Le maire de Nice Christian Estrosi était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:00 Et place donc à la grande interview sur CNE. Bonjour à vous Christian Estrosi.
00:04 Bonjour.
00:05 Et bienvenue, vous êtes le maire de Nice,
00:07 vous êtes également vice-président du mouvement Horizon,
00:09 présidé par Edouard Philippe.
00:11 Dimanche, Christian Estrosi, au regard de la gravité de la situation,
00:15 quel est l'ennemi contre lequel il y a cette marche ?
00:18 Est-ce que c'est l'antisémitisme ou le Rassemblement National ?
00:22 C'est d'abord l'antisémitisme naturellement.
00:26 Vous savez, quand on s'en prend à un juif, ou que ce soit,
00:32 et a fortiori en France avec ces histoires sombres,
00:37 les moments sombres de notre histoire,
00:39 on s'en prend à la France tout entière.
00:43 Et naturellement c'est bien d'appeler à un rassemblement dimanche,
00:48 à une manifestation à Paris, avec Edouard Philippe,
00:51 en tant que vice-président d'Horizon,
00:53 encourageons à ce qu'il y ait une plus grande mobilisation
00:56 à l'appel du président du Sénat et de la présidente de l'Assemblée Nationale.
01:00 Ce sont des lieux institutionnels de la République.
01:04 Ce que je regrette, c'est de voir la tournure un peu politicienne,
01:09 médiocre, de ces débats,
01:12 alors que ça doit être une mobilisation de citoyens.
01:15 Est-ce que les Français, qui croient ou qui ne croient pas,
01:19 et de toute religion, qui se reconnaissent dans notre citoyenneté,
01:24 sur le thème république et antisémitisme,
01:29 sont prêts à se mobiliser ?
01:33 Ces tentatives de récupération des uns et des autres ?
01:36 - On va en parler. - Ou pire !
01:39 LFI qui dit "je n'irai pas parce qu'il y a le Front National".
01:43 Mais attendez, c'est un problème de conscience de chacun,
01:47 le RN, il me semble qu'en 2019,
01:51 LFI et le RN défilaient ensemble contre les retraites.
01:56 On voit bien que c'est un faux prétexte, qui a un vrai danger.
02:00 Et le vrai danger dans notre pays, c'est qu'on reconnaisse encore LFI
02:05 dans la nation et dans la République.
02:07 - Quand Olivier Véran, porte-parole du gouvernement,
02:10 dit que le RN n'a pas sa place lors de cette marche,
02:13 il y a des millions de Français, qu'on le veuille ou pas,
02:16 qui votent pour ce parti, quoique vous pensiez de ce parti,
02:19 sont de fait exclus de cette marche.
02:22 - Le fils de Serge Clarcel de lui-même disait
02:25 que c'est plutôt une bonne nouvelle qu'à un moment,
02:28 il y ait un changement de paradigme de l'extrême droite.
02:32 Pourtant, Dieu sait si j'ai toujours combattu la famille Le Pen,
02:37 le RN, le RN.
02:40 Mais dès l'instant qu'il y a des gens mobilisés
02:44 et qui évoluent contre l'antisémitisme,
02:47 c'est plutôt un côté rassurant.
02:49 Moi, ce qui m'inquiète, c'est de voir un LFI aujourd'hui
02:54 qui appelle à ne pas y aller,
02:58 de voir une madame Obono au sein de LFI
03:03 qui dit que le Hamas est un mouvement de résistance.
03:07 - Est-ce qu'ils nourrissent l'antisémitisme ?
03:09 - Oui, l'antisémitisme nourrit l'antisémitisme.
03:11 - Je m'arrête juste un instant là-dessus.
03:14 Vous vous rendez compte ?
03:16 Qualifier le Hamas de mouvement de résistance,
03:20 mais dans notre pays, la résistance,
03:23 c'était Jean Moulin contre les nazis.
03:27 Or, M. Ismaël Agné, qui est le grand chef du Hamas,
03:33 pardon, mais pour moi, c'est pas Jean Moulin.
