L'invité de 20h : Jules Koundé - Clique - CANAL+

  • l’année dernière
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Clique, c'est présenté par Mouloud Achour, tous les jours à 19h45 en clair sur CANAL+ ! 

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Transcription
00:00 ♪ ♪ ♪
00:05 On est champions du monde!
00:06 ♪ ♪ ♪
00:12 ♪ ♪ ♪
00:15 Très jeune, j'étais hyper compétitif.
00:18 Et je pense que c'est un des trucs qui m'a vraiment aidé
00:21 à arriver là où je suis, cette envie de gagner.
00:23 ♪ ♪ ♪
00:27 Avec cette tête! La dernière trouvaille du centre
00:30 de formation bordelais, c'est Jules Koundé.
00:32 ♪ ♪ ♪
00:35 Koundé, Koundé, Koundé, Koundé, Koundé!
00:38 Quelle goal! Quelle goal! Quelle goal! Quelle goal!
00:40 Quelle goal! Goal, goal, goal, goal, goal, goal, goal, goal, goal!
00:44 ♪ ♪ ♪
00:47 C'est un grand honneur d'être ici et je suis très content
00:49 d'arriver dans ce groupe.
00:51 ♪ ♪ ♪
00:54 Ballon, la tête! Jules Koundé pour le 4-0
00:58 en faveur du FC Barcelone.
01:01 J'ai juste envie d'être sur le terrain et d'y aller,
01:03 de tout casser.
01:04 ♪ ♪ ♪
01:09 Dans le football ou même dans la vie en général,
01:11 on ne fait pas de cadeaux.
01:12 Il faut rêver grand, il faut rêver beaucoup.
01:14 ♪ ♪ ♪
01:20 - Quel flow! (rire)
01:22 Comment ça va, Jules? - Ça va et toi?
01:24 - Bienvenue dans le Clique. - Merci.
01:25 - Il faut rêver grand, il faut rêver beaucoup.
01:27 - Toujours. - Est-ce que tu rêves
01:29 encore beaucoup? - Beaucoup.
01:30 - Oui? - Beaucoup, toujours.
01:31 - De quoi tu rêves? - Je rêve de plein de choses.
01:33 Je rêve du football, mais je rêve aussi d'autres choses,
01:37 de la vie. - De la mode?
01:38 - De la mode aussi. - Ça tombe bien.
01:40 On va parler de foot, on va parler de mode.
01:41 Est-ce que tu peux déjà m'expliquer
01:42 ton geste de célébration?
01:44 - (rire)
01:45 En fait... - C'est quoi, le geste?
01:46 - Le geste, c'était... c'est ça, c'était une référence à...
01:49 c'était une référence à Kobe. - Oui.
01:51 - Ça faisait pas longtemps qu'il était...
01:52 - Kobe Bryant. - ... qu'il était décédé.
01:54 Et voilà, c'était... c'était une célébration en son honneur.
01:59 - Bon, hier, tout le monde t'a regardé à la télévision
02:02 parce qu'il y avait un match de foot.
02:03 Est-ce que tu peux nous en parler?
02:04 - Bon, c'était pas mon meilleur match,
02:07 on va commencer par ça. - Allez, on y va.
02:08 Comme ça, après, c'est récué.
02:10 - On met les pieds dans le plat.
02:11 Non, un match un peu... un match un peu difficile.
02:13 On s'y attendait.
02:15 C'est une bonne équipe, l'équipe de Grèce.
02:17 Ils étaient à domicile, poussés par leur public.
02:19 Et voilà, je pense qu'on a eu 15 minutes de moins bien,
02:23 deuxième mi-temps, et voilà, on a pris...
02:25 on a encaissé deux buts.
02:26 Mais bon, on a bien réagi,
02:28 et puis on aurait même dû gagner avec ces buts.
02:30 - Il y a eu 2-2 contre la Grèce, je le rappelle,
02:31 et à la sortie du match,
02:32 Antoine Griezmann n'était pas super content.
02:34 Ecoute.
02:35 - Il a pas manqué grand-chose
02:37 pour aller chercher le grand sling sur la fin.
02:38 - Oui, il a manqué la goal-line technologie, non?
02:40 Hein? L'UFA a beaucoup d'argent
02:42 et ils arrivent pas à mettre tout en point
02:45 pour qu'on sache s'il y a but ou non.
02:48 Donc voilà, faut demander un peu plus de la part de l'UFA.
02:51 S'ils veulent qu'on fasse beaucoup de matchs,
02:52 on leur demande plus de technologie.
02:54 - C'est fort, ce qu'il dit.
02:56 C'est quoi, la goal-line technologie,
02:57 dans un premier temps?
02:58 Et est-ce que t'es d'accord avec lui quand il dit
03:01 si vous voulez qu'on fasse plus de matchs,
03:02 il faut plus de technologie?
03:03 - La goal-line technologie, c'est tout simplement
03:05 la technologie qui permet à l'arbitre de savoir
03:08 si le ballon est rentré ou pas.
03:10 On sait que des fois, ça se joue à peu
03:12 et qu'on a besoin de cette technologie
03:14 pour voir s'il y a but.
03:15 Et bien sûr, je suis d'accord avec lui.
03:17 Je pense qu'on nous demande de plus en plus,
03:20 on joue de plus en plus.
03:22 Et voilà, c'est juste logique de réclamer une technologie
03:27 qui est déjà présente dans beaucoup de championnats
03:30 et dans les grandes compétitions.
