Franck Mathais et Christopher Hermelin sont les invités du 13h

  • l’année dernière
Franck Mathais, porte-parole de JouéClub et Christopher Hermelin, porte-parole et responsable marketing de chez Nicolas sont les invités du 13h lundi 18 décembre 2023 pour parler de ce "Noël sous inflation".
Transcript
00:00 Une semaine de Noël, les prochains jours seront décisifs pour de nombreux secteurs d'activité du pays.
00:04 Nous en avons choisi deux pour avoir une idée de la consommation et de ses tendances,
00:09 des tendances de cette fin d'année 2023, le jouet et le vin.
00:14 Bonjour Franck Mathé, vous êtes le porte-parole du groupe Jouet Club, 300 magasins en France.
00:20 J'ajoute les 105 boutiques, la grande récré que vous avez rachetée il y a quelques mois
00:25 et qui sont donc dans le giron de votre groupe.
00:28 Avec nous également Christopher Hermelin, bonjour.
00:31 Bonjour.
00:32 Vous êtes le porte-parole et directeur marketing du Caviste Nicolas, 500 enseignes partout
00:37 en France pour tous les deux les questions des auditeurs de France Inter, 0145 24 7000.
00:44 Vous pouvez également passer pour solliciter nos invités par l'application France Inter.
00:48 Franck Mathé, comment s'est déroulé le week-end ? Est-ce que l'affluence était au rendez-vous ?
00:52 Est-ce que le chiffre est bon ?
00:54 Nous avons vécu un très bon week-end en effet.
00:56 La météo était propice à venir faire les achats de Noël et c'est vrai qu'à une
01:00 semaine de Noël, beaucoup de Français ont pris conscience qu'il fallait vraiment venir.
01:04 Donc on a fait une bonne semaine et un très bon week-end, ce qui est très encourageant
01:07 pour les quelques jours qui restent avant le 25 décembre.
01:09 Les achats étaient tardifs cette année, c'est les échos qu'on a eus il y a quelques
01:12 semaines, ça veut dire qu'il y a un rattrapage ? C'est comme ça que vous l'analysez ?
01:15 Oui, c'est une caractéristique du marché du jouet depuis quelques années maintenant
01:18 où les achats se font de plus en plus tardivement.
01:20 Et cette année où Noël est un lundi, ça donnait encore plus de temps dans l'esprit
01:24 des consommateurs.
01:25 Et donc les clients sont venus plus tardivement.
01:27 Là, on devrait faire une semaine en forte croissance par rapport à l'an dernier, tout
01:31 simplement parce que c'est le dernier rush avant Noël.
01:34 Même si vous essayez de faire venir les clients le plus tôt possible, je suppose que pour
01:37 vous, ce n'est pas forcément l'idéal qu'il y ait une affluence, une cohue pendant
01:41 quelques jours ?
01:42 L'enjeu pour nous, effectivement, c'est de faire en sorte qu'on ait des gens qui
01:45 viennent le plus tôt pour faire en sorte qu'il y ait un confort d'achat maximum,
01:48 qu'on puisse avoir les produits en disponibilité et qu'on puisse apporter notre niveau de
01:52 service et de conseil habituel.
01:54 Mais les clients sont libres.
01:56 Notre rôle, c'est vraiment d'être prêts au moment où ils viennent.
02:00 On renforce nos équipes.
02:01 En conséquence, on a 1000 saisonniers qui sont dans les magasins aujourd'hui.
02:04 Faire en sorte que les clients passent un bon Noël, c'est notre mission première.
02:09 Christophe Ferrer-Melin, où est-ce que vous en êtes dans cette période qui est très
02:11 importante pour vous en termes de chiffre d'affaires ?
02:14 C'est à peu près le même constat.
02:17 La différence près, c'est que nous, on est vraiment sur des achats de toutes dernières
02:21 minutes.
02:22 Plus tardifs encore ?
02:23 Oui, parce que les jouets, ce qu'on met sous le sapin se prépare.
02:27 Et puis, nous, on vient généralement accompagner les repas.
02:30 Donc, c'est vrai que le démarrage est un petit peu plus long que d'habitude pour
02:35 plein de raisons.
02:36 Mais on sait aussi que c'est les derniers jours.
