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00:00 Bonsoir à toutes et à tous, nous sommes en pleine période de publication des résultats au troisième trimestre des entreprises.
00:06 Notre invité ne fait pas exception. Bonsoir Benoît Torleta.
00:09 Bonsoir.
00:10 Directeur général de Bouygues Télécom, 15.400.000 clients mobiles, 3.400.000 abonnés à la Fivre.
00:16 Deux chiffres en hausse depuis le début de l'année. Chiffre d'affaires qui grimpe de 3% sur un an.
00:21 Je ne vais pas tout lister mais tout va pour le mieux pour vous ?
00:23 Écoutez, oui nos résultats sont plutôt satisfaisants, on en est très heureux.
00:27 Ça démontre que de plus en plus de clients, grands publics ou entreprises nous font confiance, sont satisfaits de nos services.
00:34 C'est le résultat de l'engagement de nos 10.000 collaborateurs dont je salue bien sûr ici le travail au quotidien.
00:39 Et le résultat je pense de la stratégie qu'on déroule qui est assez simple à exprimer.
00:44 C'est quoi votre stratégie ? D'ailleurs comment on se positionne face à un mastodonte historique et orange, face à un Free, face à un SFR ?
00:50 C'est quoi la stratégie de Bouygues Télécom ?
00:52 Ce qu'on essaye de faire c'est d'abord de délivrer une qualité de service de tout premier plan, mais de le faire à des prix très compétitifs
01:01 et en y ajoutant une dimension humaine, un engagement humain qui s'exprime par une proximité client qui fait la différence également par rapport à nos concurrents.
01:10 Voilà, c'est un peu ces trois volets. Et pour illustrer le premier volet de la qualité, on est très heureux parce que l'ARCEP,
01:18 l'autorité de régulation des télécoms, qui chaque année fait une enquête de qualité de service sur les réseaux mobiles,
01:23 vient de publier son édition 2023 en fin de semaine dernière.
01:27 Et pour la dixième année consécutive, Bouygues Télécom c'est le deuxième meilleur réseau en qualité de service sur la partie mobile.
01:33 Effectivement, si on regarde ce classement-là, vous êtes notamment au coude à coude avec Orange sur l'Internet mobile en zone dense,
01:39 mais en quatrième position en zone rurale, ce qui veut dire que dans 75% des cas, vous arrivez à afficher des pages web en moins de 10 secondes.
01:45 Qu'est-ce qu'on peut faire ? Qu'est-ce que vous faites pour améliorer la couverture, le débit en zone rurale ?
01:50 Alors, notre stratégie mobile, elle est de continuer à investir fortement dans les zones rurales, dans les zones denses, pour deux choses.
01:57 Accroître la couverture sur des nouveaux sites. On a vu du client depuis trois ans 5000 nouveaux sites Bouygues Télécom sur le territoire.
02:05 Et puis d'améliorer également sur ce qu'on appelle la capacité pour pouvoir écouler le trafic mobile de manière fluide,
02:11 ce trafic qui augmente chaque année de 15-20%, pour qu'il y ait vraiment une qualité de service.
02:15 Les investissements Bouygues Télécom au global, c'est 25% de notre chiffre d'affaires.
02:19 Chaque année, on investit 25% de notre chiffre d'affaires dans la partie mobile, dans la partie fibre, pour améliorer cette qualité de service.
02:26 Vous avez parlé des prix rapidement, Benoît Torleton. Vous avez des revenus en haut, pour les abonnés mobiles et fixes,
02:32 19,80 euros en moyenne par mois par client mobile, 30,90 euros par mois, là aussi, par client fixe en moyenne.
02:38 On sait tous qu'il y a de l'inflation. Vous avez augmenté vos tarifs, vous, pour suivre les hausses de coûts ?
02:44 Alors, comme vous le dites, on sait tous qu'il y a de l'inflation. Et comme toutes les entreprises, nous subissons en inflation de nos coûts.
02:50 Coups de l'énergie, coups de personnel, coups de composants dans nos box.
02:54 Et donc, d'une part, on a dû ajuster nos tarifs, mais on ne répercute pas l'ensemble de nos hausses de coûts dans nos tarifs.
