Sabrina Agresti-Roubache : "La République n’abandonnera jamais aucun quartier"

  • il y a 6 mois
Avec Sabrina Agresti-Roubache, secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville

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##L_INVITE_POLITIQUE-2024-03-06##

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Transcript
00:00 *Musique*
00:01 Jean-Jacques Bourdin
00:02 Il est 8h34, bonjour à toutes et à tous, les français veulent savoir, ce matin parlons vrai avec Sabrina Gresty-Roubach
00:10 qui est secrétaire d'Etat chargée de la citoyenneté et de la ville.
00:14 Bonjour. - Bonjour Jean-Jacques.
00:15 Merci d'être avec nous. Le quartier du chemin bas d'Avignon.
00:20 Animes. - Animes.
00:22 Entre 7 et 8000 habitants, 8000 habitants à peu près dans le quartier.
00:27 Un homme tué devant son fils de 8 ans il y a deux semaines.
00:31 La violence liée au trafic de drogue est quotidienne, jour et nuit.
00:35 Les habitants veulent fuir le quartier.
00:38 Les parents hésitent à envoyer leurs enfants à l'école ou au collège.
00:43 La population se terre, les airs de jeu sont vides, les commerces ferment.
00:48 Les professeurs se mettent en arrêt maladie. - En maladie, tout à fait.
00:53 Comment vivre encore dans ce quartier ?
00:55 Et savez-vous ce que demandent les habitants ?
00:58 Que demande-t-il ? L'intervention de l'armée.
01:00 Alors, j'avais déjà répondu, alors je vais répondre à votre question de manière très simple et pragmatique.
01:07 Justement, comme je viens de là, je connais ça mieux que personne.
01:10 La première chose c'est que l'Etat, la République n'abandonnera jamais aucun quartier.
01:15 Le quartier est déjà abandonné par nous. - Non mais alors on reprend la main comment ?
01:21 La première chose, c'est la sécurité. On en parlait juste avant.
01:27 De mettre des moyens massifs, comme on l'a fait sur Marseille.
01:30 Vous savez, de pilonner les points de deal, de pilonner, c'est-à-dire...
01:33 Pilonner c'est quoi ? Pilonner c'est de mettre des moyens, des effectifs de police,
01:37 inédits dans un endroit, un quartier, qui a des problèmes exceptionnellement difficiles.
01:45 Donc on fait quoi ? On met la CRS 81. Vous vous imaginez ? Je comprends ce que je vous dis.
01:50 Vous comprenez ce que je vous dis. On en est là.
01:52 Sécurité, on met de la sécurité de partout, du bleu.
01:57 Quand j'avais dit "je veux du bleu de partout", on m'était tombé dessus.
02:00 Donc ça, c'est la première chose.
02:02 Mais la réalité c'est qu'on met la police pendant deux mois et qu'au bout de deux mois elle n'est plus là.
02:06 C'est pas ce qu'on fait. On ne les laissera pas.
02:08 Qu'est-ce qui se passe dans ce quartier dans tous les cas ?
02:10 On reprend la main. - Jean-Jacques.
02:12 Les parents se font aujourd'hui devant la préfecture du Gard pour manifester, pour protester.
02:17 Et ils ont raison. - Ils ne peuvent plus vivre dans ce quartier.
02:21 On va reprendre les choses. - Ils demandent l'envoi de l'armée.
02:23 Est-ce qu'un jour on peut envisager d'envoyer l'armée ?
02:26 Moi je considère que l'armée, j'avais déjà répondu là-dessus,
02:29 je considère que l'armée c'est fait pour nous défendre de l'extérieur.
02:32 On ne se défend pas à l'intérieur avec l'armée.
02:35 La police, la gendarmerie est là pour ça.
02:38 Donc si vous me permettez, juste je réponds de manière très pragmatique et claire.
02:42 1. Investir massivement par la police, donc faire investir ce quartier massivement par la police.
02:48 Pour que les habitants, pour que les professeurs, pour que tout le monde se sente en sécurité.
02:53 Ça c'est la base, c'est la première chose qu'on doit faire.
02:56 La deuxième chose c'est de réinvestir aussi l'école.
02:59 On fait des tas de choses sur, par exemple, les cités éducatives,
03:02 donc moi je pense aussi qu'il faut un soutien massif à ces professeurs.
03:06 Qu'est-ce qu'avait dit aussi Nicole Belloubet,
03:09 et ça reviendra peut-être sur un sujet qu'on abordera plus tard.
03:12 De dire, les professeurs, les directeurs, tous ceux qui se sentent en danger,
03:16 qui sont soumis à des menaces de mort,
03:18 protection fonctionnelle avec des brigades académiques mobiles.
03:22 Ça c'est un package, il faut tout aborder de manière holistique.
03:25 Parce que le problème c'est que si je vous réponds que sur la police,
03:27 vous avez raison, vous allez me dire "et on fait quoi du reste ?"
03:29 Ça, donc la sécurité en premier, mettre des moyens massifs,
03:33 comme nous l'avons fait à Marseille, et comme on le fait à Marseille.
