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NoticiasTranscripción
00:00 D'ailleurs, le parti, le Rassemblement national, j'ai eu l'occasion d'expliquer que c'est un agent du système et que si Mme Le Pen
00:08 un jour était élue, elle nous ferait une Mélanie. C'est exactement une Mélanie Biss. C'est ça. Parce que si Mme Mélanie...
00:17 Regardez ce qui s'est passé. Il faut bien comprendre ça. Ça, c'est quelque chose de super important. Mme Mélanie, en Italie,
00:25 elle a fait une campagne absolument anti-immigrés, mais vraiment dure. Fori l'immigration et basta l'immigration et des trucs,
00:34 des placards dehors, les étrangers. Enfin c'était hard. C'était donc en septembre 2022. Elle a obtenu des voix massives.
00:45 Les Italiens sont partis, est arrivés... Alors elle a fait une coalition avec Berlusconi, qui est décédé depuis, et avec Salvini de la Lega.
00:57 Elle, c'était fraternité d'Italia. Donc c'était une coalition droite-extrême-droite. Rappelez-vous qu'au mois de novembre de l'année dernière,
01:05 le journal français L'Humanité a fait ça, une, les fascistes au bord du pouvoir à Rome. On a expliqué aux Français que c'étaient
01:13 les fascistes qui arrivaient à Rome au pouvoir. C'est quand même pas rien. Elle a fait sa campagne. C'était dehors les immigrés.
01:21 Il paraît-il que c'était quasiment Mussolini en jupon ou en guépierre et barésie. Enfin c'était pas un truc d'enfer.
01:30 Prévu de Paris. Bon. Elle arrive. Elle était... Enfin elles sont parties. Et elle est nommée présidente du Conseil.
01:39 Ça a été un torrent d'applaudissements côté droit. Vous avez Mme Le Pen qui s'est félicitée. Zemmour, bravo. Voilà, ça bouge.
01:49 Exactement ce qu'on veut faire en France. Ça a été Ciotti. Dupont-Aignan a donné de la voix. Filippo en a rajouté.
01:58 Tout le monde était là. On m'a demandé ce que j'en pensais. J'ai dit « Mais c'est un non-événement. Je sais que vous le trouverez même ».
02:03 J'ai même fait une vidéo. Ça s'appelle « Finance + ». J'ai été invité ce jour-là. J'ai dit « Mais c'est un non-événement ».
02:12 Et qu'est-ce qui me permettait de dire ça ? Je suis simplement quelqu'un d'observateur. Mon métier, c'est l'inspection des finances.
02:21 C'est d'inspecter, d'essayer de comprendre ce qui se passe. J'étais aller voir le programme de Mme Mélanie.
02:26 Elle avait fait une plateforme politique avec donc Berlusconi et avec Salvini, et Stratelli d'Italia, et la Lega, etc. Bon.
02:34 Premier paragraphe du programme, un programme de 15 pages. Premier paragraphe. L'Italie est un membre fondateur de la construction européenne,
02:44 doit donc absolument rester dans l'UE et dans l'euro. Première phrase. Deuxième phrase. L'euro, donc, est la monnaie de l'Italie.
02:54 Et nous ferons tout pour y rester. Troisième phrase. L'Italie est un membre très important et fondamental de l'OTAN.
03:03 Bien. L'Italie apporte son soutien à l'Ukraine injustement agressée par la Russie. Parfait. Bon bah c'est tout.
03:14 À partir du moment où vous avez lu ça, c'est terminé. Il n'y a plus de miracle. On sait qu'elle va faire exactement comme les prédécesseurs.
03:22 Voilà. Donc Mme Mélanie a été élue. Et puis elle est allée au G7 d'Hiroshima – vous vous rappelez – en juin dernier.
03:32 Alors le G7, c'est un truc qui avait été lancé par JISC à... Vous vous rappelez à l'époque. Mme Mélanie est allée là-bas.
03:42 Elle s'est retrouvée un peu dans la même situation que François Hollande – vous savez – quand il venait d'être élu président de la République,
03:46 quand il s'était retrouvé à aller au G7 avec Obama. C'était le G8 encore à l'époque, parce que la Russie en faisait encore partie.
