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Mardi 30 avril 2024, SMART BOSS reçoit Denis Gancel (President Fondateur, W Conran Design) et Denis Gancel (President Fondateur, W Conran Design)

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Transcription
00:00 *Générique*
00:08 Bonjour à toutes et à tous et bienvenue dans Smart Boss, le rendez-vous des patrons et des patronnes.
00:12 Je suis ravie d'accueillir aujourd'hui Denis Gancelle. Bonjour.
00:16 Bonjour Charline.
00:17 Tu es président fondateur de W Conran Design, une agence française de branding, pub, design, on en reparlera.
00:24 Alors donc au sommaire de l'émission, on va commencer par la séquence David rencontre Goliath où tu vas faire face.
00:29 Allez, une start-up, une jeune société, on va parler de sujets communs.
00:33 Ensuite ce sera la séquence en coulisses où on va vraiment revenir sur ton parcours de dirigeant
00:37 et c'est quoi aujourd'hui d'être à la tête de W Conran Design.
00:41 Et on terminera par la séquence, allez, interview chrono qui est une réponse, question réponse très rapide.
00:47 Avec plaisir.
00:48 Merci beaucoup encore d'avoir accepté l'invitation et on peut tout de suite passer à la séquence David rencontre Goliath.
00:54 *Générique*
00:59 Donc la start-up qui te fait face ou alors peut-être les jeunes entreprises innovantes,
01:03 ce sont les éditions Génépi et je suis ravie d'accueillir son co-fondateur Joseph Rennart. Bonjour.
01:08 Bonjour Charline, bonjour Denis.
01:09 Bonjour Joseph.
01:10 Merci beaucoup d'avoir accepté l'invitation.
01:12 Alors les éditions Génépi sont connues pour un manuel chez lui, donc il s'appelle le RALBOL.
01:17 C'est un kit de survie des étudiants et alors la légende dit que c'était une blague à la base.
01:22 Oui tout à fait et je pense que beaucoup de bonnes idées viennent d'une blague, en tout cas nous c'était le cas.
01:28 Il y a 4 ans maintenant, on était jeunes étudiants et dans une bibliothèque avec mon compère Arthur,
01:34 on se retrouve face à une difficulté majeure, refaire un passeport en peu de temps.
01:40 Et c'est là en fait on se rend compte qu'il y a diverses astuces pour obtenir un rendez-vous rapidement
01:46 en prenant sa voiture en 15 minutes plutôt que se rendre à Lyon où nous étions à l'époque.
01:50 Et c'est de là qu'est née l'aventure, on s'est dit qu'on avait plein de difficultés
01:54 et qu'il fallait qu'on était tous dans le même bateau.
01:57 Là, tout notre promo de 400 étudiants, les APL, les mutuelles, on n'y comprenait rien.
02:02 Et donc on a essayé de faire l'antidote des galères pour les étudiants.
02:05 Du coup on était nous-mêmes concernés, on a créé pour nous et aussi un peu pour les autres.
02:09 Et c'est ça qui a donné un petit peu le coup d'envoi de notre maison d'édition.
02:12 On a cherché à être édité parce que c'est prestigieux et puis finalement on a choisi d'avoir l'entrepreneuriat.
02:17 Aujourd'hui on est très fiers et ça a donné, donc on a le petit RALBOL aujourd'hui qui a célébré ses 30 000 ventes.
02:23 Donc on en est très très très contents.
02:25 Et ça a donné naissance à la première collection du guide de passage de vie.
02:29 En fait on s'est rendu compte tout simplement qu'on n'était pas seul étudiant à passer un cap.
02:34 On a plein d'autres caps dans la vie et avoir une réponse positive, joyeuse et claire, donnée en paire à paire, ça peut avoir du sens.
02:44 Donc voilà ce sur quoi on travaille aujourd'hui.
02:46 Bon Denis, je pense que tu connais, mais alors tu connais parce que vous avez un petit lien quand même de parenté.
02:51 Oui, oui, nous avons un lien de famille. Effectivement, Joseph est un de mes neveux.
02:55 Mais nous sommes d'une famille nombreuse et je suis très content de retrouver ça.
02:58 Première fois que je retrouve Joseph sur un plateau.
03:00 Et en l'écoutant, j'étais très admiratif parce qu'en fait il vient de décrire tous les ingrédients d'une très grande marque.
03:05 Certes sans doute en devenir, mais elle est déjà avec 30 000 exemplaires.
03:08 Beaucoup d'éditeurs qui aimeraient tirer et vendre à 30 000 exemplaires.
03:11 Qu'est-ce qu'on a pu constater ? D'abord il y a un très beau nom.
03:13 En venant, je me suis intéressé à ce que c'était que le génépi.
03:16 Alors évidemment, tout le monde pense à ce qu'il ne faut pas, le truc avec modération, un peu d'alcool.
03:21 Mais en fait, le génépi, c'est une fleur qui pousse entre 2500 et 3000 mètres d'altitude.