03:32 - Il y a quelque chose, moi, qui me fascine
03:33 avec les sportifs de très, très, très haut niveau comme toi,
03:36 quand on est en équipe de France,
03:38 c'est la capacité à passer après une défaite
03:41 ou une action un peu compliquée et à se remettre en question.
03:43 J'aimerais qu'on revoie ce fameux petit pont d'hier.
03:46 Parce que c'est le sang-froid avec lequel t'en parles, moi,
03:49 qui me fascine.
03:50 Est-ce que tu peux nous le commenter ?
03:51 - En fait, j'ai plusieurs...
03:55 J'ai plusieurs...
03:57 J'ai deux choses qui passent dans ma tête à ce moment-là.
04:00 C'est que la balle, il la pousse un peu loin
04:02 et j'hésite à intervenir fort.
04:04 Et puis je vois que je vais être un peu en retard
04:06 et donc je décide de retenir.
04:08 Et bon, c'est les choses à pas faire.
04:10 Et c'est ce qui se passe quand on décide pas,
04:12 quand on a deux idées en tête et qu'on fait aucune des deux.
04:15 Ça permet à l'adversaire de prendre l'avantage.
04:18 Donc c'est toujours regrettable.
04:20 - C'est toujours plus facile de critiquer
04:22 quand on est en dehors du terrain.
04:24 On va pas refaire l'histoire.
04:25 Les critiques ont été parfois assez dures.
04:27 Hier, comment est-ce qu'on les encaisse, en fait ?
04:29 Est-ce qu'on regarde ou pas du tout ?
04:30 - Non, ça serait mentir de dire qu'on regarde pas.
04:33 Je pense que beaucoup disent ça, mais c'est pas tout le temps vrai.
04:36 On regarde, mais on a l'habitude.
04:39 C'est quelque chose avec laquelle on vit depuis même des 14 ans.
04:44 Donc bien évidemment, on regarde, on lit, mais on passe à autre chose.
04:49 Je veux dire, le plus important, c'est le coéquipier,
04:52 ce que pense le coach, et voilà, on avance comme ça.
04:54 - On est préparé mentalement par des gens
04:56 pour gérer cette pression des réseaux et ces choses-là ?
05:00 - Je dirais que de manière générale, non.
05:02 Dans les centres de formation,
05:03 peut-être que maintenant, ça se fait un peu plus,
05:05 la prévention, quand j'y étais, un tout petit peu.
05:09 Un tout petit peu, mais non, je pense qu'on n'est jamais préparé à...
05:13 On va dire, cette violence, parce qu'il faut le dire,
05:16 des fois, c'est très violent, notamment avec les réseaux sociaux.
05:20 Je pense que chacun gère ça différemment,
05:23 mais c'est sûr que ça peut être difficile,
05:25 notamment quand on est très jeune.
05:27 - Une autre violence que t'as dénoncée dans le football, c'est le racisme.
05:31 Tu fais partie des joueurs, t'es même un des rares à dire
05:34 "elles sont super vos campagnes", mais c'est un problème de fond.
05:38 - Bien sûr, je pense que ça serait bien d'aller un peu plus loin
05:42 que les campagnes qui sont des campagnes de sensibilisation
05:45 et qui sont nécessaires aussi,
05:48 mais je pense qu'on ne s'attaque pas réellement au fond du problème.
05:53 Je pense aussi que des sanctions devraient être beaucoup plus lourdes
05:57 et beaucoup plus importantes qu'elles ne le sont.
05:59 - Est-ce que toi, t'en as déjà été victime ?
06:01 - Sur le terrain, j'ai déjà reçu des cris de singes,
06:07 parce que c'est très courant,
06:09 ou des choses pas agréables,
06:14 mais ça ne m'est pas arrivé très souvent, honnêtement.
06:18 - Comment on se sent en tant qu'être humain
06:20 quand d'autres êtres humains se permettent ça ?
06:22 - C'est difficile.
06:24 Quand on est sur le terrain, pour ma part,
06:26 je suis assez hermétique dans le sens où, quand je joue,
06:30 je suis tellement concentré que j'ai du mal à…
06:33 J'entends pas, même des fois on me dit "t'as entendu ce chant ?"
06:36 Je dis non, parce que j'ai toujours été comme ça, même très jeune,
06:39 mais c'est après, quand on revoit les images
06:41 ou quand on a des coéquipiers qui nous le disent,
06:44 c'est toujours… ça te touche, ça te touche,
06:47 parce qu'au final, comme tu le dis,
06:49 on est des personnes avant d'être des footballeurs,
06:51 avec des parents, avec de la famille,
06:54 avec des convictions, des valeurs aussi,
06:56 et donc forcément, ça te touche.
06:59 - On va parler dans un instant des convictions, des valeurs,
07:01 parce que t'es un sportif qui s'engage énormément,
07:04 mais qui met aussi en avant le droit de prendre la parole
07:08 quand il le décide et pas quand les gens lui mettent la pression.
07:10 Ça, on va en parler.
07:11 Et un autre sujet sur lequel tu t'es engagé,
07:13 qui fait en ce moment polémique dans le foot,
07:15 c'est le rythme des matchs.
07:17 Tu fais partie des gens qui disent "arrêtez,
07:19 il commence à y avoir trop de matchs pour nous."
07:21 - Ouais, je pense que mon pote qui est passé il y a pas longtemps,
07:24 Aurélien, l'avait dit aussi.
07:25 - Eh ben, tu sais quoi ? On va aller écouter.
