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00:00 [Générique]
00:08 Bonjour, bonjour à tous. Bienvenue dans votre Carrefour de l'information.
00:11 Tout de suite, les titres à l'international.
00:13 La situation tout d'abord au Proche-Orient.
00:15 Le Monde qui veut un répit pour Gaza alors qu'Israël promet de continuer encore et toujours son offensive.
00:21 En France, la mort de Jacques Delors, figure de la gauche française et de la construction européenne.
00:26 Le socialiste mort hier à 98 ans a incarné l'âge d'or de la Commission européenne et de la construction de l'Union monétaire.
00:34 Chez nous, augmentation de la pension minimum dès le 1er janvier prochain de 2,08%.
00:40 Augmentation aussi prévue de l'allocation de remplacement de revenus pour les personnes en situation de handicap.
00:47 Et puis nos invités aujourd'hui dans quelques instants, le nouveau président de Génération engagé pour Bruxelles,
00:52 N'hémi Lezakoumounou et Eden Lionjo, la vice-présidente, ils seront avec nous dans quelques minutes.
00:57 En deuxième partie d'émission, comme tous les jours, le Maghreb, notamment en Tunisie,
01:01 le président Kays Saïd s'est prononcé sur la débâcle des élections locales boycottées par près de 90% des Tunisiens.
01:07 Revue de presse tout à l'heure. Voilà pour l'essentiel du Carrefour de l'information qui démarre tout de suite.
01:20 Et comme promis, nos invités d'aujourd'hui sont avec nous, N'hémi Lezakoumounou,
01:25 président de Génération engagée pour Bruxelles et Eden Lionjo, vice-présidente.
01:29 Bonjour. – Bonjour.
01:31 – Merci d'être avec nous sur Arabelle.
01:33 Donc avant ces élections, place aux jeunes.
01:35 On va revenir pour commencer, si vous le voulez bien, N'hémi, sur cette élection,
01:40 il y a quelques jours, à la présidence de Génération engagée Bruxelles.
01:43 Comment ça s'est passé un petit peu ?
01:45 – Je trouve que ça s'est bien passé. On était assez préparés pour l'occasion.
01:49 Et je commence bien sûr à d'abord souhaiter bonne fête et joie et Noël à toutes les personnes qui nous écoutent.
01:53 Ça s'est très bien passé, avec une très bonne équipe, un bon équilibre d'équipes,
01:57 et surtout jouer collective, un travail d'équipe pour mettre en avant d'autres personnes,
02:00 et nos jeunes aussi, qui sont en interne, qui veulent donner et être présents aussi,
02:03 pour montrer que voilà, c'est des forces politiques.
02:05 Donc c'est vraiment ensemble qu'on veut porter ce projet, bien sûr aussi avec l'équipe nationale,
02:08 avec Ismaël Nuneau qui est notre président national,
02:10 et aussi en synergie avec le parti, avec bien évidemment l'équipe bruxelloise,
02:14 avec Christophe Deboquet-Large, Gladys Casadier, et tout le parti également, bien sûr.
02:17 Alors quelles ont été les principales motivations qui vous ont amené justement à vous présenter votre candidature pour Bruxelles ?
02:23 Ça fait déjà un bon moment que je suis chez les engagés,
02:26 et depuis notre arrivée je peux dire qu'il y a une bonne dynamique, une bonne synergie,
02:30 et de plus en plus de personnes qui nous réjoignent, il y a beaucoup plus de jeunes aussi.
02:34 Et à Bruxelles il fallait bien sûr une personne aussi qui peut rassembler,
02:37 qui peut également porter ce projet qu'on est en train d'apporter à Bruxelles pour toucher les jeunes.
02:42 Quand on m'a proposé de me présenter, bien sûr je pense qu'il y avait une occasion de pouvoir faire quelque chose,
02:46 et je dis toujours pour des projets comme ça, il ne faut pas aller tout seul.