03:26 C'est magnifique parce que le général de Gaulle disait que quand on voulait entreprendre,
03:29 il fallait gagner les sommets parce que c'était les endroits les moins encombrés.
03:33 Donc il y a déjà une vision, voyez le potentiel que peut avoir les éditions des génépis.
03:37 Ensuite, lancer une maison d'édition en 2023, c'est ça ?
03:42 Ce n'est pas sage, ce n'est pas sage du tout.
03:46 C'est une folie.
03:47 Alors qu'on aurait pu imaginer que Joseph, je crois, tu es centralien,
03:51 qu'il fronce dans le Chad GPT et dans l'IA ou l'AI.
03:56 Mais non, pas du tout.
03:57 Il lance une maison d'édition avec des livres imprimés.
04:00 Et c'est comme la tarte tatin, vous savez, elle se retourne et d'un seul coup, ça fait un succès mondial.
04:06 Voilà, c'est tout à fait, ce contre-pied me paraît extraordinaire.
04:10 Puis, troisième point, je ne veux pas être trop long, c'est que Joseph vient de vous administrer une histoire,
04:15 qui est une histoire totalement vraie.
04:17 D'ailleurs, ce n'est pas un storytelling qu'il raconte.
04:20 C'est l'expression que je déteste.
04:21 Non, il raconte ce qui s'est passé simplement avec Arthur.
04:24 Et toutes les histoires de grandes marques ont commencé comme ça.
04:27 Je vais vous donner deux exemples.
04:29 Jean-Claude Decaux constate qu'on attend le bus quand il pleut, sous la pluie.
04:35 Et rien n'est à... Les personnes, les passagers ou passagères ne sont pas abrités.
04:41 Et il a le génie d'inventer l'abribus.
04:44 En plus, c'était gratuit pour les mairies.
04:45 Mais c'est venu d'une observation du monde.
04:47 Je pourrais prendre l'inventeur de M. Lewis, du Lewis, du Levis, que nous connaissons tous,
04:52 avec ses "La rue est vers l'or" et tous les pantalons se déchirent.
04:55 Et donc tous les ouvriers disent mais ce n'est pas possible, il faut inviter, il faut inventer quelque chose.
04:59 Et il invente le rivet qui permet aux pantalons, avec la toile de gêne et le jean,
05:03 il invente ce jean qui est devenu un succès mondial.
05:06 Toutes les marques ont commencé par une observation, un "inside" comme on dit en marketing.
05:10 Et tu l'as pensé comme une marque ?
05:12 Ou non ? Tu voulais juste... Voilà, c'était une maison d'édition.
05:15 Eh bien, on a d'abord pensé comme une solution.
05:20 On a pensé comme une solution, on a tout de suite compris qu'il fallait que ça soit drôle, décalé,
05:24 parce qu'on est une génération qui lit moins.
05:26 Et l'objet de livre, comme l'a rappelé Denis, il est moins la mode.
05:29 Aujourd'hui, on nous a beaucoup dit pourquoi vous n'êtes pas une application mobile ?
05:32 Vous êtes jeunes, vous êtes des ingénieurs.
05:34 Et en fait, non. Nous, on voulait créer un livre, peut-être parce qu'on aimait écrire
05:38 et que finalement le propos, l'écrit, est quand même mieux mis en valeur dans un livre,
05:42 mais aussi parce qu'on trouve que c'est un objet formidable, qu'on a toujours sur soi,
05:46 toujours posé, qu'il n'y a pas besoin de batterie, et qu'on peut feuilleter.
05:48 Et feuilleter, passer d'un problème à l'autre.
05:50 Alors nous, on parle de plein de sujets dans notre premier guide, dans 45 chapitres.
05:55 Et donc, on aime ce saut de puce en traitant des APL et ensuite dire les trois astuces
06:01 pour ouvrir une bière sans ouvrir bière.
06:03 Voilà. Donc, petit à petit, ça s'est construit.
06:07 Et ensuite est venue l'idée de la marque, une marque forte, bien inspirée par Denis
06:12 et par ces histoires qu'on vient de raconter.
06:15 Et donc, on a voulu faire appel à un sentiment sur ce premier titre, "Ralbol",
06:19 le sentiment qu'on ressent à ce moment-là.
06:22 Et ensuite est venu le nom de la maison d'édition pour conquérir des sommets.
06:25 Et parce qu'en effet, c'est une fleur, le génépi, valeureuse,
06:29 qui malgré la tempête, malgré le froid, réussit à pousser.
06:34 Et ensuite, chacun l'utilise comme il veut, plus tard.
06:38 - Toi, tu as écrit des livres ? - Cinq, avec mon associé.
06:41 - Alors, est-ce que tu voudrais pas t'éditer un jour ?
06:44 - Je ne sais pas si je suis à la hauteur. Il faudrait que je passe le pitch.
06:47 Je ne sais pas. Et puis, il y a quelque chose qui me touche beaucoup
06:50 dans la démarche des éditions du génépi et de Joseph et d'Arthur,
06:53 c'est que, évidemment, ils sont jeunes, mais les livres sont faits avec les jeunes.
