Le Meilleur de l'info (Émission du 11/04/2024)

  • il y a 5 mois
Olivier Benkemoun revient sur la journée d'infos et de débats traités sur l'antenne de CNEWS dans #lemeilleurdelinfo

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Transcript
00:00 -Bonsoir. Merci d'être avec nous.
00:02 On a pas mal d'actualités à vous montrer.
00:04 On va parler du refus d'obtempérer.
00:06 Pour la première fois, il existe, a été mis en ligne,
00:10 une cartographie par le ministère de l'Intérieur
00:12 du refus d'obtempérer en France.
00:14 C'est très intéressant.
00:16 On parlera aussi de ces deux hommes arrêtés dans le RER
00:19 avec une carabine.
00:20 On reviendra sur ce qui s'est passé il y a 24 heures à Bordeaux.
00:24 Le procureur a donné une conférence de presse.
00:27 On va vous présenter le témoignage d'un policier
00:30 qui est intervenu hier soir.
00:32 Tout de suite, il a pensé terrorisme.
00:34 -On pense tout de suite à l'acte terroriste.
00:37 On a plusieurs victimes par coup de couteau.
00:39 On a un assaillant en fuite.
00:41 Vous pensez à ce que vous devez faire
00:43 et aux actes que vous devez faire.
00:45 Le shoot-out game vous permet de vous concentrer là-dessus.
00:49 Le ressenti de danger vient après,
00:51 comme le ressenti d'avoir couteauillé la mort.
00:54 -Vous entendrez dans un instant plusieurs extraits
00:57 des coups de couteau neutralisés par les policiers
01:00 à Vépognardé des Hommes, dont un mortellement
01:03 parce qu'ils buvaient de l'alcool et ne respectaient pas
01:06 la fin du ramadan.
01:07 C'est un point très important.
01:09 Y a-t-il en France des fanatiques qui veulent faire régner
01:12 sur le pays une sorte de police des mœurs ?
01:15 C'est le sentiment de Naïma Moufadel.
01:17 -On se défend d'être communautariste,
01:19 mais on l'a encouragée, notamment par toute cette politique
01:23 de la ville, où on a enclavé, mis dans les mêmes quartiers,
01:26 les mêmes personnes,
01:27 créant aussi des comportements de mimétisme
01:31 liés à, soi-disant, des principes...
01:36 -Le communautarisme conduit à une forme de séparatisme,
01:39 à une police des mœurs ?
01:40 -Ca conduit à un séparatisme dans la manière de vivre.
01:44 -C'est l'un des grands sujets de la soirée
01:46 sur lequel nous allons revenir.
01:48 Je voulais retenir ce soir cette punchline d'Emmanuel Macron
01:52 qui évoque la nécessité de se placer
01:54 en économie de guerre.
01:55 Emmanuel Macron a posé la première pierre
01:58 d'une usine de poudre d'obus à Bergerac.
02:01 -Vous nous avez entendu parler de manière régulière
02:04 d'économie de guerre.
02:05 Ma conviction, c'est que c'est une réalité de la géopolitique
02:09 dans laquelle nous allons vivre durablement.
02:11 Cette économie de guerre est concrète,
02:14 elle se fait vite, fort, dans la durée,
02:16 et elle permet de relocaliser, d'accroître notre production
02:19 et de créer des emplois. -Merci beaucoup.
02:22 -Bravo à tous et à toutes les élus.
02:24 Applaudissements
02:26 -Et puis, invité exceptionnel ce soir de Laurence Ferrari,
02:29 le président de la Knesset, le Parlement israélien,
02:32 a indiqué qu'il espérait que plus de la moitié des otages
02:36 du 7 octobre étaient encore en vie.
02:38 -Il y a 133 otages que vous avez mentionnés,
02:43 dont trois sont français.
02:46 Le 7 octobre, c'est jamais terminé.
02:51 C'est un projet qui continue chaque jour et chaque heure.
02:54 Nous savons que certains sont vivants et que d'autres, non.
02:58 Nous pensons que plus de la moitié sont toujours vivants,
03:02 pas bien plus que la moitié, pas la grande majorité,
03:06 mais en tout cas la majorité.
03:08 C'est ce que nous pensons et nous opérons comme cela.
03:11 -Voilà, plus de la moitié, c'est l'espérance
03:13 du président du Parlement.
03:15 Et je rappelle que 180...
03:17 Il y a 188 jours que les otages sont aux mains du Hamas.
03:22 On a une pensée tous les soirs,
03:24 pour les trois franco-israéliens, Orion, Ofer et Oued.
03:27 Nous demandons la libération sans condition.
03:31 Bonsoir, Edda Belhage,
03:32 porte-parole de l'Unité de France.
03:35 Bonsoir, Yoann Moletai.
03:36 On vous le disait hier soir,
03:38 il y a, semble-t-il, bien un motif religieux à l'assassinat.
03:42 Hier soir, de Rachid, ce ressortissant algérien,
03:46 a été poignardé à mort à Bordeaux.
03:48 Son camarade, qui lui aussi a été poignardé,
03:50 s'en est sorti après avoir été opéré en urgence.
03:53 La procureure a donné des détails très importants ce soir.
03:56 Vous avez pu suivre en direct sur CNews.
03:59 Sa conférence de presse, voici quelques moments importants.
04:02 -L'agresseur, qu'il ne connaissait pas,
04:06 se serait approché de son ami, Rachid Bouaz,
04:10 et s'en serait pris à lui avant de le reprocher à l'un et à l'autre,
04:13 dans un français approximatif, de boire, alors que c'était l'Aïd.
04:18 Le mis en cause, décrit comme le porteur d'un camis et d'un keffier,
04:22 couvrant son visage, ne laissant voir que ses yeux,
04:25 frappait dans un premier temps les deux victimes à coups de poing,
04:29 puis il s'éloignait.
04:30 Ces dernières se relevaient,
04:32 puis lançaient des canettes de bière en direction de leur agresseur,
04:36 lequel revenait alors vers elles,
04:38 sortait un couteau à grands arrêts et les poignardait tour à tour.
04:42 Les autopsies des deux victimes ont été pratiquées dans la nuit.
04:45 Il résulte de celles-ci que la première victime,
04:48 M. Rachid Bouaz, est à mettre sur le compte d'une mort violente
04:52 résultant de neuf blés par arme blanche,
04:54 dont quatre pénétrant la paroi thoracique
04:57 et le parenchyme pulmonaire,
04:59 et parmi ces quatre, deux avec atteinte cardiaque.
05:02 L'auteur est à ce jour en cours d'identification.
05:06 Il serait d'origine afghane et âgé de 25 ans.
05:09 Aucun élément ne milite en faveur d'une attaque à connotation terroriste.
05:13 Toutefois, deux nouveaux éléments méritent d'être évoqués ce soir.
05:17 Le premier, c'est un nouveau témoignage,
05:20 recueilli dans l'après-midi,
05:21 qui fait état d'une première altercation hier soir,
05:24 juste avant les faits, suivie de violences entre l'assaillant
05:28 et deux autres individus pour un motif a priori similaire.
05:31 Ainsi, l'auteur aurait pris à partie deux individus
05:35 parce qu'ils buvaient du rosé en ce jour d'Aïd.
05:37 - Ça, c'est très important.
