La VRAIE alternative pour les Européennes du #9juin !

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Transcript

00:00 Et si on dépasse 5%, en gros, on aura 5 députés. Pourquoi ? Parce que les listes qui vont faire moins de 5% vont peut-être mobiliser à elles seules...

00:12 Il peut y avoir une quinzaine de listes qui vont peut-être à elles seules représenter 15%, 20% des suffrages.

00:20 Et donc les 81 sièges seront, après, partis entre des listes qui auront fait à peu près 80% des suffrages.

00:26 Donc c'est pratiquement un député par pourcent. Donc si on fait 4%, on n'aura rien. Si on fait 5,01%, on aura 5 députés.

00:36 Et je me permets d'insister sur le fait que ces députés, ils vont casser la baraque, parce qu'on va pas faire ce que font les autres.

00:47 Je suis dans l'obligation politique d'attirer votre attention sur le fait que le RN, alias Front National, a des députés au Parlement européen depuis 1984.

01:04 40 ans. 40 ans ! En 40 ans de temps, jamais, jamais, jamais, un député européen du Front National n'a proposé,

01:16 n'a tapé du poids sur la table en disant qu'il fallait sortir de l'Europe.

01:20 Ils l'ont d'ailleurs d'autant moins fait que, contrairement à une légende tenace entretenue par les médias,

01:25 prenez toutes les professions de foi de Jean-Marie Le Pen ou de ses successeurs, Mme Le Pen ou Bardella,

01:31 il n'est jamais question de sortir de l'Union européenne. Jamais !

01:36 Je vous mets au défi de me trouver une profession de foi où ça serait mentionné.

01:40 Alors ça veut dire que ces députés du Front National, on en a eu 23 ou 24 sortant.

01:49 Est-ce que les Français vont encore revoter pour passer de 40 à 45 ans députés du Front National

01:56 pour au lieu d'en avoir 23, d'en avoir 24 ou 25 ? Ça va changer quoi ?

02:02 Rien ! R-I-E-N. Ça ne changera rien, sauf pour les finances du Front National et pour les finances des personnes concernées.

02:12 Je rappelle que le Front National, le Rassemblement national, récemment a fait des votes extraordinairement mainstream

02:21 sur tous les sujets. Au Parlement européen, personne ne regarde ça de trop près.

02:25 Mais l'un des derniers coins qui m'a fait bondir, c'est lorsque la Commission européenne a fait voter au Parlement européen

02:31 l'idée de verser 50 milliards d'euros supplémentaires à l'Ukraine, après tout ce qu'on a donné.

02:38 Alors même que les États-Unis ont dit « Stop », les représentants ont refusé.

02:42 La relonge Biden voulait envoyer 50 milliards de dollars à l'Ukraine.

02:46 Vous avez vu que les républicains, les représentants républicains à la Chambre des représentants ont dit « No ».

02:52 Mais en revanche, à la Commission européenne, on a dit « Yes ». On obéit à Biden. Et donc nous, c'est 50 milliards d'euros.

02:59 Et donc cette somme a été soumise au Parlement européen, qui a voté très largement d'accord pour faire ce versement.

03:11 Si vous avez l'esprit rapide, je vous ai dit que la France paye en gros 15 à 20%.

03:16 Ça veut dire que sur les 50 milliards d'euros, il y en a à peu près 9 milliards d'euros. C'est encore nous qui allons payer ça à l'Ukraine.

03:24 C'est notre argent. Vous vous rendez compte de ce que c'est que 8 à 9 milliards d'euros ?

03:28 Quand vous savez que le besoin de financement, par exemple, des routes et autoroutes, qui n'est pas suffisamment couvert en ce moment,

03:36 il manque 300 millions d'euros. C'est dément, en fait. La France est un pays en ruine dans tous les domaines.

03:45 8 ou 9 milliards d'euros, c'est important. Ça représente plusieurs hôpitaux.

03:52 Eh bien, les députés européens du RN, et j'espère que j'aurai l'occasion de débattre avec M. Bardella, se sont abstenus.

04:02 « Abstenu », c'est quoi, ça ? C'est une position de nuque ? On ne s'abstient pas sur un sujet comme ça. Soit on vote « oui », soit on vote « non ».

04:10 (Applaudissements)

04:18 Mais pourquoi M. Bardella, M. Thierry Mariani, qui pourtant est à la tête du dialogue franco-russe, pourquoi ils se sont abstenus, en fait ?

04:27 C'est la pure politique aérie minable. Pourquoi ? Parce qu'ils savent que leur électorat, massivement, ne veut pas

04:35 qu'on continue à ponctionner les richesses de la France pour donner ça au régime de Zelensky.

04:41 Mais par ailleurs, M. Bardella, il joue sa carrière. Il faut ramper devant les États-Unis.