02:49 Et donc c'est pourquoi j'ai contacté Eden Lyonjo pour qu'on puisse travailler ensemble,
02:54 et bien sûr aussi Noa Devillers qui nous écoute, donc on est à trois,
02:56 moi je suis président et il y a deux vice-présidents qui nous suivent,
02:59 on est tous présidents, on travaille tous ensemble, c'est que pour moi un travail de groupe,
03:02 et ensemble on va arriver à faire quelque chose,
03:04 et l'idée c'est de proposer un programme pour Bruxelles, pour premièrement toucher les jeunes,
03:08 parce que comme on dit, il y a un fossé entre les jeunes et la politique,
03:12 et l'idée c'est d'approcher ces jeunes-là d'une autre manière,
03:14 et faire comprendre que la politique fait partie également de leur vie et de leur quotidien,
03:17 on a aussi bien sûr des jeunes qui sont là, parce que c'est une organisation de jeunesse,
03:20 et proposer aussi des projets comme des visites, comme...
03:23 - Oui, ça on va en parler tout à l'heure, tu as parlé d'Eden Lyonjo, je me tourne vers vous justement,
03:29 Eden, peut-être avant de commencer, une petite présentation, une carte de visite,
03:33 un petit peu votre parcours, peut-être vos études, et votre arrivée en "politique" entre guillemets.
03:38 - Ok parfait, alors je suis Eden Lyonjo, j'ai 30 ans,
03:42 pour le moment je suis encore en congé maternité,
03:45 sinon je travaille dans le domaine des ressources humaines,
03:49 j'ai effectué un master en gestion de ressources humaines à l'UCL,
03:54 oui, on entend mieux, nickel, voilà,
03:57 donc pour la petite histoire, j'ai commencé à faire de la politique dans mon salon.
04:03 - D'accord, une politique de salon.
04:05 - Voilà exactement, dès mon plus jeune âge en fait,
04:09 et c'est vraiment à partir de 2017 que j'ai décidé de me lancer,
04:14 et être un membre actif de la société,
04:17 et surtout être active dans la politique,
04:20 pour justement pouvoir me positionner,
04:23 et pouvoir faire entendre ma voix sur des sujets qui me tiennent à cœur.
04:27 - Justement, pourquoi le choix de Génération Engagée ?
04:29 - Pourquoi le choix de Génération Engagée ?
04:31 Parce que Génération Engagée adhère fortement à mes valeurs,
04:35 et justement, par rapport au programme que propose le parti en soi,
04:45 je me suis vraiment retrouvée là-dedans,
04:49 et je me suis dit, je dois aller rejoindre.
04:52 - On va parler dans quelques instants justement du programme,
04:56 alors Néhémie, travailler essentiellement avec les jeunes, et pour les jeunes ?
05:00 - Je pense que pour faire la politique, surtout pour toucher les jeunes,
05:03 il faut être avec les jeunes.
05:05 Pour nous, on fait une politique d'ensemble,
05:07 et pour nous, pour être avec les jeunes, il faut être avec eux,
05:10 et c'est pour ça qu'on a une présence dans les universités,
05:12 parce que les jeunes sont dans les universités,
05:14 on a une présence aussi dans le monde du travail, dans le monde associatif,
05:16 parce que les jeunes aussi sont dans le monde associatif,
05:18 et ce que nous on veut faire, c'est relier les deux mondes,
05:20 parce que les jeunes disent toujours que la politique est trop loin d'eux,
05:22 ce qu'on dit ne les touche pas,
05:24 et nous on veut simplifier les choses.
05:26 Avec Génération Engagée, on veut aller en rencontre de jeunes,
05:28 parce que là aujourd'hui, on parle de sujets comme décrochage scolaire,
05:30 comme santé mentale, et c'est des réalités qu'on peut juste connaître
05:33 si on est en lien direct avec eux.
05:35 Et pour nous, pour faire la politique, il faut être près de ces jeunes
05:37 pour pouvoir porter au mieux aussi leurs problèmes,
05:39 auprès de nos élus qui sont à la Fédération de Loi de l'Union de Bruxelles,
05:42 ou à la région bruxelloise, ou au fédéral également.
