Avec Rose Marie Moins, Directrice Développement à la Fédération française de la franchise & Aurore Tran, Co-fondatrice de Foodvisor
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00:00Le réseau des chambres de métier de l'artisanat, artisans de la nouvelle économie présente
00:05Sud Radio Cessa la France, Nathalie Schrengerma
00:10Bonjour à tous et bienvenue dans Cessa la France, l'émission du savoir-faire français.
00:14Vous faites peut-être partie de ce tiers de français qui souhaitent se lancer dans l'entrepreneuriat
00:19mais qui hésitent encore. Il y a de nombreux obstacles, psychologiques, financiers, matériels
00:24qui freinent parfois le passage à l'action. Quelles sont ces idées reçues sur l'entrepreneuriat ?
00:29Qu'offre la filière des franchisés ? On en parle tout de suite dans Cessa la France.
00:33En deuxième partie d'émission, vous découvrirez cette application française food
00:37qui compte les calories dans votre assiette en une seule photo.
00:40Vous êtes nombreux à prendre vos repas en photo pour les poster sur les réseaux sociaux.
00:43Alors pourquoi pas profiter de ces clichés pour savoir combien de calories sont présentes dans votre assiette.
00:49On vous dit tout sur cette application française qui rencontre un franc succès.
00:53Mais tout de suite au micro de Sud Radio, Rose-Marie Moins de la Fédération française de la franchise, la FFF.
01:00Sud Radio Cessa la France.
01:02Bonjour Rose-Marie Moins, merci d'être avec nous.
01:05Bonjour, merci de votre invitation.
01:07En deux mots rapidement, la Fédération française de la franchise, FFF, c'est quoi exactement ?
01:11C'est une fédération professionnelle qui défend le modèle de la franchise système d'entrepreneuriat
01:16un peu particulier dont on va parler, qui le représente, le défend, le fait évoluer
01:21et rassemble un certain nombre d'adhérents, de membres qui sont des réseaux de franchise.
01:26On a une idée aujourd'hui du profil de ces jeunes qui voudraient se lancer dans l'entrepreneuriat et notamment dans la franchise.
01:34Est-ce qu'il y a une vraie évolution aussi à ce niveau-là ?
01:36Oui, alors bien sûr, la plupart des franchisés sont d'anciens salariés.
01:40Donc c'est très souvent un mode de reconversion professionnelle.
01:44On a envie de se lancer dans l'entreprise et on choisit ce modèle-là.
01:48Ils ont environ 37 ans quand ils se lancent pour la première fois en franchise et l'âge moyen tourne autour de 47 ans quand on prend tout le monde.
01:55Ce n'est pas forcément des gens qui ont fait des études très longues.
02:01Ce n'est pas le but du jeu, ce n'est pas ce que recherche le franchiseur.
02:04Voilà, avec des budgets qui sont très variables.
02:09Justement, c'est toutes ces idées reçues qu'il y a sur l'entrepreneuriat pour se lancer.
02:12Vous avez notamment noté cinq freins à la FFF.
02:16Il faut avoir l'idée du siècle pour se lancer.
02:18Vous dites faux.
02:19Oui, faux parce que c'est justement l'idée qu'on vient chercher chez le franchiseur qui vous la porte sur un plateau et vous explique comment la mettre en œuvre.
02:27Donc non, il ne faut pas avoir l'idée du siècle.
02:29Il y a 2000 réseaux de franchise en France dans 90 secteurs d'activité.
02:34Donc il y en a vraiment pour tous les goûts et on peut trouver l'idée qu'on a envie de développer.
02:38Et on peut quand même créer parce que parfois on a cette idée dans la franchise finalement d'être limité dans sa création.
02:44On peut créer.
02:45Alors il faut respecter le cadre, le concept, etc.
02:48Mais on peut partager et travailler à l'évolution du concept avec le franchiseur.
02:53Bien sûr.
02:54Et d'autre part, on peut aussi multiplier les points de vente et devenir ce qu'on appelle nous dans nos jargons multifranchisés.
03:00Donc gérer plusieurs points de vente de la même enseigne ou d'enseignes différentes.
03:05Beaucoup pensent aussi qu'il faut un certain profil ou un parcours spécifique pour réussir en tant qu'entrepreneur.
