommageable.
00:33:13Parce que les gens vont se désister pour faire un barrage au RN,
00:33:16mais pourquoi pas se désister pour faire un barrage au Front Populaire ?
00:33:20Qui n'a rien, je veux dire, par là, au niveau…
00:33:23Ce n'est pas du racisme du tout.
00:33:25– Oui, mais comment vous expliquez, par exemple,
00:33:27que le Président de la République dise,
00:33:31voilà, le danger c'est le Rassemblement National.
00:33:35Il faut faire barrage au RN, même s'il dit,
00:33:40il ne sera pas question de travailler avec l'LFI,
00:33:43mais la priorité, c'est le barrage au RN.
00:33:46– Il serait bien obligé de travailler avec l'LFI.
00:33:48– Il n'est pas gauchiste, Emmanuel Macron, que je sache.
00:33:50– Il serait bien obligé de travailler avec le LFI.
00:33:52Si c'est le LFI qui passe, il dit, hors de question de travailler avec lui.
00:33:55Alors, il va faire quoi ?
00:33:56Il y a une loi qui existe où il va prendre le pouvoir suprême.
00:33:59– Non, ce n'est pas possible aujourd'hui.
00:34:01– Comment ?
00:34:02– Ce n'est pas possible.
00:34:03– Oui, ce n'est pas possible.
00:34:04Donc, il ne veut pas travailler avec le LFI.
00:34:05Il va travailler avec qui ?
00:34:07On me dit qu'à un moment donné, il faut tout étudier.
00:34:09– Leur idée, c'est une grande alliance qui irait
00:34:14parti communiste, parti socialiste, écologiste, centriste et LR.
00:34:22Voilà, ça serait ça, l'idée.
00:34:24– Oui, mais ça, c'est…
00:34:26On est dans l'imaginaire.
00:34:28– On est dans la fiction, oui.
00:34:29Et en plus, ça ne fera peut-être même pas le compte.
00:34:32– Non, mais c'est sûr.
00:34:33C'est sûr.
00:34:34Et comme votre auditeur précédent qui disait, je vais voter pour LFI
00:34:37en espérant que ce ne soit pas Mélenchon.
00:34:39Quand on vote, on ne vote pas en espérant quelque chose.
00:34:41On a ses convictions.
00:34:42Parce que si on vote LFI, on donne une chance à Mélenchon d'être Premier ministre.
00:34:46– C'est dit, Thierry.
00:34:47Je vous souhaite une bonne journée du côté de mon milieu.
00:34:49– Merci à vous aussi.
00:34:50Merci beaucoup.
00:34:51– A bientôt.
00:34:52– Je vous souhaite du beau temps à Paris.
00:34:54– Ça, c'est gentil.
00:34:55On prend votre souhait, on croise les doigts.
00:34:58– Je vous l'envoie de bon cœur.
00:35:00– A bientôt, Thierry.
00:35:01Bonne journée.
00:35:02– A bientôt.
00:35:03Merci beaucoup à vous aussi.
00:35:04– Courte pause.
00:35:05Et dans un instant, on fera avec Anne-Laure.
00:35:07Anne-Laure, elle est écœurée.
00:35:10Et elle va nous dire pourquoi.
00:35:12Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:35:15– 50 centimes la minute.
00:35:17Les auditeurs ont la parole avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:35:21– Je viens d'entendre un auditeur, Thierry, je crois, un pro-EREC,
00:35:26mais qui se permet d'insulter, comme il dit, monsieur Micron.
00:35:29Alors que le nom de famille, c'est monsieur Macron.
00:35:31Moi, je n'ai pas peur, j'ai voté monsieur Macron.
00:35:33J'espère bien qu'il va s'en sortir dimanche.
00:35:36Mais juste qu'on reprenne les gens qui déforment les noms des politiques.
00:35:41Mais c'est toute l'image de ce monsieur-là,
00:35:43toute l'image du Front National ou du RN, comme vous préférez maintenant,
00:35:47qui se permettent d'insulter, d'être vulgaire.
00:35:50C'est toute leur image à eux, c'est bien.
00:35:52– Voilà, ça, c'est la preuve que cette émission, vous voyez, c'est du live.
00:35:56Tout le monde s'écoute, tout le monde se reprend.
00:35:58Là, on avait Philippe de Rouen qui réagissait à l'intervention de Thierry,
00:36:02qui effectivement, et d'ailleurs, je m'étais permis de lui faire le remarquer
00:36:06et de le reprendre sur cette question, avait parlé de monsieur Micron.
00:36:12Et vous avez eu raison également, Philippe, de réagir au 3210.
00:36:17On peut afficher ses convictions, on peut débattre,
00:36:20mais tout ça doit se faire évidemment sans dérapage.
00:36:26Enzo d'ailleurs, bonjour Enzo tout d'abord.
00:36:29– Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:36:30– Sans casquette aujourd'hui, vous n'êtes pas frileux.
00:36:33– Non, on sort les bouclettes.
00:36:35– Les bouclettes sont de sortie.
00:36:37Dites-moi, qu'est-ce que vous avez comme message ?
00:36:39– Alors, Guy nous écrit, c'est là où la politique fait vomir.
00:36:42Tous s'arrangent pour conserver leur voiture, qu'aucun des privilèges,
00:36:45c'est l'entre-soi de l'arc républicain.
00:36:47Frédéric est un peu sur la même ligne, il nous écrit également,
00:36:50quand est-ce que les différents partis vont enfin respecter le vote des électeurs ?
00:36:53La gauche ou le centre n'arrivent pas à comprendre
00:36:55que le Rassemblement National va se retrouver au pouvoir
00:36:57tout simplement à cause de leur petite magouille interne.
00:37:00– Très bien, d'autres, je précise, dans quelques instants,
00:37:04dans quelques minutes, on va parler de cette entre-deux-tours
00:37:08et surtout de cette situation depuis l'annonce de la dissolution
00:37:11et des conséquences, j'allais dire, pour le business en général.
00:37:16On sait que dans l'immobilier, les projets d'achat se sont mis sur pause.
00:37:21Dans les entreprises, le patron de la CPME le disait également,
00:37:25on a mis sur pause les embauches, les investissements.
00:37:29J'aimerais bien que vous, petit commerçant, petit entrepreneur,
00:37:33vous nous disiez ce qu'il en est éventuellement au 3210.
00:37:37Et puis on va parler de quoi ? Des sacs plastiques aussi ?
00:37:40– Après 14h, nous parlerons écologie et sacs plastiques.
00:37:42Le sac de caisse a été le premier objet interdit en plastique jetable
00:37:45interdit en France en 2016.
00:37:47Mais les industriels trouvent toujours le moyen de contourner la loi.
00:37:50– Pourquoi pas réagir au 3210 là-dessus ? Vous utilisez quoi, vous, Vincent ?
00:37:53– Alors moi, vous savez, j'ai le petit caddie.
00:37:55– Ah oui, carrément !
00:37:56– Le petit caddie qu'on tire, qui tape un petit peu dans les molettes de temps en temps.
00:38:00Mais voilà, c'est bien pratique.
00:38:02– 4 roues pour monter les escaliers.
