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SESSION 3 : DES RELATIONS AU PUBLIC « DÉMATÉRIALISÉES » ?

Usages professionnels du numérique muséal
Geneviève Vidal (Université Sorbonne Paris Nord, LabSIC)
Transcription
00:00 [Silence]
00:05 Pour cette troisième et dernière session,
00:08 on va se poser la question plutôt des relations au public,
00:11 qu'on a appelée la session des relations au public "dématérialisées",
00:16 puisque la dématérialisation est à discuter ici.
00:19 Dans ce cadre, on va entendre d'abord Geneviève Vidal
00:22 de l'Université Sorbonne Paris Nord,
00:25 puis Jessica De Bidran qui sera en visioconférence si tout va bien,
00:30 mais je pense que tout va bien, de l'Université Bordeaux.
00:35 Et enfin, Patrice Marcillou de l'Université d'Angers
00:38 qui va nous présenter, je me permets de citer vos collègues,
00:40 puisque vous présentez un travail qui a été fait avec Bénédicte Grail,
00:44 Magali Moisan et Camille Ruffo, le programme 2RU, si je ne me trompe pas,
00:48 mais j'imagine que vous nous le présenterez.
00:51 Je vous donne la parole Geneviève Vidal pour commencer.
00:55 - Merci. Bonjour à tous.
00:58 Ravi de vous retrouver.
01:01 Je vais vous parler de numérique muséal, vous allez voir.
01:13 Je vais aborder bien entendu le thème
01:17 qui nous rassemble dans cette session.
01:21 La question de l'appropriation professionnelle,
01:24 mais aussi par les publics du numérique, notamment muséal.
01:29 Je reviendrai sur différents éléments qui sont affichés ici,
01:34 mais pour l'instant, je vous présente ce que je souhaite aborder.
01:39 Outre la question de l'appropriation,
01:41 que nous verrons plus concrètement avec les diapositives suivantes,
01:50 j'aborderai également la question de l'ambivalence,
01:54 justement, quand on regarde de près cette appropriation
01:58 autant professionnelle
02:01 que l'appropriation du numérique muséal par les publics.
02:04 Mais j'insisterai sur cette ambivalence
02:09 du point de vue de l'appropriation professionnelle.
02:12 Je reviendrai sur ces différentes thématiques.
02:17 Sans doute, à partir de la diapositive
02:23 que je vous présenterai plus tard,
02:24 pour que ce soit concret,
02:26 on s'appuiera sur des médiations numériques muséales précises
02:30 que j'ai sélectionnées.
02:32 Vous voyez là une frise très sommaire
02:36 d'où vient cette médiation numérique,
02:41 comment elle a été pensée et comment elle a évolué
02:44 en partant seulement des années 80.
02:47 Vous ne voyez pas des années 70, voire avant,
02:49 avec l'informatique.
02:50 Mais bien entendu, les systèmes d'information
02:55 et les technologies informatiques
02:57 précèdent ce moment-là.
03:00 Mais pour penser les médiations muséales,
03:03 nous avons, et vous vous en souvenez,
03:06 peut-être moins les plus jeunes,
03:08 des bornes dites multimédias.
03:12 Le qualificatif persiste, multimédia, mais moins.
03:17 Et puis, Internet,
03:20 mais notamment dans le monde de la culture
03:23 et en termes plutôt de médiation et d'ouverture au public,
03:27 des bases de données, des collections en ligne.
03:30 Donc, Internet des années 95,
03:34 avec notamment le web.
03:37 Et puis, il y a une diversification
03:40 que vous connaissez des années 2000,
03:43 et notamment dès la première moitié de la décennie,
03:48 la première décennie des années 2000,
03:51 avec ce qu'on a appelé le web 2.0,
03:54 avec une approche marketing
03:57 et une approche qui a servi
04:01 ce que l'on connaît aujourd'hui,
04:03 donc en termes de GAFAM et de plateformisation,
04:05 j'y reviendrai.