06:57 Et ça, c'est quelque chose de très important. Je pense qu'on peut peut-être en y reviendra, Charlie,
07:01 mais la cause des jeunes est une cause nationale.
07:05 Malheureusement, les jeunes ne vont pas bien. Les études, de façon unanime,
07:09 les grands titres des journaux, récemment encore,
07:12 sont sur la mauvaise santé mentale des jeunes.
07:16 Et je pense qu'on devrait faire de la jeunesse, la jeunesse lycéenne,
07:20 la jeunesse étudiante, une cause nationale.
07:23 La jeunesse, c'est l'espérance du monde. Et je trouve que la façon
07:26 dont les éditions des génépis conçoivent leurs livres avec les jeunes,
07:30 c'est pour les jeunes, mais par les jeunes.
07:33 Donc, ce n'est pas des vieux barbons comme moi qui font les bouquins.
07:36 Ça se sent quand on lit leurs ouvrages.
07:39 C'est que ça ne se prend pas au sérieux, mais c'est très sérieux.
07:42 - Et alors, toi, tu viens de sortir, d'ailleurs. Allez, on peut en parler, quand même.
07:45 - On peut en parler. C'est sorti la semaine dernière. C'est "Bonjour, le guide de la rentrée en 6e".
07:50 C'est un livre qui se veut positif, joyeux, pour accompagner ce grand cap,
07:53 un des premiers caps qu'on passe.
07:56 On est allé à la rencontre des collégiens qui venaient de franchir ce pas, des CM2.
08:00 On est rentrés dans des classes. Si vous n'avez pas encore d'enfants,
08:04 faites l'expérience, c'est extraordinaire. Il y a une telle énergie qui se dégage.
08:08 Et comme le disait Denis, moi, j'étais très marqué à ce moment-là aussi,
08:14 parce que la première question que nous a posé un CM2, c'est
08:17 "Est-ce que je vais être harcelé en 6e ?"
08:20 Et nous, ça nous a quand même fait un choc. On était totalement à côté de la plaque.
08:23 Ça montre à quel point déjà il y a un besoin d'accompagnement,
08:26 un besoin de positiver et aussi un besoin d'être au contact du terrain
08:31 pour construire ces guides, qu'on ne les construise pas en silo, de l'autre côté,
08:35 parce qu'ils ne seraient tout simplement pas bons.
08:38 - Pas très utiles, oui. En tout cas, merci beaucoup d'être venu pour nous parler
08:43 de tes livres et cette belle maison d'édition.
08:46 - Merci, Charline. - Merci, Joseph.
08:48 - On va voir, face à la séquence, en coulisses.
08:51 - Tu as commencé ta carrière comme directeur financier d'une radio régionale.
09:00 Est-ce que tu avais une passion pour les chiffres ou pour la radio ?
09:03 - Plus pour la radio que pour les chiffres.
09:05 Et mon premier patron m'a rendu un immense service.
09:08 Après avoir fait "Je vais faire le parcours rapide",
09:11 je me promène dans une forêt, mon père et mon oncle me disent
09:14 "Tu es fait pour faire l'agro et me mettre dans une filière scientifique".
09:17 Résultat, je rate mon bac, 3 en maths, 4 en physique.
09:20 Je me précipite dans le droit, ça se passe plutôt très bien,
09:23 j'ai les équivalences, j'essaye de passer les équivalences Sciences Po,
09:26 et j'échoue, Sciences Po où j'enseigne aujourd'hui, depuis 15 ans,
09:31 et j'échoue au motif que je faisais trop de musique.
09:34 Et 15 jours plus tard, je fais l'équivalence pour le MBA d'HEC,
09:38 et on me dit "Vous faites beaucoup de musique".
09:40 Je rends hommage à Véronique de Chanterac, qui, à ce moment-là,
09:43 sourit et dit "On trouve ça formidable, HEC, que vous fassiez de la musique".
09:46 A tel point que je suis arrivé avec mon piano à HEC.
09:49 Et là, j'ai été débauché par mon premier patron,
09:51 qui est le même que celui d'Aurélie, bien connu dans votre maison,
09:55 à l'Ouêt FM, et qui, au bout d'un an, me dit
10:00 "Tu es fait pour être juriste et financier comme nous et Tarchevêque,
10:03 tu es trop créatif".
10:05 Et là, je m'écroule, m'effondre, en me disant "Mais qu'est-ce que je vais devenir ?".
10:10 J'ai fait plus de 6 ans d'études, et en fait, ils m'ont rendu un immense service
10:14 puisque je suis rentré à Paris, et là, par les hasards de la rencontre,
10:18 mais comme j'ai la foi, je ne crois pas beaucoup aux hasards,
10:21 je rencontre Michel Giraud, président de la région Île-de-France,
10:24 et qui me confie la direction de la communication de la région Île-de-France.
