Regardez Les auditeurs ont la parole du 06 février 2024 avec Eric Brunet.
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00:00:00 Vous êtes sur RTL.
00:00:02 Jusqu'à 14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:00:09 Et à 13h on va prendre Bénédicte puisque
00:00:13 la France attire de moins en moins les étrangers et on a trouvé intéressant avec Victor Dustandard de prendre
00:00:19 un français ou une française de l'étranger. Bénédicte bonjour.
00:00:22 Bonjour. Vous êtes, vous vivez en Allemagne, vous êtes française, est-ce que vous comprenez ce
00:00:29 ce sondage, cet indice d'attractivité qui nous dit que la France est moins attractive à cause de l'insécurité ?
00:00:35 Je le confirme en tout cas. Ah oui ? Au point de vue de ressenti de ma famille et de mon entourage en Allemagne, oui.
00:00:41 Que disent les gens ?
00:00:43 Qu'est quoi de l'insécurité ?
00:00:45 Des grèves ?
00:00:47 Les grèves en plus mais l'insécurité on en avait discuté quand il y avait eu des attentats à Paris avec le problème après le match de foot
00:00:55 avec Cologne et de façon générale. C'est comme ça qu'on perçoit la France ?
00:01:00 Malheureusement oui. Bien restez avec nous il est 13h01 le rappel des titres.
00:01:04 Bonjour, bonjour, rebonjour Agnès Bonfio. Rebonjour Eric, bonjour à tous.
00:01:10 L'annonce concernant les secrétaires d'état et les ministres délégués du gouvernement de Gabriel Attal,
00:01:14 cette annonce est-elle imminente ? En tout cas le premier ministre déjeune en ce moment même avec Emmanuel Macron
00:01:21 à l'Elysée peut-être pour les derniers réglages.
00:01:25 Le Malien de 32 ans qui a blessé trois personnes au couteau samedi matin à Paris-Gare de Lyon est présenté en ce moment même
00:01:32 un juge d'instruction en vue de sa mise en examen. D'après les premiers éléments des investigations
00:01:37 il voulait s'en prendre à des Français.
00:01:41 Et puis Tony Estanguet est-il trop payé ? Le président du comité d'organisation des Jeux Olympiques est visé par une enquête du parquet national
00:01:48 financier. Les magistrats se posent des questions sur sa rémunération.
00:01:54 Rémunération qui dépasserait les montants légaux. La météo avec vous Peggy Broch, toujours du gris.
00:02:00 Oui et sur quasiment tout le pays, en tout cas sur une
00:02:03 sur les trois quarts du pays, sur toute la moitié nord ça reste gris, sur les plaines du sud ouest également.
00:02:09 Et ça se voile de plus en plus entre les Pyrénées et le quart sud-est. Le voile va se densifier au fil des heures.
00:02:15 On a également encore quelques faibles pluies sur le nord, notamment sur les bords de Manches,
00:02:20 sur les frontières du nord, avec du vent et du vent qui va se renforcer au fil des heures.
00:02:25 Notamment sur le Pas-de-Calais, ça peut aller jusqu'à 80 km/h et ça se renforcera encore cette nuit des rafales jusqu'à 100 km/h.
00:02:32 Les températures restent douces pour la saison, 9 à Metz, 10 à Toulouse, 11 à Orléans, 13 degrés à Paris,
00:02:39 comme à Marseille, 14 à Nice, 15 à Biarritz et 17 à Perpignan. Et demain ?
00:02:43 Changement de temps demain avec le retour de la pluie, nouvelle perturbation qui va arriver, qui va gagner
00:02:48 toute la moitié nord du pays avec du vent. Dans le sud, ça restera sec et même lumineux
00:02:53 entre l'Aquitaine, les Pyrénées et le sud-est. Mais dans l'après-midi, ces pluies vont gagner
00:02:57 l'Aquitaine jusqu'en Gironde. Partout ailleurs, en fait, le ciel deviendra de plus en plus gris.
00:03:01 Ça restera lumineux juste entre le Languedoc-Roussillon et les Alpes. Et des températures
00:03:05 qui seront douces encore le matin au nord, encomprises entre 9 et 11 degrés. Plus fraîche au sud, entre 2 et 9 degrés.
00:03:11 Les maximales, 10 à 14 au nord et 14 à 20 degrés dans le sud.
00:03:15 Merci beaucoup Peggy. Merci Peggy et à demain midi Agnès.
00:03:20 Je salue l'arrivée de Lisa Marie. Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:03:24 Joyeux anniversaire Lisa Marie. Joyeux anniversaire Lisa Marie.
00:03:29 Joyeux anniversaire Lisa Marie.
00:03:32 Il y aura une bonne raison pour la pluie demain.
00:03:36 Vous allez bien Lisa Marie ? Oui, très bien. C'est une belle journée d'anniversaire pour vous ?
00:03:40 Je me sens vieille. Vous aurez toujours 19 ans pour nous.
00:03:46 Ça me va.
00:03:48 Avons-nous eu des jolis messages, en tout cas des messages intéressants sur les répondeurs des auditeurs en la parole ?
00:03:53 Oui, des réactions en réponse à notre question RTL du jour.
00:03:57 Je vous la rappelle, pourboire, est-ce que vous en donnez encore ?
00:04:00 Vous composez le 30 de 10 pour réagir à votre tour. C'est ce qu'a fait Elisabeth.
00:04:04 Bonjour, c'est Elisabeth la mozelle. Concernant les pourboires, plus jeune j'ai toujours vu mes parents le faire.
00:04:10 J'ai suivi cette coutume en devenant adulte moi-même.
00:04:13 Que ce soit au restaurant, dans un pub ou même avec notre coiffeuse, j'estime que c'est un petit plus pour l'employé.
00:04:19 Dans l'actualité également, et c'est à la une.
00:04:22 On en parlera dans un instant. Le pourboire, on en donne de moins en moins.
00:04:27 Je me souviens que mon papa disait toujours "c'est un revenu qui n'est pas soumis à l'impôt, il est donc illégal, je n'en donne pas".
00:04:36 Certains disent que dans les restaurants le service est inclus.
00:04:40 Dans l'actualité également, et c'est à la une de tous les journaux britanniques ce matin,
00:04:44 le roi Charles III est atteint d'un cancer. On ne sait pas de quel type de cancer il s'agit.
00:04:48 Mais Dany a sa propre théorie.
00:04:51 Je pense que le roi a le cancer des testicules et c'est peut-être pas très royal de l'annoncer.
00:04:56 Je pense que c'est ça, peut-être que je me trompe.
00:04:58 C'est pas très grave, je pense qu'il s'est pris au début. Merci, bonne journée.
00:05:03 Merci Dany.
00:05:04 Franchement, ça n'engage que vous. On n'en sait strictement rien.
00:05:08 On ne sait pas. Et vous nous appelez au 3210 si vous souhaitez réagir vous aussi.
00:05:12 Et puis, notre premier sujet, l'image de la France vue depuis l'étranger se dégrade.
00:05:17 L'insécurité plombe l'attractivité de la France, selon le dernier baromètre des conseillers du commerce extérieur.
00:05:24 Ça fait réagir Antoinette. Écoutez.
00:05:26 Jamais je n'ai connu un pays dans cet état. Jamais.
00:05:30 La sécurité, elle est faite pour les gens qui nous gouvernent, les élus de toutes sortes.
00:05:36 Et c'est pas possible.
00:05:38 Tous ceux qui oseront me parler de sécurité, je leur rirai au nez.
00:05:44 Alors, je ne sais pas s'il faut en pleurer ou en rire.
00:05:48 Alors moi, je suis optimiste, je vais en rire.
00:05:51 Voilà, je vous remercie pour votre écoute.
00:05:53 Et merci Antoinette pour ce message, pour nous donner votre avis vous aussi.
00:05:57 Vous composez le 30210, ou vous réagissez sur l'application RTL depuis votre téléphone,
00:06:02 depuis votre tablette, ou même sur RTL.fr.
00:06:05 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:06:09 Éric Brunet.
00:06:11 Alors, c'est extrêmement simple ce qui s'est passé.
00:06:13 Vous savez qu'il y a en France un réseau qui est composé de chefs d'entreprise et d'experts
00:06:17 qui est interrogé chaque année.
00:06:20 Les chefs d'entreprise qui sont à l'étranger.
00:06:22 Ce réseau est composé de 1600 personnes qui sont, encore une fois, des chefs d'entreprise à l'étranger.
00:06:30 Et on les interroge chaque année.
00:06:32 Et là, ils ont donné une opinion qui est très dure sur la France.
00:06:36 La France ne les attire plus, ils n'ont plus envie de créer des entreprises en France,
00:06:41 en tout cas plus envie, moins envie que les années précédentes, à cause de l'insécurité.
00:06:46 Et quoi de mieux que de parler à un auditeur ou une auditrice française
00:06:51 ou français qui vit hors de France.
00:06:53 Et bien voilà, nous sommes donc avec Bénédicte en Allemagne,
00:06:56 qui nous disait en préambule, l'image de la France n'est pas terrible,
00:07:00 elle est un peu abîmée chez nous en Allemagne.
00:07:03 Alors, c'est ce que disent les Allemands ou les membres de votre famille, Bénédicte ?
00:07:07 Les membres de ma famille sont Allemands ici, donc j'ai les deux en même temps.
00:07:11 Je ne parle pas de ma famille d'origine ch'ti,
00:07:13 mais en Allemagne, c'est la vision des choses, et même d'un point de vue personnel.
00:07:18 J'ai ma voiture qui a été abîmée plusieurs fois,
00:07:20 et être allée au commissariat où on m'a répondu "bon, ça n'en fiche, vous avez des assurances",
00:07:24 et je me suis sentie moi-même en insécurité.
00:07:26 Ça c'était en France ou en Allemagne ? En France ?
00:07:28 En France, et de la même façon, par rapport, je pense à mon petit garçon qui a 15 ans,
00:07:33 je peux le laisser sortir jusqu'à 21h, 21h30 ici, j'ai aucun problème.
00:07:38 Or quand je reviens en France, après 19h, ça commence à devenir dangereux.
00:07:43 Et on a tout ce qui s'est accentué avec les attentats de Paris,
00:07:48 le professeur Arras, etc., dont on a beaucoup parlé aussi.
00:07:51 Oui, donc vous, votre lecture de votre propre pays, Bénédicte,
00:07:56 c'est que la question de l'insécurité est devenue un problème majeur pour vous,
00:08:01 mais aussi pour les étrangers qui nous regardent.
00:08:03 Exactement, c'est ce qu'en plus on montre de l'autre côté,
00:08:06 vous parliez tout à l'heure en plus des grèves,
00:08:08 certes en Allemagne on a des grèves, mais ça ne dégénère pas.
00:08:12 Oui, Louis est avec nous, on quitte l'Allemagne et la région du Sud-Ourt,
00:08:17 pour rester avec nous Bénédicte, et on va dans la région de Tours, en Touraine.
00:08:20 Bonjour Louis.
00:08:21 Bonjour Éric.
00:08:22 Vous êtes surpris par ce sondage qui dit que la France
00:08:27 est de moins en moins attractive à cause de l'insécurité ?
00:08:31 Absolument pas, absolument pas.
00:08:33 D'abord les chiffres parlent d'eux-mêmes,
00:08:34 parce que cet indicateur est lié à la collecte de chiffres réels
00:08:40 sur la délinquance, les plaintes, etc.
00:08:43 Et moi je suis entièrement d'accord.
00:08:46 Je trouve que notre gouvernement a des responsabilités,
00:08:49 parce qu'il est aux commandes depuis quelques années,
00:08:51 depuis même de nombreuses années maintenant,
00:08:53 et il y a certaines choses qu'il devrait faire et qu'il ne fait pas.
00:08:58 Donc c'est une vraie perte pour notre pays, c'est assez grave je trouve.
00:09:03 Je le rappelle, je le dis parce que les médias n'en ont pas tellement parlé aujourd'hui.
00:09:08 L'indice d'attractivité du territoire 2024 a été publié ce matin
00:09:12 par le réseau des conseillers du commerce extérieur,
00:09:15 sur la base de ce sondage qui a été réalisé
00:09:18 vraiment directement avec les chefs d'entreprise du monde entier.
00:09:22 Et ils disent qu'on n'a pas envie de créer des emplois, d'aller en France,
00:09:27 c'est pas sécure.
00:09:29 Voilà, vous continuez à réagir au 30/10, je vous attends mesdames, messieurs.
00:09:34 Jusqu'à 14h30, Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:09:41 13h-14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:09:49 On va retrouver Victor qui est au standard. Bonjour mon Victor.
00:09:53 Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:09:54 Des messages sur ce sujet, l'attractivité de la France baisse à cause de l'insécurité.
00:10:00 Oui, ça fait déjà réagir beaucoup les auditeurs sur notre application RTL,
00:10:04 mais aussi sur notre page Facebook.
00:10:06 Thierry nous dit, tout à fait logique, on crache sans cesse sur nos forces de l'ordre.
00:10:10 On continue avec Eric, on paye une politique laxiste.
00:10:13 Et puis Mireille, ça ne m'étonne pas,
00:10:15 personnellement je n'ai plus envie d'aller à Paris pour des réunions ou des expositions,
00:10:18 c'est regrettable.
00:10:20 Il faut dire que l'insécurité ne touche pas que la capitale les amis.
00:10:23 Ouh là là non.
00:10:24 Louis, vous qui êtes en Touraine,
00:10:27 est-ce que l'insécurité touche aussi ce qu'on appelait,
00:10:31 avec une certaine forme de mépris,
00:10:34 il y a encore quelques années, la province ?
00:10:36 Est-ce que la Touraine est touchée ? L'Indre-et-Loire par exemple.
00:10:40 Il y a quand même deux éléments de réponse si vous me permettez.