02:38 C'est vraiment le sprint final dans les 3-4 derniers jours.
02:41 Vous diriez aujourd'hui que vous êtes un peu en retard par rapport à ce que vous
02:44 devriez faire.
02:45 Comment est-ce que vous vous situez ?
02:47 Oui, je pense qu'on est un petit peu en retard parce que les gens réfléchissent,
02:52 font attention, gèrent leur budget aujourd'hui.
02:54 Et on sera plus que jamais dans des réunions et des repas festifs de dernière minute.
03:01 On va s'organiser à la dernière minute.
03:02 Allez-y, terminez.
03:03 C'est vraiment flagrant et c'est une tendance lourde depuis plusieurs années.
03:09 Ça s'accentue d'année en année.
03:11 Est-ce que vous diriez qu'il y a un décalage entre le discours, notamment politique, qui
03:15 dit que l'inflation va se terminer, qu'on est en train de régler le problème ?
03:19 Est-ce que vivent vos clients ?
03:20 Est-ce que vivent les gérants de vos magasins ?
03:23 Très clairement, un décalage.
03:26 Ce n'est pas parce qu'aujourd'hui, d'un point de vue macro, l'inflation ralentit
03:31 que subitement la bourse de nos clients s'est remplie de dollars ou d'euros.
03:37 Pas du tout.
03:38 Je pense que les gens font attention, ils font des arbitrages.
03:41 C'est vrai chez nous, mais c'est vrai dans la grande distribution aussi.
03:45 On le voit depuis quelques mois.
03:46 Ils attendront la dernière minute, ils ont un budget.
03:51 Je pense que les Français font de plus en plus attention, ont un budget et essayent
03:54 de se tenir à ce budget-là.
03:56 L'inflation a laissé des séquelles.
03:58 Avant de demander à Franck Maté ses impressions du côté du jouet, d'un mot, Christophe
04:02 Harmelin, ces semaines autour des fêtes, ça représente quel pourcentage de votre
04:06 chiffre d'affaires ? Pour qu'on ait une idée de ce qui se joue pour vous en ce moment.
04:09 Un quart.
04:10 Un quart du chiffre d'affaires.
04:12 Et chez vous, Franck Maté ?
04:14 La saison de Noël, c'est 55% des ventes.
04:16 Là, on est dans des semaines qui représentent 10% des valeurs de la saison.
04:20 La semaine qui arrive ?
04:22 Oui.
04:23 Ah, j'aurais dit plus.
04:24 D'accord.
04:25 10% en une semaine pour représenter plus de 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires,
04:30 c'est énorme.
04:31 Et sur le ressenti autour de l'inflation, vous aussi, vous sentez que les consommateurs
04:37 font attention ? On est toujours sur ce constat qu'on fait depuis deux ans maintenant ?
04:41 Oui, les consommateurs sont très attentifs aux prix.
04:44 On a la chance dans le marché du jouet que l'inflation s'est régulée et qu'on a des
04:48 baisses de tarifs qui ont été proposées depuis la rentrée.
04:51 Pour autant, l'impact des promotions est toujours très fort dans les décisions d'achat.
04:56 Et on le voit chaque semaine, on a des promotions différentes et ça permet de faire augmenter
05:01 significativement les ventes sur ces jouets-là.
05:04 Plus que d'habitude ?
05:06 Oui, c'est plus fort que d'habitude.
05:07 On a commencé très tôt dans notre catalogue de Noël avec plus de 300 promotions qui ont
05:11 été proposées et tout au long de la saison Noël, et ça continue encore, on met en place
05:15 des promotions sur des gammes de produits ou des catégories de produits différentes.
05:19 Comment évoluaient les prix cette année ?
05:21 Sierre Cana, un cabinet de conseil spécialisé dans la consommation, estime que pour les
05:25 jouets les prix avaient augmenté de 4%.
05:27 Cette année, est-ce que c'est de cet ordre-là ?
05:29 En réalité, ce n'est pas l'augmentation des prix, c'est l'augmentation du prix de
05:34 vente moyen.
05:35 Ce qui se passe dans notre marché aujourd'hui, c'est que les consommateurs…
05:37 Le prix de vente moyen, c'est quoi ? On fait la moyenne de tous les jouets du magasin
05:42 ?
