Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros2WE à 20h du vendredi au dimanche
Category
🗞
NewsTranscription
00:00 L'heure des pros de Paul Melun, Pierre Gentillet, Véronique Jacquier, Frédéric Durand, bonsoir à tous les quatre.
00:07 On va essayer de sourire un peu ce soir quand même.
00:11 On a beaucoup de choses à traiter. Je vous propose de voir d'abord les informations avec Adrien Spiteri.
00:16 Et on commence le débat dans un instant. Adrien Spiteri, rebonsoir.
00:19 Bonsoir à tous. La gauche s'indigne après les propos de Gérald Darmanin en déplacement à Mayotte.
00:25 Le ministre de l'Intérieur a annoncé une révision constitutionnelle pour supprimer le droit du sol sur l'île.
00:30 Alors que la situation sociale et sécuritaire est explosive sur place,
00:35 le parti socialiste, la France insoumise et les écologistes ont fait part de leur opposition.
00:40 La France s'appelle à un arrêt des combats dans la bande de Gaza.
00:44 Le pays s'inquiète des frappes intervenues à Rafah alors qu'une offensive israélienne d'ampleur se prépare dans cette ville du sud de l'enclave palestinienne.
00:52 Plus d'1,3 million de personnes sont réfugiées sur place. Certains pays craignent une catastrophe humanitaire.
00:59 Et puis au Sénégal, la contestation se poursuit après l'annonce du report des élections présidentielles de plusieurs mois.
01:05 Un lycéen de 16 ans a été tué alors qu'il manifestait dans le sud du pays.
01:10 Conséquence d'affrontements entre groupes de jeunes et forces de sécurité.
01:14 Il s'agit de la troisième personne à perdre la vie dans des heures depuis le début de la contestation.
01:19 Vous en avez parlé dans votre JT, c'est un tournant dans la politique migratoire.
01:24 Gérald Darmanin a donc annoncé la fin du droit du sol à Mayotte.
01:28 Je rappelle que dans ce département, 65% des naissances sont étrangères.
01:34 Supprimer le droit du sol est une mesure qui va nécessiter une révision de la constitution.
01:39 On écoute Gérald Darmanin, on en parle juste après.
01:41 Le président de la République m'a chargé de dire aux Mahorais que nous allons prendre une décision radicale
01:48 qui est l'inscription de la fin du droit du sol à Mayotte.
01:51 Dans une révision constitutionnelle que choisira le président de la République.
01:55 C'est-à-dire qu'il ne sera plus possible de devenir français si on n'est pas soi-même enfant de parents français.
02:03 Et nous couperons ainsi littéralement l'attractivité qu'il peut y avoir dans l'archipel mahorais.
02:09 Il ne sera donc plus possible de pouvoir venir à Mayotte de façon irrégulière ou régulière.
02:16 Il est donc possible de mettre un enfant au monde ici et d'espérer devenir français de cette façon.
02:23 Donc d'abord c'est une mesure extrêmement forte, nette, radicale,
02:28 qui évidemment sera circonscrite à l'archipel de Mayotte.
02:32 Il ne s'agit pas de le faire pour d'autres territoires de la République.
02:35 Et ce sera l'objet de la révision constitutionnelle que précisera le président de la République.
02:39 Alors, supprimer le droit du sol à Mayotte, est-ce que c'est une bonne chose ?
02:44 Est-ce que ça aurait dû arriver un peu plus tôt ? Véronique Jacquier.
02:47 La première question, c'est peut-être qu'est-ce que ça va fondamentalement changer pour les habitants de Mayotte,
02:54 pour ce département français, pour la perception française en règle générale,
02:59 puisque les Comoriens qui arrivent en masse et les migrants qui arrivent aussi maintenant d'Afrique
03:04 viennent parce que c'est d'abord un eldorado.
03:07 Il n'y a pas de mirage d'une automaticité pour devenir français.
03:11 Ils viennent d'abord pour les maternités, ils viennent d'abord pour les écoles,
03:14 ils viennent parce qu'ils vivent mieux qu'ailleurs.
03:16 La deuxième chose, est-ce que c'est un signal fort ? Oui.
03:20 Est-ce que pour autant, ça va changer concrètement grand-chose
03:23 quand on sait que finalement il faudra envoyer l'armée et qu'on est dans un état quasiment insurrectionnel
03:28 puisqu'on a une population civile qui fait depuis dix jours des barrages pour être entendues
03:32 mais que la situation perdure depuis des années ?
03:35 Voilà, c'est un signal fort. Politiquement, c'est important.
03:39 Ça ouvre un débat. Et surtout, attention, Gérald Darmanin a bien dit aussi
03:48 qu'il comptait traiter l'immigration irrégulière.
03:53 Ça voulait dire le traitement des demandes d'asile,
03:56 ça voulait dire tous les demandeurs d'asile qui peuvent être rapatriés en métropole.
04:00 L'immigration irrégulière, vous ne pouvez rien faire.
04:03 Parce que si vous voulez changer radicalement les choses sur la question irrégulière,
04:07 il faut passer par Bruxelles. Alors vous avez les points liés.
04:10 Mais Eliott, ça veut dire que dans le discours du ministre de l'Intérieur,
04:13 il y a deux sujets en un, c'est-à-dire que l'immigration irrégulière,
04:17 ça va bientôt concerner la métropole et ça nous vient de maillot.
04:21 Vous avez raison que le droit européen a une incidence, a une primauté sur la loi en particulier
04:26 mais en revanche, et c'est pour ça que Gérald Darmanin parle de révision de la Constitution,
04:29 il est possible, oui, de réviser la Constitution.
04:31 Une révision de la Constitution s'impose, y compris par-dessus les traités.
04:34 C'est d'ailleurs la raison pour laquelle il parle d'une telle révision.
04:37 Mais là, on touche à un tabou. C'est ça qui est génial.
04:41 C'est-à-dire que réviser le droit du sol, c'était quasiment nazi.
04:43 C'était quasiment nazi. Aujourd'hui, qu'est-ce qu'on se rend compte ?
04:47 On se rend compte devant l'état de quasi-insurrection à Maillot, là, il faut changer.
04:53 Là, il faut agir. Là, l'urgence fait que, aujourd'hui, le bloc centriste se dit, il faut bouger.
04:57 C'est bien, mais il faut aller un petit peu plus loin.
05:00 Mais oui, à situation exceptionnelle, mais attendez, allons plus loin.
05:02 Mais allons plus loin. Est-ce que, excusez-moi, la France n'est pas encore en Maillot,
05:06 mais je le disais encore hier soir, nous sommes dans un intermigratoire
05:09 qui fait que dans 20-30 ans, nous pouvons ressembler à Maillot.
05:11 Pourquoi attendre 20-30 ans avant de revenir sur le droit du sol ?
05:14 Nous devons aller plus loin. C'est très bien ce qu'il fait pour Maillot.
05:17 Attention, il y a aussi les détails, il faut voir un petit peu,
05:19 parce qu'il va supprimer le visa territorialisé, on en parlera sur ça plus tard.
05:22 Mais il faut, au niveau national, supprimer le droit du sol.
05:27 Sinon, dans 20-30 ans, nous serons au même problème.
05:30 C'est ce que disent Éric Ciotti, Thierry Mariani, par exemple,
05:34 puisque la droite, depuis des années, l'impose ce qui se passe à Maillot,
05:38 risque de toucher demain la France métropolitaine.