03:36 Et ça marche, parce que quand je dis ça marche, on arrive à arrêter des points de deal.
03:40 Les points de deal arrêtés, moi je m'exaspère quand j'entends,
03:43 "oui mais vous arrêtez des points de deal, et puis il y a le reste qui va pas."
03:46 Mais en attendant, c'est de la tranquillité publique.
03:47 Si on arrive à éteindre un point de deal, déjà on récupère la tranquillité publique.
03:52 - Il s'installe un peu plus loin. - C'est pas vrai !
03:53 - Ah bon ? - Non, c'est pas vrai à Marseille, c'est factuellement faux.
04:00 -70 points de deal en moins à Marseille.
04:05 C'est factuel. Et que vous disent les gens ?
04:07 C'est ça qu'on veut. Quand je parle de vidéos protections,
04:10 non mais juste je finis sur la sécurité.
04:13 J'ai chez moi le FIPD, qui est le Fonds Interministériel de la Prévention de la Délinquance.
04:17 25 millions d'euros pour pouvoir mettre des caméras de partout.
04:20 Mais les caméras, qui autorise à mettre une caméra ? Le maire.
04:23 Les maires sont ceux, comme les permis de construire, qui donnent l'autorisation.
04:26 Est-ce que je vous explique là devant vous, et que les auditeurs comprennent bien,
04:30 que j'ai parfois, très souvent même, des fonds qui ne sont pas utilisés.
04:33 - Parce que par... - Des maires n'installent pas des caméras.
04:35 - Absolument, ils refusent pour des raisons... - Pourquoi rendre obligatoire l'installation ?
04:38 Pourquoi ne pas rendre obligatoire l'installation ?
04:40 - Je suis justement... On viendra sur la grande stratégie, la nouvelle stratégie de la prévention de la délinquance,
04:44 dans laquelle on réfléchit à cela, avec des élus locaux.
04:47 - À rendre obligatoire l'installation de caméras ?
04:49 - Pas obligatoire, mais honnêtement, d'essayer d'expliquer quand même aux élus qui s'opposent,
04:55 de leur dire, c'est pas pour se faire plaisir qu'on met une caméra.
04:57 On met une caméra pour une chose, protéger en premier, prévenir en deux,
05:02 et en trois, permettre à la police, donc aux judiciaires, de mener des enquêtes,
05:05 parce que les images de caméras aident énormément les enquêtes sur le plan judiciaire.
05:09 - Bon, je vais revenir effectivement sur la prévention de la délinquance,
05:12 mais terminons avec le trafic de drogue.
05:15 Vous avez lu les déclarations du procureur de Marseille, ce matin,
05:18 lui dit "il faut absolument des tribunaux spéciaux pour juger les trafiquants de drogue".
05:24 Vous êtes d'accord ou pas ?
05:25 - Moi je suis d'accord. Je suis d'accord, parce que j'en avais déjà parlé avec lui la semaine dernière,
05:28 j'étais à Marseille et j'étais en entreprise avec lui. - Donc des tribunaux spéciaux.
05:31 - Qu'est-ce qui passe ? - Le gouvernement envisage de mettre en place des tribunaux spéciaux ?
05:34 - C'est au garde des Sceaux de répondre en réalité à cette question.
05:38 - Mais vous dites oui. - Moi je dis oui, mais je ne suis pas garde des Sceaux.
05:40 - Non, non, d'accord. - Par contre, notre garde des Sceaux,
05:42 Eric Dupont-Moretti, qui connaît ce sujet mieux que personne.
05:46 La réalité c'est que, quand j'avais dit "pas de consommateurs, pas de dealers",
05:49 je l'avais dit sur votre plateau, à votre antenne, on m'était tombé dessus.
05:53 Donc je dis "pas de consommateurs, d'accord, mais il faut travailler alors sur les conduites addictives
05:57 et sur la prévention de la délinquance", parce que le but c'est d'empêcher que ça arrive.
06:00 La deuxième chose, quand le procureur de la République de Marseille dit ça, pourquoi ?
06:05 Parce que les procédures sont tellement longues qu'on en arrive à devoir libérer des trafiquants
06:09 parce que leur mandat de dépôt est dépassé, qu'on est obligé de les laisser partir.
06:13 Donc c'est pas acceptable. Et l'autre chose, pourquoi ?
06:15 Parce que le trafic de drogue bat des records, pas qu'en France.
06:19 C'est mondial, le problème est mondial.
06:21 Et quand je parle de désarmement financier massif des trafiquants de drogue, je dis
06:25 du moment que l'argent est sorti du quartier, après on a beaucoup de mal à le retracer.
06:29 Donc il faut revenir à la base de ce qu'est le trafic, c'est-à-dire revenir dans le quartier.
06:34 Quand je demande aux gardes, quand j'ai demandé aux gardes des Sceaux de lui dire
06:38 "tu vas travailler sur le sujet des repentis de manière globale avec un projet de loi",
06:42 je souhaite, et je vais le faire avec lui, un statut du repenti pour les mamans nourrices.
