• l’année dernière
C'est ça la France présenté par Nathalie Guirma.

Avec Marie Lafon, chef de produit Pierrot Gourmand et Laurène Altmayer, cofondatrice de Tikino.

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##C_EST_CA_LA_FRANCE-2023-11-19##

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Transcription
00:00 Le réseau des chambres de métier de l'artisanat, artisan de la nouvelle économie présente
00:05 Sud Radio Cessa la France, Nathalie Schrengerma
00:10 Bonjour et bienvenue dans Cessa la France, l'émission du savoir-faire français.
00:14 Aujourd'hui on vous propose une émission centrée sur les enfants.
00:17 Alors tout à l'heure nous vous ferons découvrir ce nouveau projecteur Made in France
00:21 adapté aux enfants qui propose un univers très doux, très poétique, avec une lumière adaptée
00:26 bien évidemment pour éviter le danger des écrans. Deux années de recherche et développement pour être au point.
00:31 Leur innovation, on en parlera avec l'une des fondatrices.
00:35 Mais tout de suite on va s'intéresser à une sucette qui fait partie du patrimoine français.
00:39 Un peu comme les bêtises de Combré, les calissons d'Aix ou encore les berlingots de Carpentras.
00:43 Là il s'agit de Pierrot Gourmand.
00:46 Comment réussir à garder son âme d'enfant lorsque l'on a presque 130 ans ?
00:50 On en parle tout de suite dans Cessa la France.
00:53 Sud Radio Cessa la France
00:56 Et nous sommes en ligne avec Marie Laffont. Bonjour Marie !
00:59 Bonjour !
01:00 Alors vous travaillez chez Pierrot Gourmand, vous connaissez très bien cette jolie marque qui existe depuis 1892.
01:07 On a tous un peu ce goût d'enfance, ce caramel au lait, ça a traversé les générations.
01:13 Tout à fait, c'est vrai que la sucette, comme vous l'avez si bien dit, cette marque Pierrot Gourmand emblématique
01:19 qui a eu 130 ans l'an dernier, cette sucette caramel au lait frais que tout le monde connaît
01:24 et qu'on ne se rende pas en asphalte, une recette inchangée depuis plus de 100 ans.
01:30 C'est quand même un produit iconique de la marque.
01:33 Qui a eu l'idée de cette sucette et surtout d'avoir associé son image à ce personnage un peu lunaire, un peu imaginaire et très attachant ?
01:42 Tout à fait, c'est Jean Gévrard qui a fondé la marque Pierrot Gourmand
01:46 et finalement c'est lui le créateur de cette sucette, ce sucre cuit sur un bâtonnet à l'époque en rotin de Madagascar.
01:53 Pour éviter de se salir les doigts, on s'est dit pourquoi ne pas le mettre sur un bâton
01:59 et plutôt apprécier ce format de sucette plus pratique à déguster.
02:03 C'est lui le créateur à l'origine et aujourd'hui on va la retrouver sous différentes saveurs en plus du caramel au lait frais
02:11 avec ce personnage de Pierrot Gourmand, ce petit Pierrot qui est sur sa lune et qui est très poétique.
02:17 C'est aussi cette signature de marque très forte, c'est si bon d'être dans la lune.
02:25 Prendre le temps de déguster une sucette, c'est quelques minutes qu'on se sauve un petit peu.
02:30 C'était aussi cette manière-là très poétique de déguster une sucette.
02:35 Qu'est-ce qui a fait son succès à cette sucette ?
02:39 La sucette caramel au lait frais, elle a passé les âges et elle reste à changer dans sa fabrication et dans sa manière d'être présentée.
02:59 Elle a eu différentes époques mais aujourd'hui on va la retrouver dans son habillage d'origine de papier-au-de-papier et un bâtonnet en bois de Hesse français
03:11 qui permet aujourd'hui de répondre aussi à une volonté d'emballage plutôt plus éco-responsable et surtout recyclable.