10:28 Et là, rebondissement, je m'aperçois très vite,
10:30 je fais travailler toutes les agences de communication de Paris,
10:32 donc je les observe, je les écoute, puisque je fais des appels d'offres,
10:36 et en fait, je brûle d'envie de faire leur métier,
10:38 donc de passer de l'autre côté de la barrière, comme on dit.
10:40 Et sans doute, je me dis, enfin, il y a un patron qui me dit
10:43 que c'est beaucoup plus fait pour faire que faire faire,
10:45 ce qui n'est pas tout à fait pareil.
10:47 Et c'est comme ça que je rencontre mon associé d'aujourd'hui,
10:50 Gilles Deleuris, avec qui nous travaillons depuis plus de 25 ans,
10:54 ça fait 30 ans que nous nous connaissons, il était chez BDDP en même temps que moi,
10:58 et on s'est retrouvés sur les valeurs du branding et du design
11:00 jusqu'à créer notre entreprise en novembre 1997.
11:04 - Oui, donc cette agence WNC, enfin je ne sais pas si c'est du W.
11:09 - W Company, qui devient depuis quelque temps W Conrad Design.
11:12 - Voilà, donc avec ce fameux Gilles, donc tu disais plus de 25 ans.
11:17 Comment est-ce que tu pourrais décrire le lien avec ce fameux Gilles ?
11:22 - Une fraternité professionnelle unique, unique, je n'en ai pas d'autre.
11:26 Je n'en ai pas d'autre, voilà, c'est une rencontre formidable.
11:28 J'ai écrit beaucoup d'ailleurs sur notre association,
11:31 j'ai écrit un texte qui s'appelle "Associés à vie" ou "Associés pour la vie",
11:34 où on commence par s'observer, on commence par beaucoup s'engueuler,
11:37 ce qui a été notre cas, et en fait, je me suis très vite rendu compte
11:41 que d'abord, il y avait un talent inimaginable, une qualité humaine extraordinaire,
11:45 des valeurs d'intégrité exceptionnelles, une puissance de travail formidable,
11:49 et nous sommes partis aux États-Unis en 1996 pour faire un voyage d'études sur,
11:53 on n'appelait pas ça le digital, on appelait ça Internet, et notamment le retail,
11:57 et en rentrant, et en observant beaucoup d'entrepreneurs qui,
12:00 comme Daniel Habitang, Grand Optical, François Lemarchand, Nature et Découverte, etc.,
12:06 tout très simplement, on s'est dit "nous, on veut faire comme eux".
12:08 Alors évidemment, on n'a pas fait comme eux, mais on a fait le business plan.
12:10 En rentrant dans l'avion, business plan que j'ai gardé dans mon bureau,
12:13 que je ressors tous les cinq ans comme une relique,
12:17 et puis voilà, les petits cochons ne nous ont pas mangés, on a démarré à trois,
12:22 et ce sont des moments magnifiques.
12:25 - Et vous rejoignez rapidement, quand même, début des années 2000, le groupe Avas.
12:29 - Oui, parce qu'il nous arrive quelque chose que nous n'avions pas prévu,
12:31 c'est qu'en fait, nous avons fait en 18 mois ce qu'on espérait faire en 10 ans,
12:35 donc un décollage vertical qui nous prend de court,
12:39 c'est-à-dire qu'en fait, on est euphorique, on est en retard à peu près de 20 recrutements,
12:44 nous sommes dans les années 2000, tout Paris veut nous racheter,
12:48 donc on est invité dans les très grands restaurants, pas très loin de vos studios,
12:51 et à chaque fois, on dit "mais nous, laissez-nous le temps de respirer, puis de profiter de notre..."
12:55 Et en fait, deuxième surprise, c'est qu'on pensait travailler pour des petits clients,
12:59 puisque nous étions start-up, or on travaillait pour la moitié du CAC 40,
13:03 on ne sait pas pourquoi, notamment Total, puisque nous avons accompagné Total,
13:06 dans Total, Total Fina, Total Fina Health, Suez, Suez-Yoné-Desos,
13:11 avec des fidélités de clients qui nous ont contactés, qu'on a peut-être très bien servis,
13:16 et qui ont trouvé dans le positionnement de W, qui était un positionnement centré sur la marque,
13:21 qui était très en avance sur ce qui allait se passer plus tard,
13:24 c'est-à-dire la marque actif immatérielle, créatrice de valeur, levier de transformation,
13:28 nous avons écrit tout ça, et mis en oeuvre tout ça très tôt,
13:32 et du coup, on a eu une difficulté, c'est que, en consultant nos clients,
13:37 ils nous ont dit "écoutez, vous êtes plutôt bien", avec des mots aimables,
13:42 mais la question c'était, vous manquez de puissance,
13:45 vous manquez de puissance notamment à l'international,
13:47 il faudrait que vous soyez adossé par un réseau international,
13:50 et c'est là où on a une offre très "win-win" comme on dit dans le business,
13:56 avec Davas, qui était déjà un groupe entrepreneurial,
13:59 qui a su reconnaître en nous la culture entrepreneuriale,
14:03 en disant "écoutez, nous on vous fout la paix",
14:05 à la différence notamment des Américains qui voulaient absolument nous mettre dans des cases
14:07 avec du reporting dans tous les coins,
14:09 et en développant votre concept, ce que Davas a parfaitement fait,
14:13 vous garder un montant de capital significatif pour que vous soyez toujours aux manettes,
14:18 et que vous puissiez vous opposer si jamais aux décisions structurelles,
14:22 et ça fait maintenant plus de 25 ans que nous sommes adossés et associés avec bonheur avec Davas.