05:39 Un mobile religieux peut-être à l'origine
05:43 de cette attaque au couteau,
05:45 qui s'est terminée par la mort de Rachid, on l'a entendu,
05:49 et puis le fait que l'assassin ait été neutralisé.
05:53 Alors, la procura a parlé de deux victimes.
05:56 Non, il n'y a pas deux victimes, il y a une victime,
05:59 et puis un assassin, celui qui a porté les coups de couteau,
06:02 qui a été neutralisé par les policiers.
06:04 - Oui, et là encore, si vous voulez,
06:06 c'est une personne, en l'occurrence,
06:09 une personne vraisemblablement d'origine afghane
06:12 qui pratique un islam rigoriste, voire plus que rigoriste,
06:17 et qui a voulu imposer le style de vie
06:19 qui est le sien, qui était le sien en Afghanistan,
06:22 eh bien, à des ressortissants, ou des personnes, en tout cas,
06:25 qui se trouvaient sur le sol français.
06:26 Je vous disais hier que nous vivions dans ce pays
06:28 un conflit de civilisation.
06:30 Eh bien, nous avons à nouveau l'exemple de cela,
06:32 qui est flagrant aujourd'hui, qui est manifeste,
06:34 qui est même incontestable.
06:36 La civilisation que nous connaissons, la nôtre,
06:39 c'est-à-dire le mode de vie européen, nos mœurs, nos coutumes,
06:42 qui font face à une civilisation
06:44 qui est une civilisation, en l'occurrence,
06:46 celle de ce personnage, une civilisation un peu barbare,
06:49 qui n'hésite pas à poignarder en pleine rue
06:52 quelqu'un qui n'a pas la même manière que lui
06:54 de pratiquer la religion, un islam extrêmement rigoriste.
06:57 - Rédébéla, c'est quelque chose que vous avez constaté ?
07:00 - Déjà, je veux dire bravo, bravo, un grand bravo
07:03 aux collègues de la compagnie départementale d'intervention,
07:06 qui a fait preuve de sang-froid,
07:08 qui a neutralisé incontestablement l'individu.
07:12 Et s'il ne l'avait pas fait,
07:14 je pense qu'il y aurait peut-être...
07:15 Alors, on parle d'autres victimes.
07:17 C'est important de le souligner,
07:18 parce qu'on focalise beaucoup sur l'auteur,
07:20 mais il faut mettre en avant le travail des policiers.
07:23 - C'était possiblement le début d'un périple mortel.
07:27 - Oui, puisqu'à partir du moment où, comme l'a dit la procureure,
07:30 il y a eu des injonctions verbales,
07:32 malgré la légitime défense,
07:34 il a fait bien état de sa qualité de policier.
07:37 L'individu avait le bras tendu avec le couteau, il me semble.
07:40 C'est ce qui a été dit.
07:41 Malgré ça, même face aux forces de l'ordre,
07:44 il voulait quand même en découdre.
07:46 Donc le collègue a fait usage.
07:47 - Sur le mobile religieux,
07:48 est-ce que vous l'avez constaté sur le terrac ?
07:50 Parce que là, on est dans un changement de civilisation.
07:53 - Oui, alors, c'est compliqué.
07:56 Vous savez, en France, je pense qu'il y a des gens
07:58 qui n'ont pas compris qu'une culture, ça se partage,
08:03 une religion, ça se partage, mais ça ne s'impose pas.
08:06 Donc maintenant, avec la violence,
08:09 je l'avais déjà dit sur votre plateau,
08:11 dans tous les domaines de droit commun,
08:14 de délit ou de crime,
08:17 on constate une recrudescence de violence.
08:19 Parce que tirer avec une arme, c'est une chose,
08:23 mettre neuf coups de couteau, c'en est une autre.
08:26 C'est-à-dire qu'il y a déjà un acte...
08:28 On va dire que cet individu,
08:30 il semblerait que ce soit un fanatique,
08:33 et qui est très radicalisé, pour le coup.
08:37 Maintenant, il y a un acte préparatoire,
08:39 parce qu'il est quand même en plein centre-ville,
08:42 avec un couteau à crans d'arrêt,
08:44 et il s'attaque déjà à ce qui semblerait
08:47 de deux premières vies.
08:48 - C'est pour ça qu'il se pose la question
08:49 de la piste terroriste, qui n'a pas été retenue,
08:51 mais tout ce que vous avez décrit
08:52 ressemble quand même à un acte terroriste.
08:53 On va écouter un politique.
08:55 Vous voulez juste rajouter quelque chose, Johan ?
08:57 - Non, parce que quand j'entends tout ce qui vient d'être dit,
09:01 quand on voit le profil de cet individu,
09:02 on ne peut pas s'empêcher qu'on a nous-mêmes
09:04 créé les conditions de notre propre malheur,
09:06 si vous voulez, parce qu'arrivent sur le territoire français,
09:08 arrivent sur le territoire européen des personnes
09:11 dont on sait très bien qu'elles peuvent potentiellement
09:13 représenter un danger, parce que quand vous venez d'Afghanistan,
09:15 il est difficile de contrôler ce que vous pensez,
09:18 quelle vie vous avez eue avant,
09:19 quelle persécution est-ce que vous avez éventuellement subie,
09:21 donc quel danger potentiel vous allez représenter
09:23 pour la France, mais le problème,
09:24 c'est qu'une fois que vous êtes là,
09:26 que vous soyez accepté, que votre demande de droit d'asile
09:28 soit acceptée ou non, vous resterez,
09:30 quoi qu'il arrive en France, puisqu'on ne peut pas renvoyer
09:32 en Afghanistan ces personnes-là,
09:34 puisque ce pays représente un danger.
09:36 Donc dans tous les cas, ces personnes vont rester ici.
09:38 - Pour revenir sur les faits, ce qui a été également dit
09:40 par la procureure ce soir, c'est que l'agresseur
09:42 a été menaçant contre la police.
09:44 Adrien Fontenot, pour le meilleur de l'info,
09:46 a recueilli ce soir le témoignage de l'un des policiers
09:48 qui appartenait à l'équipage de police
09:51 qui est intervenu en quelques minutes, très rapidement.
09:53 L'homme que vous allez entendre a pratiqué
09:56 des massages cardiaques aux victimes.
09:58 Premier extrait.
09:59 - Avec mon équipage, on était en patrouille classique,
10:03 patrouille police secours au niveau de la place Stalingrad,
10:06 donc sur la rue droite de Bordeaux.
10:08 Et là, on entend sur les ondes notre centre d'information
10:11 et de commandement qui nous annonce un assaillant
10:14 avec plusieurs victimes au couteau sur le miroir d'eau
10:18 et un assaillant qui prend la fuite vers le pont de pierre.
10:20 Donc avec mon équipage, sans parler, sans réfléchir,
10:25 on décide tout de suite de s'engager sur l'intervention.
10:26 On descend de notre véhicule et nos collègues CDI
10:29 arrivent au contact de l'individu.
10:31 Et là, on attend les détonations
10:34 qui pour nous sont caractéristiques d'un usage d'armes à feu.
10:37 Et donc, on voit en contrebas notre collègue
10:41 et l'individu face à lui qui s'écroule à terre.
10:44 Et on part en courant, tout mon équipage, vers cet endroit-là
10:47 pour porter un assistant sur notre collègue.