00:10:43 La première, c'est que moi j'ai quitté précisément la banlieue parisienne en famille,
00:10:47 où j'avais femme et enfant toujours d'ailleurs,
00:10:50 mais on est parti en famille parce qu'on n'en pouvait plus de l'insécurité.
00:10:53 On est dans le nord des Hauts-de-Seine,
00:10:55 et honnêtement les gens qui traînent en bas de la rue,
00:10:57 mon épouse qui devait se vêtir d'une certaine manière
00:11:00 pour pouvoir ne pas se faire agresser quand elle rentrait tard du travail,
00:11:03 on n'en pouvait plus, on est parti.
00:11:05 Et je dois dire que là où on est à Tours,
00:11:06 c'est quand même beaucoup, beaucoup, beaucoup plus agréable.
00:11:09 Ça n'a rien à voir.
00:11:10 Néanmoins, vous avez raison, ça touche aussi des villes comme Tours.
00:11:15 La Touraine, c'est un coin très agréable de France.
00:11:18 On pensait trouver quelque chose d'extrêmement apaisé,
00:11:21 mais finalement dans le centre-ville, pas tant que ça.
00:11:24 Ça traîne à la gare, il y a des actes d'incivilité,
00:11:26 on a des enfants d'amis qui se font agresser régulièrement
00:11:30 dans le centre-ville, etc.
00:11:32 Donc oui, c'est vrai,
00:11:33 ce n'est pas que la région parisienne, vous avez entièrement raison.
00:11:37 Mais moi, je voudrais aller jusqu'au bout du raisonnement.
00:11:40 Il faut cibler aussi les responsables.
00:11:42 Il y a un auditeur qui parlait d'une politique laxiste,
00:11:44 je pense qu'il a entièrement raison.
00:11:46 Il y a un exemple qui est flagrant.
00:11:48 Vous savez, quand une personne, pas un exemple,
00:11:51 quand une personne étrangère commet un délit,
00:11:53 il a ce qu'on appelle une OQTF,
00:11:54 c'est-à-dire une obligation de quitter le territoire.
00:11:56 Vous savez qu'il y a, alors je vais regarder les chiffres,
00:11:59 il y a à peu près 7% des OQTF qui sont réellement réalisés.
00:12:03 - Oui, on en parle très souvent. - Que fait la ministre de l'Intérieur ?
00:12:06 - Que fait la ministre de l'Intérieur ? Oui, ben oui.
00:12:08 - Ben oui, je suis désolé.
00:12:10 Il est là le sujet, c'est-à-dire qu'on a des personnes,
00:12:13 on a des délinquants, et potentiellement pire d'ailleurs,
00:12:16 dont on pourrait se passer, mais on ne les renvoie pas chez eux.
00:12:20 - Il y a une grosse difficulté, cela dit d'ailleurs,
00:12:24 Gérald Darmanin essaie de la combattre depuis longtemps,
00:12:26 c'est que les pays d'origine de ces migrants clandestins
00:12:30 qui sont en France et qui ont été frappés par une décision d'OQTF
00:12:33 ne veulent pas les récupérer.
00:12:36 - Oui, mais oui. - Donc c'est un vrai problème.
00:12:38 - On est qui ? Eric ? On est qui ? Nous, on est le tiers monde.
00:12:42 C'est-à-dire que le problème, c'est qu'à force de se soumettre,
00:12:46 parce que c'est ça, je veux dire, ne pas forcer un autre pays
00:12:48 à prendre ces délinquants, c'est une soumission de la part de l'Etat.
00:12:51 - Vous vous associez, parce que ça c'est quand même,
00:12:54 j'entends vos arguments,
00:12:55 vous vous associez de façon directe à l'augmentation de l'insécurité
00:12:59 qui fait baisser d'ailleurs l'attractivité de la France à l'international,
00:13:03 vous l'associez à l'immigration non contrôlée clandestine, vous ?
00:13:07 - Notamment, oui, tout à fait, c'est tout à fait ça,
00:13:10 et ce n'est pas moi qui le dis d'ailleurs,
00:13:12 je ne sais que canaliser des chiffres,
00:13:14 je vois qu'il y a une très grande proportion d'étrangers
00:13:18 et certaines nationalités d'ailleurs, pas toutes,
00:13:21 il faut le dire aussi, il faut le reconnaître,
00:13:22 mais ce sont des chiffres, je n'ai aucun jugement là-dessus,
00:13:25 c'est très fort.
00:13:26 - D'accord. - Non mais c'est vrai,
00:13:28 j'entends vos arguments.
00:13:29 - J'ai 25% de la population et 24% des personnes en prison.
00:13:32 - Oui, on sait qu'il y a une sur...
00:13:34 Alors les statistiques, on le dit, on le répète,
00:13:36 ethniques sont interdites en France,
00:13:38 mais les statistiques nationales sont autorisées.
00:13:41 C'est-à-dire que de dire qu'il y a X% de citoyens
00:13:44 qui sont de telle nationalité en prison, ça c'est autorisé,
00:13:48 et c'est vrai, vous avez raison,
00:13:49 il y a une surreprésentation de certains pays en prison.
00:13:54 - Merci, Louis, Bénédicte, vous êtes toujours là ?
00:13:57 - Oui, j'ai écouté, on a exactement la même discussion en Allemagne,
00:14:00 alors c'est assez surprenant sur les occupés, etc.,
00:14:02 on a exactement la même chose.
00:14:04 - Je voudrais, alors il y a Laurent qui nous appelle,
00:14:06 je voudrais vous opposer avec Laurent,
00:14:07 parce que, bonjour Laurent.
00:14:09 - Bonjour tout le monde.
00:14:10 - Alors, je vous écoute Laurent,
00:14:13 je voudrais que vous réagissiez,
00:14:14 l'indice d'attractivité de la France 2024 publié ce matin,
00:14:19 nous dit que la France attire moins les étrangers,
00:14:22 les chefs d'entreprises étrangers, à cause de l'insécurité.
00:14:25 - Entre autres, oui,
00:14:27 mais je voulais revenir sur un témoignage qu'il y avait sur l'Allemagne,
00:14:30 si vous allez dans certains quartiers de la Roure,
00:14:32 dans les nouveaux Bundesländer,
00:14:33 dans certains quartiers de Hambourg, de Munich ou autres,
00:14:36 vous aurez le même souci d'insécurité,
00:14:38 l'avantage c'est que l'étalement géographique des villes
00:14:40 est un peu moins long, il y a beaucoup de campagnes,
00:14:42 et là par contre vous êtes un petit peu plus tranquille,
00:14:44 mais moi quand je rentre d'Allemagne,
00:14:45 ou que mes collègues viennent me rendre visite,
00:14:47 qu'on voit nos clients,
00:14:48 déjà le premier aspect, quand vous arrivez en France,
00:14:51 tout le monde fait la gueule, personne n'est poli avec vous,
00:14:53 les taxis sont sales, les incivilités sur la route,
00:14:55 vous allez à Paris, mais c'est de la folie,
00:14:57 entre les scooters et toutes ces choses-là,
00:14:59 les gens qui m'éclémentent, qui vous proposent du tabac,
00:15:02 il y a ce sentiment aujourd'hui que la France
00:15:04 c'est devenu une grande jungle,
00:15:05 qu'il n'y a plus personne pour gérer les choses.
00:15:07 Donc oui, aujourd'hui l'actualité, elle n'est pas terrible.
00:15:10 - Alors justement, vous comparez...
00:15:12 - Elle commence par un sourire,
00:15:13 quand on arrive à l'étranger,
00:15:14 ça en France on ne sait plus faire, on fait touche la gueule.
00:15:17 Donc ce n'est pas pour rassurer les personnes qui viennent nous rendre visite.
00:15:20 - Quand on fait des manifs, on casse tout, on casse tout, on brûle tout.
00:15:24 Voilà, on est le pays du social, on est le pays de la dette,
00:15:27 on a une dette énorme, on serait censé être plutôt une oasis,
00:15:31 une oasis de paix, de développement ou autre,
00:15:33 mais c'est tout le contraire.
00:15:34 Et puis nos politiques aujourd'hui, le problème qu'il y a,
00:15:35 c'est qu'ils n'en branlent pas une.
00:15:37 Vous leur signalez des problèmes, vous leur signalez des incivilités,
00:15:40 ce n'est jamais eux, c'est le département,
00:15:41 c'est les communautés d'agglomérations, c'est toutes ces choses-là.
00:15:43 Donc il y a un moment, il faudrait qu'on se pose autour d'une table
00:15:46 et puis qu'on règle les problèmes.
00:15:48 - Bénédicte, vous n'êtes pas loin de penser la même chose que Laurent.
00:15:51 - J'allais dire, on ne se pense pas la même chose.
00:15:53 J'ai écouté au départ sur la Roue Rambourg et les nouveaux Bundesländer,
00:15:57 donc il y a quand même 800 kilomètres entre les deux,
00:15:59 mais finalement on en arrive à la même conclusion.
00:16:01 Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas d'insécurité en Allemagne, loin de là.
00:16:05 Je dis simplement que même moi, en tant que femme,
00:16:07 par rapport à mon adolescent de fils, je le laisse plus facilement sortir.
00:16:13 Et c'est ce que je disais tout à l'heure avec ma voiture qui est abîmée,
00:16:16 où la police me dit "ce n'est pas mon problème".
00:16:18 J'ai moins de sentiment de l'autre côté.
00:16:20 C'est ça la difficulté.
00:16:22 Ça peut arriver partout, quand on casse une voiture
00:16:25 pour prendre un sac ou je ne sais pas quoi,
00:16:27 mais quand on arrive au port de Lors et qu'on nous répond
00:16:30 "va voir ton assurance et le reste ne fait rien",
00:16:33 c'est plus embêtant par rapport à ce que j'ai de l'autre côté.
00:16:36 - C'est-à-dire que nous, on a produit des images dans le monde entier
00:16:40 à travers les images de la protestation contre la réforme des retraites,
00:16:43 les émeutes, la menace terroriste,
00:16:45 et tout ça, ça donne une image de la France terrible.
00:16:49 Je comprends que certains chefs d'entreprise disent
00:16:51 "si on doit ouvrir une filiale, on ira ailleurs, mais pas en France".
00:16:55 A tout de suite au 3210, on vous attend dans les auditeurs ont la parole.
00:16:58 - Bonjour.
00:17:13 Effectivement, la France est en grande, grande insécurité.
00:17:17 Tous les jours, il y a je ne sais plus combien
00:17:18 de tentatives d'homicides à armes blanches.
00:17:22 Il y a quand même ce conducteur arménien
00:17:25 qui a tué Alexandra, l'agricultrice, il y a quelques jours, avec sa petite fille.
00:17:30 Les deux passagers ont été libérés,
00:17:33 et le conducteur, je ne sais pas ce qu'il est devenu,
00:17:36 c'était quand même trois autres UTF.
00:17:38 Tous les jours, il y a des homicides, des viols, des vols,
00:17:42 ça devient complètement aberrant, aberrant.
00:17:45 Ça fait quand même très peur. Voilà, la nouvelle France.
00:17:48 Merci, au revoir.
00:17:50 - L'image de la France se dégrade,
00:17:53 selon le dernier baromètre des conseillers du commerce extérieur,
00:17:56 publié ce matin.
00:17:57 Autant d'éléments qui expliquent que la sécurité enregistre
00:18:01 son score le plus bas depuis la création de cet indice en 2015.
00:18:04 Score le plus bas.
00:18:06 Voilà, c'est ce que soulignent les conseillers du commerce extérieur.
00:18:09 Une inquiétude générale selon eux à quelques mois des JO
00:18:12 et des JO paralympiques,
00:18:14 où les enjeux de sécurité et de sûreté des personnes
00:18:16 seront au centre des préoccupations, nous disent ces conseillers
00:18:20 au commerce extérieur.
00:18:21 Qui est-ce que je prends là, mon victor, au 3210 ?
00:18:25 - Eh bien, pourquoi pas prendre Grégory.
00:18:27 - Grégory, bonjour.
00:18:29 - Oui, bonjour Eric, bonjour à tous.
00:18:31 - Parisien ?
00:18:32 - Oui, tout à fait, oui.
00:18:34 - C'est à Paris qu'on concentre la plupart des regards,
00:18:37 à mon avis, à tort, parce que l'insécurité,
00:18:40 même dans les zones rurales, elle augmente.
00:18:42 Mais bon, qu'en pensez-vous de ce sondage ?
00:18:46 - J'en pense que c'est très grave.
00:18:47 Moi, j'ai entendu dire qu'il y avait
00:18:49 120 coups de couteau par jour en France.
00:18:52 J'ai entendu dire aussi que la France était
00:18:56 l'un des pays les plus dangereux d'Europe.
00:18:58 C'est très grave d'entendre ça,
00:18:59 ce qui n'était pas le cas il y a quelques années.
00:19:01 Mais là, oui, on devient l'un des pays le plus dangereux d'Europe,
00:19:04 si ce n'est le pays le plus dangereux.
00:19:06 Mais ce qu'il y a, c'est que...
00:19:08 - Écoutez, depuis que Mme Taubira a enlevé les peines planchers,
00:19:12 son successeur, Éric Dupond-Moretti,
00:19:15 ne remet pas les peines planchers,
00:19:17 on a une justice trop faible en France.
00:19:20 Vous vous rendez compte que tout ce qui s'est passé,
00:19:24 par exemple, ce qui s'est passé à Crépole,
00:19:27 il y a quelques mois, le jeune Thomas
00:19:29 qui s'est fait assassiner, poignardé,
00:19:31 mais c'est 30 ans ferme qu'il faut.
00:19:34 30 ans ferme !
00:19:35 Il faut vraiment une justice exemplaire, très exemplaire.