04:07 Donc, cette diversification,
04:09 le monde de la culture s'est vraiment approprié
04:12 au fur et à mesure,
04:14 à partir de ces bases de données,
04:17 plutôt à partir d'une culture informatique,
04:19 mais de plus en plus au fil de l'appropriation
04:22 aussi des publics en termes de numérique.
04:25 Je distingue l'informatique du numérique,
04:28 même si quand on discute avec les informaticiens,
04:32 les ingénieurs en informatique
04:34 et les chercheurs même aussi en informatique,
04:37 finalement, ça peut être similaire.
04:41 Moi, je distingue l'informatique du numérique.
04:46 Nous avons, en termes de médiation,
04:49 des accès, des inventions
04:52 et des appropriations professionnelles
04:55 en termes de numérique qui s'appuient,
04:57 qui se fondent donc sur des technologies
05:00 proprement informatiques.
05:02 On y reviendra sans doute.
05:05 Les années 2010
05:08 ont permis de voir un développement toujours,
05:12 puisque je me centre sur la médiation numérique muséale,
05:15 en termes d'applications.
05:17 Des applications vraiment tout azimuts,
05:20 des développements extrêmement intéressants et riches,
05:24 pour penser la mobilité
05:25 en parallèle d'une appropriation par les publics
05:28 des smartphones, ce qu'on appelle des smartphones.
05:31 En sachant quand même que les musées,
05:34 en particulier les musées,
05:36 avaient d'ores et déjà, dans les années 2000,
05:40 fin des années 2000,
05:42 et pour ouvrir cette décennie 2010,
05:46 proposé des applications
05:52 sur des équipements du musée, de l'institution.
05:56 On avait plutôt, et c'était très lourd,
05:58 parce qu'il fallait gérer aussi les équipements, etc.,
06:01 mais plus les publics étaient équipés en smartphone,
06:05 et plus l'appropriation des publics de ces applications,
06:09 même en dehors du monde des musées,
06:12 et puis des contenus culturels,
06:15 finalement, les musées, la plupart,
06:18 ont retiré cette charge de la gestion des équipements,
06:23 très, très complexe.
06:25 Donc, cette décennie 2010
06:29 a été très importante
06:32 pour voir en parallèle l'appropriation professionnelle
06:35 et l'appropriation par les publics.
06:38 C'est assez intéressant, puisque, vous le verrez,
06:42 je vais parler en termes de relations aux objets,
06:46 de relations humain-machine,
06:48 de relations entre le musée et les publics,
06:51 et même, donc, les non-publics,
06:54 puisque, avec le développement d'Internet
06:58 depuis les années 90,
07:00 le monde de la culture n'a cessé
07:03 de s'approprier ces technologies Internet
07:06 jusqu'à aujourd'hui en termes de plateformes bien pratiques
07:10 et qui ouvrent donc sur des problématiques
07:14 assez similaires que dans d'autres secteurs
07:18 que le secteur du patrimoine culturel.
07:21 Donc, les années 2020, c'est-à-dire là, maintenant,
07:24 on a un développement des objets connectés
07:27 de l'Internet des objets,
07:29 parce qu'on a aussi cette appropriation professionnelle,
07:32 ce développement, donc, des applications,
07:37 et donc avec la mobilité de la géolocalisation.
07:41 Donc, l'Internet des objets est important,
07:45 mais c'est vrai qu'on en parle moins en ces termes,
07:48 mais plutôt en termes d'objets connectés
07:50 et pas seulement dans le secteur du patrimoine culturel.
07:54 Pareil, cette appropriation des années 2010
07:57 avec les applications,
07:59 on a vraiment un développement dans ces années 2020,
08:04 voilà, toute récente, donc, de réalité augmentée,
08:08 mais on avait déjà, ainsi, cette expression
08:11 dès les années 2010 avec le développement des applications,
08:14 mais on a une maturité d'appropriation professionnelle
08:17 et également d'appropriation par les publics,
08:19 donc de la réalité augmentée,
08:21 et maintenant, donc, en termes aussi d'intelligence artificielle
08:24 avec les algorithmes,
08:26 notamment les algorithmes sémantiques,
08:28 sur lesquels je pourrais revenir également.
08:32 Donc, nous avons précédemment parlé d'interopérabilité.