03:54 Mais Poutine n'y était pas allé. Il avait dit qu'il avait des choses plus importantes à faire. Et donc il avait envoyé Medvedev.
04:00 Je sais pas si vous vous rappelez. En tout cas, Hollande était allé. Et c'était dans la résidence d'été du président des États-Unis, d'Obama.
04:08 Et donc voilà. Il était le petit jeune. En plus, Hollande, il parle pas bien l'anglais. C'était pathétique. Il comprenait pas ce qu'il disait.
04:15 Il faisait semblant de lui prendre... L'horreur, quoi. Vous imaginez de vous dans une situation pareille.
04:23 Alors là, Mélanie, c'est ça qui lui est arrivé à Hiroshima. Elle s'est arrivée... Il y avait donc président des États-Unis.
04:31 Il y avait Trudeau du Canada. Il y avait Rishi Sunak pour le Royaume-Uni. Il y avait Scholz pour l'Allemagne.
04:39 Il y avait le Premier ministre japonais. Il y avait Macron. Donc elle, elle s'est dit... Elle était la petite jeune là-dedans.
04:45 Elle pouvait pas... Bon, elle a fait quoi ? Elle a signé le compte rendu, le communiqué final du G7, qui avait été préparé par des Sherpas,
04:55 comme on dit, mais surtout par les États-Unis d'Amérique. Un document qui fait 40 pages que j'avais décortiqué en son temps.
05:01 Mais qu'est-ce qu'il y a dans ce document ? La nécessité d'une alliance de l'OTAN forte contre la Russie qui menace la liberté,
05:13 défendre l'Ukraine jusqu'au bout et quoi qu'il en coûte, bien entendu assurer la victoire de la démocratie dans le monde.
05:23 Donc soutenir Taïwan contre la Chine, bien entendu libérer l'Iran. Et puis tous les pays du monde, ils passaient les uns après les autres.
05:30 Et puis après ça, c'était sur les valeurs occidentales, avec les droits des LGBT à défendre dans le monde entier,
05:37 et puis la woke culture et le coup des transgenres, tout ça, tout ça, tout ça. Tout y est passé.
05:43 Et puis également ensuite sur le droit des migrants, le problème des migrations, etc. Tout y était. Et Mme Mélenchon, elle a signé tout.
05:53 Et Mme Le Pen, si elle avait été élue en 2022, elle aurait été comme Mélanie, elle aurait tout signé. Voilà.
06:01 C'est exactement ça qui se passe. C'est-à-dire qu'on a cette chose extraordinaire que Mme Méleni, présidente du Conseil...
06:09 Elle est présidente du Conseil depuis novembre 2022. Nous sommes en août 2023. Vous avez peut-être suivi ces statistiques extraordinaires
06:16 de l'immigration en Italie. Deux fois plus de migrants au cours des 8 premiers mois de cette année qu'au cours des 8 premiers mois
06:23 de l'année dernière sur Mario Draghi. Deux fois plus. Et les carabiniere se sont mis d'accord avec le navire Océan Viking
06:34 pour recevoir directement les migrants à Gênes. Alors les Italiens, ils disent « Ah bah alors ça, incroyable, on s'est fait avoir
06:44 jusqu'au Trôneon ». Ah oui. Et actuellement, ce qui se présente, c'est que comme il y a des sondages qui montrent que
06:52 ce qui inquiète le plus les Français, c'est l'insécurité et l'immigration, vous avez des responsables politiques
06:57 qui parlent d'insécurité et immigration, mais toujours de la même façon, c'est-à-dire en tapant sur les immigrés.
07:08 Moi, je n'ai pas vocation personnellement à taper sur les immigrés. Avant de taper sur les immigrés, j'aimerais bien
07:14 qu'on s'intéresse aux causes de l'insécurité et de l'immigration, parce que ça, jamais on n'en parle.
07:22 Pourquoi est-ce qu'il y a tellement d'afflux d'immigrés en ce moment venant par la Méditerranée ?