14:27 - Vous avez signé beaucoup de marques, là tu parlais du CAC 40,
14:31 et je sais que c'est dans les jours qu'une signature qui a marqué profondément cette boîte,
14:37 c'est celle de la SNCF, pourquoi cette signature en particulier, ce contrat de la SNCF ?
14:42 - Alors nous, nous n'avions pas le contrat de la SNCF,
14:44 c'est un contrat qui a été remporté par BDDP, qui était notre agence précédente,
14:49 et la saga de la SNCF était magnifique,
14:51 pourquoi ? Parce que BDDP était l'agence emblématique de la SNCF,
14:56 et qui avait à faire concurrence, devait subir la concurrence de l'avion,
15:02 et donc la première signature c'était le progrès, nouveau que si, il est partagé par tous,
15:06 et c'est très intéressant votre question, Charlie, parce qu'on s'aperçoit,
15:10 peut-être on y reviendra, c'est que la notion de progrès aujourd'hui est interrogée,
15:13 c'est quoi le progrès aujourd'hui en 2024 ?
15:16 Et cette signature en fait, elle était totalement visionnaire,
15:19 parce qu'on pourrait dire et affirmer aujourd'hui que le progrès ne vaut que s'il est partagé par tous,
15:23 effectivement, et donc c'est pour ça qu'on reprend à notre compte,
15:26 au moment du lancement que nous avons fait il y a quelques semaines,
15:29 donc on est dans l'actualité du réseau Conran Design,
15:33 qui est un réseau international de branding et de design au sein d'Abbas,
15:37 qui est un formidable réseau avec des références magnifiques,
15:40 avec plus de 200 collaborateurs, et donc une sorte d'aspiration,
15:44 on a voulu l'ancrer sur une idée, c'est que le design inspire le progrès,
15:49 mais pas n'importe quel progrès, un progrès qui doit être partagé par tous,
15:53 et c'est la raison pour laquelle on a choisi comme marraine Charlotte de Villemorin,
15:57 qui est une personne porteuse de handicap, qui a 34 ans,
16:00 et qui se bat avec cette phrase qu'on trouve formidable et tragique en même temps,
16:04 qui dit "à quoi ça sert d'aller sur Mars si des gens comme moi ne peuvent pas aller au coin de la rue ?"
16:09 Donc on a décidé de l'aider, de l'aider à mener son combat,
16:13 qui est de construire, de concevoir avec des constructeurs,
16:17 un véhicule 100% électrique, 100% dédié aux personnes fragiles et des personnes en fauteuil.
16:24 Il y a aussi une date importante, c'est donc avril 2020,
16:27 parce que votre agence est choisie pour accompagner le comité d'organisation des Jeux Olympiques,
16:31 pour des missions de stratégie de marque et de création graphique,
16:34 et donc vous avez notamment participé à la création de la fameuse mascotte,
16:37 qu'on voit partout.
16:39 Quand vous apprenez cette nouvelle, toi et ton associé,
16:42 c'est quoi un petit peu la réaction et le plan d'attaque ?
16:46 Alors d'abord on apprend cette nouvelle en plein Covid,
16:49 puisque nous sommes fin mars 2020, et nous sommes chez nous,
16:52 et donc tout ça se passe par écran, et nous faisons un pot par écran interposé,
16:57 pour fêter cette grande nouvelle, les agences célèbrent,
17:00 un peu comme les footballeurs, on aime à célébrer,
17:02 parce que le métier est difficile, vous savez qu'on perd plus que l'on gagne,
17:06 mais alors quand on gagne, on lâche l'énergie,
17:08 et évidemment là on était extrêmement bouleversés, extrêmement émus,
17:11 parce qu'on savait que de 2020 à 2024, ça allait être un sujet très structurant.
17:15 Je voudrais préciser une chose, c'est que nous n'avons pas conçu l'emblème des JO,
17:18 nous sommes intervenus après, au terme d'un appel d'offres,
17:21 et là on a développé ce qu'on appelle le territoire,
17:24 le look of the game, et la mascotte, les pictos des sports,
17:28 il y en a près de 70 si je me souviens bien,
17:32 et là c'était un moment magnifique,
17:35 d'abord parce que travailler pour cette structure de Paris 2024,
17:40 qui se mettait en place avec une extrême exigence design,
17:43 et Gilles le dirait mieux que moi,
17:45 mais c'est un rêve de designer de travailler pour les JO,
17:47 il n'y a pas de marque plus emblématique, plus mondiale, plus joyeuse, plus festive.
