Pour sauver l'#agriculture, il faut le #FREXIT ! - Sébastien Béraud, François Asselineau

  • hace 7 meses
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Transcript
00:00 Alors moi, je vous ai, comme pas mal de gens, découvert dans votre passage sur CNews.
00:06 Et j'avoue que j'ai sursauté, parce que je suis d'abord quelqu'un qui parle, si vous me le permettez, un peu comme moi.
00:11 C'est-à-dire qui parle franchement, sans détour, sans calcul politicien. Et puis évidemment, quand vous avez dit qu'il fallait
00:18 1) se débarrasser de Macron et 2) sortir de l'Europe, je me suis dit que c'est quand même formidable.
00:23 J'ai regardé ça avec attention. Mais on va d'ailleurs repasser peut-être le passage en question dont je vais parler.
00:31 Regardez ce tout petit passage sur CNews.
00:33 Alors, si ils ont pas de solution, quelle est l'issue du mouvement ?
00:37 Je vais leur donner la solution. Je vais leur donner. Je vais dire comme ça que ça va se terminer.
00:39 Démission du gouvernement Macron et sortie de l'Europe. Il n'y a pas d'autre solution.
00:43 Ah oui, je peux comprendre.
00:44 Ah mais vous verrez, ça va se terminer comme ça.
00:46 Ça va être compliqué.
00:46 Ça va être compliqué quand même.
00:47 Ah mais vous verrez.
00:48 Vous avez plus réaliste comme solution, plus concret.
00:50 On est à un mois du salon de l'agriculture. On est à 6 mois des élections européennes.
00:55 À 7 mois des Jeux olympiques. Et surtout à un an des futures élections chambres d'agriculture.
01:01 Ils veulent tous sortir de l'Europe. On est trahi tous les jours par l'Europe.
01:04 Ça va être un peu compliqué quand même.
01:05 Non, ça sera pas compliqué parce que le peuple, il va avoir raison.
01:07 Attendez, la parole. Je souhaite que tout le monde s'entraîne.
01:09 Le problème c'est que la FNSEA veut pas sortir parce qu'ils sont à la tête du COPAC-OGK.
01:12 C'est la FNSEA et le COPAC-OGK qui signent les accords de libre-échange.
01:15 Attendez, laissons-moi parler.
01:16 Oui, mais je vous laisse parler justement. J'ai aussi d'autres avis.
01:19 On a repartisé il y a deux ans.
01:20 Sébastien.
01:21 Et j'ai raison sur toute la liste.
01:22 Johan et Pierre.
01:23 Moi, j'entends votre détresse.
01:25 Mais on la comprend.
01:26 Qui est indiscutable.
01:27 On la partage.
01:28 Votre colère, votre détresse, elle est tout à fait compréhensible.
01:32 Je la partage très largement.
01:34 Et bon nombre de Français la partagent.
01:35 C'est bien ça le problème. C'est que les Français vont monter à Paris.
01:37 Simplement, en ayant un discours comme celui que vous venez de tenir, je crois que c'est tout à fait contre-productif.
01:42 C'est un discours qui, pardonnez-moi monsieur, n'est pas réaliste.
01:45 Parce que si vous demandez aux Français s'ils souhaitent sortir de l'Union Européenne, à l'évidence, ils ne le souhaitent pas.
01:50 C'est d'ailleurs pour cela que le Rassemblement National a changé de position sur ce sujet.
01:53 Mais justement, le Rassemblement National, c'est ce que j'ai dit à Julien, qui se fait une grave erreur.
01:56 Sébastien.
01:57 Les Français ne souhaitent évidemment pas sortir de l'Union Européenne.
02:00 Je crois que le discours que vous tenez aujourd'hui est tout à fait contre-productif.
02:03 Et précisément, si vous vous entêtez à tenir ce discours-là, vous n'aboutirez évidemment à rien.
02:07 Donc moi, ce qui m'a frappé dans la façon dont ça s'est passé, c'est qu'à peine vous aviez dit qu'il fallait sortir de l'Europe,
02:14 qu'aussitôt, il y a une espèce de chape de plomb terrible qui vous est tombé dessus,
02:18 avec des journalistes qui vous ont parlé de façon méprisante, avec un rire gras du style
02:23 « Oui, non mais d'un autre biais, vous n'avez pas quelque chose d'un petit peu plus réaliste ? » etc.