00:19:38 J'ai entendu aussi, pareil, il y a quelques mois,
00:19:41 un policier qui s'est fait renverser par un délinquant
00:19:45 et que le policier a été traîné sur une très grande distance.
00:19:49 Qu'est-ce qu'il a eu, le délinquant ?
00:19:50 Juste 35 heures de travaux d'intérêt.
00:19:54 - Je ne sais pas, je n'ai pas la référence.
00:19:57 Mais effectivement, je suis en train de contrôler,
00:19:58 j'ai l'impression que vous avez raison sur les coups de couteau.
00:20:01 36 000 coups de couteau en un an,
00:20:04 c'est 100 par jour, approximativement.
00:20:06 Alors, ça ne veut rien dire, un coup de couteau.
00:20:09 Et pour la première fois, effectivement,
00:20:11 la France a dépassé en 2023 le record d'homicides,
00:20:13 plus de 1 000.
00:20:15 On a dépassé la barre symbolique des 1 000 homicides en 2023.
00:20:18 - Mais ça devient très, très grave.
00:20:20 Et moi, je pense qu'il faut remettre une justice très ferme.
00:20:24 Parce que là, nous avons en France une justice très faible.
00:20:26 Et moi, je veux remettre de la fermeté.
00:20:29 Il faut quelque chose d'exemplaire.
00:20:31 Comme je le disais tout à l'heure.
00:20:32 Et voilà, des cas comme ça,
00:20:35 mais c'est quoi, en temps de prison ferme ?
00:20:37 Ce n'est pas normal que ça se fasse comme ça.
00:20:41 Alors, moi, ce que disait tout à l'heure
00:20:44 votre auditeur précédent, il a raison.
00:20:47 Quand je vois qu'il y a des OQTS qui agressent...
00:20:50 Il y a quelques mois encore, encore un exemple,
00:20:53 la jeune femme Claire qui s'est faite agresser par un OQTS,
00:20:59 il y a quelque chose de...
00:21:01 Moi, je ne comprends pas tout ça.
00:21:04 Elle s'est fait agresser par un OQTS,
00:21:06 alors que les OQTS, ils doivent repartir.
00:21:08 Vous disiez tout à l'heure...
00:21:10 - Les tentatives d'homicide, j'ai le rapport sous les yeux.
00:21:12 Alors, c'est un autre rapport, celui du ministère de l'Intérieur.
00:21:15 Effectivement, il ne cesse d'augmenter en France.
00:21:18 C'est la tendance lourde qui se dessine
00:21:20 dans la dernière étude du service statistique ministériel
00:21:23 de la Sécurité intérieure.
00:21:25 Les statisticiens de Beauvau nous apprennent
00:21:28 que la hausse moyenne pour ces faits, les homicides,
00:21:31 dépasse 8% par an l'augmentation des homicides en France
00:21:36 pour la semaine dernière.
00:21:38 Donc, ça augmente beaucoup.
00:21:40 - Éric, je vous disais tout à l'heure à votre auditeur
00:21:46 que, bien sûr, il y a certains pays
00:21:49 qui ne veulent pas reprendre les OQTS.
00:21:51 - C'est la grosse difficulté.
00:21:53 Non, il faut être sincère.
00:21:54 Souvent, on dit "Oui, Darmanin, la gauche, la droite,
00:21:57 nous avons un problème très important, c'est celui-ci,
00:22:01 c'est que les conventions bilatérales font que certains pays
00:22:04 ne veulent pas reprendre les clandestins
00:22:07 qui sont frappés d'une OQTF.
00:22:09 Voilà, donc c'est très compliqué juridiquement.
00:22:14 - En revanche, il y a des moyens d'argumenter.
00:22:16 Je ne sais pas si c'est vraiment un argument,
00:22:19 mais j'ai entendu aussi certains partis politiques
00:22:22 qui proposaient des solutions.
00:22:25 C'est-à-dire, si les pays d'origine ne veulent pas reprendre
00:22:28 les OQTF qui sont donc en France,
00:22:32 il y a aussi des moyens de répression,
00:22:35 c'est-à-dire de ne plus donner de l'argent
00:22:38 en moyen de développement.
00:22:40 - Certains disent cela, c'est vrai.
00:22:42 - En tout cas, ça ne veut pas dire que tous les étrangers sont comme ça.
00:22:45 Il y a d'excellents étrangers, il y a d'excellents immigrés.
00:22:48 - Ce n'est pas le sujet, on est tous d'accord là-dessus, bien sûr.
00:22:53 - Le sujet, c'est terrible,
00:22:57 et c'est un sentiment d'échec terrible
00:22:59 de voir qu'une personne clandestine frappée
00:23:01 d'une obligation de quitter le territoire français
00:23:03 commet un acte irréversible.
00:23:06 C'est terrible, ça donne un sentiment d'impuissance effarant.
00:23:11 Je suis d'accord avec vous.
00:23:12 - La plupart, oui, c'est beaucoup des OQTF.
00:23:14 - Mesdames, Messieurs, 3210,
00:23:16 vous êtes nombreux à nous appeler, à tout de suite.
00:23:19 13h, 14h30.
00:23:22 Les auditeurs ont la parole.
00:23:24 - Avec Éric Brunet sur RTL.
00:23:26 - Éric Brunet.
00:23:28 - Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:23:31 - Bonjour, Francis Denancy.
00:23:33 Beaucoup de commentaires autour de l'indice d'attractivité de la France
00:23:38 pour nous dire que les étrangers ne sont plus attirés par la France.
00:23:42 C'est un indice subjectif
00:23:45 puisque c'est un ressentiment
00:23:49 par des gens qui sont interrogés chaque année.
00:23:52 Préférons le concret, le réel, le vrai,
00:23:56 peut-être même la vérité.
00:23:58 - Voilà, c'est vrai, il a raison de dire cela.
00:24:03 Cet indice d'attractivité qui baisse,
00:24:05 ce sont des centaines et des centaines de chefs d'entreprises étrangers
00:24:09 qui disent que la France n'est plus un pays sécure,
00:24:12 donc ils vivent à l'étranger.
00:24:13 Et par conséquent, cette année,
00:24:15 nous n'investirons pas en France, en gros.
00:24:18 Alors, vous avez raison, c'est du ressenti,
00:24:21 mais ça finit par du factuel et du concret,
00:24:24 puisqu'ils disent qu'on ne mettra pas de billes en France.
00:24:28 En tout cas, c'est un sujet qu'il est important d'évoquer.
00:24:33 Mon petit Victor au standard !
00:24:35 - Toujours des messages sur notre application RTL.
00:24:37 On continue avec Christine Agap.
00:24:39 "Je suis allé en vacances à Montréal.
00:24:40 "Je me suis senti en totale sécurité."
00:24:42 "Franck, à Trieste, en Italie.
00:24:44 "J'ai quitté la France il y a deux ans,
00:24:46 "une ville de 50 000 habitants,
00:24:47 "pour une ville de 300 000 habitants en Italie.
00:24:50 "Je peux enfin sortir seul le soir
00:24:53 "et sans regarder derrière mon épaule."
00:24:55 Et puis Serge nous contacte déjà sur le sujet qu'il va suivre,
00:24:58 sur les pourboires.
00:24:59 Il habite à Viry-Châtillon.
00:25:00 Il nous dit "Les pourboires n'ont pas lieu d'être.
00:25:02 "Les serveurs et serveuses sont salariés.
00:25:04 "Ils perçoivent un salaire pour servir les clients."
00:25:07 Donc, c'est un peu brutal, mais c'est son avis.
00:25:10 - Oui, c'est intéressant.
00:25:11 Ça, c'est le prochain thème que nous allons aborder, en effet.
00:25:13 C'est la question RTL du jour.
00:25:15 Lisa Marie, est-ce que vous donnez encore des pourboires ?
00:25:18 - Pour le moment, on est à 50/50 sur l'application RTL et RTL.fr.
00:25:22 50 % des gens répondent "oui", je donne toujours du pourboire.
00:25:25 Et 50 % répondent "non".
00:25:27 Donc, vous pouvez témoigner au 30/10 et sur l'application RTL.
00:25:29 - Et vous pouvez envoyer des messages d'amour à Lisa Marie.
00:25:32 C'est son anniversaire.
00:25:33 - Oh, mais oui !
00:25:33 - Bon anniversaire, nos vœux les plus sincères,
00:25:37 que ces quelques fleurs vous apportent le bonheur,
00:25:41 que l'année entière vous soit douce et légère,
00:25:44 et que l'on finisse...
00:25:46 Je suis un peu long, mais c'est terminé.
00:25:47 - Nous soyons tous réunis.
00:25:49 - Moi, je me régale.
00:25:49 Mais on va peut-être retourner voir nos auditeurs.
00:25:51 - Bon, Marion, bonjour Marion.
00:25:54 - Bonjour.
00:25:55 - Oh, vous, vous êtes en voiture ?
00:25:57 - Oui, je suis désolée, je vais le quitter à mi-lit, ne vous inquiétez pas.
00:26:00 - Très bien, je suis rassuré.
00:26:01 Est-ce que vous comprenez que des investisseurs étrangers disent aujourd'hui
00:26:05 "nous n'avons pas envie d'investir en France car ce pays n'est pas sécure" ?
00:26:12 - Écoutez, moi, je suis d'origine portugaise,
00:26:15 donc je retourne régulièrement en vacances,
00:26:18 et l'image que les Portugais reçoivent, alors qu'ils adorent la France,
00:26:24 reçoivent de la France,
00:26:25 c'est des images qui passent par les réseaux télévisés, bien sûr,
00:26:29 et on affiche que les grèves, que la casse,
00:26:34 que tout ce qui se passe sur Paris,
00:26:36 et les gens ont peur aujourd'hui de revenir en France, même en vacances.
00:26:40 - C'est fou.
00:26:41 Les Portugais, Dieu sait que l'immigration portugaise en France,
00:26:44 elle est importante, il y a des frères,
00:26:46 il y a des cousins qui sont à Lisbonne, à Porto, partout,
00:26:49 et ils disent "bon, finalement, on ne va peut-être pas aller voir nos cousins
00:26:51 à Paris, à Nantes, à Strasbourg ou à Lille, parce que c'est dangereux".
00:26:56 - Eh oui, parce que ce qu'on voit à la télé, c'est ça, c'est simplement ça.
00:27:03 On ne voit pas les belles images de la France,
00:27:06 parce que malheureusement, c'est relativement concentré
00:27:08 sur des grosses agglomérations.
00:27:10 - Alors qu'est-ce que vous faites, vous Marion,
00:27:12 à les membres de votre famille, vos amis qui sont en Portugal,
00:27:15 vous les rassurez, vous leur dites "mais non, ce n'est pas ça la France"
00:27:18 ou vous leur dites "ah, c'est vrai que ça change".
00:27:21 - Je leur dis "oui, c'est ciblé et c'est récurrent, c'est vrai,
00:27:24 mais ce n'est pas ça dans les petites communes,
00:27:26 ce n'est pas ça dans les autres communes
00:27:31 qui ne sont pas des grosses agglomérations,
00:27:32 on vit très bien, on vit loin de ça,
00:27:35 même si malheureusement, ça commence à toucher un petit peu toutes les communes".
00:27:39 - Et si vous étiez chef d'entreprise au Portugal, vous Marion,
00:27:44 que vous deviez ouvrir une succursale ou une filiale en Europe,
00:27:49 vous choisiriez la France ?
00:27:51 - Je ne suis pas sûre.
00:27:53 - Ah, pourquoi ?
00:27:55 - D'abord, je ne suis pas chef d'entreprise,
00:27:58 donc je ne sais pas vraiment où je vais me mettre.
00:28:00 - Répondez, pourquoi vous ne choisiriez pas la France ?
00:28:02 - Mais si j'étais au Portugal, je pense que je ne resterais pas au Portugal.
00:28:05 - Non, vous devez ouvrir une filiale en Europe, en Union Européenne,
00:28:11 vous iriez en France ou pas ?
00:28:14 - La question est difficile, dans le sens où si je vis en France,
00:28:18 a priori je resterais en France, c'est logique.
00:28:21 Voilà, vous me posez une question, je ne suis pas internationale,
00:28:23 donc je ne peux pas me positionner comme ces personnes-là, ce n'est pas possible.
00:28:26 - Si, vous pourriez me dire, j'irais ouvrir ma filiale à Milan,
00:28:29 c'est plus sûr, à Dusseldor, c'est plus sûr.
00:28:32 - Je ne vais pas aller facilement au Portugal, parce que c'est plus sûr, c'est certain.
00:28:36 Même mes enfants ont un sentiment de sécurité
00:28:41 quand ils sont en vacances au Portugal, c'est certain, par rapport à la France,
00:28:45 notamment les jeunes garçons.
00:28:47 - Merci, merci Marion, merci.
00:28:49 Nicolas appelle également, bonjour mon cher Nicolas.
00:28:52 - Bonjour M. Brunet, et joyeux anniversaire à Lisa Marie.
00:28:55 - Elle vous entend, Lisa Marie, elle est dans la régime et elle vous entend.
00:28:59 Alors, même question, est-ce que vous comprenez que des étrangers
00:29:03 soient moins attirés par la France depuis quelques temps ?
00:29:06 - Totalement, déjà le sentiment de sécurité est le premier fondement de l'acte touristique.
00:29:09 Il y a plein de pays dans lesquels j'aimerais pouvoir venir,
00:29:11 sauf que je ne me sens pas en sécurité, donc je ne vais pas accomplir cet acte d'y aller.
00:29:15 Mais oui, je vais régulièrement à Paris voir ma compagne,
00:29:18 clairement il y a des endroits à Paris où je ne vais plus,
00:29:20 où je préfère même prendre un chauffeur privé
00:29:22 pour me déplacer d'un point A au point B plutôt que de prendre les transports en commun.
