A la Une ce soir, la nouvelle enveloppe américaine pour la guerre en Ukraine. Tout porte à croire que les 61 milliards de dollars supplémentaires ne devraient pas beaucoup aider les soldats de Kiev sur le front.
Nous ouvrirons ensuite une page Education nationale avec le ras-le-bol des enseignants de Seine-Saint-Denis et l’ouverture d’internats pour élèves décrocheurs par le premier ministre.
Et puis nous évoquerons le texte de loi sur l’euthanasie. Une commission spéciale est lancée à l’Assemblée nationale pour donner l’apparence de discussions ouvertes.
Nous ouvrirons ensuite une page Education nationale avec le ras-le-bol des enseignants de Seine-Saint-Denis et l’ouverture d’internats pour élèves décrocheurs par le premier ministre.
Et puis nous évoquerons le texte de loi sur l’euthanasie. Une commission spéciale est lancée à l’Assemblée nationale pour donner l’apparence de discussions ouvertes.
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00:00♫ Générique de fin ♫
00:14Madame, Monsieur, bonsoir, je suis ravie de vous retrouver pour cette nouvelle édition du journal télévisé.
00:20Comme chaque semaine, je me permets de vous rappeler combien il est crucial pour nous que vous pensiez
00:25à relayer nos contenus et à cliquer sur le pouce en l'air pour améliorer le référencement.
00:30Et puis pensez également à vérifier que vous êtes toujours abonné à notre chaîne YouTube.
00:35À la une ce soir, la nouvelle enveloppe américaine pour la guerre en Ukraine.
00:39Tout porte à croire que les 61 milliards de dollars supplémentaires
00:43ne devraient pas beaucoup aider les soldats de Kiev sur le front.
00:47Nous ouvrirons ensuite une page éducation nationale avec l'oral bowl des enseignants de Seine-Saint-Denis
00:52et l'ouverture d'internats pour élèves décrocheurs par le Premier ministre.
00:57Et puis nous évoquerons le texte de loi sur l'euthanasie.
01:00Une commission spéciale est lancée à l'Assemblée nationale
01:02pour donner l'apparence de discussions ouvertes sur le sujet.
01:06♫ Générique de fin ♫
01:11Les États-Unis remettent la main à la poche pour la guerre en Ukraine.
01:14Alors que la situation des combattants de Kiev est en passe de basculer,
01:17Volodymyr Zelensky semble avoir décroché une petite victoire à Washington.
01:21Une petite victoire qui n'aura pourtant pas de réel incident sur le front.
01:25Explication.
01:26Pour 311 contre 112 abstention 8, la motion est adoptée.
01:32De milliards en milliards jusqu'à la défaite.
01:35Samedi, la Chambre des représentants américaine a voté une nouvelle enveloppe
01:39comprenant 61 milliards de dollars, 57 milliards d'euros, d'aide à l'Ukraine.
01:45Le texte à peine voté, Volodymyr Zelensky s'est réjoui de la nouvelle
01:49qui, selon lui, empêchera la guerre de se propager et sauvera des milliers et des milliers de vies.
01:56Du côté de Moscou, l'annonce a également fait réagir.
01:59En effet, le porte-parole du Kremlin, Dmitry Peskov, a estimé que cette décision allait,
02:04je cite, « tuer encore plus d'Ukrainiens à cause du régime de Kiev ».
02:10En réalité, tout porte à croire que cette nouvelle annonce d'aide
02:13a des conséquences davantage psychologiques que militaires.
02:17En effet, bien que le Sénat américain examine le texte dès mardi,
02:21avant une signature finale du président Biden,
02:23et que la porte-parole de la Maison Blanche ait expliqué que l'aide reprendrait immédiatement
02:29après l'adoption des deux chambres,
02:31la situation des combattants de Kiev ne semble plus à même d'être renversée.
02:35La liste des équipements envoyés par Washington n'a d'ailleurs pas été dévoilée.
02:39Devraient figurer dans les stocks des obus, des munitions,
02:43des missiles longue portée et des missiles pour la défense anti-aérienne.
02:47Concrètement, 27 milliards serviront directement à Kiev pour acheter des armes.