05:43 Oui, et c'est des jouets vendus.
05:44 Pas affichés ?
05:45 Cette année, les clients ont acheté moins de petits jouets.
05:47 Il y a beaucoup moins d'achats d'impulsion sur le marché, ce qui explique ces arbitrages
05:52 de consommation tout au long de l'année.
05:55 Ce mix produit qui a changé dans les achats des consommateurs fait que le prix moyen d'un
06:01 jouet vendu aujourd'hui est supérieur de 4%.
06:02 Parce qu'ils ont acheté des jouets plus chers ?
06:05 Oui, c'est ça.
06:06 Aujourd'hui, on est plus sur des cadeaux de Noël que sur des cadeaux d'impulsion.
06:09 Un cadeau d'impulsion, c'est un jouet qui est à moins de 20 euros.
06:12 Un cadeau de Noël, c'est un cadeau qui est à plus de 30 euros.
06:14 Donc la valeur des jouets achetés cette année est supérieure à celle de l'an dernier.
06:18 Par contre, au niveau de l'inflation, il y a eu une baisse de l'inflation de l'ordre
06:22 de 3 à 4% sur notre marché.
06:23 Donc ça, c'est plutôt la bonne nouvelle.
06:25 Et si on rajoute toutes les promotions qu'on a faites, c'est encore une très bonne nouvelle
06:28 pour le pouvoir d'achat des familles.
06:29 Mais ça veut dire, je reviens à ces achats, qu'on se concentre sur des achats vraiment
06:34 très importants pour des occasions, donc qui vont coûter un peu plus cher.
06:37 Oui, toutes les occasions secondaires, en fait, les petits achats plaisir du samedi
06:40 après-midi dans un hypermarché ou un petit cadeau quand on part en déplacement, eh
06:45 bien tout ça, il y a eu effectivement un repli de consommation.
06:49 Mais par contre, on le voit sur les achats de Noël, les listes au Père Noël sont toujours
06:52 bien fournies.
06:53 Un enfant reçoit 8 jouets en moyenne au pied du sapin et les familles font très attention
06:57 à satisfaire.
06:58 8 jouets en moyenne ?
06:59 Nous sommes les familles les plus généreuses, le Père Noël français est le plus généreux
07:03 d'Europe.
07:04 C'est important, mais ça va très vite.
07:05 Vous avez les parents, les grands-parents, les oncles, les tantes.
07:08 Donc, on invite 8 jouets au pied du sapin.
07:11 Et là, on voit qu'il n'y a pas de frein de la part des familles sur ces achats-là.
07:15 Christophe Hermelin, qu'est-ce que vous constatez dans vos magasins, Nicolas ? Est-ce que là
07:19 encore, les prix ont continué d'augmenter pour vos produits ?
07:22 Alors, il y a eu un phénomène d'inflation qui est lié aux liquides et puis aux matières
07:27 premières.
07:28 Le verre, les bouchons en liège, etc. sont des marchés tendus depuis plusieurs mois.
07:34 Et puis, il y a aussi les productions, l'aspect climatique qu'on oublie.
07:38 On est soumis à un aspect, il suffit une mauvaise tempête ou une mauvaise grêle,
07:42 le fait que les vieux vont être dégradés, que de fato, il y aura une tension aussi en
07:48 termes de matières premières sur le marché.
07:49 Après, je rejoins M.
07:51 Mathez, c'est-à-dire qu'on constate, et ça depuis le Covid aussi, et ça s'est
07:58 accentué avec l'inflation, que pour les produits que nous commercialisons, en tout
08:03 cas, les Français consomment moins mais mieux.
08:06 On va chercher plus de valeur.
08:08 Vous avez un exemple concret, Christophe Hermelin ?
08:11 Oui, très clairement, un exemple très concret.
08:14 On voit une augmentation de 5-6% de nos paniers moyens.
08:18 C'est très concret.
08:21 Nos clients vont mettre plus de valeur.
08:24 Ce qui est assez du reste intéressant, parce qu'on a deux typologies de population.
08:28 On a des paniers moyens qui augmentent parce que les gens viennent moins et ils cherchent
08:32 à mieux consommer.
08:33 Il y a aussi des impacts en termes de santé.