00:29:25 Mais j'aimerais aussi questionner le comportement et l'éducation des jeunes Français,
00:29:29 qui moi m'horripilent et m'exhaustèrent de plus en plus.
00:29:31 On est la patrie de la littérature, des plus beaux monuments du monde de l'art,
00:29:35 et on montre aux touristes des Français incivilisés, malpolis,
00:29:40 qui ne se lèvent pas dans les métros pour laisser passer les personnes âgées,
00:29:43 qui ne disent même pas bonjour, qui ronchonnent en permanence,
00:29:45 qui se bousculent les uns les autres. Je suis horripilé par ça.
00:29:49 - Vous trouvez que l'incivilité monte et c'est aussi un des facteurs
00:29:52 qui à votre avis conduit les touristes à moins venir en France ?
00:29:57 - Oui, totalement.
00:29:58 J'ai mon cousin qui est travailleur et qui travaille à contrôle des transports à Nantes,
00:30:04 il ne sait pas dans quel état il va revenir le soir.
00:30:06 - Il y a eu un énorme buzz d'une touriste étrangère qui était en visite à Lyon
00:30:11 et qui a publié des vidéos et des messages
00:30:16 sur le très mauvais accueil de la population lyonnaise.
00:30:19 C'était sa subjectivité qui parlait, chacun voit ce qu'il a envie de voir.
00:30:24 Et ça a fait un buzz considérable sur les réseaux sociaux.
00:30:29 Parce qu'on aime bien aussi dire dans certains pays anglo-saxons
00:30:34 que les Français sont arrogants,
00:30:36 alors finalement ça cadrait avec une espèce de discours dominant.
00:30:39 Les Français sont arrogants, sont discourtois, sont frimeurs.
00:30:44 - Oui, il y a eu un essai Emeline Paris, par exemple, quand la série est passée,
00:30:49 où il y a eu une recrudescence du nombre de touristes à Paris.
00:30:52 Mais il y a eu un décalage entre le Paris qu'on montrait dans cette série-là
00:30:55 et le Paris réel vécu par les Parisiens et vécu par les touristes.
00:30:59 - Oui, c'est vrai que quand on vit à Paris,
00:31:02 comme moi quand je prends le métro pour venir à RTL,
00:31:04 ce n'est pas Emeline Paris dans le métro.
00:31:06 - Non, et traverser Paris en talons aiguilles, je n'ai pas essayé,
00:31:10 mais il n'y a pas l'idée.
00:31:11 Et c'est ça que je pense aujourd'hui.
00:31:13 - Est-ce que vous croyez Nicolas, la seule vraie question,
00:31:15 c'est est-ce que c'est l'époque qui change et nous nous sommes des ronchons,
00:31:19 ou est-ce que finalement la France change dans le mauvais sens,
00:31:22 mais que ses voisins ne suivent pas cette évolution ?
00:31:26 Ce qui serait embêtant, c'est que ça aille bien ou plutôt mieux ailleurs,
00:31:31 et que chez nous ça plonge.
00:31:33 Ça, ça serait ennuyeux Nicolas.
00:31:36 - Moi j'ai une éducation très rurale, très stricte,
00:31:38 et je trouve qu'aujourd'hui on n'assume plus notre devoir éducatif
00:31:40 vis-à-vis de notre jeunesse, clairement.
00:31:42 Et aussi, il y a un rapport qui a été pris pour une semaine en France,
00:31:45 je préfère payer moins cher et aller clairement à l'étranger.
00:31:48 - Où ça ?
00:31:49 - Où ça ? Je pense à des pays d'Asie du Sud-Est qui sont magnifiques,
00:31:52 où on nous accueille avec le sourire et où la vie n'est pas chère.
00:31:54 Et finalement, pour moitié moins, on peut se faire 10 jours au Vietnam,
00:31:57 en Thaïlande, une semaine en France, à Paris,
00:32:01 on va se faire marcher dessus,
00:32:02 et on va faire finalement un tourisme de vaisseau spatial.
00:32:05 On passe d'un point A à un point B,
00:32:07 les deux étant très artificialisés et plutôt sécures,
00:32:09 mais entre-temps, il ne faut pas s'arrêter.
00:32:10 - Voilà, un tourisme de vaisseau spatial.
00:32:13 Intéressant.
00:32:14 Mesdames, Messieurs, voilà, on va parler des pourboires dans un instant,
00:32:18 mais c'est ça, c'est une information que nous avons découverte en fin de matinée,
00:32:22 l'indice d'attractivité de la France en 2024,
00:32:26 publié par les conseillers du commerce extérieur,
00:32:29 eh bien, poursuit une baisse qui a été entamée en 2020
00:32:33 et se retrouve à son point le plus bas.
00:32:35 Voilà, donc les chefs d'entreprise disent,
00:32:37 la France, on n'a pas tellement envie d'y investir,
00:32:41 je parle des étrangers, des chefs d'entreprise étrangers,
00:32:43 à cause de l'insécurité.
00:32:45 Affaire à suivre.
00:32:46 Maintenant, une question, c'est la question RTL du jour.
00:32:49 Est-ce que vous donnez encore des pourboires ?
00:32:51 Oui, non, pourquoi ?
00:32:53 A tout de suite.
00:32:54 - Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:32:58 - 50 centimes.
00:32:59 - Jusqu'à 14h30,
00:33:02 - Les auditeurs ont la parole
00:33:03 - avec Éric Brunet sur RTL.
00:33:06 - Bonjour, je voulais répondre sur la question des pourboires,
00:33:11 sachant que les salaires ont énormément baissé
00:33:13 en restauration par rapport à il y a quelques années.
00:33:16 C'est un métier très dur, avec des coupures,
00:33:19 avec des horaires décalés.
00:33:21 Je pense qu'on peut laisser quand même un petit pourboire,
00:33:23 c'est la moindre des choses.
00:33:25 Surtout quand le serveur est aimable.
00:33:27 S'il n'est pas aimable, c'est à réfléchir.
00:33:29 - Intéressant. Pourquoi parle-t-on, Lisa Marie,
00:33:32 aujourd'hui des pourboires ?
00:33:33 - On a repéré ça dans le journal "La dépêche du midi"
00:33:36 chez nos confrères du journal du Sud.
00:33:38 Justement, ils se posaient la question hier
00:33:40 de savoir si les pourboires étaient en train de disparaître.
00:33:43 C'est également notre question du jour.
00:33:44 RTL, est-ce que vous en donnez encore, du pourboire ?
00:33:48 Vous êtes 50 % à dire oui, 50 % à dire non.
00:33:50 On est vraiment... Vous êtes partagés.
00:33:53 C'est vrai qu'aujourd'hui,
00:33:54 vu qu'on paye plus souvent en carte bancaire qu'en espèces,
00:33:56 on a tendance à moins laisser de pourboires
00:33:59 dans les cafés, chez le coiffeur également.
00:34:02 - Philippe nous appelle de Lille. Bonjour, Philippe.
00:34:04 - Bonjour, Éric.
00:34:06 - Que faites-vous dans la vie ?
00:34:08 - Restaurateur.
00:34:09 - Très bien. Vous avez des serveurs ?
00:34:12 - J'en ai quelques-uns.
00:34:14 - Oui. Que disent-ils du pourboire ?
00:34:17 Est-ce qu'ils se plaignent ? Est-ce qu'ils disent
00:34:18 "ça n'est plus comme avant" ?
00:34:20 - Non, ils ne disent pas ça.
00:34:22 Ils disent que la situation est stable.
00:34:23 Je dirais sur une journée de boulot, c'est 5 % à peu près
00:34:28 du chiffre d'affaires qu'ils font.
00:34:31 - D'accord.
00:34:31 Donc, ils perçoivent combien sur une journée de travail,
00:34:36 un serveur dans un restaurant ?
00:34:38 - Ce que je peux vous dire déjà, c'est que maintenant,
00:34:41 90 % des encaissements, voire plus,
00:34:45 se font par carte bancaire maintenant.
00:34:47 On ne paie plus pas en chèques de moins en moins
00:34:50 parce qu'on est un peu...
00:34:51 Nous, les restaurateurs, les chèques,
00:34:54 on n'aime plus trop ça
00:34:55 parce que les chèques sont en provision.
00:34:57 Et puis après, les espèces, il y en a de moins en moins.
00:35:00 - Oui. Ça m'est arrivé deux ou trois fois ces dernières semaines
00:35:04 de vouloir donner un petit pourboire
00:35:07 dans un restaurant ou un café.
00:35:09 Et je n'avais pas de monnaie.
00:35:11 On a tellement moins...
00:35:12 Enfin, moi, souvent, je n'ai pas d'argent dans mon portefeuille.
00:35:15 J'ai une carte bleue, mais pas d'argent.
00:35:17 Donc, c'est un vrai sujet, ça.
00:35:18 - Écoutez, nous, ce qu'on fait,
00:35:20 c'est que chaque serveur a sa propre caisse.
00:35:23 Et le client qui paye par CD,
00:35:26 par exemple, s'il y en a pour 100 €, il fait 105.
00:35:30 Et les 5 € en plus sont pour le serveur.
00:35:34 - D'accord.
00:35:35 - Quand à la fin de la journée, le serveur fait son compte de sa caisse,
00:35:39 s'il en a, admettons, pour 500 €,
00:35:41 s'il a fait 500 € dans la journée,
00:35:43 s'il y en a pour 520, les 20 € sont pour lui.
00:35:47 - D'accord. Compris.
00:35:48 C'est un revenu qui n'est pas soumis à l'impôt ?
00:35:51 - Non.
00:35:55 - Je dis ça parce que c'était l'argument de mon père.
00:35:56 Il a toujours dit que les pourboires, ce n'est pas soumis à l'impôt.
00:36:00 - Je ne donne pas.
00:36:01 - Non, ce n'est pas soumis à l'impôt.
00:36:03 - Mais il y a des professions quand même
00:36:05 où ça fait presque,
00:36:09 on a l'impression que ça fait partie de la rémunération.
00:36:10 C'est-à-dire, je choisis d'être serveur
00:36:14 dans un café, restaurant, une brasserie,
00:36:16 parce que c'est un complément de rémunération
00:36:19 dont on sait qu'il existe et qui compte, quoi ?
00:36:22 - Bien sûr, mais c'est donnant-donnant.
00:36:24 C'est-à-dire que le serveur donne le meilleur de lui-même
00:36:28 et en contrepartie, le client qui est reconnaissant,
00:36:31 il lui donne une petite rétribution.
00:36:32 - Et un restaurateur comme vous,
00:36:34 quand il va dans un autre restaurant à Lille,
00:36:36 il donne un pourboire ?
00:36:38 - Toujours. - Toujours.
00:36:40 OK. Et vous le calculez, comment vous le calculez ?
00:36:42 Vous donnez le pourboire en fonction de la qualité du service.
00:36:45 - Bien sûr.
00:36:47 - Et vous arrivez de ne pas en donner quand le type est exécrable ?
00:36:52 - Tout à fait.
00:36:53 Il n'est pas agréable.
00:36:54 Si le service n'est pas de qualité, je ne donne rien.
00:36:57 - C'est sûr. - Bougez pas, Philippe.
00:36:58 On va à Toulouse.
00:37:00 C'est Mathieu qui nous appelle au 3210 depuis Toulouse.
00:37:02 Bonjour, Mathieu. - Bonjour, tout le monde.
00:37:05 - Qu'est-ce que vous faites dans la vie ?
00:37:06 - Je suis chauffeur livreur.
00:37:08 - Est-ce qu'un chauffeur livreur, on lui donne des pourboires ?
00:37:11 - C'est étonnant, mais oui.
00:37:12 - Vous livrez quoi ?
00:37:14 Quel genre de... Vous livrez de la nourriture ?
00:37:17 - Je livre un peu de tout.
00:37:19 Juste avant que je n'oublie,
00:37:20 je vais quand même penser à la petite Toulousaine d'RTL.
00:37:22 Je lui souhaite un bon anniversaire.
00:37:23 - Ah, l'Isamari, elle est là, l'Isamari.
00:37:26 Elle est dans la régie.
00:37:27 - On t'a dit que t'avais bon anniversaire.
00:37:28 - Elle a entendu un Toulousain, elle arrive en courant.
00:37:30 Je peux vous dire que... - Ah, oui.
00:37:32 Je suis dans la régie, mais j'entends tout.
00:37:34 Merci beaucoup. Merci, Mathieu.
00:37:36 - D'ailleurs, une petite parenthèse, M. Brunet, je voulais vous le dire.
00:37:39 J'adore votre calme, votre sang-froid
00:37:42 quand il y a des sujets qui sont très compliqués, comme hier.
00:37:44 - Ouh là, hier, c'était chaud.
00:37:45 - Oui, mais j'apprécie parce que vous n'avez pas coupé.
00:37:47 Vous avez laissé parler, mais vous avez catampérisé.
00:37:49 Super bien et c'est top. Je voulais vous le dire.
00:37:51 - Ah, merci. Ça me touche beaucoup.
00:37:54 Dans ces moments-là, on a un peu le cœur qui va à 100%
00:37:56 parce qu'on se dit qu'on est avec un type qui va peut-être faire un dérapage.
00:38:00 Comment je gère ? Et puis bon, ça s'est bien passé.
00:38:03 - Vous le faites super bien. - C'est gentil.
00:38:04 - C'est mon pourboire de vous le dire.
00:38:07 - Bon, alors, vous livrez quoi ?
00:38:09 Je ne savais pas qu'on donnait des pourboires aux livreurs.
00:38:13 - Moi non plus, parce que ça fait plus de 20 ans que je suis dans le métier.
00:38:16 Je faisais de la messagerie, de la grosse messagerie au départ.
00:38:20 Donc là, c'est très rare qu'on ait des pourboires.