17:52 Voilà, les JO, d'ailleurs on peut revenir au sujet précédent par rapport aux jeunes,
17:57 il faut savoir que les JO ont été créées pour sauver la santé mentale des jeunes,
18:02 au début du XXe siècle,
18:03 parce que les jeunes travaillaient très tôt, à 12 ans,
18:05 ils travaillaient dans les mines,
18:06 et il n'y avait aucune heure de sport, rien pour les jeunes,
18:09 et le baron de Coubertin et d'autres ont décidé de créer un événement
18:13 pour s'occuper de la santé physique et mentale des jeunes.
18:17 Vous faites souvent passer, toi particulièrement, des messages sur la jeunesse,
18:22 c'est quoi derrière, c'est parce que tu es inquiet pour les générations futures,
18:27 tu penses qu'elles sont trop pessimistes,
18:29 elles vont vivre dans un monde qui ne va pas être terrible ?
18:32 Oui, je suis inquiet d'abord parce que, à titre privé,
18:34 j'ai créé une initiative il y a 20 ans qui s'occupe d'adolescents,
18:37 donc je suis touché par le fait que je vois leur questionnement,
18:41 je les rencontre, pas toutes les semaines, mais plusieurs fois,
18:45 enfin, 12 fois dans l'année, et donc on échange là-dessus,
18:49 parce que je vois les études qui sont alarmistes,
18:52 avec des tabous, bien entendu le tabou de la drogue, le tabou des écrans,
18:57 le tabou des bullies dont on parlait tout à l'heure,
18:59 le bully c'est le harcèlement à l'école,
19:01 nous avons été l'agence de l'éducation nationale,
19:03 du ministère de l'éducation nationale pendant 5 ans,
19:05 nous avons fait les premières campagnes de lutte contre le harcèlement,
19:09 c'était des campagnes, le président de la république était Nicolas Sarkozy à l'époque,
19:13 et là on a pris la mesure, on a pris la mesure de ce qui se passait,
19:18 moi je peux le confier, je rencontre énormément de gens, mes clients,
19:22 et ils sont tous inquiets pour leurs enfants,
19:25 alors il y en a qui vont très bien, merci, mais il y en a qui ne vont pas bien,
19:28 il y en a beaucoup qui ne vont pas bien,
19:31 et je suis très préoccupé par le fait que les médias, j'allais dire,
19:34 ont une responsabilité véhiculante du catastrophisme toute la journée,
19:38 et en fait les jeunes nous interpellent en disant "mais qu'est-ce que vous faites pour nous ?"
19:42 et puis par ailleurs je suis père de famille, de 3 enfants,
19:46 et donc voilà j'ai une petite expérience.
19:49 - Alors il y a plein de sujets que tu évoques, notamment sur les réseaux sociaux,
19:53 il y a différentes prises de parole,
19:55 je vois aussi que tu évoques de temps en temps ton rapport à la religion,
19:58 ce qui n'est pas très commun pour les patrons,
20:01 est-ce que c'est délicat de parler de ce sujet ou pas en entreprise ?
20:05 C'est encore trop tabou pour toi ou pas ?
20:07 - Alors oui, c'est la première fois qu'on me pose cette question et que j'en parle dans un média,
20:11 parce que je n'en ai jamais parlé,
20:13 évidemment c'est très constitutif de ma petite personne,
20:17 effectivement j'ai la foi, mais je n'en fais en aucun cas un étendard,
20:23 c'est-à-dire que c'est une affaire personnelle, mais je ne m'en cache pas,
20:29 je ne m'en cache pas parce que d'abord je ne vois pas pourquoi je m'en cacherais,
20:32 et que ça conditionne mon rapport en particulier à l'entreprise, aux autres,
20:37 et mon rapport à la créativité,
20:40 puisque effectivement j'ai une vision par exemple de la créativité,
20:44 je réfléchissais à ça en venant vous rejoindre,
20:47 je viens de terminer le livre de Raphaël Enthoven qui s'appelle "L'esprit artificiel",
20:52 qui est un dernier chapitre que je recommande à tout le monde, sur la candeur,
20:56 en disant que l'IA ne sera jamais philosophe,
21:02 vous savez qu'il a eu 20 sur 20 sur la copie alors que l'IA a eu pratiquement 0,
21:06 et qu'on pourra peut-être reparler de l'intelligence artificielle après,
21:11 mais pour revenir à votre question, j'ai adoré ce terme de candeur,
21:14 il dit "attention la candeur ce n'est pas la naïveté,
21:16 mais la candeur c'est d'avoir un accusé réception de ce qui nous est donné",
21:21 et je vais vous citer la phrase d'un dernier grand philosophe qui dit
21:25 "hier c'est de l'histoire et du passé, demain c'est du rêve,
21:28 aujourd'hui c'est un cadeau et c'est pour ça qu'on appelle le présent",
21:32 et ça c'est Kung Fu Panda, Kung Fu Panda dit ça,
21:36 et cette phrase est magnifique,
21:38 et donc moi j'essaye d'avancer dans la vie avec cette reconnaissance, cette gratitude.