10:49 Et là, on s'occupe de, comment on dit,
10:52 de geler la scène de crime, de figer tout ça.
10:54 D'évacuer les badeaux, parce qu'il commence à y avoir un rassemblement
10:58 sur les hauteurs, on est un peu en contrebas,
11:00 sur les hauteurs du caisse à linière, avec des individus
11:03 qui commencent à être un peu hostiles en traitant la police d'assassin.
11:06 Donc on checke déjà la zone en vérifiant qu'il n'y ait pas d'explosifs.
11:09 On fait une palpation rapide sur l'individu qui est au sol
11:11 pour voir qu'il n'y ait pas d'explosifs sur lui.
11:13 Et une fois qu'on s'est assuré de ça,
11:14 avec mon collègue, on commence le massage cardiaque à deux,
11:17 parce que c'est un acte très fatigant, le massage cardiaque,
11:19 qui est vite épuisant pour les fonctionnaires.
11:22 Et donc à deux, on se relaie, chacun son tour,
11:24 et on masse l'individu jusqu'à l'arrivée des pompiers du SAMU,
11:27 qui vont arriver 15 à 20 minutes après notre première intervention à nous.
11:33 - Voilà, donc pour ce qui s'est passé, premier extrait de cet entretien,
11:38 une chose que je remarque, c'est que tu l'as dit,
11:39 tout de suite, il y a eu des individus hostiles.
11:41 - Oui, à partir du moment où vous avez une partie de la classe politique
11:47 qui nous diabolise, qui diabolise les forces de l'ordre de manière générale,
11:51 le premier réflexe, malheureusement, de certains individus,
11:54 c'est de crier au loup quand ils voient des policiers,
11:56 surtout quand ils font usage de leurs armes de service.
11:58 - C'est vrai que les gens qui sont là, et on l'a vu, on le dit depuis hier,
12:01 c'est quand même un lieu de promenade, beaucoup de jeunes,
12:04 c'est un lieu très, très, très populaire.
12:07 Et sans doute que les policiers ont empêché un périple mortel.
12:13 Et la première réaction, c'est que...
12:16 Salaud de flic.
12:16 - Périple mortel, le collègue, pour le coup, a eu les bons gestes,
12:20 déjà, d'essayer de sauver l'individu.
12:22 Et puis le périmètre de sécurité, parce qu'on ne sait pas si un deuxième...
12:27 Enfin, l'enquête nous dira...
12:28 C'est important aussi.
12:29 Aujourd'hui, il va y avoir une enquête.
12:31 On va évaluer, on va savoir si cet individu avait préparé son acte seul ou pas,
12:37 si c'est un passage...
12:40 S'il était fou ou pas fou, parce que souvent, on nous dit ce qu'ils sont fous.
12:43 Mais bon, pour poignarder quelqu'un,
12:44 je pense qu'il faut être pas stable psychologiquement.
12:47 Maintenant, une enquête va être en cours, on va interroger ses proches,
12:50 on va essayer de localiser son domicile,
12:51 on va faire un maximum d'enquêtes, savoir comment il est arrivé en France,
12:54 pourquoi il est arrivé en France,
12:56 et s'il avait des réseaux Internet, si c'est comme on dit Té ou pas.
12:59 - Bon, sur le risque terroriste,
13:01 c'est la première chose à laquelle on pense, nous a dit ce policier.
13:06 - On pense tout de suite à l'acte terroriste.
13:10 On a plusieurs victimes par coup de couteau.
13:13 On a un assaillant à fuite avec un signalement où on en parle d'une J-LABAR.
13:18 Quand l'individu, l'assailant, arrive au contact de nos collègues de la CDI,
13:22 il est porteur d'un keffier, il a le visage dissimulé.
13:25 Donc voilà, nous, on pense tout de suite à ça.
13:27 Après, comme je vous dirais, c'est pas moi qui vais l'établir,
13:29 c'est l'enquête, elle a pour le judiciaire et saisie.
13:31 Ça n'a peut-être pas rien à voir avec un acte terroriste,
13:33 mais nous, on pense tout de suite à ça,
13:34 parce qu'on sait que la France est menacée par tout ça,
13:39 qu'on va rentrer dans une période avec les Jeux olympiques
13:41 où la France sera mise en avant et qu'on risque d'avoir ce genre de choses.
13:47 Donc effectivement, on est très sensibilisés à ça
13:51 et l'intervention doit être rapide pour éviter que,
13:55 si c'est un terroriste, qu'il y ait d'autres victimes.
13:57 – Je rappelle qu'il n'y a pas de motif terroriste,
13:59 pour le moment, a dit la procureure de la République,
14:02 mais les frais peuvent toujours être requalifiés.
14:04 Et elle a aussi précisé qu'elle était en contact
14:06 avec le Parquet national antiterroriste.
14:09 – Oui, l'enquête est en cours,
14:11 on va établir le profil de l'individu.
14:13 Je vais revenir sur ce que disait le collègue.
14:16 Oui, c'est clair qu'aujourd'hui, un policier, un gendarme,
14:20 tous les collègues qui font partie des forces de l'ordre,
14:23 oui, on ne pense qu'à ça en fait.
14:26 Aujourd'hui, vous avez un dispositif qui s'appelle "voyager protégé",
14:29 quand vous prenez le train, vous avez votre arme sur vous
14:31 et votre brassard de police, vous craignez,
14:33 parce qu'on constate tellement, au-delà des actes terroristes,
14:37 déjà on constate tellement d'actes de violence avec des armes blanches,
14:40 qu'on s'y prépare en fait.
14:43 Donc oui, c'est pour ça qu'aujourd'hui,
14:46 je pense qu'il faut s'adapter à cette violence,
14:50 il faut s'adapter à cette menace terroriste
14:51 en formant encore plus les policiers,
14:53 en créant cette routine d'intervention
14:56 quand vous avez un assaillant qui s'attaque à des civils.
14:57 – Troisième extrait, si vous voulez bien,
14:59 sur la rapidité de l'intervention,
15:01 même pas cinq minutes, entre l'appel radio et l'arrivée des policiers.
15:05 – La peur, vous l'occultez en fait,
15:08 et vous pensez à ce que vous devez faire et aux actes que vous devez faire.
15:12 Donc le showtime vous permet à ça,
15:14 de vous concentrer là-dessus, d'être hyper focus.
15:16 L'intervention de police, entre le premier appel 17
15:18 qui annonce les coups de couteau et des victimes,
15:20 et la neutralisation de l'individu, il y a moins de 4 minutes.
15:23 On aurait préféré l'interpeller, mais c'est comme ça,
15:24 il n'a pas voulu se laisser faire,
15:26 mon collègue a agi dans son droit,
15:28 avec professionnalisme et sans froid.
15:31 Le ressenti de danger vient après en général,
15:33 comme le ressenti d'avoir côtoyé la mort.
15:36 On critique beaucoup la police, mais on est là,
15:40 on sait ce qu'on a à faire et quand il faut le faire, on le fait.
15:42 – Moins de 4 minutes, le sang-froid exceptionnel
15:46 de cet équipage de police, il faut absolument le saluer,
15:51 et une préparation impeccablement…
15:55 – Arras, Birakem, maintenant Bordeaux,
15:57 le dénominateur commun c'est la rapidité d'intervention des policiers.
