"Un p'tit truc en plus" devrait atteindre ce soir la barre des 3,5 millions entrées, et l'équipe du film s'apprête à monter les marches au Festival de Cannes : RTL reçoit Arthus, le réalisateur, et Ludovic Boul, l'un des acteurs.
Regardez L'invité de RTL Soir avec Julien Sellier du 22 mai 2024
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00:00 RTL bonsoir, Julia Selye, Isabelle Choquet et Cyprien Simi.
00:04 Allez RTL bonsoir, avec nos invités événements maintenant, ce sont des stars de cinéma
00:08 à l'affiche de La Comédie qui cartonne partout en France.
00:11 Un petit truc en plus, devrait atteindre ce soir les 3 500 000 entrées, rendez-vous compte.
00:17 Et l'équipe du film s'apprête à monter les marches ce soir au Festival de Cannes.
00:21 Cannes où on retrouve notre renvoyé spécial.
00:23 Bonsoir Stéphane Boutsoc.
00:24 Bonsoir tout le monde.
00:25 A vos côtés le réalisateur, l'acteur et humoriste Artus, bonsoir Artus.
00:30 Bonsoir.
00:31 Et un des acteurs du film Ludovic Boulle, bonsoir Ludovic.
00:34 Bonsoir ouais.
00:35 Alors votre première interview Artus c'était déjà dans RTL bonsoir il y a un peu plus
00:39 d'un mois.
00:40 Depuis on l'a dit ce carton est quand même assez fou.
00:42 Votre comédie qui raconte donc, on le rappelle pour ceux qui ne l'ont pas encore vue, il
00:45 y en a encore, l'histoire de braqueurs qui vont se cacher dans une colonie de vacances
00:48 pour personnes en situation de handicap.
00:50 Ce soir donc vous montez les marches ici à Cannes avec toute l'équipe et bien évidemment
00:54 vos comédiens.
00:55 Dans quel état d'esprit on est juste avant cet événement là ?
00:59 On est je pense très excités, très heureux, très fiers là de les voir tous en costume,
01:06 aussi bien habillés, aussi beaux.
01:07 T'es comment ? T'es fière Ludovic ?
01:09 Ouais je suis fière ouais.
01:10 T'es heureux d'être là ?
01:11 Ouais je suis heureux ouais.
01:12 C'est bien il est pas chiant.
01:13 Il y a de l'excitation aussi j'imagine.
01:18 Ouais il y a un truc de… En fait ce qui est bien c'est que le succès de ce film
01:22 et tout ce qui se passe autour nous permet de prolonger ce plaisir.
01:25 Normalement quand un film sort, il sort et c'est un peu la fin de l'aventure et là
01:28 tout ça permet de continuer à se voir, de se retrouver tous ensemble et ça prolonge
01:33 le truc et c'est magique.
01:34 Ce qu'on est en train de vivre est complètement fou.
01:36 Vous avez très envie de monter les marches Ludovic, racontez-nous.
01:39 Oui je suis très heureux, très envie de monter les marches.
01:41 C'est la première fois que je vais à Cannes et Cannes c'est super beau ouais.
01:46 Et alors il paraît Stéphane, vous êtes nos yeux que tout le monde est très bien
01:49 habillé.
01:50 Ah bah ils sont prêts.
01:51 Je vais quand même vous décrire sur quel tissu, sur quelle couleur on est.
01:54 Artus est en… On est sur un noir.
01:56 On est sur du noir avec des bagues argentées, avec un petit rappel argenté sur les chaussures
02:00 et sur le col de la chemise.
02:01 Un petit peu rock.
02:02 Et Ludovic sublime avec un smoking, on va pas se mentir.
02:06 Merci, merci.
02:07 En parrain de la mafia.
02:08 Exactement, c'est ça.
02:09 On est chez Coppola.
02:10 Habillé par le groupe Kering, on rappelle et on l'a suivi ces derniers jours cette
02:14 polémique que des marques de luxe refusaient de vous prêter des costumes.
02:17 Artus vous avez poussé un coup de gueule, ça a payé, on leur a mis le nez dans leur
02:20 caca dites-vous.
02:21 Non mais surtout le nez dans le caca à ceux qui sont pas venus parce que pour le coup
02:25 le groupe Kering sont venus.
02:26 Ils sont venus.
02:27 Ils sont venus, ils sont venus bien.
02:28 On remercie évidemment M.
02:29 Pinault qui a fait vraiment les choses bien.
02:32 Il y a aussi Corlhoff, ce que je voudrais les remercier c'est qu'ils ont prêté
02:35 des diamants à toutes les filles, qu'ils leur font confiance.
02:37 C'est des bijoux qui valent très cher et ils leur font confiance.
02:40 Et évidemment Momonique qui a été les tout premiers à venir avant même mon coup de gueule
02:44 et qui ont fait une robe magnifique à Marie.
02:46 Donc merci à tous ces partenaires.
02:47 Et moi je remercie du film, je remercie à tout le monde le film qui a marché.
02:52 Et tant qu'il a marché il est pas fini.