08:37 Il en est absolument question, évidemment,
08:40 avec ces bases de données de patrimoine culturel
08:45 pour pouvoir, justement, permettre l'accès
08:50 et le développement professionnel, donc,
08:52 de médiation numérique muséale.
08:54 En sachant, si je n'ai pas le temps de revenir
08:57 sur la question d'interopérabilité,
08:59 en sachant que ça pose quand même pas mal de problèmes juridiques,
09:03 notamment, ce n'est pas uniquement des questions techniques
09:07 dans un solutionnisme, vous connaissez l'expression,
09:10 voilà, comme si c'était effectivement
09:14 la porte d'entrée à un accès absolument ouvert aux données,
09:19 ouvertes, patrimoniales, protégées, etc.
09:25 Non, cela pose un nombre assez important de soucis,
09:33 pas d'un point de vue technique,
09:36 mais d'un point de vue notamment juridique
09:38 et d'un point de vue organisationnel.
09:41 Donc, là, ça recoupe finalement les thématiques précédentes
09:45 sur les métiers, pas seulement les compétences,
09:48 mais les métiers, puisque j'évoquerais la question
09:51 de l'innovation ouverte, de cette nécessaire entrée
09:59 multicompétence pour une appropriation professionnelle
10:03 et en lien avec cette appropriation avec les publics
10:07 pour établir des relations musées-publics,
10:11 en tout cas, secteur du patrimoine culturel et ses publics.
10:17 Donc, je passe sur les soucis multilingues.
10:23 Je préfère juste évoquer aussi la question,
10:28 puisque je me demandais, dans le monde des archives,
10:31 puisque je connais davantage le monde des musées
10:36 dans le patrimoine culturel,
10:38 c'était aussi l'interopérabilité avec des ontologies.
10:41 Et dans l'ICOM, l'Institut des musées,
10:46 le Conseil international des musées,
10:51 depuis fort longtemps, depuis les années 90,
10:56 de gros travaux pour une appropriation professionnelle
10:59 de ces technologies numériques, informatiques et numériques.
11:03 C'est donc, bien sûr, toujours dans le cadre
11:06 de l'interopérabilité culturelle,
11:09 l'ontologie, le modèle SIDOC-CRM,
11:13 que vous connaissez sans doute,
11:15 et qui n'a cessé de se développer
11:18 et de faire preuve d'appropriation
11:23 pour assurer cette interopérabilité.
11:26 Donc, Normes internationales, publiées par l'ISO,
11:29 je passe très vite une ontologie du patrimoine culturel,
11:33 qui présente, bien sûr, des solutions,
11:38 enfin, je n'aime pas trop ce terme,
11:40 mais en tout cas, qui ouvrent sur des modèles sémantiques,
11:43 recoupant ce que je disais précédemment
11:46 sur les algorithmes sémantiques,
11:48 en termes de découvrabilité.
11:51 Alors, voici quelques éléments à partir desquels
11:58 j'apporterai ce que je vous présentais auparavant.
12:01 Alors, peut-être que là...
12:06 Voilà, je présente rapidement,
12:08 et puis après, je passerai à une autre diapositive
12:11 avec les sources,
12:13 mais je peux donner différents exemples.
12:15 Alors, ce n'est pas chronologiquement présenté
12:20 pour montrer la diversification,
12:22 en recoupant cette frise très partielle, chronologique,
12:26 où on voit une appropriation professionnelle
12:29 très riche, très inventive, créative.
12:32 Et encore là, je n'ai pas présenté, par exemple,
12:35 en termes d'innovation ouverte,
12:38 l'exemple très connu de Muséomics,
12:41 qui est parti d'une appropriation pour hacker le musée,
12:46 avec le numérique en particulier,
12:48 et en termes d'innovation ouverte,
12:50 pour ouvrir le musée à des non-publics
12:53 et puis des multi-compétences.
12:55 Vous connaissez, sinon, on pourra réaborder cela.
12:58 Je n'ai pas pris cet exemple parce qu'il est extrêmement connu
13:01 et qui a permis une diffusion
13:04 de cette proposition à l'international.