03:36 Pour moi, c'est Klaus Barbie.
03:39 Et la réalité de ce qu'incarne le LFI
03:41 et ceux qui voudraient encore être ses alliés au sein de la lupesse,
03:45 ne peuvent que se reconnaître là-dedans.
03:47 - Alors, il faut une grande clarification,
03:49 il faut que ses alliés quittent aujourd'hui la France insoumise.
03:52 Est-ce que vous dites qu'il faut qu'il y ait une grande clarification ?
03:55 - La gauche a l'exigence aujourd'hui d'être claire
04:00 et de démontrer où elle se situe.
04:03 Quand je vois dans mon propre conseil municipal,
04:06 qu'il y a deux jours, alors que je recevais Serge Klarsfeld
04:11 et Béat Klarsfeld, pour voter en leur présence
04:15 la création d'un mémorial de la Shoah à Nice,
04:19 et bien que je voyais une représentante écologiste éverte
04:25 qui me disait "Monsieur, il faut enlever le drapeau israélien
04:30 de la façade de la mairie, moi, depuis le 7 octobre".
04:34 Il me disait "Il faut enlever le portrait des enfants otages
04:37 que vous diffusez sur tous les panneaux digitaux de la ville".
04:40 - Vous retirez les photos digitales des enfants otages ?
04:44 - Oui, enlevez les enfants otages du ramas.
04:46 - Vous avez été demandé par une élu de gauche ?
04:49 - Oui, absolument.
04:51 Je lui dis "Mais vous ne prenez pas vos distances avec M. Mélenchon
04:54 et vous me demandez ça ?"
04:56 Je lui dis "Madame, vous ne m'avez pas demandé ça
05:00 quand j'ai mis le drapeau de l'Ukraine,
05:02 vous ne m'avez pas demandé ça quand j'ai mis le drapeau de l'Arménie,
05:07 qui pourtant était attaqué par des nations qui sont des nations.
05:11 Là, Israël est une nation libre attaquée par un mouvement terroriste.
05:16 Vous ne seriez pas un peu antisioniste
05:19 avec une forme de camouflage de votre antisémitisme ?
05:23 - Les deux députés de la France Insoumise veulent voir flotter à Marseille
05:26 un drapeau palestinien sur le fronton de la mairie.
05:29 Qu'en pensez-vous ?
05:31 Si c'était à Nice, s'il y avait cette demande de mettre le drapeau palestinien
05:35 à côté du drapeau israélien, n'est-ce pas un message de paix ?
05:39 - Aujourd'hui, on essaie, à travers les réseaux sociaux,
05:43 à travers un certain nombre de médias et pas le vôtre,
05:47 d'essayer de mélanger l'action d'un mouvement terroriste
05:54 avec des actes épouvantables de barbarie, etc.
05:58 - Vous parlez d'un drapeau palestinien.
06:00 - Oui, mais justement, on essaie de noyer, de banaliser les actes du Hamas
06:04 en parlant de Palestine. Ce n'est pas le sujet.
06:07 En 1948, on sait pourquoi on a créé l'État d'Israël
06:11 sur un protectorat britannique.
06:15 Parce que nous sortions de la Shoah.
06:20 Je vous rappelle que nous avons 3536 noms sur le mur des déportés à Nice,
06:26 sur lequel figure toute la famille de Simone Veil et toute la famille de Serge Larsfeld.
06:31 Et on sait très bien ce que nous avons subi.
06:34 En 1948, quand on a décidé de créer l'État d'Israël,
06:38 c'était les Nations Unies, ça a été une décision de la planète toute entière.
06:42 Et aujourd'hui, remettre en cause cela est inadmissible.
06:46 Et de toute façon, il ne pourra pas y avoir de paix et de discussion sur un État palestinien
06:51 tant qu'on n'aura pas réglé le problème du terrorisme dans son ensemble et du Hamas en particulier.