21:43 Alors tu parles d'intelligence artificielle, je me suis demandé,
21:46 en préparant l'émission, quand le chat GPT arrive fin 2022,
21:51 comment tu réagis ? J'imagine que beaucoup tu testes,
21:56 mais est-ce que tu commences à avoir peur, tu te dis pour tes équipes,
21:59 ou au contraire tu te dis "ça va être super,
22:01 c'est un super outil de création d'aide à la créativité".
22:04 C'est très ambivalent, j'ai eu l'occasion d'ailleurs de le dire ici à plusieurs reprises.
22:08 La première chose c'est qu'il ne faut pas avoir peur,
22:12 et qu'il y a eu plein d'innovations technologiques,
22:14 je me souviens quand Gilles Delery m'a associé à amener le premier Mac
22:18 dans la création de l'agence dans laquelle nous étions,
22:21 tous ses camarades le regardaient avec méfiance en disant
22:24 "mais qu'est-ce qu'il va faire avec un Macintosh ?"
22:26 Et donc Gilles et moi sommes plutôt en pointe,
22:29 et plutôt on se réjouit de ces innovations,
22:32 sous réserve qu'elles en soient vraiment, et qu'on essaye de bien les comprendre,
22:35 et comme tu dis Charlie, ce n'est pas un sujet de connaissance,
22:39 c'est un sujet de pratique, il faut être pratiquant.
22:41 Donc évidemment à l'agence nous avons une cellule spéciale qui travaille sur ce sujet.
22:45 Qu'est-ce qui se passe ?
22:46 La première chose c'est que c'est un gain de productivité considérable,
22:48 et donc formidable pour notre business,
22:50 tu sais qu'on fait un métier à compétition,
22:53 d'ailleurs je repasse un message par rapport au caractère totalement déraisonnable
22:58 de la multiplication des consultations dans notre métier,
23:01 qui trahit une défiance et qui met à genoux nos business models,
23:04 nous sommes contrairement à ce que les gens pensent,
23:06 des business models fragiles,
23:08 et people business, c'est-à-dire qu'on paye des gens tous les mois,
23:12 et les consultations nous coûtent beaucoup trop cher.
23:14 Mais l'IA va pour partie résoudre ce problème,
23:17 et donc on est plutôt très content,
23:19 donc c'est une avancée, c'est une accélération, ça va être formidable.
23:22 En revanche il y a un petit peu un malentendu sur la chose,
23:25 tu sais que lui je disais, les types ils arrivent, ils te vendent de l'intelligence,
23:29 ils n'en ont même pas un échantillon sur eux.
23:32 Là c'est la même chose, c'est qu'en fait l'intelligence artificielle n'est pas de l'intelligence,
23:35 parce que tu sais que c'est une mauvaise traduction du mot intelligence,
23:38 c'est que les français ont traduit intelligence qui veut dire data en réalité,
23:42 donc c'est la data artificielle, il n'y a pas d'intelligence,
23:44 c'est ce que dit très bien Enthoven dans son livre, il faut vraiment le lire,
23:47 parce qu'il est un peu à rebours par rapport à l'effet de mode sur l'IA,
23:51 mais il n'y a pas d'intelligence, il y a une base de données mondiale
23:54 qui est plutôt anglo-saxonne, compte tenu de ceux qui l'alimentent,
23:58 et du corpus dont il est question,
24:00 donc il ne faut pas être dupe, il ne faut pas être contre évidemment,
24:03 parce que c'est une avancée formidable,
24:05 notamment en matière de productivité,
24:07 mais nos métiers en particulier, et je rejoins Joseph Reynard tout à l'heure,
24:11 vont muter vers des métiers d'éditeur,
24:15 et qu'est-ce que c'est un éditeur ?
24:16 C'est celui qui prend des risques et fait des choix,
24:18 et donc bien entendu que nous allons évoluer avec l'IA.
24:22 - Et alors autre sujet aussi, même autre passion que tu as, c'est la musique,
24:28 et d'ailleurs tu as pu nous ramener ton dernier disque, ça c'est rare,
24:31 je te montre un disque, voilà, ici, ainsi de suite,
24:37 est-ce que tu trouves qu'il y a des points communs, justement,
24:39 entre un chef d'entreprise comme tu es,
24:41 et peut-être un chef d'orchestre, quelqu'un dans un groupe ?
24:45 - Oui, Charlie, merci d'abord encore de cette question,
24:49 je vais te parler de l'âme, alors non pas pour parler religion,
24:52 mais pour parler de ce petit bout de bois qui est dans tous les instruments à cordes,
24:56 et qui relie la table supérieure et la table inférieure.