02:52Washington s'est également accordé le droit de se servir du gel d'avoir russe pour fournir l'Ukraine.
02:58Par ailleurs, 23 milliards de dollars serviront quant à eux à remplacer les armes et les matériels
03:04partis à Kiev pour reconstituer les stocks de l'armée américaine.
03:09De quoi raviver l'économie de l'Amérique de Joe Biden,
03:13un point que soulevait justement le directeur du CF2R,
03:16le centre de recherche français sur le renseignement, Eric Denecé, dans le samedi politique.
03:22Et on voit l'économie américaine en ce moment extrêmement florissante.
03:25Si on regarde le New York Stock Exchange, on voit que la bourse repart à la hausse.
03:29Ce dont ils ont besoin au vu de leur dette incommensurable.
03:34Non seulement ça, mais aujourd'hui c'est un facteur de prolongement du conflit.
03:37Parce que si le conflit ukrainien se terminait trop vite, il y aurait probablement un effondrement boursier.
03:42Donc ce ne sont presque plus uniquement les facteurs militaires qui aujourd'hui sont les plus déterminants.
03:47C'est aussi cette économie et cette bourse qui est montée très vite et très haut.
03:52Et on ne veut pas, entre guillemets, flinguer l'économie en mettant un terme à ce conflit trop vite.
03:57Laisser flinguer des soldats pour ne pas flinguer l'économie.
04:01Il semble que l'équation a été résolue depuis longtemps par Washington.
04:05D'ailleurs, Victoria Sparks, représentante républicaine du congrès américain d'origine ukrainienne,
04:11s'est élevée contre le vote de la nouvelle enveloppe.
04:14Elle estimait effectivement que cet argent irait essentiellement à l'économie américaine,
04:19ainsi qu'à des responsables corrompus en Ukraine.
04:22Des déclarations qui reposent sur un constat empirique.
04:26Puisque même le FMI, le Fonds Monétaire International,
04:29s'était ému qu'une partie des fonds alloués à l'Ukraine aient littéralement disparu.
04:34Avant d'arriver à Kiev.
04:36Peu de chance que cette nouvelle enveloppe connaisse un trajet différent.
04:40Ainsi, l'impact sur le terrain militaire devrait donc être toujours aussi contenu.
04:45Pourtant, tout porte à croire que l'arrivée du printemps et la stabilité des sols en Ukraine
04:50vont permettre à la Russie de relancer les opérations
04:53pour fortifier ce que Moscou considérera comme ses nouvelles frontières
04:57face à une armée de combattants de Kiev courageux mais épuisés jusqu'à l'os.
05:05Gabriel Attal tente de sauver la face en matière d'éducation.
05:11Le Premier ministre inaugurait lundi un internat pour jeunes décrocheurs à Nice
05:15alors qu'il doit faire face à la colère des enseignants de Seine-Saint-Denis.
05:19Explication d'Olivier Frèrejac.
05:21Monsieur le surveillant des classes secondaires était un peu efféminé.
05:27En ce temps-là, Gabriel Attal ouvrait des internats.
05:30Le chef du gouvernement était ce lundi à Nice
05:33auprès du maire de la ville Christian Estrosi
05:35au programme Lancer une expérimentation d'internat éducatif pendant les vacances scolaires.
05:41Il s'agit de placer des enfants en internat pour une remise à niveau
05:45en matière de travail et de comportement en les éloignant de leur quartier.
05:49Le ministre en a profité pour assurer le spectacle
05:52entouré de jeunes dans ce qui ressemble plus à un rassemblement
05:55de l'équipe de France de football en jogging-basket
05:58lors d'un débrief d'avant-match que d'une réunion de classe.
06:01Est-ce que vous êtes content d'être là d'abord ?
06:04Non ? Bah c'est rassurant, voilà.
06:07Parce que si vous étiez trop content d'être là,
06:09on se dirait que ce n'est peut-être pas utile pour vous.
06:12Au milieu du spectacle ministériel, un jeune a exprimé son scepticisme vis-à-vis du programme.
06:17La réponse du Premier ministre est toute trouvée, c'est la faute des téléphones.
