• il y a 6 mois

Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Alain Rolland, le fondateur de Stations-E, Laurent Blomet, DG de Monaco Car Auctions, Frédéric Geney, responsable des relations institutionnelles chez Mobilians, Jean-Luc Moreau
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##LES_VRAIES_VOIX_QUI_FONT_ROULER_LA_FRANCE-2024-05-30##

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00:00 (Générique)
00:08 On vous souhaite la bienvenue, les vraies voix qui font rouler la France.
00:10 On est ensemble avec Philippe Davis jusqu'à 20h.
00:12 Au sommaire de cette émission, Station E, l'hyperlocale avant tout,
00:16 pour démocratiser les véhicules électriques dans les territoires à l'enrôlant.
00:19 Le fondateur de Station E a bien compris qu'il fallait des bornes,
00:22 mais aussi du service au plus près du quotidien des Français.
00:25 Ce réseau national de stations électriques, multiservices en France,
00:28 se distingue par ses solutions de plusieurs services pour faciliter la mobilité durable.
00:32 On en parle avec lui dans quelques instants.
00:34 L'événement Ferrari de l'année, la seconde édition de l'Astaros,
00:38 organisé par Monaco Car Auctions, aura lieu le 8 juin 2024 au Grimaldi Forum de Monaco.
00:44 Cette vente aux enchères propose une collection exceptionnelle de Ferrari
00:48 pour des passionnés et des collectionneurs du monde entier.
00:50 Un événement exclusif qui célèbre l'héritage de l'excellence de la marque italienne.
00:55 Laurent Blomet, député de Monaco Car Auctions, sera avec nous.
00:58 Et puis la nouvelle fiscalité écologique déstabilise le marché du pick-up.
01:01 Les règles fiscales sont sur le point de changer pour les pick-up avec un malus qui doit s'étendre
01:06 au modèle 4 places.
01:08 Mais la loi votée en octobre dernier n'a toujours pas été promulguée par port du coup près.
01:12 Plus aucun client n'achète aujourd'hui de pick-up en France,
01:16 laissant forcément les concessionnaires désemparés.
01:18 On va en parler, on vous souhaite la bienvenue.
01:20 C'est les vraies voies qu'il faut rouler, la France.
01:24 Mais avant tout, petit retour sur l'actualité avec Jean-Luc Moreau qui est avec nous,
01:28 notre spécialiste auto.
01:29 On parle auto tous les samedis sur Sud Radio de 11h à 13h.
01:33 Bonsoir Jean-Luc Moreau.
01:34 Bonsoir Jean-Luc.
01:35 Bonsoir Cécile, bonsoir Philippe.
01:37 Petit rappel des faits, Citroën rappelle aujourd'hui 600 000 voitures pour des raisons de sécurité.
01:42 Les airbags de l'équipementier Takata seraient susceptibles d'exploser en vieillissant.
01:47 Cet airbag est censé sauver nos vies.
01:51 Encore faut-il qu'il fonctionne concrètement, mon cher Jean-Luc.
01:55 Oui, alors déjà pour expliquer, pour ceux qui ne connaissent pas le fonctionnement d'un airbag,
01:59 c'est simplement un explosif qui déclenche le gonflement de l'airbag.
02:05 Donc c'est vraiment très violent quand un airbag se déclenche.
02:09 Si vous avez le nez à peu près et que vous avez des lunettes, par exemple,
02:12 vous pouvez vous retrouver avec une patate à la place du nez.
02:15 Donc là ce qui se passe, c'est que ces airbags se déclenchent de façon intempestive
02:20 et il y a des morceaux métalliques qui sont à l'intérieur de l'airbag qui peuvent blesser gravement les occupants.
02:27 Il y a eu des décès d'ailleurs.
02:28 Mais ce qui est très étonnant dans l'affaire avec Citroën, c'est que l'histoire des airbags Takata,
02:35 puisque c'est un sous-traitant japonais qui fabrique ces airbags, elle existe depuis longtemps.
02:39 Il y avait déjà eu 70 millions de rappels aux États-Unis, 20 millions de rappels au Japon.
02:44 Et Stellantis, on va les appeler Stellantis mais on devrait dire PSA, a un peu tardé pour se préoccuper
02:51 de ce qui se passe aujourd'hui sur les Citroën C3 et DS3.
02:54 Et pourquoi ils ont tardé ?
02:56 Simplement parce que le fabricant à l'époque, Takata, a déposé le bilan en 2017.