06:47 C'est quoi une maman nourrice ? C'est celle qui garde de manière contrainte
06:50 dans la très très grande majorité des cas, la drogue pour les trafiquants.
06:53 Déjà, on tape, on fait mal là où on doit faire mal.
06:57 L'autre chose c'est qu'il nous faut de l'information.
07:00 Qui connaît mieux les trafiquants que ceux qui vivent dans les quartiers ?
07:03 Pour libérer la parole, il faut protéger les gens.
07:05 Et tant qu'on n'accepte pas de faire un statut plus que protecteur
07:08 pour les gens qui ont envie de parler, parce que la réalité, ils ne parlent pas.
07:11 - Donc tribunaux spéciaux, on est bien d'accord, pour juger les trafiquants,
07:15 première mesure, statut du repenti, mesure indispensable,
07:19 et puis changer la loi peut-être.
07:21 Créer un crime, un délit de traite d'êtres humains.
07:27 - Le procureur de la République de Marseille.
07:30 Et moi je suis d'accord, parce que quand vous avez des adolescents...
07:32 - Ça serait quoi ?
07:34 - Pourquoi on parle de traite d'êtres humains ?
07:36 Est-ce que vous pensez que c'est acceptable en 2024, là on est tous les deux en 2024,
07:40 que des enfants très jeunes, de plus en plus jeunes, soient pris par les réseaux de stupes,
07:46 comme on dit, les trafiquants de drogue, qui sont sans foi ni loi,
07:50 et c'est de pire en pire, c'est-à-dire quand je dis de pire en pire,
07:52 ils utilisent, c'est de la chair à canon, pour le trafic de drogue.
07:56 Ils créent des dettes fictives chez les familles pour pouvoir utiliser les filles à la prostitution,
08:01 et les garçons en bas pour en faire des chouffes.
08:03 Est-ce que c'est pas de la traite d'êtres humains ?
08:04 Oui c'est de la traite d'êtres humains, et je porte ce sujet, c'est-à-dire que
08:07 je suis tellement à vous permettre de, au moins de réfléchir,
08:10 et moi j'étais parlementaire, je suis députée de Marseille.
08:14 Je crois beaucoup au travail du Parlement sur ces sujets.
08:17 Il faut absolument maintenant que les députés aussi se saisissent de ce sujet gravissime,
08:23 et travailler avec l'exécutif évidemment, et encore une fois le garde des Sceaux, j'en suis sûre,
08:28 portera ça de manière parfaite et hyper efficace.
08:31 - Alors la prévention de la délinquance, vous en parliez tout à l'heure,
08:34 prévention de la délinquance, concertation, conclusion de ces concertations au mois de mai,
08:39 qu'est-ce qui se passera ? - Au vaux de la prévention de la délinquance,
08:43 - Oui, et qu'est-ce qui se passera ensuite ?
08:44 - Alors, qu'est-ce qui se passera ensuite ?
08:45 Moi je fais une concertation avec plusieurs pans.
08:47 Un, les élus, deux, les habitants, trois, les préfets.
08:51 Je dis quoi ?
08:52 On a, ça fait 30 ans qu'on n'entend plus parler de prévention à aucun niveau,
08:56 ni sur les conduites addictives, la drogue, ni sur la délinquance tout court,
09:01 c'est-à-dire le bas du spectre.
09:02 Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, à le haut du spectre.
09:05 Le trafic de drogue, c'est Gérald Darmanin.
09:06 Moi j'ai le bas du spectre, la prévention de la délinquance.
09:09 Donc j'ai décidé une rénovation de la stratégie,
09:12 une nouvelle stratégie de la prévention de la délinquance,
09:15 en concertation avec les trois pans dont je vous parle, et c'est quoi ?
09:18 Par exemple, on parle tout le temps des agresseurs, on ne parle jamais des victimes.
09:22 Je souhaite, sur peut-être le modèle de la "mivillu",
09:25 on en parlera, c'est sur les dérives sectaires,
09:27 la mission interministérielle de vigilance, de lutte contre les dérives sectaires,
09:32 d'accompagnement spécifique des victimes de la délinquance du quotidien.
09:37 Sur le plan psychologique, sur le plan administratif,
09:40 les gens sont laissés, livrés à eux-mêmes,
09:42 quand il arrive quelque chose de grave.
09:43 Ça c'est la première chose, donc un meilleur accompagnement spécifique des victimes.
09:47 Deux, les conduites addictives.
09:50 Quand je vois certaines associations qui expliquent que la drogue c'est festif.
09:54 Non, la drogue c'est pas festif, ça détruit des êtres humains,
09:56 ça détruit des vies et ça détruit des familles.
09:58 Donc, revenir, pareil à la base, chez les plus jeunes, sur de la prévention.
10:02 Moi j'ai connu, j'ai 47 ans, j'ai connu la prévention à l'époque sur le sida.
10:06 Et ça a marché !
10:07 C'est-à-dire que les politiques de prévention nous font gagner beaucoup de temps,
10:11 nous sauvent des vies et font faire aussi...