03:20 Ce qui est étonnant c'est que vous avez gardé le même packaging, la même forme, ça n'a pas énormément changé à ce niveau-là ?
03:28 Ça n'a pas du tout changé, le moule est resté le même en termes de forme.
03:34 On retrouve le poinçon pégé sur la sucette, cette fabrication est ancestrale.
03:42 On garde cette tradition du confiseur qui a passé les âges et aujourd'hui qu'on peut retrouver dans sa manière de cuire le lait et le sucre ensemble pour en faire cette sucette vraiment très gourmande.
03:59 On parle beaucoup du caramel mais depuis Pierrot Gourmand c'est décliné dans toutes les saveurs possibles.
04:04 Où est fabriquée la sucette aujourd'hui ? Dans quels coins de France ?
04:08 Aujourd'hui on va nous retrouver dans le sud de la Corrèze à Altiac, dans un joli département.
04:15 C'est vrai qu'à l'époque Pierrot Gourmand avait son entreprise en région parisienne et elle a migré et est venue s'installer en campagne corrézienne.
04:25 Où est finalement équipée toute la fabrication de nos sucettes et comme vous l'avez dit tous ces différents parfums qu'on peut retrouver aujourd'hui et qui s'est déclinés au fil des ans.
04:34 Alors cette sucette a eu plusieurs vies, plusieurs propriétaires. Comment fait-on justement pour traverser les décennies ?
04:42 Eh bien il y a eu une belle époque de Pierrot Gourmand. Je pense que les plus grands enfants s'en souviennent très bien.
04:50 On a retrouvé la sucette dans les boulangeries notamment ou dans les bureaux presse. Donc elle a évolué.
04:56 Après il y a eu une petite période d'endormissement. C'était un peu la belle endormie Pierrot Gourmand et qui s'est réveillée dans le 2021 quand on a relancé la marque.
05:07 Pour venir la remettre au goût du jour et pas qu'elle se perde dans le but parce que c'est une belle marque bien ancrée dans le territoire français.
05:15 Mais oui une marque ancrée, une marque à une histoire et qui arrive finalement à se frayer un chemin au milieu de tous ces autres bonbons qui font partie aussi du quotidien des enfants.
05:25 Du coup au niveau de la stratégie, comment a-t-elle évolué ? Est-ce que c'est dans la distribution ? Est-ce que c'est dans le discours ?
05:35 Comment avez-vous réussi justement à continuer à séduire les nouvelles générations ?
05:41 Alors effectivement 100 ans c'est très beau. Ça fait une belle histoire à raconter. Mais c'est aussi remettre la sucette aujourd'hui.
05:48 Alors on est sur une fabrication française. Je pense qu'on ne le dit pas assez et pourtant les consommateurs cherchent ce savoir-faire local plus proche de chez nous.
05:57 Sur des ingrédients aussi de qualité. Donc la sucette caramel au lait frais qui est fabriquée chez nous en Corrèze.
06:04 On va chercher le lait au plus proche au niveau des producteurs. On va vraiment chercher aussi sur les emballages des entreprises françaises.
06:12 Vraiment pour ancrer dans le territoire français finalement toute cette fabrication à chaque étape.
06:18 Et pouvoir garder un produit de qualité français aussi qui va se positionner aujourd'hui dans différents réseaux type épicerie fine.
06:29 On retrouve encore les petits commerçants de quartier au cœur un peu de la tradition du savoir-faire français. Les boulangeries, les buralistes, les épiceries.
06:36 Tout à fait. C'était aussi une volonté historiquement. Pierrot Gourmand a toujours été présent dans les boulangeries.
06:42 Et c'était aussi une volonté de dire "Est-ce que" parce que c'était notre réseau initial et dans lequel on nous retrouve facilement.
06:50 Je pense que tout le monde a en tête ce buste Pierrot Gourmand, cette iconique buste vintage qu'on retrouve dans les boulangeries et sur lequel sont piquées les sucettes.