16:01 On se tue à le dire sur les plateaux, nous le job on le fait,
16:04 mais il faut que derrière, il faut que les autres aussi,
16:07 les autres ministères s'adaptent.
16:08 Le travail au niveau de la police, il est fait.
16:10 – Le mobile religieux, on a déjà posé la question,
16:12 mais je voulais qu'on réécoute la procureure,
16:15 c'est important parce qu'elle a donné un détail par la suite,
16:17 en répondant aux questions des journalistes.
16:19 – On a un témoin qui indique que pour lui, il avait le sentiment,
16:26 donc l'agresseur avait une attitude d'un musulman rigoriste,
16:30 mais c'est une impression, ça n'a été absolument pas…
16:33 en tout cas nous n'avons pas rapporté la preuve à ce jour,
16:36 voilà, de cet élément.
16:38 L'identification, si elle est certaine, de l'auteur des faits,
16:41 permettra sans doute d'en savoir davantage.
16:43 – Bon voilà, il y a une autre histoire qui a inquiété les policiers,
16:48 qui a provoqué aujourd'hui une grande pagaille dans le VRER,
16:51 et vous m'avez alerté tout à l'heure là-dessus,
16:53 des policiers sont intervenus parce qu'un homme portait une carabine
16:55 dans le VRER, sous sa gilet.
16:58 Au final, deux personnes ont été interpellées,
17:00 ça s'est passé à la gare de Ville-Parisie, Mitry-le-Neuf, en Seine-et-Marne,
17:04 la carabine était non chargée et avait été aperçue à bord du RERB,
17:07 par ailleurs l'homme était recherché par la justice,
17:09 et faisait l'objet d'une procédure d'expulsion.
17:13 Ce qu'il faut souligner en fait, c'est que,
17:15 et vous le disiez tout à l'heure, il faut être prêt, il faut être prêt à tout,
17:18 là, fort heureusement, carabine non chargée, etc.
17:20 Mais encore une fois, intervention rapide, hyper rapide.
17:23 – Oui, les collègues de Paris Intramuros ont été avisés par appel radio,
17:29 il y a un dispositif qui a été mis en place par la BRF,
17:32 et les collègues, forcément ça a créé des perturbations,
17:35 mais en fait on a suivi la remontée de l'individu,
17:38 parce que le train en question n'a pas pu être arrêté tout de suite,
17:41 et puis la brigade d'anticriminalité, ainsi que les collègues de la BRF
17:45 ont pu intervenir et interpeller l'individu.
17:48 – Bon, ça a créé une grosse bagaille sur le RERB.
17:51 – Oui, mais bon, là, la problématique, une fois de plus,
17:54 c'est que vous faites face à un individu qui a une OQTF,
17:57 c'est encore un peu un des nominateurs qui arrive malheureusement souvent.
18:02 – Il se répétit toujours la même chose, toujours la même histoire.
18:06 – On a l'impression que les individus, enfin,
18:08 ce n'est pas plus que l'impression,
18:09 en fait l'impunité elle est à tous les niveaux,
18:11 c'est-à-dire que vous faites l'objet d'une OQTF,
18:14 mais vous continuez à vous balader ou à commettre des délits de droit commun.
18:19 – Emmanuel Macron et Gérald Darmanin ont eux-mêmes fait le lien
18:22 entre une partie de l'immigration et une partie de la délinquance dans ce pays.
18:26 – C'est incontestable, les chiffres le monde,
18:28 une grande partie de la classe politique à part l'extrême gauche fait ce constat-là,
18:31 il y a un lien entre l'immigration et une partie de la délinquance,
18:34 les chiffres du ministère d'ailleurs le prouvent également.
18:37 Et il y a un paradoxe quand même à ne pas lutter
18:39 contre l'immigration irrégulière quand on fait ce lien,
18:43 si vous voulez, comment vous vous luttez contre l'insécurité
18:46 et les problèmes que nous rencontrons aujourd'hui,
18:48 si vous ne luttez pas contre l'immigration, encore une fois, irrégulière
18:51 et que vous permettez à tout le monde d'entrer,
18:53 parce que nous n'avons pas les moyens de contrôler
18:55 nos frontières intérieures et nos frontières extérieures
18:57 et que nous n'avons pas non plus les moyens, par de tout,
19:00 de raccompagner chez elles les personnes qui sont indésirables sur notre sol,
19:04 parce que les QUTF ne sont pas appliquées.
19:06 Donc il est évident que lutter contre la délinquance
19:09 dans ces circonstances-là paraît difficile.
19:11 – Vous avez eu de QUTF, mais quand même, vous allez dans le VRER,
19:15 le lendemain d'une attaque, comme on a connu,
19:17 tout le monde l'a entendu parler à Bordeaux,
19:19 on est allé là-bas avec une carabine, même si elle est non chargée,
19:21 dans le VRER, ça ressemble à une provocation en réalité.
19:27 – Oui, c'est une provocation… – On n'a pas le motif, on n'a pas l'objet.
19:32 – J'en ai déjà parlé, concernant le port d'armes,
19:34 aujourd'hui vous avez le port d'armes catégorie D, couteau,
19:39 c'est un an d'emprisonnement, c'est 15 000 euros d'amende.
19:42 – Vous me faites arrêter aujourd'hui, moi je prends un couteau,
19:46 je me fais arrêter avec un couteau, qu'est-ce qui m'arrive ?
19:48 – Jamais. – Rien ?
19:49 – Jamais, même si vous êtes connu des services de police,
19:51 vous n'irez pas en prison.
19:52 Mais aujourd'hui, à un moment, il faut peut-être s'adapter
19:54 à cette nouvelle forme de délinquance,
19:56 on le voit, on fait les plateaux pour les RICS,
19:58 on fait les plateaux pour les RICS devant les établissements scolaires,
20:03 pour les agressions, à un moment, si vous réprimandez pas,
20:06 les gars vont continuer tout simplement à se balader avec des couteaux,
20:09 puisqu'ils savent qu'ils ne risquent absolument rien.
20:11 – Au passage, quand Bordeaux en a parlé de RICS,
20:12 le terme exact, ce n'est pas une RICS.
20:14 – Ah oui, non, Bordeaux, non, Bordeaux, non, c'est pas une RICS,
20:18 mais en attendant, l'individu sait que si jamais il se fait contrôler
20:22 avec un couteau, au niveau pénal, il ne va pas avoir la même sanction
20:25 qu'il se balade avec une arme de poing, c'est clair.
20:28 – Face à ces dangers, question qui a été évoquée toute la journée également,
20:32 faut-il armer les policiers municipaux ?
20:33 On vous le disait déjà, il y a la police municipale n'est pas armée,
20:37 alors, ce n'est pas la police municipale qui est intervenue à Bordeaux,
20:40 mais celle de Bordeaux n'est pas armée,
20:41 et c'est un sujet qui aujourd'hui prend un autre relief, évidemment.
20:46 Regardez ce qu'en dit aujourd'hui le maire de Bordeaux et sa majorité.
20:53 – La police municipale, elle est armée, à Bordeaux comme ailleurs,
20:59 elle n'a pas d'armes létales, mais elle a des armes
21:03 qui lui permettent de neutraliser des assaillants,
21:06 donc je ne laisserai pas dire que notre police municipale est désarmée, elle l'est.
