Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce vendredi, c’est David Hallyday, musicien, auteur, compositeur et interprète, pour son nouveau single "Sang pour sang" en duo avec la voix de son père.
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu
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00:00 Vous écoutez Culture Média sur Europe 1, 9h30, 11h avec Thomas Hill et votre invité ce matin, Thomas, vous recevez David Hallyday.
00:06 Et on va dresser votre portrait sonore, des petits sons pour mieux vous connaître David.
00:10 Voici le premier, vous êtes né le 14 août 1966, David Hallyday.
00:15 Et dès le lendemain, Europe 1, recueillez l'émotion de votre père, Johnny. Écoutez.
00:19 Alors Johnny, heureux ?
00:21 Ah oui.
00:22 Quand vous avez appris ça, comment ça s'est passé ?
00:24 Bah vous savez, moi je suis sorti de scène, enfin j'étais à côté de Milan en train de faire un gala et puis
00:35 on m'a téléphoné de Paris pour me dire que j'étais le papa d'un garçon.
00:39 Sur le moment, j'y croyais pas, enfin j'y croyais mais ça m'a fait une bonne impression.
00:44 J'ai surtout réalisé dans la vue, quand je suis venu surtout à Paris,
00:48 et puis quand je l'ai vu, alors c'était formidable.
00:50 C'était indéfinissable comme impression, c'est formidable.
00:52 Et je suis complètement étonné, fatigué, je n'en peux plus enfin, ce fil.
00:57 Et le garçon, il vous ressemble ?
00:59 Bah on dit qu'il me ressemble, il paraît que son portrait est craché,
01:01 moi je trouve qu'il ne me ressemble pas, qu'il ne ressemble pas à Cédric,
01:03 je trouve qu'il ne me ressemble à personne.
01:05 Il ressemble à un bébé quoi !
01:08 Vous aviez déjà entendu ça ?
01:10 C'est juste, c'est plus un fœtus en fait.
01:13 Il me semble à quoi, je sais pas.
01:16 Et alors on reconnaît sa voix, mais tellement jeune, il a 23 ans c'est ça ?
01:20 Il est tellement jeune, c'est un bébé en fait.
01:22 Est-ce qu'on est prêt à être papa ?
01:24 En plus l'époque c'est un truc de dingue en fait,
01:26 tu peux pas être prêt en fait, c'est impossible.
01:29 Oui et puis tous les projecteurs sont braqués sur lui.
01:31 C'est une espèce de folie de truc, c'est un truc de dingue,
01:34 ça a dû lui tomber sur la tête, c'est compliqué.
01:37 Et puis une époque quand même où votre mère elle est filmée directement,
01:40 juste après avoir accouché, voilà, il faut présenter le bébé à la télé sur TF1.
01:45 Oui c'est le couple royal, mais en France quoi.
01:47 C'est incroyable, et alors c'est assez drôle que Johnny Hallyday dise que vous ne lui ressembliez pas,
01:51 parce que 15 ans plus tard il vous chantera ça.
02:14 Il ne faut pas me ressembler à la chanson que Johnny Hallyday vous a adressée en 81.
02:17 Vous avez suivi son conseil globalement ou pas ?
02:19 Tu sais, qu'est-ce qui se passe quand un parent dit "ne fais pas ça" ?
02:22 Le seul truc que je peux te dire c'est que tu le fais en fait.
02:25 Juste pour contrer le... je sais pas, moi j'ai jamais réfléchi comme ça en fait.
02:31 Moi je pense que j'ai toujours eu "on est qui on est et puis on fait avec".
02:36 La vie fait que tu apprends et puis tu évolues aussi, on est tous pareil.
02:41 Puis physiquement vous commencez à lui ressembler de plus en plus, moi j'ai l'impression.
02:44 Ah oui ?
02:45 Je pense qu'on tient tous un peu de nos parents quand même.
02:47 Ouais mais ça se voit de plus en plus.
02:49 Y'a pas de miracle de ce côté là ?
02:50 À l'extrait suivant.
02:51 Le roi David.
03:02 C'est à la basse ça, c'est tout de fait.
03:04 La basse est magnifique.
03:05 C'est le son d'une époque, c'est dingue quoi.
03:08 On revient à la basse, basse, batterie quoi.
03:10 C'est des sons qui reviennent beaucoup à la mode en fait.
03:13 Et le roi David, c'est la chanson que vous dédiez à votre mère, Sylvie Vartan.
03:18 Elle représente quoi d'ailleurs cette chanson pour vous ?
03:20 Je l'entendais tellement quand j'étais petit, je me rendais pas très bien compte en fait.
03:25 Quand j'étais tout petit, j'étais jeune.
03:27 On revient à la royauté au couple royal.