06:21Toi, comment ça s'est fait pour toi ici ?
06:24Non, moi je ne suis pas content du tout, ma mère m'a obligé, elle m'a forcé.
06:29Elle m'a dit que c'était bien, et je vois que ce n'est pas bien là.
06:33Ça n'a pas démarré encore, ça commence ce matin.
06:36Je ne sais pas, je vois que ce n'est pas bien.
06:40C'est bien, ici en plus il y aura une petite cure sans téléphone.
06:43Tu vas voir qu'on peut faire plein de choses.
06:48A défaut de révolutionner l'école lors de son passage éphémère
06:51au ministère de l'Éducation nationale où il est resté moins de six mois,
06:55Gabriel Attal aura au moins pu faire rire une poignée de personnes présentes
06:59lors de ce petit tour de table.
07:01Derrière son coup de com' se trouve néanmoins l'échec de sept années
07:05de macronisme en matière d'instruction.
07:08Le niveau poursuit sa chute et l'incivilité tourne ici et là à la criminalité
07:12avec des insultes qui se sont transformées en coups de couteau.
07:16Derrière l'excuse des portables, la question de la matière humaine présente
07:20n'est jamais évoquée et c'est pourtant l'un des plus grands bouleversements
07:24de l'école depuis deux, trois décennies.
07:26Une modification massive du profil des élèves.
07:30Face à cela, l'école publique se trouve impuissante.
07:33Une impuissance de l'État qui se matérialise aussi par la colère
07:36des enseignements en Seine-Saint-Denis où une intersyndicale appelle à la grève
07:40au retour des vacances de printemps de la zone C, c'est-à-dire lundi 22 avril.
07:45Les grévistes réclament un plan d'urgence pour l'école
07:48dans ce département sinistré d'Ile-de-France.
07:50Dans ce département, l'intersyndicale réclame 358 millions d'euros
07:54pour l'embauche de plusieurs milliers de personnes,
07:56dont 5200 enseignants et 2200 accompagnants d'élèves handicapés,
08:01ainsi que des centaines de postes dits de vie scolaire.
08:04Le 15 avril, rue de Grenelle, ils ont rencontré le ministre de l'Éducation,
08:08Nicole Belloubet, mais la Réunion n'a pas débouché sur un accord.
08:12De son côté, le ministère se défend en évoquant les 200 millions d'euros
08:16supplémentaires investis chaque année depuis 2022 pour la Seine-Saint-Denis.
08:20Une somme colossale qui tente à montrer que l'argent n'achète pas tout.
08:24Le Premier ministre, Gabriel Attal, qui a fait de l'éducation
08:28l'un de ses combats principaux depuis son arrivée à Matignon,
08:30va en faire la mère expérience.
08:32D'ici la fin de l'année scolaire, d'autres faits divers émailleront
08:36les collèges et lycées du pays avec leur lot de violence.
08:40Les petites initiatives pédagogiques lancées en grande pompe
08:44à grand renfort de BFMTV ne vont pas changer la tendance.
08:51L'euthanasie arrive à l'Assemblée nationale.
08:54Un mois avant le débat, en séance publique,
08:56le projet de loi passe devant une commission spéciale.
08:59Pourtant, tout semble montrer que les jeux sont déjà faits.
09:02Le point de Renaud de Bourleuf.
09:04Les députés s'activent sur la piqûre mortelle.
09:08Ce lundi soir, à l'Assemblée nationale, une commission spéciale
09:11chargée d'examiner le projet de loi euthanasie commence ses auditions.
09:15Au cours de la semaine vont intervenir des professionnels de santé,
09:17des représentants des religions et des acteurs associatifs.
09:20La démarche d'entendre toutes les sensibilités se fait déjà
09:23à géométrie variable.
09:25Les représentants des conseils nationaux, des ordres de médecins,
09:27de pharmaciens et d'infirmiers, ainsi que des fédérations hospitalières
09:31sont invités, de même que certains praticiens tels qu'un médecin réanimateur
09:35et le directeur d'une unité de soins palliatifs.
09:37Mais l'impasse a été faite sur certaines spécialités
09:40pourtant concernées au premier chef.
