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00:00 (Générique)
00:10 Bonjour, bienvenue sur Investisseur TV, dans notre émission Levé de Fonds,
00:13 où les entrepreneurs en recherche de financement viennent nous proposer leurs projets.
00:17 Aujourd'hui en visio depuis Angers, c'est Grégory Nedelec, le fondateur de l'école Le Cockpit que nous accueillons.
00:24 Grégory, bonjour.
00:25 Bonjour.
00:26 Le Cockpit est une école de formation au métier du numérique, c'est ça ?
00:31 Tout à fait. Nous sommes un organisme de formation dédié au métier du numérique,
00:36 donc communication, marketing et data.
00:39 On veut être l'accélérateur à l'emploi et à la compétence numérique dans les territoires.
00:45 On a mis en place une méthode pédagogique qui nous permet de pouvoir insérer ou redonner sa chance
00:54 à bon nombre de candidats pour leur permettre de trouver un emploi rapidement.
00:58 Vous allez nous détailler tout ça, mais auparavant, peut-être deux mots sur votre parcours.
01:01 Qu'est-ce qui vous a conduit à créer cette école ?
01:04 J'ai un parcours, ça fait plus de 15 ans que je suis formateur dans diverses écoles et formateur professionnel.
01:11 En parallèle, je suis aussi consultant en stratégie digitale et en transformation numérique.
01:16 J'ai créé des cursus, notamment un bachelor et un master.
01:22 Cette création pédagogique m'a toujours donné envie de créer mon propre modèle,
01:29 celui auquel je crois le plus et celui qui permet d'être le plus efficace par rapport à des candidats
01:35 qui ont une réelle envie d'apprendre sur des temps plus courts que ceux qu'on leur propose aujourd'hui.
01:42 C'est pour ça qu'on a créé cette école.
01:47 D'accord. Ça s'adresse à quel type de candidats exactement ? Quel profil ? Avec quel diplôme ? Quelle formation ?
01:56 Ce qui est important, c'est que les candidats aient un prérequis d'un Bac +2.
02:01 On cible les demandeurs d'emploi qui sont éloignés de l'emploi.
02:05 Il y a aussi une typologie de personnes auxquelles nous sommes très attachés.
02:10 Je suis moi-même RQTH, je suis une personne en situation de handicap.
02:14 Nous cherchons également à former des personnes qui sont éloignées de l'emploi à cause de leurs différents handicaps.
02:23 Notre objectif, c'est de leur proposer des certifications niveau 6, donc niveau Bac +3,
02:30 et des certifications niveau 7, niveau Master 2.
02:33 L'objectif, c'est de condenser nos formations dans des formules un peu plus courtes
02:39 pour pouvoir ne plus diluer les cours sur de longues périodes
02:43 et leur permettre d'être tout de suite opérationnel, en tout cas plus rapidement.
02:47 Justement, votre pédagogie semble innovante. En quoi l'est-elle ?
02:50 Cela fait 15 ans avec mes cofondateurs qu'on est formateur et qu'on a pu itérer.
02:57 On a pu tester énormément de choses et bien évidemment,
03:00 avec l'arrivée et l'évolution exponentielle des technologies, la formation doit s'adapter.
03:06 Elle doit s'adapter en offrant les meilleurs outils, mais surtout en préparant les apprenants,
03:12 surtout à une façon de voir la chaîne de valeur du digital
03:15 pour y insérer les nouveaux outils qui vont arriver.
03:17 Pourquoi ? Parce qu'il ne faut jamais confondre méthodologie et outils.
03:21 Je pense qu'on confond souvent les deux.
03:23 Nous, on privilégie finalement former des cerveaux à une compréhension globale de l'écosystème
03:28 pour y insérer l'intégralité des outils qui vont arriver.
03:31 Il y a des outils formidables qui arrivent.
03:33 On a une startup française Mistral qui va arriver,
03:36 qui va tout cartonner pour concurrencer notamment ChatGPT.
03:40 Nous, notre objectif, c'est de montrer aux élèves qu'ils peuvent utiliser ces outils,
03:44 mais surtout qu'ils comprennent l'usage de ces outils pour être des meilleurs professionnels.
03:49 Qui est-ce qui vous rémunère ?
03:51 Les organismes collecteurs des taxes de formation professionnelle ?