00:38:03– Ah oui, voilà, exactement.
00:38:05Et vous, alors, comment vous faites les courses, Enzo ?
00:38:07– Moi, j'ai un petit tote bag.
00:38:09– Un tote bag ?
00:38:10– Ouais, RTL.
00:38:11– Ah bah oui, effectivement, ça c'est la classe sur le marché.
00:38:15Merci en tout cas, et on va parler de ces sacs plastiques.
00:38:18On vous attend au 3210, que vous soyez commerçant ou client.
00:38:22Je disais, et j'ai tout à l'heure annoncé Anne-Laure qui nous appelle de Paris.
00:38:26Bonjour, Anne-Laure.
00:38:27– Bonjour, monsieur Parizeau.
00:38:29– Bienvenue sur l'antenne d'RTL.
00:38:31Je vous ai présenté, je me suis permis, parce que j'ai lu un petit peu votre fiche
00:38:34et le résumé de ce que vous vouliez dire.
00:38:37Vous êtes écœurée.
00:38:39– Oui, effectivement, je voulais vous faire part de mon écœurement
00:38:43face à cette campagne, en fait, qui voit des ex-membres de la droite
00:38:46dire qu'ils pourraient voter pour le front de gauche,
00:38:48des macronistes dire qu'ils pourraient voter pour le front de gauche,
00:38:51alors que demain, finalement, s'ils devaient gouverner,
00:38:53ces députés de gauche voteraient systématiquement contre
00:38:56la politique qu'ils proposeraient.
00:38:58Alors même que le RN voterait certainement beaucoup plus
00:39:00les mesures qu'ils proposeraient eux.
00:39:02Donc tout ça me paraît assez misérable, en fait.
00:39:04C'est un spectacle d'hystérie, alors qu'on attendrait de la clairvoyance,
00:39:07et puis du sang-froid surtout.
00:39:09Ces politiques qui font barrage, ils oublient de nous dire
00:39:12ce qui est si dangereux avec le RN, finalement.
00:39:14Ils disent qu'ils défendent les valeurs de la République,
00:39:16que le RN, c'est la haine.
00:39:18Ah, écoutez, moi, la haine, elle se voit à l'état pur
00:39:21dans les propos qu'on entend systématiquement,
00:39:23pour le coup, à la France Insoumise,
00:39:25ou chez les antifas.
00:39:27Un policier, une balle, un flic en moins,
00:39:29un vote RN en moins, sans compter les paroles
00:39:31du rap anti-RN qu'on a entendu hier,
00:39:33c'est carrément des appels au meurtre,
00:39:35ou carrément au viol.
00:39:37Quand on voit des candidats qui disent défendre la République,
00:39:39les valeurs de la République, toujours,
00:39:41et on ne sait pas ce qu'ils mettent derrière, chacun,
00:39:43défendre le candidat Raphaël Arnault
00:39:45à Avignon, qui est fondateur
00:39:47de la Jeune Garde, qui est une milice de casseurs
00:39:49Black Bloc.
00:39:51Alors, qui l'a défendu,
00:39:53ce Raphaël Arnault ?
00:39:55Vous ne l'avez pas entendu
00:39:57de, j'allais dire, d'élus
00:39:59LR ?
00:40:01Il y a des désistements,
00:40:03justement, pour qu'ils puissent
00:40:05passer.
00:40:07C'est là où je suis écœurée, dégoûtée de tout cirque,
00:40:09en fait. Et puis, à côté, du coup,
00:40:11le RN, pourtant je ne suis pas RN,
00:40:13je suis plutôt LR. – Vous avez voté quoi dimanche dernier ?
00:40:15– Alors, justement,
00:40:17pour une liste LR, Canal Historique,
00:40:19j'allais dire, et j'avais voté François-Xavier
00:40:21Bellamy, aux Européennes.
00:40:23Et à côté, le RN,
00:40:25ils font office, si vous voulez,
00:40:27de calme dans la tempête, quoi.
00:40:29Les valeurs sont... – Ça vous paraît
00:40:31être la force tranquille aujourd'hui ?
00:40:33– Mais quasiment, parce que
00:40:35finalement, ça va être
00:40:37un vaste foutoir. Ils disent qu'ils veulent
00:40:39faire un gouvernement
00:40:41entre, justement, certains LR...
00:40:43– Oui, c'est ça, de la droite
00:40:45à la gauche, jusqu'au Parti communiste.
00:40:47De LR au Parti communiste.
00:40:49Ça vous y croyez, ça ? – Ils sont d'accord sur absolument rien, mais pas du tout.
00:40:51Ça ne peut pas fonctionner.
00:40:53Et du coup, qu'est-ce qui va se passer ?
00:40:55Et pourquoi ils font arros sur le RN comme ça ?
00:40:57Parce que le RN risque de passer.
00:40:59Et si jamais, effectivement,
00:41:01ils ont un gouvernement qui est fait de briquet de broc,
00:41:03qui ne pourra rien faire, mais Macron, du coup,
00:41:05ça reviendra l'arbitre,
00:41:07et il aura réussi son coup.
00:41:09C'est ça qu'il veut, c'est ça qu'il va se passer.
00:41:11C'est de la manipulation.
00:41:13– Et qui pourrait entrer à Matignon,
00:41:15dans l'hypothèse où on trouve
00:41:17ce qui pourrait ressembler à plus ou moins
00:41:19une majorité
00:41:21qui irait de la droite au PC,
00:41:23voire à certains LFI,
00:41:25ceux qui sont républicains.
00:41:27Voilà, c'est ce qui est dit.
00:41:29– Ceux qui sont républicains, on les cherche.
00:41:31– Et qui pourrait être la figure
00:41:33de premier ministrable ?
00:41:35– Il faudrait quand même plus
00:41:37aller chercher vers la droite,
00:41:39qui accepte, alors je ne sais pas.
00:41:41– Vous imaginez la tête
00:41:43que va faire la gauche,
00:41:45qui sont arrivés en tête.
00:41:47– Oui, mais il faut faire quand même
00:41:49la somme des voix
00:41:51qui penchent plutôt vers la droite.
00:41:53Donc, finalement,
00:41:55on a l'impression, enfin, qu'est-ce qui fait
00:41:57que le vote RN serait si grave, finalement ?
00:41:59Je finis par me dire.
00:42:01On a l'impression que c'est un groupe de factieux
00:42:03aujourd'hui, c'est ça.
00:42:05– Et du coup, vous allez faire quoi dimanche prochain, Anne-Laure ?
00:42:07– Alors, moi, je vote.
00:42:09J'avais voté LR.
00:42:11– Et votre candidat LR,
00:42:13il est qualifié ou pas ?
00:42:15– Non, justement, il n'est pas qualifié.
00:42:17Donc, moi, je n'ai plus que
00:42:19le front de gauche et la liste
00:42:21macroniste sortante.
00:42:23Donc, franchement, je ne sais pas quoi faire.
00:42:25Moi, je vais faire barrage, parce que moi aussi, j'ai envie de faire barrage.
00:42:27– Oui, c'est le mot de la semaine,
00:42:29barrage.