09:42Dans une lettre adressée à Agnès Firmin-Lebaudeau,
09:45présidente de la commission et au rapporteur du texte,
09:47un collectif réunissant 13 sociétés et organisations de soignants
09:51a souligné sa totale incompréhension.
09:53Les signataires demandent officiellement et formellement
09:56une audition pour chacune des organisations.
09:59Les gériatres en premier lieu sont surpris de ne pas être conviés aux discussions
10:02alors que leur rôle est spécifiquement mentionné dans le projet de loi.
10:06Les professionnels disent que la plupart de leurs patients
10:08sont inquiets de savoir si on va les soigner ou les tuer.
10:11Une inquiétude renforcée par les propos tenus jeudi par Mathias Savignac,
10:15le président de la mutuelle MGEN,
10:17qui a déclaré que le taux de suicide des personnes âgées en France
10:20montre que la demande est déjà là.
10:22Et en parlant de suicide, les psychologues et psychiatres
10:24sont toutes autant surpris de ne pas être entendus au palais Bourbon.
10:27Les praticiens sont consternés de voir un projet de loi
10:30ériger l'acte de se donner la mort en liberté ultime
10:34alors qu'ils luttent pour empêcher les suicides de leurs patients.
10:36Des problématiques qu'ils ne pourront pas évoquer à l'Assemblée nationale.
10:39Le professeur de droit Guillaume Bernard souligne que,
10:41bien qu'il n'y ait pas d'obligation sur ce sujet,
10:43le choix des parlementaires ne ne pas inviter en priorité
10:46les professionnels les plus concernés,
10:48en disant sur la volonté de la majorité.
10:50Les parlementaires sont libres de choisir
10:53les personnes qu'ils interrogent pour orienter leurs travaux.
10:56La seule chose, c'est qu'évidemment,
10:58il y a dans le choix des personnes auditionnées
11:02une orientation qui est déterminée en fonction du but que l'on veut atteindre.
11:07Donc là, il y a un faux semblant et une hypocrisie.
11:09Une hypocrisie qui peut expliquer aussi la faiblesse du travail
11:12effectué en amont du projet de loi,
11:13comme en témoignent les conclusions de l'étude d'impact
11:15sur l'évaluation des conséquences économiques,
11:17financières, sociales et environnementales.
11:19Dans ce cadre, début avril,
11:20sept députés LR ont pointé le manque de données chiffrées,
11:23en particulier sur l'estimation du nombre de Français
11:26qui pourraient avoir recours à l'euthanasie.
11:28Des lacunes qu'ils expliquent par l'ambiguïté autour du projet.
11:31Même les termes sont flous.
11:32Euthanasie, suicide assisté, les définitions, manque de clarté.
11:36L'absence de chiffrage vient du fait qu'il y a une ambiguïté
11:41dans les définitions.
11:43On le voit par exemple lorsque l'on regarde les travaux
11:46des lobbies pro-euthanasie.
11:48Ils assimilent d'un côté l'euthanasie active,
11:52véritable euthanasie, le fait de délibérément injecter
11:56une substance mortifère pour tuer un malade
12:00et le fait de suspendre des traitements
12:03qui est qualifié d'euthanasie active,
12:06alors qu'il s'agirait plutôt de ne pas mettre en oeuvre
12:09un acharnement thérapeutique.
12:11Donc le flou des chiffres ou même l'absence des chiffres
12:15vient, je dirais, me semble-t-il, d'une défaillance
12:19dans les définitions et dans la qualification juridique des actes.
12:24Il y a là évidemment un flou artistique qui est fait
12:27pour emporter l'adhésion de l'opinion publique
12:30qui va assimiler le non-acharnement avec l'euthanasie délibérée.
12:36Les techniques sont subtiles pour faire avancer la légalisation de l'euthanasie.
12:40Une volonté idéologique doublée d'un calendrier électoral favorable.
12:44À quelques semaines des élections européennes,
12:45les discussions sur ce sujet sensible arrivent au bon moment
12:48pour diviser les oppositions, notamment de droite.
12:50Il y a une stratégie électorale de la part de Macron.