21:11 – L'armement létal de notre police municipale serait une erreur stratégique
21:15 et une fuite en avant pour deux raisons majeures.
21:18 Tout d'abord, elle viendrait consacrer le désengagement de l'Etat,
21:22 de la police nationale, sans remédier au problème des Bordelais.
21:25 En clair, moins de policiers nationaux dans nos rues,
21:27 alors que nous nous battons à monsieur le maire pour en avoir plus.
21:31 De plus, cela positionnerait toujours plus nos policiers municipaux
21:34 en policiers nationaux de substitution, ce que nous ne voulons pas.
21:37 C'est une police de proximité, une police du quotidien
21:40 qui n'a pas besoin d'armement létal,
21:41 ça ne veut pas dire qu'elle n'a pas d'armement, elle a un armement.
21:44 [Bruit de fusil]
21:45 – Toutes les polices municipales ne sont pas logées à la même enseille,
21:49 c'est vrai, certaines sont armées, d'autres non armées,
21:53 certains ont des pistolets à impulsion électrique, etc.
21:57 Il y a différents régimes, c'est le choix du maire.
22:00 – Oui, je pense qu'il faut respecter le choix du maire.
22:03 Maintenant, je pense que le maire, il reste maire,
22:05 le policier municipal, le policier national, le gendarme,
22:09 on identifie pareil, c'est-à-dire qu'un individu qui va être armé d'un couteau,
22:12 il va nous foncer dessus, parce qu'on sait que les forces de l'ordre
22:14 sont des cibles pour ces gens-là.
22:16 – Pendant les émeutes, on a fait appel aux policiers municipaux.
22:18 – Oui, mais ce que je veux dire, c'est que la déclaration,
22:22 excusez-moi, elle est complètement lunaire en fait.
22:25 Vous faites quoi avec un taser ?
22:26 Je pense que ce maire ne connaît, je respecte son choix,
22:31 mais il ne connaît absolument rien, il n'a jamais…
22:34 il faudrait, je pense, que ces gens-là viennent…
22:35 – Non, c'est pas qu'ils ne connaissent rien, là c'est de l'idéologie,
22:38 pour ce maire de Bordeaux, il ne veut pas de caméra, il ne veut pas d'arme.
22:41 – Oui, mais si vous avez, là, dans ce cas-là,
22:43 admettons, on a deux individus armés de couteaux,
22:45 le policier municipal, il fait quoi avec son taser ?
22:46 Il tire sur le premier, pour le peu que ça ne touche pas
22:50 et qu'on n'arrive pas à neutraliser, il fait quoi avec le deuxième ?
22:53 Rien, il ne peut pas intervenir.
22:54 Donc à un moment, comme je disais tout à l'heure,
22:56 il faut qu'on s'adapte à cette violence,
22:58 c'est-à-dire qu'à partir du moment où vous êtes identifié
23:01 en tant que force de l'ordre, vous devez, normalement,
23:03 je pense, en étant bien formé, régulièrement formé, être armé.
23:07 – À Nice, on a pu stopper un attentat, la police municipale a pu stopper
23:11 un attentat grâce à des armes et un policier municipal de Cannes
23:15 me disait tout à l'heure, on est armé et non seulement
23:18 on fait les tirs, le minimum de tirs, c'est 50 par an,
23:21 mais on fait plus, on en fait 300 parce que ça, c'est aussi une question.
23:25 Il faut arriver à tirer des cartouches, à être entraîné.
23:27 Donc, à Cannes, ils tirent 300 cartouches par an au lieu des 50 minimums.
23:32 Mais c'est exemplaire, c'est un choix, encore une fois, idéologique.
23:34 – C'est un choix qui est complètement idéologique,
23:36 c'est cette gauche, cette extrême gauche même,
23:40 qui était avant opposée à l'installation de vidéosurveillance,
23:44 qui maintenant y est arrivée, donc qui a toujours un temps de retard
23:46 sur les questions de sécurité, qui est maintenant opposée,
23:49 depuis longtemps, à ce que la police municipale soit armée,
23:52 mais il faut quand même bien se rendre compte que le niveau Vigipirate,
23:55 le plan Vigipirate est au niveau alerte, attentat, alerte, attentat.
23:59 Donc, nous sommes au niveau de vigilance maximale.
24:02 Que feraient des policiers municipaux face à quelqu'un
24:05 qui sortirait une Kalachnikov, un revolver, etc. ?
24:08 Vous imaginez bien que pour utiliser un taser,
24:11 il faut être à quelques mètres seulement de la personne, ou du terroriste.
24:14 Donc, vous imaginez bien qu'utiliser un taser face à quelqu'un
24:17 qui a une arme de poing, c'est absolument impossible.
24:19 – C'est-à-dire, pistolet, ampulsion électrique, car le taser, c'est une arme.
24:22 – Honnêtement, si j'étais policier municipal,
24:25 j'aurais peur de faire mon métier aujourd'hui
24:26 sans avoir d'arme létale sur moi, parce qu'effectivement,
24:29 à partir du moment où il y a l'inscription police sur soi,
24:32 on est une cible privilégiée pour ces personnes-là.
24:34 Alors, un pistolet à impulsion électrique, c'est deux tirs, seulement.
24:38 – Et il faut être à une distance courte.
24:41 – Une arme comme vous en avez, je crois, c'est 17 ou 34.
24:44 – Écoutez, moi j'ai eu la chance de faire des colonnes d'assaut
24:47 avec des individus retranchés avec un couteau,
24:49 où des fois, oui, ça arrive que ça ne fonctionne pas.
24:52 Mais aujourd'hui, je pense qu'on crée aussi au niveau de nos rangs,
24:58 ces situations anxiogènes.
25:00 Plus ça va aller, plus les policiers,
25:02 tant que certains partis politiques auront le même discours,
25:04 les policiers aujourd'hui, ils ont peur de sortir leur arme de service.
25:07 Je vous le dis franchement, ils ont vraiment peur.
25:10 – Et ça, ça arrive, je rappelle aussi, au moment des refus d'obtempérer.
25:15 Il y a, pour la première fois, je crois, le ministère,
25:18 je crois que c'est la première fois, le ministère de l'Intérieur
25:20 a publié aujourd'hui une cartographie de la France des refus d'obtempérer.
25:23 On va vous donner quelques chiffres.
25:25 Il y a eu 25 700 refus en 2023, 25 700 refus d'obtempérer.
25:32 Ça veut dire qu'il y en a trois par heure,
25:35 si vous faites le calcul, ça fait trois par heure.
25:40 97% sont commis par des hommes, donc quasiment la totalité,
25:44 et 75% des personnes mises en cause sont âgées de moins de 30 ans.
25:49 Un commentaire, la Bella ?
25:51 – Écoutez, le refus d'obtempérer,
25:54 quelqu'un qui est en défaut d'assurance,
25:57 qui est porteur de produits stupéfiants ou qui est en défaut de permis,
26:01 il faut que les gens comprennent que s'ils renversent un enfant
26:03 ou ils lui renversent une petite mamie qui n'a rien demandé,
26:06 il ne s'arrêtera pas.
26:07 Je pense qu'à un moment, pour que les gens comprennent,
26:09 c'est pareil, il faut une réponse pénale ferme.
26:12 C'est tout, tout simplement, par rapport à ça.