24:59 Ce petit morceau de bois qu'on ne voit pas,
25:01 il faut passer à travers les éclisses pour le voir, ou l'avoir,
25:05 permet à l'instrument de vibrer.
25:08 Et le point commun avec la musique et l'entreprise,
25:11 moi j'ai la passion de l'œuvre collective,
25:13 j'ai adoré faire de la musique de chambre en famille,
25:17 puisque nous sommes 7 enfants, j'ai adoré créer une entreprise,
25:23 et ce qui est très important pour un chef d'entreprise,
25:27 c'est de s'assurer que l'entreprise sonne.
25:30 Dans toute entreprise, il y a une âme,
25:33 et pas simplement l'âme au sens spirituel,
25:35 mais l'âme, qu'est-ce qui vibre dans l'entreprise ?
25:37 Et quand on est dans une entreprise de service,
25:39 qui est notre cas, ce sont les personnes qui vibrent.
25:41 Et donc il faut faire sonner les personnes,
25:43 il faut les mettre à la bonne place.
25:45 Vous déplacez l'âme d'un violon, le violon ne sonne plus.
25:48 Donc c'est très important, moi je dis souvent,
25:52 toutes les grandes marques sonnent,
25:54 et parfois elles sonnent faux, parfois elles ne sonnent pas juste,
25:58 parfois il y a des dirigeants d'entreprise
26:00 qui ne savent pas faire sonner leur entreprise et leurs marques.
26:04 Donc il faut écouter.
26:05 Moi mon boulot c'est beaucoup plus d'écouter que de parler,
26:08 et comme un accordeur, je me balade en disant,
26:11 c'est pas tout à fait juste.
26:13 Le LAV, vous savez qu'il y a des vibrations à 440, 442, 444,
26:17 c'est pas la même chose, c'est pas la même fréquence.
26:19 Eh bien il y a des entreprises, et j'adore faire ça,
26:22 c'est d'arriver dans des marques, grandes, petites, moyennes,
26:25 peu importe, en disant, regardons si elles sonnent.
26:28 - Merci pour la démonstration,
26:30 et on va pouvoir passer maintenant à l'interview chrono.
26:34 Question très difficile, qui est ton musicien préféré ?
26:42 - Pile Evans.
26:44 - Alors tu joues du piano, mais quel autre instrument aimerais-tu jouer ?
26:47 - Violoncelle.
26:48 - Le dernier livre que tu as lu, c'est donc ?
26:51 - Alors j'en lis plusieurs en même temps.
26:54 Je viens de terminer "L'esprit artificiel",
26:57 et je lis "La technopolitique".
27:00 - Très bien. Tu es plutôt LinkedIn, Instagram ou TikTok ?
27:04 - LinkedIn.
27:05 - Alors est-ce que tu peux me citer une entrepreneuse ou une dirigeante française
27:09 que tu apprécies, qui t'inspire ?
27:11 - Charlotte de Villemorin, pour les raisons que j'ai indiquées tout à l'heure.
27:15 - Est-ce qu'il y a une marque avec laquelle tu rêverais de travailler ?
27:18 Alors tu as parlé des JO, mais est-ce qu'il y en aurait une autre ?
27:21 - C'est une bonne question.
27:24 - Si ça te revient après...
27:26 - Oui, il y en a tellement. Non mais la vérité, c'est qu'il y en a tellement.
27:30 - Alors je vais passer à l'autre.
27:32 Quelle application tu utilises le plus ?
27:35 - Trendline.
27:40 - Tes dernières vacances ?
27:43 - Le Pays Basque.
27:45 - Est-ce qu'il y a un très bon souvenir que tu as eu dans ta carrière,
27:49 alors que ce soit aujourd'hui dans cette agence ou avant ?
27:52 Vraiment quelque chose qui t'a marqué ?
27:54 - Oui, quand on a gagné le budget Roland-Garros.
27:56 On a parlé des JO, c'est toujours du sport.
27:58 Et là je suis très heureux, et peut-être que Gilles viendra vous en parler ici,
28:01 puisqu'on va inaugurer le nouveau mobilier des chaises d'arbitre
28:04 et des joueurs pour Roland-Garros, lors de la prochaine édition.
28:08 Je pense que Roland-Garros va communiquer abondamment sur ce sujet.
28:11 On est très fiers de ça.
28:13 Mais notre collaboration avec la Fédération française de tennis et Roland-Garros
28:17 remonte à plus de 7-8 ans.
28:19 Et je me souviens, nous avons sorti les raquettes, les balles,
28:22 et dans l'agence, on a transformé l'agence en magnifique cours de tennis.
28:26 Et puis le travail fait sur Roland-Garros et toute la rénovation de Roland-Garros
28:30 est un travail inouï.
28:32 - On ira voir tout ça. Merci beaucoup d'avoir attendu à toutes ces questions.
28:35 Et merci à vous d'avoir suivi cette émission.
28:38 On vous donne rendez-vous prochainement pour un nouveau numéro.
28:41 Merci, au revoir.
28:43 (Générique)