06:59 Et on vient piocher son petit parfum préféré.
07:02 Est-ce qu'elle s'exporte notre sucette française faite en Corrèze ?
07:07 Et oui la sucette Pierrot Gourmand est appréciée aussi à l'export. Le savoir-faire français est quand même bien reconnu.
07:15 Nous on l'a sur la confiterie mais d'autres marques l'ont pour leur savoir-faire aussi.
07:19 Donc on va nous retrouver aussi sur la zone Asie également.
07:24 J'imagine qu'en Asie le fait d'être une marque qui a une histoire ancrée dans la tradition française, ça doit être une plus-value.
07:33 Tout à fait. Ils apprécient ce côté vraiment français ancré, cette histoire qui se raconte au fil des ans, quelque chose qui fait sens et pour lequel on a une belle histoire derrière.
07:46 C'est un vrai savoir-faire reconnu qui plaît et qui est apprécié aussi bien par les expatriés que les locaux.
07:54 Ces derniers temps on a eu beaucoup d'entrepreneurs dans le monde de la gastronomie, de la confiserie, qui nous parlaient des difficultés rencontrées,
08:00 notamment avec la hausse des matières premières, la hausse du prix de l'énergie.
08:04 Est-ce que les sucettes sont impactées également dans leur façon de fabriquer, dans la consommation que ça demande en termes d'énergie pour fabriquer des sucettes ?
08:11 Nous aussi on n'a pas été mis de côté pour le coup.
08:17 Aussi bien sur la partie emballage que les matières premières, on a pris de fortes hausses.
08:22 On a essayé de limiter au maximum, mais c'est arrivé comme pour beaucoup de fabricants, de plein fouet.
08:31 Il faut pouvoir derrière poursuivre et proposer à nos consommateurs des produits toujours d'aussi bonne qualité à des prix qui restent toujours entendables.
08:46 Entendables, accessibles.
08:48 On a ce réseau de distribution, puis les salons sont importants, comme le salon du Made in France,
08:53 où vous êtes en ce moment et qui a toute sa place pour une marque comme Pyro Gourmand,
09:00 qui est entièrement fabriquée sur le sol français.
09:03 C'est important pour vous ce genre de salon, pour peut-être tester un peu les avis des passants,
09:08 pour aussi rappeler que c'est fait entièrement en France ?
09:11 Tout à fait, c'est un plaisir cette année encore.
09:15 Pour la troisième fois, on se retrouve avec nos consommateurs sur le salon du Made in France.
09:20 C'est une occasion pour nous de les rencontrer finalement, parce qu'on nous trouve dans différents commerces,
09:26 mais on n'a pas de boutique physique qui nous permettrait de rencontrer nos propres consommateurs.
09:30 C'est l'occasion aussi d'échanger avec eux, de partager un petit souvenir.
09:33 Souvent c'est ça, la sucette Pyro Gourmand, c'est un beau souvenir chez les parents, chez les grands-parents,
09:38 quelque chose qui partage un petit côté nostalgique.
09:41 Ce salon du Made in France, aujourd'hui, fait partie de nos moyens de rencontre,
09:47 de communiquer sur la marque également, pour dire que la marque Pyro Gourmand est toujours bien présente et évolue aussi.
09:53 On en a parlé très rapidement tout à l'heure, mais on a l'étuissette, mais on a aussi d'autres confiteries qui viennent s'ajouter à la gamme.
09:59 Ça fait partie des salons importants pour nous aussi, pour promouvoir notre saveur française.
10:05 Cette année également, on a eu la chance d'être primé aussi à la grande exposition du fabriqué en France, à l'Élydée.
10:11 Donc l'étuie caramel aux frais.
10:15 Ah bah oui, attention, la saveur traditionnelle !
10:18 Tout à fait, elle a eu sa place et a été récompensée parmi plusieurs centaines de dossiers.