00:42:31– Donc, tant qu'à faire le castan,
00:42:33je vais voter contre pour faire barrage
00:42:35au front de gauche.
00:42:37Mais je vais me faire violence.
00:42:39Je vais prendre un verre de schnapps avant, quand même.
00:42:41Parce que, si vous voulez,
00:42:43Macron nous a mis dans une telle mouise.
00:42:45La France est fracturée comme jamais.
00:42:49Et ce qu'il a fait,
00:42:51c'est 1000 milliards
00:42:53de dettes en plus,
00:42:55enfin, voilà.
00:42:57Et tout ça, parce qu'il refuse,
00:42:59il a refusé de s'occuper du régalien.
00:43:01Il a refusé de s'occuper de l'insécurité.
00:43:03Il préconise, finalement, l'arrêt
00:43:05de l'immigration illégale
00:43:07et l'application des OQTF.
00:43:09C'est juste l'application de la loi, la belle affaire.
00:43:11Il est où, le risque,
00:43:13pour les valeurs de la République ?
00:43:15– Donc, dimanche, un verre de schnapps,
00:43:17et puis quoi, Anne-Laure ?
00:43:19– Eh ben, je crois que mon mari
00:43:21m'obligera à aller voter pour la macroniste,
00:43:23vous voyez ?
00:43:25– Après, vous êtes une femme libre,
00:43:27Anne-Laure, quand vous dites
00:43:29« mon mari va me forcer à aller voter »,
00:43:31voilà, je le rappelle.
00:43:33– Et d'ailleurs,
00:43:35je vais peut-être voter blanc,
00:43:37mais enfin, je vais quand même faire le compte
00:43:39avant s'il y a un risque.
00:43:41– En tout cas, on comprend votre écœurement.
00:43:43Je suis obligé, malheureusement,
00:43:45d'abréger notre conversation, c'est un plaisir,
00:43:47mais on doit aborder d'autres sujets,
00:43:49et notamment, peut-être que ça vous intéresse,
00:43:51que dans cette situation,
00:43:53aujourd'hui, les petites entreprises
00:43:55et par exemple aussi
00:43:57dans le secteur de l'immobilier,
00:43:59ben, on attend,
00:44:01et du coup, c'est quand même
00:44:03pas très bon, ça, pour le pays.
00:44:05Je vous remercie, Anne-Laure, en tout cas.
00:44:07– L'ORN, ça serait presque, au contraire,
00:44:09une situation à peu près stable.
00:44:11Paradoxalement, on en est là.
00:44:13– Eh ben voilà, effectivement,
00:44:15et c'est assez paradoxal.
00:44:17À bientôt, Anne-Laure, une courte pause.
00:44:19– Au revoir.
00:44:21– On va accueillir Benoît et William
00:44:23dans un instant pour évoquer,
00:44:25voilà, cette question
00:44:27de latentisme,
00:44:29qui se confirme
00:44:31depuis quelques jours,
00:44:33en attendant le résultat
00:44:35des urnes dimanche prochain.
00:44:37À tout de suite.
00:44:39Les auditeurs ont la parole
00:44:41jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:44:43Vincent Parizeau.
00:44:45Les auditeurs ont la parole
00:44:47avec Vincent Parizeau sur RTL.
00:44:49– Je considère qu'on a perdu, d'ores et déjà,
00:44:51un semestre de croissance.
00:44:53Vous avez toujours l'homme invisible
00:44:55en matière économique qui s'appelle la confiance.
00:44:57Et la confiance s'appuie sur la stabilité,
00:44:59sur la lisibilité.
00:45:01Et lorsque vous avez un environnement
00:45:03qui est instable, qui est peu lisible,
00:45:05eh bien, bien évidemment,
00:45:07un entrepreneur se met en mode pause.
00:45:09C'est-à-dire qu'avant d'appuyer
00:45:11sur le bouton pour investir,
00:45:13avant d'appuyer sur le bouton pour embaucher,
00:45:15il se dit, quel est mon avenir
00:45:17proche ou plus ou moins lointain ?
00:45:20– Voilà donc ce que disait ce matin
00:45:22sur BFM Business, François Asselin,
00:45:24le président de la CPME
00:45:26qui regroupe les petites et les moyennes entreprises,
00:45:29constat également dressé ce matin sur RTL,
00:45:32pour l'immobilier par Guillaume Martineau,
00:45:35le président du réseau Orpi.
00:45:37Il nous dit en ce moment, eh bien, c'est pas compliqué.
00:45:39On signe plus rien.
00:45:41Les acheteurs préfèrent attendre
00:45:43et savoir quelle sera la situation lundi matin.
00:45:46Je voudrais savoir ce que vous en pensez,
00:45:48vous en tant que patron de PME
00:45:50ou commerçant.
00:45:52Je pense à vous, William, peut-être.
00:45:55Bonjour William.
00:45:57– Bonjour.
00:45:58– Alors vous, est-ce que vous avez des salariés ?
00:46:00Non, vous n'avez pas de salariés.
00:46:02– Si, si, j'ai trois salariés.
00:46:05– D'accord.
00:46:06Est-ce que vous avez le sentiment
00:46:08qu'aujourd'hui, il vaut mieux attendre
00:46:10avant d'y voir plus clair ?
00:46:15– Maintenant, je ne pense pas que ça change quelque chose
00:46:17parce que c'est parti trop loin,
00:46:19que ce soit d'un côté comme de l'autre.
00:46:21Moi, je pense plutôt à délocaliser.
00:46:23– Ah, carrément ?
00:46:25– Ah oui.
00:46:26– Parce que pour vous, la situation est trop difficile ?
00:46:28– Par exemple, je suis pâtissier chocolatier
00:46:31et le chocolat, personne n'en parle,
00:46:33mais le chocolat, depuis le 1er juillet,
00:46:36a pris 60 %.
00:46:38– Alors, personne n'en parle, je mets un petit bémol.
00:46:40Ça, on en a beaucoup parlé, William,
00:46:42sur l'antenne d'RTL.
00:46:44On va dire que pour vous,
00:46:46évidemment, c'est votre métier,
00:46:48donc c'est une préoccupation de chaque instant.
00:46:50Forcément, pas pour nous,
00:46:52mais on en parle régulièrement
00:46:54sur l'antenne d'RTL.
00:46:56Je crois, le prix du...
00:46:58C'est quoi ? C'est la fève de cacao
00:47:00ou le cacao qui a pris 200 % ?
00:47:02300 % ?
00:47:04– C'est ça, c'est tout à fait ça.
00:47:06Moi, j'ai inventé un nouveau projet
00:47:08qui est brocheté.
00:47:10Je vais partir
00:47:12dans d'autres endroits,
00:47:14au moins peut-être la Suisse
00:47:16ou éventuellement l'Angleterre,
00:47:18où je vais pouvoir
00:47:20sûrement promotionner mon produit mieux
00:47:22parce qu'ici, il n'y a plus de pouvoir d'achat.
00:47:24Le pouvoir d'achat, c'est catastrophique.
00:47:26On voit bien que les clients
00:47:28font très près
00:47:30d'un petit gâteau pour deux,
00:47:32par exemple, on en est rendu là.