05:41 Partout sur le territoire national, nous devons supprimer le droit du sol.
05:45 Narmana annonce qu'il va annuler le droit du sol à Maillot
05:47 pour supprimer l'attractivité migratoire du territoire.
05:50 Mais s'il est cohérent, il faut changer ce droit du sol sur tout le territoire français,
05:55 comme le demandent Marine Le Pen et le Rassemblement national depuis des années.
05:59 Et ça rejoint une volonté des Français.
06:02 Je cite ce sondage du JDD Europe 1C News.
06:05 C'était en décembre, en pleine loi immigration.
06:07 À la question, aujourd'hui, les enfants nés en France de parents étrangers
06:10 acquièrent automatiquement la nationalité française.
06:13 Faut-il continuer ou arrêter l'acquisition automatique de la nationalité des étrangers nés en France ?
06:18 60% disent arrêter, 39 répondent continuer.
06:23 La seule question, c'est pourquoi seulement maintenant ?
06:26 Pourquoi avoir attendu autant d'années pour penser à cela ?
06:30 Bien sûr.
06:31 Non, mais c'est évidemment la levée d'un tabou qui est énorme.
06:34 Ça, c'est une première chose.
06:36 La levée du droit du sol à Maillot est un préalable.
06:38 C'est quelque chose qui est important.
06:40 Et je pense qu'on peut s'accorder pour saluer ce qu'a fait Gérald Darmanin là-dessus.
06:42 Maintenant, il ne faut pas imaginer que la crise migratoire à Maillot
06:45 va se résoudre d'un claquement de doigts parce qu'on met fin au droit du sol.
06:50 Évidemment pas.
06:51 Les quoi ça quoi ça vont continuer à passer.
06:53 On avait donné en 2019, je le rappelle, 150 millions d'euros d'aide au développement aux Comores
06:58 pour que les dirigeants des Comores, et il faut voir dans quel état,
07:01 et c'est un état corrompu, les Comores, il faut quand même dire les choses,
07:04 pour que ces gens-là retiennent leurs immigrés de passé, ça n'a pas marché.
07:07 Donc si vous voulez, on est dans une situation migratoire terrible
07:10 dans laquelle Maillot est à quelques encablures des Comores
07:14 et où, si vous voulez, les flux migratoires vont se poursuivre.
07:17 On peut faire ce que l'on veut au plan, si vous voulez, de la juridiction,
07:21 du juridique en France métropolitaine et en Outre-mer.
07:24 Maintenant il y a une situation qui est géographique et qui n'est pas prête de bouger
07:28 puisque de fait c'était immuable, qui fait qu'il va y avoir encore des bateaux
07:32 qui vont continuer à arriver et qu'il y aura encore des reconductions.
07:34 On est dans une forme, si vous voulez, de tonneux d'édamahides
07:36 où la solution elle est très complexe.
07:38 Il va y avoir probablement des situations policières sur les gardes-frontières, sur les douaniers.
07:43 Mais si vous voulez, la situation à Maillot n'est pas prête de s'arrêter.
07:47 On est à la deuxième opération voie Embouchou, il y en aura probablement d'autres.
07:50 Gérald Darmanin ne résoudra pas cette question-là seulement en mettant fin au droit du sol.
07:55 C'est important de l'avoir en tête.
07:57 - Non, mais bien sûr. - Moi je suis favorable.
07:59 - C'est un des appels d'air qui est aujourd'hui... - Il faut d'abord commencer par ça.
08:02 - Il faut commencer par ça, c'est par ça qu'il faut commencer.
08:05 - Mais attendez, la gauche crie au scandale. - Oui, c'est ça.
08:08 - Et parce que c'est un tabou. - Prêt d'arrêt.
08:10 - Non mais quand il y a des tabous, il y a parfois des raisons pour qu'il y ait des tabous.
08:13 - Sans doute. - En France on n'applique que le droit du sol depuis 1315.
08:17 - De réunion monarchique. - Voilà.
08:21 - Donc il y a aussi des raisons à cela.
08:23 - Maintenant il faut avoir à l'esprit qu'on parle des territoires les plus pauvres du monde.
08:27 - Quand on parle des Comores et quand on parle de Mayotte, on a 9000 euros de PIB par habitant.
08:32 - Quand en France on est à 40 000 euros, pour avoir une idée.
08:35 - On est au niveau de la géorgie de pays très très très très pauvres.
08:39 - Et donc effectivement lorsque vous parliez d'Eldorado, pour que Mayotte devienne un Eldorado pour les Comoriens,
08:44 il faut essayer d'imaginer ce qu'on vit aux Comores d'encore pire que cela.
08:48 - Le PIB 20 fois inférieur, le PIB par habitant aux Comores est 20 fois inférieur à celui de Mayotte qui est déjà très très très pauvre.
08:58 - Mais avec un PIB déjà très très très pauvre. - Et c'est pour ça qu'effectivement on parle des territoires les plus pauvres du monde.
09:03 - Ensuite, à Mayotte effectivement aujourd'hui c'est les habitants, c'est pas ni la droite, il n'y a pas d'idéologie dans ce que font les...
09:10 - Ce sont des collectifs citoyens, ce sont des gens qui veulent sortir d'une situation qu'ils ne peuvent plus supporter.
09:16 - On parle là aussi d'un territoire de 300 000, 310 000 habitants. On n'est pas en France non plus où 48% de la population est étrangère.
09:22 - Donc on est dans des conditions effectivement absolument explosives.
09:26 - Alors moi j'entends évidemment qu'une partie de la classe politique dise "mais maintenant il faut le faire en France etc."
09:31 - On est dans des situations qui sont... on peut débattre du droit du sol.
09:35 - Mais qu'est-ce que ça veut dire ? Moi je ne sais pas ce qu'il va y avoir derrière.
09:37 - Est-ce que ça veut dire qu'on... parce qu'il faut savoir si on appartient à un peuple ou si on appartient à un territoire.
09:42 - En vérité c'était ça au départ, la discussion sur le droit du sol, le droit du sang, puisque derrière c'est le droit du sang.
09:47 - Frédéric, pardonnez-moi de vous couper, est-ce que vous êtes certain que sur certains territoires en France métropolitaine,
09:54 - vous n'avez pas des quartiers, des régions où il y a 40 à 50% d'étrangers ?
10:00 - Non d'étrangers non !
10:01 - Où il y a une pauvreté XXL, où il y a une délinquance XXL ?
10:04 - En France on confond souvent les gens qui sont français d'origine étrangère et les gens qui sont des étrangers.
10:10 - Ah bon ? Non mais je ne faisais pas cette question là quand je vous disais ça.
10:13 - Ah d'accord, la réponse est non, il n'y a pas de territoire où il y a une... non !
10:16 - En revanche, regardez par exemple, le Danemark, un gouvernement social-démocrate,
10:21 - ils ont réduit par 10 les demandes de droit d'asile à partir de 2015.
10:26 - Qu'est-ce qu'ils ont fait ? Ils ont pris quartier par quartier.
10:29 - Ils ont considéré que les quartiers où à majorité il y avait justement des étrangers,
10:33 - il y allait avoir un autre droit.
10:35 - Mais vous avez raison, mais la question des visas c'est une autre question,
10:38 - c'est pas une question de droit du sang, droit du sol.
10:40 - La question du visa, et notamment parce qu'on en a beaucoup beaucoup parlé sur les OQTF,
10:44 - c'est 1) comment on les accorde ?