12:54Comme les forces politiques qui se situent sur la droite du spectre politique
12:59n'ont pas aujourd'hui de véritable colonne vertébrale doctrinale,
13:04il sait très bien qu'il va les diviser.
13:07En mettant ce débat sur le devant de la scène
13:11à quelques semaines de l'élection européenne,
13:13c'est un moyen pour lui d'essayer d'obtenir une division de ses forces politiques
13:19et de montrer à l'opinion publique que ses partis politiques
13:23n'ont pas forcément de cohérence,
13:25ce qui est en l'occurrence parfaitement vrai.
13:28Ils n'ont pas de cohérence et ne seraient donc pas
13:30des forces politiques alternatives crédibles à son gouvernement.
13:34Emmanuel Macron, adepte du « diviser pour murigner »,
13:37applique donc cette fois cette maxime à la vie des plus fragiles.
13:44Et partons à présent faire le tour de l'actualité.
13:46En bref, avec Rémi Beau.
13:51Nouveau procès pour la tuerie de Nice.
13:53Deux proches du terroriste Mohamed Laouech Boulel
13:55vont être jugés en appel dès lundi.
13:57En première instance, Mohamed Greb et Chokri Chafroud
13:59avaient été condamnés en décembre 2022 à 18 ans de prison.
14:02On leur reprochait d'avoir perçu la radicalisation du tueur
14:04et de l'avoir aidé à louer le camion
14:06avec lequel il a foncé dans la foule rassemblée sur la promenade des Anglais
14:09le 14 juillet 2016, tuant 86 personnes.
14:12Les deux prévenus avaient nié toute implication,
14:14revenant sur leur déclaration faite aux enquêteurs.
14:16Le nouveau verdict sera rendu le 13 juin.
14:19Le voyage nippon de Wauquiez fait réagir.
14:21Samedi, le quotidien Le Monde a publié un article
14:24sur un séjour au Japon du patron de la région Auvergne Rhône-Alpes.
14:26Selon l'article, le voyage avait une vocation économique.
14:29Plus de 25 entreprises régionales ont participé
14:31et rencontré les dirigeants et officiels japonais
14:33avec qui ils ont dîné dans un restaurant étoilé de Tokyo.
14:36Le projet a été piloté par Auvergne Rhône-Alpes Agence,
14:38dont Laurent Wauquiez est co-président
14:39et qui vise à aider les entreprises de la région à se développer à l'international.
14:43Cette même agence est financée à 80% par la région,
14:45d'où les exigences de transparence de la part de l'opposition de gauche.
14:48Le groupe écologiste du conseil régional, sans doute adepte de la décroissance,
14:52a exigé que tous les éléments de ce voyage soient rendus publics.
14:56Expulsion d'un islamiste.
14:57L'imam de Toulouse, Mohamed Tatayat, a été renvoyé du territoire vendredi
15:01après un avis d'expulsion signé par Gérald Darmanin le 5 avril.
15:04En cause, des propos antisémites prononcés lors d'un prêche en 2017.
15:08Il avait cité un hadith, c'est-à-dire une retranscription des paroles de Mohamed,
15:11disant, je cite,
15:12« Le jugement dernier ne viendra pas jusqu'à ce que les musulmans combattent les juifs. »
15:16Des propos qui avaient fait l'objet de l'insignalement par le préfet de Haute-Garonne
15:18pour provocation à la haine et à la discrimination à l'égard des juifs.
15:21L'imam s'était justifié au micro de France 3
15:23en mettant ses propos sur le compte d'une mauvaise traduction des textes.
15:25Ses avocats ont de leur côté dénoncé la décision de son renvoi,
15:28avançant le fait qu'il soit présent sur le territoire français depuis 40 ans.
15:34Ce qui a permis le renvoi de Mohamed Tataïa en moins de 24 heures.
15:38La propagande pro-picure revient.
15:40À l'occasion de la semaine européenne de la vaccination,
15:42l'Agence de santé publique a publié une étude sur la couverture vaccinale de France.
15:46En résumé, la population est toujours favorable à la vaccination dans sa large majorité,
15:50mais l'injection contre le Covid-19 est toujours aussi loin de faire l'unanimité.