26:14 Et pareil aussi…
26:15 – Mais c'est quoi une réponse pénale ferme ?
26:18 C'est quoi ? C'est des peines planchers ?
26:19 – C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous avez des peines qui existent.
26:23 – Alors c'est quoi ? Refus d'obtempérer, vous prenez 3 ans ferme ?
26:26 – Vous prenez, vous avez eu…
26:29 je crois, il me semble que c'est, sauf faire de ma part,
26:30 il me semble que c'est 2 ans de prison.
26:33 Après, on ne demande pas qu'ils prennent 2 ans,
26:35 on peut faire des mesures préventives s'il faut faire des mesures préventives,
26:38 mais quand vous reprenez, même si c'est un drame, l'infirmaire,
26:42 qui se fait arrêter quelques jours auparavant
26:44 et qui fait une garde à vue pour déjà un défaut de permis,
26:49 aujourd'hui, il faut se poser des questions.
26:52 Pour que les gens comprennent,
26:54 il faut qu'ils sachent qu'il y a une répression derrière.
26:57 – Je crois qu'on avait la carte précisément de Londres
27:00 où il y avait les principaux points de refus d'obtempérer,
27:05 les 10 départements les plus touchés à votre avis.
27:07 Numéro 1, Martinique, Guadeloupe et Guyane sont dans le top 5
27:13 et Seine-Saint-Denis, que vous connaissez bien, Réda, est numéro 3.
27:18 Vous avez vu, c'était rapide, même moi je n'ai pas tout vu,
27:21 mais ce n'est pas grave, les Pyrénées, la Corse du Sud,
27:24 les Bouches-du-Rhône, l'Eure et Loire, ce sont les 10 premiers.
27:28 Vous connaissez ce classement ?
27:30 – Non, je ne connaissais pas le classement,
27:33 je peux vous dire que sur le terrain, on l'a vu encore récemment
27:36 avec le refus d'obtempérer à la Courneuve,
27:40 on a vu aussi l'AEFI parler de refus d'obtempérer
27:46 en arversant complètement les rôles, en parlant de condamnation à mort,
27:49 ce fait hors de ma part, moi je trouve que ces propos sont scandaleux,
27:53 à un moment, si vous voulez que ça s'arrête,
27:55 il faut laisser la police faire son travail, tout simplement.
27:57 Et s'il n'y a pas de réponse pénale envers ces individus,
28:00 ils vont tout simplement continuer à rouler sans permis
28:03 ou à continuer à faire des délits de fuite et des refus d'obtempérer.
28:06 – Vous savez ce qui serait intéressant,
28:07 c'est qu'on pose la question à un élu de gauche là-dessus.
28:10 Et dans un instant, on sera en duplex avec le candidat du parti communiste
28:15 qui se présente pour les européennes.
28:17 – Tête de liste.
28:17 – Oui, Léon Desfontaines, qui sera avec nous en duplex,
28:20 il tenait son premier grand meeting, c'était à Amiens, dans la Seine,
28:23 et il sera avec nous en direct, on va lui demander d'abord comment ça s'est passé,
28:27 parce qu'on est des gens polis,
28:28 et puis on a deux, trois questions à lui poser également.
28:30 Allez, à tout de suite.
28:31 Encore une décision qui concerne le travail de la police,
28:38 et j'espère qu'on pourra être… qui concerne aussi l'Europe,
28:40 j'espère qu'on pourra être avec Léon Desfontaines d'ici quelques minutes.
28:44 C'est le pacte sur la migration et l'asile qui a été adopté au Parlement,
28:49 donc c'est un pacte qui doit permettre à l'Europe de gérer mieux les flux migratoires.
28:54 Les points les plus importants, c'est sans doute la création de centres de rétention
28:58 en dehors de la zone Europe pour des demandeurs qui ne sont pas prioritaires
29:02 ou qui ont peu de chances de voir leur demande aboutir.
29:04 Il y aura de grands centres, si bien compris, qui vont gérer les demandes,
29:07 durer maximal du traitement de ces demandes six mois.
29:11 Et puis l'autre point important, c'est la répartition en Europe des migrants.
29:14 Il y aura 30 000 répartis dans tous les pays pour aider les pays
29:17 qui sont en première ligne, en quelque sorte, l'Italie ou la Grèce.
29:19 Attention, il y aura des amendes pour les demandeurs qui ne sont pas accueillis.
29:25 Si ça, j'ai à peu près résumé les choses.
29:27 Est-ce que ce texte peut changer d'abord le travail des policiers ?
29:31 Écoutez, nous, on est toujours preneurs de tout outil supplémentaire qu'on peut avoir,
29:39 parce que vous avez, comme vous l'avez, je pense, entendu tout à l'heure,
29:43 vous avez toujours des gens qui arrivent déjà à passer entre les mailles du filet, si je puis dire.
29:47 Et je pense que plus on arrivera à contrôler nos flux migratoires,
29:50 plus on pourra contrôler et protéger les gens, les résidents et les Français.
29:56 Vous dites aujourd'hui, contrôler les flux, c'est protéger les Français.
30:02 Oui, parce que malheureusement,
30:05 vous avez des gens qui ont vraiment une situation très compliquée dans leur pays,
30:09 et puis vous avez des gens qui vont profiter des flux migratoires
30:15 pour essayer, du fait de leur nationalité,
30:16 d'essayer de profiter, peut-être,
30:19 de venir pour commettre un acte terroriste en France, tout simplement.
30:24 Donc nous, il nous faut des moyens pour pouvoir contrôler,
30:27 que ce soit en termes de renseignements intérieurs
30:29 ou que ce soit pour les unités de voie publique,
30:32 de pouvoir contrôler ces individus.
30:34 – On va écouter Jordan Bardella,
30:35 il était hier dans l'émission de Christine Kelly.
30:38 Il a réagi à l'adoption du texte, il estime que ça n'a rien changé du tout.
30:42 – C'est effectivement un pacte qui va être efficace
30:47 dans le sens de plus d'immigration.
30:50 Ce texte, il a été soutenu depuis maintenant plusieurs mois,
30:53 plusieurs années par Emmanuel Macron et par Ursula von der Leyen,
30:55 la présidente de la Commission européenne.
30:57 Et les Français doivent retenir de ces longues heures de débats parlementaires
31:01 que ce texte prévoit la répartition obligatoire des migrants
31:04 qui vont franchir les portes de l'Union européenne dans nos communes,
31:08 dans les communes des États membres, dans nos villes, dans nos villages.
31:10 Et pour les États membres qui refusent cette répartition obligatoire de migrants,
31:14 il y aura des sanctions financières qui iront jusqu'à 20 000 euros par migrant
31:19 que donc les Français, l'impôt du contribuable devra donc financer.
31:23 [Bruit de tir]
31:24 – Ça c'est la version de Jordan Bardella,
31:26 Gabriel Attal dit "c'est un changement, c'est un événement important"
31:30 et si j'en crois la candidate du parti d'Emmanuel Macron,
31:35 d'ici deux ans, grâce à ce texte, l'Empedouza c'est terminé.
31:39 – Elle a même dit Valérie Ailler,
31:40 "dans deux ans il n'y aura plus d'immigration irrégulière".
31:43 Alors je crains que ce texte ne permette pas de mettre fin à l'immigration irrégulière.
