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Fabian Maingain (DéFI) était notre invité sur AraBel pour les élections 2024

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00:00 de l'info sur Arabelle.
00:02 [Musique]
00:05 Bonjour, bonjour à tous.
00:06 Tout de suite, les principaux titres de votre cafour de l'information.
00:09 Élections 2024, un flamant sur deux.
00:12 Estime que le Vlaams Belang devrait entrer au gouvernement,
00:15 selon en tout cas les résultats du grand barobâtre
00:18 Outlast News, VTM, RTL le soir.
00:20 Et puis les prochaines élections, toujours,
00:22 la suite de notre couverture de la campagne électorale.
00:25 Notre invité aujourd'hui, Fabien Minguin-Déphy, sur la liste à Bruxelles.
00:29 La suite à l'international, un jour de deuil national.
00:32 Hier en Russie, après l'attentat de Moscou,
00:34 la Russie qui compte ses morts et tente de comprendre ce qui s'est passé.
00:38 En Afrique, Bassirou Dioumane Faïh en position favorable au Sénégal.
00:43 Les résultats officiels de l'élection présidentielle d'hier
00:46 ne seront pas connus avant une semaine.
00:48 Et puis au Maghreb, la Tunisie, en bas du classement mondial
00:51 du débit de connexions Internet.
00:53 Un titre notamment dans Business News.
00:55 Voilà pour le cafour de l'information qui démarre tout de suite.
00:58 [Générique]
01:00 Et le cafour de l'info sur Arabelle.
01:03 [Générique]
01:06 Les élections 2024, la suite de notre couverture de la campagne électorale.
01:10 Notre invité aujourd'hui, Fabien Minguin-Déphy,
01:12 sur la liste du Parlement bruxellois.
01:14 Bonjour.
01:14 Bonjour.
01:15 Je rappelle que vous êtes échevin des affaires économiques,
01:17 de l'emploi, de la Smart City et de la simplification administrative à Bruxelles.
01:22 Alors une première question, avant d'aller voir un petit peu
01:24 ce qui se passe au niveau de votre programme.
01:26 Si Fabien Minguin, vous devriez faire un bilan de votre travail
01:30 au cours de cette législature.
01:31 Disons, quels sont les grands enseignements à tirer ?
01:34 Je crois que c'est une législature globalement positive,
01:38 malgré la période Covid, qui évidemment,
01:41 quand on est échevin des affaires économiques et de l'emploi,
01:43 a été une crise assez importante qui a touché notre tissu économique.
01:47 Alors, quand je tire ce bilan, ce n'est pas de l'autocongratulation,
01:52 ce sont les chiffres qui me permettent de le tirer.
01:54 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, sur le territoire de la ville de Bruxelles,
01:56 on a un taux de chômage qui a diminué, un taux d'emploi qui a augmenté,
01:59 plus d'entreprises qu'au début de mon mandat.
02:01 Et donc, les chiffres macro-économiques sont positifs pour la ville.
02:05 Même si je sais bien que derrière ces chiffres généraux,
02:08 il se cache des réalités très différentes,
02:10 de commerces qui ont dû fermer,
02:12 de commerces ou d'horeca aujourd'hui en grande difficulté,
02:15 et encore un taux de chômage qui, à mon sens, est trop haut,
02:18 et trop de personnes qui cherchent encore un emploi.
02:20 Ça, c'est pour l'aspect commerce et emploi.
02:22 Sur l'aspect transition numérique et simplification administrative,
02:25 on a vraiment révolutionné la ville.
02:27 Vous avez aujourd'hui un nouveau centre administratif
02:29 avec un tout nouveau mode de fonctionnement de la ville vis-à-vis de son citoyen,
02:34 d'oscillations numériques uniques,
02:35 des procédures facilitées et automatisées
02:37 qui vous permettent, le soir chez vous, à 22h,
02:40 de commander votre certificat de bonne vie et meurs, par exemple,
02:42 et de l'avoir dans la minute de manière complètement automatique.
02:45 Et puis, on a vraiment cette nouvelle plateforme, MyBXL,
02:48 qui favorise les interactions de tout type
02:51 entre le citoyen et l'administration.