07:28 - Il faut prendre en considération la santé des joueurs.
07:31 C'est pas parce qu'il y a beaucoup plus de matchs
07:33 que les matchs vont être de meilleure qualité.
07:35 Avant la quantité, je pense que c'est la quantité qui doit primer.
07:39 C'est la qualité, pardon, qui doit primer.
07:41 Donc, c'est pour ça que je voulais avoir ce message-là.
07:43 - Tu peux nous éclairer sur le rythme en question ?
07:45 - Ça peut être match le dimanche, match le mercredi,
07:49 match peut-être le samedi ou le dimanche encore.
07:52 C'est des déplacements, c'est prendre l'avion,
07:54 c'est la fatigue mentale, la fatigue physique, les voyages,
07:59 les nuits où on dort peut-être un peu moins.
08:01 Après, je suis pas là pour me plaindre
08:03 puisque c'est ce qu'on a toujours rêvé de faire.
08:05 - Je suis d'accord avec lui, on ne peut que partager.
08:10 Je pense que le rythme est devenu de plus en plus soutenu.
08:14 Et ce qui, on va dire, me dérange un peu,
08:17 c'est souvent quand on fait ce genre de constats
08:19 qui sont des faits, on joue plus.
08:21 On entend souvent les mêmes organes dire
08:24 "Oui, mais avant, on jouait aussi..."
08:27 Et c'était, d'un, c'était pas forcément vrai
08:29 qu'il y avait autant de matchs.
08:30 Et puis surtout, c'est pas parce qu'avant,
08:32 c'était de telle manière qu'il faut pas évoluer.
08:35 Et je pense qu'on va dans un rythme
08:38 qui est de plus en plus dangereux, on le voit.
08:42 Il y a de plus en plus de blessures,
08:43 et des blessures graves, notamment, par exemple,
08:45 avec cette trêve où il y a eu énormément de joueurs
08:47 qui se sont blessés.
08:49 Et on demande de plus en plus.
08:50 Et encore une fois, comme il le disait,
08:54 ce ne sont pas... ce n'est pas de se plaindre.
08:58 En fait, c'est juste vouloir quelque chose qui est juste
09:01 et qui nous permet de nous exprimer,
09:03 d'exprimer notre talent et proposer aussi aux spectateurs
09:07 des matchs de meilleure qualité.
09:09 - Tu penses que c'est un rythme qui peut briser des carrières ?
09:11 - Oui, je pense.
09:12 Je pense qu'il y a certaines blessures.
09:14 Je veux dire, j'ai, par exemple, un coéquipier, Gavi,
09:17 qui s'est fait...
09:19 L'éligamment croisé avec le menisque, en plus.
09:22 Ça peut, on sait jamais.
09:23 On sait que c'est des blessures, évidemment,
09:25 avec maintenant l'avancée dans la médecine,
09:29 des blessures dont on revient bien.
09:31 Mais il y a aussi des joueurs qui en reviennent moins bien
09:35 et qui, après, ça crée des...
09:38 Comment dire ? Des faiblais dans ton corps.
09:40 Je veux dire, c'est...
09:41 Des fois, il faut voir plus loin qu'une blessure.
09:43 Une blessure peut fragiliser un corps
09:45 et d'ailleurs peut en entraîner d'autres
09:47 malgré le fait de la soigner.
09:50 - Toi, comment est-ce que tu fais attention à ton corps, en fait ?
09:54 - Des choses basiques.
09:56 Bien manger, bien s'hydrater,
09:59 bien dormir et puis aussi bien bosser.
10:04 - J'ai vu que t'étais un gros dormeur.
10:06 C'est vrai, ça ? - Oui, c'est vrai.
10:08 - Comment tu fais ? Je trouve pas le sommeil.
10:09 Donne-moi un truc.
10:10 - Je sais pas.
10:11 J'ai toujours été comme ça.
10:12 Depuis petit, je peux dormir à peu près partout.
10:14 Je peux dormir sur une chaise.
10:16 Je peux juste pas dormir debout.
10:17 Mais sinon, je peux dormir à peu près partout.
10:20 - OK, bonne nuit.
10:22 J'aimerais qu'on raconte un petit peu ton histoire.
10:23 On va revenir dans ton enfance,
10:25 dans les choses qui font que t'es le champion que tu es
10:28 et que tu es aussi bien habillé aujourd'hui.
10:30 On va passer à la madeleine de clic,
10:31 ton souvenir d'enfance. Allez.
10:33 ♪ ♪ ♪
10:35 La madeleine de clic, c'est le souvenir
10:37 qui a marqué l'enfance de notre invité.
10:39 Jules Koundé a choisi Louis de Funès.
10:42 Et on va regarder un extrait pour notre plus grand kiff
10:45 dans le film "Le grand restaurant", le septime.
10:47 - Comment elle est, votre eau des viands ?
10:49 - Oh, elle est très fraîche.
10:51 - Ah, bon. Et votre eau périllée, comment est-elle ?
10:53 - Elle est bien aussi, bien. - Elle est bien.
10:55 Alors écoutez, vous me donnerez deux eaux périllées,
10:57 tièdes, mais peu pétillantes, vous savez.
10:59 Patatatata, comme ça.
11:00 Pipipipipi.
11:01 Non, m'arrachez pas des mains, doucement.
11:03 Ah.
11:05 Oh, non, j'ai demandé un radis.
11:08 Un radis. Voilà.
11:09 Oui, oui, oui.