02:28 C'est-à-dire que, si je peux me permettre, ce que j'ai trouvé extraordinaire, c'est que dire qu'il faut sortir de l'Union Européenne,
02:34 c'est-à-dire en fait, appliquer un article du traité, l'article 50, c'est tout à fait possible.
02:39 D'ailleurs, ça a été fait par le Royaume-Uni. Pour eux, ils considèrent que c'est complètement irréaliste.
02:44 Alors qu'en revanche, donner des dizaines de milliards à l'Ukraine plutôt que aux agriculteurs français,
02:49 pour faire entrer l'Ukraine et détruire l'agriculture française, ça, c'est tout à fait réaliste.
02:53 On est donc dans une espèce d'inversion du bon sens. C'est-à-dire le mouvement des paysans qui renverse justement les...
03:00 – Est-ce que vous avez senti sur le plateau cette intimidation qui vous est tombée dessus ?
03:04 – J'ai l'impression que j'étais le sang-culotte au milieu de ces cols blancs, parce qu'au début, ça allait super bien.
03:08 Avant de faire le... Voilà, ils étaient contents. En plus, il y en avait un déjà qui était venu chez moi l'année dernière.
03:12 Et depuis, on voulait que j'étais en terrain conquis. Mais là, quand j'ai sorti ça, je les ai vus se décomposer devant moi.
03:18 Et j'ai vu que j'avais créé un malaise. D'ailleurs, le lendemain, quand j'ai revu un journaliste sur un barrage,
03:22 je lui ai dit, je lui dis alors... Je me suis présenté et je lui dis alors... Il m'a dit...
03:26 La première chose qu'il m'a dit, c'est que j'avais fait un malheur parce que j'avais fait énormément de vues.
03:30 Mais il m'a dit, la deuxième chose, c'est que j'avais créé un malaise et qu'ils ne savaient plus ce qu'il fallait qu'ils fassent.
03:34 Et ils ont eu une remontée de bretelles. Leurs pantalons, ils n'étaient pas prêts à redescendre. Ils allaient bien remonter.
03:38 Mais moi, j'ai parlé avec mon cœur et puis j'avais tous les atouts derrière. Il n'y a que deux pays en Europe qui ne manifestent pas,
03:42 c'est l'Angleterre et la Suisse. On ne peut pas dire le contraire.
03:45 L'une et l'autre en dehors de l'autre. Voilà. Le Portugal, l'Irlande, la Pologne, les Pays-Bas, l'Allemagne, ici, ils sont tous.
03:51 On est tous dans la même merde. On nous y a mis de force. Nous, on ne voulait pas y rentrer. On a fait 55 et on nous y a mis.
03:56 Donc 55% contre le traité constitutionnel européen en 2005. Voilà. Donc en fait, est-ce que vous pensez qu'ils vont vous réinviter sur CNews ?
04:06 Ils l'ont dit. Le journaliste l'a dit devant son public. Oui, mais bon. Mais je pense qu'il ne peut pas.
04:10 Et quoi que ? Et si je leur explosais leur nombre de vues ? Parce qu'à un moment donné, il va falloir y avoir la bascule.
04:15 Parce qu'eux, ils vont disparaître, les mainstream. Parce qu'il y a énormément de médias indépendants, même vous.
04:19 J'ai fait énormément de plateaux, mais il faut voir le nombre de vues que ça a fait. Ça cartonne. Il se passe quelque chose.
04:24 On le voit, comme vous le disiez tout à l'heure avec le vaccin, tout ça, il y a des choses qui n'ont jamais été dites.
04:27 On le voit avec la guerre en Ukraine, la guerre en Palestine. Tout ce qu'ils nous disent, mais c'est complètement le contraire de la réalité.
04:31 Moi, je suis bien placé pour le savoir parce que j'ai une amie qui habite dans mon village. C'est la grande reportrice de téléphone.
04:36 Je ne vais pas donner son nom. Elle a tout vu, elle a tout compris. Et elle ne peut pas le dire. Ça fait 30 ans qu'elle dit ça.
04:41 Comment vous avez compris, vous, ce que beaucoup de Français ne comprennent pas ?