03:10Qu'en est-il vraiment des franchisés ?
03:13Alors il ne faut pas de parcours spécifique.
03:16Comme je le disais tout de suite, il ne faut pas avoir fait spécifiquement d'études.
03:19Il ne faut pas être sorti d'HEC pour caricaturer un peu, pour pouvoir devenir franchisé.
03:24Le franchiseur va s'atteler plutôt à la personnalité, à la motivation de la personne.
03:29Bien sûr, son expérience professionnelle peut être un atout.
03:33Par exemple, dans la restauration, c'est plutôt intéressant, mais ce n'est pas une obligation.
03:37Donc c'est vraiment ouvert à tout le monde.
03:39Oui, c'est-à-dire qu'on n'est pas obligé d'être un expert du secteur en question.
03:42Et là, c'est une autre idée reçue qu'on combat, bien entendu,
03:45puisque le franchiseur va vous former à ce nouveau métier que vous allez choisir.
03:51Donc la formation, l'accompagnement...
03:53Elle va se faire sur le terrain.
03:54Elle va se faire sur le terrain, en amont de l'ouverture et du lancement de l'activité,
03:57et pendant toute la vie du franchisé.
03:59Pas besoin d'avoir un capital conséquent pour se lancer,
04:02parce que beaucoup pensent là aussi que l'entrepreneuriat nécessite un capital initial très élevé.
04:08Pas du tout. Là aussi, idée reçue.
04:11En tout cas, en ce qui concerne la franchise, on peut avoir un capital de 20 000 euros comme de 300 000 euros.
04:17On a des investissements, c'est-à-dire le coût total de la création ou de la reprise
04:23qui varie entre 70 000, 80 000 et un million, deux millions.
04:27Donc entre ces deux extrêmes, il y a vraiment beaucoup de possibilités.
04:32Est-ce qu'on peut aussi parler de barrières psychologiques, la peur de l'échec ?
04:35J'imagine que c'est très courant ça aussi, cette crainte.
04:39Parce qu'on sort tout de même de sa zone de confort.
04:41Complètement, complètement.
04:42C'est souvent une petite musique qu'on a dans le fond de la tête quand on travaille,
04:46qu'on est salarié et qu'on se dit j'aimerais bien entreprendre, mais j'ose pas.
04:50Et puis j'ai des engagements financiers, j'ai la famille derrière moi, il faut que j'assume tout ça.
04:55Et on n'ose pas se lancer.
04:57La franchise offre une solution.
04:59Je ne dis pas qu'elle est vraie pour tout le monde,
05:02mais elle offre une solution parce qu'on va être accompagné et on sécurise un peu son investissement
05:07par justement cet accompagnement, ce savoir-faire que le franchiseur va vous transmettre.
05:11Il y a des dispositifs d'aide spécifiques aussi pour le financement des franchises ou pas forcément ?
05:16Pas forcément, c'est de l'entrepreneuriat.
05:18Il ne faut pas oublier non plus parce que là, on parle de l'accompagnement, etc.
05:21Mais c'est quand même de l'entrepreneuriat.
05:23Donc on prend son sort en main.
05:25Et donc toutes les aides que l'État peut mettre à disposition des entrepreneurs
05:29sont valables aussi pour les futurs franchisés.
05:31Quel est l'objectif de cette campagne ?
05:33C'est quoi ? C'est dépoussiérer un peu la franchise ?
05:36Donner envie aux gens de se lancer ?
05:38On a peut-être aussi des idées reçues sur la franchise en elle-même ?
05:41Oui, ça fait partie peut-être de l'inconscient collectif
05:44en se disant que la franchise, c'est un truc un peu ancien.
05:47On ne sait pas trop.
05:49On est pied et main liés.
05:51On a toutes ces idées que vous venez de citer.
05:53Donc on a voulu vraiment casser les codes
05:55et dire qu'on peut être jeune et avoir envie d'être franchisé.
05:58On n'a pas forcément envie de se lancer.
06:01La start-up, ce n'est pas la panacée pour tous les jeunes.
06:04Il y en a aussi qui se sentent bien dans un réseau de franchise.
06:07Et qu'il y a une accessibilité très large
06:11avec des concepts très novateurs parfois aussi.