00:38:23 Et là, maintenant que je suis dans une messagerie un peu plus, on va dire,
00:38:26 conséquente, c'est-à-dire je livre des canapés, des télés, des trucs comme ça.
00:38:28 Donc j'ai beaucoup moins de clients, mais les gens me donnent, étonnamment.
00:38:31 - Alors, vous livrez canapés, télés, etc. et les gens donnent.
00:38:34 Ah oui, d'accord. - C'est étonnant.
00:38:36 Bon, les Amari, ils connaissent le coin,
00:38:37 parce que moi, je suis un quartier un peu plus huppé de Toulouse.
00:38:39 Donc, tout ce qui est Vieille Toulouse,
00:38:41 ça veut dire parler de Tête-Rêve, Vieille Toulouse, la Croix-Falgarde,
00:38:43 c'est des quartiers très friqués.
00:38:45 - Et combien vous faites dans une semaine, tiens, une semaine de pourboires ?
00:38:50 - Alors, c'est très aléatoire.
00:38:52 Ça n'a rien à voir avec les serveurs.
00:38:54 C'est très aléatoire. Par exemple, j'ai dit à Victor,
00:38:56 la semaine dernière, j'ai reçu 20 euros
00:38:57 juste pour poser un colis qui a fait 10 mètres.
00:39:00 - Oui, d'accord. - Mais j'ai dit, mais monsieur,
00:39:01 c'est beaucoup trop. J'ai fait, non, mais ça fait super plaisir.
00:39:05 Donc, voilà. Et après, ce que disait l'éditeur précédent,
00:39:07 c'est qu'en fait, ce qui joue énormément, c'est le côté sympathie.
00:39:12 Et ça, c'est un truc que moi, j'ai absolument,
00:39:13 j'étais absolument à dire bon, je vais avoir le sourire, tout ça.
00:39:15 C'est toujours agréable d'avoir quelqu'un qui est super plaisant en face.
00:39:19 Et ça, en fait, c'est le jour et la nuit.
00:39:20 - Oui. Vous livrez des particuliers, mais vous livrez,
00:39:23 j'imagine, aussi des petites boîtes, des entreprises, etc.
00:39:26 - Oui, tout à fait.
00:39:27 - Bon, et alors là, la jeune fille qui est à l'accueil,
00:39:29 qui vous ouvre et qui vous dit, mettez ça là,
00:39:32 elle, elle ne donne pas de pourboires.
00:39:33 Elle a un petit salaire, etc. - Non, non.
00:39:35 - C'est plutôt les particuliers qui donnent.
00:39:37 - Les particuliers. Et après, il faut reconnaître,
00:39:39 c'est quand même une clientèle qui a plus de 50 ans, on va dire.
00:39:42 - Oui, oui. - Les jeunes sont encore rares, mais voilà.
00:39:45 - Ne bougez pas, Mathieu. Walter nous appelle.
00:39:48 Bonjour, mon cher Walter.
00:39:50 - Bonjour, monsieur Eric Brunet.
00:39:52 - Vous êtes de quel coin de France ? - Bon anniversaire à Lisa Marie, déjà.
00:39:54 - Elle vous entend. - Et votre émission est très sympa
00:39:57 et vous êtes toujours très neutre, donc c'est très agréable.
00:39:58 - Bon, c'est gentil. Walter, vous donnez, vous ?
00:40:03 - Toujours.
00:40:05 Et mes parents étaient commerçants, je suis commerçant,
00:40:07 et mes parents ont toujours donné et je donne toujours.
00:40:10 Et je donne suivant à l'endroit où je suis.
00:40:15 Si c'est dans un bar et que je prends juste un verre,
00:40:17 je vais laisser facilement un euro, même si ma boisson n'est pas chère.
00:40:21 Si c'est dans un restaurant, j'y suis allé samedi soir,
00:40:24 c'était 125 euros, j'ai donné 5 euros au serveur.
00:40:28 Et je donne toujours.
00:40:29 Chez mon coiffeur, je lui ai donné 2-3 euros,
00:40:31 même s'il n'est pas salarié. Et je donne toujours.
00:40:34 - Et vous, vous faites quoi comme métier ?
00:40:36 Vous êtes commerçant, mais dans quoi ?
00:40:37 - Je fais un super métier, je suis cordonnier.
00:40:40 - Ah oui, le cordonnier, c'est un très beau métier.
00:40:41 Arrêtez les chaussures qu'elle met.
00:40:43 - Oui, je suis né dedans.
00:40:44 - Sauf qu'on ne donne pas de pourboire au cordonnier, ici ?
00:40:47 - Non, on ne donne pas de pourboire.
00:40:49 Par contre, comme on fait souvent des trous sur des ceintures, par exemple,
00:40:53 les gens nous donnent un euro, deux euros dans un petit cochon.
00:40:57 Et voilà, donc, notre travail, ce n'est pas d'avoir des pourboires,
00:41:00 c'est juste du service et de la sympathie.
00:41:03 - Bien, merci Walter, restez avec nous.
00:41:06 Donnez-vous des pourboires.
00:41:08 Tout le monde m'appelle et dit oui, j'en donne, en gros.
00:41:11 Ah bon ? Ben non, je pense qu'il y a des gens qui ne donnent plus de pourboire.
00:41:15 Appelez-moi au 3210.
00:41:17 - Oui, je laisse toujours un pourboire.
00:41:31 Normalement, on laisse 10-15 % du total de la note.
00:41:36 - Je n'aime pas partir sans rien laisser.
00:41:38 - Je ne sais pas, je n'aime pas.
00:41:40 - Quel est notre rapport aux pourboires ?
00:41:43 Victor, des messages au standard.
00:41:45 Laissez-vous des pourboires.
00:41:46 - Et Cyril à Cognac, je ne donne plus de pourboire,
00:41:49 car la vie est devenue trop chère.
00:41:51 Et Rudy à Apernay nous dit, lui, par contre,
00:41:53 il donne entre 2 et 5 euros systématiquement.
00:41:56 On a une réaction de Gilbert également sur le sujet qu'on va traiter après 14 heures,
00:41:59 sur la libido des Français.
00:42:01 Il nous dit, j'ai 80 ans, mon époux 70,
00:42:04 et c'est toujours quand on en avait 30 et 20.
00:42:07 - Non, mais attendez, il faut l'appeler, lui.
00:42:10 Ce monsieur de 80 ans et sa femme de 70 ans font l'amour
00:42:15 tout autant que lorsqu'ils avaient 20 et 30 ans.
00:42:17 Très intéressant.
00:42:18 - Ce n'est pas le cas pour tout le monde.
00:42:19 La raison pour laquelle on va parler de ça,
00:42:21 c'est parce que la sexualité des Français est en berne.
00:42:25 La libido des Français est en berne, en particulier chez les 18-24 ans.
00:42:29 - Très bien.
00:42:30 Je trouve que ce sujet est très intéressant
00:42:33 et beaucoup plus sérieux qu'il n'y paraît, d'ailleurs.
00:42:36 Commencez à nous appeler au 3210.
00:42:38 Je voudrais qu'on continue sur le pourboire quelques instants.
00:42:40 Nous étions tout à l'heure avec Philippe Allile.
00:42:43 Philippe Allile, vous êtes restaurateur
00:42:45 et vous avez expliqué que chacun de vos clients,
00:42:51 chacun de vos serveurs, pardon, bénéficie de sa propre caisse.
00:42:55 Et si il y a une addition de 100 euros,
00:42:57 si on laisse 105 euros, c'est pour lui.
00:43:00 Mais alors, Philippe, j'ai eu un déferlement de messages
00:43:03 qui me disent "ce n'est pas vrai".
00:43:04 Quand on fait une carte bleue de 105 euros dans un restaurant
00:43:09 et qu'on veut donner 5 euros au serveur,
00:43:11 c'est le patron qui prend tout.
00:43:12 Voilà, j'ai eu plein de messages de cette nature, Philippe.
00:43:15 - Alors, c'est ce que les gens...
00:43:19 Je dirais que les gens se trompent.
00:43:21 Parce que si vous voulez, chaque serveur a un compte.
00:43:24 Ce sont des caisses qui fonctionnent comme ça.
00:43:27 - Chez vous, c'est partout pareil ?
00:43:30 - Ça marche comme ça chez moi.
00:43:32 Si c'est une caisse centralisée,
00:43:34 si c'est le patron qui est à la caisse,
00:43:36 qui fait tous les encaissements,
00:43:38 là, bien sûr que si on laisse 105 euros
00:43:41 alors qu'il y en a pour 100 euros,
00:43:43 si le patron n'a rien envie de dire à son serveur,
00:43:45 il prend tout, il met tout dans sa poche.
00:43:48 Mais là, nous, on a un système
00:43:50 où chaque caisse est personnalisée avec le nom du serveur.
00:43:54 Donc lui, il encaisse en son nom.
00:43:56 Et il sait à la fin de la journée,
00:43:59 il sort une bande, il y a son nom, hop !
00:44:02 Et il sait combien il a fait, combien il a encaissé.
00:44:07 Je dirais qu'il y a beaucoup de caisses qui se font comme ça.
00:44:10 - D'accord, d'accord, très bien.
00:44:11 Vous avez répondu à tous ceux qui m'ont envoyé des messages.
00:44:14 Merci Philippe Restaurateur à Lille.
00:44:16 On va à Deauville, maintenant, dans le Calvados.
00:44:18 Ah, très belle station Balnéaire.
00:44:21 Beaucoup de restaurants, de cafés, d'hôtels.
00:44:23 Pascal, bonjour.
00:44:25 - Oui, bonjour Eric.
00:44:27 - Que faites-vous dans la vie ?
00:44:29 - Ah bah écoutez, maintenant, je suis retraité depuis deux ans.
00:44:34 J'ai été maître d'hôtel sur Trouville-Deauville.
00:44:38 Et c'est vrai que le monsieur, ce qu'il a dit avant,
00:44:40 Philippe, je crois,
00:44:42 et moi, c'est pareil, une caisse individuelle.
00:44:46 C'est-à-dire, je travaillais pour moi, j'avais ma caisse
00:44:48 et je rendais ma caisse le soir.
00:44:51 Et les gens pouvaient laisser le pourboire sur la carte bleue.
00:44:54 Et c'est vrai qu'après le soir,
00:44:55 je récupérais l'argent que le client m'avait laissé.
00:45:00 - D'accord.
00:45:02 Ça représentait combien dans une station balnéaire
00:45:06 de qualité comme Deauville ou bien comme Trouville,
00:45:08 ça représentait combien à la fin du mois
00:45:11 les pourboires que vous perceviez ?
00:45:12 - Oui, bon, ça dépend dans quel restaurant vous travaillez.
00:45:17 Brasserie, moi, je travaillais dans une brasserie très connue, très huppée.
00:45:22 Disons, je ne peux pas dire de bêtises,
00:45:26 c'est 20-30 % de mon salaire.
00:45:28 - D'accord. Appréciable, car non imposable.
00:45:34 - Oui, non mais c'est vrai, c'est non imposable.
00:45:36 Mais bon, nous, on donnait une qualité de service,
00:45:38 mais on n'était pas obligé de donner cette qualité de service.
00:45:42 Moi, quand je vais au restaurant, maintenant que je suis à la retraite,
00:45:46 - Est-ce que vous donnez ?
00:45:48 - Tout à fait.
00:45:49 Moi, je vais au restaurant, on va dire, une à deux fois par semaine.
00:45:53 C'est le seul plaisir que je me fais.
00:45:57 Et moi, je laisse minimum 10 %,
00:46:02 et après, suivant la qualité du service,
00:46:05 parce que là, tenez, dimanche, je suis allé à Caen dans une pizzeria,
00:46:10 j'ai eu une qualité de service incroyable
00:46:13 avec une serveuse qui m'a conseillé tout ce que je voulais,
00:46:16 bref, avec un sourire pas possible, j'ai vu qu'elle aimait son métier,
00:46:20 parce que moi, ce que j'aime, c'est que les gens aiment leur métier.
00:46:24 Bon, si vous voulez, à ce moment-là, au moment de la décision,
00:46:27 je lui ai laissé carrément 20 €.
00:46:30 - D'accord.
00:46:31 - Bon, après, c'est suivant les moyens de chacun.
00:46:34 - Je crois que Pascal, vous aviez juste un coup de cœur pour la serveuse, non ?
00:46:39 - Ah non, pas du tout, en plus, j'étais avec mon épouse.
00:46:42 - Ah ! Non, je plaisante.
00:46:44 - Non, mais pour vous dire...
00:46:46 - J'aime votre appréciation, c'est-à-dire que c'est un vrai critère,
00:46:50 les gens qui aiment leur métier.
00:46:51 C'est d'ailleurs toujours bluffant et enthousiasmant
00:46:54 quand on est client de trucs profond qu'à ça.
00:46:56 - Je le reconnais.
00:46:57 J'ai commencé la restauration en 1975,
00:47:01 et moi, j'aime le métier que je fais, c'est vrai.
00:47:04 Ma vie familiale est passée à côté,
00:47:09 mais j'ai aimé mon métier.
00:47:11 Il faut aimer ce qu'on fait, le métier.
00:47:14 Et puis, quand vous allez dans un restaurant, vous le ressentez.
00:47:17 Je le vois, ça m'a connu.
00:47:19 - On voit, bien sûr, à l'attitude des serveurs.
00:47:22 - Merci beaucoup.
00:47:23 - À ce moment-là, je ne récompense à personne.
00:47:25 - Merci beaucoup, mon cher Pascal,
00:47:28 qui nous appelle de Deauville.
00:47:31 Et Jean-Alphonse Richard vient d'entrer.
00:47:33 Vous laissez des pourboires, Jean-Alphonse ?
00:47:35 - Toujours, systématique.