00:47:34Et puis, c'est plus possible
00:47:36parce qu'on ne peut plus se développer.
00:47:38– Vous avez vu la situation se dégrader
00:47:40en combien de temps, William ?
00:47:42– Moi, j'ai vécu 25 ans à l'étranger,
00:47:44ça fait 15 ans que je suis de retour.
00:47:46Là, franchement,
00:47:48on va dire depuis
00:47:50la réélection de M. Macron.
00:47:52– Ah carrément, donc depuis 2-3 ans ?
00:47:54– Oui, tout à fait.
00:47:56Là, on voit bien que
00:47:58c'est plus possible.
00:48:00Je ne me verse plus de salaire.
00:48:02– Pardon,
00:48:04je n'ai pas compris ce que vous disiez.
00:48:06– Je ne me verse plus de salaire.
00:48:08– Ah pardon, vous ne vous versez plus de salaire ?
00:48:10– Non, ça fait déjà longtemps.
00:48:12– Mais comment vous faites pour vivre,
00:48:14William ?
00:48:16– J'essaye de faire
00:48:18une tiche en plus au travail
00:48:20pour pouvoir manger le midi.
00:48:22– Je vous demande pour qui vous allez voter
00:48:24ou pour qui vous avez voté ?
00:48:26– Moi,
00:48:28je pense que là, franchement,
00:48:30la démocratie, elle a un petit peu touché.
00:48:32Et je pense qu'il y a beaucoup
00:48:34de médias qui sont en train de nous pousser vers la gauche.
00:48:36Mais je vais quand même aller vers
00:48:38le mouvement national pour essayer
00:48:40parce que je pense qu'il faut quand même leur donner une chance.
00:48:42– C'est dit.
00:48:44Je vous remercie de l'avoir fait sur RTL.
00:48:46Franchement, je vous souhaite que ça aille mieux
00:48:48pour vous.
00:48:50Il est où votre magasin
00:48:52de chocolat, William ?
00:48:54– C'est la pâtisserie La Crique
00:48:56à l'Espar et le projet de chocolat
00:48:58avec du vin liquide à l'intérieur,
00:49:00c'est les chocolats Bacchus.
00:49:02– Les chocolats Bacchus, au chocolat au vin, très bonne idée.
00:49:04Merci William, à bientôt.
00:49:06– 14h.
00:49:08– Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
00:49:10ou appelez-nous au 3210.
00:49:12– 50 centimes la minute.
00:49:14– RTL.
00:49:16– Il est presque ponctuel, il est 14h01.
00:49:22Et Romane Bincly
00:49:24nous informe, bonjour Romane.
00:49:26– Bonjour Vincent, bonjour à tous.
00:49:28– Avec à la une le conseil des ministres ce matin à l'Élysée,
00:49:30peut-être d'ailleurs le dernier du gouvernement de Gabriel Attal.
00:49:32– Dans une ambiance singulière
00:49:34comme le rapportait l'un des ministres à notre journaliste
00:49:36Thomas Dépré, Emmanuel Macron tente de clarifier sa position.
00:49:38Aucune voix au Rassemblement national dimanche,
00:49:40mais hors de question
00:49:42d'envisager un gouvernement
00:49:44avec les alliés de Jean-Luc Mélenchon.
00:49:46Le président précise,
00:49:48«désistement ne veut pas dire coalition,
00:49:50on ne gouvernera pas avec la France insoumise».
00:49:52– Le parquet requiert la mise en examen
00:49:54du cinéaste Benoît Jacot.
00:49:56– Placé en garde à vue lundi matin, accusé d'agression sexuelle
00:49:58par plusieurs actrices,
00:50:00dont Judith Gaudrech, le parquet demande la mise en examen
00:50:02du cinéaste pour des faits dénoncés
00:50:04par Julia Roy et Isidre Lebesco.
00:50:06Les deux actrices avaient porté plainte pour viol
00:50:08entre 2013 et 2018 pour la première
00:50:10et entre 1998 et 2000
00:50:12et en 2007 pour la seconde.
00:50:14Benoît Jacot qui est en ce moment présenté
00:50:16à un juge d'instruction.
00:50:18– 7 médicaments génériques sont
00:50:20interdits à la vente à partir d'aujourd'hui.
00:50:22– Décision de l'Agence nationale de sécurité
00:50:24de médicaments sur demande de l'Union européenne
00:50:26qui avait identifié des irrégularités
00:50:28pour 72 produits.
00:50:30Le gendarme français du médicament
00:50:32a tranché aujourd'hui, 7 d'entre eux
00:50:34vont être immédiatement retirés du marché.
00:50:36Il s'agit de traitements utilisés contre le diabète,
00:50:38le VIH ou encore des antidouleurs.
00:50:40– Du sport, on prend la route du tour ?
00:50:44– Vivez le Tour de France 2024
00:50:46sur RTL.
00:50:48– On l'en retrouve Raphaël Vantard
00:50:50entre Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie
00:50:52et Saint-Vulbas dans l'Ain, où les coureurs sont partis
00:50:54il y a une demi-heure environ.
00:50:56– Oui, une vingtaine de kilomètres parcourus,
00:50:58deux Espagnols ont tenté dès le début
00:51:00d'attaquer dans cette cinquième étape
00:51:02entre Saint-Jean-de-Maurienne en Savoie et Saint-Vulbas dans l'Ain.
00:51:04Il s'agit de deux Espagnols,
00:51:06Juan Ayuso de la formation UAE Team Emirates,
00:51:08la formation du maillot jaune Tadej Pogacar
00:51:10et Oyer Lasgano de l'équipe Movistar.
00:51:12Les deux hommes ont essayé pendant quelques kilomètres
00:51:14de creuser l'écart mais ils viennent à l'instant
00:51:16d'être repris par le peloton.
00:51:18Un peloton donc groupé alors que les coureurs continuent
00:51:20de descendre cette vallée de la Maurienne
00:51:22sous la grisaille à 160 km de l'Aribi.
00:51:24– Merci Raphaël Vantard et on vous retrouve
00:51:26dans une demi-heure, bonne route et puis un mot de foot.
00:51:28La Turquie et les Pays-Bas sont les deux derniers
00:51:30qualifiés pour les huitièmes de finale de l'Euro.
00:51:32Les Bleus tenteront de décrocher
00:51:34un ticket pour l'écart vendredi
00:51:36face au Portugal, ce sera à 21h
00:51:38et à suivre bien évidemment
00:51:40sur RTL et M6.
00:51:42– Vivez l'Euro de l'intérieur sur l'appli RTL
00:51:46avec la radio digitale RTL Euro.
00:51:48– En partenariat avec Winamax.
00:51:50– Les jeux d'argent et de hasard peuvent être dangereux.
00:51:52Perte d'argent, conflits familiaux, addiction.
00:51:54Retrouvez nos conseils sur joueur-info-service.fr
00:51:56et au 09 74 75 13 13
00:51:58appel non surtaxé.
00:52:00– La météo pour cet après-midi
00:52:02désavère sur l'Est et les frontières du Nord.
00:52:04Ailleurs entre nuages et éclaircies
00:52:06et bien ensoleillés dans le Sud-Ouest
00:52:08et la Méditerranée mais avec beaucoup de vent.