06:14Parce qu'il y a des gens qui ont des idées
06:17et qu'on peut, entre guillemets, copier leurs idées en toute légalité.
06:20Et ça peut intéresser tout le monde.
06:23Ça peut être un formidable modèle pour entreprendre.
06:25Exactement.
06:28Ce n'est pas le fait de vouloir évangéliser
06:31et dire que c'est la solution pour tout le monde.
06:33Mais ça peut être une vraie solution intéressante.
06:36On travaille ensemble.
06:38On forme un réseau.
06:40On en parle partout des réseaux, mais on forme un réseau.
06:43On partage des expériences.
06:45Et quand la dynamique est bien enclenchée,
06:48ça fait vraiment boule de neige.
06:51C'est très puissant.
06:53Ça permet aussi à des salariés de point de vente,
06:56de réseau, etc., d'accéder à l'entrepreneuriat.
06:59Parce qu'ils connaissent le modèle.
07:01Ils y ont travaillé en tant que salariés.
07:03Et à un moment donné, ils sont capables de faire la bascule
07:06pour devenir leur propre patron.
07:08Cette forme d'ascenseur social est aussi très intéressante
07:11et très utilisée au sein des réseaux.
07:13Il faut aller dans les écoles également, j'imagine,
07:16pour vendre ce modèle-là.
07:18Ça peut être aussi une première expérience dans l'entrepreneuriat.
07:20Ça peut après déboucher sur autre chose, finalement.
07:22Absolument, oui.
07:24On est de temps en temps sollicités.
07:26Personnellement, j'ai fait des cours
07:28dans les spécialités entrepreneuriales,
07:31par exemple des écoles de commerce,
07:33pour leur expliquer ce que c'est que ce modèle.
07:36Finalement, si on n'a pas, comme vous le disiez,
07:39besoin d'avoir l'idée du siècle,
07:41on peut déjà très rapidement se lancer dans la franchise.
07:44Dans un secteur qui nous intéresse.
07:46Et pourquoi pas grandir avec, tout simplement.
07:49Là aussi, il y a des jeunes réseaux,
07:51parce qu'il y a des jeunes idées, des jeunes réseaux
07:53qui sont tout petits encore.
07:54Et en fonction de sa personnalité,
07:56on se dit « moi je suis assez challenger,
07:58donc je vais plutôt aller vers ce réseau-là,
08:00et puis je vais grandir avec lui,
08:02je vais lui apporter mon savoir-faire aussi. »
08:03Ou alors on se dit « non, non, moi je veux un truc super sécurisé,
08:06donc je veux un réseau qui existe depuis 20 ans,
08:09qui a fait ses preuves depuis très longtemps,
08:11avec beaucoup de points de vente,
08:12et ça me rassure encore plus. »
08:14Mais ça reste quand même l'entrepreneuriat avec ses risques.
08:17Bien sûr, là c'est pas une assurance tout risque,
08:21la franchise.
08:22Parce que c'est quand même le franchisé
08:25qui maîtrise la gestion de son entreprise,
08:27avec l'aide du franchiseur au niveau du modèle.
08:29Mais la gestion en tant que telle,
08:31les salariés, tous les investissements,
08:35c'est lui qui les assume et qui prend les décisions.
08:37N'ayez pas peur de vous lancer,
08:38c'est ce que vous dit Rose-Marie Moins,
08:40notamment avec la franchise.
08:42Merci beaucoup d'avoir représenté
08:44la Fédération française de la franchise,
08:45et merci d'avoir pris le temps
08:46d'éclairer avec nous justement
08:48tous ces freins à l'entrepreneuriat.
08:50Merci et bonne journée à vous.
08:51Merci, au revoir.
08:52Vous êtes nombreux à prendre votre repas en photo
08:54et en général le poster sur vos réseaux sociaux,
08:56alors pourquoi pas en profiter de ce cliché
08:58pour savoir combien il y a de calories
09:01dans votre assiette.
09:02On vous parlera de cette application française
09:04qui rencontre un franc succès, à tout de suite.
09:16Nous voilà de retour dans C'est ça la France,
09:18l'émission du savoir-faire français,
09:20et on va découvrir ensemble
09:21cette application française, Foodvisor,
09:23qui compte les calories dans votre assiette
09:25en une seule photo.