11:11 Ah, oh, pas de couteau.
11:13 Pas de couteau.
11:14 Voilà.
11:15 - Je vous en prie, prenez le vin. - Merci.
11:17 ♪ ♪ ♪
11:20 (rire)
11:21 - Pourquoi ça marche toujours autant, Louis de Funès ?
11:23 C'est incroyable.
11:24 - Parce que c'est un tout.
11:26 Et au-delà des répliques, c'est les mimiques.
11:29 - Oui. - C'est les mimiques,
11:30 c'est les bruitages.
11:31 Moi, j'ai été bercé avec Louis de Funès depuis petit.
11:35 Et c'est un de mes acteurs préférés.
11:38 Je trouve qu'il était talentueux,
11:41 mais c'était avant tout un bosseur fou.
11:43 J'ai lu pas mal, enfin, et vu des documentaires
11:46 où, voilà, c'était un monstre de travail.
11:48 Il était pas toujours très agréable.
11:50 - Il était pas sympa. - Non, il était pas sympa.
11:52 Il était pas sympa, je l'ai lu.
11:53 Mais je pense que, voilà, malheureusement,
11:56 ou heureusement, des fois, c'est ça qu'il faut
11:59 pour être, on va dire, au sommet de son art.
12:02 C'est sûrement ce dont il avait besoin.
12:04 - Est-ce que dans le foot, dans le sport de niveau,
12:05 il faut être sympa avec les autres ?
12:07 - Je vais te dire oui.
12:10 Je vais te dire oui, dans le sens où c'est ma façon d'être.
12:13 Je suis quelqu'un de, voilà, de sympa.
12:15 Mais je pense que c'est pas obligatoire.
12:17 Je veux dire, on n'est pas obligés
12:19 d'être potes avec tout le monde.
12:20 On a des affinités.
12:22 Au final, on est des personnes, que ça soit dans le foot,
12:24 mais c'est vrai qu'on fait un sport d'équipe.
12:26 Donc c'est important de bien s'entendre,
12:29 mais ça reste le terrain, au final.
12:31 Je veux dire, il y a plein d'athlètes
12:33 qui l'ont déjà dit,
12:34 qu'il n'y a pas besoin d'être potes,
12:36 forcément, en dehors du terrain,
12:37 pour bien s'entendre sur le terrain,
12:39 se comprendre et être performant.
12:40 - Et est-ce qu'en équipe de France, t'as des potes ?
12:42 - Oui. Oui, oui.
12:43 - Qui ?
12:45 - Honnêtement, on a vraiment un très bon groupe.
12:47 Je m'entends très bien, forcément, avec Aurélien,
12:49 parce que ça fait de nombreuses années que je le côtoie.
12:53 - Thiamini.
12:54 - Là, on a fait toutes nos classes ensemble, quasiment,
12:56 même s'il est un peu plus jeune que moi.
12:58 Ousmane, avec qui j'ai été coéquipier,
13:02 à Barcelone, avec qui j'ai passé beaucoup de temps.
13:05 Et on va dire que c'est les deux personnes
13:07 avec qui je suis le plus proche.
13:08 Mike aussi, évidemment.
13:09 On est dans la même agence
13:11 et ça fait longtemps qu'on se connaît.
13:13 Mais globalement, il y a vraiment un très bon groupe.
13:15 - Oui. Et est-ce que c'est pas mieux
13:17 d'avoir un groupe qui s'entend bien
13:18 que d'avoir la réunion des meilleurs joueurs ensemble ?
13:21 - Ah si, ça, je pense que si.
13:23 Il y a plein d'exemples, que ce soit dans tous les sports,
13:26 où sur le papier, tu peux avoir les meilleurs noms.
13:30 Par exemple, les Galactiques, ça peut être aussi un exemple.
13:33 Je pense que, des fois,
13:38 l'accumulation de talents et de stars
13:41 ne signifie pas un rendement sur le terrain
13:44 qui va être à la hauteur des attentes, parfois.
13:47 - Mbappé, tu trouves qu'il est meilleur au PSG
13:49 ou en équipe de France ?
13:50 - C'est une question...
13:51 Je trouve qu'il est excellent partout.
13:53 - Il est trop fort !
13:55 C'est une réponse de Louis Dufunes.
13:56 - Non, je pense que...
13:58 - Il est trop fort.
13:59 - C'est un talent spécial, on le sait.
14:01 Et je pense que les attentes qui sont autour de lui
14:06 sont à la juste mesure de son talent.
14:09 Et des fois, on oublie.
14:10 C'est vrai, on est très exigeants avec lui.
14:12 Et je pense que...
14:13 - Tu trouves qu'on lui met trop la pression ?
14:16 - Je pense que oui.
14:17 Mais je pense que c'est quelque chose qu'il apprécie,
14:19 quelque chose avec laquelle il...
14:22 Quelque chose qu'il gère bien.
14:23 Et quelque part, c'est le...
14:25 C'est le... On va dire le...
14:28 Le...
14:30 C'est comme ça, quand t'es à ce niveau-là d'excellence,
14:33 les gens attendent beaucoup de toi.
14:35 - Quand on est en défense et que l'attaquant, c'est Mbappé,
14:37 comment on se sent ?
14:39 - On se sent bien parce qu'on sait qu'à tout moment,
14:41 on peut marquer des buts.
14:43 On sait qu'à tout moment, la différence peut venir,
14:45 que ce soit de Kylian, mais voilà, on va...
14:48 On a énormément de talent en équipe de France.