04:47 Lorsqu'on va être sur TF1, il va pouvoir dire qu'il n'a pas voté contre. M. Bardella a dit récemment que la France avait été

04:57 beaucoup trop naïve vis-à-vis de la Russie. Pfff ! Bardella, il a 28 ans. Il n'a jamais mis les pieds, certainement, en Russie.

05:05 Il ne connaît rien, en fait. La seule chose qu'il sache, c'est lire les fiches que lui ont préparées les conseillers en communication.

05:12 On l'a vu d'ailleurs récemment. Il avait une vieille fiche. Quand on lui a demandé « Est-ce que Jean-Marie Le Pen... »

05:17 Il a dit « Non, non, il n'est pas antisémite. » C'était une fiche qui datait de 15 ans, quoi.

05:21 On lui a dit « Non, toc, toc, toc, non, ça y est, il a été viré du parti. » « Ah oui, oui, tout à fait. En trois jours de temps, il a dit... »

05:26 Non, non, il s'était enfermé dans l'antisémitisme.

05:30 Il a dit des choses contradictoires en trois jours d'intervalle, le contraire exact.

05:37 Donc ne faites pas confiance à des mouvements politiques qui, en fait, ne jouent pas le jeu de la néocratie, qui ne vous représentent pas.

05:49 Si nous, nous dépassons 5 %, il y a des gens qui disent « Ouais, mais de toute façon, c'est un parlement qui n'a pas de pouvoir. »

05:54 Il n'a pas de pouvoir. Il a peu de pouvoir. Mais il a quand même un certain pouvoir. Et puis il a un pouvoir d'ordre symbolique.

06:00 C'est une tribune. Il y a des gens qui disent « Ah, mais vous voulez sortir de l'UE, pourquoi vous participez au Parlement européen ? »

06:08 On répond d'abord parce que quand il y a des élections, il faut y participer. Et puis deuxièmement, c'est ce qui a fait connaître Nigel Farage.

06:16 Si Nigel Farage n'avait pas été élu et s'est député élu au Parlement européen pendant des années,

06:21 et pendant des années à la tribune du Parlement européen, à chaque fois qu'il avait la parole,

06:26 dénoncé les méfaits de l'Europe, de la construction européenne et la nécessité d'en sortir,

06:31 il n'aurait jamais rendu populaire cette option auprès du peuple britannique.

06:38 Et c'est tout l'enjeu des élections qui arrive, il est là. Est-ce que oui ou non, les Français vont se dire

06:45 « Tiens, pour une fois, je vais changer mon vote, parce que voter pour l'ORM, c'est bon, c'est bon, il va arriver en tête, tout le monde le sait,

06:52 on va dire « Oh là là, la bête immonde arrive, ça va être les grands titres des journaux, mais la bête immonde, c'est bordel là ! »

06:58 Il dit la même chose que Macron. C'est un théâtre d'hommes, c'est un jeu. C'est comme Mélanie, c'était la bête immonde.

07:07 Tout à l'heure, vous avez eu notre invité franco-tunisien qui n'a vu Tunisie.

07:12 C'est Mme Mélanie qui vient en Tunisie et qui parle au nom de l'Union européenne. C'est incroyable !

07:17 Les Tunisiens se sont fait complètement manipuler.

07:22 Et j'ai ce conseil à vous donner. Dès que vous voyez un responsable politique passer constamment à la télévision,

07:29 vous pouvez être sûr et certain que c'est un agent du système.

07:35 Zemmour, Bardella, Le Pen, Mélenchon, etc., tout y contient, ce sont des agents du système,

07:40 c'est-à-dire des gens qui font semblant d'être des opposants, mais qui, au bout du compte, servent le système.

07:48 (Applaudissements)

07:53 Pour ceux qui ont des doutes, vous vous rappelez sur Mélenchon, qui, à quelques heures d'intervalle,

08:00 il y a quelques années, c'était incroyable, il avait fait un discours sur la cannebière à Marseille.

08:07 Il avait fustigé Macron, qui était le pire président qu'on avait jamais eu, un dictateur épouvantable, etc.

08:16 Vous vous rappelez ? Et puis, quelques heures après, il était sur le Vieux-Port en train de marcher,

08:21 il était minuit, je ne sais pas quoi, et pof ! Il rencontre Macron, qui était sur le trottoir à minuit.

08:29 Alors déjà, on se demande ce que Macron faisait sur le trottoir à minuit sur le Vieux-Port.

08:36 Mais le plus dingue, c'est que vous avez vu, je n'invente rien, il y a eu des caméras,

08:42 et il y a des caméras qui ont dit « alors, M. Mélenchon, vous avez dit que c'était le pire dictateur, etc. »,

08:46 et ils disent ça devant Macron, qui est hilareux, pas Pierre Hilar, il rigole,

08:53 et il y a Mélenchon qui dit « mais non, vous savez, c'est l'exagération marseillaise ».

08:59 Mais vous avez vu cette scène ? Si vous ne l'avez pas vue, faites-la circuler.

09:06 Là, c'est tartuffe ! C'est le comique de Molière, mais à la puissance 10 !