09:29Et on en parle tout de suite avec Aurore Tran,
09:32au micro de Foodradio,
09:33une des cofondatrices de Foodvisor.
09:35Bonjour Aurore.
09:36Bonjour Nathalie, merci de me recevoir.
09:38Bonne somme. Ravie de découvrir
09:39un peu plus avec vous cette application
09:41qui rencontre un franc succès.
09:43Alors, on scanne tout simplement son assiette
09:46et on a une idée de ce qui rentre dans notre corps,
09:49les qualités nutritionnelles et les calories.
09:51Oui, exactement.
09:52Alors, on a développé des algorithmes
09:54basés sur l'intelligence artificielle
09:56qui datent de 2015,
09:58donc il y a assez longtemps.
10:00Vous étiez une bande de copains
10:01d'école d'ingénieurs, c'est ça ?
10:03Oui, c'est ça.
10:04C'est né d'un projet de recherche
10:06en dernière année d'école d'ingénieurs
10:08et donc on a travaillé sur des algorithmes
10:11qui pouvaient juste à partir d'une photo
10:13d'un plat, identifier les aliments,
10:15estimer les quantités
10:17et vous donner les informations nutritionnelles.
10:19Et donc en fait, on s'est rendu compte
10:21qu'il y avait beaucoup de gens
10:22qui suivaient leur alimentation au quotidien
10:24mais de façon manuelle,
10:25donc ils renseignaient tout à la main.
10:27Et donc on s'est dit,
10:28et si on créait un produit
10:30qui permettait aux gens,
10:31juste en une photo,
10:32d'avoir les informations nutritionnelles.
10:34C'est que d'un côté,
10:35il y a ceux qui rentraient tout manuellement
10:37et de l'autre côté,
10:38tous ceux qui prennent des photos,
10:39on le voit d'ailleurs au restaurant,
10:40et qui postent leur plat sur les réseaux sociaux.
10:42Donc effectivement, l'idée est géniale.
10:43Pourquoi pas combiner les deux ?
10:44Exactement, oui.
10:45Et donc du coup,
10:46avec l'application Foodvisor,
10:47vous prenez en photo votre assiette
10:49et donc on va être capable
10:51d'identifier tous les aliments présents,
10:53d'estimer les quantités
10:54et de vous renvoyer instantanément
10:56toutes les informations nutritionnelles,
10:57que ce soit les calories,
10:59les protéines, les lipides,
11:00mais aussi toutes les vitamines, etc.
11:02C'est instantané, quoi.
11:03C'est-à-dire qu'ils reconnaissent tout de suite
11:05les aliments grâce à cette intelligence artificielle.
11:07Mais vous avez mis combien d'années
11:09à développer cet algorithme ?
11:11Ça a mis longtemps.
11:13Parce qu'elle a été créée en 2015.
11:14Oui, ça a été créé en 2015.
11:16La société a été créée en 2015.
11:18Après, on a lancé l'application en 2018
11:20parce que la promesse de base, c'était
11:23je prends en photo, je vais avoir les informations,
11:25mais en fait, avec nos algorithmes,
11:27il y a un gros enjeu de données.
11:29Par exemple, pour reconnaître une banane,
11:31on va prendre peut-être une centaine de photos
11:33de bananes sous différents angles,
11:34des photos de la vraie vie,
11:35pas les photos qu'on trouve sur Google.
11:37Et donc au début,
11:38on avait besoin de construire notre produit
11:40grâce à la communauté qui prenait plein de photos
11:42et qui nous aidait à enrichir nos algorithmes.
11:44Et donc on réutilisait toutes les photos.
11:46Avec des recettes plus ou moins exotiques.
11:48La palette est large, on mange de tout.
11:50On mange de tout, oui.
11:52Donc en 2018, on a lancé une première version
11:54de l'application, mais l'algorithme
11:56n'a fait que s'améliorer
11:58grâce au cercle vertueux des photos qu'on reçoit.
12:00Et donc là,
12:02on reconnaît à peu près 20 000 produits.
12:05On a un taux de reconnaissance de 94 %.
12:07Donc on reconnaît
12:09la plupart des produits.