07:28 C'est parce que le régime de la Libye a été détruit par Sarkozy. Donc quand Sarkozy vient nous donner des leçons
07:34 sur lutter contre l'immigration, il est à l'origine du flux d'immigration venant du sud de la Méditerranée.
07:41 Deuxièmement, il y a les articles 67, 77 et 78 du TFUE qui retirent aux Français la maîtrise de leurs frontières.
07:54 Et la maîtrise des frontières, le fait que nous soyons dans l'espace Schengen, fait que d'une part,
07:58 on ne peut pas contrôler l'arrivée d'immigrés. D'autre part, on ne peut pas contrôler non plus les marchandises qui entrent,
08:06 notamment la drogue ou les armes à feu qui proviennent notamment de l'est de l'Europe.
08:15 Et d'ailleurs, l'UE, la Commission se propose de faire entrer maintenant dans l'UE l'Albanie, le Monténégro, etc.,
08:24 tous ces pays des Balkans qui pullulent de mafias et de trafics en tout genre. Donc quand on est dans l'UE,
08:34 on n'a plus la maîtrise de ses frontières. Et je le dis depuis 16 ans et demi. Il y a un type qui s'appelle Michel Parnier.
08:41 Je sais pas si vous vous rappelez, que je connais un peu, qui a été ministre des Affaires européennes, ministre des Affaires étrangères,
08:46 commissaire européen et commissaire chargé du Brexit. Et au moment de la primaire en 2021, pour la primaire des gens de LR,
08:56 il avait proposé un programme qui consistait à ne plus respecter les 3 articles dont je parle du TFUE.
09:05 Je sais pas si vous vous rappelez ça. Il a été aussitôt traîné dans la boue en disant « Quoi, c'est un frexit migratoire ?
09:13 Mais qu'est-ce qui est arrivé à Barnier ? On savait bien qu'il avait des tendances rouge-brun, etc. »
09:18 Mais pauvre Barnier... Barnier disait la vérité. Il a été flingué médiatiquement. Et donc il n'a pas pu présenter son programme.
09:29 Il n'en demeure pas moins qu'il avait raison, puisque si vous ne pouvez pas contrôler vos frontières,
09:34 vous ne pouvez contrôler ni l'entrée des armes, ni l'entrée de la drogue, ni l'entrée des immigrés. Même mieux.
09:40 C'est même pas besoin que ce soit des clandestins. On apprend ces jours-ci que l'Allemagne a décidé d'octroyer
09:47 très largement maintenant la nationalité allemande. Vous l'avez vu, peut-être, de favoriser la binationalité.
09:54 Ils ont des centaines de milliers de Turcs qui veulent devenir allemands. Mais à partir du moment où ces gens
09:59 seront de nationalité allemande, ils pourront venir s'installer en France sans aucun contrôle. C'est la libre circulation.
10:10 Et lorsque Mme Mélanie, elle accueille 101 000 migrants par la Méditerranée au cours des 7 premiers mois de cette année...
10:19 C'est pas rien, quand même. C'est deux fois plus que l'an dernier, trois fois plus qu'il y a 2 ans.
10:25 Eh bien les migrants, quand ils arrivent à Gênes, une fois qu'ils sont en Italie, ils vont passer en France.
10:31 Donc les gens qui tapent sur les immigrés... En fait, ça revient à taper soit sur des pauvres gens qui sont chassés de chez eux,
10:40 parce qu'au Sahel, c'est la misère noire, soit sur des jeunes gens qui veulent gagner de l'argent facile, etc.
10:49 Mais l'origine de l'origine, c'est quoi ? C'est que tout est fait pour qu'ils puissent entrer facilement.
10:57 Il n'y a pas que ça. Il n'y a pas que les articles des traités. Il n'y a pas que la déstabilisation du Sahel ou de la Syrie
11:05 qui a amené la même chose. Vous avez une troisième raison. Ce sont les financiers qui payent le passage.
11:12 On sait, tout le monde le sait, Georges Soros et son truc de l'Open Society financent le navire qui s'appelait auparavant
11:23 navire de sauvetage, après navire hôpital, maintenant navire infirmerie, enfin etc. Le Bondin, non.