00:47:36 - Très bien.
00:47:37 De quoi parlons-nous dans l'heure du crime ?
00:47:39 - Aujourd'hui, dans l'heure du crime,
00:47:40 on va aller près de Calais, avec l'affaire Béatrice Matisse.
00:47:44 On est dans une commune limitrophe de Calais.
00:47:47 Cette femme de 58 ans, qui est une femme toute menue,
00:47:50 elle est polie, elle est frêle,
00:47:52 elle va être accusée d'un meurtre abominable.
00:47:55 Elle aurait tué Monique, l'épouse de son ancien mari.
00:47:57 Pourtant, il n'y avait pas la moindre jalousie
00:48:01 entre les deux femmes, qui d'ailleurs ne se fréquentaient pas beaucoup.
00:48:04 Est-ce donc Béatrice Matisse qui a donné 58 coups de couteau ?
00:48:08 58 coups de couteau, ça fait beaucoup à Monique.
00:48:12 Question posée, évidemment, dans l'heure du crime.
00:48:14 Et les réponses à portée.
00:48:16 Parce que vous allez voir, c'est...
00:48:17 - On connaîtra l'issue.
00:48:18 - On connaîtra l'issue,
00:48:19 mais il va falloir beaucoup de temps pour arriver à connaître l'issue.
00:48:22 Mais nous, on va connaître l'issue au bout d'une heure d'émission.
00:48:24 C'est à 14h30.
00:48:26 - On retrouve l'heure du crime avec Jean-Alphonse Richard,
00:48:28 tout à l'heure, à 14h30.
00:48:30 Dans un instant, mesdames, messieurs,
00:48:32 appelez le 3210, la sexualité des Français, la libido.
00:48:36 Notre libido est en berne, en particulier chez les jeunes.
00:48:39 Appelez-nous pour parler de ce sujet beaucoup plus sérieux qu'il n'y paraît,
00:48:43 le sexe. A tout de suite.
00:48:45 - Retrouvez tous nos podcasts sur l'appli RTL.
00:48:49 - RTL, il est 14h.
00:48:59 - Et voici le rappel des titres avec Lisa Marie Marques,
00:49:03 trois jours après l'attaque au couteau,
00:49:05 Gare de Lyon, à Paris.
00:49:07 L'assaillant est présenté à un juge en vue de sa mise en examen.
00:49:10 - Oui, en ce moment même,
00:49:11 et d'après les premiers éléments de l'investigation,
00:49:14 le Malien de 32 ans, qui a blessé trois personnes samedi matin,
00:49:18 a dit qu'il voulait s'en prendre à des Français.
00:49:21 - Dans l'actualité également, Tony Estanguet, est-il trop payé ?
00:49:23 - Le président du comité d'organisation des JO
00:49:26 est visé par une enquête du parquet national financier.
00:49:29 Les magistrats se posent la question de sa rémunération.
00:49:32 270 000 euros bruts jusqu'en 2020,
00:49:36 un montant qui dépasse les plafonds légaux.
00:49:38 - Et puis, on en parle dans quelques instants,
00:49:40 dont les auditeurs ont la parole sur RTL,
00:49:42 les Français font de moins en moins l'amour.
00:49:45 Ils ont la libido en berne.
00:49:47 - C'est ce qu'affirme une étude de l'IFOP
00:49:49 réalisée pour l'entreprise de sex toys Lilo.
00:49:51 La sexualité des Français enregistre un recul sans précédent
00:49:55 depuis une quinzaine d'années.
00:49:56 24 % des Français de 18 à 69 ans initiés sexuellement
00:50:01 n'ont pas eu de rapport sexuel au cours de ces 12 derniers mois.
00:50:05 Une tendance particulièrement marquée chez les jeunes.
00:50:08 On en parle dans un instant avec nos auditeurs.
00:50:10 30 de 10 pour nous appeler.
00:50:11 - Et puis tout de suite, un point météo.
00:50:13 - Demain, mercredi, une perturbation va apporter nuages et pluie
00:50:17 dans une large moitié nord, entre le matin et l'après-midi.
00:50:20 Le ciel sera encore ensoleillé de l'Aquitaine aux Alpes
00:50:24 et à la Méditerranée,
00:50:25 après dissipation des brouillards matinaux.
00:50:28 Les températures le matin, 4 à 6 degrés dans la moitié sud,
00:50:31 6 à 10 dans la moitié nord.
00:50:34 L'après-midi, 10 à 14 degrés en général,
00:50:36 15 à 18 sur le littoral méditerranéen
00:50:39 et 20 degrés attendus à Perpignan.
00:50:41 - Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:50:47 - Eric Brunet.
00:50:48 - Voulez-vous coucher avec moi ce soir ?
00:50:52 Voulez-vous coucher avec moi ?
00:50:55 (Musique)
00:50:56 Say it, I'm the girl I want to be your resting girl
00:51:00 My boy Frank, all that was not known
00:51:03 - Bonjour, Lise-Marie.
00:51:05 - Alors, je souhaitais un joyeux anniversaire à Lise-Marie,
00:51:11 Lisa-Marie.
00:51:13 - Oui.
00:51:14 - Je voulais lui dire que je suis du 13 février, perso.
00:51:19 - Oui.
00:51:20 - Donc, verso, verso.
00:51:21 Et que Elvis Presley,
00:51:24 quand il faisait son service militaire en Allemagne,
00:51:27 et là, elle n'était pas née,
00:51:28 - Oui.
00:51:29 - nous étions au lycée, des gamines de 16-17 ans,
00:51:34 et j'étais l'écrivain public,
00:51:36 et on lui envoyait en Allemagne des lettres
00:51:38 parce qu'on était folles de lui.
00:51:40 - Ouh là !
00:51:41 Quand il faisait son service militaire en Allemagne, Elvis ?
00:51:44 - Oui, oui, oui.
00:51:45 Et donc, c'était notre génération,
00:51:48 et enfin, je suis un peu plus jeune quand même.
00:51:51 - Oui, parce qu'attendez, parce que Lise-Marie, Lisa-Marie,
00:51:53 c'est le prénom de...
00:51:54 - La fille d'Elvis Presley, Eric.
00:51:56 - C'est le prénom de qui, de...
00:51:57 - Alors, de la fille d'Elvis Presley.
00:51:59 - De la vie d'Elvis, oui, c'est ça.
00:52:00 - Autrement dit, on écrivait au lycée,
00:52:03 on lui écrivait en Allemagne, à sa caserne,
00:52:06 et à ce moment-là, quand il se mariera
00:52:10 et qu'il aura une fille, il l'appelle Lise-Marie.
00:52:13 - Ah, d'accord. - Et qui était du 10 février.
00:52:14 - Et vous, Lise-Marie, vos parents...
00:52:17 - Moi, je suis Lise-Marie.
00:52:18 - Oui, vous, j'ai compris, c'est Lise-Marie,
00:52:20 mais comme c'est l'anniversaire de Lise-Marie...
00:52:22 - Ça porte à confusion, tout ça.
00:52:24 - Et vous, ils ne vous ont pas appelé Lise-Marie
00:52:26 parce qu'en souvenir, en hommage d'Elvis ?
00:52:28 - Un petit peu, parce que ma mère est une grande fan d'Elvis Presley.
00:52:30 - Ah, voilà. - Je n'ai pas tiré entre Lisa et Marie
00:52:32 parce que c'est exactement comme la fille d'Elvis.
00:52:35 - Ah, d'accord.
00:52:37 Bon, ben, j'embrasse Lise-Marie, qui nous appelle
00:52:39 et qui écrivait des lettres à Elvis Presley,
00:52:41 et j'embrasse, bien sûr, Lisa-Marie,
00:52:43 qui est dans le studio avec moi dans les auditoires en la parole.
00:52:47 - Elle est du 6 février. - Oui.
00:52:49 - Lise-Marie Presley était du 10 février,
00:52:52 puisqu'elle est décédée, et moi, je suis du 13 février.
00:52:55 - Voilà, une brochette de Lise-Marie et de Lisa-Marie.
00:52:58 - Alors, trois versos. - Merci beaucoup.
00:53:00 - Je trouve ça formidable. Merci. - Merci beaucoup, Lise-Marie.
00:53:03 Merci de votre appel.
00:53:05 Et Lisa est touchée que vous l'ayez appelée.
00:53:08 On va prendre Gilbert, car nous parlons de sexe aujourd'hui.
00:53:12 Bonjour, mon cher Gilbert.
00:53:14 - Bonjour, monsieur Brunet.
00:53:16 - Libido en Berne nous dit une étude sur les Français,
00:53:20 en particulier chez les jeunes, Gilbert.
00:53:22 Vous avez quel âge, vous, Gilbert ?
00:53:24 - Eh ben, je vais avoir 80 ans dans 15 jours, le 25 février.
00:53:27 - D'accord. Et vous êtes avec la même compagne depuis longtemps,
00:53:31 la même épouse ?
00:53:32 - Oui, on va bientôt arroser nos 50 ans de mariage.
00:53:35 - Est-ce que vous avez observé, oui, vous avez observé
00:53:37 qu'il y a une baisse de libido, quand même, avec l'âge qui vient ?
00:53:40 - Avec mes enfants, je ne peux pas trop parler de ça.
00:53:43 - Oui. - Parce que c'est un sujet
00:53:45 qui est assez tabou.
00:53:46 - Mais dans votre vie à vous, dans votre vie sexuelle à vous,
00:53:50 Gilbert ? - Pas pour moi.
00:53:52 Moi, je fonctionne très, très bien.
00:53:54 - Non, mais après, ce que je veux dire, c'est qu'à 80 ans,
00:53:58 vous avez à peu près la même vie sexuelle
00:54:00 que quand vous aviez 20, 30 ans ?
00:54:02 - Un peu moins. Non, il ne faut quand même pas exagérer.
00:54:05 Ça serait me vanter.
00:54:07 Mais enfin, ça ne va pas trop mal.
00:54:10 - Donc, c'est une formidable note d'optimisme que vous envoyez,
00:54:14 parce que vous dites qu'un couple de 80-70 ans,
00:54:18 80-70 ans, monsieur, 70 ans, madame, continue à faire l'amour.
00:54:22 - Oui, mais c'est un sujet qui est assez tabou.
00:54:23 On ne peut pas trop en parler. - Pourquoi ?
00:54:26 - Parce que ça fait un peu libidineux, ça fait petit vieux.
00:54:30 - Oui. - Un peu de cochon sur les bords.
00:54:32 C'est qu'avec nos enfants, on ne peut pas trop en parler.
00:54:34 On ne peut même pas en parler du tout.
00:54:36 - Oui. Vous, vous n'en parlez pas à vos enfants ?
00:54:38 - Non, pas du tout. - Oui.
00:54:40 - Autrement, on aime bien les petites siestes crapuleuses.
00:54:45 - Ah ah ah !
00:54:47 Oui, oui. Mais vous avez vu quand même que 24 % des jeunes
00:54:53 n'ont pas fait l'amour des 12 derniers mois ?
00:54:57 - Ça me paraît incroyable.
00:54:59 - On parle des jeunes qui sont illicits sexuellement.
00:55:03 - Pourtant, il y a beaucoup plus de possibilités à l'heure actuelle
00:55:06 qu'il y en avait de mon temps. - Peut-être.
00:55:08 - Ah non, non, ça c'est sûr.
00:55:10 Parce que de mon temps, on pouvait toucher,
00:55:11 mais ça n'allait pas plus loin. - Oui.
00:55:13 - Vous savez, quand on commençait à avoir une fille,
00:55:15 elle disait "tu caresse le haut, mais tu touches pas le bas".
00:55:17 - Oui. Bon, écoutez, l'époque a changé.
00:55:20 C'est vrai qu'il y a aujourd'hui les espaces sur Internet de rencontres,
00:55:25 sur les réseaux sociaux, qui permettent de rencontrer
00:55:27 la personne que l'on a envie de rencontrer.
00:55:29 Mais est-ce que c'est plus facile aujourd'hui ? Je ne sais pas trop.
00:55:32 - Vous nous appelez au 30210 dans un instant Franck,
00:55:35 dans un instant Patrice et dans un instant Jacqueline.
00:55:39 A tout de suite.
00:55:40 - Jusqu'à 14h30.
00:55:42 - Eric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:55:46 - Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:55:51 - Eric Brunet.
00:55:54 ...
00:55:58 - La pratique sexuelle baisse en France, les Amaris.
00:56:02 - Les Français font de moins en moins l'amour,
00:56:05 les Français sont en panne de sexe.
00:56:07 C'est ce qu'affirme une étude de l'IFOP
00:56:09 réalisée pour l'entreprise de sex toys Lilo.
00:56:12 Si on regarde sur les 12 derniers mois,
00:56:15 24% des Français ayant déjà fait l'amour
00:56:19 n'ont pas eu de rapport sexuel sur les 12 derniers mois.
00:56:22 C'est énorme parce que quand on regarde la dernière étude,
00:56:24 la dernière grande enquête qui avait été menée en 2006,
00:56:27 c'était beaucoup plus faible la proportion.
00:56:29 Et surtout, quand on pense à la chute historique des naissances,
00:56:32 même si on ne peut pas lier totalement la natalité
00:56:35 avec le nombre de rapports sexuels, mais un petit peu quand même,
00:56:38 et surtout cette tendance est très accentuée chez les jeunes.
00:56:41 Les jeunes qui ont pourtant des facilités à se rencontrer
00:56:44 avec les applications de rencontres,
00:56:45 ils font encore moins l'amour aujourd'hui.
00:56:48 Ils préfèrent regarder Netflix, jouer aux jeux vidéo.
00:56:50 - Franck m'appelle de Besançon au 3210.
00:56:53 Bonjour Franck, est-ce que ça vous étonne ?
00:56:55 - Désolé, je suis un petit peu essoufflé.