31:47 Effectivement, étudier les demandes d'asile à l'extérieur des frontières européennes,
31:54 c'est quelque chose qui va dans le bon sens naturellement,
31:57 qu'il y ait des centres de rétention dans des pays tiers à l'extérieur de nos frontières,
32:00 d'accord, mais est-ce que vous pensez que ça va mettre fin à l'immigration irrégulière ?
32:04 Est-ce que vous pensez que compte tenu de la situation,
32:06 de ce que vivent ces gens dans leur pays,
32:09 vous pensez qu'ils vont refuser du jour au lendemain
32:11 à se rendre en Europe dans des pays riches qu'ils considèrent être comme un Eldorado
32:15 parce que la France, il est vrai, est assez généreuse vis-à-vis d'eux ?
32:18 Non, je ne crois pas, je crois qu'ils vont toujours continuer à venir
32:21 et comme nos frontières ne sont pas surveillées,
32:24 ou pour ainsi dire très très peu surveillées,
32:26 eh bien je crains que ce texte ne change pas grand-chose en réalité.
32:30 – En fait, la grande question qu'on se pose,
32:32 parce qu'on fait le lien avec tous les événements,
32:34 c'est est-ce que ce texte, par exemple,
32:36 aurait pu empêcher ce qui s'est passé à Annecy,
32:40 il y a quelque temps, les coups de couteau, encore une fois, dramatique ?
32:43 – L'immigration irrégulière, tant qu'il n'y aura pas une maîtrise parfaite
32:49 des frontières, à supposer que ce soit possible,
32:51 à supposer que ce soit possible, eh bien tant que nos frontières
32:54 continueront à être une passoire, l'immigration irrégulière ne s'arrêtera pas,
32:58 ça n'est pas avec un texte que nous allons arrêter,
33:01 mettre fin à l'immigration irrégulière.
33:03 Pourquoi est-ce que ce texte a nécessité trois ans de négociations ?
33:06 Parce que c'est l'Italie qui se plaignait de recevoir des migrants,
33:10 le texte Dublin 3 prévoit en réalité que la demande d'asile
33:13 soit faite dans le premier pays où arrive le migrant,
33:15 donc c'était souvent l'Italie qui ne peut pas assumer seule
33:18 de gérer tous ces migrants, donc ils seront maintenant effectivement
33:21 répartis de manière bien précise dans l'ensemble des pays
33:24 de l'Union européenne, c'est avant tout pour cela
33:26 que ce texte est né au sein de l'Union européenne.
33:29 - Bonsoir Léon Desfontaines, vous êtes en direct avec nous depuis Amiens.
33:33 Je vous vois, ça y est.
33:35 Tête de liste au ministre de la Gauche-Unie pour les élections européennes.
33:39 C'est vrai qu'on aimerait que vous réagissiez à ce texte,
33:41 mais avant ça d'abord, c'était votre premier grand meeting ce soir,
33:45 donc ça s'est bien passé ?
33:48 - Tout à fait, ça s'est très bien passé, la salle a été remplie,
33:52 et d'ailleurs c'est le premier grand meeting en dehors d'une grande métropole
33:55 et pour moi ça me tenait à cœur parce que ce département,
33:58 c'est celui dans lequel j'ai grandi,
33:59 et surtout c'est un département qui a été victime
34:01 par des politiques libérales européennes,
34:03 et tout ça s'est très bien passé.
34:04 Enfin, la gauche du non au traité constitutionnel européen,
34:07 la gauche du travail, elle est de retour.
34:09 - La gauche du travail, semble-t-il pas la gauche du PS ?
34:12 J'ai bien vu que vous aviez des différences
34:13 avec le candidat pour les européennes au PS,
34:16 vous lui reprochez notamment de voter des accords de libre-échange
34:18 qui ne vont pas protéger les agriculteurs,
34:21 les travailleurs français, les ouvriers évidemment,
34:26 mais ça ressemble à un discours pour une préférence nationale,
34:30 si je lis bien entre les lignes.
34:32 - Ce que je dis aujourd'hui, c'est que l'Union européenne
34:37 a favorisé en tout cas la mise en concurrence entre les travailleurs,
34:39 et moi cette Europe-là, je n'en veux pas,
34:41 mais les Français non plus d'ailleurs n'en veulent pas.
34:43 Mais aujourd'hui, ce que je reproche notamment à M. Glucksmann,
34:46 c'est que son groupe au Parlement européen
34:48 a voté pour le retour des règles austéritaires européennes,
34:50 et notamment les annonces d'économie de Bruno Le Maire,
34:53 de casse de services publics, et moi je le dis,
34:55 on ne peut pas se revendiquer de gauche
34:57 et soutenir un groupe qui vote pour la fermeture des services publics.
35:01 Donc aujourd'hui, c'est pour ça que je me présente à cette élection européenne,
35:04 pour retrouver justement cette gauche du travail,
35:05 cette gauche qui défend les services publics,
35:07 cette gauche qui défend la réindustrialisation de nos territoires
35:09 et notre souveraineté alimentaire, et oui, je n'ai pas peur de le dire,
35:12 il va falloir produire davantage sur le territoire national,
35:16 territoire européen,
35:17 pour pouvoir répondre aux immenses défis qui nous font face.
35:19 - Mais vous n'allez pas jusqu'à dire préférence nationale,
35:22 c'est un gros mot.
35:25 - Mais la question n'est pas de préférence nationale ou pas,
35:27 la question est comment on permet à notre pays
35:29 de reprendre la main sur les décisions qui sont prises,
35:31 comment on permet de retrouver notre souveraineté
35:33 en matière industrielle, en matière alimentaire,
35:35 comment on défend cette souveraineté-là ?
35:37 Et ça, c'est des questions qui se posent directement au Parlement européen,
35:40 et c'est des combats que je veux prendre à bras-le-corps.
35:41 - Il y a un instant, on parlait du pacte sur la migration et l'asile,
35:45 ça c'est un grand texte qui a été adopté au Parlement,
35:47 on a entendu le candidat Jordan Bardella dire que ça ne servait à rien,
35:50 on a entendu Gabriel Attal dire au contraire, c'est un grand pas.
35:54 La question de Yohann El Zay.
35:55 - Oui, Léon Desfonte a annoncé que tous les sondages disent aujourd'hui
35:58 et montrent que 7 à 8 Français sur 10 veulent moins d'immigration en France.
36:03 Est-ce que malgré cela, vous pensez,
36:05 comme le prévoit ce pacte asile et immigration,
36:08 que la répartition des migrants au sein de l'Union européenne
36:11 et donc en France est une bonne chose ?
36:13 Est-ce que vous pensez qu'il faut donc aller contre la volonté des Français
36:16 et répartir ces migrants dans les villes et les villages français ?
36:19 - Aujourd'hui, je pense que le pacte asile-immigration
36:24 ne répond pas aux problèmes fondamentaux.
36:26 Moi, je fais partie d'une liste qui dit qu'on voit deux camps s'opposer.
36:30 Ceux qui nous disent qu'il faut zéro immigration,
36:32 eh bien ceux-là, je le dis, ce sont des menteurs.
36:33 On voit Giorgia Meloni en Italie, à l'extrême droite,
36:36 qui avait dit qu'il y a été élu sur un blocus maritime et zéro immigration,
36:39 qui vient régulariser plusieurs centaines de milliers d'immigrés.