03:55 Les entreprises type ESN qui vont vous former du futur personnel ?
04:00 C'est une très bonne question.
04:02 En fait, nous, on pense que Bruno Le Maire va couper les financements
04:07 du contrat d'apprentissage pour les titres 6 et 7,
04:10 c'est-à-dire pour les Bac + 3 et Bac + 5.
04:13 Pourquoi ? Parce que l'État n'a plus beaucoup d'argent à investir dans la formation.
04:18 Donc nous, on croit beaucoup plus au POI.
04:21 Le POI, c'est un système qui est mis en place par France Travail
04:26 et qui permet de financer une formation de trois mois intensives
04:30 sur le simple fait qu'un candidat ait déjà un accord préalable d'embauche.
04:34 Donc en gros, nous, l'objectif c'est l'embauche
04:37 et ça permet derrière de financer un an en contrat de professionnalisation
04:41 qui sont rémunérés par les OPCO.
04:43 Donc en fait, nous, Nature Suisse, il a un double financement
04:46 à la fois par France Travail et à la fois par les OPCO
04:49 pour permettre de répondre à l'équation finalement la plus compliquée,
04:53 c'est le financement public de formation par rapport à expérience apprenante.
04:57 D'accord. Alors vous êtes à quel stade de développement ?
05:00 Vous avez combien de sessions, combien d'aides de candidats, de centres de formation ?
05:04 Est-ce qu'il y a du présentiel et du à distance j'imagine ?
05:08 Alors nous, on a déjà fait tout l'administratif qui est très lourd.
05:12 Je ne sais pas si vous vous rendez compte,
05:14 mais je pense que la formation est l'un des secteurs les plus contrôlés.
05:18 Donc on est bien évidemment certificat d'EOP, on est sur Edoff,
05:22 on a un certificateur qui nous permet de pouvoir dispenser un titre.
05:26 Et derrière, on a commencé à commercialiser la première grosse session.
05:32 On a déjà un bon nombre d'inscrits là sur la première session
05:36 et on a clairement besoin de financer le BFR.
05:41 Pourquoi ? Parce que les états, vous le savez,
05:44 financent à un à deux mois après les sessions de formation.
05:46 Et donc du coup, on a un BFR sur cinq mois qui est assez important
05:51 pour pouvoir nous créer tout de suite une expansion
05:54 et nous permettre de nous développer très rapidement dans les territoires.
05:58 D'accord. Vous recherchez combien donc et sur quel valo ?
06:01 Alors nous, aujourd'hui, on est sur une valo à 3,3 millions d'euros
06:07 et on recherche 500 000 euros.
06:09 Ces 500 000 euros, on veut les dépenser essentiellement dans la partie RH
06:13 et dans la partie développement commercial,
06:16 de partenariat avec les entreprises pour nous permettre
06:18 d'insérer de façon proactive l'intégralité de nos apprenants.
06:22 Pour conclure, Louis-Laurie, avez-vous un message particulier
06:25 à l'adresse de tous les investisseurs potentiels qui nous regardent et nous écoutent ?
06:29 Investir avec nous, c'est avant tout investir dans une expertise de plus de 15 ans.
06:34 C'est investir dans une expertise de la formation professionnelle
06:38 et c'est investir dans un marché qui va grossir et qui va augmenter d'année en année.
06:44 Aujourd'hui, le TAM est à 3 milliards d'euros
06:48 et on sait par rapport à une étude de l'Institut Montaigne
06:51 qu'il y a environ 845 000 personnes qui doivent être formées dans le numérique à d'ici 2030.
07:00 C'est un marché qui va évoluer de façon assez énorme
07:03 pour finalement assez peu d'acteurs car l'entrée est très compliquée
07:07 à cause de l'intégralité des barrières administratives
07:11 qui sont monnaie courante dans notre secteur d'activité.
07:15 Donc voilà.
07:17 Grégory, merci et bravo pour cette belle initiative.
07:20 Merci beaucoup.
07:21 Tous les investisseurs qui veulent vous rejoindre dans le cockpit
07:24 peuvent vous contacter directement ou bien contacter la chaîne qui transmettra les coordonnées.
07:28 Merci à tous de nous avoir suivis.
07:30 Je vous donne rendez-vous très vite sur Investeur TV avec un nouveau projet dans lequel investir.
07:35 [Musique]
07:45 [Silence]