Aux États-Unis, WeWork, l’un des poids lourds du coworking, serait au bord du gouffre à cause des nouvelles organisations de travail, lesquelles ont plombé son business model. En France pourtant, le secteur continue de progresser, à l’image du groupe IWG qui poursuit son développement. Christophe Burckart, le directeur général France de l’entité, est dans le Grand Entretien de SMART JOB.
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00:00 (Générique)
00:12 Le Cercle RH est un grand entretien avec Christophe Burcard, directeur général d'IWG France.
00:18 Alors, IWG France, c'est une marque que vous connaissez, mais vous connaissez Regus,
00:21 qui est une marque, quand vous circulez dans Paris, que vous voyez, qui est affichée.
00:25 On va parler avec lui, évidemment, du co-working, de la manière dont les travailleurs, les salariés, les collaborateurs
00:30 se sont emparés du co-working. Merci d'être avec nous, Christophe.
00:35 D'abord, un petit mot sur l'environnement global, parce que, quand on regarde les chiffres,
00:39 il y a une concurrence très forte dans vos métiers, on voit que tout le monde accélère,
00:43 et vous en particulier, parce que mondialement, je crois que vous ouvrez 612, un peu plus de 600 sites,
00:48 et qu'en France, vous accélérez, et ce qui est très original, c'est que vous accélérez sur des villes moyennes.
00:53 C'est ça, la stratégie, aujourd'hui, du co-working ?
00:56 Alors, c'est la stratégie d'IWG, en tout cas. Effectivement, on a signé un peu plus de 600 nouveaux centres
01:02 qui vont ouvrir dans les années qui arrivent, depuis le début de l'année.
01:04 On en aura signé à peu près 1 000 à la fin de l'année 2023, ce qui est important,
01:08 parce qu'on a commencé l'année avec 3 500 sites, donc 1 000 de plus.
01:11 C'est quasiment une croissance de 30 % du réseau, donc c'est notable.
01:15 Alors, j'ai vu qu'il y avait des villes, alors ce n'est pas des petites villes, mais j'ai vu qu'il y avait Brest,
01:17 qu'il y avait des villes plus petites, mais en tout cas, le message que vous envoyez,
01:21 c'est que vous n'êtes plus concentré sur les grandes villes françaises,
01:24 mais que vous êtes parti du principe qu'il y avait des besoins aussi sur des zones intermédiaires.
01:28 C'est ça, votre pari ou votre défi, je ne sais pas.
01:31 Oui, en fait, nous, on accueille les entreprises qui viennent travailler chez nous,
01:37 plutôt qu'elles le fassent elles-mêmes. Donc, on a une forme d'hôtel d'entreprise.
01:41 Et un hôtel, comme pour les voyageurs, comme pour les particuliers,
01:45 il y a besoin de ce type de services partout, dans toutes les villes et les villages de France.
01:49 Donc, on part du principe que chaque ville en France a besoin d'une plateforme de co-working
01:54 ou d'espaces de travail flexibles.
01:56 Donc, au final, c'est un développement encore plus long qui s'installe,
01:58 parce que vous avez commencé par quelques villes, on pourra les citer,
02:01 mais il y en a plein d'autres, des villes à conquérir.
02:04 Oui, absolument. Aujourd'hui, on a 150 sites sur le réseau français, dans 78 villes.
02:09 Donc, on a encore beaucoup à faire et l'objectif, c'est d'arriver à 1000,
02:12 ou un peu plus de 1000 d'ici 2030, et de couvrir vraiment l'ensemble des villes et des zones périurbaines.
02:17 Ce qui est intéressant avec vous, Christophe Burckhardt, c'est qu'il y a de la sociologie dans ce co-working.
02:23 Vous les avez vus évoluer, ces salariés ? Comment vous les observez ?
02:26 Qui sont-ils et comment ils ont évolué depuis la crise Covid, ces salariés ?
02:31 Tout à fait ça, c'est un phénomène sociétal.
02:34 La vie au travail, c'est ce qui nous occupe quelquefois la majeure partie du temps,
02:38 donc il convient de s'en occuper.