36:42 Mais je fais partie aussi de ceux qui disent qu'un État a des frontières,
36:45 sauf preuve du contraire, d'ailleurs, un État sans frontières,
36:47 ça n'existe pas. Les frontières, elles sont là, certes, pour les personnes,
36:50 mais aussi pour réguler les capitaux et les marchandises.
36:52 Et la question fondamentale qu'on doit tous se poser,
36:55 c'est la question de l'inclusion.
36:56 Comment on permet de mettre les moyens, notamment,
36:58 pour permettre à l'ensemble de celles et ceux
37:01 qui produisent les richesses de notre pays
37:02 de pouvoir être pleinement inclus dans notre société,
37:04 notamment en régularisant les travailleurs sans-papiers ?
37:06 Moi, je propose cette mesure-là.
37:08 Je propose aussi qu'on développe des services publics
37:10 permettant à chacune et chacun,
37:11 celles et ceux qui fuient la guerre et la misère,
37:13 de pouvoir être pleinement inclus dans notre société.
37:16 Et enfin, la question fondamentale qui n'est jamais posée
37:18 lorsqu'on parle d'immigration, c'est la question de la coopération.
37:21 Comment on permet, justement, d'éviter que des personnes
37:24 soient arrachées de leur pays, comme c'est le cas actuellement ?
37:26 Je prends souvent l'exemple du Niger,
37:27 qui a un taux d'électrification à 17 %.
37:30 Comment voulez-vous permettre à ce que les Nigériens
37:31 restent sur leur territoire
37:33 si, justement, ils n'ont pas accès à l'électricité,
37:34 pas accès à une formation, pas accès à des universités ?
37:36 Engageons de nouveaux rapports avec l'espace méditerranéen
37:39 et avec l'Afrique subsaharienne.
37:40 Engageons de nouvelles coopérations.
37:42 -Léon Desfantaines va terminer là-dessus,
37:43 mais sur ce plateau, Yared Abela, qui est policier,
37:46 il y a un instant, nous disait,
37:48 lorsqu'on parlait de ce traité qui a été voté,
37:50 il disait que c'est important, quand même,
37:52 le contrôle de ceux qui rentrent, parce que c'est la sécurité.
37:55 C'est la sécurité des Français.
37:57 D'ailleurs, je ne vous ai pas vu réagir,
37:58 ni sur vos réseaux, ni publiquement,
38:00 sur ce qui s'était passé à Bordeaux.
38:03 Vous sentez qu'il y a quand même quelque chose
38:06 dans notre vivre ensemble qui ne fonctionne plus ?
38:10 Alors, vous n'avez pas parlé ce soir de décivilisation,
38:12 mais il y a quand même quelque chose qui ressemble à ça.
38:16 (Bruit de clavier)
38:18 -En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui,
38:19 on a besoin de remettre le vivre ensemble au centre du débat.
38:22 Moi, je partage totalement cette ambition-là.
38:24 Et à mesure que l'école républicaine,
38:26 à mesure que les services publics ont reculé,
38:28 on a vu naître, notamment dans nos quartiers populaires,
38:31 des formes de communautarisme.
38:33 Et la nature a horreur du vide.
38:34 Lorsque la République recule,
38:36 parce que les services publics reculent,
38:37 alors d'autres choses prennent leur place.
38:39 Moi, je le dis, c'est important de réaffirmer avec force
38:41 l'école républicaine.
38:43 Je tiens à saluer le travail plein et entier
38:45 de l'ensemble de nos fonctionnaires,
38:46 bien sûr des forces de l'ordre,
38:47 mais aussi de nos enseignants,
38:48 qui permettent de recréer des liens et du tissu social
38:51 de notre société.
38:52 -Vous êtes parti dans un tunnel.
38:53 -Oui, je parlais en général.
38:55 -Le cas de Bordeaux, là, c'est pas l'école républicaine.
38:58 Tout le monde le sait.
39:00 -Tout à fait. Totalement.
39:02 Je partage totalement.
39:04 Et bien évidemment, l'école ne fera pas tout.
39:06 Et pour le cas de Bordeaux, moi, ce que je dis,
39:07 c'est qu'aujourd'hui, la justice doit bien évidemment
39:09 faire son travail, permettre de mettre les réponses
39:12 à ce qui s'est passé, à ce drame.
39:13 Et moi, je tiens à porter bien évidemment tout mon soutien,
39:15 toute ma solidarité à l'ensemble des victimes
39:17 de ce drame horrible.
39:18 -Et les policiers ? Oui, non ?
39:20 -Aux policiers, bien évidemment.
39:23 Et aux policiers, d'ailleurs, qui ont malheureusement
39:25 trop peu de moyens pour pouvoir exercer pleinement leur mission.
39:27 Et je le dis, ils font un métier exceptionnel.
39:30 Et compte tenu des moyens qu'ils ont,
39:31 comme d'ailleurs l'ensemble des fonctionnaires,
39:33 eh bien, ils font un travail exceptionnel.
39:35 Ce qu'il faut aujourd'hui, c'est valoriser leur travail,
39:37 valoriser leur métier de manière bien sûr salariale,
39:39 mais aussi leur offrir de meilleures conditions de travail
39:41 avec davantage d'agents, notamment sur le terrain.
39:43 C'est une mesure que nous portons.
39:44 Mais pour cela, bien évidemment, il faut remettre en cause
39:47 les règles budgétaires européennes qui empêchent
39:49 tout investissement dans les services publics.
39:51 -Bon, on vous a entendu. Merci beaucoup.
39:52 Merci, Olivier Gangloff, qui a permis ce duplex.
39:56 Merci d'avoir été en direct avec nous.
39:57 Merci à Maxime Legay également.
39:59 Reda Belhach, tous les élus de gauche,
40:02 les représentants de la gauche ne sont pas contre la police.
40:03 Vous l'avez entendu.
40:04 C'est important. C'est important, ce qu'ils disent.
40:06 -Moi, ce qui me dérange, c'est ceux de la LFI
40:10 qui creusent encore plus l'écart avec certains jeunes
40:14 et donnent une image et diabolisent complètement.
40:17 Même dans le cadre d'un refus d'opérer
40:20 avec un accident où le procureur a fait un communiqué de presse,
40:23 non, ça ne suffit pas.
40:25 -Il faut dire quand même très rapidement
40:26 que le Parti communiste se différencie nettement
40:28 de la France insoumise.
40:30 Le Parti communiste tient un discours
40:31 qui est tout à fait républicain.
40:33 Ça, c'est incontestable.
40:34 Il n'y a pas de comparaison possible
40:35 avec la France insoumise, qui est complètement
40:37 en dehors du champ républicain désormais.
40:39 -On les salue. Merci beaucoup, Johan.
40:41 Merci, Reda Bellache, d'avoir été avec nous.
40:42 C'est la fin du "Milieu de l'info".
40:44 Maureen Vidal va vous rejoindre pour le 22h.
40:47 "Soir Info", Julien Pasquet, dans un instant.
40:49 Je remercie Valérie Aknin qui m'a aidé à préparer cette émission.
40:53 On se retrouve lundi soir. Sans vous, Johan.
40:55 Week-end de manger. -Un mardi.
40:57 -Bon, mais un mardi. Allez, bye-bye.
40:59 ♪ ♪ ♪

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