04:45 C'est que tant qu'on ne sera pas sortis de l'Union Européenne, tant qu'on restera dans l'Union Européenne, rien ne changera.
04:50 Vous, vous ne l'avez compris pas les autres ?
04:52 Ils le comprennent, sauf qu'ils sont manipulés par les syndicats. Parce que, pourquoi je l'ai compris ?
04:55 Déjà, il y a une grosse arnaque dans tout ça. C'est qu'on récupère 9 milliards d'euros de PAC.
05:00 Alors que déjà, elles ne vont pas tous dans les poches des paysans. Vous pouvez aller sur TéléPAC.
05:03 Il y a beaucoup de communes, même à Paris, qui récupèrent des PAC, alors qu'il n'y a pas un mètre carré de blé, ni un mètre carré de plantes d'herbe.
05:09 C'est quand même phénoménal. J'ai appris ça cette semaine.
05:11 Et on donne 21 milliards à l'Europe. Donc, on se fait voler déjà d'une bonne dizaine, sachant que déjà, tout ne vient pas dans nos poches.
05:16 Il y en a beaucoup qui restent dans les chambres d'agriculture, parce qu'on a entassé tout ça, les millefeuilles.
05:20 Donc, je me dis, il faut vraiment être con, rester dans l'Europe. On perd 10 milliards, là.
05:24 Si c'est des milliards, on les mettait dans la filière agricole, pour développer, on pourrait développer des choses inouïes.
05:29 On pourrait se passer de beaucoup de pesticides dans les chimiques, parce qu'il y a quelque chose, il y a de l'agronomie qui se met en place.
05:35 Il y a des chercheurs. Tout est prêt. Sauf que tant qu'on a affaire à des collaborateurs qui sont dans les syndicats, qui défendent Monsanto et compagnie,
05:42 c'est tout un truc. C'est des globalistes. Et tant qu'on est dans cette Europe de globalistes, on ne pourra pas mettre en œuvre notre plan d'action,
05:49 qu'il y a beaucoup de gens qui n'attendent que ça.
05:51 – Mais Sébastien Béaud, vous parlez avec des gens autour de vous.
05:54 – Mais les gens en ont marre. Ils le voient bien. Moi, en plus, en Haute-Loire et dans le Massif central, partout où il reste de l'élevage,
06:00 on est attaqué tous les jours par les accords d'libre-échange. Et j'ai vu, il n'y a pas longtemps, sur un plateau,
06:05 j'étais avec un super économiste vraiment bien pointu. Il m'a dit "M. Béraud, la seule solution, c'est de sortir de l'Europe".
06:11 Déjà, je pensais pas mal. Mais lui, il m'a dit "Pour faire péter les accords d'libre-échange, on n'a pas d'autre solution que de sortir de l'Europe.
06:16 Si on reste dans l'Europe, on ne peut pas les faire péter".
06:18 Mais encore une fois, je repose ma question. Ça veut dire que finalement, vous n'avez pas de blocage mental.
06:24 Mais il y a énormément de Français. Ça fait 17 ans que j'ai créé l'UPR. Je vois bien qu'il y a beaucoup de Français qui ont peur.
06:30 Par exemple, le nombre de gens qui me disent "Oh là là, mais vous vous rendez compte si on sort de l'euro".
06:35 Vous savez que moi, je leur réponds. Je leur dis "Mais est-ce que vous vous rendez compte si on y règne ?"
06:38 En fait, les gens, ils ont peur de sortir de l'euro. Pourquoi ? Parce qu'ils entendent la radio ou la télé qui leur dit que c'est grave.
06:45 Les gens qui me disent "Moi, j'ai peur de sortir de l'euro", je dis "Mais pourquoi vous n'avez pas eu peur de sortir du franc ?"
06:50 Parce que l'euro, finalement, vous ne saviez pas ce que c'était.
06:52 Et la preuve, ça a été une catastrophe du passage du franc à l'euro. Le pain a été multiplié. Tout a été multiplié.
06:57 Alors là, d'un coup, les gens réfléchissent et se disent "Bah c'est vrai". Et je dis "C'est tout simplement parce que tous les médias vous disaient que ça serait formidable".
07:02 Donc arrêtez de croire les médias. C'est qu'en ce moment, il y a aussi toute une campagne qui se développe pour faire croire aux Français que le Brexit serait une catastrophe.