15:53Près de 30% des personnes interrogées sont défavorables aux produits ARN Messenger,
15:57alors qu'à peine 6% est opposé à la picure destinée à combattre la grippe.
16:00De quoi donner une idée du succès de la campagne vaccinale contre le Covid-19
16:03pour tenter d'injecter la quatrième ou la cinquième dose aux Français.
16:06Donald Trump toujours dans la tourmente judiciaire.
16:08Ce lundi, au tribunal pénal de Manhattan, à New York,
16:11les procureurs ont présenté aux jurés les charges visant l'ancien président des États-Unis.
16:15Accusé d'avoir falsifié les documents comptables
16:17pour acheter le silence d'une actrice pornographique en pleine campagne présidentielle de 2016,
16:21Donald Trump plaide non coupable et fustige une persécution de la part de l'État profond.
16:25Pour ses opposants comme pour ses sympathisants,
16:27l'affaire est bien plus politique que judiciaire.
16:33Il a fait un appel à un cas de criminel.
16:34Il a eu 88 violations contre lui.
16:3634 de ces violations se trouvent à New York.
16:38Mais la presse continue de dire que c'est une affaire de l'argent de l'élection.
16:42Et que c'est une affaire d'intervention électorale.
16:45Oui, l'argent de l'élection a été payé,
16:46mais c'était payé pour faire tomber des informations
16:49qu'il a pensées être préjudiciables ou détrimentales pour sa campagne.
16:54Et donc c'est vraiment une affaire d'intervention électorale.
16:57Je suis ici pour soutenir Trump.
16:58Il est arrivé à un point où c'est vraiment ridicule.
17:02Ils sont venus à lui avec de nombreuses angles différents.
17:06Et aucun d'entre eux n'a dit rien à propos de lui pendant ces 4 ans.
17:10C'est tout juste des choses différentes.
17:12Ils essayent de trouver un moyen de le stopper.
17:14Et c'est à la fin de la journée, l'intervention électorale.
17:16Ils essayent de stopper un adversaire politique de gagner.
17:20Donald Trump ne risque pas l'inéligibilité,
17:22mais une peine de prison qui reste toutefois peu probable
17:25et ne l'empêcherait pas de rester candidat à la Maison-Blanche.
17:27Mais ses ennuis judiciaires le détournent de la campagne présidentielle.
17:30Donald Trump est pendant ce temps confronté à l'appareil judiciaire
17:32et se voit encerclé de toutes parts alors que,
17:34dans un autre procès, le procureur général a demandé l'annulation
17:36d'une garantie versée par l'ancien président.
17:38Cette somme de 175 millions de dollars visait à éviter
17:40les saisies sur son patrimoine après sa condamnation
17:42à 454 millions de dollars d'amende pour fraude financière.
17:44Donald Trump avait obtenu cette caution
17:46pour le temps du jugement en appel.
17:48Mais il n'a pas eu l'occasion d'en parler.
17:50Il n'a pas eu l'occasion d'en parler.
17:52Il n'a pas eu l'occasion d'en parler.
17:54Il n'a pas eu l'occasion d'en parler.
17:56Donald Trump avait obtenu cette caution
17:58pour le temps du jugement en appel.
18:00Des saisies sur ses biens immobiliers
18:02seraient humiliantes pour l'homme d'affaires,
18:04mais là encore, il pourrait citer à la persécution politique
18:06et galvaniser ses électeurs.
18:08L'US Goham.
18:10Vendredi, Washington a annoncé son retrait du Tchad
18:12où 1 100 soldats étaient déployés sur la base d'Agadez au centre du pays.
18:14Comme la France, les Etats-Unis perdent pied
18:16en Afrique de l'Ouest où la Russie renforce sa présence.
18:18Concernant Washington,
18:20il s'agit aussi d'une stratégie initiée
18:22sous l'administration d'Obama
18:24pour un allégement de la présence militaire américaine
18:26dans les zones en conflit.