02:53 Pour les plus dégourdis en numérique,
02:55 on sait tout faire quasiment de puissance smartphone aujourd'hui.
02:57 Et pour ceux qui en ont besoin, encore des vrais guichets physiques,
03:00 accueillis avec un fonctionnaire qui est là pour vous aider,
03:02 mais un fonctionnement simplifié et plus efficace de l'administration derrière.
03:05 – Alors, un gros plan sur l'emploi,
03:07 avec notamment la discrimination à l'embauche.
03:09 Des pistes pour des solutions ?
03:11 – Oui, ça va être une des grandes priorités de défis pour cette campagne.
03:14 Je l'ai dit, on a un bilan,
03:16 alors si on prend notre point de vue régional,
03:18 on a un bilan similaire à ce qu'on retrouve à la ville.
03:20 Et c'est la gestion politique de défis,
03:22 même dix dernières années.
03:23 Nous avons aujourd'hui Bernard Clairefay qui est ministre sortant,
03:26 qui est à la tête de l'Issu des Filles.
03:27 Vous avez eu Didier Gozouin,
03:29 mais le bilan de défis en emploi est là.
03:31 On avait en 2014 près de 20% de taux de chômage,
03:34 on est aujourd'hui à 15%.
03:36 On avait un taux d'emploi qui était de 57% en début de législature,
03:40 on est aujourd'hui à 68%.
03:42 On est passé devant la Wallonie en termes de taux d'emploi.
03:45 On a à peu près 90 000 offres,
03:47 il y en avait que 9 000 en 2014 qui sont disponibles chez Acteris.
03:50 Donc on a un vrai bilan en termes d'emploi.
03:52 Mais ça reste un enjeu.
03:53 Et on sait que dans cet enjeu,
03:54 il y a encore trop souvent des discriminations à l'embauche,
03:57 principalement raciales.
03:58 40% des signalements chez ONIA
04:00 concernent des discriminations à l'embauche
04:02 dues à la race ou à des préjugés ratiaux.
04:05 Et donc oui, on va aller beaucoup plus loin.
04:07 On a déjà le testing,
04:09 on a été la première région d'Europe
04:11 à permettre à notre administration
04:13 d'aller contrôler sur base de signalement
04:15 des entreprises qui pratiqueraient de la discrimination à l'embauche.
04:18 On a été plus loin avec Bernard Clairefay,
04:20 maintenant l'administration peut le faire de manière proactive
04:23 dès qu'elle a des signalements
04:24 ou une suspicion raisonnable
04:26 qui est la discrimination.
04:28 On veut aujourd'hui aller encore plus loin.
04:29 D'abord en formant les employeurs.
04:31 Je crois qu'il y a un vrai enjeu aujourd'hui
04:32 de formation des employeurs
04:33 pour casser des stéréotypes raciaux.
04:36 En continuant, en améliorant les processus
04:38 de reconnaissance des compétences acquises,
04:39 on sait que dans cette discrimination raciale,
04:41 il y a souvent aussi des non-reconnaissances
04:43 de diplômes ou de formations
04:45 ou de qualifications que les personnes
04:46 ont parfois pu obtenir à l'étranger.
04:49 Côté francophone, c'est encore extrêmement à la peine.
04:52 En identifiant mieux les secteurs
04:55 qui pratiquent la discrimination à l'embauche
04:58 parce qu'on sait qu'il y a un enjeu particulier
04:59 à pouvoir mener les contrôles dans ces secteurs-là.
05:01 Je l'ai dit, c'était une des réformes de Bernard Clairefay.
05:04 Et enfin, en continuant aussi à faire du secteur public
05:07 un secteur exemplaire en termes de diversité et d'inclusion
05:09 parce qu'on sait aussi que l'emploi public
05:11 est extrêmement important à Bruxelles.
05:13 Alors, Fabien Van Gaen, un projet de réaménagement
05:15 qui s'intègre, on le sait, dans des enjeux de dynamique
05:17 du Quartier du Midi, du Pentagone et du Métro 3.