08:36 Aujourd'hui, les gens font attention à ce qu'ils consomment, ils font attention
08:41 à leur santé, ils ont des comportements beaucoup plus hédonistes.
08:43 Donc, ils boivent moins de vin, c'est la moyenne en France depuis des années.
08:47 Je prends toujours comme exemple, au sortir de la guerre, de la deuxième guerre mondiale,
08:54 il y avait du vin sur les tables des cantines parce que l'eau était impropre.
08:57 Aujourd'hui, c'est totalement impossible.
09:00 Dans les restaurants, le midi, vous voyez très peu de gens qui boivent, etc.
09:02 Donc, la consommation chute, elle s'effondre littéralement sur le vin.
09:05 On boit beaucoup moins, mais on boit beaucoup mieux.
09:08 Est-ce qu'on boit moins de champagne aussi en France, qui est l'une des boissons stars
09:12 des fêtes où on est la consommation de champagne ?
09:15 Oui, la consommation a baissé.
09:18 C'est une tendance lourde.
09:19 A la fois dans les réseaux de cavisme, mais aussi dans la grande distribution.
09:23 On parle en cumulé de baisse de 20% date à date.
09:26 Aujourd'hui, en termes de volume et de chiffre d'affaires.
09:30 Par rapport à il y a un an ?
09:31 Par rapport à il y a un an, oui.
09:32 20% de champagne vendu en moins ?
09:35 Exactement.
09:36 Et ça s'explique par un report sur des produits de type effervescent.
09:41 Parce que le champagne est devenu aujourd'hui un vrai produit de luxe.
09:45 Il n'est pas rare, même si nous aujourd'hui, on essaye de maintenir une gamme de prix la
09:51 plus large possible et la plus accessible.
09:53 La réalité, c'est que une bouteille de champagne aujourd'hui à 30 euros, ce n'est
09:57 pas complètement stupide de trouver en moyenne des champagnes à 30 euros.
10:01 Donc, pour une petite bourse ou des gens qui font attention, on se fait plaisir une fois
10:07 de temps en temps et on va se reporter de facto sur des effervescents plus classiques
10:12 dont le prix sera autour de 12-15 euros en moyenne.
10:16 Alors, poursuivons sur les tendances 2023 avec vous, Franck Maté.
10:19 J'ai beaucoup de questions pour vous, porte-parole du groupe Jouets Club, notamment autour des
10:24 jouets en bois.
10:25 Patrice, département de l'Ameuse, dans une tendance prise de conscience de l'environnement,
10:29 est-ce que les jouets en bois prennent de plus en plus d'importance ?
10:32 Et si oui, même en ces temps d'inflation, ils sont plus chers, nous dit Patrice, car
10:36 ils sont locaux.
10:37 Et puis, question de Christian Marci en Villette, nous croulons sur le plastique, alors pourquoi
10:42 ne pas mettre en avant les jouets en bois en les mettant plus en avant durant cette
10:45 période de fête sous inflation ? Est-ce que ça fonctionne les jouets en bois ? On
10:48 en parle beaucoup, après on en parle plus qu'on les achète ?
10:52 Oui, en fait, le jouet en bois, ça fait partie des classiques qu'on trouve dans les magasins
10:57 de jouets.
10:58 En plus, on a la chance d'avoir des entreprises françaises qui font des jouets en bois, comme
11:02 Jeannot, par exemple, ou Jejura, mais il y a aussi des entreprises européennes, comme
11:06 AP, qui proposent des jouets en bois.
11:09 Donc, ça fait partie des classiques.
11:11 C'est surtout destiné aux enfants, aux jeunes enfants, entre 0 et 3 ans, ou alors dans les
11:15 jeux de société.
11:16 Chez Jouets Club, par exemple, on a une marque, Nom d'un Pion, qui propose des jeux de tradition,
11:21 et notamment des jeux qui sont aussi adaptés aux personnes seniors, avec un design et une
11:27 ergonomie qui est adaptée, lorsque par exemple on a des problèmes d'arthrose sur les doigts,
11:32 on ne peut pas saisir les pions.
11:33 Donc, le bois fait partie de ce qu'on trouve dans le jeu.
11:36 C'est quoi la part de ces jouets dans votre chiffre d'affaires ?