00:52:10Les températures ne sont pas toujours de saison
00:52:12sauf près de la Méditerranée
00:52:14jusqu'à 29 degrés à Nîmes et Toulon
00:52:1626 à Nice, 24 à Bordeaux
00:52:1821 à Paris
00:52:20et 18 à Brest et Nancy.
00:52:22– Merci, rappel de l'actualité
00:52:24signée Romane Bincli, il est 14h04.
00:52:26– Vincent Parizeau
00:52:28– Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:52:30– Ce qui va changer c'est que vous avez
00:52:32des vraies orientations sur le logement
00:52:34qui seront prises par l'un ou l'autre
00:52:36des candidats et ça aujourd'hui
00:52:38bien malin celui qui peut dire ce qui va se passer
00:52:40mais il y a un vrai choix qui va être fait
00:52:42donc pour les acquéreurs comme pour les vendeurs
00:52:44tout le monde est dans l'expectatif
00:52:46parce qu'on ne sait pas quelle sauce on va être en jeu.
00:52:48– Donc ça veut dire qu'aujourd'hui le marché est sur pause.
00:52:50– Le marché est sur pause mais on a besoin de stabilité
00:52:52parce que là c'était reparti donc on avait une année
00:52:54l'année dernière un peu difficile, il y a une vraie attente
00:52:56donc on sera, je l'espère, fixé
00:52:58semaine prochaine.
00:53:00On a besoin de stabilité.
00:53:02– Voilà, le marché est sur pause disait
00:53:04dans RTL Petit Matin
00:53:06avec Jérôme Florin
00:53:08le président du réseau Orpi
00:53:10Guillaume Martineau
00:53:12on est sur pause, est-ce que l'économie
00:53:14est sur pause en attendant le vote
00:53:16de dimanche ? On en parle avec
00:53:18vous, commerçant
00:53:20patron de PME
00:53:22c'est votre cas Richard, bonjour Richard.
00:53:24– Oui, bonjour à vous Vincent, bonjour
00:53:26à toute l'équipe, c'est exactement mon cas
00:53:28on fait énormément de devis mais
00:53:30le marché est intégralement sur pause
00:53:32il ne se fait plus rien, moi je vends du matériel
00:53:34de chauffage écologique et économique
00:53:36il ne se fait plus rien, il ne se signe plus
00:53:38aucun devis, tous les chefs d'entreprise
00:53:40qui sont mes clients sont extrêmement inquiets
00:53:42je parle de sociétés qui ont entre
00:53:443 et 80 personnes à 80
00:53:46salariés, parce qu'ils ne sortent
00:53:48plus aucun devis, aucun devis, il ne se passe
00:53:50plus rien, la France est dans un
00:53:52attentisme total, même si vous
00:53:54allez au restaurant, vous allez un petit peu partout dans les
00:53:56magasins, il y a nettement moins de monde
00:53:58qu'auparavant et la France est en train
00:54:00de s'arrêter tout doucement. – Exactement
00:54:02– J'avais proposé dans une autre
00:54:04émission et j'espère
00:54:06que M. Bardella
00:54:08vous pouvez lui donner mon numéro si vous voulez bien
00:54:10s'il vous appelle
00:54:12pour lui donner quelques conseils, moi il faudrait
00:54:14je pense qu'il faudrait vraiment pour relancer l'immobilier
00:54:16et la construction que l'impôt
00:54:18et que l'intérêt
00:54:20de
00:54:22des emprunts sur les
00:54:24bâtiments neufs ou les rénovations
00:54:26soit exonéré d'impôt et ça relancerait
00:54:28déjà l'activité
00:54:30– Écoutez,
00:54:32Jordan Bardella
00:54:34il sera demain matin l'invité d'RTL
00:54:36alors je ne sais pas si on lui fera cette proposition
00:54:38mais en tout cas je vous propose
00:54:40vous de l'écouter, vous aviez une autre proposition
00:54:42à faire ? – Oui, moi je peux lui faire gagner
00:54:44et à l'état 14 milliards d'euros
00:54:46par an – Ah ça, ça nous intéresse
00:54:48– 14 milliards, aujourd'hui vous avez
00:54:50France Travail, vous avez entre 4 et 5
00:54:52millions de chômeurs
00:54:54vous prenez par exemple, vous chargez France Travail
00:54:56de vous trouver 1 million de chômeurs
00:54:58qui seraient prêts à retravailler
00:55:00ces chômeurs étaient par le passé indemnisés
00:55:02aux hauteurs de 1200 euros par exemple
00:55:04et vous les recasez en entreprise
00:55:06en exonérant toutes ces sociétés
00:55:08de toute charge
00:55:10salariale, patronale
00:55:12sur ce million de salariés
00:55:14– Pendant combien de temps
00:55:16vous allez faire ça ? – Pendant un an, pendant un an
00:55:18vous faites ça pour relancer la chose, les gens qui étaient
00:55:20payés 1200, vous leur donnez 1800
00:55:22ou 1900 euros par exemple net
00:55:24et derrière, donc ils ne seront plus payés
00:55:26par l'État, mais ils seront payés par les entreprises
00:55:2814 milliards d'euros
00:55:30d'économie
00:55:32– Ben écoutez, c'est une
00:55:34belle proposition
00:55:36– Pas si bête, c'est pas si bête
00:55:38– Et pas si bête, en tout cas moi ce que
00:55:40je retiens, alors au-delà de ces propositions
00:55:42très intéressantes, ce que
00:55:44je retiens, c'est votre constat à vous
00:55:46en tant que fournisseur
00:55:48pour de nombreuses entreprises
00:55:50qu'il y a un attentisme aujourd'hui
00:55:52on attend et on attend de voir
00:55:54ce qu'il va se passer dimanche prochain
00:55:56il y a de la peur aussi ou pas ?