05:20 C'est bien sûr ce fameux dossier de Stalingrad.
05:22 Où est-ce qu'on en est aujourd'hui ?
05:24 Alors, on est au stade de l'enquête
05:27 pour le permis d'urbanisme qui devrait permettre
05:30 de débloquer cette question du métro.
05:33 Alors, le défi reste en faveur du métro
05:35 parce qu'on pense véritablement qu'il y a un besoin important
05:38 de développer une alternative en transport
05:40 et qui comprend la liaison entre rames,
05:42 comme je le fais, c'est à quel point
05:44 ces rames sont complètement saturées aujourd'hui.
05:46 Et en l'air de pointe, il n'est pas rare que je vais avoir
05:48 à en laisser passer, comme certainement certains de vos auditeurs,
05:50 un ou deux avant de pouvoir monter dans un tram.
05:52 Donc, il y a un besoin de métro. Par contre, on doit débloquer
05:54 maintenant ce chantier et les problématiques qui ont été découvertes.
05:57 Il y a une proposition qui a été retenue par le gouvernement bruxellois
06:00 qui prévoit une démolition partielle du Palais du Midi.
06:03 Ce n'est vraiment pas une solution qui aiguille tout le monde.
06:05 On ne va pas se mentir, personne ne voulait toucher à ce palais.
06:08 Personne ne voulait devoir se retrouver à gérer
06:10 le déplacement d'une école, des salles de sport de la ville
06:13 et de devoir toucher aux projets des commerçants.
06:16 Cette enquête est en cours. L'étude d'incidence devra aussi...
06:20 La procédure de permis est en cours. L'étude d'incidence devra faire
06:22 la clarté sur les solutions techniques. On entend tout le débat.
06:26 Et je crois qu'il ne faut en écarter aucune.
06:28 Mais je crois qu'aujourd'hui, ce qui est important, c'est de continuer
06:30 à avancer et à protéger l'ensemble des utilisateurs,
06:34 tant du Palais du Midi et en ce compris, évidemment,
06:36 les commerçants avec qui je suis très régulièrement en contact,
06:38 mais aussi le quartier. Et je crois que c'est un quartier aussi
06:40 qui aujourd'hui souffre de l'enlisement de ce chantier,
06:43 des habitants, d'autres commerces. Et donc, je crois qu'on doit
06:46 pouvoir aménager aussi le plus rapidement possible l'avenue Stalingrad
06:49 pour permettre à ce quartier de revivre, parce qu'il est quand même
06:51 fortement impacté par ce chantier.
06:53 - Alors justement, un de ces grands axes de votre campagne,
06:56 alliés à Stalingrad, ce sont justement les aides aux commerçants.
07:00 - Oui, je crois qu'en Belgique, aujourd'hui, on ne reconnaît pas
07:04 assez la valeur des indépendants, des commerces, des gens qui
07:07 travaillent dans les entreprises de service. Et donc, on veut
07:10 absolument pouvoir, aujourd'hui, faciliter la vie des entrepreneurs.
07:14 D'abord, on sait qu'il y a un enjeu de simplification administrative.
07:16 On a déjà commencé à le mener à la ville de Bruxelles.
07:18 Rambanoreka, qui veut aujourd'hui ouvrir à la ville de Bruxelles,
07:21 avant, il devait faire le tour de trois services différents,
07:23 trois demandes. Aujourd'hui, tout est centralisé dans le glycénique.
07:25 Donc, je crois qu'il y a un enjeu de simplification administrative énorme.
07:28 Deux, il va falloir passer par une réduction des charges, très clairement.
07:32 On a aujourd'hui trop d'entreprises, moi je connais trop d'orecas,
07:35 par exemple, qui me disent "Monsieur Magin, en termes de fréquentation,
07:38 ça va, j'ai plus de 80% de taux de remplissage de mes salles, ça va,
07:41 mais je ne gagne plus ma vie. Je suis sous les charges, je croule
07:44 sous les charges, qu'elles soient de mon personnel ou les autres
07:47 charges de mon commerce. Et donc, je crois qu'on doit pouvoir
07:50 travailler à une réduction des charges par rapport à ça, qu'elles soient
07:54 sur le personnel ou des charges tout-coup. Et je crois que ça
07:58 va devoir passer aussi par une lutte contre la criminalité financière.