09:16 Et c'est quoi aussi ? C'est François Ruffin qui passe. Mais est-ce que vous avez vu cette vidéo ?

09:24 Il était avec Macron avant la présidentielle, où il disait à Macron « qu'est-ce que je dis ? Je vous attaque là-dessus,

09:31 puis vous me répondez si, puis vous me répondez ça, je ne sais plus si c'était une affaire industrielle ou une entreprise qui fermait ».

09:36 Mais c'est incroyable ! C'est vrai ou c'est pas vrai ? C'est vrai ! C'est vrai !

09:43 Et lorsque Mme Le Pen, au deuxième tour de l'élection présidentielle,

09:47 je l'ai remis, vous avez une vidéo, on vient de franchir les 200 000 vues en deux jours, ça marche bien nos vidéos,

09:52 j'ai fait une vidéo sur l'Ukraine, au deuxième tour de la présidentielle, lorsque l'Ukraine est arrivée sur la table,

09:59 si j'ose dire, vous avez vu Mme Le Pen ? Alors déjà, je voudrais dire à tous mes compatriotes

10:04 le soutien total que nous apportons au peuple ukrainien qui a été injustement agressé, etc.

10:09 Et je voudrais vous dire, M. Macron, que je soutiens totalement tout ce que vous avez fait. Enfin, c'est incroyable !

10:16 Elle a participé, la pseudo-opposition a participé à ce que la France prenne une position outrancièrement pro-ukrainienne,

10:25 alors que notre devoir historique, nos intérêts nationaux les plus fondamentaux, nos intérêts financiers essentiels,

10:34 c'était de ne pas entrer dans ce jeu, d'essayer de promouvoir une espèce de paix ou d'échanges pour éviter la guerre,

10:45 ce que d'ailleurs nous aurions dû faire, puisque les Russes avaient voulu que nous soyons garants avec l'Allemagne des accords de Minsk.

10:54 Et en fait, nous avons contribué à duper les Russes avec l'Allemagne. Mme Merkel l'a dit, ensuite c'est M. Hollande qui l'a rappelé,

11:02 qu'en fait, l'objectif n'avait jamais été de faire respecter les accords de Minsk, mais de gagner du temps pour permettre à l'Ukraine de préparer une attaque.

11:10 C'est vrai ou c'est pas vrai ? C'est vrai. C'est-à-dire qu'en fait, les gens qui comparent Poutine à Hitler, c'est l'inverse qui est vrai.

11:18 Dans cette histoire Poutine, il a été roulé dans la farine, comme Daladier et Chamberlain, par les accords de Munich.

11:24 Parce que Daladier et Chamberlain, quand ils étaient allés signer les accords de Munich avec Hitler,

11:28 Hitler leur avait promis que les Sudètes, c'était pour solde de tout compte.

11:33 Ils avaient cru dans la parole d'Hitler, qui à peine s'était signée, et après ça, il envahissait la Pologne.

11:40 Donc en fait, celui qui a été dupé dans l'histoire, c'est Poutine. Et personne ne vient me dire...

11:46 La seule chose, la seule réponse que j'ai eue depuis des mois, c'est des trolls qui disaient

11:53 « Ah, vous avez reçu votre nouvelle valise du Kremlin ».

11:58 (Rires)

12:03 Non, mais c'est tellement minable. Et le pire, c'est que la pseudo-opposition a participé de ce caractère minable.

12:12 Parce qu'en fait, nous avons des opposants qui n'ont aucun courage. Ils ont peur, ils ont les jetons.

12:20 Mais vous vous rendez compte si Bardella a les jetons devant Gilles Boulot ou devant Laurence Ferrari ?

12:26 Vous l'imaginez de l'envoyer devant Vladimir Poutine ou Xi Jinping ?

12:31 (Rires)

12:33 (Applaudissements)

12:40 Donc, je ne veux pas vous tenir trop longtemps, mais je voulais vous donner ici un message non seulement d'espoir,

12:47 mais surtout un message de mobilisation générale. Parce que nous avons à peu près 200 jours

12:54 jusqu'au 9 juin prochain pour nous battre pour qu'ils s'élupèrent au-dessus de 5%.

13:02 Il y a eu 50% d'abstention. Pour faire 5%, il faut 1 150 000 vues avec 50% d'abstention.

13:11 J'ai dit que j'ai des vidéos, j'ai trois vidéos qui ont dépassé 1 150 000 vues.

13:17 Donc même si toutes les personnes qui viennent voir mes vidéos ne sont pas forcément des électeurs de l'UPR,

13:24 ça veut dire que nous sommes dans des zones maintenant de notoriété qui permettent d'espérer d'y parvenir.

13:31 Vous voyez que je ne vous vends pas la lune. Je ne dis pas « Nous allons faire 35% ».

13:37 Mais que nous puissions faire une véritable percée est à notre portée.

13:42 (Générique)

13:55 (Générique)

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