14:50 On a un Vivi qui est, je pense, un...
14:53 Que tout le monde nous envie.
14:54 - Kylian, on lui met également énormément la pression
14:57 à chaque fois qu'il y a une actualité.
14:58 On veut sa réaction, on lui demande de réagir.
15:01 Toi, t'es un sportif qui t'exprime aussi énormément.
15:04 Et on s'est posé la question toute simple,
15:05 est-ce que les sportifs sont obligés d'avoir un avis sur tout ?
15:08 Regarde.
15:10 - On dit souvent qu'il ne faut pas mélanger le sport et la politique.
15:13 Pourtant, de nombreux athlètes ont marqué l'histoire.
15:15 Ce fut le cas de Jesse Owens,
15:17 qui, en 1936, a défié Adolf Hitler en remportant sous ses yeux
15:20 quatre médailles d'or au JO de Berlin.
15:22 - Owens gagne en 10,3, la deuxième victoire américaine.
15:26 - Ou bien de Tommy Smith et John Carlos,
15:28 dont les points levés sur le podium des JO de 1968
15:30 ont laissé une trace indélible.
15:32 Des sportifs qui, à force d'engagement,
15:34 sont devenus bien plus que des athlètes.
15:35 On pense bien évidemment à la légende Mohamed Ali,
15:38 connue notamment pour ses prises de position
15:39 contre la guerre au Vietnam.
15:41 - You won't even stand up for me in America,
15:43 for my religious beliefs,
15:44 and you want me to go somewhere and fight,
15:46 but you won't even stand up for me here at home.
15:48 - Et depuis, d'autres ont marché dans leurs pas,
15:50 que ce soit pour libérer la parole autour de la santé mentale,
15:53 sensibiliser sur les violences policières
15:55 ou dénoncer les abus sexuels dans le sport.
15:57 - We have been failed and we deserve answers.
15:59 If you allow a predator to harm children,
16:02 the consequences will be swift and severe.
16:04 Enough is enough.
16:06 - Ils sont de plus en plus nombreux à faire entendre leur voix
16:08 auprès du grand public,
16:09 mais le retour de bâton peut parfois s'avérer brutal
16:12 et certains sportifs ont payé très cher cet engagement.
16:14 - When there's significant change,
16:16 and I feel like that flag represents
16:18 what it's supposed to represent,
16:19 and this country is representing people
16:22 the way that it's supposed to, I'll stand.
16:24 - De quoi refroidir certains athlètes à s'engager
16:26 alors même qu'on exige d'eux toujours plus de prises de position.
16:29 Une forme de pression qui s'étend en dehors des pelouses.
16:31 Alors finalement, est-ce qu'on n'en demande pas trop aux sportifs ?
16:34 - Réponse.
16:37 Je pense que, pour prendre la question,
16:40 on n'est pas obligé.
16:41 Ça dépend de chacun.
16:44 Et si quelqu'un décide de...
16:46 Tu disais très justement tout à l'heure
16:49 qu'on nous demande,
16:51 exige des fois de réagir sur certains sujets,
16:55 et moi, j'aime le faire à ma manière,
17:00 dans mon timing.
17:01 Je veux dire, quand j'ai envie de parler de quelque chose,
17:03 je vais parler parce que j'en ai envie,
17:05 mais pas parce qu'il y a l'opinion publique
17:07 qui me guide dans un certain sens
17:12 et qui réclame que je parle.
17:14 Et je pense que c'est toujours plus...
17:16 Je le fais toujours avec beaucoup de naturel.
17:18 Je veux dire, c'est moi qui gère mes réseaux sociaux
17:20 parce qu'on me pose souvent la question.
17:22 Et je décide quand j'ai envie de parler
17:25 et ce sur quoi j'ai envie de réagir.
17:28 - Et t'hésites pas à remettre également
17:30 certains médias à leur place.
17:33 Dernièrement, tu t'es exprimé sur Instagram
17:35 en relayant le message du député européen
17:37 Raphaël Glucksmann qui évoquait le conflit israélo-palestinien.
17:40 Après ce post, tu as été critiqué,
17:42 tu as tenu à préciser tes propos,
17:43 condamnant les reprises partielles de tes propos
17:46 et ce que tu dis "titres racolaires"
17:47 choisis par certains médias.
17:49 Et tu as répondu sur X à ceux qui critiquent
17:51 les prises de position des footballeurs.
17:53 Et tu as dit "c'est assez drôle de lire toute la frustration
17:55 et le dédain qui émanent de certaines personnes
17:57 lorsqu'un athlète, ou plus particulièrement un footballeur
18:00 dans mon cas, s'exprime sur les sujets de société,
18:02 comme si nous étions enfermés dans une boîte
18:04 dans laquelle il nous serait interdit
18:06 de donner notre avis sur les sujets
18:07 qui nous concernent au même titre que tout autre citoyen,
18:10 car oui, s'il fallait le rappeler,
18:11 nous sommes des personnes et des citoyens
18:13 avant d'être des footballeurs."
18:15 C'était quoi cette histoire sur le conflit israélo-palestinien ?