10:13 - Mais il va falloir travailler sur le décrochage scolaire, évidemment.
10:15 - Les cités éducatives, bien sûr.
10:17 - Il va falloir travailler sur les réseaux sociaux, aussi, évidemment.
10:19 - C'est une évidence.
10:20 Alors, le président de la République avait lancé le dédoublement des classes.
10:23 Vous rappelez plus. Ça marche, non mais...
10:25 - Oui. - De manière...
10:25 - Non mais oui, oui. - Ça, ça fonctionne.
10:27 Les cités éducatives, il avait lancé à Marseille.
10:29 C'est quoi les cités éducatives ?
10:30 Ça permet à l'école de s'ouvrir vers les parents et vers les associations
10:33 en travail commun avec les élus,
10:36 pour permettre aux enfants d'être accompagnés de leur première heure d'école.
10:41 Jusqu'au soutien scolaire, ce qu'on appelle le soutien scolaire.
10:44 Je mets 29 millions d'euros cette année, en 2024,
10:47 pour appeler à leur généralisation.
10:49 C'est le souhait du président de la République.
10:50 Et c'est quoi ?
10:51 C'est de permettre, je donne des moyens,
10:53 c'est son nom, les trébuchants,
10:55 à des associations, à la communauté éducative,
10:58 pour mieux accompagner les élèves.
10:59 Donc, oui, vous avez raison, ça passe par l'école.
11:01 L'école, c'est quand même le sanctuaire de notre République.
11:06 Ce qui fait ce que nous sommes, l'école.
11:09 Je l'ai dit dix fois, donc je le redis encore.
11:11 - Donc, conclusion au mois de mai,
11:13 prévention de la délinquance, conclusion au mois de mai,
11:15 et ensuite, peut-être un projet de loi ou non ?
11:17 - Non, je vais vous dire...
11:19 Non, je pense que des mesures fortes,
11:22 honnêtement, par du réglementaire,
11:23 par décret, pour créer des missions, absolument.
11:25 Je pense qu'on n'a pas besoin de législatives sur la prévention.
11:29 - Un nouveau délit de procuration à l'abstention de soins médicaux.
11:31 - Article 4.
11:32 - Article 4, là, vous soutenez ?
11:34 - Oui, je soutiens, c'est mon texte.
11:36 - C'est votre texte.
11:36 - C'est mon texte.
11:37 - Dites-moi, est-ce que Raoult est un gourou ?
11:39 - Est-ce que Raoult est un gourou ?
11:41 Raoult a été un grand professeur,
11:43 ce n'est pas à vous que je le dis,
11:44 ça a été un grand professeur de médecine.
11:45 L'IHU de Marseille, c'est connu mondialement.
11:48 Raoult était connu pour ses travaux à l'international
11:51 sur tout ce qu'il a fait, sur notamment les virus,
11:57 ça, c'était son truc.
11:58 Moi, je ne suis pas une spécialiste.
11:59 Je ne suis pas une spécialiste.
12:00 Par contre, est-ce qu'il a une communauté qui le suit ?
12:03 Oui.
12:04 - Oui, comme ça, oui.
12:04 - De toute évidence.
12:05 Après, est-ce qu'il se comporte comme un gourou ?
12:07 De toute évidence, il a une communauté.
12:09 Quand il a appelé à voter,
12:11 moi, je me suis fait soigner à l'IHU quand j'étais malade.
12:13 - Mais oui, vous l'avez soutenu.
12:14 - Non, je ne l'ai pas soutenu.
12:15 J'ai été malade.
12:16 Non, non, non.
12:17 - Comment, vous ne l'avez pas soutenu ?
12:18 - 18 mars 2020, je rentre à l'hôpital,
12:21 je suis asthmatique, je suis dans un état.
12:23 - Vous avez été traité à l'hydroxychloroquine.
12:24 - Oui, mais à l'époque, je vous rappelle quand même
12:25 que personne, l'état de nos connaissances scientifiques
12:28 n'était pas les mêmes que maintenant.
12:29 Donc, c'est facile de me faire ce procès.
12:30 - Mais je ne vous fais pas ce procès.
12:32 - Je ne vous fais pas ce procès, Sabrina Agresti.
12:35 - Ce que je dis, c'est que le médicament que j'ai pris,
12:36 j'avais pris deux.
12:37 - Vous en avez pris ?
12:38 - J'en ai pris énormément.
12:39 Et j'ai pris du Zitromax.
12:40 - Alors, inefficace, c'est dangereux.
12:41 - Oui.
12:42 - Aujourd'hui, on sait que c'était inefficace et dangereux.
12:44 - Est-ce que je suis devant vous ?
12:45 - Non.
12:46 - Donc, moi, je ne suis pas médecin.
12:47 La seule chose que je sais...
12:48 - Vous regrettez de l'avoir soutenu ?
12:49 - Je ne l'ai pas soutenu.
12:50 Non, mais arrêtez de dire soutenu, c'est faux, Jean-Jacques Bourdet.
12:53 J'étais malade.