02:41 En fait, on voit effectivement des évolutions notables, notamment des besoins, voire des demandes, des requêtes,
02:47 de la part des collaborateurs d'entreprise.
02:49 Qu'est-ce qui vous demande de plus ?
02:51 Ce dont vous parliez dans l'entretien précédent, c'est-à-dire une qualité de vie au travail,
02:57 un équilibre entre le travail professionnel et la vie personnelle.
03:01 Et ce sont des notions très importantes à prendre en compte pour les chefs d'entreprise,
03:04 parce que si vous n'avez pas de collaborateurs et de collaboratrices heureuses au travail, en bonne santé,
03:10 ça devient un problème de performance et d'engagement des équipes pour l'entreprise.
03:15 Je mets de côté, même si c'est lié aux enjeux environnementaux, parce que c'est un argument que vous portez,
03:19 les salariés en termes de qualité de vie au travail disent,
03:22 "Mon rêve, c'est une étude que vous avez sortie, c'est d'avoir mon lieu de travail à moins de 30 minutes."
03:28 C'est un peu le défi que vous lancez aussi, c'est-à-dire de dire aux salariés,
03:31 "à moins de 30 minutes de chez toi, tu pourras avoir un bureau, un ordinateur,
03:36 et une condition de travail qui sont plutôt agréables." C'est ça l'objectif ?
03:38 Oui, en fait, quand les gens vous disent, "Je n'ai pas forcément envie de travailler,
03:42 d'aller en tout cas sur le lieu de l'entreprise, j'ai plutôt envie de travailler chez moi."
03:46 En fait, les gens n'aiment pas travailler de chez eux, en tout cas pas tous.
03:49 Ce qui leur pose un problème, ce sont les transports.
03:51 Donc lorsque vous leur imposez de venir tous les jours en prenant votre voiture,
03:55 ou en prenant les transports en commun, et que vous perdez du temps,
03:57 que ce n'est pas une expérience positive, vous vous dites, "J'ai plutôt envie de travailler chez moi."
04:01 Donc, en fait, l'idéal, c'est de proposer un espace de travail professionnel
04:06 sur lequel vous allez rencontrer un certain nombre d'autres entreprises, d'autres entrepreneurs,
04:12 qui va venir, en fait, entre le meilleur des deux mondes, proche de chez soi,
04:16 avec un certain niveau de service que l'on retrouve généralement au sein des entreprises.
04:21 Et donc, ce compromis-là, c'est probablement le plus efficace.
04:26 Flex Office, Coworking, les profils, c'est quoi ?
04:29 C'est des jeunes, parce que pendant le Covid, les jeunes voulaient aller au bureau, on s'en souvient, paradoxalement.
04:33 Ils voulaient aller retrouver leurs copains. C'est quoi le profil des co-workers ?
04:37 Alors, les jeunes voulaient aller au travail parce que souvent, ils ont des studios
04:39 et que ce n'est pas super sympa de rester toute la journée dans les studios.
04:42 Non, les profils de co-workers, alors, moi, je préfère parler d'espaces de travail flexibles,
04:46 parce que dans un site, Regus ou Spaces, vous avez cité quelques marques,
04:50 vous allez retrouver des espaces de co-working, c'est-à-dire des espaces
04:53 où les entreprises partagent le même lieu, mais ça représente à peu près 20 % du site.
04:57 Généralement, on trouve des zones qui sont privatisées pour les entreprises.
05:01 Mais pour répondre à votre question, c'est à peu près un tiers de professions libérales et de TPE
05:06 qui viennent chez nous parce qu'elles n'ont absolument pas envie de s'occuper des services généraux,
05:10 de l'accueil, de l'informatique. Un tiers à peu près d'entreprises à forte croissance,
05:16 donc des start-up, des scale-up, qui n'ont pas la possibilité de prendre un bail conventionnel
05:20 sur lequel il faut s'engager pendant 6 ou 9 ans et qui ont besoin de pousser les murs
05:24 en fonction de leur développement. Et puis un dernier tiers qui sont les grandes entreprises.