18:19 - Non, en fait, c'est tout simplement
18:21 ce que j'avais appelé de la malhonnêteté,
18:23 c'est que souvent, parfois,
18:26 les médias, ce qu'ils aiment bien faire pour générer du clic,
18:31 c'est couper, ça peut être des médias sportifs ou autres,
18:35 mais c'est couper une partie de ce que tu dis
18:38 pour orienter l'opinion publique, et moi, je déteste ça,
18:41 je veux dire, quand j'écris quelque chose,
18:43 j'aime que ça soit retranscrit de manière juste,
18:46 et c'était par rapport à ça,
18:48 parce qu'au final, il y a beaucoup de personnes,
18:52 des gens qui tout simplement ne lisent même pas les articles,
18:55 mais qui disent seulement le titre,
18:57 donc déjà, c'est préjudiciable,
18:59 et au-delà de ça, c'est de la manipulation,
19:03 c'est juste de la manipulation,
19:06 et voilà, ça passe une fois, deux fois, trois fois,
19:08 quand c'est sur le foot, on va dire,
19:11 sur le côté sportif, ça me gêne, mais ça me gêne moins,
19:14 parce que c'est pas quelque chose que j'estime...
19:18 c'est pas un sujet que j'estime très, très important, en soi,
19:21 alors que le conflit israélo-palestinien,
19:23 c'est des choses...
19:25 il y a des vies en jeu, c'est des choses sérieuses,
19:27 et voilà, quand je m'exprime là-dessus,
19:30 j'aime que ça soit clair.
19:32 - Et que ça soit pas coupé.
19:33 - Que ça soit pas coupé dans le but de reprendre
19:36 ou de vouloir me faire dire quelque chose
19:38 qui n'était pas mon propos, et voilà, juste être honnête.
19:42 - Est-ce que certaines de tes prises de position
19:44 t'ont valu des représailles ?
19:47 - Jusqu'à présent, non, des critiques,
19:48 mais des représailles, non,
19:51 mais c'est sûr que des gens ont des problèmes avec ça,
19:56 je veux dire, c'est une opinion, quand tu exprimes une opinion,
19:59 t'auras des gens qui seront d'accord avec toi,
20:01 des gens qui seront contre,
20:03 mais l'essentiel pour moi, c'est d'être clair avec ce que je dis,
20:08 d'être en accord avec ce que je dis.
20:09 À partir du moment où c'est ça et que je l'exprime,
20:12 j'ai aucun problème avec ce qu'on peut appeler
20:14 des retours de bâton et des représailles.
20:16 - Et quand on porte le maillot de l'équipe de France,
20:18 est-ce qu'on a une responsabilité particulière
20:20 quand on prend position ou qu'on s'engage ?
20:23 - On a une responsabilité particulière
20:25 parce qu'on fait partie d'un groupe,
20:28 on fait partie d'une équipe qui représente la France,
20:32 mais après, je pense que derrière cette notion de groupe,
20:36 il y a aussi des individualités, des personnalités différentes,
20:40 puisqu'on est avant tout des personnes, des citoyens,
20:43 et on a la libre expression à travers ce groupe,
20:47 et c'est toujours ce que j'ai ressenti
20:49 quand je suis allé en équipe de France,
20:51 et de ne pas être forcé de parler ou de ne pas parler.
20:57 Donc je prends cette liberté.
21:00 - Un autre engagement pour lequel tu as donné ton temps,
21:05 c'est le harcèlement scolaire.
21:07 Et en fait, ça a eu plein de conséquences sur ta vie,
21:10 sur la personne que j'ai en face de moi.
21:11 J'aimerais qu'on regarde un extrait d'un spot.
21:14 - Que ce soit sur les réseaux sociaux, en classe,
21:17 dans la cour, en sport, le harcèlement, c'est inacceptable.
21:21 - Normalement, quand tu vas à l'école, tu y vas avec plaisir.
21:24 - Si tu es victime d'harcèlement,
21:25 mes parents ne gardent pas ça pour toi.
21:28 - Il y a même un numéro que tu peux appeler, c'est le 3018.
21:31 - En parler, ça ne va pas aggraver le problème.
21:33 Au contraire, ça peut le régler.
21:35 - Si tu vois qu'un copain, qu'une copine,
21:37 qu'un camarade de classe souffre,
21:39 fais comme nous, on ferait en équipe de France.
21:41 - Soutiens-le, parles-en autour de toi.
21:44 - Je rigole parce que le montage est ouf,
21:47 mais c'est un sujet sérieux.
21:48 - Non, c'est un sujet...
21:50 - C'est une vidéo éclatée pour un sujet sérieux.
21:53 - C'est un sujet très sérieux.
21:55 Évidemment, la vidéo, même nous, quand on l'a vue au montage,
21:59 après, c'est le rendu...
22:01 - Parlons de la cause. - Voilà.
22:03 - Parlons de la cause.
22:04 - Le harcèlement scolaire, c'est quelque chose de très important.
22:07 Je pense que c'est quelque chose
22:10 dont beaucoup de personnes souffrent,
22:12 d'enfants, évidemment,
22:13 mais aussi, ça impacte évidemment sur l'adulte que tu deviens.
22:18 Et ça se fait, de mon point de vue,
22:22 depuis de plus en plus tôt.
22:24 De plus en plus tôt, il y a de plus en plus de gens
22:26 qui en sont victimes
22:28 et qui, parfois, commettent un suicide.
22:32 Et c'est des choses qui sont vraiment malheureuses.
22:35 Et sur les réseaux de Jules Koundé,
22:38 il y a énormément de choses.
22:39 C'est de cliquer sur.
22:41 (musique électronique)
22:44 ♪ ♪ ♪
22:46 - On a cliqué sur vous, Jules Koundé.
22:48 - Coucou.