06:57 - Pour en venir à la France et à Nice, un seul drapeau flottera sur le fronton de votre mairie.
07:01 - Absolument, et je tiendrai bon. De même que je demande au préfet,
07:05 et je le remercie, de prendre systématiquement toutes les semaines
07:09 les arrêtés d'interdiction des manifestations, soit disant au nom de la cause palestinienne.
07:14 - Toutes les semaines ? - Toutes les semaines.
07:16 - Sans aucune... c'est-à-dire chaque mois ? - Les arrêtés sont pris et toutes les semaines,
07:20 le tribunal administratif rejette l'arrêté d'interdiction du préfet.
07:23 Je suis un peu surpris quand même que dans notre pays,
07:27 on n'en vienne pas à ce que lorsque l'État se prononce
07:32 avec tous les dangers que ça peut représenter,
07:35 avec aujourd'hui cette volonté de beaucoup,
07:39 notamment de présidents et présidentes du Parlement,
07:43 d'appeler à cette manifestation contre l'antisémitisme,
07:48 il y a des juridictions qui se prononcent dans ce sens.
07:51 - Mais est-ce que ça veut dire, Christian Estrosi, pour qu'on soit clair,
07:54 que toute manifestation, que toute personne dans une manifestation,
07:57 pour soutenir aussi les Palestiniens et les Gazaouis,
08:00 toute personne est porteuse d'une idéologie ?
08:02 - Non mais vous savez que tous les Palestiniens et tous les Gazaouis,
08:06 pour une bonne partie d'entre eux, si ce n'est pas une grande majorité,
08:10 ne demandent qu'une chose, c'est qu'on les débarrasse du Hamas.
08:13 Parce que le Hamas, ce sont des terroristes qui veulent l'extermination du peuple israélien,
08:20 mais plus encore, tout simplement, des Juifs.
08:25 Ce sont des nazis.
08:27 Et en même temps, les Gazaouis ou les Palestiniens, comme vous dites,
08:31 pour beaucoup d'entre eux, ne demandent qu'une chose,
08:34 c'est qu'on les débarrasse du Hamas,
08:36 qui leur empêche de pouvoir au contraire vivre en paix avec les Israéliens.
08:41 - En 2015, Christian Estrosi, vous aviez dénoncé, je cite,
08:45 "une cinquième colonne islamiste en France".
08:48 A cette époque, rappelons-le pour ceux qui nous regardent et nous écoutent,
08:51 vous avez été vilipendé, extrême-droitisé, nazifié.
08:55 Bref, la totale.
08:57 Elle est où, cette cinquième colonne, aujourd'hui ?
09:00 - Elle a pris encore plus d'ampleur.
09:03 En 2015, je le disais, je n'ai pas changé.
09:07 Je disais qu'elle avance avec ses ramifications,
09:10 telle une pieuvre tentaculaire qui s'installe de partout,
09:15 prête à faire sauter ici, tuer là-bas.
09:20 Depuis, nous avons eu le Bataclan, nous avons eu le 14 juillet,
09:24 nous avons eu ce prêtre qui a été assassiné dans une église,
09:30 nous avons eu dans la basilique Notre-Dame aussi
09:34 trois fidèles qui ont été assassinés.
09:37 - On dirait que vous parlez d'une guerre civile larvée.
09:39 - Aujourd'hui, plus personne, d'ailleurs, ne vient dénoncer cette cinquième colonne
09:42 parce qu'elle est là.
09:44 - Elle est là, mais ça veut dire qu'il y a une guerre civile larvée,
09:46 Christian Estrosi, dans notre propre pays, avec des ennemis de l'intérieur ?
09:49 - Mais nous avons des ennemis qui avancent, cachés, rampants,
09:54 et qui, à tout moment, peuvent déclencher une guerre dans notre pays.
09:58 La guerre qu'il y a d'un mouvement terroriste contre Israël,
10:02 c'est une guerre contre nous.
10:04 Ne pas comprendre que le Hamas, que Daesh, que l'Etat islamique,
10:09 que Al-Qaïda, que les frères musulmans, c'est tout pareil.