13:08 Mais là, on a des exemples de développement,
13:12 toujours en référence à cette frise de la réalité augmentée.
13:17 On a des tables multitouches,
13:20 on a les bornes,
13:22 on a des tablettes
13:26 qui permettent une mise en relation entre des contenus
13:30 qui augmentent des objets,
13:33 avec une relation triangulaire,
13:36 musée avec ses collections,
13:39 les objets en tant que tels dans l'exposition,
13:43 et le visiteur,
13:45 donc public de musée ici,
13:47 puisque ce sont des éléments dans l'enceinte du musée.
13:53 Alors que la réalité augmentée,
13:55 on peut tout à fait avoir des applications
13:57 qui font l'objet d'appropriation et d'usage
14:01 de la part de non-publics en tant que visiteurs.
14:05 Mais finalement, petit à petit,
14:07 le monde des musées a vraiment reconnu
14:10 ces cinq, peut-être dix dernières années,
14:13 de plus en plus, il y a quelques résistances encore,
14:16 de penser le non-public, c'est-à-dire les visiteurs,
14:19 ceux qui ne sont pas visiteurs, comme des publics,
14:22 parce que justement, s'établissent des relations à distance.
14:26 On a la réalité virtuelle,
14:28 avec casque notamment,
14:32 donc des technologies assez sophistiquées,
14:35 donc atelier d'artistes, là, Bourdel.
14:37 On a les accès à des bases de données,
14:41 là, avec Paris Musée.
14:43 On a des sites web, justement,
14:46 proposant des annotations et des médiations collaboratives,
14:50 dans l'idée de légitimer, finalement,
14:55 la capacité des publics
15:00 à contribuer à la médiation,
15:03 avec des tags et des indexations,
15:05 dans le cadre d'une foxonomie, on pourra y revenir, si vous le voulez,
15:09 pour inventer de nouvelles médiations,
15:13 par les publics eux-mêmes.
15:16 Donc là, à distance, quand il s'agit,
15:18 là, c'est le site sur collection d'images de Cranach,
15:22 l'œuvre de Cranach, sur le web.
15:25 Plus récemment, donc, Escape Game,
15:29 à l'intérieur du musée, toujours dans l'enceinte du musée,
15:32 ça pourrait aussi être à l'extérieur, en réalité, augmenté ou non,
15:36 mais en Escape Game, avec des données de patrimoine culturel,
15:42 donc là, en lien avec une exposition,
15:45 et dans une dynamique de gamification du musée.
15:52 Enfin, dans cette mosaïque,
15:56 un exemple,
15:58 alors c'était plutôt des travaux que j'avais réalisés
16:02 dans le monde des arts du spectacle,
16:04 et donc la patrimonialisation aussi,
16:07 en vidéo notamment, ou en audio,
16:11 de donner des arts du spectacle,
16:14 parce que quand je parle de musée,
16:17 il ne s'agit pas seulement de musée d'art.
16:19 D'ailleurs, ici, il y a des exemples diversifiés.
16:23 La Memorecole, qui est un développement recherche-création,
16:30 Clarisse Bardiot, que vous connaissez peut-être,
16:33 et qui a développé cet élément qui permet d'accéder
16:40 à des collections de la danse,
16:47 là, c'est Merce Cunningham, l'exemple,
16:51 mais c'est surtout pour permettre l'accès non seulement
16:55 à un patrimoine des arts du spectacle,
16:58 mais aussi de recevoir des annotations.
17:00 Un petit peu comme l'Institut de recherche et innovation
17:03 du Centre Pompidou, à l'époque, qui avait développé
17:06 un système aussi d'annotations collaboratives sur les films.
17:11 Et donc là, on retrouve un peu ce qu'évoquait Lisa Chubin
17:15 sur ce type de médiation
17:19 qui permet de recueillir aussi les commentaires,
17:26 mais les contenus, les médiations créées
17:30 par les amateurs, profanes ou éclairées.