10:24 Donc effectivement, c'est une grande fierté de nous voir exposés à l'Élydée pendant le premier week-end de juillet,
10:30 auprès de belles marques qui étaient également présentes.
10:33 Donc voilà, on est toujours très contents de pouvoir avoir aussi cette reconnaissance du patrimoine français sur notre savoir-faire.
10:42 Surtout pour une belle marque comme celle-ci, on l'a dit, 130 ans l'année dernière et relancée il y a deux ans, en 2021.
10:51 Merci beaucoup Marie Lafon d'avoir pris le temps de nous raconter cette belle histoire de Pierrot Gourmand.
10:56 Puis on vous souhaite un bon salon.
10:58 Merci beaucoup, très bonne journée à vous, merci à vous.
11:01 Au revoir.
11:02 Au revoir.
11:03 Allez, on va se quitter un court instant, puis on se retrouve juste après avec cette France qui innove
11:07 et ce projecteur pour enfants 100% Made in France.
11:11 À tout de suite.
11:12 Au réseau des chambres de métier de l'artisanat, artisans de la nouvelle économie présentent...
11:17 Sud Radio Cessa la France, Nathalie Schrengerma.
11:21 Nous voilà de retour dans Cessa la France, l'émission du savoir-faire français.
11:25 On va s'intéresser à cette France qui innove avec ce projecteur Made in France
11:30 qui s'adresse aux enfants avec ses belles histoires animées.
11:34 Il s'appelle TIKINO et l'une de ses fondatrices est avec nous en studio, Lorraine Altmaier.
11:40 Sud Radio Cessa la France.
11:42 Bonjour Lorraine.
11:43 Bonjour.
11:44 Elle est venue accompagnée de TIKINO, ce projecteur qui est dédié aux enfants.
11:48 Alors, racontez-nous, parce que c'est un projecteur pour les enfants, c'est un joli produit,
11:52 en association notamment avec Bayer Jeunesse que tout le monde connaît pour ses belles histoires
11:56 que l'on peut justement compter à travers ce projecteur.
12:00 Quel est le concept et qu'y a-t-il de particulier par rapport à un autre projecteur
12:03 que l'on pourrait utiliser à la maison pour ses enfants ?
12:06 Alors c'est un projecteur qui a été pensé spécifiquement pour eux.
12:10 On a eu quasiment deux ans de R&D pour vraiment trouver un objet qui permette aux enfants
12:14 de profiter de l'image animée mais sans les effets nocifs des écrans électroniques.
12:18 Et ça, ça fait partie des craintes des parents.
12:20 L'exposition aux écrans, bien évidemment.
12:22 Ça fait partie des craintes, oui, en effet.
12:23 Et puis c'est surtout des faits.
12:24 On voit que les études scientifiques aujourd'hui montrent que l'exposition,
12:26 ou l'utilisation en tout cas des écrans électroniques pour les enfants
12:29 quand c'est répété et de manière prolongée a des effets considérables sur leur santé.
12:33 Donc on a voulu développer un projecteur qui leur permet de regarder des vidéos légèrement animées
12:37 sans lumière bleue directe dans les yeux et surtout avec un rythme d'animation des contenus
12:41 qui est vraiment adapté à leur âge.
12:43 Donc en fonction de l'âge des enfants, on va proposer des contenus
12:46 qui sont plus ou moins animés pour eux à travers notre catalogue.
12:50 Donc elle a une envie d'avoir un univers très doux, très poétique.
12:53 Alors ça fonctionne comment concrètement ? J'imagine que c'est simple d'utilisation.
12:56 Alors exactement, il a été pensé...
12:58 Parce que ça reste entre les mains des enfants parfois, c'est ça ?
13:00 En effet, il a été pensé pour être utilisé d'un enfant à partir de 3 ans.
13:05 Donc vraiment très peu de boutons, très simple d'utilisation, très intuitif, robuste.