00:56:58 - Bon, est-ce que ça vous étonne Franck ?
00:57:00 - Non, pas du tout.
00:57:01 Parce que quand on te dit ça ce matin à la télévision,
00:57:05 on s'est dit "Allez, on y va, let's go".
00:57:09 Donc là, on vient plus d'y passer.
00:57:11 Non, je rigole.
00:57:12 Non, ça ne m'étonne pas du tout.
00:57:15 Ça ne m'étonne pas du tout parce que,
00:57:19 vu tout ce qu'on voit à la télé,
00:57:22 vu tout ce qu'on entend,
00:57:25 il y a des blocages.
00:57:27 - Bon, préparez vos arguments Franck.
00:57:30 Je ne les ai pas vus, vos arguments.
00:57:32 Jacqueline, quand vous appelez le 3210,
00:57:35 je veux qu'il y ait des arguments.
00:57:37 Jacqueline, je vous rudois un peu.
00:57:39 Bonjour Jacqueline.
00:57:40 Même question. Bonjour ma chère Jacqueline.
00:57:42 - Bonjour.
00:57:44 - Est-ce que vous voyez des raisons
00:57:45 pour lesquelles l'activité sexuelle baisse en France ?
00:57:47 - Alors moi, je vois des raisons.
00:57:49 La première raison pour moi, personnellement,
00:57:52 c'est le téléphone portable,
00:57:54 les réseaux sociaux et le téléphone.
00:57:56 Parce que vous voyez tous les jeunes,
00:57:58 qu'ils soient dans la rue, qu'ils soient chez vous,
00:58:01 avec le téléphone, ils ne savent pas
00:58:03 tenir une conversation,
00:58:06 ils ne savent pas donner une opinion,
00:58:07 ils sont sur ce téléphone.
00:58:08 Et j'ai vu, moi, personnellement,
00:58:11 des couples avec lesquels j'ai partagé des moments,
00:58:14 on va au lit avec l'ordinateur
00:58:16 ou on va au lit avec le téléphone.
00:58:18 Alors je ne sais pas ce que l'on fait à ce moment-là dans le lit.
00:58:21 Moi, quand j'allais dans le lit avec mon mari,
00:58:23 il y a de cela des années,
00:58:25 on a fait 4 enfants quand même,
00:58:27 il n'y avait rien à l'époque pour les éviter.
00:58:30 Maintenant, ils ont tout à portée de main pour les éviter,
00:58:33 c'est le cas de le dire.
00:58:34 Et en fait, le téléphone prend la place.
00:58:37 - C'est sûr que, notamment, les séries que l'on regarde,
00:58:41 c'est bien du temps que l'on prend sur autre chose.
00:58:44 Quand on regarde un épisode d'une heure,
00:58:46 certains regardent deux épisodes d'une heure,
00:58:49 c'est du temps que l'on prend sur la lecture,
00:58:51 sur d'autres passions, les mots-posés,
00:58:54 ou sur l'amour.
00:58:56 - Et puis, on n'a surtout plus rien à se dire.
00:58:59 On n'a plus rien à faire, mais on n'a plus rien à se dire.
00:59:01 Moi, j'ai vu ça au restaurant,
00:59:02 des couples n'ont rien à se dire, elles sont sur leur portable.
00:59:05 - Alors attendez, je vais prendre Patrice.
00:59:07 Bonjour Patrice, même question.
00:59:09 Est-ce que vous voyez, vous, mon cher Patrice,
00:59:11 une raison à cette baisse de l'activité sexuelle chez les Français ?
00:59:14 Bonjour.
00:59:14 - Alors moi, je dirais que c'est l'environnement complet
00:59:18 qui rend en fait, tolérant tous les jeunes tristes.
00:59:22 Déjà, ils ont la possibilité de voir des films de cul
00:59:24 à 11 ans.
00:59:25 Donc déjà, ils partent dans la vie avec une idée fausse
00:59:27 des femmes et des relations sexuelles et des relations amoureuses.
00:59:31 - Oui, bon argument.
00:59:33 - Et en plus, la libido, ils en ont plus.
00:59:35 Moi, j'ai 73 ans, ma libido, elle a commencé à 11 ans
00:59:39 et je l'ai toujours entretenue.
00:59:40 D'abord, par mon étant élégant, en s'éloignant.
00:59:43 Alors bon, après, je passe pour un séducteur.
00:59:45 Et puis, j'en parle franchement avec mes enfants.
00:59:48 Mes enfants, ils ont entre 40 et 50 ans.
00:59:50 Je veux dire, on en parle librement.
00:59:52 D'ailleurs, mes belles-filles, elles me disent,
00:59:53 "Ah bah oui, on comprend pourquoi Florian, il est comme ça."
00:59:58 - C'est-à-dire que vous, vous vous associez tout cela
01:00:01 à la notion de la séduction.
01:00:02 C'est important.
01:00:03 N'en débougez pas, Patrice.
01:00:04 Nathalie, beaucoup d'appels.
01:00:06 Je voudrais vous faire tous passer.
01:00:08 Bonjour.
01:00:08 Que faites-vous dans la vie ?
01:00:10 - Je suis aide-soignante.
01:00:11 - Vous êtes aide-soignante.
01:00:12 Est-ce que vous comprenez que les Français
01:00:14 fassent de moins en moins l'amour ?
01:00:17 - Je pense qu'il y a un gros problème.
01:00:19 Ce n'est pas normal qu'effectivement,
01:00:22 on ne puisse pas avoir ce plaisir.
01:00:23 J'ai ce que j'expliquais tout à l'heure.
01:00:25 Moi, j'ai le même problème.
01:00:27 Ça va faire presque six mois qu'on ne se touche plus.
01:00:30 Et pourtant, j'aime mon mari, j'adore mon mari,
01:00:32 mais je n'ai pas d'envie.
01:00:33 Je n'ai vraiment pas d'envie du tout.
01:00:36 - C'est lié à l'usure du couple pour vous
01:00:38 ou à des notions étrangères au couple environnemental
01:00:41 qui sont liées, je ne sais pas, à l'angoisse, l'actualité ?
01:00:45 - Oui, oui, oui.
01:00:47 Moi, je trouve que c'est très, très important.
01:00:50 C'est vrai que là, on se rend compte.
01:00:52 C'est ce que j'expliquais.
01:00:53 C'est vrai que même quand je vais voir mon gynéco,
01:00:55 je lui en parle.
01:00:56 Je lui dis que j'ai un gros problème.
01:00:58 Il y a des conflits après avec mon mari.
01:01:01 Lui, il est à la demande et moi, malheureusement,
01:01:03 je ne lui donne pas.
01:01:04 Et c'est ce que j'expliquais.
01:01:06 C'est vrai que je n'aime pas du tout me forcer.
01:01:08 Et quand je n'ai pas envie, je n'ai pas envie.
01:01:11 Et malheureusement, lui, il est toujours dans la tente.
01:01:15 Et c'est malheureux parce que je ne retrouve plus du tout
01:01:17 le plaisir que j'avais à 40 ans, par exemple.
01:01:20 - Oui, ça, c'est des sujets que les sexologues, notamment,
01:01:24 parce qu'ils sont professionnels, les sexologues.
01:01:26 On en a reçu une ce matin sur RTL à midi
01:01:29 qui était assez intéressante et brillante.
01:01:31 C'est des sujets auxquels les sexologues sont confrontés.
01:01:33 - Malheureusement, je n'ai pas...
01:01:35 - Des couples qui viennent les voir et qui leur disent...
01:01:37 - Il n'y en a pas beaucoup.
01:01:38 Il n'y en a pas beaucoup.
01:01:39 Quand vous regardez, vous cherchez un sexologue dans la marge,
01:01:42 il n'y en a pas tant que ça.
01:01:43 Il y en a un sur Chalon, je crois, mais il n'y en a pas tant que ça.
01:01:47 - Et vous ne pouvez pas faire des téléconsultations,
01:01:48 des consultations à distance avec peut-être un professionnel
01:01:51 qui est dans une autre région ?
01:01:53 - C'est malin, ça. Bravo, Patrick Chalon.
01:01:55 - Non, quand même pas.
01:01:57 Mais oui, je ne savais même pas que ça existait, d'ailleurs.
01:02:00 - Vous pouvez trouver des consultations à distance
01:02:03 et comme ça, vous pouvez trouver un praticien
01:02:05 dans une autre région qui aura des disponibilités.
01:02:08 - Oui, effectivement, je vais m'intéresser.
01:02:11 Mais c'est vrai que c'est malheureux.
01:02:15 Vous voyez, maintenant, effectivement,
01:02:16 il y a beaucoup de divorces,
01:02:17 mais est-ce que ce n'est pas dû à ça ?
01:02:19 Parce que c'est vrai qu'un homme est plus demandeur,
01:02:21 je pense, pour moi.
01:02:23 - Peut-être pas toujours.
01:02:24 Peut-être pas toujours.
01:02:26 Jacqueline, je voudrais poser la question
01:02:29 puisqu'on a une autre auditrice qui nous a appelés au 3210
01:02:31 sur ce sujet.
01:02:32 Jacqueline, est-ce que vous avez, dans votre couple,
01:02:35 à un moment donné, vécu cette sensation
01:02:39 qu'il y avait une asymétrie entre l'un ou l'autre
01:02:42 qui était plus demandeur que l'autre ?
01:02:44 - Oui, tout à fait.
01:02:46 Mais là, c'est parce qu'il y avait d'autres raisons
01:02:49 familiales, internes, entre lui et moi.
01:02:51 Oui, bien sûr, mais autrement, non.
01:02:54 Jusqu'à 50 ans, bon, c'était bien,
01:02:56 mais après, bon, après, voilà.
01:02:58 Il y a eu des raisons qui étaient beaucoup plus graves.
01:03:01 Tu aurais peut-être pu susciter un divorce,
01:03:03 mais ça n'a pas été fait,
01:03:04 parce qu'on a fini d'élever les enfants.
01:03:07 Et voilà, maintenant, il est décédé.
01:03:09 Il y avait d'autres raisons qui étaient beaucoup plus graves.
01:03:11 Mais autrement, moi, je dis, oui,
01:03:14 que ce téléphone, aujourd'hui, vous passez...
01:03:17 Quand vous entendez qu'un enfant de 2 ans
01:03:18 passe 56 minutes dessus,
01:03:20 alors que normalement, ça ne doit pas être,
01:03:22 eh bien, ils apprennent à grandir.
01:03:25 En fait, le problème, c'est qu'ils apprennent à grandir
01:03:27 avec le téléphone.
01:03:29 - Et après, ça se demeure. - Ce qu'on vous dit
01:03:30 que le téléphone, c'est le téléphone,
01:03:33 les réseaux sociaux, les plateformes
01:03:36 type Netflix, Amazon Prime, OCS, etc.,
01:03:40 et qui nous nourrissent la soirée.
01:03:41 - Qui captent notre attention.
01:03:43 - Qui nous nourrissent la soirée.
01:03:44 - Et vous savez ce que nous révèle cette étude ?
01:03:46 Un des chiffres, moi, qui m'a marquée,
01:03:49 c'est que, donc, déjà, 47 % des Français
01:03:51 ont l'impression de ne pas assez faire l'amour.
01:03:53 Et parmi les sondés, 30 % des personnes interrogées
01:03:56 ont déjà évité un rapport pour regarder une série,
01:03:59 un film, et 27 % pour lire.
01:04:01 - Bien. Merci, Jacqueline. Merci, Nathalie.
01:04:04 Merci, Patrice. Merci, Franck. Merci à tous.
01:04:06 Dans un instant, on va voir le français ou la française
01:04:08 de l'étranger. Indice.
01:04:10 - Indice, aujourd'hui, un indice sonore.
01:04:12 (Musique)
01:04:16 - J'ai trouvé.
01:04:18 - Et si vous trouvez comme Eric où se trouve notre auditrice
01:04:20 du bout du monde, vous nous envoyez votre proposition
01:04:24 de destination sur l'application RTL
01:04:26 pour emporter un guide du routard.
01:04:28 (Générique)
01:04:30 - 13h, 14h30.
01:04:32 - Les auditeurs ont la parole.
01:04:34 - Avec Eric Brunet sur RTL.
01:04:36 (Générique)
01:04:38 - Eric Brunet.
01:04:39 - Les auditeurs ont la parole sur RTL.
01:04:42 - Alors, Victor, est-ce que les réponses déferlent ?
01:04:44 Est-ce qu'on a trouvé où on allait ?
01:04:45 - Oui, on a trouvé. On va en Écosse.
01:04:47 Et c'est Yann au Cap d'Agde qui remporte le guide du routard.
01:04:50 - Voilà, on vous l'envoie au Cap d'Agde, mon cher Yann.
01:04:52 C'est parti. Direct to Glasgow.
01:04:55 - L'auditeur du bout du monde.
01:04:58 (Générique)
01:04:59 - Bonjour, Emmanuel.
01:05:01 - Bonjour.
01:05:02 - Bonjour, Emmanuel.
01:05:03 - Quel temps fait-il à Glasgow, en Écosse ?
01:05:06 - Je vais casser le mythe, mais il fait soleil aujourd'hui.
01:05:09 - Il fait soleil. Vous avez un petit accent du Sud.
01:05:11 Vous êtes d'où ?
01:05:12 - Je suis de Montpellier.
01:05:14 - Ah, de Montpellier.
01:05:15 - Le choc thermique est assez rude.
01:05:17 - Ah oui, vraiment, c'est deux salles, deux ambiances, là.
01:05:20 Avec Montpellier, il faisait 22 degrés.
01:05:23 - C'est ça. Et surtout, je suis vraiment méditerranéenne.
01:05:26 J'ai du sang espagnol et sicilien, en plus.
01:05:28 - Qu'est-ce que vous faites en Écosse ?