03:02 Et vous savez que quand il y a un vieil, il se cachait normalement.
03:05 C'est le sous-traitant, c'est le fournisseur qui doit payer pour les remplacements derrière.
03:09 Aujourd'hui le fournisseur n'est plus là, donc c'est à Stellantis de prendre en charge.
03:12 Et on va dire qu'ils n'ont pas un porte-main d'impôt de hérisson, je crois que c'est pire que ça.
03:16 - Carlos Tavares n'est pas d'accord, c'est ça que vous voulez dire.
03:19 - Comme ils ont tardé sur la 1.2L PureTech, connaissant les problèmes de moteur,
03:25 là c'est exactement la même chose.
03:27 Et aujourd'hui, à 17h, j'ai reçu un communiqué qui dit à tous les possesseurs de C3 et DS3
03:32 fabriqués entre 2009 et 2019, arrêtez immédiatement de conduire votre véhicule.
03:38 C'est juste absolument incroyable.
03:40 C'est-à-dire qu'on dit à tous ces gens-là, qui vont être susceptibles d'avoir un véhicule
03:44 qui va être rappelé pour remplacer les airbags, on leur dit "arrêtez de conduire".
03:50 Mais le problème, c'est que le constructeur vous demande d'arrêter immédiatement de conduire,
03:55 si vous avez un accident derrière, vous n'êtes plus assuré.
03:59 - Ah oui, et je ne sais pas si vous voyez le risque.
04:02 - Non mais quand on dit "arrêtez de conduire", il faut bien les ramener et les rapporter au garage ?
04:07 - Oui, on est d'accord, mais ne vous imaginez pas 600 000 voitures qui vont arriver au garage
04:12 comme ça, d'un seul coup, ce n'est pas possible.
04:15 En plus, il faut remplacer ces airbags.
04:18 On fait appel à un autre sous-traitant aujourd'hui, mais le sous-traitant est incapable de fournir
04:22 une quantité pareille d'airbags d'un seul coup.
04:25 - Oui, parce qu'il y a 6-8 airbags parfois dans les voitures.
04:28 - Oui, et là, ça concerne principalement les airbags volants et passagers.
04:32 Mais c'est vrai que c'est impossible de tout remplacer en un claquement de doigts.
04:36 - Ils sont proposés d'alternatives, j'imagine ?
04:39 - Aujourd'hui, ce qu'on nous propose, on nous dit qu'il va y avoir 60 000 véhicules de remplacement
04:45 sur l'ensemble des pays et 25 000 en France.
04:48 - Ah oui ? - On est loin du compte.
04:51 Il y a 600 000 voitures concernées, on nous dit qu'il y aura 60 000 véhicules de remplacement.
04:56 - Les premiers arrivés, les premiers servis.
04:58 - C'est exactement ça, c'est ce que j'allais vous dire.
05:01 Dépêchez-vous, si vous avez une DS3 ou une C3, vous courez chez le concessionnaire
05:05 en espérant qu'il ait reçu les véhicules de remplacement, ce qui n'est pas évident.
05:09 - Mais ça veut dire que, quoi qu'il en soit, aujourd'hui, ça rend aussi nul la valeur de la voiture,
05:14 en tout cas en large baisse, pour tous ceux qui n'auront pas eu l'occasion de pouvoir les changer ?
05:19 - Ça va être un problème. Je vais même aller un cran plus loin.
05:22 Imaginez, vous avez une DS3 avec un litre de PureTech et avec les airbags qui n'ont pas été remplacés.
05:30 Vous allez avoir un peu de mal à la vendre.
05:33 - C'est clair. Et c'est contractuel, parce que quand vous avez une voiture qui a plus de 2 ans,
05:38 c'est-à-dire la garantie légale, on est dans le vice caché, on n'est pas dans la fin de garantie.
05:45 - Alors normalement, le vice caché, c'est 5 ans.
05:47 Mais là, ce qui s'est passé, c'est que le sous-traitant Takata a déclaré qu'ils ont caché les problèmes
05:58 pendant des années, donc là, on est dans la fraude.
06:02 - Dans la tromperie.
06:04 - Donc là, par contre, le délai de 5 ans, il ne tient pas.
06:09 - Jean-Luc Moreau, est-ce que ça peut mettre le constructeur en péril ?
06:13 En tout cas, sur ces marques-là, pour tous ceux qui allaient aujourd'hui changer de voiture
06:18 et qui étaient plutôt aficionados de la marque,
06:20 est-ce que ça veut dire que ça va créer un précédent aussi sur leur achat ?