00:55:58– Il y a énormément de peur, tous les chefs d'entreprise
00:56:00ils en ont marre de faire du social
00:56:02vraiment, c'est très très difficile de trouver
00:56:04des gens motivés, parce qu'il est aussi facile
00:56:06de rester au chômage que de travailler
00:56:08et on gagne pratiquement autant d'argent, il faut qu'il y ait une vraie différence
00:56:10entre les gens qui travaillent et les gens
00:56:12qui sont à France Travail – Ça fait tellement
00:56:14d'années qu'on dit ça Richard – Mais oui, mais il y a
00:56:16un moment où il faut couper le cordon, c'est
00:56:18impossible, tous les chefs d'entreprise sont
00:56:20prêts à se séparer de nombreux collaborateurs
00:56:22parce que ça leur coûte aujourd'hui trop cher
00:56:24et ils n'ont plus la marge pour
00:56:26pouvoir travailler réellement, aujourd'hui
00:56:28j'espère que le RN
00:56:30et que je le trouve moi plus proche
00:56:32du gaullisme que
00:56:34de Jean-Marie Le Pen, qu'il faut
00:56:36que le RN prenne les choses en main
00:56:38pour vraiment proposer des choses
00:56:40cohérentes pour les chefs d'entreprise, pour les salariés
00:56:42– Ça sera votre vote dimanche prochain
00:56:44– Ça sera mon vote dimanche prochain
00:56:46– Je vous remercie Richard, je vous souhaite une belle journée
00:56:48– Vous aussi – Dans quelle région
00:56:50parce que je vois le nom poule
00:56:52– Le nord du Beaujolais
00:56:54– Oh ! – Le Beaujolais vert
00:56:56vous êtes le bienvenu
00:56:58– Franchement ça me plairait beaucoup de venir vous voir
00:57:00– Ben venez, vous m'appelez vous venez
00:57:02– A bientôt Richard – A bientôt
00:57:04– On marque une courte pause et puis dans un instant
00:57:06alors on change totalement de sujet
00:57:08mais je sais que ça va vous concerner parce que
00:57:10ça nous concerne tous, en tout cas ceux qui vont
00:57:12faire les courses, les sacs plastiques
00:57:14normalement c'est interdit et pourtant
00:57:16quand il y en a plus, il y en a encore
00:57:19Les auditeurs ont la parole
00:57:21jusqu'à 14h30 sur RTL
00:57:23Vincent Parizeau
00:57:25Jusqu'à 14h30
00:57:27Les auditeurs ont la parole
00:57:29avec Vincent Parizeau sur RTL
00:57:31Et à présent
00:57:33ceux qui font les courses ont la parole
00:57:35vous faites les courses mais comment les faites-vous
00:57:37et où mettez-vous
00:57:39ce que vous achetez, comment le transportez-vous
00:57:41sac plastique ou non ?
00:57:43On en parle parce que c'est la journée mondiale sans sac plastique
00:57:45que la France a interdit
00:57:47ça a interdit les sacs plastiques aux caisses des supermarchés
00:57:49en 2016, qu'à l'époque on en utilisait
00:57:5117 milliards
00:57:53chaque année, imaginez
00:57:55mais voilà, aujourd'hui on en est encore à
00:57:578 milliards, alors
00:57:59ces sacs plastiques on en trouve peut-être plus
00:58:01dans les caisses des supermarchés mais il y en a encore
00:58:03beaucoup ailleurs, j'accueille Serge
00:58:05qui est à Nemours, bonjour Serge
00:58:07Bonjour Monsieur Parizeau, comment allez-vous ?
00:58:09Ça va très bien et je suis ravi
00:58:11de vous accueillir, vous êtes du côté
00:58:13de Nemours
00:58:15Euh...
00:58:17racontez-nous un peu comment
00:58:19d'abord, est-ce que vous utilisez encore des sacs plastiques ?
00:58:21Alors, j'évite
00:58:23forcément d'utiliser
00:58:25alors Serge, on vous entend
00:58:27très mal, moi je vais vous faire une proposition Serge
00:58:29Est-ce que vous m'entendez mieux ?
00:58:31Alors, allez-y, on va continuer
00:58:33alors oui, donc vous évitez
00:58:35le plus possible, c'est ça ?
00:58:37Oui, j'évite le plus possible dans le sens où
00:58:39je prends des sacs papier
00:58:41pour justement
00:58:43éviter les...
00:58:45Bon, vous savez, on a une liaison difficile
00:58:47Serge, ce qu'on va faire, c'est que
00:58:49en régie, on va vous rappeler, on va
00:58:51prendre un autre auditeur d'ici là et on va vous retrouver
00:58:53dans un instant. On a Isabelle
00:58:55Isabelle, elle nous appelle
00:58:57désolée Isabelle, bonjour
00:58:59Bonjour Monsieur Parizeau, ravi d'échanger avec vous
00:59:01Moi aussi, c'est un plaisir
00:59:03partagé Isabelle
00:59:05Un petit sujet hors politique, ça fait du bien aussi
00:59:07Franchement, on respire un peu
00:59:09C'est les vacances
00:59:11Enfin, cela dit, c'est vacances
00:59:13mais c'est sérieux, parce que c'est un vrai sujet sérieux
00:59:15qui concerne à la fois l'écologie
00:59:17la planète, notre santé, etc.
00:59:19Exactement, et moi ça me pose un souci
00:59:21parce que j'utilise de moins en moins de sacs plastiques
00:59:23je n'achète que des sacs poubelles, parce que j'ai pas
00:59:25trouvé d'alternative encore
00:59:27donc j'utilise beaucoup de sacs en tissu
00:59:29quand ils me sont offerts
00:59:31dans les magasins et qu'ils ne me plaisent pas, je les customise
00:59:33un petit peu, un morceau de dentelle
00:59:35Oui, c'est vrai que c'est assez à la mode
00:59:37Oui, c'est très sympa à faire
00:59:39Je les refile aux enfants de temps en temps
00:59:41avec le reste de blanquettes de dimanche
00:59:43Je suis sûre de les récupérer
00:59:45Alors tout va bien, il n'y a pas de soucis ?
00:59:47Mais si !
00:59:49Parce que le sac en tissu qu'on m'a offert
00:59:51quand je suis allée m'acheter un pantalon pour l'été
00:59:53j'ai regardé l'étiquette à l'intérieur
00:59:55Il est fabriqué en Inde mon sac
00:59:57et j'en ai plein, j'ai regardé partout
00:59:59et je n'ai pas un sac français
01:00:01Ils sont tous fabriqués en Inde ?
01:00:03Ils sont tous fabriqués en Inde, en Turquie
01:00:05en Chine, voilà
01:00:07Donc là je me dis, est-ce que mon geste
01:00:09il est si efficace que ça au niveau éco ?
01:00:13Au niveau transport, tout ça
01:00:15il faut bien qu'il arrive jusque dans mon magasin
01:00:17et jusqu'à un mois après, je ne suis pas sûre que ce soit si vertueux
01:00:19que ça finalement, je vous pose la question
01:00:21Bonne question effectivement
01:00:23Bon sujet évoqué
01:00:25par Isabelle
01:00:27que je salue effectivement
01:00:29Un sac en tissu fabriqué au Bangladesh
01:00:31est-ce que c'est vraiment plus écolo
01:00:33qu'un sac plastique ?