10:15 Et que c'est une guerre qui est déclarée au monde libre.
10:18 - Vous reprenez cette rhétorique ?
10:20 - C'est une guerre de civilisation.
10:22 Nous devons avoir le courage de le dire,
10:25 et que ne pas se dire que ce qui concerne Israël nous concerne aussi,
10:29 que nous devons mener cette guerre tous ensemble
10:32 pour éradiquer tout mouvement terroriste,
10:36 c'est-à-dire tout simplement cette espèce d'islamofascisme,
10:39 cet islamogauchisme.
10:42 Il ne faut pas confondre l'islamisme, d'ailleurs, avec l'islam,
10:45 ça n'a rien à voir.
10:47 Une immense majorité de nos concitoyens de confession musulmane
10:51 ne se reconnaissent pas là-dedans.
10:53 C'est l'instrumentalisation d'une religion à des fins politiques
10:57 et à des fins d'extermination de tout ce qui n'est pas ce qu'ils incarnent eux.
11:01 - Sur le front de la sécurité à présent,
11:04 dans votre ville de Nice, Christian Estrési,
11:07 vous voulez faire de votre ville une "safe city".
11:09 On comprend que votre priorité, c'est la sécurité.
11:12 Non loin de Nice, je voudrais vous montrer ces images,
11:15 vous les connaissez et en parler, les décrire à nos auditeurs sur Europe 1.
11:19 C'est ce qui s'est passé dans la cité de la Castellane,
11:22 à Marseille, violemment prise à partie.
11:25 Un policier de la BAC finit par tirer en l'air.
11:28 On le voit assailli par une bande de délinquants, il n'y a pas d'autre mot.
11:31 Le policier qui voulait interpeller un dealer,
11:34 à Nice, dans le quartier des Moulins, c'est peu ou prou la même situation.
11:38 Est-ce que la guerre n'est pas perdue ?
11:40 Bon alors, Nice n'est pas Marseille.
11:43 C'est même notre nouveau procureur,
11:46 qui était procureur à Marseille,
11:49 qui en s'installant a dit "aucun rapport".
11:52 Mais peut-être parce que, depuis 2015,
11:56 j'ai mis des boutons d'alerte dans toutes les écoles,
12:00 mis à disposition de tous les commerçants,
12:03 de toutes les grandes surfaces, de toutes les institutions,
12:06 qui est raccordé directement à notre centre de supervision urbain,
12:11 dans lequel, naturellement, nous avons la police municipale qui veille,
12:17 mais la police nationale qui y est associée.
12:21 Les images qui sont remises à la police judiciaire sur réquisition,
12:25 pour pouvoir instruire et pour pouvoir élucider.
12:29 Ce que je regrette, c'est que là où nous avons un temps d'avance,
12:35 et je me réjouis que madame Elisabeth Borne,
12:38 aujourd'hui, s'inspire de l'exemple de Nice,
12:41 pour dire "mais ce qui se fait à Nice, il faut généraliser dans toutes les écoles".
12:45 Peut-être que ça aurait pu être utile dans ce lycée d'Arras,
12:48 contre ce pauvre professeur Bernard.
12:51 Mais qu'on nous refuse encore, à cause de la CNIL,
12:55 de pouvoir avoir sur nos caméras de télésurveillance,
12:58 qui sont raccordées à ces boutons d'alarme, la reconnaissance faciale.
13:02 Parce que si nous avions la reconnaissance faciale,
13:05 tous ceux qui sont fichés comme extrêmement dangereux,
13:08 fichés, radicalisés, etc.
13:11 - Donc la CNIL empêche finalement une lutte parfois contre l'insécurité.
13:14 - Oui, cette espèce d'institution poussiéreuse, qui s'appuie encore...
13:17 - Qui défend certaines libertés aussi.
13:19 - Oui, enfin, des libertés, qui s'appuient sur une loi de 78,
13:23 qui s'appelle "informatique et liberté".