10:46 - et 2) lorsqu'il y a des gens en situation irrégulière, comment on les reconduit ?
10:50 - On n'arrive déjà pas à faire ça. Et le droit du sol ou le droit du sang n'y changera rien de ce point de vue.
10:54 - Ah, bah moi je pense que la philosophie...
10:56 - Non, je crois pas.
10:57 - Non mais attendez, en fait la question c'est de savoir si la politique migratoire,
11:01 - la philosophie autour, l'idéologie est en train de changer, de s'inverser.
11:05 - On est en train de se dire peut-être qu'il y a quelque chose à faire de radical,
11:09 - c'est même pas beaucoup de dire, c'est Gérald Darmanin.
11:11 - On écoute les Mahorais parce que vous avez raison, il n'y a pas d'idéologie.
11:14 - Eux ils vivent un enfer au quotidien.
11:16 - Et je peux vous dire, eux c'est pas droit du sol, droit du sang, eux c'est immigration zéro.
11:21 - Mais ça on peut pas, on peut pas puisque c'est Bruxelles.
11:24 - On écoute les Mahorais ?
11:27 - Le mouvement va s'intensifier, on ne compte pas s'arrêter là tant qu'on va pas avoir
11:31 - les paroles du ministre se mettre en action, c'est tout ce qu'on attend, on veut du concret,
11:35 - on veut pas de paroles, des belles paroles, on nous a vendu des belles paroles à Mayotte,
11:39 - donc aujourd'hui c'est le temps que l'État fasse régner la justice et qu'ils fassent leur travail.
11:45 - Au niveau des annonces, honnêtement je n'ai pas du tout confiance.
11:50 - Je vois pas comment en fait il va réussir à mettre fin au visa territorialisé,
11:56 - sachant que des voix au niveau national commencent à s'y opposer.
12:01 - Apparemment le PS commence à s'y opposer, du coup comment il va faire ? J'aimerais bien savoir.
12:06 - Rappelons cher Elliot, on est interpellé sur les réseaux sociaux à quel point aussi le président des Comores
12:12 - avait pu tenir des propos anti-français et encourager ses concitoyens à immigrer en masse de façon illégale à Mayotte.
12:19 - Il faut voir les autorités au Nordquai, ce qu'on leur fasse pour négocier.
12:22 - Et on leur donne de l'argent en plus. Ils nous attaquent et on leur donne de l'argent.
12:26 - Oui, on donne de l'argent à beaucoup de monde.
12:28 - J'allais y venir, c'est-à-dire que le président comorien a effectivement dit en mai 2003
12:32 - les Comoriens sont chez eux à Mayotte, selon notre constitution Mayotte est comorienne.
12:36 - C'est-à-dire que pour eux, ils n'ont jamais digéré que les habitants de Mayotte choisissent la France.
12:43 - Et on voit qu'il y a un remplacement de population. Et ça c'est acté.
12:46 - Entre 2012 et 2017, il y a eu 26 000 habitants de Mayotte qui ont quitté l'île et il y a eu 35 000 arrivés de Comoriens.
12:56 - De toute façon, il y a factuellement un changement de population, un remplacement de population par les Comoriens.
13:02 - Il n'y a pas seulement 8 000 kilomètres qui séparent les responsables politiques qui sont bien au chaud à Paris
13:09 - que ça soit rue Saint-Honoré, rue de Varennes ou dans les QG des partis des gauchos.
13:15 - Donc gauchos, pardonnez-moi l'expression, je retire tout de suite l'expression.
13:21 - En revanche, ce que je voudrais c'est qu'on écoute quelques réactions politiques.
13:25 - Je crois que la question il faut la poser un peu différemment.
13:28 - Est-ce que la révision constitutionnelle du droit du sol que propose M. Darmanin va changer quoi que ce soit la situation à Mayotte ?
13:36 - Et de ce point de vue-là, je ne le crois pas. Voilà pourquoi je ne suis pas favorable à la révision du droit du sol à Mayotte
13:43 - qui est déjà sous l'empire d'un régime juridique qui est beaucoup plus difficile, beaucoup plus sévère pour obtenir la nationalité française que tout le reste de la France.
13:52 - Je dis bravo de enfin se rendre compte d'une évidence qui devrait être mise sur la table depuis maintenant près de 10 ans
13:58 - parce que le sujet de Mayotte, il n'est pas nouveau, ça fait des années et des années que ce département d'outre-mer s'enfonce dans le chaos.
14:05 - La situation à Mayotte n'est pas seulement liée au droit du sol.
14:09 - Elle est liée à la démission de l'Etat sur nos frontières, à la présence d'associations pro-migrants financées par l'Etat.
14:16 - Elle est liée aussi au fait, et ça c'est une annonce qui est un peu cachée par l'annonce du droit du sol,
14:23 - mais c'est que Darmanin vient d'annoncer que les demandeurs d'asile qui arrivent à Mayotte pour Mayotte, venant d'Afrique, vont être rapatriés en métropole.
14:32 - Précisions de quoi il s'agit ?
14:33 - Donc on est en pleine folie !
14:35 - Que ça soit les parties de gauche ou de droite, ce qui est fascinant c'est de voir le décalage, le monde qui sépare entre l'idéologie de ce que vivent aujourd'hui les maorais.
14:45 - Sandrine Rousseau a accepté la fin d'un droit dans un territoire français, c'est ouvrir une brèche sur la France entière.
14:52 - Les lois de la République sont unes et indivisibles.
14:55 - Le problème c'est que si vous voulez...
14:56 - Mais c'est une bonne réflexion, c'est ce que disait d'ailleurs Frédéric Durand.
14:59 - Ça pourrait partir d'une bonne réflexion, mais Sandrine Rousseau probablement, je ne sais pas si elle est déjà allée à Mayotte,
15:04 - la situation pour les maorais, tous les témoignages qu'on a, toutes les enquêtes qu'on a, toutes les vidéos qu'on a qui nous reviennent de Mayotte montrent une situation apocalyptique.
15:13 - En termes d'insécurité, en termes de trafics de drogue, en termes d'oviolence, en termes d'arrivée illégale de migrants, c'est si vous voulez du jamais vu.
15:20 - Donc on peut très bien ergoter et donner des grandes leçons d'humanisme à tout le monde depuis des bureaux à Paris.
15:25 - Je rappellerai que les élus de gauche à Mayotte sont sur la même ligne pour le coup que Gérald Darmanin sur une réduction importante des flux migratoires.
15:33 - Donc il y a un enjeu de protection et l'ancrage géographique de Mayotte, ça ne va pas changer, je le redis.
15:38 - Et si vous voulez, cette proximité avec les Comores cause des flux migratoires qui vont se poursuivre.
15:43 - Est-ce que ce qui se passe à Mayotte aujourd'hui peut se passer en métropole demain ?
15:51 - Tout à l'heure on disait, en France on n'en est pas encore là. Mais attendez, on ne va pas justement attendre d'en arriver à ce niveau-là.
16:00 - On a quand même une tendance, excusez-moi, la France a changé depuis 50-60 ans, il y a quelque chose qui s'est passé sur le plan migratoire.
16:04 - Les gens ont des yeux quand même, ils ont vu que ce pays a changé, ils ont vu qu'il y a des quartiers entiers, qu'il y a des villes entières,
16:09 - qu'il y a presque des départements qui ne sont quasiment plus de culture française. Je veux dire, il faut le dire.
16:14 - Donc ce que vivent aujourd'hui les Mahorais, je ne veux pas attendre 20-30 ans en tant que Français pour le vivre.