07:11 C'est incroyable ! Alors que sur pratiquement tous les critères macroéconomiques, ils se portent beaucoup mieux que la France. C'est incroyable !
07:20 Mais on met dans la tête des Français que le Brexit serait une catastrophe en se prévalant d'un sondage bidon selon lequel les Anglais regretteraient d'avoir fait ça.
07:27 Donc vous, avec le monde agricole que vous connaissez, les gens autour de vous, quand vous leur dites ça...
07:32 Ils changent. Parce que moi, je suis parti du principe depuis une dizaine d'années qu'il faut penser le contraire de la science infuse que les mainstream nous le font passer.
07:38 On l'a vu avec le Covid, on l'a vu avec l'Ukraine, on le voit encore avec la Palestine. C'est à chaque fois le contraire de ce qu'il se passe qu'ils nous expliquent.
07:44 Donc vu qu'ils nous expliquent qu'il ne faut pas sortir de l'Europe depuis des années, depuis qu'on y est rentré, alors qu'on nous y a poussé de force, je me dis qu'il faut penser au contraire.
07:51 Moi, je suis un complotiste, je n'ai pas peur de le dire, mais un complotiste, c'est quelqu'un qui a raison 6 mois trop tôt.
07:55 On l'a vu, on l'a vu avec le vaccin, on l'a vu avec tout, on ne va pas refaire l'histoire.
07:58 Donc qu'est-ce qui se passe ? Il se passe que là, on est en état de mort cérébrale les paysans. On est dans le couloir de la mort, on voit notre mort en face et on ne peut plus faire marche arrière.
08:06 Mais c'est quand même grave quand vous en êtes là. On est de la chair à canon pour l'agroalimentaire, on est des soldats.
08:11 Nous aujourd'hui, si on ne vend pas à l'agroalimentaire, on ne peut plus vendre nos produits.
08:15 Donc qu'est-ce qui se passe ? On est contraints avec ces accords de libre-échange.
08:19 On l'a vu, il y a trois semaines, on a signé des accords de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande.
08:23 20 000 km pour faire entrer du lait. Ça fait déjà 30 ans qu'on fait rentrer des agneaux.
08:26 On a tué la filière du mouton en France parce qu'on fait rentrer du gigot d'agneau qui passe 6 mois sur un paquebot dans des sacs gazéifiés, défiant toute concurrence, deux fois moins cher.
08:34 Et vu que dans nos collectivités locales, dans nos maisons de retraite et compagnie, il faut faire des repas pour 3 euros, qu'est-ce qu'ils font ? Ils vont acheter la merde de l'étranger.
08:40 Donc qu'est-ce qu'il faut faire ? Il faut arriver à bloquer ces importations ou arriver à mettre des grosses taxes comme ils font en Suisse,
08:45 vraiment de façon à ce que ces produits importés, ils nous coûtent beaucoup plus cher.
08:48 Et nous, en France, il faut trouver à mettre une TVA sociale à ce que nos produits... Je comprends bien que dans les maisons de retraite, quand vous avez à 2 000 euros,
08:55 il faut qu'ils essayent de jouer sur le prix du repas. Mais il faut peut-être ne pas mettre de TVA pour essayer de baisser le prix, même pour nos consommateurs français.
09:02 Je vois bien que le pouvoir d'achat, il baisse. Mais il faut qu'ils puissent manger des produits de chez nous.
09:05 Nous, nos produits, on les vend en Chine. Et eux, ils sont alimentés à 50-60 %, et des produits importés qui n'ont pas les mêmes normes sociales, environnementales et compagnie,
09:13 on les entend tous les jours, sauf qu'on les entend tous les jours et ils veulent rien faire. Et la seule solution, je suis d'accord avec vous,
09:19 on est obligé de se sortir de ce carcan. Mais mes copains agriculteurs, ils le comprennent. Depuis 1990, c'est la saignée dans les campagnes.
09:25 Il y a des communes, il n'y a plus un seul agriculteur. Mais c'est grave.
09:28 Je sais bien. Le problème qu'il y a dans le monde agricole, enfin dans le monde, dans les campagnes en général, c'est qu'il y a quand même encore énormément de gens
09:36 qui regardent TF1, BFM, CNews, c'est-à-dire les médias mainstream. On assiste à une montée en puissance des réseaux sociaux, des télévisions sur Internet.