18:28En juillet 2023, le président Mohamed Basoum
18:30a été renversé par des militaires
18:32qui ont préféré se rapprocher de la Russie et de l'Iran
18:34mettant en échec les tentatives diplomatiques des Etats-Unis.
18:36Washington hausse le ton contre Tel Aviv.
18:38En effet, les Etats-Unis pourraient sanctionner
18:40une unité de l'armée israélienne
18:42pour des possibles exactions contre des Palestiniens
18:44en Cisjordanie.
18:46Des faits reprochés antérieurs à l'attaque du Hamas d'octobre 2023.
18:48Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou
18:50s'est ému de cette menace de son meilleur allié
18:52sur les réseaux sociaux.
18:54Il est ici en cause de bataillons Netsaï et Houda
18:56formés en grande partie de soldats juifs orthodoxes.
18:58Les Etats-Unis pourraient avoir ainsi recours à la loi Leahy
19:00qui interdit le gouvernement d'utiliser les fonds
19:02pour aider les unités de force sécurité étrangère
19:04lorsqu'il existe des informations crédibles
19:06les impliquant dans des violations des droits humains.
19:08Un rappel à l'ordre pour Israël alors que samedi,
19:10la chambre des représentants américaines a voté un plan
19:12incluant 13 milliards de dollars d'aide militaire à Israël.
19:14Une situation politique de plus en plus tendue aux Pays-Bas.
19:16Dimanche,
19:18le député souverainiste Gregg Fielder
19:20arrivé en tête des élections législatives de novembre
19:22a annoncé porter plainte contre l'ancien
19:24commissaire européen Franz Timmermans.
19:26Ce dernier, arrivé en deuxième place du scrutin
19:28à la tête de la coalition écologiste et socialiste
19:30a déclaré samedi qu'il était prêt à tout
19:32pour éviter que Gregg Fielder arrive au pouvoir aux Pays-Bas.
19:34Des propos vus par l'homme politique souverainiste
19:36comme une incitation à la violence.
19:38La semaine pourrait être décisive pour les néerlandais
19:40alors que Gregg Fielder n'a pas pu former
19:42de coalition pour devenir premier ministre.
19:44La place pourrait lui être ravie par Franz Timmermans
19:46qui, malgré sa deuxième place,
19:48pourrait réussir à former une alliance
19:50avec la formation centriste du chef du gouvernement
19:52sortant Marc Rutte.
19:58Et on arrive déjà à la fin de cette édition.
20:00Dès à présent retrouvé le zoom du jour,
20:02le journaliste Eric Branca présente son ouvrage
20:04La République des imposteurs
20:06sur la corruption de la quatrième république.
20:08Il y a eu, je considère,
20:10nous allons dire que la justice a fait son travail.
20:12La justice, nonobstant ce que nous avons dit
20:14sur les magistrats,
20:16a condamné
20:18750 personnes à peu près.
20:20Je cite de mémoire,
20:22c'est peut-être un tout petit peu plus
20:24à la condamnation à mort.
20:26Le reste, c'est de l'épuration extra-judiciaire.
20:28Alors, dans cette épuration extra-judiciaire,
20:30il y a évidemment des gens qui s'étaient affichés
20:32avec les Allemands, qui avaient trafiqué avec les Allemands,
20:34qui avaient dénoncé des résistants
20:36et ceux-là n'ont sans doute pas volé.
20:38Mais il y a eu aussi des gens qui ont été véquines
20:40d'une justice politique.
20:42Également au programme de votre soirée,
20:44politique éco, Pierre Bergerot reçoit Olivier Piacentini,
20:47conseiller dans l'assistance financière et juridique,
20:49pour dresser le bilan économique
20:51d'Emmanuel Macron
20:53qui approche les 900 000 milliards d'euros
20:55de dettes publiques accumulées.
20:57À présent, pour sa chronique
20:59Les Affranchis, Philippe Béchade évoque
21:01la guerre Israël-Iran et le risque
21:03de conflit global.
21:05C'est à présent la fin de cette édition.
21:07Merci à tous pour votre fidélité.
21:09On se retrouve demain, même lieu même heure.
21:11En attendant, portez-vous bien. Bonsoir.
21:13Sous-titrage Société Radio-Canada