16:19 - Donc évidemment, Sandrine Rousseau, elle s'inquiète de la généralisation de cette suspension des droits du sol.
16:24 - Mais moi je la souhaite, je la souhaite et j'espère qu'elle arrivera parce que sinon, nous allons arriver à des situations préinsurrectionnelles.
16:30 - Regardez Pierre Gentillet, sondage qui a été publié dans le JDD, sondage CNews pour CSA, sur une échelle de 0 à 10,
16:38 - quel niveau d'immigration souhaitez-vous en France ? 0, l'échelle c'est 0, immigration 0, et ouverture totale des frontières, on est à 10.
16:45 - Là on est à 3,9, voilà ce que ressentent aujourd'hui les Français.
16:52 - C'est intéressant. - Évidemment, il faut prendre le coup de la population.
16:56 - Mais la tendance est de mettre de côté l'idéologie pour se rendre compte aujourd'hui de ce qui peut se passer.
17:02 - Vous prenez l'exemple des Danois, c'est exactement ça. C'est une approche pragmatique des questions migratoires.
17:07 - Ce qui est extraordinaire, c'est qu'il y a 40 ans, ce sujet-là était un sujet clivant. Aujourd'hui, il n'est clivant que dans une petite partie des élites.
17:13 - C'est vrai. - Il fait consensus, c'est même l'un des sujets qui fait le plus consensus en France.
17:17 - C'est dingue quand même qu'on parle de mesures. - En attendant que ces mesures soient prises,
17:23 les migrants africains dont les demandes d'asile ont été acceptées ont embarqué à l'aéroport de Mayotte, direction Paris.
17:30 Voici les images qui ont été fournies par Eric Teigner, directeur de la rédaction de Livre Noir,
17:35 et Marion Maréchal accuse Gérald Darmanin d'être en train d'organiser le transfert de l'immigration de Mayotte direction la métropole.
17:45 - Ecoute Marion Maréchal et vous allez réagir, Véronique.
17:48 - Je relève quand même une petite arnaque dans les annonces, parce qu'il y a une chose qui n'a pas du tout été relevée.
17:54 C'est Gérald Darmanin qui annonce potentiellement en 2024 une réforme constitutionnelle pour supprimer le droit du sol,
17:59 en parallèle qui dit qu'ils vont réduire le nombre de visas. Très bien, une fois de plus, venant du ministre record de l'octroi de visas.
18:07 J'attends de voir, mais formidable. Sauf qu'il glisse au même moment.
18:11 Et d'ailleurs, puisque nous allons faire tout ça, nous allons supprimer le visa territorialisé.
18:15 Vous savez qu'il existe aujourd'hui un visa à Mayotte qui vous autorise à venir sur le territoire maorais,
18:20 mais qui pour autant ne vous autorise pas à venir dans l'Hexagone.
18:23 Et donc qu'est-ce qui est en train de nous préparer Gérald Darmanin ?
18:26 Il est en train d'organiser le transfert de l'immigration de Mayotte vers la métropole.
18:31 - Est-ce qu'elle ne généralise pas un peu trop ? Parce que l'immigration illégale à Mayotte, ce sont des dizaines, voire des centaines de milliers de personnes.
18:39 Là, on parle de 50 individus qui ont quitté Mayotte pour rejoindre la métropole.
18:43 - De toute façon, de fait, une incitation à l'immigration illégale, c'est évident.
18:48 Vous vous rendez compte le signal que vous faites passer en disant "bah c'est 50 personnes, allez hop, on les emmène en métropole"
18:55 alors qu'ils étaient à Mayotte dans un climat quasi insurrectionnel.
18:59 C'est évident que c'est un appel d'air. C'est un appel d'air pour la métropole via Mayotte.
19:03 Et quand vous voyez que vous avez le président Comorien qui ne se cache même pas de dire qu'en fait il veut un remplacement de population
19:08 et qu'il veut que Mayotte reste comorienne et qu'ils vont continuer, c'est-à-dire que même avec l'argent qu'on leur donne,
19:16 ils n'ont pas l'intention d'arrêter quoi que ce soit, moi je crois que Gérald Darmanin devrait envoyer un autre signal fort,
19:22 même si donc moi je doute que cette histoire de droit du sol change quoi que ce soit,
19:26 mais il devrait en tout cas envoyer un signal fort, c'est "on coupe les vivres aux Comores, on arrête de traiter avec eux".
19:33 Voilà, là je pense qu'on commencerait à nous prendre au sérieux.
19:35 Moi je suis d'accord avec ce que vous dites Véronique, mais je vois derrière ces transferts de migrants vers la métropole,
19:40 quelque chose qui est exactement ce qui se passe au niveau de l'Union Européenne avec le pacte de la démigration,
19:44 c'est-à-dire on répartit, c'est-à-dire quand on s'aperçoit qu'on ne peut pas tenir nos frontières, en tout cas pense-t-il,
19:49 eh bien on répartit l'immigration, alors à la campagne en France, dans les différents pays de l'Union Européenne, au niveau de l'Union Européenne, etc.
19:56 C'est une forme de défait, c'est-à-dire qu'on renonce à la diplomatie pour faire régler l'immigration,
20:00 on renonce aux frontières, on renonce au droit du sol et on se dit "eh bien maintenant on va répartir l'immigration sur le territoire".
20:05 Et le territoire c'est la métropole aujourd'hui.
20:07 On a passé cette séquence dans l'émission précédente, mais cette question-là, ça fait des années qu'on la pose,
20:14 sur la question du droit du sol, il s'avère qu'il y avait déjà eu un échange, un débat entre Gérald Darmanin et Jean-Marie Le Pen
20:20 sur la question du droit du sol et sur la question précisément de Mayotte-Regaud.
20:24 Regardez c'était en mars 2018.
20:26 Je me souviens.
20:27 Vous savez très bien que historiquement le droit du sol c'est plutôt un droit républicain contre le droit des féodaux.
20:33 Vous savez M. Le Pen, il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain.
20:36 Ce n'est pas parce qu'on a fait un peu de laxisme et qu'on a laissé effectivement des personnes s'intégrer dans notre territoire
20:43 sans pouvoir assimiler tout le monde, que nous devons effectivement aujourd'hui rentrer dans votre discours,
20:47 au-dessus de votre fille ou de votre petite-fille.
20:49 Mais M. le ministre, vous n'êtes pas capable de le faire à Mayotte.
20:52 Vous êtes obligé d'imaginer des gadgets comme un hôpital extra-territorial.
20:57 C'est extravagant.
20:58 Vous n'êtes pas capable de maîtriser dans un département français le phénomène de l'immigration massive.
21:04 Alors que je vous annonce, je vois qu'elle va gagner le continent tout entier.
21:08 Mais prenez-en un peu de graines tout de même.
21:12 Vous avez encore un mot à dire ?
21:15 Non mais M. Le Pen prend l'exemple de Mayotte comme si d'ailleurs il a parlé du Cairo, c'est du clin d'œil.
21:19 Pour moi Mayotte ce n'est pas un clin d'œil.
21:20 C'est un territoire français où les Mahorais sont français.
21:23 D'ailleurs je distingue mal ceux qui sont français dans les rues de Mayotte.
21:28 La grande difficulté de Mayotte, c'est une question bien sûr d'immigration clandestine qui vient des Comores,
21:32 vous le savez bien, mais c'est aussi une question de sécurité, c'est aussi une question d'éducation,
21:36 c'est une question de santé publique, c'est une question de politique publique à Mayotte,
21:39 comme en Guyane d'ailleurs.