06:24 - Oui, bien sûr. Alors, mettre la marque en péril, je ne pense pas,
06:28 quoique Citroën, en ce moment, ne va pas très bien.
06:30 Et ce qui tombe mal pour Citroën, c'est qu'ils sont en plein lancement de la nouvelle C3,
06:34 qui a l'air plutôt prometteuse, et que les gens vont dire "Ok, on n'en achètera pas à cause des problèmes de fiabilité".
06:42 Vous savez, c'est très dur de construire une image de marque, et c'est très facile de la dégommer.
06:47 C'est ce qui est en train de se passer aujourd'hui avec Peugeot et Citroën.
06:50 Ils avaient une très bonne image, Peugeot avait une très bonne image, Citroën avait une bonne image,
06:54 et tous ces problèmes-là qui arrivent les uns après les autres,
06:57 malheureusement, ça va faire un peu comme Volkswagen, il y a une quinzaine d'années,
07:01 Volkswagen avait une très bonne image, en quelques années, ils ont écroulé l'image de marque,
07:06 et il a fallu des efforts immenses derrière pour établir ça.
07:09 - Merci Jean-Luc Moreau. De toute façon, on vous retrouve en fin d'émission,
07:12 puisque vous allez revenir aussi sur cette nouvelle fiscalité écologique qui déstabilise le marché des pick-up.
07:18 On revient dans un instant avec Station E et son fondateur et directeur général, Alain Rolland,
07:24 sera avec nous, à tout de suite. Petite pause.
07:26 - Et on est ravis de vous accueillir et de vous accompagner jusqu'à 20h.
07:37 On vous parle automobile, forcément, et aussi d'électrique.
07:41 Station E, créée en 2018, premier réseau national des stations électriques multiservices en France.
07:47 On va vous parler bien sûr de voiture électrique, ce qui est important.
07:49 Alain Rolland est avec nous, le fondateur de Station E. Merci d'avoir accepté notre invitation.
07:54 Vous avez compris qu'il fallait, très rapidement, quand vous avez créé cette entreprise,
07:59 qu'il fallait créer un écosystème, finalement, pour faire adhérer le plus grand nombre à la voiture électrique.
08:05 - Oui, il fallait donc déployer beaucoup de stations de recharge,
08:09 et à un prix très attractif pour que tout le monde puisse se charger, en tout cas, toutes les bourses.
08:15 Et pour faire ça, il fallait, à côté, y ajouter un certain nombre de services
08:19 pour avoir un modèle économique qui fonctionne.
08:21 Donc, à la fois, des chargeurs partout, donc on cherche à installer 10 000 stations en France.
08:26 Et puis, à côté de ces stations, on va y ajouter des systèmes de télécommunication
08:30 pour améliorer le haut débit, qui est aussi un besoin essentiel pour la population, y compris dans le très rural.
08:35 Et également, les services de proximité, comme des casiers connectés,
08:38 sur lesquels vous retrouvez... on peut mettre des colis, on va les retirer, on va échanger des vêtements, etc.
08:43 Et puis enfin, de la donnée qui permet à chacun, à travers des applications,
08:47 de savoir où il en est, combien il a chargé, comment fonctionne sa voiture.
08:50 - Est-ce que station, vous êtes pas un peu... vous me passerez l'expression,
08:53 le multi-service public dans les zones rurales, notamment ?
08:57 - On est assez transversal, puisqu'on a pris le problème de, encore une fois,
09:01 la mobilité, le haut débit mobile, avec la Vision Conférence, c'est intéressant,
09:05 parce que c'est quand même un concurrent de la voiture,
09:07 donc ça permet, et on veut quand même que les voitures évitent d'un peu trop se déplacer.
09:10 Et puis on a, à côté, à proximité, éviter d'avoir aussi des camions
09:15 qui viennent livrer sans arrêt des colis, et donc de pouvoir aller déposer, faire ces échanges.
09:20 - Alors, aujourd'hui, vous avez un peu plus de 200 stations en France.
09:25 - Alors, bien progressé, oui, parce que depuis qu'on s'est vus en novembre,
09:28 on a doublé le nombre de stations.
09:30 - Eh bien, vous avez un peu plus de 400 ballages.
09:31 - 600 points de charge aujourd'hui, et donc presque 300 points de charge.