17:34 Donc là, pour préciser et revenir toujours sur cette question
17:38 d'appropriation professionnelle et appropriation du public,
17:42 avec décalage au début, si on se souvient de la chronologie,
17:48 avec une démarche plutôt... peut-être pas diffusionniste,
17:54 mais enfin l'idée d'une diffusion du patrimoine culturel
17:58 par le numérique, donc appropriation professionnelle.
18:01 Ensuite, dans un 2e temps, appropriation par les publics,
18:06 diversification des équipements et des usages,
18:09 et à un moment donné, on pourrait dire en même temps,
18:15 une appropriation professionnelle et des publics,
18:19 permettant des relations objets, musées et publics.
18:25 Donc là, cette proposition, vous retrouvez à peu près
18:29 les exemples que j'avais présentés auparavant,
18:32 avec les références.
18:34 Peut-être qu'il y a... oui, voilà, en viginature,
18:40 mais là, on va renvoyer aux travaux de Lisa Chubin,
18:44 j'ai travaillé aussi sur les musées de sciences,
18:48 les musées d'art, mais...
18:51 qui présentent différents usages.
18:54 Donc ici, c'est pour illustrer, finalement,
18:58 le maillage de ces appropriations.
19:04 Et voilà, ça fait bien 15 ans que je travaille,
19:10 donc je mets en perspective ces 15 dernières années,
19:13 et de cette approche diffusionniste du patrimoine culturel
19:19 qui conduit à l'appropriation professionnelle
19:22 des technologies informatiques et numériques,
19:24 développement des médiations numériques,
19:26 parallèlement l'appropriation des publics,
19:29 et ce dialogue qu'il y a eu, peut-être,
19:32 pendant une bonne dizaine d'années,
19:35 pour mettre en relation les musées et les publics
19:39 par des médiations innovantes numériques,
19:42 cela nous conduit, en tout cas, c'est l'hypothèse
19:46 que je développe au bout de ces observations
19:51 et de ces recherches en un peu plus de 15 ans,
19:56 on serait arrivé à une appropriation professionnelle,
19:59 et avec des technologies de plus en plus sophistiquées,
20:03 avec ces algorithmes, les systèmes d'intelligence artificielle,
20:05 les objets connectés, à une approche plus diffusionniste,
20:10 on pourrait être passé par cette phase
20:15 où on avait une relation où chacun inspirait l'un et l'autre.
20:22 Je ne sais pas si c'est bien clair, sinon vous me demanderez,
20:27 mais c'est comme si sur cette échelle chronologique
20:31 des années 80 aux années 2020,
20:33 on avait une première phase diffusionniste,
20:37 avec le numérique, par l'appropriation professionnelle,
20:41 puis les professionnels et les musées rejoignent
20:46 par les publics qui font preuve d'une appropriation,
20:50 d'une diversification d'usages,
20:52 donc vraiment de nombreuses innovations
20:55 pour stimuler du collaboratif,
20:59 comme je disais du foxonomy, du crowdsourcing, etc.
21:03 Excusez-moi pour ces anglicismes,
21:05 on n'a pas traduit en français, mais aussi presque en c'est.
21:09 Avec la sophistication des technologies
21:15 en termes de découvrabilité,
21:17 avec des algorithmes sémantiques, etc.,
21:22 toujours en termes d'accès et d'usage
21:26 des données patrimoniales par la voie numérique,
21:29 on rebouclerait sur cette approche
21:33 de la diffusion,
21:35 même si on est passé
21:40 par une grande phase de participation et de contribution.
21:43 Cela ne veut pas dire que c'est épuisé,
21:46 on a toujours ces usages,
21:48 mais on a vraiment une appropriation actuellement
21:54 du secteur muséal en termes de diffusion.
22:01 Un retour aussi peut-être à des formes de prescription,
22:06 et c'est pourquoi je vous présentais
22:08 qu'il y a une ambivalence
22:11 de la part des acteurs du patrimoine culturel,
22:16 d'être dans un rapprochement par les médiations numériques,
22:22 et en même temps de mettre à distance,
22:25 pour rester finalement sur le territoire
22:28 de la diffusion du patrimoine culturel.
22:30 Je vous remercie.
22:33 -Merci.
22:34 (...)
22:36 ...

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