21:41 Mais vous n'avez pas réglé le problème là-bas.
21:43 Mais ça fait dix mois M. Le Pen.
21:44 Et vous ne le réglerez pas.
21:46 Parce que vous êtes actuellement en état de grève générale.
21:49 Vous avez envoyé un ministre là-bas, il n'a pas été écouté ni entendu.
21:53 Mais c'est tout à fait faux.
21:54 Parce que la situation est tellement grave qu'on ne croit plus ce que disent les ministres.
21:58 M. Le Pen c'est tout à fait faux.
21:59 D'abord nous ne sommes pas en état de grève générale.
22:01 Deuxièmement ça fait dix mois que nous sommes en responsabilité.
22:03 Et troisièmement Mme Girardin non seulement est allée à Mayotte,
22:06 mais a conclu l'accord qui permettra, et il y a beaucoup de travail bien sûr qu'il y a beaucoup de travail à Mayotte,
22:10 comme il y en a en Guyane d'ailleurs, d'instaurer la loi de la République.
22:15 Parce qu'il n'y a pas deux catégories de français, il n'y a pas deux catégories de territoires.
22:19 La publicité on revient dans un instant, c'est intéressant.
22:21 C'est dingue, en cinq ans, vous vous rendez compte de cette séquence ?
22:24 En cinq ans, c'est devenu sur la position de Jean-Marie Le Pen.
22:27 Mais sur le fond, comme sur la forme, c'est-à-dire même sur la forme, vous avez vu le visage de Gérald Darmanin en cinq ans ?
22:33 Ah bah ça c'est le pouvoir, vous savez on peut faire pareil pour le pouvoir.
22:35 Et même pour Gabriel Attal.
22:37 Vous n'êtes pas au pouvoir, vous êtes toujours aussi...
22:39 Non, vous voyez, je me maintiens.
22:41 Mais vous aussi Elliot, sauf la barbe vous voit très bien.
22:44 Vous n'avez pas dit ça hors antenne.
22:46 Allez, la publicité on revient dans un instant.
22:48 C'est une déclaration qui risque de faire du bruit.
22:56 Aurore Berger, secrétaire d'Etat à l'égalité femmes-hommes,
22:59 se laisse la possibilité de couper les subventions des associations féministes
23:04 qui ont tenu des propos ambiguës après les exactions commises contre les femmes
23:09 le 7 octobre et les attaques terroristes dues à masse.
23:13 Et ce que dit Aurore Berger, je pense que ça va faire polémique dans les prochains jours,
23:17 notamment du côté de l'extrême gauche. Écoutez.
23:20 Au nom du gouvernement, j'ai demandé de manière très scrupuleuse
23:25 qu'on regarde toutes les déclarations de toutes les associations féministes
23:30 liées justement au 7 octobre et à ce qui s'est suivi,
23:34 parce que je refuse que l'État soutienne financièrement des associations
23:38 qui ne sauraient pas caractériser ce qui s'est passé.
23:41 C'est ça qui est insupportable, c'est-à-dire que le premier mot d'ordre des féministes,
23:46 c'est toujours, notamment sur la question des violences sexuelles,
23:50 une phrase très simple mais essentielle qui est "on vous croit", "je vous crois".
23:56 Et là, ce qui s'est passé, c'est deux choses.
23:58 Le silence de trop nombreuses associations qui auraient dû se sentir en empathie évidente.
24:03 Il n'y a pas une injonction à choisir un camp par rapport à ce qui s'est passé le 7 octobre.
24:07 Ce qui s'est passé le 7 octobre, c'est une attaque terroriste islamiste.
24:10 Ce sont des milliers de femmes qui ont été exterminées, assassinées, brûlées ou violées.
24:15 Ce n'est pas la question là de ce qui se passe à Gaza.
24:18 C'est ce qui s'est passé ou pas le 7 octobre.
24:20 Et donc, toutes les associations auraient dû évidemment être en empathie et réagir.
24:25 S'il y a la moindre ambiguïté sur des propos qui auraient été tenus le 7 octobre,
24:29 évidemment, il ne serait pas normal que ces associations
24:32 continuent à avoir des subventions de la part du gouvernement.
24:36 - Et vous voyez, j'ai eu le nez creux pendant qu'Aurore Berger parlait.
24:39 Je voulais voir si sur les réseaux sociaux, on commençait à réagir.
24:42 Sandrine Rousseau qui dit "la dangerosité de ces mots est effrayante.
24:45 Ils sont dits sans phare, sans conscience.
24:48 La démocratie est fragile.
24:49 Elle repose sur nos libertés publiques et individuelles.
24:52 L'incompétence et l'arrogance d'un pouvoir sans ancrage, sans valeur,
24:56 finit par la mettre en danger."
24:58 J'avais quand même l'impression qu'Aurore Berger prononçait des mots de bon sens.
25:02 - Un petit peu, oui.
25:03 Aurore Berger, elle pointe quelque chose qui est éminemment important,
25:07 qui est le silence assourdissant des associations féministes,
25:11 et je dirais même plutôt néo-féministes,
25:13 sur les exactions qui ont été commises par le Hamas.
25:15 C'est-à-dire que dans le jeu de la concurrence victimaire,
25:18 les féministes ont choisi le Hamas et les Palestiniens, d'ailleurs,
25:22 en les amalgamant, sur des victimes d'agressions sexuelles, physiques et de mort.
25:27 Donc si vous voulez, c'est quelque chose qui est absolument dramatique.
25:30 Maintenant, si elle veut mettre fin aux subventions à des associations féministes
25:33 sur ce fondement-là, je pense qu'il y aura très peu d'associations féministes
25:36 qui vont être épargnées.
25:37 Parce qu'il y a eu quand même un consensus de quasiment toutes les féministes
25:40 à ne pas condamner très frontalement, si vous voulez, les agissements du Hamas.
25:44 Donc je ne sais pas trop quelles associations féministes
25:46 vont conserver leurs subventions.
25:47 - Véronique, avec ce souvenir, la journée mondiale des violences faites aux femmes
25:52 avec des grandes manifestations, souvenez-vous, c'était Place de la Nation,
25:55 où il y avait le collectif du 7 octobre, ces jeunes femmes qui avaient voulu manifester,
25:59 elles avaient été mises au banc par les principales organisatrices
26:03 et elles avaient été même prises à partie par des antifas.
26:07 Véronique Jacquet ?
26:08 - Alors, moi je suis partagée sur les annonces de la ministre pour deux raisons.
26:12 La première, c'est que bien entendu, c'est absolument abominable
26:15 de constater le silence de certaines associations.
26:18 Voilà, c'est abominable et je pense qu'on est tous d'accord.
26:22 Mais cependant, est-ce que c'est...
26:26 - Vous me surprenez à rajouter un "mais" après dire que c'était abominable.
26:30 - ...répréhensible financièrement, de taper au portefeuille.
26:36 Moi, à ce moment-là, je supprime carrément l'association,
26:40 mais il faut que ce soit factuellement condamnable.
26:43 Et là, je trouve que la ministre s'avance.
26:45 Je trouve qu'elle manque de biscuits, voyez, elle n'a peut-être pas assez de factuel.
26:49 J'ai l'impression que c'est une annonce politique.
26:51 - Juridiquement, ça me paraît compliqué.