12:54 On était le 18 mars 2020.
12:56 Tout le monde était paniqué.
12:57 Rappelez-vous de la pandémie mondiale.
12:59 C'est facile de dire ça maintenant.
13:00 Maintenant, en 2024, on a des connaissances scientifiques suffisantes
13:03 pour savoir ce qui est bon et ce qui est moins bon.
13:05 La preuve, j'ai fait moi-même, moi, j'ai fait tous mes vaccins.
13:09 J'ai vacciné ma fille.
13:10 J'ai fait la campagne, justement, de vaccination
13:12 où je suis allée voir tout le monde.
13:14 Il faut absolument se vacciner.
13:15 Et je pense que la rupture avec Raoult, elle est là.
13:18 Quand le jour où il a commencé à dire,
13:19 "Et dans les quartiers nord de Marseille, ça s'est senti."
13:21 Il a dit, "Non, le vaccin va servir à rien."
13:23 Là, je vous garantis qu'une partie des Marseillais...
13:25 - Vous avez changé d'avis tout de suite ? - Non, j'ai pas changé d'avis.
13:27 C'est pas que j'ai changé d'avis ou pas.
13:29 Je n'avais pas d'avis, je ne le connaissais pas.
13:31 Voilà, je recommence.
13:32 J'étais une patiente.
13:33 N'oubliez pas que c'était un parcours patient que je racontais.
13:35 Moi, je faisais pas de politique.
13:37 Je suis pas une scientifique.
13:38 Je racontais...
13:39 On m'a interviewée sur un parcours patient
13:41 et c'est ce à quoi j'ai répondu.
13:43 La dette...
13:45 Pas la dette, la chute.
13:47 Surprise des recettes fiscales.
13:49 Vous avez vu ça ?
13:50 Est-ce que le gouvernement,
13:52 qui cherche 10 milliards d'euros,
13:54 va ponctionner les crédits alloués à la sécurité ?
13:57 - Non, alors... - Pas du tout ?
13:59 C'est Gérald Darmanin qui devrait évidemment y répondre.
14:02 Vous imaginez bien que si vous posez la question à la secrétaire...
14:05 Moi, vous savez, c'est toujours pareil.
14:06 - Vous êtes quand même... - Oui, mais je ne suis pas responsable du budget du ministère de l'Intérieur.
14:09 - Non, c'est vrai. - Merci.
14:10 J'aimerais bien juste qu'on puisse m'interviewer sur ce qui relève,
14:13 comme pour les questions au gouvernement,
14:15 de ma compétence.
14:17 - De vos contre-compétences, on ne touchera pas vos crédits. - Je peux vous parler des crédits.
14:20 Mes crédits...
14:21 Alors non, regardez.
14:22 Le crédit sur les budgets de la ville, c'est 50 millions en moins,
14:25 dont 33 millions de dégèles que je n'aurais pas.
14:28 Donc le dégèle est parti.
14:30 Et 17 millions à trouver, je les ai trouvés,
14:32 puisque l'année dernière, n'étant pas la dernière des naïves,
14:36 j'avais sanctuarisé et un peu anticipé sur les crédits qu'il me restait,
14:39 pour pouvoir compenser une baisse qui s'annonçait.
14:42 - Bien. Candidate à la mairie de Marseille ou pas ?
14:45 - Marseillaise pour la ville. - Est-ce que vous y pensez ?
14:48 Est-ce que vous avez envie de ça ?
14:49 - Je ne sais pas. Je ne sais pas. - Vous ne savez pas ?
14:51 - Je ne sais pas encore. Je ne sais pas.
14:53 Ce que je sais, c'est que j'adore ma ville.
14:55 Je n'ai pas besoin de l'expliquer tout le temps.
14:57 La seule chose dont je suis certaine,
14:59 j'ai la charge du Marseille en grand.
15:00 Ça, c'est une réalité.
15:02 - Oui. Ça patine un peu parfois, ma femme. - Non, ça ne patine pas.
15:05 - Non, pas du tout, non. J'ai vu la Cour des comptes.
15:07 - Objectif, méthode, calendrier, nom des ministres,
15:09 un rapport d'étape. - Absolument.
15:10 Ça s'est arrêté au 23 décembre. Absolument.
15:12 - Non, non, mais je sais. - 23 décembre, avant que je sois nommée,
15:14 avant que je monte au gouvernement.
15:16 - Mais il n'y a pas l'unique par les querelles politiciennes locales.
15:18 - C'est de ma faute ? - Non.
15:19 - Ah, voilà. Très bien. Je sais tout ce que vous voulez savoir.
15:21 Je suis arrivée. Alors, moi, si vous me permettez,
15:23 je réponds sur Marseille et vous comprendrez parfaitement
15:26 où je veux en venir.
15:27 Le Marseille en grand, c'est quoi ?
15:29 C'est le plus grand plan de sauvetage d'une ville,
15:31 d'une ville de la Vème République.