13:10 On a réfléchi aussi un système de cassette optique flottante
13:13 pour qu'il soit adapté aux enfants et à leur parfois manque de précaution.
13:17 Il contient du contenu embarqué à peu près 12h30
13:21 et ensuite on peut compléter son projecteur avec des contenus qui grandissent avec l'âge de l'enfant.
13:27 Donc le parent peut aller choisir sur notre catalogue en ligne du contenu entre 3 et 10 ans
13:31 et le télécharger dans l'appareil.
13:33 Qu'est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans l'aventure ?
13:35 Vous étiez avocate, rien à voir avec l'univers de l'entrepreneuriat,
13:38 et il y a cette envie de TIKINO ?
13:40 Oui, une grande envie d'entreprendre depuis longtemps.
13:44 Et vraiment cette réaction face au fait à l'époque de mettre entre les mains
13:49 des tout petits, parfois même des bébés des écrans électroniques, des tablettes, des smartphones.
13:54 Et vraiment je me disais, pourquoi est-ce qu'aujourd'hui il n'y a pas une solution
13:57 qui leur permette de profiter de l'image animée,
13:59 mais sans passer par des objets qui ont été 100% conçus pour des adultes.
14:03 Et on voit les effets aussi négatifs de ça,
14:06 c'est que l'enfant quand il a une tablette ou un smartphone
14:09 peut vite tomber sur des contenus qui ne sont pas adaptés à lui.
14:12 Ça dérape très vite, on a beau essayer de sécuriser comme on peut,
14:15 ou comme on essaye, ça ne marche pas toujours.
14:17 Et puis surtout, c'est des écrans qu'on regarde à 30 cm des yeux avec la lumière bleue directe.
14:21 Donc l'envie est vraiment venue de là, de se dire, il y a forcément un moyen
14:24 d'utiliser tout le pouvoir divertissant et éducatif de l'image,
14:28 mais sans les effets négatifs.
14:29 La seule chose c'est que j'imagine, il faut être présent pour la durée.
14:32 Pour mettre stop, pour justement...
14:34 Alors le contenu s'arrête, alors tous nos contenus ont des durées variables,
14:38 et le contenu s'arrête une fois qu'il est terminé, ça n'enchaîne pas sur un autre.
14:44 Donc si le parent décide que...
14:46 Que ça s'arrête, ça s'arrête !
14:48 Voilà, exactement.
14:49 L'intérêt c'est aussi de pouvoir le laisser seul entre les mains de l'enfant,
14:53 et de ne pas nécessairement être à côté, et de se dire, si jamais le contenu est terminé,
14:57 vite vite, il faut que j'y aille, sinon il peut déraper sur autre chose.
14:59 Non, c'est quand même un appareil qui est sécurisé,
15:01 donc ce n'est pas très grave si l'enfant a terminé le contenu,
15:04 et que le parent n'est pas revenu à temps.
15:06 Alors quand on a des appareils électroniques comme celui-ci entre les mains,
15:10 on se pose toujours la question du fabriqué en France.
15:13 Alors, ce produit est fabriqué dans quelle région de France ?
15:16 Il est fabriqué dans le Nord.
15:17 Les cartes électroniques et l'assemblage est fait dans le Nord de la France.
15:20 En revanche, les différentes cartes, les différents composants,
15:23 ne sont pas fabriqués en France, c'est assemblés en France.
15:26 Oui, tout à fait.
15:27 Le système optique, les pièces qui composent le système optique,
15:30 le ventilateur notamment, la batterie,
15:32 puisque c'est un appareil qui est aussi sur batterie,
15:34 proviennent d'Asie.
15:36 Comme quasiment la majorité des produits électroniques.
15:38 Oui.
15:39 Parce que c'est compliqué, j'imagine, vous avez fait des recherches,
15:41 vous avez essayé de trouver des entreprises dans le marché de l'optique
15:43 pour pouvoir justement travailler 100% sur le territoire français ?