01:05:31 - Je suis chanteuse et nouvellement attachée de presse.
01:05:35 - Vous êtes attachée de presse, oui, pour vivre, c'est votre métier,
01:05:40 mais vous êtes aussi chanteuse, non ?
01:05:42 - C'est l'inverse.
01:05:43 Je suis chanteuse et je me suis lancée l'an dernier
01:05:46 en attachée de presse freelance, parce que j'ai repris les études.
01:05:48 - Et vous chantez quoi à Glasgow, aux Écossais ?
01:05:52 - Ah ben, moi, j'adore la culture.
01:05:54 Mes artistes préférés, ils sont du UK, de toute façon.
01:05:57 Donc, Texas, les Corses, les Cranberries, tout ça.
01:06:00 - Donc, vous chantez des Cranberries et du Texas à des Écossais.
01:06:05 Vous chantez où ? Dans des pubs, dans des salles ?
01:06:07 - Voilà, des pubs, des événements d'entreprise.
01:06:11 Je leur fais même "La vie en rose", cela dit.
01:06:13 C'est assez drôle, parce que j'essaie de leur faire deviner mon accent.
01:06:16 Et je leur chante en rose.
01:06:17 - Mesdames, messieurs, auditrices, auditeurs de RTL,
01:06:21 voici en direct pour vous Emmanuel,
01:06:23 qui va vous fredonner le refrain de "La vie en rose".
01:06:26 Emmanuel, c'est parti.
01:06:28 - Quand il me prend dans ses bras,
01:06:32 qu'il me parle tout bas,
01:06:34 je vois la vie en rose.
01:06:38 - Bravo, tout ça n'était pas préparé.
01:06:40 Très bien, bon sens de la propos.
01:06:43 Dites-moi, une Méditerranéenne comme vous,
01:06:46 qu'est-ce qu'elle aime à Glasgow et en Écosse ?
01:06:49 - Glasgow, c'est une ville extrêmement riche culturellement.
01:06:53 En termes de scènes musicales, c'est incroyable.
01:06:56 Il y a des concerts tous les soirs, des scènes ouvertes.
01:07:01 Vraiment, si on veut faire quelque chose à Glasgow,
01:07:02 on sort, on n'a pas besoin de prévoir quoi que ce soit.
01:07:05 Il y a forcément quelque chose qui va vous intéresser.
01:07:07 Il y a des festivals tous les mois,
01:07:09 de plein de choses différentes.
01:07:10 - C'est joli, c'est une belle ville, Glasgow ?
01:07:12 - Moi, je trouve que oui, mais après, les gens, à chaque fois,
01:07:16 ils disent "pourquoi tu n'es pas allé à l'Élysée,
01:07:17 on va aller à l'Aisne-en-Bourg".
01:07:19 Mais disons que la beauté de Glasgow,
01:07:21 elle est moins évidente d'un premier coup d'œil.
01:07:24 Il faut connaître un peu, il faut savoir où aller.
01:07:26 - D'accord.
01:07:28 - Mais c'est atypique, c'est très atypique.
01:07:30 - C'est atypique.
01:07:31 - Il paraît que les Écossais sont un peu comme les Irlandais,
01:07:35 les gens les plus gentils du monde.
01:07:37 - Ah oui, alors ça, oui, complètement.
01:07:39 Oui, oui, si vous êtes dans la rue,
01:07:40 vous levez la tête deux secondes pour regarder le nom de la rue,
01:07:42 vous êtes perdu, vous avez quatre Écossais qui arrivent
01:07:44 pour vous demander s'ils peuvent vous aider.
01:07:47 - D'accord.
01:07:48 - Mais Emmanuel, ils ont un accent quand même très particulier,
01:07:49 les Écossais.
01:07:50 - On ne peut pas comprendre un Écossais, c'est impossible.
01:07:52 - Même en parlant bien anglais, c'est dur.
01:07:54 - Alors oui, moi, ça va faire sept ans que j'y suis,
01:07:56 et je vous avoue que parfois,
01:07:58 Glasgow, c'est l'accent le plus fort de l'Écosse, en plus.
01:08:01 Pour le coup, ouais.
01:08:04 - Bon, on ne va pas beaucoup se baigner à la mer
01:08:06 avant le 15 août à Glasgow.
01:08:09 En Écosse, je parle de l'Écosse.
01:08:11 - Il y a des gens qui se baignent dans les lacs,
01:08:13 mais avec, vous savez, les combis.
01:08:16 Les combis en...
01:08:17 - En éoprenne ?
01:08:18 - Ouais, voilà, c'est ça.
01:08:20 Mais ils se baignent.
01:08:21 Moi, non, je ne tenterai pas, mais...
01:08:24 Mais moi, ça me fait rire,
01:08:25 parce que quand je sors dans la rue en octobre
01:08:27 avec ma grosse doudoune, mon écharpe qui me couvre toute la tête
01:08:30 et que je vois des Écossais avec des T-shirts et des shorts,
01:08:33 ils n'ont pas froid.
01:08:36 - Ils ne sont pas nés à Montpellier,
01:08:37 ils n'ont pas vécu en Occitanie.
01:08:39 - Qu'est-ce que vous mangez ?
01:08:41 Qu'est-ce qu'ils mangent, ces Écossais ?
01:08:43 - Alors, il y a...
01:08:45 En Écosse, les deux plats typiques, c'est le haggis.
01:08:48 Donc, c'est de la pence de brebis farcie avec des abats.
01:08:51 Pas envie comme ça, hein.
01:08:52 Oui, voilà.
01:08:53 Et sinon, il y a un autre plat que moi, j'adore,
01:08:55 il s'appelle le Cullen's Kink.
01:08:57 C'est une soupe de poisson avec des poireaux, des pommes de terre.
01:09:01 Ça, c'est très bon, par contre, avec un peu de crème.
01:09:03 Mais après, à Glasgow, on a des chefs étoilés
01:09:05 qui ont ouvert des restos.
01:09:06 Donc, vraiment, à Glasgow, on mange très bien.
01:09:08 - Une belle gastronomie.
01:09:09 Et Emmanuel, on a appris hier,
01:09:11 et vous avez dû l'apprendre aussi,
01:09:13 que le roi Charles III est atteint d'un cancer.
01:09:15 On ne sait pas quel cancer.
01:09:16 Est-ce qu'en Écosse, ça...
01:09:19 Qu'est-ce qui a été dit en Écosse ?
01:09:21 - Alors, j'ai demandé à ma collègue ce matin,
01:09:26 quand je suis arrivée au bureau,
01:09:27 j'ai demandé à ma collègue,
01:09:28 qui n'était même pas au courant, en fait.
01:09:29 - Ah oui ?
01:09:30 - En disant que l'Écosse et la monarchie,
01:09:33 ce n'est pas vraiment une très grande histoire d'amour,
01:09:35 on ne va pas se le cacher.
01:09:36 - Il y a eu des manifestations l'été dernier,
01:09:38 au moment où il est venu pour son couronnement.
01:09:40 - Ah oui, oui. - Des manifestations contre ?
01:09:42 - Contre, oui, contre la monarchie.
01:09:45 - En fait, si vous voulez, en Écosse,
01:09:46 il me semble qu'il y a...
01:09:48 Je crois qu'il y en a deux.
01:09:49 Il y a une ou deux régions qui sont conservatrices,
01:09:51 donc le même parti que Westminster.
01:09:56 Et tout le reste de l'Écosse est socialiste.
01:09:57 Donc forcément, voilà.
01:09:59 Ce n'est pas très compatible.
01:10:01 - Et par ailleurs, il y a toujours ce fantasme écossais
01:10:05 d'indépendance.
01:10:07 - Alors, à l'époque de notre première ministre,
01:10:10 c'était Nicola Sturgeon.
01:10:11 Elle avait dit qu'il y aurait un référendum
01:10:13 en octobre de cette année.
01:10:14 Sauf qu'entre-temps, elle a démissionné.
01:10:17 Et je ne sais pas du tout où ça en est maintenant.
01:10:18 C'est vrai qu'on n'en parle plus trop.
01:10:20 Mais disons que la majorité au Parlement écossais
01:10:22 est indépendantiste.
01:10:23 Donc le Premier ministre est anglais.
01:10:27 Il pourra faire barrage jusqu'à un certain point.
01:10:30 Mais à un moment donné, je pense qu'il sera obligé
01:10:31 de céder et de refaire un référendum.
01:10:33 Mais on ne sait pas trop quand encore.
01:10:34 - Bon, Emmanuelle, on va parler des choses sérieuses.
01:10:37 Quand est-ce que vous rentrez vivre en France ?
01:10:40 - Alors, si vous m'aviez posé la question
01:10:42 il y a deux ou trois ans, je vous aurais dit
01:10:43 "je ne rentre pas".
01:10:44 Maintenant, j'avoue que moi, j'ai vécu le shift
01:10:46 avec le Brexit.
01:10:47 Je suis arrivée en Écosse en 2017,
01:10:49 donc avant Brexit.
01:10:51 Et j'attendais, en fait, je voulais avoir
01:10:53 ma résidence permanente, parce qu'avec la résidence
01:10:54 permanente, j'ai eu le droit de sortir du pays
01:10:56 pendant cinq ans sans perdre mes droits.
01:10:58 - D'accord.
01:10:59 - Donc je vous avoue qu'aujourd'hui,
01:11:01 le Brexit a un peu plombé quand même la qualité de vie
01:11:03 que j'avais ici avant.
01:11:06 Donc ce n'est pas de plan pour rentrer en France,
01:11:08 mais disons que je reste ouverte à des possibilités.
01:11:11 Maintenant que j'ai ma résidence permanente,
01:11:13 c'est moins embêtant parce qu'avant de l'avoir,
01:11:16 je pouvais sortir du pays pendant six mois
01:11:18 avant de perdre mes droits.
01:11:20 Donc c'était un peu bête.
01:11:21 - C'était un peu court.
01:11:22 Et c'est quoi qui a changé depuis le Brexit ?
01:11:23 C'est le coût de la vie ?
01:11:25 - Oui, alors déjà, tous les produits importés d'Europe,
01:11:28 ils sont taxés.
01:11:29 Donc je vous donne un exemple.
01:11:31 Un exemple un peu bête, mais moi, ça me fait rire.
01:11:33 Moi, j'adore le canembert, le rustique.
01:11:35 J'ai eu pas de passion.
01:11:37 Et on en trouve dans les supermarchés ici.
01:11:38 Avant Brexit, il était à 2,50 pounds.
01:11:41 Donc c'était 3 euros à peu près, donc déjà un peu cher.
01:11:43 Bon, c'est français, donc pourquoi pas.
01:11:44 - Produits importés.
01:11:45 - Voilà.
01:11:45 Mais après Brexit, maintenant, il est à 3,50.
01:11:48 Donc c'est même pas une petite augmentation.
01:11:49 C'est vraiment...
01:11:51 Et tout ce qui est produit, voilà, Espagne, tout ça,
01:11:53 tous les produits importés d'Europe sont taxés.
01:11:55 Donc forcément, le panier moyen de course, il est plus cher.
01:11:58 Et l'énergie, c'est cher aussi.
01:12:00 Le gaz, l'électricité, tout ça, c'est plus cher.
01:12:02 Enfin, moi, je l'ai senti vraiment, la différence.
01:12:04 J'ai vécu avant et après, donc forcément, je le vois, quoi.
01:12:08 - Donc peut-être un retour prochain à Montpellier
01:12:10 pour retrouver la mer et le soleil ?
01:12:13 - Non, pour le coup, je rentrerai à Paris, je pense.
01:12:15 - Ah !
01:12:16 En tout cas, vous chantez bien, Emmanuelle.
01:12:18 - Merci.
01:12:19 - Si vous passez à Paris, on veut vous entendre,
01:12:21 on veut vous voir en live, on veut vous voir chanter.
01:12:23 - Et dans le port d'Amsterdam, non ?
01:12:25 Vous faites pas le port d'Amsterdam ?
01:12:26 - Non, ça, je sais pas, non.
01:12:28 - On vous embrasse très, très fort, Emmanuelle.
01:12:31 Très, très fort.
01:12:32 - Merci.
01:12:33 - Merci beaucoup.
01:12:34 - Belle journée à Glasgow, Écosse, sur le soleil.
01:12:37 Bonjour, Jean-Alphonse.
01:12:39 - Bonjour, bonjour, Eric.
01:12:40 Écoutez, dans l'heure du crime aujourd'hui,
01:12:42 l'affaire Béatrice Matisse,
01:12:43 cette petite femme si menue et si souriante a-t-elle tué Monique ?
01:12:47 - On vous dit tout dans l'heure du crime, c'est tout de suite.
01:12:49 - Et on va à Calais, c'est où ?
01:12:51 - Près de Calais, c'est une commune près de Calais.
01:12:53 - Tout près de Calais, mesdames, messieurs.
01:12:54 Restez à l'écoute d'RTL.
01:12:57 Bon anniversaire encore une fois, Lisa Marie.
01:12:59 - Merci, Eric. On se retrouve demain.
01:13:00 - À demain.
01:13:02 (Générique)
01:13:05 - RTL.
01:13:06 - Bonjour, Céophile Huemonnier.
01:13:08 - Le journal inattendu sur RTL.
01:13:10 - Chaque samedi, retrouvons-nous pendant une heure en direct
01:13:12 sur RTL à 12h30 pour le journal inattendu.
01:13:15 Les informations du jour avec les reportages éclairants
01:13:18 de la rédaction et un invité qui nous livre son regard sur l'actualité.
01:13:22 Le journal inattendu, c'est tous les samedis en direct à 12h30 sur RTL.
01:13:26 - Vous avez manqué une émission ?
01:13:27 Retrouvez-la sur rtl.fr et l'application RTL.