05:44 - Alors, vous dites des jeunes motivés,
05:46 qui partagent la perspective d'une collaboration d'équipe,
05:49 dédiée à notre jeunesse politique.
05:51 Ça veut dire quoi, cette jeunesse politique ?
05:53 - Ça veut dire que dans notre jeunesse politique, surtout pour Bruxelles,
05:55 il y a beaucoup, comme j'ai dit tout à l'heure,
05:57 il y a beaucoup de jeunes qui nous ont réjoints,
05:59 qui ont été à proposer autre chose.
06:01 Je pense que la politique aujourd'hui, surtout les jeunes,
06:03 je pense qu'il y a de plus en plus de jeunes qui font de la politique
06:05 et qui sont intéressés par la politique.
06:07 Et ces jeunes demandent juste à être encadrés, à être suivis.
06:09 Et je pense qu'avec les générations engagées,
06:11 l'équipe nationale, l'équipe bruxelloise, et même les engagés,
06:13 il y a eu des formations, il y a eu toute une équipe
06:15 qui a été mise en place pour pouvoir nous suivre,
06:18 nous permettre de pouvoir faire de la politique d'une bonne manière.
06:21 Et c'est pour ça aussi que nous, les jeunes qui sont derrière nous,
06:24 on veut aussi les aider, grâce à des formations,
06:26 grâce au programme qu'on a mis pour Bruxelles,
06:28 pour que ces jeunes-là puissent se sentir importants, valorisés.
06:31 Parce que c'est des jeunes, pour moi la présidence n'est qu'un titre.
06:34 On est tous dans le même bateau, on apprend tous ensemble.
06:37 Et c'est ce que nous, l'équipe bruxelloise,
06:40 et même l'équipe nationale, on veut montrer,
06:42 c'est que c'est ensemble qu'on peut porter ce projet,
06:44 et c'est qu'ensemble on peut améliorer les choses.
06:46 Que ce soit pour les élections, que ce soit pour autre chose.
06:48 Mais on veut que les jeunes qui sont de Bruxelles
06:50 se sentent vraiment dans une famille,
06:52 et se sentent importants.
06:54 Et ça, c'est ce qui est vraiment important dans une jeunesse politique.
06:56 Et malheureusement, ce n'est pas comme ça partout.
06:57 Alors Hédène, vous pouvez intervenir à tout moment.
06:59 Oui, je peux ajouter à ce que Némia a dit.
07:03 Au sein de notre organisation de jeunesse,
07:06 ce que je trouve vraiment formidable,
07:08 c'est le fait de voir justement des jeunes motivés et engagés,
07:12 qui partagent une certaine perspective de collaboration
07:15 au sein justement de cette organisation-là.
07:18 Et puis on ressent vraiment un enthousiasme,
07:21 et la volonté de travailler ensemble,
07:24 pour influencer positivement certains aspects de la société
07:27 dans laquelle nous vivons,
07:29 ainsi que la sphère politique sur les points
07:32 qui concernent surtout la jeunesse.
07:35 Alors, on va décortiquer ensemble, si vous voulez bien,
07:38 votre programme pour notre belle capitale.
07:40 Un programme articulé autour de plusieurs grands axes.
07:43 On va commencer peut-être avec la formation.
07:46 Némia, explication peut-être ?
07:48 Pourquoi ce programme a été fait avec Hédène et Noah,
07:52 que je salue, qui nous écoute ?
07:54 Pourquoi la formation ?
07:55 Moi, quand j'ai commencé à faire de la politique,
07:57 je n'étais pas formé.
07:58 J'étais un jeune qu'on a pris, qu'on a mis sur les listes,
08:00 et malheureusement, on ne m'a pas expliqué
08:02 c'est quoi le terrain et comment ça se passe.
08:04 Et je pense qu'avec les jeunes qui nous suivent à Bruxelles,
08:06 on a voulu proposer des formations,
08:08 parce que pour nous c'est important,
08:09 et comme vous le savez, bientôt aussi,
08:10 on rentre en période électorale,
08:11 sûrement qu'il y aura des jeunes qui vont se présenter aussi
08:13 pour les élections,
08:14 mais que ces jeunes puissent avoir des armes
08:16 pour pouvoir être sur le terrain.