08:01 Aussi pour, là aussi, diminuer la pression sur les entrepreneurs.
08:04 Il y a trop d'entrepreneurs qui sont à chaque fois victimes de contrôles
08:07 répétés de la TVA, etc. On propose d'ailleurs d'établir une charte
08:10 de qualité de l'entrepreneur, une fois que ça a été contrôlé,
08:13 pendant que 5 ans que vous ayez la paix, pouvoir souffler sans contrôle,
08:17 sauf s'il y a vraiment des indices sérieux. Il faut pratiquer la fraude.
08:20 Je crois qu'il faut déplacer le curseau de la lutte contre la fraude
08:22 à la criminalité financière. C'est des milliards d'impôts qui évitent
08:25 l'impôt en Belgique. C'est par cet impôt-là, en allant récupérer
08:31 cet argent-là, c'est le travail que par exemple Michel Kley s'est amené,
08:33 vous savez qu'un de ses surnoms dans le milieu judiciaire, c'est "Monsieur 500 millions".
08:36 C'est ce qu'il a rapporté dans les caisses de l'État, du temps où il était juge d'instruction.
08:40 Je crois que c'est en déplaçant le curseau sur la criminalité financière
08:42 qu'on va pouvoir financer ces baisses de charges pour nos entrepreneurs.
08:45 - Alors après les aides aux commerçants, en présent le pouvoir d'achat.
08:48 - Oui, ça c'est l'autre grande priorité. Je crois trop de personnes
08:52 qui aujourd'hui n'arrivent plus à terminer le mois et à joindre l'aide vous.
08:55 Il y a deux types de profits. Il y a d'abord ceux qui, quel que soit leur parcours de vie,
08:59 ont besoin de la solidarité. Tous ces gens qui aujourd'hui sont dans des situations délicates
09:05 d'un point de vue financier, qu'ils soient allocataires sociaux, malades de longue durée,
09:08 personnes portées de handicap. Ce que nous proposons chez Défis,
09:11 c'est la mise en place d'un bouclier social. C'est-à-dire que nous considérons
09:14 qu'il faut ramener toutes ces aides dans un statut et que cette aide ne peut pas être inférieure
09:18 au seuil de pauvreté. On parle aujourd'hui d'un peu plus de 1300 euros, 1400 euros par mois.
09:26 Et que toutes ces aides doivent être à ce niveau-là. Parce que personne ne doit vivre
09:29 sous le seuil de pauvreté et certainement pas ceux qui ont le plus besoin de la solidarité.
09:33 C'est une des premières mesures que nous voulons. Deux, c'est une grande réforme fiscale
09:37 qui permettra de recréer un différentiel entre ceux qui travaillent et ceux qui bénéficient
09:40 de cette solidarité. Oui, je connais trop de gens qui me disent "mais enfin, en travaillant,
09:44 je gagne aujourd'hui moins ma vie qu'un certain nombre d'allocataires sociaux.
09:46 Ça ne va pas, où est ma motivation à y aller ? Quelle est la récompense de mon travail ?
09:50 Pour ça, on pose deux choses. La première, c'est de mettre un salaire minimum
09:53 à 1800 euros par mois. Et deux, c'est d'exonérer, je vais passer les chiffres,
09:59 mais les premières tranches d'imposition pour permettre de nouveau à ce que personne
10:03 ne paye des impôts alors qu'il n'atteint même pas le seuil de pauvreté.
10:07 Je crois que c'est vraiment important. Ça vise à recréer une différence nette
10:10 de plus ou moins 400 euros minimum entre les revenus du travail et le bouclier social
10:14 dont je vous avais parlé. Et donc à vraiment venir soutenir le pouvoir d'achat
10:17 des Belges et notamment des Bruxellois.
10:20 Alors une autre des priorités dans le programme de la campagne,
10:24 ce sont les mamans seules, les mamans solo.