15:33 Le président de la République a investi massivement,
15:35 c'est 5 milliards d'euros, 1 milliard pour les écoles,
15:37 1 milliard pour les transports, 500 millions pour la PHM,
15:39 et on arrive à 5 milliards.
15:42 La réalité, c'est que, quand j'ai été nommée,
15:44 et que le président de la République, avec le ministre de l'Intérieur,
15:46 me donne la charge du Marseille en grand, c'est quoi ?
15:48 D'avoir des objectifs, notamment, regardez,
15:51 650 millions pour l'ANRU, avec 10 projets de rénovation urbaine.
15:55 Je suis arrivée et j'ai dit, je l'ai dit dans la Provence,
15:58 je viens de siffler la fin de la récré.
16:00 Ça veut dire quoi ? Maintenant, on se met tous à travailler.
16:02 Et le seul but, c'est de changer l'avis des gens.
16:04 - Est-ce que tout le monde s'est mis à travailler ?
16:06 - Ça commence... Non, honnêtement, honnêtement,
16:08 je vais vous répondre. La dernière fois,
16:10 j'étais à Calisté avec Samia Ghali,
16:12 qui est un quartier très compliqué, où elle m'a interpellée
16:14 sur la DHUP, où on devait faire un copil avec les habitants.
16:18 J'ai répondu présente, j'y vais toutes les semaines.
16:20 Toutes les semaines, je suis à Marseille,
16:22 pour faire des points d'étape hebdomadaire
16:24 sur le plan Marseille en grand, et pour finir sur Marseille.
16:27 Toute ma vie, j'ai pas attendu d'être ministre,
16:29 et j'ai pas attendu d'être chef d'entreprise.
16:31 Je me suis occupée de Marseille, et des Marseillais.
16:33 Moi, qu'est-ce qui compte, pour moi, si vous me demandez ?
16:35 - C'est de continuer à vous occuper de Marseille.
16:38 - Quel que soit celui ou celle à qui on attribuera
16:40 la réussite du plan Marseille en grand,
16:42 tant mieux si ça change l'avis des gens. C'est tout ce qui compte.
16:44 - Et tant mieux si ça lui sert pour 2026.
16:46 - Si ça sert l'avis des gens, tant mieux.
16:48 - Et les habitants, et vous. - Et les habitants.
16:50 Vous savez, j'oublie jamais ceux pour qui...
16:52 - Donc vous déciderez... - Non, ceux que je sers.
16:54 - Ceux que je sers, avec le Marseille en grand, les Marseillais.
16:56 - Bon, vous êtes aussi ministre de la Citoyenneté.
16:59 - Absolument. C'est vaste. - Campagne à les filles
17:01 pour encourager à l'inscription sur les listes électorales.
17:03 Vous avez vu ça ? - J'ai répondu hier à Antoine Léaumont.
17:05 - Oui, oui, oui, j'ai vu.
17:07 Alors, vous proposez une campagne d'inscription
17:09 sur les listes électorales. - Moi, je l'ai fait...
17:11 - Vous trouvez cette idée comment ?
17:13 Cette idée à les filles, comment ?
17:15 Honnêtement ? - Honnêtement, je pense
17:17 que c'est une bonne idée, parce que je pense...
17:19 - Cette affiche, c'est une bonne idée ?
17:21 - De dire... Non, vous parlez de leur affiche ?
17:23 - De leur affiche, oui. - Non, pas de leur affiche.
17:25 Moi, je parle de la question d'Antoine Léaumont, hier.
17:27 - Oui, mais leur affiche ? - Non, leur affiche, je ne l'ai pas vue.
17:29 Je suis désolée, je n'ai pas eu cette curiosité.
17:31 - Vous ne l'avez pas vue ? - Mais j'ai déjà répondu sur le fond.
17:33 - Oui, mais bon, enfin, elle est de partout, mais...
17:35 - Elle est partout, sur les réseaux sociaux, notamment.
17:37 - Oui, mais je ne suis pas sur les réseaux sociaux, ça n'aura échappé à personne.
17:39 - Ah bon, d'accord. - Je ne les ai pas... Non, mais juste pour finir,
17:41 sur les campagnes
17:43 d'inscription sur les listes électorales.
17:45 Je pense que c'est très important
17:47 vraiment, d'inciter les gens
17:49 à aller s'inscrire. Votez ce que vous voulez,
17:51 mais allez voter. On est une grande démocratie
17:53 et c'est ça... - Campagne d'inscription ?
17:55 Campagne de sensibilisation ?
17:57 - De sensibilisation
17:59 pour s'inscrire sur les listes électorales.
18:01 Des jeunes, des moins jeunes. - C'est ce qui va être fait ?
18:03 - Moi, j'ai envie qu'on le fasse. Moi, en tout cas, j'ai envie qu'on le fasse.
18:05 Et pour le coup, je suis assez en phase avec Antoine Léaumont,
18:07 je le répète. - Bon. L'imam tunisien...
18:09 - Mahjoub Mahjoubi. - Mahjoubi,
18:11 encore un gardois, malheureusement.
18:13 Imam de Bagnoles-sur-Seize. Installé à Bagnoles-sur-Seize,
18:15 il est tunisien, il n'est pas du tout...