01:00:35Sur la durée peut-être
01:00:37Sur la durée peut-être
01:00:39Sur la durée, parce que mon sac en tissu
01:00:41je vais l'utiliser pendant très très longtemps
01:00:43s'il a un trou, je vais le réparer
01:00:45Mon sac plastique au bout d'un moment, il va se déliter
01:00:47il va partir en ruine et partir à la poubelle
01:00:49Oui, oui, vous avez raison
01:00:51Je pense quand même que sur la durée
01:00:53c'est quand même plus écolo, c'est quand même meilleur pour la planète
01:00:55Ça me pose un souci quand même
01:00:57Le premier que j'ai vu comme ça, c'était une marque bretonne
01:00:59Une marque connue de petits biscuits bretons
01:01:01On en achetait en trois boîtes
01:01:03On avait un sac en tissu
01:01:05Le sac en tissu, il est fabriqué en Corée
01:01:07Alors que s'il avait été fabriqué en Bretagne
01:01:09ça aurait été tellement plus
01:01:11Tellement plus sympa pour tout le monde
01:01:13Mais ça c'est une bonne idée
01:01:15Effectivement faire pression
01:01:17sur ceux qui nous offrent
01:01:19Parce qu'en général c'est ça, qu'ils sont offerts
01:01:21Ils sont offerts souvent, ou alors
01:01:23c'est quelques centimes
01:01:25Eux c'est plus intéressant
01:01:27de nous vendre pas cher
01:01:29des sacs qu'ils achètent pas cher
01:01:31Forcément
01:01:33Mais ça serait un argument
01:01:35fabriqué en France
01:01:37Dans la dix marges de vertu écolo, là je suis pas sûre d'être la première
01:01:39Non mais très bien, vous avez bien fait
01:01:41de nous le signaler Isabelle, je vous souhaite une bonne journée
01:01:43Bonne journée à vous
01:01:45Aux Ulysses, à bientôt
01:01:47Est-ce qu'on a retrouvé
01:01:49Non, notre auditeur
01:01:51qui avait un problème de liaison
01:01:53il n'est pas là, mais on a Alain
01:01:55Alain qui est du côté de Morteau
01:01:57Bonjour Alain
01:01:59Ah la la
01:02:01Moi quand je parle de Morteau
01:02:03je pense à la saucisse, franchement
01:02:05On se régale
01:02:07En plus vous êtes bouché
01:02:09Oui en plus oui
01:02:11Alors je sais pas si
01:02:13vous vendez des saucisses de Morteau
01:02:15mais est-ce que vous vendez des sacs plastiques
01:02:17Les sacs plastiques oui, ça fait deux ans
01:02:19moi je vends des sacs plastiques réutilisables
01:02:21qui sont faits à partir de matières recyclées
01:02:23D'accord
01:02:25On les vend dans l'unique but
01:02:27dans l'unique but d'inciter les gens
01:02:29de réutiliser leurs sacs et de revenir avec
01:02:31Et est-ce que c'est ce qu'ils font
01:02:33Est-ce que vous les voyez revenir avec leurs sacs
01:02:35Eh ben
01:02:37c'est surprenant mais oui
01:02:39oui ça commence à bien rentrer
01:02:41moi je dis que maintenant à l'heure actuelle
01:02:43j'ai 70-75% de ma clientèle
01:02:45qui revient avec les sacs et moi j'en achète
01:02:47beaucoup moins, puis tant mieux
01:02:49parce que ça fait deux ans que le prix des sacs
01:02:51il a fait 4x5 à l'achat
01:02:53Est-ce que vous les achetez combien vos sacs
01:02:55C'est simple, moi je le revends
01:02:57le prix que je l'achète
01:02:59Ah ça c'est déjà une bonne chose
01:03:01parce que parfois on va chez le commerçant qui nous dit
01:03:03le sac c'est 20 centimes
01:03:05et on se dit ohlala
01:03:07déjà il se fait 10 centimes sur mon dos
01:03:09Non non, et ben moi
01:03:11vous me dites 20 centimes et ben moi mes sacs
01:03:13réutilisables en matière recyclée
01:03:15et ben je les achète
01:03:17ça me revient 20 centimes TTC
01:03:19le sac et je les revends 20 centimes
01:03:21Donc voilà, là dessus vous ne faites aucune marge
01:03:23Non mais c'est pas le but
01:03:25Ben oui, mais bien sûr c'est pas le but
01:03:27mais des fois ça énerve, quand à la caisse on vous dit
01:03:29le sac c'est 20 centimes
01:03:31si on nous disait c'est 20 centimes
01:03:33mais on l'a payé 20 centimes, donc déjà
01:03:35ça passerait
01:03:37Mais Vincent, ça a beaucoup énervé
01:03:39ça énerve les gens
01:03:41au début quand un petit commerçant fait ça
01:03:43mais par contre les gens depuis 2016
01:03:45ils payent les sacs dans les grandes surfaces
01:03:47ça les énerve pas, ils y vont toujours
01:03:49Vous avez bien raison de le souligner Alain
01:03:51En tout cas
01:03:53je note que 1, vous les achetez 20 centimes
01:03:55vous les revendez 20 centimes
01:03:57et que 2, de plus en plus vos clients
01:03:59reviennent avec ces sacs
01:04:01réutilisables
01:04:03Surtout les jeunes
01:04:05Les jeunes comme on dit
01:04:07Merci beaucoup Alain, je vous souhaite une bonne journée
01:04:09Au revoir
01:04:11On s'excuse auprès de
01:04:13Catherine, commerçante
01:04:15qui a banni totalement
01:04:17les sacs plastiques et qui considère
01:04:19qu'aujourd'hui sa clientèle est de plus en plus
01:04:21éco-responsable
01:04:23mais malheureusement on n'aura pas le temps de vous
01:04:25vous écouter Catherine, ça sera
01:04:27une prochaine fois
01:04:29et on vous salue du côté de
01:04:31Plumeur, donc en Bretagne
01:04:33On va marquer une courte pause
01:04:35et puis dans un instant, je ne sais pas si on va aller
01:04:37vraiment au bout du monde
01:04:39mais en tout cas on va sortir de nos frontières
01:04:41A tout de suite
01:04:50Avec Vincent Parizeau sur RTL
01:04:52Alors c'est vrai qu'on a oublié de vous donner l'indice
01:04:54pour trouver l'auditeur
01:04:56l'origine de l'auditeur du bout du monde
01:04:58Alors cet indice, il vient maintenant, d'abord on l'écoute
01:05:04Alors l'origine de la chanteuse
01:05:08sur rtl.fr
01:05:10ou sur l'appli RTL
01:05:12C'est Linda de Souza, vous l'avez reconnu
01:05:14le pays d'origine de Linda de Souza
01:05:16qui nous a quittés malheureusement
01:05:19il y a, je dirais
01:05:21un an ou deux, je m'en souviens
01:05:23on avait beaucoup parlé
01:05:25avec vous, les auditeurs d'RTL
01:05:27on avait évoqué la disparition
01:05:29et la belle carrière de Linda de Souza
01:05:31La question
01:05:33son pays d'origine, alors
01:05:35a-t-on un gagnant
01:05:37ou une gagnante sur l'appli RTL
01:05:39ou sur rtl.fr
01:05:41Ecoutez, je pense qu'on va la voir
01:05:43d'ici quelques secondes et en attendant
01:05:45on accueille
01:05:47Marine qui est à Lisbonne
01:05:49Bonjour Marine
01:05:51Bonjour à tous
01:05:53Bienvenue, c'est vous votre auditrice du bout du monde
01:05:55Lisbonne, le Portugal, c'est pas le bout du monde
01:05:57mais pourquoi on parle
01:05:59du Portugal, et bien parce que
01:06:01vendredi à 21h
01:06:03ce sera le grand choc de cet euro
01:06:05en tout cas pour nous
01:06:07entre la France et le Portugal
01:06:09en quart de finale de l'euro
01:06:11Est-ce que vous vous intéressez au football Marine ?
01:06:13Bien sûr, totalement, surtout dans ce pays
01:06:15Oui, c'est un pays de football
01:06:17et est-ce qu'on commence
01:06:19déjà à en parler beaucoup
01:06:21de ce face à face avec la France ?