26:52 - Mais comment, enfin, sur quels critères va-t-elle pouvoir dire que vous sucrez des subventions ?
26:57 - Alors, justement...
26:58 - Bien entendu, c'est indécent.
26:59 - Non mais c'est intéressant.
27:00 - Non mais bien entendu que leur silence est indécent.
27:02 - Est-ce que c'est à l'État de financer des associations...
27:06 - On est d'accord.
27:07 - ...qui n'ont pas soutenu des femmes qui ont été brûlées, violées, dont le corps a été...
27:11 - On est d'accord, Ayot.
27:12 - Je pourrais même pas rajouter des images.
27:14 - Non mais je suis tout à fait d'accord avec vous.
27:16 - Les témoignages qu'on a sont tous insoutenables.
27:17 Donc moi, c'est pour ça que j'ai dit que c'était une bonne chose.
27:19 - C'est déjà étonnant que l'État subventionne des associations.
27:21 - Bien sûr.
27:22 - Mais je crois que...
27:23 - Frédéric, c'est ça la vraie question.
27:26 - Que les associations féministes doivent militer, c'est normal, mais elles doivent militer pour le féminisme.
27:30 Cependant, je pense que beaucoup de femmes, si ça continue, vont en vouloir aux associations néo-féministes.
27:36 Parce que la plupart des femmes n'ont pas le même logiciel que celles qui prétendent les combattre, les défendre, pardonnez-moi.
27:45 Donc là, il y a un écart qui commence à se creuser sérieusement.
27:48 Et je parle là nécessairement aussi des femmes des classes populaires qui ne se reconnaissent absolument pas dans les délires du néo-féminisme.
27:57 Toutes ces femmes des classes populaires, elles trouvent que ce sont... qu'il y a un peu quand même des réflexes bourgeois dans certaines prises de position et qu'elles ne se reconnaissent pas du tout là-dedans.
28:06 - Ce qui est déjà étonnant, Eliott, juste parce que c'est ce que vous disiez, pardon,
28:09 mais le fait que l'État subventionne des associations féministes et néo-féministes qui sont ultra militantes,
28:14 je ne sais pas dans quelle mesure l'État finance d'autres associations politiques.
28:17 C'est peut-être des associations masculinistes, je ne sais pas.
28:19 - Non mais j'allais dire, le problème, en un mot, le problème effectivement, c'est que ces associations féministes,
28:24 enfin il y a un monopole de l'extrême gauche sur le féminisme là-dessus et sur ces associations.
28:28 En l'occurrence, des associations féministes de droite comme Nemesis, par exemple, vous voyez, je ne pense pas qu'elles reçoivent des subventions de la part de l'État.
28:35 - Ce que je vous propose, puisqu'on parle du féminisme, de la libération aussi de la parole sur les violences faites aux femmes,
28:42 Eric Dupond-Moretti était chez nos confrères de BFM tout à l'heure et il est revenu sur les nombreuses accusations
28:49 qui touchent des personnes du monde de la culture, du cinéma, et puis même les psychanalystes désormais avec M. Miller,
28:55 mais ça j'ai l'impression qu'on en parle un peu moins.
28:58 Je vous propose de l'écouter parce qu'il dit "la justice ne se rend pas dans les médias, ne se rend pas sur les plateaux, elle se rend dans les tribunaux".
29:06 - Oui.
29:09 - Alors d'abord quand vous dites que je n'ai pas eu de mots bienveillants pour le mouvement #MeToo...
29:13 - Pas toujours.
29:14 - Non, non, c'est pas vrai. D'ailleurs j'ai écrit, vous voyez, les paroles s'envolent mais les écrits restent.
29:18 Et qu'est-ce que j'ai écrit ? J'ai écrit que #MeToo, ça permettait la libération de la parole de la femme.
29:26 Voilà ce que j'ai écrit, M. Duhamel. J'ai dit exactement la même chose, mais j'ai ajouté
29:34 "Attention parce que cette parole doit passer sous le filtre de la justice qui, et ça vous m'avez entendu le dire des dizaines de fois,
29:46 ne se rend pas sur les plateaux de télé, fustiles les plateaux de BFM, ni dans la rue, ni dans les réseaux sociaux.
29:56 La justice doit faire son oeuvre avec des règles quant à la preuve, voilà, quant à la preuve, comment on construit une preuve,
30:05 que l'on ne peut pas rejeter d'un revers de manche. J'ajoute d'ailleurs que l'héritage de Robert Badinter, c'est cela aussi, la présomption d'innocence, vous comprenez ?
30:17 - Et il a été très clair là-dessus, je vous propose de l'écouter une nouvelle fois, c'était sur l'affaire Gérard Depardieu.
30:23 Parce que M. Duhamel l'interpelle, Benjamin Duhamel l'interpelle en lui disant "le président de la République a une position qui a été vivement critiquée sur l'affaire Depardieu".
30:35 Écoutez la réponse du garde des Sceaux.
30:37 - Non mais l'acteur, nul ne peut nier que c'est un immense acteur Gérard Depardieu.
30:42 Nul ne peut nier de la même façon que les mots que l'on a entendus sont des mots extrêmement choquants.
30:48 Nul ne peut nier non plus que les mots ne signifient pas les actes et qu'il y a eu un certain nombre d'amalgame entre ces mots qu'il a prononcés,
30:56 qui sont scandaleux, inaudibles, enfin tout ce que vous voulez, et ce qu'on lui reproche.
31:02 Et ce qu'on lui reproche, je le dis encore, c'est pas ici que l'on va en débattre.
31:06 - Ce sont des plaintes.
31:07 - On va laisser la justice faire son travail.
31:10 Ca s'appelle l'état de droit ça. Et si on casse ce mécanisme, et si on s'autorise à une espèce de vindicte populaire sans que la justice ait fait son travail.
31:21 Ceux-là, ce sont ceux de la gauche qui vont se revendiquer de l'héritage de Robert Badinter.
31:27 Je rappelle que chez Les Verts, par exemple, on a totalement ostracisé l'un de leurs dirigeants sans qu'on sache même s'il avait commis une infraction.
31:40 - Vous parliez de Julien Bayou, qui était à l'époque patron de Robert Badinter.
31:43 - Julien Bayou, on dit de lui, moi j'en sais rien, qu'il aurait quitté un certain nombre de ses compagnes, de ses conquêtes, de façon peu élégante.
31:52 En tout état de cause, ça ne constitue pas une infraction. Il a été viré de ses fonctions.
31:58 Sandrine Rousseau a fait son procès médiatique sans qu'il puisse exprimer quoi que ce soit.
32:07 A ce jour, à ma connaissance, aucune plainte n'est en cours contre lui. Est-ce qu'on veut vivre dans une société comme celle-là ?
32:14 - C'est intéressant quand même, et là je me tourne vers l'avocat que vous êtes.
32:18 - Et l'avocat qu'il était.
32:20 - Et l'avocat qu'il était. D'ailleurs, certains disent qu'il est meilleur avocat que garde d'Esso.
32:24 - C'est ce que je dis aussi.
32:25 - Et peut-être que là, on a entendu l'avocat et non le garde d'Esso, maître gentil.
32:30 - Non mais je rejoins tout à fait mon confrère ici et le ministre de la Justice.
32:36 - Votre patron, votre patron, le ministre de la Justice.
32:38 - On n'est pas trop loin, je vous rappelle, on n'est pas trop loin. Je vous rappelle que je ne suis pas magistrat, ce n'est pas mon patron.