03:29 C'est ça finalement.
03:30 Elle va faire ses adieux à la scène les 8, 9, 10 novembre Sylvie Vartan.
03:35 J'ai regardé le 8 vous êtes à Montluçon, le 10 vous êtes à Lille.
03:38 Donc est-ce que le 9 vous viendrez faire un petit saut au palais des sports pour chanter aux côtés de votre mère ?
03:43 Oui, quand même.
03:44 Ah c'est magnifique ça.
03:45 Je vais m'imposer, je vais venir.
03:47 Coucou !
03:49 J'ai vu de la lumière, on va faire quelque chose quand même.
03:52 Et vous serez vous-même au Dôme de Paris le 12 novembre.
03:55 Elle va me chauffer la place.
03:57 Voilà exactement.
03:58 Autre archive en 1975, vous avez 10 ans et Sylvie Vartan parle de vous au micro d'Europe.
04:03 Quels sont les goûts favoris de votre fils ?
04:06 Quel fils de plus ? Aller à l'école, jouer au cow-boy, jouer au football, enfin je sais pas, les jeux d'enfants.
04:11 Disons que mon fils est un petit garçon assez gifle et assez turbulent,
04:16 qui a une passion pour la musique et qui je pense est fasciné par tout ce qui est rythmique.
04:24 Disons qu'il n'a pas l'admiration pour les chanteurs ou les artistes en général.
04:31 Son admiration va sur les batteurs.
04:34 Il fait plus de salutation sur la batterie en ce moment.
04:36 Ah bon, et vous pensez que ce sera un futur musicien ?
04:39 J'en ai peur.
04:41 J'en ai peur !
04:43 Il y a pas de miracle, il n'y a pas de hasard dans la vie quelque part.
04:47 La batterie est vraiment l'instrument préféré des parents.
04:50 Et des voisins.
04:51 Pas toujours.
04:52 D'ailleurs à l'âge de 13 ans, en 1979, vous avez fait une surprise à votre père.
04:56 Vous l'avez accompagné à la batterie lors d'un concert au Pavilion de Paris
04:59 et il lui fêtait ses 20 ans de carrière.
05:01 Cette expérience a été un peu un déclencheur pour vous.
05:04 Carrément, oui.
05:05 Ça vous a donné envie de faire de la scène ?
05:07 Oui, parce que je faisais de la musique, mais dans ma chambre.
05:11 J'étais trop petit pour jouer avec des potes.
05:14 Mais les potes, à cet âge-là, ils jouaient aux petites voitures.
05:18 Ils n'étaient pas passionnés par ce qui me passionnait.
05:22 Donc j'étais un peu seul avec mes vinyles.
05:25 J'écoutais et je remettais et j'essayais de jouer dessus.
05:30 J'ai passé ma jeunesse comme ça.
05:33 Vous avez réitéré l'expérience pour les 50 ans de Johnny Hallyday.
05:37 C'était au Stade de France où vous l'accompagnez à la batterie sur "Oh, ma jolie Sarah".
05:41 Oh, ma jolie Sarah
05:46 Combien de temps encore
05:55 J'invite vraiment nos auditeurs à aller sur Youtube voir ces images incroyables
06:00 où on vous voit au premier plan, à la batterie, sous le regard tellement fier de votre père.
06:05 C'est absolument magnifique.
06:07 C'est absolument dingue parce qu'on est tous réunis, on est tous au même endroit.
06:12 Et le fantasme de mon beau-père, à cette époque-là, quand mon père a fait son premier stade,
06:17 le Parc des Princes, c'était pour ses 50 ans,
06:21 c'était de faire un album et une tournée derrière tous les trois.
06:26 C'est un peu la Jackson 3.
06:30 Dans un autre style.
06:33 C'était un peu son fantasme et ça serait trop génial.
06:38 Et puis bon, ça ne s'est jamais fait.
06:41 C'est parti de ce moment-là.
06:44 On était tous les trois, mais pendant les répétitions, on a eu cette discussion.
06:48 Et c'était fantastique.
06:49 Et ça va faire partie des titres que vous allez reprendre ?
06:51 Bien sûr.
06:53 Et vous serez en tournée à partir du 2 novembre dans toute la France, la Suisse, la Belgique,
06:57 pour cent dates, ça va être énorme ça.
07:00 On va en reparler dans un instant et on va retrouver Jo-Hume pour un premier indispensable.
07:04 On parle de quoi ce matin ?
07:05 On va parler de nos 30 millions d'amis, de rock, mais aussi de nos amis des bêtes.
07:09 Très bien.
07:10 Et puis on va jouer aux Trois-Horiens avec les auditeurs.
07:12 Oui, pour tenter votre chance.