05:30 Sur le CAC 40, on a 37 entreprises qui sont nos clients, qui viennent nous utiliser
05:36 pour avoir un complément à leur empreinte immobilière propre.
05:39 Vous parliez par exemple tout à l'heure des villes secondaires. Vous mentionnez Brest par exemple.
05:45 Lorsque vous avez une grande entreprise comme Engie ou comme Total
05:49 qui vous demande des lieux de travail pour leurs équipes, ce n'est pas à Paris, ce n'est pas à Lyon,
05:53 ce n'est pas à Nantes, ils y sont déjà. En revanche, avoir des petits satellites
05:57 dans des villes comme Brest, comme Douai, comme Pau, ça, ça les intéresse.
06:01 Ils plantent le drapeau grâce au co-working.
06:03 Absolument, elles ont besoin en fait de compléments et elles n'ont pas envie de gérer
06:07 ces compléments immobiliers elles-mêmes. Elles préfèrent avoir un opérateur comme nous
06:11 qui les gère à leur place.
06:12 Ils prestatent finalement cet enjeu d'équipe, ce qui fait que vous avez une mixité,
06:19 pas sociale, mais une mixité d'entreprises entre des indépendants, des voyageurs
06:24 et des entreprises comme Engie, vous citiez Engie ou Total,
06:27 qui va placer 40 ingénieurs sur le même étage.
06:30 Absolument.
06:31 Et tout ça se rencontre ?
06:32 Tout ça se rencontre et vous parliez également dans l'entretien de ne pas se replier sur soi.
06:36 On a beaucoup d'entrepreneurs qui, lorsqu'ils travaillent à domicile,
06:40 ont ce sentiment d'isolement, ratent également des opportunités de synergie.
06:44 Et donc pouvoir venir sur des sites comme les nôtres, partager les espaces,
06:49 travailler ensemble, s'informer et quelquefois générer du business
06:53 avec des entreprises qui sont sur place, ça a vraiment beaucoup d'avantages.
06:57 Oui, parce que c'est un lieu de networking, on ne le dit pas assez,
07:00 on voit bien sûr l'enjeu du déplacement, de l'écologie, des réductions,
07:03 des gaz à effet de serre, mais c'est aussi un enjeu de pouvoir aller trouver
07:06 même presque des clients dans l'immeuble.
07:08 Absolument, c'est la génération de valeur business qui est l'un des arguments
07:13 que l'on met en avant. Donc vous avez la partie sociétale,
07:16 les gens ont besoin de travailler proche de chez eux, de rencontrer du monde.
07:19 Vous avez la valeur création, génération de business quand ces entreprises
07:22 commencent à faire des affaires entre elles.
07:25 Et puis vous avez une autre notion extrêmement importante,
07:28 c'est la notion de flexibilité. C'est-à-dire que lorsque,
07:31 dans un modèle conventionnel, on demande aux entreprises de s'engager
07:34 sur un bail traditionnel de six ou neuf ans, c'est terminé.
07:37 Vous avez bien vu les cycles, les crises, il faut être agile quand vous êtes
07:41 une entreprise, même quand vous êtes une très grande entreprise,
07:43 vous n'avez pas la capacité d'anticiper. Donc il vous faut des modèles
07:47 flexibles sur lesquels vous décidez de vos engagements, vous décidez
07:51 des superficies et vous faites évoluer tout cela en fonction des événements.
07:55 Et le risque est porté par les entreprises de co-working,
07:58 parce que c'est tout l'enjeu. Il y a un calcul, alors on a vu l'intérêt
08:01 pour les salariés, on le voit évidemment, les salariés plébiscitent
08:04 le co-working. L'entreprise de son côté, elle aussi, parce qu'elle a quand même
08:08 des directeurs immobiliers dans les très grandes entreprises qui se disent
08:11 "Là on a quand même perdu 30%, 35% qui sont en co-working,
08:15 est-ce qu'on ne peut pas nous aussi réduire notre surface ?
08:18 Est-ce que ça c'est... on est entré dans cette logique-là ?