03:01 Et surtout, comme je vous l'ai dit, le deuxième volet de notre stratégie, c'est la compétitivité.
03:05 Et donc, on fait bien attention à avoir toujours des prix très compétitifs et à avoir une gamme de tarifs réellement large,
03:12 au choix des clients, pour qu'il y en ait quelque part pour tous les budgets, à la fois dans le mobile et dans le fixe.
03:17 Mais quand vous le dites, on n'a augmenté, on ne répercute pas toute la hausse des coûts.
03:21 Ça veut dire qu'en moyenne, vos tarifs ont augmenté de combien ?
03:24 Les tarifs augmentent de 1 euro, 2 euros selon les types d'offres. Donc, effectivement, c'est bien moins que nos hausses de coûts.
03:30 Et en même temps, on propose des offres vraiment à bas prix. On vient de lancer une nouvelle gamme de forfaits mobiles la semaine dernière.
03:37 En fait, on propose aux familles un forfait à 5 euros, 5 euros pour 5 gigas.
03:42 Dès lors que vous avez déjà une box, une ligne mobile chez Bec Télécom, vous pouvez équiper vos proches, vos enfants, vos parents avec une ligne à 5 euros pour 5 gigas.
03:51 C'est très compétitif dans le marché actuel.
03:53 Là, on parle des clients privés. Il y a aussi un marché, celui des entreprises, le marché professionnel.
03:57 Deux de vos concurrents sont en bonne position, beaucoup de parts de marché au rang des affaires.
04:01 Pour vous, c'est un enjeu, ce marché-là ?
04:04 Oui, c'est un vrai volet de développement pour Bec Télécom.
04:07 Nous sommes présents aujourd'hui dans le marché entreprise, beaucoup sur la partie mobile, de plus en plus sur la partie fibre.
04:13 Car effectivement, ce passage à la fibre est un vrai moment pour les entreprises pour se repositionner, choisir un nouvel opérateur.
04:21 Bec Télécom prend de belles positions aujourd'hui sur ce passage à la fibre car on a déployé notre propre réseau fibre.
04:27 On peut proposer aux entreprises une fibre dédiée pour aller les accompagner dans ce mouvement vers le digital.
04:34 On leur propose également de les accompagner sur le mouvement vers le cloud ou la cybersécurité.
04:39 Vous êtes en position de challenger.
04:41 On est un challenger. On n'a pas de souci à dire qu'on est un challenger sur ce marché.
04:45 Donc un challenger innovant, un challenger proche de ses clients sur la partie accompagnement qui peut proposer de belles propositions de services par rapport à ce que font les leaders aujourd'hui sur ce marché.
04:56 Une question sur les informations de presse.
04:58 Nos confrères de la Tribune affirment que des équipes d'Altice, le propriétaire de SFR, ont approché Free et Bouygues pour discuter d'un possible rapprochement.
05:06 Est-ce que vous nous le confirmez ?
05:08 La consolidation dans le secteur des télécoms. Vous savez déjà, il faut comprendre que le marché des télécoms en France et les acteurs français ne sont pas du tout dans la même situation qu'il y a 7 ou 8 ans.
05:17 Il y avait eu beaucoup de discussions pour des rapprochements car les acteurs étaient dans des situations financières compliquées à l'époque, avaient devant eux beaucoup d'investissements réalisés.
05:26 Donc ils se demandaient comment ils allaient faire.
05:28 Depuis, l'ensemble des acteurs, en particulier Buck Télécom, on a trouvé notre route sur le marché.
05:33 On a repris une route de croissance. On a trouvé de quoi financer nos investissements dans la 5G et dans la fibre.
05:38 Donc le marché est très différent.
05:40 Puis il y a un autre volet, vous savez, qui sont les règles de concurrence.
05:45 Aujourd'hui, on pense qu'au vu de ce que sont ces règles de concurrence au niveau européen, au niveau français, il n'y a pas de place pour un rapprochement en France, un passage de 4 à 3 opérateurs.
05:54 On pense qu'a priori, ça n'est pas envisageable pour les autorités de concurrence.
05:59 Bon, ce sera la réponse qu'on aura. Merci beaucoup.
06:01 Benoît Torleton, vous êtes directeur général de Buick Télécom et vous êtes ce soir l'invité Echo de France Info.

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