12:11Et il y a quand même des cas où on se trompe
12:13ou alors vous voulez affiner, par exemple,
12:15si vous avez mis de l'huile
12:17ou du beurre pour votre cuisson.
12:18Et dans ce cas-là, on essaie de fournir
12:20une expérience très simple à l'utilisateur
12:22pour qu'il puisse, en quelques clics,
12:24affiner et corriger si besoin.
12:26J'ai mis deux fois de la vinaigrette, je le rajoute.
12:28Comme ça, au moins, la réponse sera
12:30la plus précise possible.
12:31En fait, vous avez créé un carnet
12:33de bord numérique
12:36Oui, on peut dire ça.
12:37Et ce qui est intéressant, c'est qu'en fait,
12:39ce carnet de bord,
12:41il est complètement personnalisé.
12:43C'est-à-dire que quand vous allez télécharger l'application,
12:45vous allez renseigner votre profil, votre objectif, etc.
12:47On vous pose pas mal de questions.
12:49Et ensuite, à partir de ça,
12:51nos nutritionnistes vont créer
12:53des recommandations personnalisées.
12:55Donc vous allez voir, peut-être que vous,
12:57vous avez besoin de X calories, protéines,
12:59lipides, etc.
13:00Et au fur et à mesure que vous remplissez
13:02votre journal alimentaire,
13:04vous allez vous dire, tiens, j'ai des carences en fibres,
13:06en protéines, etc.
13:07Et on va vous faire des recommandations
13:09pour manger plus équilibré.
13:11Alors aujourd'hui, combien d'utilisateurs
13:13utilisent FoodVisor ?
13:15Alors, on a 7 millions
13:17de téléchargements.
13:19Et donc, beaucoup d'utilisateurs
13:21partout dans le monde.
13:22On est présent dans une vingtaine de pays.
13:24Nos plus grands pays étant la France,
13:26les US et le Brésil.
13:28Et là, on est en très forte croissance.
13:30On vient de lancer 14 nouveaux marchés.
13:32Donc, on est super content.
13:34On est super content aussi parce qu'on a des très bons
13:36retours d'utilisateurs.
13:37Donc, il y en a beaucoup qui nous disent
13:39qu'ils sont en meilleure santé, qu'ils se sentent mieux.
13:41Vous attendiez un tel succès ?
13:44C'était assez fulgurant quand même.
13:48Vous vous pensez à toutes ces années
13:50de recherche et développement, de mise en place de l'algorithme.
13:52Il ne faut pas l'oublier avant de pouvoir lancer l'entreprise.
13:54Donc, ça n'a pas non plus été aussi immédiat que ça.
13:56Mais il y a eu une rencontre
13:58qui s'est faite.
13:59Oui, je pense qu'il y a eu une rencontre
14:01à la fois, il y a un côté
14:05qui attise un peu la curiosité
14:07parce qu'il y a un côté magique avec
14:09je veux juste prendre une photo et il va reconnaître
14:11un peu comme le shazam de la nourriture
14:13et il va me dire si c'est bon ou pas.
14:15Et puis, je pense qu'il y a eu aussi
14:17un changement peut-être de perception
14:19de la nutrition, de l'alimentation
14:21qui est devenu peut-être plus primordial
14:23et où on se rend de plus en plus compte
14:25à quel point c'est important pour être en bonne santé.
14:27Et donc, c'est tout ça qu'on commis tant
14:29qu'on a une bonne croissance.
14:31Mais d'une manière générale, il y a quand même un vrai succès
14:33de ces applications dans le food.
14:35Je pense notamment à Yuka également
14:37qui permet, en une photo
14:39du Nutri-Score, d'avoir une idée de ce que
14:41l'on va manger. Donc, on sent vraiment
14:43une attente de la part des consommateurs.
14:45Oui, je pense
14:47que les consommateurs
14:49ont envie d'avoir plus
14:51de transparence sur ce qu'ils mangent.
14:53Ils se rendent compte qu'en plus
14:55c'est super important pour être en bonne santé.
14:57Donc, Yuka qui a eu un succès
14:59incroyable à participer.
15:01Également au traitement.