09:45 Mais on a encore une très forte présence. Est-ce que vous voyez une évolution quand même ?
09:50 Oui, parce qu'en fait, pendant des années, on nous a dit au monde paysan, si vous voulez vous en sortir, il faut travailler toujours plus.
09:55 Il faut en faire toujours plus. Il faut diluer les charges au travers de la compétitivité. Vous allez voir. On va vendre du lait en Chine.
10:00 Il suffit que chaque Chinois boive un verre de lait. Vous allez voir, on va sauver la filière laitière en France. Ça, c'est le parfait exemple.
10:06 On a monté des tours de séchage en Bretagne, sauf qu'on n'arrive pas à vendre un litre de lait en Chine. Ils n'ont pas l'enzyme pour digérer le lait.
10:12 Les Chinois, ils s'en font pour manger du riz. Nous, on en est fait pour consommer ce qu'on produit. Il faut que chaque continent arrive à s'alimenter avec sa propre production.
10:19 La meilleure écologie, c'est de produire au plus proche du lieu de production. Vous voyez bien que Bill Gates et compagnie, ils sont en train de monter une nouvelle artificialisation de l'alimentation.
10:27 Ils financent L214. Pendant des années, on nous a dit, au travers de L214, "Les paysans, vous êtes des mauvaises personnes. Vous tapez vos vaches. Vous n'êtes pas gentils avec eux.
10:37 Quand elles sont en fin de vie, vous les menez à l'abattoir." Eh bien oui, c'est ça. Manger de la viande, elle ne pousse pas sur un arbre. On est obligés de faire passer la vache dans l'abattoir.
10:44 On nous a décrédibilisés avec ça, qu'on est le bien-être animal. Et ça n'a pas pris.
10:48 – L214, derrière, il y a des financements Bill Gates. – Bill Gates.
10:52 – Bill et Melinda Gates. – Voilà, donc vu que ça n'a pas pris avec le bien-être animal, qu'est-ce qu'ils ont fait avec leur copine, la hyène, Vanderleyen, salope, c'est une sorcière.
11:00 Elle a dit, "Vos vaches, elles pètent trop, elles rôdent trop. Il va falloir leur mettre un masque."
11:05 Donc vu que ça va être compliqué avec le masque, il vaudrait peut-être mieux supprimer l'élevage européen et français, parce qu'elles émettent 20% des effets de gaz à effet de serre.
11:12 C'est à cause de vos vaches, si on a trop de méthane, de CH4 dans l'atmosphère.
11:16 Mais à ce coup-là de notre gueule, on n'a jamais eu aussi peu de vaches en France. Il y a des régions entières, la Bosse, tout ça, tout le sud-ouest, il n'y a plus une vache.
11:22 Et puis moi, quand je rentre dans mon bâtiment, je n'ai pas l'impression d'être atomisé par le CH4.
11:26 Par contre, quand j'arrive à Paris, que je descends en bas, je vais prendre le métro, je ne peux plus respirer, parce que je ne peux pas respirer, c'est comme ça.
11:31 Mais tout ça pour vous dire qu'ils veulent nous faire croire que nos vaches polluent, mais que les importations de Nouvelle-Zélande, il y a trois semaines, de Chili la semaine dernière,
11:37 et là, ça va nous claquer sur la gueule avec le Mercosur d'ici les prochaines élections européennes, ils n'ont pas d'autre solution.
11:41 Sinon, les Allemands, on va être en guerre avec eux, ils ne peuvent plus vendre leur voiture à l'étranger, de l'autre côté.
11:45 Donc, on va se prendre sur la gueule. Le Mercosur, ses 100 000 tonnes de viande qui vont faire des dizaines de milliers de kilomètres,
11:51 elle, par contre, elle ne pollue pas, elle ne dérange pas la couche d'ozone, alors qu'ils sont dans des tankers qui vont consommer des milliers de litres de gasoil.
11:57 Et la viande, la viande, c'est quand même une matière noble. Comment voulez-vous que la viande qui fait des milliers de kilomètres,
12:02 arrive chez nous, ça va être de la bonne viande quand même ? Moi, je pense que la meilleure viande, ou la meilleure...