11:38 Le jouet en bois, ça représente de l'ordre de 2 à 3% des ventes.
11:42 C'est aujourd'hui une petite catégorie dans notre marché.
11:46 Ça progresse ou pas ?
11:47 Ça a progression, c'est en progression.
11:48 Sur les trois dernières années, on a noté une progression sur les jouets en bois.
11:50 Ce n'est pas une explosion non plus ?
11:51 Mais il n'y a pas d'explosion, et c'est surtout un phénomène qui est lié aux parents
11:55 et aux grands-parents, dès lors que l'enfant commence à choisir, il veut aller vers des
11:59 jouets qui sont plutôt des super-héros ou des jeux d'action, et là on va être plutôt
12:03 sur des jouets en plastique.
12:04 Est-ce que le Père Noël continue de s'approvisionner avec ses lutins en Chine, par exemple ?
12:09 Est-ce que c'est toujours l'atelier du Père Noël ?
12:10 L'atelier du Père Noël se relocalise de plus en plus en Europe.
12:13 Aujourd'hui, c'est simplement 51% des jouets qui sont fabriqués en Chine.
12:18 On est monté jusqu'à combien ?
12:19 Il y a une quinzaine d'années, on était à plus de 60%.
12:22 Donc on a vraiment une baisse importante parce qu'on a des entreprises françaises qui
12:27 relocalisent leur production, par exemple Pupio et Merveille, Doudou et compagnie dans
12:32 l'univers de la peluche.
12:33 Et on a aussi des entreprises européennes qui ont pris beaucoup d'essor, Lego notamment,
12:39 qui est aujourd'hui une numéro un mondial, des Playmobil ou des Clémentoni, qui marchent
12:43 très bien.
12:44 Donc l'Europe a des cartes à jouer, il y a le savoir-faire qui revient en France et
12:48 en Europe, et ça c'est important.
12:49 Est-ce que vous êtes associé, question de Romain de Doll, on parlait de la Franche-Comté,
12:53 est-ce que vous proposez de vous associer aux filières de récupération de jouets ?
12:57 Est-ce que ça se fait pour lutter contre l'inflation et la pollution ?
13:01 Alors nous avons deux solutions en place.
13:04 La première, effectivement, la récupération à travers le système écomaison et la REP
13:09 du jouet, donc système de reprise des jouets qui ne sont plus utilisés.
13:12 Et puis la deuxième, c'est l'économie circulaire avec l'occasion.
13:15 Chez Jouets Club, depuis le mois de mars, on propose dans 130 magasins un service « Troc
13:19 aux jouets » qui permet aux clients de nous revendre leurs jouets et ces jouets seront
13:23 ensuite reproposés.
13:25 Et là, on parlait de pouvoir d'achat tout à l'heure, c'est vrai qu'on a des clients
13:28 aujourd'hui qui ramènent les jouets non-utilisés pour se faire un complément de budget pour
13:32 leurs achats de Noël.
13:33 Dernière question, Christophe Hermelin.
13:35 On peut aller acheter ces bouteilles, si on souhaite en acheter chez vous, chez Nicolas,
13:39 on peut aussi le faire dans d'autres enseignes.
13:41 Grande distribution sur le web aussi, en ligne, quels sont aujourd'hui vos principaux
13:46 concurrents ou quel est votre principal concurrent aujourd'hui ?
13:48 Le principal concurrent reste la grande distribution, même si on a de plus en plus d'achats en
13:54 ligne.
13:55 En revanche, l'achat en ligne, pour ce problème, c'est souvent lié à des frais de livraison
13:59 importants.
14:00 Il ne faut pas oublier que le vin, le champagne est un produit lourd et volumineux, donc ça
14:05 nécessite des frais de livraison plutôt importants.
14:08 Mais ça reste encore et toujours la grande distribution, surtout depuis quelques années
14:12 avec l'arrivée de la grande distribution en proximité dans les grandes villes de la
14:17 grande métropole française.
14:18 Merci à tous les deux.
14:20 Franck Mathé, porte-parole du groupe Jouets Club, merci également à Christophe Hermelin,
14:25 porte-parole du Caviste Nicolas, d'avoir accepté notre invitation dans Stresse 14.

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