09:34 - Eh bien, voilà. Le retour, finalement, des communes, aujourd'hui,
09:38 de se dire qu'on donne la possibilité à des gens, d'abord, peut-être, de changer d'avis,
09:43 puisque le problème majeur, en tout cas, pour l'électrique, d'abord, c'est le prix,
09:47 et ensuite, c'est la possibilité de se recharger,
09:49 ce qui n'est pas toujours le cas, possible, en tout cas, à la maison.
09:51 Le retour, finalement, de ces communes, qu'est-ce qu'elles disent ?
09:55 - D'abord, les communes, elles ont fait un gros travail depuis les années 2010-2012,
10:00 puisqu'elles ont déployé des stations, donc avec de l'argent public,
10:03 et c'est vrai qu'aujourd'hui, continuer à déployer des réseaux qui évoluent techniquement,
10:06 ça devient de plus en plus cher, et donc, des réseaux privés,
10:09 comme Station E, il y en a d'autres, elles sont assez contentes
10:12 qu'on vienne déployer notre activité, développer l'emploi, l'économie locale.
10:17 - En plus, ça ne leur coûte rien.
10:18 - Oui, exactement, donc ça ne coûte absolument rien, on investit, on raccorde,
10:22 on exploite, on maintient, comme dans trop d'autres activités,
10:25 et donc, la collectivité, en tout cas, son témoignage, c'est qu'elles sont très contentes du résultat,
10:30 puisque je prends un exemple, la ville de Mours, on a installé, je ne sais plus,
10:33 25 stations dans la ville de Jean-François Copé,
10:37 un an après, on a 1500 sessions par mois, dans une ville qui était très peu équipée,
10:43 et sur laquelle il y avait peu de voitures électriques,
10:45 donc les gens se sont mis à acheter des voitures électriques,
10:47 et on a un très bon résultat, donc le résultat est positif.
10:49 - Quelles sont les villes, en termes de taille, bien évidemment, que vous ciblez le plus ?
10:53 - Alors, on prend des villes qui sont d'environ 50 000 habitants,
10:57 et puis on descend jusqu'à des villes qui sont très rurales,
11:00 je dis dans les zones très très peu denses, comme 200-300 habitants.
11:03 - Ah oui, là c'est vraiment la ruralité.
11:05 - Souvent on appelle ça des zones blanches électriques,
11:07 nous on a un avantage, c'est que, vous savez que le haut débit, il est important pour la population,
11:11 puisque la fibre n'ira pas partout, et donc, des petits villages, dans lesquels on va mettre une station rapide,
11:17 on y reviendra peut-être sur ce que c'est, et avec des télécoms et du casier,
11:20 et c'est vrai que ces industriels qui eux ont une obligation aussi de se déployer,
11:23 on est en collaboration commerciale, qui nous permet de compenser le prix de la station,
11:27 et surtout offrir des prix attractifs à la recharge.
11:29 - Oui, on va en parler, mais quand vous dites télécom,
11:32 c'est pour bien comprendre que vous apportez finalement,
11:36 comme si vous apportiez une fibre, c'est-à-dire que la station rayonne,
11:40 et vous permet d'avoir de la wifi, peut-être que vous n'aviez plus.
11:43 - Alors nous on apporte en fait l'infrastructure qui permet aux opérateurs,
11:47 notamment de téléphonie mobile, de se déployer,
11:49 et donc ils peuvent venir dans des endroits dans lesquels ils n'ont pas besoin de s'occuper
11:52 de toute la partie génie civil, etc., et à ce moment-là, ils viennent implanter leurs équipements.
11:57 - Et vous suivez aussi un côté social en matière de tarification ?
12:02 - Alors, quand j'ai créé la société, je m'étais fixé un objectif qui était,
12:07 pour ceux qui sont à l'essence, que la charge électrique coûte un tiers du prix de l'essence.
12:12 Voilà, parce qu'on parle de kilowattheures en électrique.
12:15 Un litre d'essence, c'est deux kilowattheures,
12:17 et donc quand on vend le kilowattheure à 36 centimes TTC,
12:20 eh bien ça fait 72 centimes le litre.
12:22 Donc on est quand même sur quelque chose où on ressent, quand on est à l'essence,
12:26 on se dit "oui, effectivement, je roule, pour mon portefeuille, ça va être un petit peu mieux".
12:31 Alors, le prix de la voiture électrique est encore un petit peu élevé,
12:33 mais il est vraiment en train de baisser aujourd'hui.
12:35 Mais c'est comme ça qu'on s'est fixé cet objectif,
12:38 et il a fallu travailler avec des industriels à côté,
12:41 qui étaient intéressés, pour venir aux mêmes endroits.