08:18 Des armes pour comment je fais du porte-à-porte,
08:20 des armes sur comment j'aborde quelqu'un,
08:21 des armes sur comment je porte un programme politique.
08:23 On a voulu vraiment proposer des formations
08:26 pour que tous les jeunes puissent se mettre également
08:29 au même pied des stades.
08:30 Parce que nous on a de l'expérience,
08:31 ça fait plus de 5 ans qu'on fait de la politique,
08:33 mais il y a peut-être des jeunes d'un an ou de quelques mois
08:35 qui sont là.
08:36 Et je veux que ces jeunes-là ne sentent pas
08:37 qu'il y a une différence entre nous, eux,
08:39 ou entre Ismaël, non,
08:41 mais qu'on est tous dans la même longueur d'onde,
08:43 et c'est ensemble qu'on porte un projet.
08:44 Donc c'est pour ça qu'on a voulu proposer
08:45 premièrement des formations.
08:46 - Alors comment faire justement pour amener
08:48 tous ces jeunes à s'investir dans Génération Politique ?
08:51 - Comment faire ?
08:52 Aller chercher ces jeunes.
08:53 C'est pour ça, comme je vous l'ai expliqué dans notre programme,
08:55 on n'a pas fait un programme au pif.
08:57 On a choisi un programme pour vraiment se rendre compte
09:00 de c'est quoi en fait les réalités du terrain.
09:02 Premièrement, c'est être dans le monde des studentins.
09:04 C'est important.
09:05 Et comme j'ai dit, aujourd'hui,
09:06 le décret qui est passé, le décret paysage qui a changé,
09:09 handicap beaucoup de jeunes.
09:11 Mais pour pouvoir connaître cette réalité,
09:13 il faut être prêt et proche de ces jeunes.
09:15 On a un cercle Génération Engagé à l'ULB,
09:18 et le président c'est Noah qui fait du bon travail.
09:20 Et l'idée c'est également accompagner Noah
09:22 à toucher plus de jeunes
09:23 et à parler à ces jeunes-là de ce qu'on fait.
09:25 Et l'idée c'est aussi de s'étendre ailleurs,
09:27 à plusieurs universités de Bruxelles,
09:28 à Saint-Louis, à l'IECS, etc.
09:29 Mais pour nous, la politique c'est une histoire de terrain.
09:32 On ne peut pas faire la politique
09:33 et parler de réalités qu'on ne connaît pas.
09:35 Même dans le monde associatif,
09:36 avec Eden qui est déjà dans le monde de travail,
09:38 c'est aller dans l'encontre de personnes qui travaillent
09:41 dans le monde associatif pour connaître les réalités.
09:43 Et quelles sont les réalités, nous,
09:45 en tant que jeunesse politique,
09:46 qu'est-ce qu'on peut ramener
09:47 et qu'est-ce qu'on peut promettre
09:48 pour pouvoir épauler et le faire monter au-dessus.
09:51 Par exemple, là, on met en avant l'alternance,
09:53 parce que pour nous c'est une réalité,
09:55 en Belgique, de faire passer l'alternance.
09:56 Et on travaille en synergie avec nos élus
09:58 qui sont à la Fédération de Bruxelles.
09:59 Et c'est ensemble qu'on travaille.
10:01 Mais sur un travail de terrain
10:02 où on va dans les universités,
10:04 où on va dans les événements,
10:05 où on va dans les marches,
10:06 on est vraiment partout.
10:07 Et c'est que pour nous, la politique,
10:08 c'est une histoire de terrain.
10:09 Et c'est comme ça qu'on fait de la politique,
10:10 en étant dans les endroits où les choses se passent.
10:12 Et comme ça, on connaît la réalité des choses.
10:14 Alors, vous dites histoire de terrain,
10:15 mais il y a aussi les groupes de travail.
10:17 De quoi s'agit-il
10:18 et qu'est-ce que vous proposez,
10:19 disons, très concrètement ?