22:49 - Le nouveau boss de la défense de l'équipe de France de foot
22:51 et du FC Barcelone,
22:52 club qui ressemble de plus en plus à un club de vacances, d'ailleurs.
22:54 - Hola, somos Frank y Jules.
22:56 - Bonjour, nous sommes Frank et Jules
22:57 et nous allons jouer au challenge du papier toilette.
22:59 - Jouando a una final.
23:02 - Vos débuts, c'était à Bordeaux,
23:03 où, comme tout le monde, vous avez commencé par des taffes chiantes.
23:05 C'était vous, le relou, qui t'appelle pour ton abonnement.
23:07 - Ici Jules Koundé, joueur du FC Girondins de Bordeaux.
23:10 On espère vous compter parmi nous la saison prochaine en tant qu'abonné.
23:13 - Une formation à la dure
23:15 qui vous a appris de bien beaux principes de vie.
23:17 - Pensez à mettre vos clignotants.
23:19 C'est très important d'avoir une conduite sûre pour plus de sécurité.
23:22 - En cliquant sur vous, Jules, on a vu l'homme de lettres,
23:24 celui qui lit...
23:25 - Un livre, toujours important quand on voyage beaucoup.
23:28 - Qui lit beaucoup, même si c'est souvent le même livre.
23:31 - Un livre sur le soprano.
23:33 - Un homme qui a aussi besoin de temps pour lui.
23:34 - Il dort beaucoup, parce que c'est un gros dormeur, il dort beaucoup.
23:37 - Bon, par contre, il faudrait éviter en conférence de presse, quand même.
23:40 Ça se voit.
23:41 - Euh...
23:42 (musique de suspens)
23:45 - Quand on a cliqué sur vous,
23:46 on a forcément vu le passionné de mode,
23:48 avec une galerie de looks originaux, le Batman...
23:50 (musique de Batman)
23:52 Et plus récemment, un hommage à Néo de "Matrix".
23:54 Bon, ça, c'était la partie cool.
23:55 - Moi, personnellement, j'adore.
23:57 - Par contre, il y a eu d'autres looks plus... chelou, on va dire.
23:59 Le look du mec qui a récupéré tous les journaux gratuits,
24:01 que l'on jette à la poubelle.
24:02 Le pantalon tendre de seconde.
24:03 (sonnerie)
24:05 Ou celui-ci.
24:06 On se demande encore ce qui s'est passé.
24:07 - Je suis député.
24:09 - On attend votre réponse.
24:10 Alors, il faut nous expliquer les looks, là.
24:12 - C'est...
24:14 C'est lié à toutes mes influences.
24:16 À dire... ça vient d'un peu partout.
24:18 On va dire que c'est assez varié.
24:20 - Est-ce que tu peux me décrire ton look de maintenant, là?
24:23 Qu'est-ce que tu portes?
24:25 - Là, je porte des bottines.
24:27 Des bottines.
24:28 Avec un pantalon taille haute.
24:31 Avec un juste corps.
24:33 Et derrière, un petit pulsier.
24:35 - Un petit pulsier.
24:36 - Oui.
24:37 - Et un petit...
24:38 Et derrière, un petit puls en manche.
24:40 Simple.
24:41 - Mais c'est pas un petit puls en manche n'importe lequel.
24:44 C'est pas des bottines n'importe lesquelles.
24:46 C'est quoi?
24:47 - Non, mais on n'est pas là pour citer.
24:49 Non, en vrai, c'est des choses aussi dans lesquelles
24:51 je me sens bien.
24:52 J'aime bien être...
24:53 J'aime bien être à l'aise aussi dans mes vêtements.
24:56 Donc là, l'occasion...
24:57 L'occasion voulait que je sois à l'aise et je le suis.
24:59 - Toi, il y a une raison un peu plus profonde dans ta passion
25:02 pour la mode, c'est que, petit, tu te faisais moquer
25:05 sur tes vêtements.
25:06 Est-ce que tu peux me raconter?
25:08 - Un petit peu, bien sûr.
25:10 Je pense que ma passion a commencé quand, en fait,
25:13 j'avais un cousin qui était deux...
25:15 qui a deux ans de plus que moi.
25:17 Et en fait, je récupérais ses vêtements.
25:19 Et mon cousin, il s'habillait...
25:21 Il avait souvent des jolis vêtements, etc.
25:24 Donc c'est comme ça que j'ai commencé.
25:26 Et je pense que, de manière générale,
25:29 quand tu sors un peu de...
25:31 on va dire d'une case, quand tu restes pas enfermé
25:34 dans cette case, il y a des gens qui comprennent pas
25:37 et t'es souvent sujet à des moqueries.
25:40 C'est pas quelque chose qui m'a non plus...
25:43 qui a duré trop longtemps.
25:45 Mais c'est sûr que, oui, ça te construit un petit peu.
25:48 Après, tu deviens plus hermétique.
25:50 Et moi, ça m'a permis de ne pas faire attention critique
25:53 et de m'exprimer.
25:55 - Parce que maintenant, quand on dit Jules Koundé,
25:58 tout le monde répond "c'est le mec le plus stylé
26:01 de l'équipe de France".
26:02 - C'est ça. C'est ça.
26:04 Après, j'essaie juste d'être moi,
26:06 de mettre des choses qui me correspondent,
26:08 dans lesquelles je suis à l'aise.
26:10 Et comme je disais, c'est assez varié,
26:13 parce que j'ai plein de...
26:14 Je trouve mon inspiration un peu partout.
26:17 - Par exemple, là, ce look avec collant rose,
26:20 doudoune bleue...