08:21 - Ah oui, les directeurs immobiliers ont des objectifs qui leur sont assignés
08:26 par les directions générales d'économiser au moins 30% des mètres carrés.
08:30 Mais ce n'est pas ça la difficulté. La difficulté c'est où, comment,
08:34 j'ai des moments où j'ai des pics de présence certaines journées,
08:37 comme le mardi et le jeudi, plus personne les lundis et le vendredis.
08:40 Donc cette flexibilité-là, elle est prépondérante.
08:43 Donc les directeurs immobiliers, on les intéresse parce qu'on a
08:46 cet ajustement de flexibilité, on leur met à disposition des espaces
08:49 pendant un certain moment et puis ensuite on les reprend.
08:52 Mais les directeurs financiers sont nos meilleurs amis depuis quelque temps
08:55 parce qu'on a fait des études qui montrent que passer dans un modèle hybride,
08:59 c'est-à-dire donner la possibilité aux collaborateurs de travailler chez lui,
09:02 de travailler d'un site comme le nôtre et de venir 2 à 3 jours par semaine
09:06 chez lui l'entreprise. Ces modèles hybrides, donc hybridation des lieux de travail,
09:09 permettent de faire des économies d'à peu près 10 000 euros par an et par employé.
09:14 - Et par salarié. - Voilà, et par salarié.
09:16 Donc ça, ça intéresse fortement les directeurs financiers
09:18 qui ont besoin de diminuer les coûts et de les variabiliser.
09:21 - Quelques mots parce que l'émission se termine, c'est passionnant,
09:24 sur l'enjeu de service. Parce que vous cherchez des mètres carrés,
09:27 c'est quand même un enjeu très fort, où vous vous associez avec ceux
09:30 qui les possèdent et puis derrière il y a les enjeux de service.
09:33 C'est quoi les grands sujets sur lesquels vous dites, il faut qu'on soit encore meilleur ?
09:37 Est-ce qu'on vous dit, il faut qu'on puisse les loger ?
09:39 Il faut qu'on puisse les nourrir intégralement avec du 3 étoiles en allant jusqu'au burger ?
09:44 Enfin, je dis n'importe quoi. Il faut que la seule musculation soit accompagnée d'un coach.
09:47 C'est quoi les enjeux du coworking ?
09:49 - Alors vous avez des enjeux au sein des sites. C'est vrai qu'il faut évidemment
09:52 que les services de base fonctionnent bien, la réception, l'informatique, l'accueil, etc.
09:56 - Ça c'est le classique. - Ça c'est le classique.
09:58 Vous avez de plus en plus de services de bien-être et de restauration
10:00 qui viennent dans ces sites-là, mais souvent ces sites sont situés au sein de quartiers
10:05 où finalement, si vous voulez faire du sport, vous allez avoir un centre de fitness
10:08 qui sera extrêmement complet, un bon restaurant à côté, etc.
10:11 Donc le vrai challenge pour nous, c'est d'aller plus loin dans ce phénomène
10:16 d'utilisation de l'immobilier, des espaces de travail, comme d'un service
10:21 qui serait une forme de "on-demand". C'est-à-dire qu'aujourd'hui, lorsque vous prenez un bureau,
10:27 vous venez dans votre bureau, c'est votre bureau, ce qu'on est en train de lancer,
10:30 c'est je vais sur un site, j'utilise un espace de travail, je fais un check-in,
10:35 je fais un check-out à la sortie, et mon entreprise est facturée du temps passé.
10:39 Donc là, on arrive sur des notions d'optimisation et de flexibilité extrêmement fortes.
10:43 - À l'heure. - Voilà, à l'heure. Et donc c'est plutôt sur ces choses-là qu'on travaille.
10:46 - Tout dans la carte. - Tout dans la carte.
10:48 C'est une notion de cloud, de l'espace de travail. J'utilise ce dont j'ai besoin
10:53 et je paye uniquement ce que j'ai utilisé.