15:47 Oui, c'est très compliqué.
15:48 Quand on commence à toucher à l'optique,
15:50 on a découvert cet univers-là qu'on ne connaissait pas avec mon associé.
15:53 Et c'est très compliqué.
15:55 Donc on a réussi déjà à trouver une usine qui puisse faire l'assemblage
15:59 et ça a été déjà tout un...
16:01 Le parcours du combattant ?
16:02 Oui, c'est un bon parcours du combattant.
16:04 Et on est ravis en tout cas de pouvoir le faire.
16:06 Mais quelles sont les difficultés, comment dire,
16:08 les principales difficultés rencontrées ?
16:10 Quand on a une belle idée comme celle-ci,
16:12 on va la rencontre des industriels pour la mettre en œuvre ?
16:15 En fait, il y a très peu d'usines en France qui le font.
16:19 L'optique est vraiment...
16:20 Enfin l'Asie a pour ça un monopole de toute la fabrication des projecteurs
16:23 et ça nécessite un savoir-faire qui est très spécifique,
16:27 des conditions d'assemblage très spécifiques
16:29 avec des salles pressurisées, des salles blanches,
16:32 qui n'y a pas dans toutes les usines, c'est même assez rare.
16:36 On peut le trouver par exemple dans tout le domaine pharmaceutique
16:38 et aussi en optique, mais il y a peu d'usines en France qui le font.
16:42 Donc on s'est confrontés en effet à cela quand on a développé notre projet.
16:46 Mais alors l'entreprise dans l'ordre de la France,
16:48 vous le disiez à l'instant, ça n'a pas non plus été très simple au départ
16:51 pour trouver justement un bon partenaire pour avancer.
16:53 C'est quoi ? C'est parce qu'on est encore un peu frileux aujourd'hui en France
16:56 quand on a des jeunes comme ça qui arrivent avec une belle idée
16:59 parce qu'on ne sait peut-être pas non plus si ça va marcher,
17:02 quelles seront les quantités commandées, fabriquées.
17:04 C'est compliqué de trouver justement un partenaire ?
17:06 Oui, parce qu'il faut trouver un partenaire aussi
17:08 qui accepte de se lancer avec une start-up.
17:10 On crée un projecteur, mais évidemment on n'est pas Samsung,
17:13 on n'est pas Philips, donc on est une jeune start-up.
17:16 Il faut aussi qu'il y ait une relation de confiance réciproque qui se crée,
17:19 nous envers l'usine, mais inversement l'usine aussi envers nous.
17:22 Est-ce qu'on aura les capacités de suivre ?
17:24 Est-ce qu'on aura les capacités de suivre en volume ?
17:26 C'est tout aussi une question...
17:28 C'est vraiment une rencontre des deux côtés
17:32 et en tout cas on a été ravis de rencontrer notre partenaire
17:36 et de pouvoir nous lancer depuis notre lancement, un an et demi à peu près.
17:40 Alors quel bilan vous dressez après un an et demi ?
17:44 Alors j'ai presque envie de dire, il faut demander aux parents qui l'utilisent
17:48 et ça on a des retours quasi quotidiens.
17:51 Combien de parents d'ailleurs aujourd'hui utilisent Ticino ?
17:53 On a une petite idée ?
17:54 Plusieurs milliers en France et en Belgique notamment.
17:58 On a beaucoup de retours sur le fait que les parents nous disent
18:02 "c'est vrai que quand on éteint l'appareil, les enfants ne sont pas énervés,
18:05 contrairement à un écran électronique".
18:06 Et ça, ça a été un pari qu'on a voulu faire et c'est la raison pour laquelle on a voulu le lancer.
18:10 Essayer de trouver un moyen de ne pas avoir de crise quand on éteint un dessin animé.
18:14 Et aujourd'hui on l'entend de la part de nos parents et on se dit "ouf".
18:17 Ce pari est réussi ?