18:17 Alors, expulsion validée par la justice...
18:19 - Grâce à la loi immigration qui passait au mois de décembre.
18:21 - Pas que grâce à la loi immigration.
18:23 - Entre autres. - Attention.
18:25 - Bon. L'article L631-3
18:27 du Code de l'entrée du séjour
18:29 des étrangers s'est appliqué.
18:31 - Tout à fait. On est d'accord. - Il existait avant la loi...
18:33 - Il existait, mais qu'est-ce qui a permis cette loi de pouvoir
18:35 l'expulser au bout de 12 heures ?
18:37 Et que les magistrats, quand ils se sont prononcés sur l'expulsion,
18:39 leur réponse a été ferme et définitive.
18:41 - 8 enfants.
18:43 Dont certains ne sont pas français. - Absolument.
18:45 - Sa seconde femme n'est pas française. - Donc un qui est malade.
18:47 - Le regroupement familier en Tunisie, ça pourrait exister, non ?
18:49 - Tout à fait.
18:51 Mais moi, si vous voulez que je vous réponde sur l'imam
18:53 Majoubi, qu'est-ce qu'on a fait ?
18:55 Au bout de 12 heures, puisqu'il a été...
18:57 Il a parlé
18:59 de la charia, en disant que la charia était au-dessus
19:01 des lois de la République,
19:03 de deux, il a expliqué que les musulmans devaient
19:05 absolument s'attaquer aux juifs
19:07 parce que c'était dans le
19:09 Coran. C'est une honte
19:11 même d'entendre... Je me demande même
19:13 vraiment, comment ça peut arriver maintenant ?
19:15 Trois, il explique
19:17 que les femmes... - Il ne reviendra jamais en France.
19:19 - Je le souhaite de tout mon cœur.
19:21 J'en suis convaincue, parce que
19:23 maintenant, on a un arsenal quand même législatif
19:25 qui permet, regardez, au bout de
19:27 12 heures, il est expulsé. Il y a quelques mois,
19:29 j'aurais été interviewée. - Mais sa famille...
19:31 - Vous m'auriez interviewée en me disant "Oh, il est revenu
19:33 au bout de deux jours !" - Mais sa femme, ses enfants, vont
19:35 se jeter voir leur père ! - Eh bien, écoutez,
19:37 la justice sera son travail.
19:39 On ne fait pas des lois pour se faire plaisir.
19:41 Je le rappelle. Moi, je ne fais pas des lois pour me faire plaisir.
19:43 On fait des lois pour que ce soit efficace et pour qu'on réponde
19:45 à une demande de nos concitoyens.
19:47 Qu'est-ce qu'ont demandé les Français ? Rappelez-vous,
19:49 j'étais venue le dire chez vous, c'est une loi extrêmement
19:51 populaire. Qu'est-ce que voient les Français ?
19:53 Que cette loi, justement, entre autres,
19:55 a permis d'expulser quelqu'un qui n'était
19:57 pas, non seulement, en phase
19:59 avec les valeurs de la République, mais qui était contre
20:01 nos valeurs de la République. Et là, par contre, je dis,
20:03 pas de quartier. Je n'ai pas changé d'avis. - Pas de quartier ?
20:05 - Pas de quartier. - Il reste en Tunisie ?
20:07 - Il reste en Tunisie. - Et sa famille le rejoint en Tunisie ?
20:09 - Et la justice fera son travail.
20:11 Et comme d'habitude, moi, je fais énormément.
20:13 - Et sa famille le rejoint en Tunisie ? - Si la justice
20:15 dit ça, je suivrai, comme
20:17 la Française
20:19 que je suis, de base.
20:21 Je respecte toujours les décisions de justice et je ne
20:23 les commente jamais. - Bien.
20:25 Vous avez vu les principaux de collège et proviseurs de lycée
20:27 Paris.
20:29 La région parisienne n'est pas que, en France,
20:31 sont inquiets. Ils sont inquiets, vous avez vu ce qui s'est
20:33 passé au lycée Ravel. - Ça m'a pas éjaculé.
20:35 - Que répondez-vous ? Que leur répondez-vous ?
20:37 - Je leur réponds deux choses. La communauté éducative
20:39 et les agents
20:41 publics ne sont pas seuls. On est là.
20:43 On met des moyens. Quand je vous parlais tout à l'heure
20:45 de la protection fonctionnelle et des brigades
20:47 académiques mobiles que Nicole Belloubet a annoncées,
20:49 évidemment qu'ils ne sont pas
20:51 seuls. L'inquiétude, je la ressens,
20:53 je la comprends. Donc ça veut
20:55 dire quoi ? Que chaque jour
20:57 est un combat. Chaque jour est un combat.
20:59 La jeunesse a changé. On se retrouve,
21:01 rappelez-vous les débats sur
21:03 les sujets de la société plus
21:05 violente. Rappelez-vous les émeutes urbaines.