10:26 Oui, les familles monoparentales dont 87% sont des femmes, parce qu'elles représentent
10:31 d'abord aujourd'hui une énorme partie de la population bruxelloise.
10:35 C'est la plus grande sociologie, si je puis dire, à Bruxelles,
10:38 c'est les familles monoparentales. Deux, parce qu'elles sont finalement traversées
10:42 par l'ensemble de ces inégalités qui touchent notre société,
10:46 que ce soit la discrimination, que ce soit la difficulté de garder des enfants,
10:50 de pouvoir mener son projet professionnel, que ce soit ces questions du seuil de pauvreté.
10:54 40% des familles monoparentales sont sous le seuil de pauvreté.
10:57 Et donc on veut vraiment faire une grande priorité dans cette campagne
11:00 et dans les aides qui seront données. Alors évidemment, ça va être une approche
11:02 multifacteur. Quand vous allez faire une réforme fiscale, vous allez aider ces mamans solo.
11:06 Quand vous allez instaurer ce bouclier social, vous allez aider ces mamans solo.
11:09 Mais on veut aller plus loin. Je crois vraiment qu'il faut un plan spécifique
11:12 à la question des familles monoparentales, qu'on va pouvoir travailler notamment aussi
11:15 sur les pensions alimentaires. On connaît les statistiques des impayés
11:19 des pensions alimentaires. Le CECAL, qui est la caisse qui les reçoit,
11:24 c'est une création à l'initiative de défis en 2004. Madame Gisèle Mandela,
11:28 qui à l'époque était secrétaire d'État fédéral, avait instauré.
11:31 Je crois qu'aujourd'hui, il faut pouvoir donner une priorité à cette caisse
11:33 de percevoir, même peut-être directement auprès de l'employeur, de la personne,
11:36 l'allocation, pour être certain qu'elle soit reversée au moment.
11:39 On veut aussi améliorer le statut de la famille monoparentale,
11:43 qu'elle soit reconnue, pour notamment permettre des adaptations d'horaire
11:46 dans les formations, dans les gardes de crèches, pour vraiment permettre
11:50 notamment et majoritairement à ces femmes de pouvoir se réorienter
11:53 dans leur projet de vie. C'est effectivement un de nos grands combats.
11:56 - Alors, d'une manière plus générale, la philosophie de votre parti défie
11:59 la liberté d'entreprendre, on peut lire sur votre site,
12:02 pour rendre le contrat social plus juste. C'est aussi l'un des grands axes de défi ?
12:06 - Oui, je crois. Après, j'en suis persuadé quand je vois d'abord ce qu'est Bruxelles
12:10 aujourd'hui et son dynamisme entreprenarial. Il faut savoir qu'on est une région
12:13 qui crée le plus d'entreprises et de start-up notamment.
12:16 Mais oui, je crois que trop souvent, trop longtemps, on a voulu dire aux gens
12:21 "écoutez, on va vous trouver un emploi, peut-être même dans des filières en pénurie
12:24 ou dans des choses que vous n'avez pas envie de faire". On voit la crise existentielle
12:27 aujourd'hui qu'il y a vis-à-vis du marché de l'emploi, de gens qui disent
12:29 "mais moi je veux faire quelque chose qui me tient vraiment à cœur,
12:31 dans lequel je crois, avoir un projet de vie dans lequel je crois".
12:34 Et je pense qu'une des meilleures réponses qu'on peut apporter à ça,
12:37 c'est l'entreprenariat. Quand vous êtes entrepreneur, quand vous créez votre job,
12:40 il fait évidemment sens. Vous savez pourquoi vous vous levez tous les matins ?
12:43 C'est pour votre entreprise, pour gagner votre vie, pour votre projet familial,
12:46 pour offrir un service ou un produit qui vous tient à cœur.
12:49 Et donc oui, on veut vraiment aider à développer cet esprit entrepreneurial.
12:52 Ce n'est pas normal qu'il y ait une telle différence. Il y a un statut par exemple
12:55 d'étudiant entrepreneur qui existe. 80% de ces statuts sont en Flandre.