10:55 - Donc les entreprises sont demandeuses de cela, c'est-à-dire d'optimiser au plus près,
10:59 de ne pas louer à la journée, comme ça pouvait se faire, ou à la demi-journée,
11:02 globalement c'est les offres, mais de louer si j'ai besoin d'une demi-heure de ce bureau,
11:06 je l'aurai et je ne le paye qu'une demi-heure.
11:07 - Exactement. Et si j'en ai besoin deux mois, j'utilise pendant deux mois et je le paye pendant deux mois.
11:12 - C'est quoi l'idée ? C'est à la fois de répondre aux besoins et aussi de se démarquer de la concurrence,
11:16 parce que dans votre business, la concurrence, elle est forte.
11:19 - Elle est forte. Elle est de plus en plus forte. Je pense qu'il y a certaines zones
11:23 où il y a presque plus d'inventaires que de demandes.
11:25 Donc il va y avoir dans les mois qui arrivent, avec le contexte économique un peu tendu, des rationalisations.
11:30 Donc on fait tout nous pour traverser cette...
11:33 - Vous faites partie des leaders, il faut quand même le dire.
11:35 - On est le leader. On est le leader. Alors on essaye, on est plus gros,
11:37 mais on essaye surtout d'être le meilleur. C'est vraiment le challenge.
11:40 Et l'idée, évidemment, c'est de traverser les enjeux qui sont devant nous sur ce marché
11:45 qui est en train de se rationaliser.
11:47 Mais la volonté est de pouvoir proposer un site de notre réseau partout où se trouvent nos clients.
11:55 - C'est ça votre enjeu ?
11:56 - C'est notre enjeu. Et donc on est effectivement très en avant sur le nombre de sites en France.
12:00 Mais notre objectif, encore une fois, est de travailler pour être partout dans toutes les villes.
12:05 - À un maillage, au plus près.
12:06 - À un maillage. Et on le fait différemment.
12:08 C'est-à-dire que de plus en plus de propriétaires et d'investisseurs immobiliers nous disent
12:11 "Moi j'ai besoin d'un service comme le vôtre au sein de mon bâtiment,
12:14 mais je ne sais pas le faire et j'ai besoin d'un spécialiste comme vous qui va l'opérer."
12:18 Dans ce cas-là, on travaille sous forme de contrat de prestation de service.
12:21 On ne prend pas à bail. On fournit un service d'exploitation, de commercialisation, d'aménagement.
12:25 - Vous entrez dans un lieu tenu et d'un bail tenu par un propriétaire.
12:28 - Par un propriétaire. Et donc on le fait en son nom et pour lui.
12:30 Et c'est ce qui nous permet d'avoir un levier de progression et de développement extrêmement rapide.
12:33 - Et ce qui va vous permettre de mailler plus largement encore.
12:36 Parce qu'il faut quand même préciser qu'il faut trouver des mètres carrés.
12:38 À Paris, ils sont rares. À Lyon, ils sont rares. À Marseille aussi.
12:42 C'est ça la difficulté aussi de ceux qui sont dans ces métiers.
12:46 - Oui, mais pour nous le challenge, comme je vous l'ai dit, c'est comment est-ce qu'on s'installe à Brest ?
12:50 Comment s'installe à Pau, à Douai, à Metz, dans toutes ces villes et dans les zones périurbaines ?
12:56 Parce que vous avez des entrepreneurs et des entreprises qui sont là-bas,
12:59 qui n'ont pas forcément accès à ce type de service.
13:02 Et c'est là où pour nous le challenge est le plus important.
13:04 - C'est de la marque employeur aussi pour l'entreprise dans ses fiches de poste.
13:07 Parfois, on le voit de plus en plus avec possibilité de co-working,
13:10 qui est un élément en plus pour attirer les talents.
13:13 Merci Christophe Burckhardt d'être venu nous rendre visite.
13:16 Directeur général d'IWG France, c'est bien ça votre titre.
13:20 Parce que je n'ai plus la fiche devant mes yeux. Vous avez vu, deux têtes. Pas mal.
13:23 Merci de nous avoir rendu visite et bon déploiement dans tout le territoire.
13:28 On termine notre émission avec Fonnet sur l'emploi.