01:06:23Bien sûr, il est très très attendu
01:06:25déjà pour le match
01:06:27de lundi
01:06:29où il y a eu le premier match
01:06:31France et ensuite
01:06:33Portugal, il y avait déjà énormément
01:06:35de supporters
01:06:37d'ailleurs les Portugais s'étaient déjà
01:06:39déplacés au match de la France
01:06:41pour être certains d'avoir leur place
01:06:43sur les différentes fins de zone qu'il y a au sein de Lisbonne
01:06:45Oui, en plus
01:06:47on connait quand même les liens
01:06:49d'amitié
01:06:51qui unissent
01:06:53les Français, les Portugais, la France et le Portugal
01:06:55D'ailleurs, pourquoi vous avez
01:06:57vous-même quitté la France pour aller au Portugal
01:06:59Marine ?
01:07:01Alors, pour plusieurs raisons, notamment la sécurité
01:07:03la mentalité
01:07:05la météo
01:07:07le cadre
01:07:09C'est marrant, vous parlez de la sécurité en premier
01:07:11ça nous renvoie peut-être d'ailleurs au sujet
01:07:13plus politique qu'on a évoqué
01:07:15dans le journal jusqu'à présent
01:07:17parce que vous ne vous sentiez pas
01:07:19en sécurité. En France, vous étiez dans quelle ville ?
01:07:21J'étais sur Nice
01:07:23D'accord
01:07:25Et vous ne vous sentiez pas en sécurité ?
01:07:27Oui, totalement
01:07:29que ce soit de jour comme de nuit
01:07:31effectivement, nous sommes toujours dérangés
01:07:33à un moment donné, que ce soit en marchant
01:07:35que ce soit dans un lieu public
01:07:37quel qu'il soit
01:07:39Et ça vous a amené
01:07:41à partir au Portugal
01:07:43dans cette belle ville de Lisbonne
01:07:45où vous faites quoi donc ?
01:07:47Alors, j'ai monté mon agence de marketing digital
01:07:49D'accord
01:07:51Ok, donc
01:07:53vous avez des salariés
01:07:55ou vous travaillez toute seule ?
01:07:57Alors, non, je travaille avec des
01:07:59freelances justement
01:08:01sur les différents leviers qu'on met en place
01:08:03que ce soit autant sur les réseaux sociaux
01:08:05que sur l'ESCA, donc sur Google
01:08:07Et on travaille effectivement
01:08:09principalement sur le marché français
01:08:11donc voilà, on est amené
01:08:13à effectivement revenir
01:08:15en France de temps en temps
01:08:17et également, on travaille aussi sur les autres
01:08:19marchés européens
01:08:21Revenir en France de temps en temps, ça veut dire
01:08:23que la France vous manque ou pas ?
01:08:27Ben oui, parce que
01:08:29bon, déjà, il y a la tâche familiale
01:08:31c'est sûr
01:08:33et puis bon, ça reste aussi mon identité
01:08:35mon cœur est portugais
01:08:37Mais par exemple
01:08:39question
01:08:41question nourriture, question gastronomie
01:08:43est-ce que vous
01:08:45êtes contente de revenir en France ou
01:08:47finalement, vous vous sentez plutôt mieux
01:08:49de ce point de vue-là au Portugal ?
01:08:51Ah oui, non, c'est sûr que
01:08:53lorsque je reviens en France, je refais
01:08:55un plein, disons
01:08:57du mot nourriture, fromage
01:08:59tout ce
01:09:01que contient finalement la gastronomie
01:09:03française, parce que bon, malheureusement
01:09:05c'est pas vraiment ce qu'on retrouve
01:09:07ici au Portugal, surtout que
01:09:09je suis un peu végane, donc forcément
01:09:11on a plus de choses alternatives
01:09:13en France
01:09:15Végane, ça veut dire que vous ne pouvez même pas manger le petit
01:09:17comment ça s'appelle le petit flan, là ?
01:09:19J'adore
01:09:21Ah, le pastel de nata ? Voilà !
01:09:23J'adore ça !
01:09:25En tant que végane
01:09:27vous n'y arrivez pas droit, si ?
01:09:29Alors, si
01:09:31En tout cas, moi je n'en mange pas
01:09:33D'accord, franchement, c'est une question
01:09:35de goût
01:09:37Qu'est-ce qu'on peut dire de la vie
01:09:39du coût de la vie sur place ?
01:09:41On a longtemps dit
01:09:43que le Portugal était moins cher
01:09:45que la France, était une destination
01:09:47je vais dire, plus économique
01:09:49est-ce que c'est toujours le cas ?
01:09:51Alors, je vous dirais
01:09:53que c'est plutôt mitigé, surtout en ce moment
01:09:55il y a aussi une
01:09:57politique économique
01:09:59la problématique
01:10:01c'est surtout au niveau des loyers
01:10:03malheureusement les Portugais ne peuvent plus
01:10:05forcément vivre au sein de la capitale
01:10:07ils sont obligés un petit peu
01:10:09de partir sur
01:10:11les banlieues
01:10:13et puis forcément les salaires
01:10:15ici portugais n'augmentent pas vraiment
01:10:17donc il y a cette petite friction
01:10:19disons, entre les expats
01:10:21et puis les Portugais
01:10:23qui est totalement compréhensible, forcément
01:10:25forcément
01:10:27donc les loyers augmentent
01:10:29la nourriture augmente un petit peu, mais reste
01:10:31forcément inférieure
01:10:33à ce qu'on peut retrouver dans les supermarchés français
01:10:35mais voilà, on arrive toujours
01:10:37à se faire plaisir, aller dans les restaurants
01:10:39et manger pour pas cher
01:10:41Bon bah, tant mieux, vous nous avez
01:10:43donné envie en tout cas
01:10:45d'aller faire un tour à Lisbonne
01:10:47le match, vendredi soir, vous le regardez comment ?
01:10:49Je le regarde
01:10:51à la fanzone à l'Eurovillage
01:10:53Ah la fanzone à l'Eurovillage !
01:10:55Ça va être une ambiance du tonnerre
01:10:57à Lisbonne, merci beaucoup
01:10:59Marine, à bientôt sur l'antenne
01:11:01d'RTL, avec plaisir
01:11:03On va vite en régie, Margot
01:11:05on a finalement un gagnant ou une gagnante ?
01:11:07Tout à fait, alors on a un gagnant
01:11:09qui s'appelle Gérard et il vient de Saint-Quentin
01:11:11Beaucoup plus simple avec la réponse Vincent
01:11:13d'un autre côté, c'est vrai que c'est plus facile comme ça
01:11:15dans ce sens là, il faudra
01:11:17le refaire, ouais c'est un drôle de jeu
01:11:19mais c'est pas mal aussi
01:11:21Merci, vous avez reconnu Damien qui est aux manettes
01:11:23de cette émission que je salue
01:11:25qui essaye toujours de me faire rester dans les clous
01:11:27parce qu'il parait que je suis un peu bavard
01:11:29donc j'arrête tout de suite, dans un instant
01:11:31ce sera Jean-Alphonse Richard pour l'heure du crime
01:11:33bel après-midi et à demain

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