10:20 Alors, en ce qui concerne les groupes de travail,
10:23 notre objectif est surtout de permettre aux jeunes
10:26 de mettre en avant leur expertise,
10:28 afin d'obtenir une meilleure vision de notre société.
10:33 Ces groupes de travail-là, justement,
10:36 permettent aux jeunes aussi de partager leur vision
10:39 par rapport à des points qui les dérangent.
10:42 Et on pourra traiter justement de manière thématique
10:45 ces points-là progressivement,
10:47 ensemble, entre jeunes, dans un premier temps,
10:50 et puis relayer ça au niveau du parti et de nos élus,
10:56 pour que justement,
10:57 ces points-là puissent être défendus valablement,
11:00 tout en ayant une certaine connaissance
11:03 de ce qui se passe sur le terrain.
11:05 - Comme les milliers, justement.
11:06 - Je pense que, comme Eden l'a si bien dit,
11:08 le groupe de travail permet aussi aux jeunes
11:10 de pouvoir avoir une certaine expertise sur certaines matières.
11:13 L'idée, c'est qu'on ne peut pas être partout,
11:15 et je pense que, que ce soit ni Ismaël, ni Eden,
11:17 ni moi, ni même Gladys Casady qui nous écoute,
11:19 ou Christophe Debokelar,
11:20 on ne peut pas être partout et on a besoin de relais.
11:22 Et que chaque jeune puisse suivre des groupes de travail
11:24 qui l'intéressent.
11:25 Je te donne un exemple, par exemple, le sport.
11:27 Moi, je ne suis peut-être pas intéressé par le sport,
11:29 mais si j'ai un jeune qui connaît les déroulements du sport,
11:31 il va donner plus d'énergie sur le sport.
11:34 Mais ce qu'on veut, c'est que chaque jeune se sent à sa place
11:36 et qu'il puisse porter des projets qu'il y parle.
11:39 Et ça, c'est vraiment important.
11:40 C'est pour ça qu'on parle de notre projet,
11:42 c'est un projet de groupe, parce que c'est ensemble qu'on travaille,
11:44 et ensemble, chacun se sent important
11:47 dans le domaine qui l'intéresse.
11:49 - Alors, la communication, on le sait, d'une manière générale,
11:51 c'est un petit peu le nerf de la guerre en politique.
11:54 La communication, c'est aussi, disons,
11:56 un segment important de votre programme.
11:57 - Bien sûr.
11:58 Je pense qu'aujourd'hui, on ne sait pas faire la politique
12:00 sans la communication.
12:01 La communication a une place très importante dans la politique
12:03 et ça permet également de pouvoir relayer ce qu'on fait
12:05 sur un public qu'on ne touche pas.
12:07 Et donc, aujourd'hui, bien sûr, on associe
12:09 une forte puissance de communication
12:11 pour pouvoir mettre en avant ce qu'on fait,
12:13 pour pouvoir faire passer de l'information
12:15 sur c'est quoi Génération Engagée,
12:17 qu'est-ce qu'on fait, etc.,
12:18 mais aussi pour pouvoir toucher les gens.
12:20 Je pense qu'avec la Génération Engagée,
12:21 on peut proposer, par exemple, les micro-trottoirs
12:23 où on fait un constat du terrain
12:24 et qui fonctionne énormément bien.
12:26 Et donc, aujourd'hui, pour moi,
12:27 on ne sait pas faire la politique sans la communication
12:29 et c'est un axe important quand c'est bien utilisé.
12:31 Quand la communication est bien utilisée,
12:33 où on ne joue pas à un jeu pour juste attraper des voix,
12:35 mais où on veut vraiment nous expliquer les choses,
12:37 faire passer l'information et bien sûr,
12:39 toucher les gens qui sont intéressés
12:40 par notre programme politique.
12:42 D'ailleurs, la communication, c'est un indispensable
12:45 et tout passe par là.
12:47 Donc, c'est vraiment par cette voie-là
12:49 qu'on peut réellement faire passer nos messages
12:52 sans pour autant être censurés.