15:03D'ailleurs, le Conseil National de la Consommation
15:05composé d'industriels, d'associations
15:07de consommateurs, a recommandé il y a quelques jours
15:09aux applications de notation
15:11comme vous, comme Yuka, d'être encore plus
15:13transparentes sur leurs critères d'évaluation,
15:15d'adopter une démarche plus scientifique.
15:17Ça montre aussi à quel point sont très
15:19populaires ces applications.
15:21Oui, exactement.
15:23Nous, de notre côté, on utilise
15:25pour les produits, avec un code bas
15:27on utilise le NutriScore.
15:29Oui, donc ça c'est un peu la base
15:31d'inférence.
15:33Et après, pour les produits classiques,
15:35on n'a pas tellement
15:37de notation.
15:39Nous, on privilégie surtout
15:41l'équilibre à l'échelle de la journée.
15:43Alors, quel est le prochain grand
15:45défi pour Foodvisor ?
15:47C'est continuer à se développer
15:49sur le territoire français, conquérir
15:51d'autres pays à travers le monde ?
15:53Alors, il y a toujours
15:55plein de challenges et on essaie toujours de penser
15:57à la suite. Là, l'un des gros
15:59défis en ce moment, c'est
16:01l'international.
16:03Parce qu'on vient de se lancer dans
16:0514 nouveaux pays, donc c'est des nouveaux
16:07marchés qu'on ne maîtrise pas forcément
16:09avec des habitudes
16:11alimentaires différentes.
16:13De la concurrence ou pas sur place ? Est-ce qu'il y a déjà
16:15d'autres applications sur le même ?
16:17Il faut aussi se frayer un chemin ?
16:19Exactement, oui. Mais bon, on pense qu'on
16:21peut se faire une place. Donc, il y a tout ce côté
16:23international avec tous les challenges
16:25que ça amène et
16:27améliorer l'application
16:29toujours pour que ce soit encore plus personnalisé et que ça réponde
16:31encore mieux aux attentes de nos utilisateurs.
16:33Étant donné que cette application est française,
16:35est-ce que le fait d'être
16:37d'un pays de la gastronomie, ça peut aider
16:39là aussi à s'imposer à l'étranger ?
16:41Face à des
16:43concurrents ou non, pas du tout ?
16:45On s'était un peu posé la question,
16:47mais on ne joue pas tellement sur ce tableau au final.
16:49Non, c'est vraiment
16:51la nourriture santé. C'est vraiment
16:53plutôt manger le plus équilibré possible.
16:55On n'est pas dans la gourmandise.
16:57Ah si, on est quand même sur la gourmandise.
16:59On n'a pas du tout envie de culpabiliser
17:01les gens et ce n'est pas notre
17:03mode de fonctionnement.
17:05C'est complètement OK si les gens
17:07font des craquages et nous, ce qu'on dit, c'est quand même
17:09faites-vous plaisir, mais mangez de tout, plutôt
17:11en quantité modérée.
17:13Mais ce qui est intéressant, c'est effectivement
17:15cette possibilité de suivre
17:17son alimentation, de réajuster.
17:19Ce week-end, c'était très riche.
17:21Début de semaine prochain, je vais essayer de...
17:23Il y a un suivi tout au long
17:25de son profil.
17:27Il est constamment réactualisé.
17:29Oui, exactement.
17:31Nous, comme je vous le disais,
17:33au départ, c'était surtout une technologie.
17:35On voulait reconnaître les aliments, donner les informations
17:37nutritionnelles et on s'est rendu
17:39compte, en discutant avec nos utilisateurs,
17:41qu'eux, ce qui les intéressait,
17:43ce n'était pas tellement de savoir combien de calories,
17:45est-ce que c'est bon pour moi, comment manger mieux,
17:47comment être en meilleure santé.
17:49L'application a beaucoup évolué depuis le lancement
17:51en 2018. Maintenant,
17:53on est plutôt autour de l'accompagnement personnalisé.
17:55On va vous indiquer
17:57chaque repas sera
17:59analysé en fonction de votre objectif
18:01pour que vous aurez des
18:03recommandations. Il y a des recettes.
18:05Maintenant, vous pouvez même avoir des vidéos de sport
18:07si vous le souhaitez.
18:09L'expérience va être
18:11complètement personnalisée
18:13et l'application va être modulaire et s'adapter
18:15en fonction de votre profil personnel.