13:26 Vous vous rendez compte, 78, les portables n'existaient même pas aujourd'hui.
13:31 Vous prenez votre téléphone, vous ne faites pas de la reconnaissance faciale
13:34 pour parler à M. Xi Jinping ou à M. Joe Biden,
13:38 selon le modèle que vous avez, et qu'ils puissent vous suivre en direct.
13:42 Et on ne veut pas protéger 99,99% des Français qui, eux, ne sont pas fichés,
13:49 donc ne peuvent pas faire l'objet d'une reconnaissance faciale
13:52 si on ne met pas leurs fiches dans le logiciel.
13:55 Enfin, la première des libertés, c'est justement de donner la reconnaissance faciale
14:00 pour que les individus les plus dangereux puissent être suivis 24 heures sur 24.
14:04 - Deux questions pour terminer, Christian-Henri Trosier.
14:06 Le projet de loi immigration totalement chamboulé au Sénat avec les sénateurs de droite et du centre
14:10 qui ont supprimé l'article 3 pour la régularisation des sans-papiers.
14:15 Est-ce que l'ancien homme de droite que vous êtes,
14:17 que vous étiez peut-être que vous êtes toujours un homme de droite,
14:20 dit "chapeau, banco, moi je suis d'accord avec mes anciens amis ou mes amis de droite"?
14:24 - Non, mais je trouve qu'il y a quand même eu une certaine maturité de la part des sénateurs
14:28 parce que si c'est l'article 3, je crois que ça a été un peu reporté sur un article 6 ou 4.
14:34 - A la discrétion du préfet.
14:36 - A la discrétion du préfet, nous savons aujourd'hui que sur des métiers en tension,
14:42 et je le vois bien dans ma ville, nous avons besoin de personnels qualifiés
14:46 qui sont d'ailleurs des gens de qualité dans l'hôtellerie, dans la restauration, dans l'industrie, dans l'hôpital.
14:52 - Sacha Houllier dit non à l'Assemblée nationale, on va tout reprendre,
14:55 on va enlever ce qu'a fait le Sénat et voilà.
14:57 - Eh bien il y a eu une part de sénateurs républicains, de sénateurs centristes
15:03 qui ont fait preuve de responsabilité au Sénat
15:07 et je ne peux qu'inviter les mêmes à l'Assemblée nationale à faire preuve de la même responsabilité.
15:14 Parce que vous savez, même si cette réforme ne va pas jusqu'au bout de ce que certains souhaiteraient,
15:20 et moi-même je souhaiterais que ça puisse aller un peu plus loin,
15:24 mais qui est une loi immigration, qui nous permette déjà d'avoir plus d'armes
15:29 pour lutter contre l'immigration clandestine, ça sera toujours mieux que rien et ce sera une avancée.
15:35 Voilà pourquoi je soutiens de toutes mes forces les propositions de Gérald Darmanin.
15:40 - Merci Christian Estrossi, je précise aussi que vous allez vous rendre à un sommet,
15:44 peut-être aujourd'hui d'ores et déjà, le One Planet Summit,
15:48 pour parler de choses qui sont très importantes sur la montée des eaux.
15:53 Le One Polar Summit qui anticipe le fait que Nice accueillera,
16:00 après 2017 New York, 2022 Lisbonne, le troisième sommet de l'océan,
16:05 c'est-à-dire les 70% de la planète bleue pour la protection de la biodiversité.
16:10 Le président de la République m'a confié la mission de présider une coalition
16:16 de maires et de gouverneurs des zones littorales qui représentent un milliard d'habitants de la planète
16:22 qui sont menacés par le réchauffement climatique et par la montée des eaux.
16:27 C'est aujourd'hui que je présenterai nos trois objectifs,
16:31 coopération scientifique, coopération institutionnelle et mobilisation financière aux côtés des États.
16:38 - C'était votre grande interview ce matin sur CNews Europe. Merci à vous.
16:41 [Musique]
16:44 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]