12:55 Tout à fait.
12:56 Voilà, alors, je l'ai aussi dans votre programme,
12:58 il y a tout un passage sur le recrutement.
13:00 Comment faire justement pour atteindre plus de personnes ?
13:03 Je pense que les générations engagées,
13:06 que ce soit même les engagées,
13:07 on a eu la chance d'avoir beaucoup de personnalités importantes
13:10 qui nous ont réjoints.
13:11 Et je pense qu'on attend de plus en plus de parler de nous.
13:13 Je pense que la marque est déjà en train de bien tourner.
13:15 Je veux dire, on se fait déjà connaître
13:18 et donc c'est déjà une facilité.
13:19 Deuxièmement, l'effet d'être dans des cercles,
13:21 d'être présent dans le monde des étudiants,
13:23 ça nous permet également de pouvoir approcher d'autres étudiants.
13:27 Il y a beaucoup d'étudiants qui viennent nous parler
13:28 dans des événements, etc.
13:30 Et nous, on essaie d'être là aussi
13:31 pour pouvoir répondre à leurs questions,
13:33 surtout sur les sujets qui touchent les étudiants.
13:35 Qu'on parle aujourd'hui des décrochages scolaires, santé mentale,
13:38 tu as beaucoup d'étudiants qui souffrent malheureusement.
13:40 C'est des étudiants qui viennent nous parler
13:41 et nous, en étant un relais,
13:44 parce que c'est ça qu'on est,
13:45 on essaie d'être présent pour pouvoir répondre à leurs questions
13:47 ou les aider si on peut.
13:49 Et pour nous, pour faire un meilleur recrutement,
13:51 c'est d'être dans le terrain et approcher ces jeunes.
13:53 Et c'est ce qu'on essaye de faire depuis tout le temps.
13:56 Alors, on va parler à présent des petits nouveaux.
13:59 Comment les accueillir ?
14:00 Comment bien le faire ?
14:01 Comment les accompagner pour adhérer
14:03 au principe de votre mouvement Génération Engagée ?
14:06 Alors, en ce qui concerne l'accueil des petits nouveaux,
14:09 comme vous le dites, des nouveaux membres,
14:11 il faut souligner, moi ayant justement fait
14:14 des études de recense humaine,
14:16 il faut savoir que l'étape, le départ,
14:20 le moment où on adhère à une entreprise
14:23 ou à un parti tout simplement,
14:25 c'est le moment le plus important.
14:27 C'est un moment déterminant parce que c'est à ce moment-là
14:29 que la personne décide soit de s'accrocher,
14:31 soit de décrocher.
14:32 Donc, en ce qui nous concerne,
14:34 on veut vraiment mettre en place un système d'onboarding.
14:37 Si je peux l'expliquer un petit peu pour ceux qui ne comprennent pas ce que c'est.
14:43 C'est un terme utilisé justement dans le domaine des ressources humaines
14:47 et qui consiste justement à l'intégration
14:49 et l'accompagnement d'un nouveau collaborateur dans une entreprise.
14:52 Donc, on s'occupe vraiment du processus d'intégration de la personne
14:56 pour que la personne se sente pleinement intégrée dans une entreprise.
15:00 Et nous, on veut justement mettre en place ce système-là
15:03 au sein de notre partie, de notre organisation de jeunesse
15:06 pour que d'entrée de jeu, en fait,
15:08 les jeunes qui nous rejoignent ou tout simplement les membres qui nous rejoignent
15:12 puissent se sentir concernés par ce qu'on propose
15:15 et par la direction qu'on prend.
15:17 Tu veux ajouter un mot, Némi ?
15:19 Je pense que voilà, Eden a bien dit ça
15:21 parce que le suivi, c'est important, comme je disais.
15:23 Moi, quand j'ai commencé à faire la politique
15:25 et être dans une jeunesse politique, j'y étais,
15:28 mais je ne connaissais rien de ce qui se passait
15:31 et il n'y avait pas de suivi.
15:32 Et nous, c'est ce qu'on essaye de faire.