18:17J'avais lu dans la presse que vous aviez
18:19mené aussi des expérimentations
18:21dans la restauration d'entreprises
18:23pour, pourquoi pas, optimiser
18:25la facturation de plateaux, toujours avec cette idée
18:27d'une caméra qui va identifier ce qu'il y a dans l'assiette
18:29et qui peut
18:31estimer un prix
18:33à payer, ce qui permettrait d'éviter les files
18:35d'attente. C'est une
18:37application qui continue. En fait, on n'en est
18:39qu'au début de ce qu'on peut obtenir avec cette
18:41technologie artificielle dans l'univers du food.
18:43C'est vrai que
18:45la technologie de
18:47« je prends une photo, j'ai des informations
18:49nutritionnelles », elle peut être utilisée
18:51pour... Il y a beaucoup de cas d'usage.
18:53On est
18:55souvent contactés par des entreprises qui sont
18:57intéressées, que ce soit pour
18:59la restauration collective, pour analyser
19:01ce qu'il y a dans le frigo,
19:03pour les recettes, etc. C'est vrai
19:05qu'on avait eu un projet
19:07avec Elior pendant assez longtemps
19:09et le concept, c'était
19:11on créait une borne
19:13que vous mettez dans les cantines et du coup
19:15vous passez votre plateau, on le reconnaît et
19:17automatiquement, on vous facture. Maintenant, c'est
19:19une autre société qui s'appelle Trevisor.
19:21Ah, qui s'occupe de ça ?
19:23Oui, c'est un peu une filiale.
19:25Vous êtes un petit milieu, en fait. Vous connaissez tous
19:27dans ce secteur.
19:29Oui, on connaît pas mal de gens dans ce secteur. On aime bien rencontrer
19:31les autres gens et apprendre d'eux parce qu'il y a
19:33toujours pas mal de choses à apprendre. Merci encore
19:35Aurore Tran d'avoir pris le temps de nous présenter
19:37cette application, cette start-up
19:39française Foodvisor
19:41qui ne cesse
19:43de gagner en
19:45consommateur,
19:47en abonné.
19:49En abonné à l'application, partout dans le monde, vous l'avez dit.
19:51Merci encore d'avoir pris le temps
19:53de nous présenter Foodvisor.
19:55Très belle journée à vous, Aurore. Merci Nathalie.
19:57Il est temps d'aller se balader avec Thibaut, notre
19:59french trotter.
20:01Sud Radio, c'est ça la France, avec Thibaut,
20:03le french trotter. Bonjour Thibaut.
20:05Bonjour Nathalie. Vous rentrez du Pays Basque
20:07et vous allez nous parler d'une belle entreprise de la région.
20:09Exactement, Nathalie. Cette entreprise
20:11fabrique du linge de maison depuis 5 générations.
20:13Il s'agit de tissage de luse.
20:15Et je suis sûr que vous avez déjà repéré
20:17leurs toiles rayées et colorées
20:19qui habillent les tables de salle à manger.
20:21Bien évidemment, je pense que je ne suis pas la seule.
20:23Et aussi le mobilier de jardin.
20:25Alors j'ai demandé à Virginie,
20:27qui s'occupe de la boutique d'Espelette,
20:29de nous parler de l'histoire de ces tissus labellisés
20:31Origine France Garantie.
20:33C'est un tissu traditionnel à rayures
20:35Bayadère, qui date de 1908.
20:37La maison date de 1908.
20:39Et vous avez donc différents tissages.
20:41Vous avez le métis et vous avez le coton également.
20:43Vous avez aussi les tissages
20:45avec les sept rayures des provinces basques
20:47françaises et espagnoles. Donc vous avez le labour,
20:49la basse navare et la soule
20:51pour la France. Et au niveau espagnol,
20:53l'avala, la navare,
20:55l'abiscaille et l'huipuchka.
20:57Et à chaque fois des couleurs différentes.
20:59Je crois que l'origine de la maison
21:01c'était des tissus pour bœufs ?
21:03Oui tout à fait. En fait c'était un
21:05drap que l'on mettait sur le dos des bœufs
21:07qui s'appelait des menthes,
21:09qui les protégeaient des insectes
21:11et de la météo.