12:06 Même le lait, c'est la fourchette, il ne faut pas déconner. Moi, mon lait, je le garde trois jours dans un frigo, au bout du quatrième jour, il tourne.
12:11 Vous, vous pouvez l'acheter du lait, ce n'est même pas du lait, c'est de l'eau blanche. Vous pouvez la garder six mois dans votre garage,
12:15 et il ne va jamais tourner. Mais vous avez acheté de l'eau blanche. Parce qu'avant, les industriels, qu'est-ce qu'ils ont fait ?
12:19 Ils achètent notre lait 400 euros, à la sortie, il est à 5 000 euros. Pourquoi ? Parce qu'ils ont pris la matière grasse, ils ont fait du beurre.
12:25 Ils en ont pris un peu mieux, ils ont fait du fromage, ils ont fait des yaourts. Et puis, le petit lait, là, qu'on peut dire qu'on donnait aux cochons avant,
12:30 on vous le donne à vous. C'est pour ça qu'il ne tourne pas. En fait, ils y mettent beaucoup de conservateurs, tous ces "eux".
12:36 Vous voyez, moi, je ne suis pas technicien, mais je le vois bien, ce n'est pas normal qu'un lait reste pendant six mois dans un oeuf.
12:40 Même, il y a des milliers de lait qui restent en plein soleil, des fois, pendant des week-ends prolongés, ce n'est pas normal.
12:45 Vous voyez bien que nous, les paysans, on fabrique de la matière noble, mais au final, elle est toute transformée.
12:50 La preuve en est, donc, qu'est-ce qu'ils veulent faire ? C'est très simple, ce qu'ils veulent faire. Ils veulent supprimer, nous, en premier, les paysans.
12:54 Ou alors, le peu qu'il va rester, il va falloir qu'on fabrique des biocarburants. D'ailleurs, c'est pour ça que je suis écouté.
13:00 Qu'est-ce qu'il a fait, notre cher M. Rousseau, au mois de juin, l'année dernière, avec Bercy ?
13:03 – Rousseau, à la tête de FNSA, pour que tout le monde comprenne.
13:05 – Il a essayé de trahir sa base, mais moi, sa base, je suis en train de la réveiller. La preuve, quand j'y suis allé il y a deux jours,
13:10 le matin, quand ils ont nettoyé la route, ils ont fait brûler tous les drapeaux de la FNSA et des GA,
13:13 parce qu'ils m'ont écouté, qu'ils avaient été trahis. Ils ont été trahis sur le GNR.
13:16 Le GNR, ça a été comme les Gilets jaunes, il y a 6 ans, c'est le gazole, c'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase.
13:21 – Pour que tout le monde comprenne, c'est le gazole non routier, c'est celui qui est utilisé dans les tracteurs, notamment.
13:25 – Donc, mon copain, là-bas, Jérôme Baye, qui s'est peut-être fait un petit peu acheter, c'est bizarre, il a arrêté.
13:29 Il était sorti sur les routes parce qu'on avait une augmentation.
13:33 D'ailleurs, moi, ma première vidéo que j'ai faite, que je me suis fait connaître le 2 janvier, j'ai craché après Macron,
13:37 tout le monde venait, moi, je n'étais pas d'accord avec cette taxe.
13:40 Mais ce n'est pas ça qui va faire qu'on va mieux gagner demain.
13:42 Mais pourquoi ? J'ai compris, j'ai compris, l'affaire, c'est une escroquerie en bande organisée.
13:47 Monsieur Rousseau, qui est président de la FNSA, il est président du groupe Avril, de toutes les multinationales.
13:52 Donc, il a dit à son copain, là-haut, à Bercy,
13:56 "Moi, je suis prêt à ce qu'on augmente le prix du GNR sur le dos de mes paysans",
14:00 parce qu'il nous prend pour des cons, il ne croyait pas qu'on allait le comprendre,
14:02 "à condition qu'on mette beaucoup plus de biocarburant dans le GNR".
14:05 Parce que pourquoi ? Parce qu'il veut supprimer les paysans qui produisent du lait et de la viande,
14:08 il veut nous remplacer pour qu'on fabrique du biogaz avec la méthanisation,
14:11 ou beaucoup plus de biocarburant.
14:13 Parce que lui, il est à la tête du groupe Avril, donc c'est le tiroir caisse.