15:33 C'est vraiment que ces jeunes qui arrivent le premier jour
15:35 et jusqu'au, j'espère, rester le plus longtemps possible,
15:38 qu'ils se sentent à sa place.
15:39 Moi, quand j'ai reçu les engagés avec Eden,
15:41 directement, je me suis senti à ma place
15:43 parce qu'il y avait une bonne équipe,
15:44 on m'a bien accueilli, on m'a mis à ma place.
15:46 Et l'idée, c'est que les jeunes qui viennent après moi
15:47 se sentent aussi de la même manière.
15:49 C'est un projet où on veut regrouper tout le monde
15:51 et toutes les personnes qui se sentent intéressées par le projet,
15:54 bien sûr, on les accueille à bras ouverts
15:56 et j'espère qu'ils se sentiront à leur place.
15:57 On veut vraiment faire en sorte que ce soit un automatisme
16:00 pour tout le monde.
16:02 Voilà, donc pour les grandes lignes de votre programme.
16:06 Un mot à présent, si vous voulez bien, des prochaines élections.
16:09 On sait que c'est pour bientôt, votre sentiment général.
16:12 Je pense que ça ne va pas être des élections faciles.
16:15 Ça, ça se sent de plus en plus quand on suit l'actualité.
16:18 Ce qui est bien, c'est qu'il y a de plus en plus de jeunes
16:20 qui se présentent et qui seront candidats pour les élections.
16:23 Et je pense qu'aujourd'hui, il est temps qu'on puisse
16:25 mettre en avant les jeunes.
16:27 On a besoin d'une nouvelle fraîcheur politique à Bruxelles.
16:29 On a besoin d'une nouvelle fraîcheur politique,
16:31 surtout en Belgique.
16:32 Et ce que j'apprécie, je parlerai de mon parti,
16:34 c'est que ce n'est pas du slogan qu'on fait,
16:36 mais on le porte.
16:37 Vous pouvez voir dans les deux listes qu'on a proposées
16:39 aux fédérales et à la région, nos têtes des listes,
16:41 on a Christophe Debokelar, Gladys Casady, Pierre Compagny,
16:44 Elisabeth de Grise, on a même des jeunes qui sont bien placés.
16:46 Je pense à Ismaël, qui est troisième suppléant fédéral,
16:49 à Tamari, qui est tête de liste en Wallonie.
16:51 C'est un message qu'on veut donner.
16:53 Parce que pour nous, la politique, il faut impliquer les jeunes.
16:55 Et pour impliquer les jeunes, les jeunes doivent être dans les listes
16:58 et se sentir importants.
17:00 Et donc, pour nous, je pense que vraiment,
17:02 il est temps qu'on puisse pousser les jeunes,
17:04 faire confiance aussi à la nouvelle génération,
17:06 parce qu'il y a une nouvelle fraîcheur dans la politique.
17:08 Et aussi, on est en train de voir, il y a des grosses têtes
17:10 qui ont pris de l'âge et qui commencent à partir.
17:14 Et la transition entre la nouvelle génération et nous,
17:17 c'est important. Et bien sûr, nous, on est toujours suivis.
17:20 On est suivis par des politiques, des députés,
17:23 qui sont là également pour nous former.
17:25 Et ça, c'est important aussi.
17:26 – Alors, je pense que, si je vous comprends bien,
17:28 votre parti, les engagés, donnent aujourd'hui plus de visibilité
17:31 et plus de place aux jeunes ?
17:33 – Ça donne la visibilité à tout le monde.
17:35 Je pense que pour avoir la visibilité, il faut aussi être présent
17:37 et donner aussi. C'est du win-win.
17:39 Ce qui est sûr, c'est qu'il n'y a personne qui te censure.
17:41 C'est si tu es là et tu veux donner, le parti est là pour t'épauler.
17:44 Et c'est ça qu'on veut également.
17:45 – Ce que je peux ajouter d'ailleurs, concernant le parti,
17:47 c'est un parti qui se veut inclusif et qui tient compte
17:50 justement du paysage que représente la population.
17:54 Donc, il n'y a pas que des jeunes qui sont mis en avant.