21:13Je vois un panneau qui résume un petit peu
21:15l'histoire de ce linge. Alors comment
21:17ce linge pour les bœufs était-il fabriqué ?
21:19Alors c'était du chambre à l'époque.
21:21Ce n'était pas du coton. Après ça s'est
21:23décliné en nappe par la suite.
21:25Après il y a eu une évolution de tout ça.
21:27Les bœufs n'ont plus de menthe sur le dos
21:29bien évidemment maintenant.
21:31Tout est décliné et en fonction
21:33des rillures, vous avez
21:35selon les années, vous avez une
21:37modernisation des tissages
21:39également. Donc vous avez les petits carreaux,
21:41vous avez aussi les nappes métisse-coton-lin
21:43avec des tissages différents,
21:45avec des motifs différents.
21:47Donc on évolue. Maintenant on évolue plus vers
21:49la couleur. Donc la fibre qui est travaillée
21:51c'est la fibre de coton et éventuellement aussi
21:53il y a du lin. Et du lin, voilà tout à fait.
21:55Exactement.
21:57Alors je visualise très bien
21:59les rayures de ce linge traditionnel
22:01mais je crois que les couleurs avaient une
22:03signification particulière Thibault.
22:05Absolument. Alors il y a plusieurs histoires liées à ces couleurs.
22:07Alors moi j'ai entendu dire qu'elles représentaient
22:09les familles basques et leurs professions.
22:11Par exemple le rouge pour les éleveurs,
22:13le bleu pour les pêcheurs
22:15et le vert pour les agriculteurs.
22:17Mais revenons à aujourd'hui. Virginie nous explique
22:19comment et surtout où ce linge est fabriqué.
22:21Alors le tissage se fait dans
22:23la région du Rhône-Alpes en sachant que la maison
22:25date de 1908. Ensuite lorsqu'il y a eu la crise
22:27du textile en 77, tout a malheureusement
22:29fermé. Donc ensuite
22:31ça a été délocalisé dans la région du Rhône-Alpes
22:33pour le tissage. Mais tout ce qui est confection,
22:35réalisation et création se fait à la ressort dans
22:37nos ateliers. Donc on est 100% Made in France.
22:39Made in France. On participe au salon
22:41Porte de Versailles tous les ans,
22:43mi-novembre, au Made in France.
22:45Et je vois que vous continuez à innover.
22:47Il y a des collections chaque année.
22:49Chaque année il y a 2-3 collections par an
22:51qui se font.
22:53Et les couleurs changent également.
22:55C'est très coloré chez nous.
22:57Et je vois que vous mettez vraiment en avant
22:59les arts de la table.
23:01Exactement, c'est important. Une belle table.
23:03La gastronomie basque également.
23:05C'est quoi pour vous
23:07la table idéale basque ?
23:09Comment dresse-t-on une table au Pays Basque ?
23:11Une belle table c'est une belle nappe,
23:13des belles serviettes, un beau bouquet
23:15et puis de bonnes assiettes
23:17pour bien manger.
23:19Alors du déjeuner vous nous donnez envie ?
23:21Écoutez,
23:23j'ai fait une mise en scène ce matin.
23:25Effectivement,
23:27ça donne toujours envie, mais malheureusement
23:29je ne vous sers rien, mais ça donne envie.
23:31Qui est la clientèle de la maison ?
23:33On a beaucoup de touristes en ce moment.
23:35Après nous avons aussi des Anglais parfois,
23:37des étrangers
23:39qui viennent aussi un petit peu sur l'Espelade
23:41puisque ce sont les piments d'Espelade bien évidemment.
23:43Le village est bien connu pour ça.
23:45Et puis donc,
23:47beaucoup de locaux aussi.
23:49On a des clients habituels
23:51qui viennent nous voir également,
23:53acheter pour faire des cadeaux ou même pour eux.
23:55Mais c'est important d'en prendre d'abord plein les yeux
23:57avant d'en prendre plein les papilles Thibaut.
23:59Je suis d'accord avec vous.
24:01Merci encore, on se retrouve la semaine prochaine pour une autre découverte.
24:03Merci à vous également chers auditeurs.
24:05On se retrouve la semaine prochaine,
24:07même jour, même heure et même radio.
24:09Et surtout, d'ici là, portez-vous bien.