14:16 "Mieux, on va mettre des biocarburants dans le GNR, tant pis si on n'arrive plus à vivre".
14:19 Lui, il ramasse derrière, c'est le tiroir caisse.
14:21 Et avec les accords libre-échange, c'est pareil. Vu qu'il a des multinationales,
14:24 il a mis autant d'argent en France en achetant le lait chez moi qu'en achetant en Nouvelle-Zélande.
14:28 Puisque les grandes coopératives, ce n'est plus les coopératives que nos anciens grands-parents avaient créées,
14:33 c'était super ces petites coopératives, sauf qu'au final, il n'en reste qu'une.
14:36 Il y en avait des centaines au niveau de la production de laitier, maintenant il ne reste que Sodial.
14:39 Après, il y a deux grands groupes, deux géants privés qui sont Lactalis et Saventia,
14:43 mais au final, ils ont le monopole, l'oligopole avec la FNSA.
14:47 Et quand on gratte un peu mieux la poussière, on se rend compte, c'est ce que je lui ai dit avant-hier,
14:52 mais ça ne tient pas son discours. Il nous dit "ouais, il ne faut plus des importations, il ne veut pas sortir de l'Europe".
14:56 Il peut tourner dans tous les sens, il faut qu'on sorte de cette Europe cannibale.
14:59 – Alors, je vous interromps parce que je connais quand même, moi, ça fait 17 ans que j'ai créé mon parti,
15:04 je vais dans toute la France, je rencontre pas mal de gens, et je vois quand même beaucoup de gens,
15:08 y compris des agriculteurs qui se disent "je veux sortir de l'Union Européenne, donc je vais voter Bardella".
15:13 Sauf que Bardella ne veut pas sortir de l'Union Européenne.
15:15 – Mais oui, je connais bien celui qui a écrivé les discours de Marine Le Pen,
15:19 qui a fait la campagne pour Bardella quand il était au Régional,
15:22 il est parti parce qu'il ne veut plus sortir de l'Europe.
15:24 Et c'est lui qui m'a expliqué, tous les tenants et les aboutissants, ils vont sur des plateaux télé,
15:28 ils veulent prendre le pouvoir dans 3 ans, mais Bardella c'est comme Attal, c'est comme Macron, c'est les mêmes.
15:33 C'est les mêmes. – Je suis heureux de vous l'entendre.
15:35 – Mais c'est les mêmes. Et moi quand je vais dans les salons, quand je suis allé à Cournon,
15:38 je suis tombé sur le jour où il y avait Bardella, j'ai même pas couru après.
15:41 Tous les jeunes y allaient, ils faisaient des selfies avec lui, ils ne demandaient pas mieux, lui.
15:44 Lui il est en campagne pour les européennes, mais c'est un leur Bardella, le Front National c'est un leur, le RN, c'est un leur.
15:49 Il n'y avait que Jean-Marie qui voulait sortir de l'Europe.
15:51 Maintenant sa nièce Marion elle a dit avant-hier elle ne veut pas sortir, sa fille elle ne veut pas.
15:55 Donc pour moi c'est des gens, il ne faut plus les suivre.
15:57 – Et puis il faut regarder aussi les votes au Parlement européen.
16:00 – Oui. – Au moment de l'Ukraine, les 50 milliards.
16:03 – Avant-hier. – Le RN, Bardella et tous les députés du RN se sont abstenus.
16:09 – Mais oui, mais là c'est la preuve. – Voilà.
16:11 – Vous savez c'était Confucius, le sage chinois -500 avant Jésus-Christ qui avait eu cette formule,
16:17 qui avait dit il faut écouter les paroles mais surtout observer les actes.
16:22 Donc le monde agricole qui est quand même, sont des gens qui sont du bon sens, c'est le bon sens paysan.
16:26 Moi j'en parle, mes grands-parents étaient... – C'est sûr.
16:29 – Ils devraient avant tout de se dire, avant d'écouter les belles paroles, les actes.
16:33 C'est quoi les actes ? Les actes c'est que le RN ou bien la liste Marion Maréchal etc.
16:39 ils le disent, ils le disent sur tous les tons, on ne veut pas sortir de l'Union européenne.