18:18 On a parié là-dessus, on a parié sur le fait qu'il fallait ralentir le rythme
18:22 et on n'était pas sûr que les enfants soient aussi captivés.
18:24 Et en fait ce pari-là aujourd'hui on l'a gagné
18:26 parce que les enfants sont non seulement captivés mais aussi ils ne sont pas énervés quand on l'éteint.
18:29 Et ça, vraiment, on a énormément de parents qui nous font ce retour.
18:31 Donc ça c'est une grande satisfaction.
18:33 On commence à se développer en e-commerce et dans les écoles aussi, les hôpitaux.
18:38 Les hôpitaux ?
18:39 Les hôpitaux.
18:40 Spontanément on n'avait pas forcément pensé.
18:44 Et en fait on a eu beaucoup de gens de personnel médical qui sont venus nous voir
18:50 en nous disant "mais ce serait tout à fait adapté à des enfants hospitalisés,
18:53 notamment soit sur la longue durée, soit recevant des soins assez lourds,
18:56 les écrans électroniques classiques n'étant pas adaptés dans les hôpitaux
19:00 pour les effets sur leur santé qu'on connaît,
19:02 ont vu Antikéno une alternative et en plus comme ils projettent aussi au plafond
19:07 les enfants qui sont hospitalisés sur un lit d'hôpital pendant relativement longtemps
19:11 et les enfants aussi handicapés,
19:13 trouvent en fait une bonne alternative parce que c'est doux, c'est lent
19:19 et puis il y a un côté immersif qui vraiment les distrait.
19:23 Et donc on a vraiment vocation nous aussi à vouloir s'implanter dans le plus d'hôpitaux possibles
19:28 et de milieux médicaux d'ailleurs généraux dans les associations également.
19:31 Alors au niveau du catalogue justement, il ne les fournit que par vous ?
19:36 Ou on peut télécharger ce qu'on veut ? Comment ça se passe ?
19:39 Alors il fonctionne, il diffuse uniquement les contenus de notre catalogue.
19:43 Donc on a soit produit en interne, soit avec des partenaires
19:47 en suivant une ligne éditoriale vraiment très stricte.
19:50 Et je reparle encore là du rythme d'animation de nos contenus, c'est vraiment notre spécificité.
19:54 Et donc on ne voulait évidemment pas forcément qu'à travers notre projecteur
19:57 on puisse diffuser des contenus qui soient avec des contrastes colorés très importants,
20:01 des clignotements et un rythme d'animation très important.
20:04 Il y a une charte à respecter pour entrer dans votre catalogue ?
20:06 Complètement. Et c'est vraiment plusieurs critères à la fois.
20:08 Il y a l'univers doux et poétique dont vous parliez, mais la rapidité d'image, les contrastes, etc.
20:12 Donc c'est la raison pour laquelle on a voulu vraiment garder cette ligne éditoriale
20:15 que ce soit avec nos propres contenus, soit tous les partenaires avec lesquels on travaille aujourd'hui.
20:20 Quelle est la prochaine grande étape pour TIKINO ?
20:22 Continuer à faire des salons, se faire connaître ?
20:25 Alors se faire connaître, tout à fait.
20:28 Se développer dans les écoles, c'est une grande étape.
20:31 Et puis développer nos réseaux de distribution, on commence petit à petit à se faire connaître
20:37 et puis à ouvrir de nouveaux pays, c'est aussi une grosse étape, une grande étape.
20:42 Merci beaucoup Lorraine Altmaier de TIKINO d'avoir pris le temps de nous présenter ce projecteur
20:47 Made in France, adapté pour les enfants.
20:50 Merci à vous et on va continuer notre voyage cette fois-ci avec Thibaut, le French Trotter.
20:56 Merci.
20:58 Sud Radio Cessa la France, Nathalie Schrengerma.
21:01 Avec le réseau des chambres de métier et de l'artisanat, artisans de la nouvelle économie.

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