12:59 À peine 20% côté francophone. Cette différence de mentalité doit nous interpeller.
13:04 Donc oui, on veut travailler dès l'école d'abord, à former à la notion d'entrepreneuriat,
13:07 à accompagner les gens pour qu'ils s'imaginent d'entrepreneurs.
13:10 C'est la même chose que nous voulons faire dans nos structures de l'emploi,
13:13 inciter les gens non pas à aller vers la formation qui leur donnera un autre job,
13:17 même s'il faut le faire, mais aussi de réfléchir à si vous créez votre emploi,
13:20 votre entreprise, et comment est-ce qu'on peut faciliter la création de ces emplois
13:23 pour les entrepreneurs. C'est effectivement une de nos grandes priorités.
13:26 Alors en parallèle de cette liberté d'entreprendre, il y a aussi le réinvestissement
13:30 de l'argent public dans la santé publique et dans la protection sociale.
13:34 C'est aussi important pour Desfis ?
13:36 Oui, bien sûr. D'abord, parce que la santé, c'est la première des richesses,
13:39 véritablement. On ne peut rien faire si on n'a pas la santé.
13:41 Et je pense à tous ceux qui sont aujourd'hui ou qui ont des proches
13:45 qui sont victimes de soucis de santé. Et donc oui, c'est un enjeu.
13:48 On l'a vu durant le Covid. On a vu l'importance qu'il y avait de soutenir
13:51 nos structures hospitalières. Et c'est aussi l'enjeu du déploiement des villes.
13:54 Vous savez, les villes du futur, celles qui seront attractives, prospères,
13:57 celles qui auront un secteur de la santé fort. Et donc pour cela,
14:00 il faut d'abord renforcer nos structures de santé et nos soins de santé,
14:03 le personnel certainement infirmier. On voit l'enjeu qu'il y a aujourd'hui
14:06 à avoir du personnel qualifié et pas essayer de trouver des solutions
14:09 de contournement, comme le fait le ministre Van Den Broeck
14:12 avec ses assistants infirmières qu'il aimerait promulguer directement
14:15 au statut d'infirmière. Je crois qu'il y a une reconnaissance du métier,
14:17 une revalorisation à faire. Ça doit être une priorité,
14:20 parce que simplement, on va vers un besoin de santé de plus en plus grand.
14:23 On a un besoin de permettre à tout un chacun et à notre sécurité sociale
14:26 de continuer à subsister. C'est ce qui fait la spécificité
14:29 du modèle belge. Et c'est vraiment une grande partie de notre qualité de vie
14:32 en Belgique. Et donc oui, on veut vraiment redonner à la santé
14:35 ses maîtres de noblesse et le juste financement auquel elle a le droit.
14:38 Peut-être avant de nous quitter, le message à faire passer
14:41 le mois de la fin, un conseil à donner, je pense notamment aux jeunes
14:44 qui vont peut-être voter aussi pour la première fois,
14:47 de se pencher vers votre parti pour ces élections.
14:50 Je crois que Défi a cette spécificité de connaître et de comprendre
14:53 Bruxelles et d'avoir un projet pour tous les bruxellois.
14:56 On a cette identité bruxelloise fortement marquée.
14:59 Donc ceux qui ne nous connaissent pas encore, venez nous découvrir,
15:02 venez nous rencontrer. Et vous verrez que quand on confie d'habitude
15:05 la gestion de Bruxelles à Défi, la gestion de nos compétences
15:08 est bien faite. On est réputé pour notre bonne gouvernance.
15:11 Et surtout, on a à cœur de défendre les intérêts des bruxellois,
15:14 et donc vos intérêts. – C'était donc la conclusion de Fabien Munguin,
15:17 échevin des affaires économiques, de l'emploi, de la Smart City
15:20 et de l'amplification administrative à Bruxelles,
15:23 et qui est donc candidat sur la liste au Parlement bruxellois pour Défi.
15:26 Merci d'avoir été avec nous, sir Arabel. – Merci à vous.
15:28 – On se retrouve dans quelques instants pour la suite de votre CAFO de l'Info.

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