11:28 C'est un navire de passeurs, de clandestins qui vient chercher les migrants à 1, 2, 3 km des côtes de Libye
11:35 pour les amener soit à Toulon, soit à Gênes. Soros s'est payé par des ONG financées par les Américains,
11:44 et aussi financées par la France, parce que SOS Méditerranée reçoit 100 000 € de la ville de Paris.
11:51 Quand on voit l'état de la ville de Paris, on se dit qu'on aurait peut-être... Surtout que le plus extraordinaire,
11:55 c'est que les pauvres migrants, une fois qu'ils ont arrivé en France, quand ils arrivent à Paris...
11:59 Je sais pas si vous connaissez Paris. Ils sont sous le périphérique du côté de la porte de la chapelle.
12:05 Ils vivent dans des... C'est même pas des taudis, c'est même pas des favelas. C'est affreux. C'est tellement affreux que...
12:11 Vous avez peut-être vu ça. C'est incroyable. Il y a eu une manifestation de migrants sans papier devant l'hôtel de ville de Paris,
12:19 là, il y a 3 jours. Alors Mme Moïse Dalgo a été incommodée par les odeurs. Elle a dit qu'il fallait chasser tout ça.
12:24 Enfin c'est ça, la vérité. C'est-à-dire qu'on a des gens qui favorisent l'entrée en France en finançant des activités de passage.
12:33 Il n'y a pas que la ville de Paris. Il y a le Conseil général des Pyrénées-Orientales, il y a le Conseil général du Finistère,
12:39 des gens qui crachent au bassinet pour financer cette activité-là de passage. Il y a encore un cinquième élément.
12:51 C'est la Cour européenne des droits de l'homme, qui a une position systématiquement favorable à ces trafics à l'intérieur de la Méditerranée.
13:00 Alors la Cour européenne des droits de l'homme, je renvoie... Il y a eu un article du FIRO sur le sujet il y a quelques années, 3 ans,
13:05 c'est pas très vieux. A été complètement infiltrée par des juges financés par George Soros et l'Open Society.
13:17 C'est comme ça que ça se passe. Il y a encore un autre élément, sixième élément. C'est le pacte de Marrakech sur les migrations.
13:24 Je sais pas si vous l'avez lu. En son temps, j'avais fait une vidéo, déjà. C'était en 2018. Macron s'est précipité pour ratifier ce truc.
13:33 Dans le cadre de l'ONU, un traité qui s'appelle le pacte sur les migrations... Il faut le lire. Ou alors allez voir.
13:39 J'ai fait deux vidéos sur le sujet, article après article, qui considèrent quasiment que le fait d'être un migrant est en soi normal,
13:48 que l'ensemble du monde, tout le monde devrait être des migrants, et que les pays ne peuvent pas s'opposer à venir voir
13:54 des migrants s'installer chez eux. Allez le voir. Allez le lire. La France a ratifié. Il y a quelques pays du monde qui l'ont pas ratifié,
14:03 d'ailleurs, soit dit en passant. Les États-Unis l'ont pas ratifié. La Pologne ne l'a pas ratifié. La Hongrie ne l'a pas ratifié.
14:11 Israël ne l'a pas ratifié. Si Israël voyait arriver les 300 millions de voisins sur son territoire, c'est pas ce genre de la maison.
14:20 (Rires)
14:24 Donc je suis désolé de le dire, mais Mme Le Pen veut rester dans l'UE. M. Zemmour, il a été interrogé dans un débat célèbre
14:35 avec Onfray en disant « Alors M. Zemmour, Frexit ou pas Frexit ? ». Il a répondu... Enfin vraiment, c'est le foot du monde.
14:41 Il a dit « Non, non, non. Moi, je suis contre le Frexit ». « Contre le Frexit », vous savez, comme il parle. Alors les gens ont dit
14:47 « Mais pourquoi ? ». Eh bien parce que la France a été battue par l'Allemagne en 1870. Allez regarder. Écoutez, allez regarder la vidéo.