02:54 Il a continué à marcher.
02:55 Le film est génial et du coup j'ai adoré le film.
03:02 Ludovic, les costumes vous en mettez souvent vous ?
03:04 Non jamais.
03:05 Première fois aussi ?
03:06 Première fois ouais.
03:07 Moi je le sens bien ouais.
03:09 Cette histoire des costumes c'est un peu le symbole du film, c'est quand même un
03:11 pied de nez.
03:12 Vous nous aviez raconté Artus il y a un peu plus d'un mois que des producteurs refusaient
03:15 le scénario parce qu'ils voulaient pas parler de handicap au départ.
03:18 3 millions quasiment 500 000 entrées plus tard.
03:21 Ces producteurs ils doivent un peu s'en mordre les doigts non ?
03:24 Peut-être et en même temps tant pis pour eux j'ai envie de dire.
03:28 Non mais c'est ce qui rend l'aventure au final encore plus belle parce que c'est
03:32 une petite production, c'est un petit distributeur, c'est un petit film.
03:35 Et donc ça rend le truc encore plus magique.
03:37 Voilà il n'y a pas de grand groupe, il n'y a pas de...
03:39 Mais je trouve que tant mieux, c'est que ça devait se passer comme ça.
03:42 Maintenant j'espère juste que pour les prochains projets que les gens vont leur proposer avec
03:47 des gens un peu différents ils vont se dire "attends, attends, attends".
03:49 Peut-être qu'il y aura le...
03:50 Comment on appelle ça en justice ? La jurisprudence ?
03:52 La jurisprudence !
03:53 La jurisprudence de dire "attention, rappelez-vous le dossier Artus".
03:57 Vous en avez croisé de ces producteurs qui ont refusé le film à Cannes d'ailleurs ?
04:01 Parce que tout le monde se croise à Cannes.
04:02 Oui j'en ai croisé mais ils ont jamais refusé le film.
04:04 C'est marrant parce qu'il n'y en a aucun qui me dit "ouais j'avoue on a déconné".
04:07 Non ils disent "ben alors moi j'avais poussé le film".
04:09 On ne sait pas qui a refusé au final.
04:13 C'est bizarre.
04:14 Mystère, mystère.
04:15 En tout cas c'est un succès vraiment réjouissant, complètement dingue on le disait.
04:18 Ludovic, est-ce que votre vie a changé ? On vous reconnaît dans la rue maintenant ?
04:21 Oui on me reconnaît dans la rue, oui.
04:23 C'est chouette, ouais.
04:24 On vous demande des autographes tout ça ?
04:26 Des autographes, oui.
04:28 Et votre plus beau souvenir là depuis la sortie du film ?
04:30 Les souvenirs du film, moi c'est...
04:32 Il y avait les verres-corps et tout, le paysage...
04:35 Ah sur le tournage ? Mais depuis que le film est sorti ?
04:37 Depuis qu'il est sorti.
04:38 Depuis que c'est sorti ?
04:39 C'est quoi ton plus beau souvenir ?
04:40 Mon souvenir c'est quand j'ai des gros mots.
04:42 Non mais là depuis que le film est au cinéma ?
04:45 Ben il est génial.
04:47 Franchement c'est super ouais.
04:48 Voilà, des merdes et des bruits que ça.
04:50 Artus, vous entrez dans un club très fermé avec un tel score en salle.
04:55 Je crois que vous avez reçu des textos de félicitations de Jean Dujardin, de Pierre Ninet.
04:58 Est-ce qu'il y a un message qui vous a particulièrement ému et touché ?
05:02 Oui honnêtement il y a un message de Fabrice Lecomte qui m'a envoyé un mail.
05:05 Alors je ne sais même pas comment il a eu mon mail.
05:07 Mais en me disant vraiment des très beaux compliments et c'était très sincère dès le départ.
05:13 Et après il a suivi l'aventure et il m'a envoyé des textos.
05:16 Donc vraiment voilà, quand c'est des messieurs comme ça qui nous envoient des messages,
05:20 moi ça me touche et je suis ravi et je suis très fier.
05:23 Et après d'autres messages dont je vous apprendrai l'existence plus tard.
05:27 Ah, des teas !
05:29 Et à Cannes depuis que vous y êtes, il y a eu de belles rencontres.
05:31 Que des producteurs amnésiques.
05:33 En fait, il y a des choses qui m'ont fait très plaisir.
05:35 C'est qu'il y a des producteurs de cinéma, d'arrêt d'essai, de tout ça qui m'ont dit merci.
05:40 Merci parce que c'est grâce à des films comme ça qui marchent
05:42 qu'on peut faire des films qui sont à Cannes et qu'on peut faire des films d'arrêt d'essai.
05:46 Et je trouve que ça fait plaisir parce que souvent on est un peu snobé, la comédie.
05:50 Il y a un peu ce rapport justement, on est un peu une sous-culture et tout.
05:53 Et je trouve que ça fait plaisir quand les gens ont juste conscience de ça.