21:07 Les émeutes urbaines, les enfants avaient entre 13
21:09 et 15 ans. Enfin 40%
21:11 avaient entre 13 et 15 ans. Donc je
21:13 dis qu'il faut soutenir
21:15 massivement l'école et massivement les proviseurs.
21:17 On peut parler de la laïcité, de la jeune
21:19 fille qui a refusé d'enlever son
21:21 voile, ou le proviseur a été
21:23 menacé de mort sur les réseaux sociaux.
21:25 - On l'a accusé d'avoir frappé ce qu'il faut.
21:27 - Absolument. Et ce que je vois aussi
21:29 c'est que la loi de 2021
21:31 confortant les principes de la République permet
21:33 d'avoir
21:35 une décision par les magistrats
21:37 de comparution immédiate. Il y a
21:39 des avancées. Vous savez déjà si on réussit
21:41 à appliquer la loi telle qu'elle est,
21:43 on a des résultats. La plateforme
21:45 Pharoz sur laquelle on peut faire aussi des signalements.
21:47 La réalité c'est que regardez, la sécurité
21:49 c'est même dans les écoles, c'est de partout.
21:51 Tous les pans de la société sont concernés
21:53 par la violence ambiante. - Eh bien Sabrina
21:55 - Mais ils ne sont pas seuls. - J'ai une dernière question
21:57 sur les Jeux Olympiques, des places réservées aux
21:59 enfants des quartiers populaires des villes.
22:01 C'est prévu ça ? - Oui. Alors si vous me
22:03 permettez, 15 000 sur les politiques de la ville,
22:05 5 000 sur le pôle citoyen.
22:07 - Donc 20 000 en tout.
22:09 - J'ai décidé d'accorder sur
22:11 mes crédits, donc le programme
22:13 147 pour les plus techniques, de prendre
22:15 3 millions d'euros uniquement
22:17 pour les quartiers prioritaires, pour les enfants des quartiers
22:19 prioritaires, pour les loger, pour les déplacer,
22:21 pour les faire dormir.
22:23 Je veux que les enfants des quartiers prioritaires...
22:25 - Les enfants des campagnes. - C'est ma collègue
22:27 Dominique Foire. C'est pas chez moi.
22:29 Encore une fois, je vais bien vous répondre.
22:31 - C'est les villes. - Vous me posez la question sur les quartiers
22:33 prioritaires, je vous réponds sur ce que j'ai fait, et ça sera
22:35 ces 3 millions d'euros, Juste Jean-Jacques Bourdin, si vous
22:37 permettez, seront à la main des préfets,
22:39 à la main des préfets, en phase
22:41 avec les élus locaux et les associations.
22:43 Et les appels à reprocher ont été lancés. - Vous avez
22:45 vu l'affiche là, parce que ça crée une petite
22:47 polémique, une petite polémique.
22:49 L'affiche officielle des Jeux Olympiques
22:51 cet été à Paris, vous avez vu la petite polémique ?
22:53 - Oui. - Oui. - La croix au sommet
22:55 du dôme des Invalides qui a disparu
22:57 au sacrilège ?
22:59 - Oh... - Non ?
23:01 Volonté d'effacer tout signe de chrétienté
23:03 dans ce pays ? - Non, je pense
23:05 qu'il y a une volonté de...
23:07 Je sais pas. Honnêtement, j'ai vu l'avant,
23:09 j'ai vu après. S'ils ont pensé
23:11 que c'était bien... - Que pensez-vous de cette polémique ?
23:13 - Pour moi, ça n'existe pas.
23:15 Vous savez, tout est polémique maintenant. Je dis
23:17 une virgule de travers, c'est une polémique.
23:19 Je viens vous expliquer par exemple qu'il faut ou pas
23:21 expulser la famille de l'imam
23:23 qu'on a expulsé nous-mêmes,
23:25 ça devient une polémique. Tout est polémique.
23:27 La polémique, je m'en fiche. Moi, ce qui compte,
23:29 franchement... - Mais expulser la famille, là, vous êtes d'accord.
23:31 - Non, mais évidemment. La justice fera
23:33 son travail et dans le cadre... Evidemment,
23:35 si lui... Lui, il a été expulsé.
23:37 Au bout de 12 heures, je le rappelle, c'est très important.
23:39 - Oui, oui, oui. - 12 heures expulsées.
23:41 La famille, c'est un sujet, c'est entre les mains
23:43 de la justice et encore une fois, ces polémiques
23:45 ne m'intéressent pas. Moi, ce que j'aime, c'est la vraie vie.
23:47 C'est ce que je fais de concret sur
23:49 mes portefeuilles. Parce que vous savez,
23:51 j'aime beaucoup qu'on m'interroge sur plein de
23:53 sujets. Je ne suis pas spécialiste de tout.
23:55 Parce que être spécialiste de tout, c'est être spécialiste de rien.
23:57 - Merci Sabrina Agresti-Roubach
23:59 d'être venue nous voir ce matin à 8h58.
24:01 - Merci à vous. - Sud Radio. Après
24:03 les infos de 9h, vous réagissez évidemment.
24:05 0826 300 300.

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