14:55 Vous verrez. Je ne mens pas. Il a dit « Oui, parce que depuis ce moment-là, ça a été une drame fragile. Donc on a besoin de l'Allemagne ».
15:02 Enfin n'importe quoi. N'importe quoi. Non, non, je suis désolé. Zemmour, c'est un faux opposant. D'ailleurs, pourquoi est-ce qu'il a été catapulté
15:12 par CNews et par Bolloré ? Pourquoi moi, j'ai pas le droit d'une seconde sur Bolloré, à votre avis ? Hein ? Il y en a peut-être un qui sert
15:20 les intérêts de Bolloré et pas l'autre, tout simplement. En attendant, aucun de Mme Le Pen, de Bardella, de Zemmour,
15:29 et puis de tous les gens avec eux, Marion Maréchal, Le Pen, SSA et Guillaume Péité, tout ce petit monde est d'accord.
15:36 « Ah non, non, non, on sort pas de l'UE ». Très bien, mais c'est terminé. C'est du mélanie. Et moi, la différence que j'ai avec eux,
15:45 c'est que moi, je ne tape pas sur les immigrés. Je dis simplement que s'il y a parmi eux des délinquants, il faut les mettre en prison
15:53 ou bien les renvoyer chez eux. Mais ce qui me paraît beaucoup plus important, c'est ceux qui organisent tout ça.
15:59 Parce que si demain, on remet des trucs aux frontières, si on dénonce la Cour européenne des droits de l'homme sur ces trucs-là,
16:06 si on arrête le financement de l'océan Viking, si on contrôle aux frontières le trafic d'armes, le trafic de drogue
16:15 et les passeurs de PSM, et si on sort de l'UE... Parce que l'UE, par ailleurs, nous coûte un bras. C'est même plus qu'un bras.
16:23 On aura à ce moment-là une politique qui sera tout à fait... Enfin on retrouve la marge de manœuvre que les Français ont perdue.
16:29 Je vous voyais... J'ai vu une statistique qui est sortie hier. Quelqu'un qui a calculé – je sais pas si c'est tout à fait exact –
16:34 la contribution nette de la France de 2000 à 2022 à l'UE, c'est 137 milliards d'euros. 137 milliards d'euros qu'on a donnés,
16:50 en plus de ce que l'on a reçus, à l'UE. (Rires) C'est peut-être pour me faire savoir qu'il va falloir que je passe aux questions-réponses.
17:04 En attendant, ce que je voulais dire sur comment sauver la France, c'était qu'il faut avoir un regard lucide sur la situation,
17:15 se mettre en accord avec soi-même, avoir l'intuition aussi, parce que finalement, au bout du compte...
17:24 Vous savez, c'était de Gaulle qui disait en fait que les programmes, ça sert à rien. Il avait pas tout à fait raison,
17:29 mais il avait pas tout à fait tort non plus, parce que tout le monde peut sortir un programme. Tout le monde peut dire
17:35 « Ah, moi, je vais rétablir l'ordre. Je veux que la France reste la France. Je veux rétablir l'identité française.
17:41 Mais bien entendu, je resterai dans l'UE, dans l'euro. Moi aussi, je pourrais le dire. »
17:46 Finalement, par moments, je me dis « Qu'est-ce que je m'emmerde ? Je devrais dire comme tout le monde. Non, non, l'Europe,
17:51 l'Europe, c'est la paix. L'UE, c'est la paix. L'euro, c'est indispensable, parce que l'union fait la force, etc. ».
17:58 Bien sûr, je pourrais le dire comme tout le monde si je ne le fais pas. C'est pourquoi je ne le fais pas.
18:02 Et depuis 16 ans, je ne le fais pas, parce que j'ai une certaine éthique, parce que moi, je fais ce que je fais
18:09 parce que je veux pouvoir me regarder dans la glace, parce que je sais que ce que je dis est la vérité.
18:13 Et d'ailleurs, les 16 ans et demi qui se sont écoulés ont montré que c'était la vérité. Et d'ailleurs, de plus en plus,
18:20 les autres partis politiques, ils en sont réduits à quelle situation ? Ils n'ont plus rien à dire.
18:25 (Générique)
18:38 (...)