05:57 C'est deux mondes différents mais juste n'oubliez pas que sans la comédie,
06:00 on ne pourrait pas faire tous ces autres films.
06:02 Venez, on arrête de se tirer dans les pattes.
06:04 On dit qu'on est le cinéma français, qu'on est ensemble.
06:06 - Et Artus, c'est aussi un endroit, Cannes, où on vend des films, où on fait des projets.
06:10 Est-ce que vous avez eu des touches pour "L'étranger" ?
06:13 Est-ce que vous avez des propositions de remake par exemple ?
06:15 Parce que généralement, c'est ce qui se passe quand il y a un gros succès chez nous.
06:17 - Oui, oui, oui.
06:18 Parce qu'en plus, le film bat tous les records en Belgique, en Suisse aussi.
06:23 Donc il y a un vrai engouement.
06:25 Là, il y a des chiffres que je trouve fou.
06:27 C'est le troisième week-end qu'on ait le huitième film au monde sur le week-end.
06:31 Au milieu de films américains et de films chinois.
06:33 Au milieu, tu as le petit poussé français qui est là.
06:35 Donc oui, il y a un truc qui se passe assez fou.
06:38 Évidemment, il y a des propositions.
06:40 Il y a des beaux studios en plus.
06:42 Donc voilà, maintenant, on va se calmer.
06:44 On va regarder.
06:46 Parce que je ne voudrais pas que ça s'abîme non plus, que ça abîme le projet au final.
06:49 - Juste pour terminer, Artus.
06:51 Après le huitième jour, après "Intouchables", déjà deux immenses succès.
06:54 On s'était demandé si le cinéma pouvait faire bouger les lignes sur les handicaps en France.
06:58 Aujourd'hui, on a toujours 38% seulement des handicapés qui ont un boulot.
07:01 9% des stations de métro accessibles à Paris.
07:04 Il est temps de prendre un peu conscience, de regarder le film, c'est bien.
07:07 De rire, c'est bien.
07:08 De dire que c'est formidable ce film.
07:10 Mais aussi d'aller un petit peu plus loin quand on est pouvoir public.
07:12 - Oui, et c'est pour ça que je suis très fier que ce film marche aussi.
07:15 C'est qu'il y a des choses, il y a des touches.
07:18 Il y a des choses un petit peu qui se passent dans les hautes sphères.
07:22 Et voilà, le but de ce film, c'est que ça continue.
07:26 Moi j'ai envie de construire des structures où les jeunes en situation de handicap
07:31 et valides puissent passer les vacances ensemble, se découvrir.
07:34 Voir que c'est pas compliqué d'aller vers l'autre et qu'en fait on a plein de points communs.
07:38 Et voilà, je pense que les choses sont en train de bouger.
07:41 Et tant mieux, je suis ravi.
07:43 J'espère juste que ça va pas juste être un phénomène de mode et qu'on va vraiment en parler.
07:47 - Juste quand vous dites "ça bouge dans les hautes sphères",
07:49 ça veut dire que vous avez reçu des textos du président ou du premier ministre ?
07:52 - Ah, je vous ai reperdus. Allô ?
07:54 (rires)
07:56 - On a sans doute la réponse à notre question alors.
07:58 - Ça fait partie des messages dont on parle pas, je crois.
08:00 - Ça fait partie des messages dont on parlera plus tard, c'est ça ?
08:03 - Allô ? Bon, bah écoutez, tant mieux.
08:05 (rires)
08:07 - Merci Artus, merci Ludovic Boulle.
08:09 Profitez surtout de cette montée des marches qui se profile au Festival de Cannes.
08:12 Un petit truc en plus, c'est toujours en salle, c'est la comédie tendre, drôle, engagée, du printemps.
08:17 Courez-y. Et Stéphane, on vous retrouve après 19h dans le Journal de Cannes.
08:20 Quel est le menu ce soir ?
08:21 - Bah on parlera évidemment de cette fameuse montée, d'un petit truc en plus.
08:24 Et puis on écoutera Pierre Ninet qui monte au cinéma ce soir avec le Comte de Monte-Cristo.
08:27 - Très bien, le cinéma populaire au programme ce soir à Cannes.
08:31 Merci Artus, merci Ludovic.
08:33 - Merci à vous, je vais être très bien relevé de là où je suis assis maintenant.
08:35 - Merci à vous, merci à vous.
08:37 - Merci Ludovic.
08:39 (musique)
08:44 - Et on s'occupe de vous jusqu'à 20h.
08:46 On vous accompagne, on vous informe.
08:48 Et dans un instant, RTL Inside vous emmène en Ukraine.
08:51 - Avec notre envoyé spécial, on vous emmène au plus près de la ligne du Nouveau Front dans le nord-est du pays.
08:56 - A suivre aussi votre visoconférence, cher Alex Vizorek. Quel est le programme ?
09:00 - J'ai des nouvelles de Patrick Balkany.
09:02 - Ah, donc !
09:04 Vous êtes bien renseigné.
09:05 - C'est ça mec, ça vous démangeait.
09:06 - A tout de suite.
09:07 RTL