16:43 Mais vous avez remarqué un truc, c'est que les gens, par exemple Bardella, Atal,
16:48 Atal dans son discours de politique générale, il a attaqué le RN en disant que c'était une espèce de Frexit en souriant.
16:55 Mais c'est pas vrai, c'est-à-dire que les médias essaient de faire croire aux Français qu'en fait le RN
17:01 ou la liste Marion Maréchal voudrait sortir de l'Union européenne, ce qui n'est pas vrai.
17:05 Donc tout ça c'est une espèce de méli-mélo qu'on met dans la tête des gens.
17:09 La seule chose qu'il faut regarder ce sont les programmes et la constance des programmes.
17:13 – Donc moi je vois pas d'autre solution, on peut tourner dans tous les sens,
17:16 on est obligé de sortir de ce cataclysme qu'il y a autour de nous.
17:19 Et les Français, ils doivent comprendre qu'ils se font manipuler,
17:22 on se fait manipuler du matin au soir, c'est ça qu'il faut qu'ils comprennent.
17:25 Et il en va de l'avenir de notre patrie parce que là on arrive à la fin d'une civilisation.
17:28 Vous voyez bien, ils veulent nous remplacer par l'intelligence artificielle,
17:31 ils veulent vraiment réduire la population mondiale.
17:33 On comprend bien que demain, quand ils auront mis toute leur farine d'insectes,
17:36 c'est ça qu'ils sont en train de faire.
17:37 Au Mans, il y a la plus grande usine de farine d'insectes.
17:39 On comprend bien que quand Bill Gates, il aura monté toutes ses usines,
17:42 à intelligence artificielle, pour multiplier les cellules souches,
17:44 pour fabriquer des steaks végétaux, des steaks artificiels.
17:47 – Ou du café on va dire. – Mais de tout.
17:49 – Mais je me permets quand même d'insister sur le fait que je pense
17:52 qu'il ne faut pas que ça dissuade les gens d'aller voter,
17:55 parce que si tous les gens qui sont contre ne vont pas voter,
17:59 il n'y a rien qui sert le système plus que ça.
18:02 Le système actuel se félicite lorsque ses opposants ne vont pas voter.
18:06 Les opposants, s'ils ne vont plutôt que de ne pas voter,
18:08 devraient aller voter pour une liste qui est pour le Frexit, qui le dit clairement.
18:12 Et là, d'un seul coup, l'idée c'est d'imposer ce débat.
18:15 Moi, ce qui m'a frappé, c'est pour ça que je vous ai invité.
18:17 D'abord parce qu'on pense à la même chose.
18:20 Mais parce que je vous ai... J'ai vu, ça m'a fait mal au cœur.
18:23 La façon dont, à partir du moment où vous avez dit qu'il fallait sortir de l'Europe,
18:27 ils vous ont traité d'une façon... avec un mérite classe.
18:30 – Comme un clochard.
18:31 – Vous aviez des journalistes, avec un costat, etc.,
18:34 qui doivent gagner peut-être 3 ou 4 fois plus que ce que vous gagnez.
18:37 – 10 fois plus, vous imaginez.
18:38 – 10 fois plus peut-être.
18:39 Et qui vous ont dit "oui, non mais attendez, vous vous êtes donné du trou du cul du monde,
18:44 là, au clair, mais on est à Paris, quand même.
18:46 Dites, c'est la mondialisation, aujourd'hui c'est l'Europe, on ne peut pas faire ça.
18:49 Mais repartez chez vous, vite, vite, vite."
18:50 – Je me permets d'insister, je pense que la première chose qu'on doit faire à court terme,
18:54 enfin à l'horizon du 9 juin, c'est imposer le débat sur la sortie de l'Union Européenne.
18:58 Ils n'en veulent pas, ils veulent tout faire pour que ce débat n'ait jamais lieu.
19:01 Et ils veulent faire croire que la vraie opposition, ça serait entre Bardella et Attal.
19:05 – C'est pour ça que ça vous donne raison, puisque vous ne pouvez pas avoir des plateaux,
19:08 et qu'ils ne veulent surtout pas mettre sur le tapis ce débat, moi je dis "vous avez raison".
19:12 C'est obligé.
19:13 Les Anglais l'ont fait, ils ne sont pas plus malheureux que nous, ils ne manifestent pas aujourd'hui.
19:16 – Au contraire.
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