26:21 - Ça, c'est une pub.
26:22 - Qu'est-ce qu'on va faire dans la vie
26:25 quand on est habillé comme ça?
26:27 - Non, techniquement, c'est un shooting.
26:29 Tu vas nulle part comme ça.
26:31 - Là, par exemple, tu peux sortir tranquille.
26:33 - Oui, tu peux sortir tranquille.
26:35 Là, il suffit juste d'être...
26:37 Je suis à l'aise avec moi-même,
26:39 je suis à l'aise dans mon corps,
26:41 je suis à l'aise avec ma personnalité.
26:43 À partir de ce moment-là,
26:45 je pense que c'est la première étape
26:47 pour pouvoir s'habiller différemment.
26:50 - On va te faire commenter des looks.
26:52 Au Mel Gala, tu vas nous dire...
26:54 Je clique, je clique pas.
26:56 On envoie un premier look du Mel Gala.
26:58 Regardez, c'est Rihanna,
27:00 mais je clique pas.
27:01 - Voilà.
27:02 - C'est Rihanna, mais je clique pas.
27:04 - Pourquoi?
27:05 - Hum...
27:07 Je suis juste pas fan du haut.
27:09 - Allez, on continue.
27:11 Voilà, j'arrête l'étau en chat au Mel Gala.
27:14 Non?
27:15 - Non.
27:16 - On clique pas.
27:17 Allez, on continue.
27:19 Sam Smith en Sam Smith.
27:21 - C'est original, mais je me vois pas...
27:24 - Il y a quand même une originalité.
27:26 - Dans tout, il y a une originalité,
27:28 mais je mettrai pas ça.
27:30 - On continue.
27:31 Bad Bunny.
27:32 - Ça, j'aime bien.
27:34 - On valide Bad Bunny.
27:35 - Ouais, on valide Bad Bunny, mais j'aime bien le look.
27:38 - On aime la Colombie, on aime Bad Bunny.
27:41 Non? Pas le donu?
27:42 - Non, je suis pas encore passé le cap.
27:44 - T'as pas passé le cap du donu?
27:46 - Non, non, parce que...
27:48 Mais ils sont pas assez développés encore.
27:51 - Arrête. Par rapport à Bad Bunny, quand même.
27:54 - Non.
27:55 - Est-ce que toi, tu te verrais, en tant que créateur,
27:58 jouer très sérieusement?
27:59 - Oui, oui, c'est quelque chose que je me vois bien faire.
28:04 C'est avant tout une passion, mais comme dans toute passion,
28:07 le foot, c'est une passion, mais j'ai toujours été
28:10 très compétitif et j'ai toujours...
28:13 Quand je me lance dans quelque chose, c'est quelque chose
28:16 que je prends à coeur, donc évidemment, j'ai envie
28:19 de l'amener le plus haut possible et essayer de la faire
28:22 évoluer dans un esprit un peu plus mode.
28:25 - Jul Koundé, on va jouer les prolongations dans "Click".
28:28 Un compte à rebours, un maximum de questions pour un maximum
28:31 de réponses. Allez, c'est parti.
28:32 Qu'est-ce qu'il faut surtout pas te donner après minuit?
28:35 - Du chocolat.
28:36 - Dans la peau de qui t'aimerais passer 24 heures?
28:39 - Samuel L. Jackson.
28:40 - C'est quoi la paire de basket qui t'a le plus marqué
28:43 dans ta vie?
28:44 - Jordan 4.
28:45 - C'est ce que j'ai au pied.
28:47 Est-ce qu'il y a un cauchemar dont tu te souviens toujours?
28:50 - Non.
28:51 - Avec quel star est-ce que t'aurais aimé sortir
28:53 quand t'étais petit?
28:54 - David Beckham.
28:56 - C'est quoi le plus grand "tue l'amour" pour toi?
28:58 - Mauvaise hygiène.
29:00 - Si on t'offre un détectif privé, t'enquêtes sur qui?
29:03 - Euh...
29:06 Kanye.
29:08 - Qu'est-ce que tu sais faire de tes mains?
29:09 - Euh... me nourrir.
29:12 - Est-ce que t'as des tatouages?
29:13 - Non.
29:14 - Est-ce que tu crois en Dieu?
29:15 - Oui.
29:17 - Est-ce que pour toi, il y a une vie après la mort?
29:18 - Oui.
29:19 - Dans quelle époque t'aurais aimé vivre?
29:21 - Euh... Western.
29:23 - Si tu rencontres un extraterrestre, qu'est-ce que
29:25 tu lui dis en premier sur les humains?
29:26 - Euh... on râle beaucoup.
29:29 - C'est qui la personne que tu préfères
29:31 dans l'équipe de France?
29:32 - Ha! Ha! Aurélien.
29:33 (coup de sifflet)
29:35 - Voilà.
29:36 Jules, merci beaucoup d'être venu dans le Ligue.
29:38 - Merci de m'avoir reçu.
29:39 - Qu'est-ce qu'on peut te souhaiter, là?
29:40 - Euh... plein de choses, hein?
29:42 Plein de choses.
29:43 De la santé, premièrement.
29:45 Beaucoup de succès, que ce soit avec le Barça
29:47 et l'équipe de France.
29:48 Et puis juste d'être...
29:49 - Et une Coupe du Monde.
29:50 - Et une Coupe du Monde.
29:51 Du coup c'était Jules Koundé.
29:53 de la France.
29:54 Merci à tous !

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