12:43 Et donc, on a l'espace public étant quand même assez limité,
12:46 et on a, on pense, fait, en termes de bilan carbone, par exemple,
12:49 c'est intéressant de regrouper les services.
12:51 - Alors, aujourd'hui, pour le consommateur, l'usager en tout cas de l'automobile,
12:55 les recharges que vous proposez, finalement, c'est la recharge,
12:59 on se recharge pour 100 km, on va faire ses courses dans le centre-ville,
13:05 on se recharge et on est reparti pour une semaine.
13:07 - Alors, deuxième objectif que je m'étais fixé, c'était, moi, la recharge non subie,
13:12 donc la recharge sans y penser.
13:13 Sans y penser, ça veut dire quoi ?
13:15 - On n'attend pas à côté de la voiture.
13:16 - Pour les joueurs de tennis, je vais jouer au tennis, je vais me charger,
13:19 ou pour faire des courses, ou je vais aller faire un examen médical,
13:23 donc, les loisirs, et donc, on met des chargeurs à des endroits
13:27 dans lesquels les personnes ne viennent pas exactement pour ça,
13:29 mais viennent continuer leur activité, on ne veut pas changer les habitudes,
13:32 et on va, comme ça, se charger sans y penser.
13:34 Donc, on veut que ce soit très, très simple, on arrive, on se branche,
13:37 il faut que ça marche partout, on met le TPE, la carte de crédit,
13:41 pour ceux qui n'ont pas de carte,
13:42 enfin, chez Station E, c'est impossible de ne pas se charger,
13:45 une fois qu'on arrive, il y a tous les moyens de paiement possibles.
13:47 - On peut même payer en carte de crédit, ce qui n'est pas le cas
13:49 chez tous les opérateurs de bornes électriques.
13:51 - Oui, c'est vrai, et même, il y a une réglementation européenne
13:54 qui n'oblige pas à mettre le TPE sur les bornes un peu moins rapides,
13:57 nous, on le met partout, et même récemment, on met des écrans vidéos
14:00 pour que, dans l'écran, on voit déjà, un peu comme sur YouTube,
14:04 on comprend comment il faut se charger, il y a une simple étiquette.
14:07 Donc, nous, on est vraiment très attachés à ce que ce soit hyper simple.
14:10 - Et pédagogique.
14:11 - Oui, 30 secondes pour se brancher, on va acheter notre poisson,
14:15 on revient, et on est chargé pour entre 100 et 300 km maintenant.
14:18 - Ah, très bien, comme quoi j'ai que des infos qui sont fausses.
14:21 (Rires)
14:23 - Vous n'avez pas été tenu au courant.
14:25 - Non, ok, d'accord. Non, on m'a coupé l'électricité, c'est pour ça que je ne fais pas.
14:29 - Elle ne travaille pas dans les services de renseignement, déjà.
14:31 - On n'est plus à décâbler.
14:33 - L'importance aussi, l'un des freins aussi, c'est de se dire,
14:36 il nous faut une démultiplication d'abonnements chez tous les opérateurs
14:41 pour pouvoir, à un moment donné, souscrire et prendre de l'électricité,
14:46 quelque part, vous, vous avez la solution pour ça.
14:48 - Alors, nous, on a évidemment nos stations sur lesquelles on accueille toutes les cartes,
14:53 donc on a d'autres réseaux très bien, qui sont notamment aussi sur les autoroutes
14:57 sur lesquelles nous, on ne va pas, parce que là, c'est une charge, on en a besoin,
15:00 puisque celui qui va au sud-est de l'Espagne, il faut qu'il se charge rapidement.
15:03 Nous, c'est vraiment la charge du quotidien, la charge de la semaine,
15:06 et puis, donc on a une carte, nous aussi, enfin un badge,
15:09 qui devient virtuel avec une application et qui sera encore plus virtuel plus tard,
15:13 et ce badge, il va partout en France, et donc on va pouvoir, avec ce badge qui est offert,
15:18 - Universel. - Exactement, et donc il va aller partout.
15:22 - Vous étiez, pardon, vous étiez dans la délégation Mobiliance,
15:26 vous êtes parti donc avec ces 80 grands chefs d'entreprise à Pékin,
15:30 pour aller au Salon de Pékin, le retour, il s'est passé plein de choses, bien entendu, là-bas,
15:37 et ça a été un peu le choc pour ces chefs d'entreprise de se dire,
15:41 finalement, comment travailler avec la Chine ? Est-ce qu'il faut collaborer ?