32:43 Mais en l'occurrence, il a raison, c'est une banalité, on n'a pas cessé de le rappeler depuis des mois et des mois.
32:47 Et c'est vrai que ça fait des années qu'on est en train de remettre en cause le principe de la présomption d'innocent.
32:51 Je suis désolé, le plateau de télévision sur lequel nous sommes et sur lequel il était à BFMTV, ce n'est pas un tribunal.
32:57 Ce n'est pas là-dessus que la justice se rende, ce n'est pas là-dessus, ce n'est pas sur ce plateau qu'on va débattre pour savoir
33:01 si la qualification pénale de viol ou que sais-je, elle est matérialisée.
33:06 - Mais c'est pire que ça.
33:07 - Sinon, sinon, sinon, sinon, c'est une luge.
33:09 - C'est que la rumeur devient une arme politique.
33:13 La rumeur, c'est-à-dire on ne sait absolument rien de l'affaire, on n'a pas...
33:18 Et puis, il prenait le cas de Julien Bayou, il y a plein d'autres cas où, alors quand on est un homme politique, on disparaît.
33:26 Donc on peut se servir de ça contre vous alors que rien n'existe d'un point de vue pénal contre vous.
33:30 - Et le pire, c'est que ça reste.
33:31 - Du droit.
33:32 Mais quand on prend quelqu'un comme Depardieu, moi je ne sais pas ce qu'il a fait.
33:34 S'il a fait des exactions, il faudra qu'il les paie comme tout le monde.
33:37 Et moi, je me fous de savoir si c'est un grand acteur ou pas.
33:40 Ou il est conforme à la loi ou il ne l'est pas.
33:43 Et il doit être un citoyen comme les autres.
33:45 Le problème, c'est que souvent, ces gens-là ne sont plus des citoyens comme les autres.
33:48 Parce que la présomption d'innocence étant totalement bafouée, quoi qu'il arrive derrière,
33:54 ou ils ne peuvent plus pratiquer leur métier, ou ils sont écartés des responsabilités auxquelles ils pourraient prétendre de façon légitime, etc.
34:00 Et là, la démocratie court un énorme danger en réalité.
34:04 - J'entends complètement.
34:05 Et d'ailleurs, ça reste.
34:06 Pourquoi je vous dis ça ? Gérald Darmanin a eu des accusations.
34:09 La justice a balayé ses accusations en disant qu'il n'y a rien.
34:13 Donc il y a eu un non-lieu.
34:14 D'accord ?
34:15 Eh bien, vous avez toujours des féministes qui vont dire "on a un violeur à l'intérieur".
34:20 - Oui, tout à fait.
34:22 - Et même si la justice passe, vous allez avoir des voix qui vont considérer qu'il restera toute sa vie un violeur.
34:31 Et d'ailleurs, dans cette déclaration, dans cet entretien, il y a une phrase qui m'a marquée.
34:34 C'est-à-dire qu'on a posé aux gardes des sceaux une question en disant "la victime présumée".
34:39 Ce n'est pas une victime présumée, c'est une plaignante.
34:42 Mais vous voyez, dans la sémantique, ça change tout, évidemment.
34:47 Allez-y Véronique, et ensuite on parlera d'Anne Hidalgo.
34:50 J'ai la séquence de l'année.
34:51 - Je voulais dire que le garde des Sceaux avait raison, mais que notre époque fait qu'il y a quand même quelque chose d'éminemment pervers.
34:57 C'est que justement, les gens ne croient plus en la justice.
34:59 Et que ceux qui se considèrent comme des victimes et pas comme des plaignants ou des plaignantes disent
35:04 "je vais tout balancer sur les plateaux de télé ou je vais tout balancer à la presse et le mal sera fait".
35:08 Et c'est vrai que très souvent, le mal est ainsi fait que la personne est jugée bien avant la justice.
35:13 - Anne Hidalgo.
35:14 - Ah.
35:15 - Et je le disais, c'est la déclaration de ce début d'année.
35:17 La maire de Paris, Anne Hidalgo, était donc porte de la chapelle.
35:20 Il y a un nouveau stade qui a été inauguré, qui va être...
35:24 - Arena.
35:25 - Arena, exactement.
35:28 J'ai cité des marques avant, mais je ne vais pas citer des marques.
35:30 On est évidemment à l'antenne.
35:32 - Vous ne l'avez pas cité.
35:33 - L'Arena. On va appeler ça l'Arena.
35:34 Donc c'est un stade magnifique.
35:35 Je crois que pendant les JO, il y aura du basket là-bas.
35:38 Porte de la chapelle pour les téléspectateurs qui ne connaissent pas.
35:41 Et je pense au Riverain.
35:43 - C'est très sympa.
35:44 - C'est l'un des endroits les moins sécurs de Paris.
35:48 Il y a le trafic de drogue, il y a l'immigration massive.
35:52 On est dans une zone qui est dangereuse.
35:55 Pourquoi on met Stalingrad ? Parce qu'on a fait un reportage ce week-end à Stalingrad,
35:59 qui est le carrefour du krach.
36:01 Vous voyez qu'on n'est pas très loin.
36:03 Annie Dalgo va trouver le moyen de nous expliquer que Porte de la chapelle,
36:07 avec ce stade, va faire un parallèle entre Champs-Elysées, la Tour Eiffel, etc.
36:13 et Porte de la chapelle. Écoutez.
36:15 - Vous vous souvenez, on parlait de ce quartier comme d'une logozone.
36:20 Ça nous avait amené d'ailleurs à réagir assez violemment,
36:23 parce que tout ça n'était pas non plus très juste vis-à-vis des habitants.
36:29 Mais nous nous sommes engagés à faire changer les choses.
36:32 Et aujourd'hui, nous avons la démonstration que le changement est possible.
36:37 - Madame la maire, vous avez utilisé une belle expression.
36:40 Il fallait que ce quartier ait un peu ses Champs-Elysées, sa Tour Eiffel, son symbole.
36:43 On peut revenir là-dessus ? Parce que je trouvais l'expression très jolie.
36:46 - Ah oui. D'ailleurs, les gens nous ont pris un peu pour des fous.
36:50 Quand on a, avec Éric, dit "la Porte de la chapelle, la rue de la Porte de la chapelle,
36:57 ça sera comme les Champs-Elysées, ça doit être très très beau".
37:00 Certains n'y croyaient pas du tout. On s'est beaucoup fait moquer aussi sur ces expressions.
37:05 Et en fait, aujourd'hui, moi je suis tellement heureuse quand j'entends les habitants eux-mêmes le dire.
37:10 - Moi, ce que je vous propose, c'est qu'on amène une équipe très rapidement, rue de la chapelle.
37:15 C'est quand même extraordinaire.
37:18 - J'ai surtout peur que les Champs-Elysées, ça devienne la Porte de la chapelle très bientôt.
37:24 - À moins que, attention, à moins que, je dis bien à moins que,
37:28 l'État décide de répartir ces difficultés qui sont à Stalingrad, à Porte de la chapelle, ailleurs.
37:34 Vous voyez, par exemple, en campagne, puisqu'on a une volonté de répartir ces migrants, ces personnes en situation régulière, en campagne.
37:40 - De dire ça, je pense aux habitants, vraiment, on en sourit un peu.
37:44 - Non mais c'est dramatique.
37:45 - C'est un bris jaune, c'est-à-dire que les habitants qui vivent un enfer au quotidien se disent "mais elles se moquent de nous".