17:56 – Bien sûr.
17:57 – Il y a des personnes plus âgées, il y a des femmes,
18:00 il y a vraiment de tout.
18:01 On veut que tout le monde puisse se retrouver
18:03 et que la population aussi puisse se retrouver
18:06 en tenant l'identité des personnes qui justement se présentent sur la liste.
18:10 – Ce qui est aussi important, c'est la représentativité.
18:12 Nous, on veut proposer, je pense qu'aujourd'hui,
18:15 dans notre liste, on voit un peu toute une partie de la société.
18:18 Et c'est ça qui est important aussi, c'est pas mettre des gens au pif,
18:20 mais mettre vraiment des gens, parce qu'on croit à ces personnes-là
18:22 et on sait que ces personnes-là pourront ramener quelque chose en plus.
18:25 Et c'est ce que nous, on essaye de porter dans notre projet.
18:27 – Alors, on va peut-être, avant de nous quitter,
18:28 le message de mot de la fin, notamment en direction des jeunes,
18:31 pour s'investir davantage en politique
18:33 et de participer surtout aux prochaines élections.
18:35 Car vous savez, vous êtes jeune, demain l'avenir,
18:37 et quelque part, c'est vous, l'avenir, c'est vous qui devez le construire.
18:41 – Exactement, le premier message, c'est, il y a des jeunes qui vont voter
18:45 pour la première fois à l'âge de 16 ans, pour les élections européennes,
18:47 que ces jeunes puissent être conscients de c'est quoi le vote
18:49 et pourquoi c'est important de voter.
18:51 Et deuxièmement, c'est que, je pense que cette phrase, je l'ai dit tout le temps,
18:54 si tu ne t'occupes pas de la politique, c'est la politique qui s'occupe de toi.
18:56 Et donc, pour pouvoir comprendre comment fonctionne ta société,
18:59 pour pouvoir comprendre qu'est-ce que les politiques font pour toi,
19:02 il faut bien sûr les approcher et comprendre comment ça fonctionne.
19:05 Et nous, on a la porte ouverte pour pouvoir approcher ces jeunes-là,
19:08 et c'est ensemble qu'on peut les expliquer et les aider à pouvoir faire des bons choix.
19:12 – Moi, le mot de fin que je pourrais donner, c'est ne subissez pas la politique.
19:18 Vous pouvez être des acteurs de la politique en vous présentant sur des listes
19:23 ou tout simplement en rejoignant notre parti, par exemple.
19:26 [Rires]
19:28 Et voilà, la politique ne se subit pas, nous sommes des acteurs,
19:31 et les décisions qui sont prises lors des élections, ce sont nous, ce sont nos voix.
19:37 Comme je le dis toujours, une voix + une voix + une voix, ça fait des milliers de voix.
19:41 Donc, investissons-nous et prenons les choses en main pour mener tout ça à bien.
19:47 – Et ce qui est sûr, avant d'être un mouvement politique, on est d'abord des amis,
19:50 un groupe d'amis, des personnes qui aiment la politique,
19:52 qui se sont fédérées et régénérées sur un projet.
19:55 Et je pense que les personnes qui veulent nous rejoindre,
19:57 ils peuvent venir, ils vont se sentir à leur place,
19:59 et je pense que voilà où on veut porter ce projet.
20:01 – La politique par les jeunes et la politique pour les jeunes.
20:04 Merci Enémie Loussacoumoulou, je rappelle que vous êtes président
20:07 de Génération Engagée pour Bruxelles, et merci Eden Lionjo,
20:10 vice-présidente de Génération Engagée Bruxelles.
20:12 Merci d'avoir été avec nous sur Arabel.
20:14 – Merci à toi pour l'invitation.
20:15 – On se retrouve dans quelques instants pour la suite de votre Carrefour de l'Info.
20:18 [Générique]
20:20 Et voilà, c'est sur ces informations maghrébines que l'on referme
20:23 ce Carrefour de l'Information.
20:25 Merci d'avoir été avec nous sur Arabel, excellent après-midi.

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