37:50 C'est pas parce qu'on a un nouveau stade, l'aréna.
37:54 - Cela dit, Eliott, vous allez sur les Champs-Elysées passer 22h, 23h.
37:57 - Ah, ben bien évidemment.
37:59 - C'est pas terrible non plus.
38:00 - En fait, on peut...
38:01 - On va refléter la raison.
38:02 - En fait, effectivement, je retire, c'est la seconde fois.
38:05 Ça fait beaucoup, là.
38:07 - Faut pas dire du mal de Mme Hidalgo, parce qu'elle connaît bien sa ville.
38:10 - Juste, avant de vous donner la parole,
38:14 parce que c'est quand même important,
38:16 le quartier de la Chapelle, qui est allé à 3 km seulement du quartier de Stalingrad.
38:23 Je voudrais saluer le travail des équipes de CNews ce week-end,
38:26 parce qu'on a eu un reportage à Stalingrad.
38:29 Pour ça, mieux vaut faire profil bas sur la sécurité et la situation à Paris.
38:33 Regardez ce reportage, c'est juste le carrefour de la drogue.
38:41 - À Stalingrad, les drogués sont partout.
38:44 Comme cette femme de 45 ans,
38:46 qui va se cacher dans les toilettes publiques pour prendre du crack.
38:49 Elle a commencé il y a 6 ans et tente maintenant de lâcher prise.
38:53 - Là, j'essaie d'arrêter.
38:54 Déjà, l'autre fois, pendant 3 semaines, je suis pas venue.
38:56 Après, pendant un mois, je suis venue presque tous les week-ends.
38:59 Sur un mois, je suis venue 3 week-ends.
39:01 Et puis là, pendant 2 semaines, je suis pas revenue.
39:03 Et la semaine dernière, j'étais là la semaine dernière, le week-end, le vendredi.
39:06 - Le quartier est gangréné par la drogue.
39:09 Et pour les riverains, c'est un véritable enfer.
39:12 - Maintenant, je sens plus.
39:14 Je rentre plus à la théâtre.
39:16 Avant, j'allais tout le temps.
39:17 C'est plus possible.
39:18 C'est plus possible parce qu'ils sont en bas de l'immeuble.
39:20 Et puis, ils demandent toujours de l'argent, de l'argent.
39:23 Quelque chose... C'est des zombies.
39:25 C'est des zombies.
39:36 - Selon ces habitantes, ces crises viennent par vagues.
39:39 Les drogués sont plus ou moins nombreux, selon les périodes.
39:43 - Stalingrad, qui est non loin, c'est des arrondissements qui sont voisins.
39:48 Je pense que mieux vaut faire, je le disais, un profil bas
39:51 quand on voit cette situation-là.
39:53 En un mot et après, j'ai une toute dernière séquence avec Nidalgo.
39:55 - En un mot, en un mot, et une phrase.
39:56 Non, mais Stalingrad, c'est une catastrophe.
39:58 - Quelle catastrophe ?
39:59 - C'est une catastrophe.
40:00 Et c'est un peu à l'image, malheureusement, d'une offrage de cette ville,
40:03 en particulier sous la direction d'Ali Nalgo,
40:05 qui ne... Il serait temps que ça s'arrête, si vous voulez.
40:07 C'est-à-dire que non seulement cette femme est dans une autre dimension,
40:09 mais en plus de ça, elle ne fait rien.
40:11 La situation est en pire.
40:12 Et cette ville qui a été la plus belle du monde,
40:14 mais quand les touristes vont la découvrir au prochain Jeux olympiques...
40:17 - Ah, justement, les JO, vous me faites la transition parfaite.
40:21 Bon, qui reste à Paris pendant les Jeux olympiques ?
40:24 - Moi, je serai dans les deux salles.
40:25 - Non, pas moi.
40:26 - Non, refusez, vous quittez la capitale.
40:27 Vous savez qu'il va y avoir, en région parisienne,
40:30 c'est l'Office du tourisme qui ressent ça,
40:32 il devrait y avoir 16 millions de personnes.
40:34 - Hein ? - Dans la région parisienne.
40:36 - Ils ont de plus de parties.
40:37 - Il y a 90 millions de touristes par an en France.
40:39 - Mais je sais, mais 16 millions sur deux semaines, c'est quand même beaucoup.
40:42 Ali Nalgo, qui vous dit "Chers téléspectateurs parisiens, franciniens,
40:46 vous souhaitez quitter la capitale pendant les Jeux olympiques ?
40:49 Eh bien, écoutez Ali Nalgo à un message pour vous.
40:51 - On va visiter ensemble Paris, elle est magnifique.
40:55 Ne partez pas, c'est dédé.
40:57 Ne partez pas, c'est dédé.
40:59 Je sais, ça va être absolument incroyable, si vous allez vivre.
41:03 - Je pense que ça rêve, il va y avoir des Jeux olympiques.
41:06 - Bah, évidemment.
41:07 - Bon courage, Fillon.
41:09 Paris est une fête, souvenez-vous du message.
41:11 - On voit une ville se paupériser, on voit une ville se biber,
41:14 on voit une ville se dégrader.
41:16 - Deux heures.
41:17 - Donc, elle vous a convaincu.
41:18 Donc, madame Ali Nalgo vous a convaincu.
41:20 - Mais elle n'avait pas besoin de me convaincre.
41:22 Mais non, mais c'est parce que je suis un amoureux de sport
41:24 et je pense que c'est quand même un événement historique.
41:26 Donc, je vais, j'espère...
41:28 - Vous êtes un supporter de l'équipe d'Ali Nalgo.
41:30 - De l'équipe de France, bien évidemment.
41:32 Merci à tous les quatre.
41:33 C'était un plaisir d'être avec vous ce soir.
41:35 On a passé un bon dimanche soir.
41:37 Alors, chers téléspectateurs, si vous n'avez pas eu la chance
41:40 d'avoir votre QR code, d'avoir votre application, pardon,
41:43 CNews sur votre téléphone, vous pouvez scanner
41:47 pour télécharger l'appli CNews, pour revoir ses émissions.
41:50 Vous prenez votre téléphone.
41:51 Alors, je ne montre pas mon téléphone,
41:53 mais vous prenez votre photo, vous scannez le QR code
41:56 et comme ça, vous pouvez télécharger l'application
41:58 si vous ne l'avez pas sur votre smartphone,
42:00 revoir toutes les émissions en replay,
42:03 revoir les déclarations de M. Paul Melun,
42:07 qui n'avait pas la barbe très bien taillée ce soir.
42:10 L'info se poursuit dans un instant.
42:13 C'est Enquête d'Esprit ?
42:14 - Enquête d'Esprit, aujourd'hui, c'est la fête de Notre-Dame de Lourdes.
42:17 Donc, c'est un zoom sur Bernadette, la voyante de Lourdes, vous savez.
42:20 On ne connaît pas suffisamment Bernadette.
42:22 C'est une très, très belle personne.
42:23 - Bien sûr.
42:24 Merci à vous.
42:25 Mercredi, c'est le mercredi des cendres.
42:27 Ce n'est pas que la Saint-Valentin.
42:29 - Non, c'est le mercredi des cendres.
42:30 L'entrée, on carême.
42:31 - Bien sûr.
42:32 Merci à tous les quatre.
42:33 L'info se poursuit sur CNews.
42:34 Et merci aux équipes en régie, et notamment à Martin Mazur.
42:38 ♪ ♪ ♪