15:44 Est-ce qu'il faut être concurrent ? C'est quoi la bonne formule après ce retour de Chine ?
15:50 - Alors, moi, je viens de, dans ma vie d'avant, je travaillais dans les télécommunications,
15:55 et quand on voit une puissance comme la Chine qui décide d'avoir un grand plan,
15:59 alors soit dans le télécom, soit une époque dans le textile, ou encore là, aujourd'hui, sur les voitures,
16:04 tout le monde s'est rendu compte, moi je m'y attendais un peu, mais j'étais quand même choqué,
16:08 qu'ils se sont rendu compte, en fait, de leur capacité de production,
16:11 et qu'évidemment, ils vont arriver avec des véhicules qui sont de très bonne qualité,
16:14 ils font même presque du transfert technologique vers l'Europe,
16:17 donc je pense, ça c'est personnel, qu'il vaut mieux collaborer avec ces sociétés,
16:20 d'ailleurs, des constructeurs le font aujourd'hui, parce que sinon, on va mettre des limites,
16:26 mais ils vont déborder, c'est l'Europe, on ne parle pas que de la France,
16:29 ils vont arriver avec leurs véhicules, et qui sont vraiment très très très bien.
16:32 - Et c'est assuré, l'idée est géniale, notamment en termes d'aménagement du territoire,
16:35 parce que quelque part, c'est aussi de l'aménagement du territoire,
16:38 vous avez des ambitions, vous étiez en Chine, pour aller dans des pays,
16:41 ou alors grands pays, mais avec des vastes zones blanches, l'Espagne par exemple,
16:44 pour vous installer à l'étranger par exemple ?
16:46 - Alors on a, aujourd'hui, on a signé un contrat sur une douzaine de pays,
16:50 avec des partenaires qui ne sont pas d'ailleurs dans le monde de l'électrique,
16:53 ça c'est prévu pour 2025-2026, donc on se prépare à aller dans certains pays,
16:58 pour l'instant en France, on va gagner la bataille de France,
17:00 parce qu'on a 600 points de charge, mais on en veut 10 000, donc il y a quand même du travail,
17:04 - D'ici quand 10 000 ?
17:06 - D'ici 5 ans, c'est comme toutes les jeunes sociétés, on se fique des objectifs qui sont toujours ambitieux,
17:10 mais c'est vrai qu'aujourd'hui on sort une station par jour,
17:13 - Ah si ?
17:14 - Et hier c'était à, mardi c'était à Donin,
17:17 - Dans le Nord ?
17:18 - Et donc on sort une station par jour, on veut sortir 8 stations par jour,
17:21 donc ça c'est d'ici 2 ans, et surtout il faut aussi que nos clients,
17:25 quand ils ont notre badge, quand ils vont sur les autres réseaux,
17:27 il ne faut pas qu'ils payent plus cher que le prix qui est affiché,
17:30 donc nous on met un point d'honneur, parce que chez nous, on vient se charger,
17:33 mais quand on va chez les autres, on les laisse se charger au prix de l'opérateur local.
17:40 Ensuite sur les autres pays, il y a des sujets sur le prix d'énergie,
17:43 des sujets sur la réglementation sur les raccordements,
17:45 donc on étudie beaucoup ça avant d'y aller, donc ça demande un peu de préparation.
17:49 Et puis vraiment, on est très attaché à collaborer avec les marques françaises et étrangères,
17:53 justement pour que ce qu'on appelle le "plug and charge",
17:57 bientôt vous verrez que comme un téléphone, on branchera sa voiture sur la chargeur,
18:00 c'est la voiture qui fera la transaction.
18:02 Donc il faut qu'on soit en collaboration avec des entreprises françaises,
18:05 mais des grandes marques chinoises, qui elles certainement auront besoin de se charger sur notre réseau,
18:10 et donc il faut que ces communications, pour vulgariser,
18:14 comme si on mettait un USB sur un téléphone et que ça va faire automatiquement le paiement.
18:18 - Ça veut dire que la voiture deviendra finalement une carte de crédit ou un téléphone ?
18:22 - C'est un téléphone roulant.
18:23 - Oui, c'est ce que disent les Chinois.
18:26 Merci beaucoup Alain Roland d'avoir été avec nous.
18:30 On fait une petite pause, on revient dans un instant.
18:33 Il y a, le 8 juin prochain à Monaco, une édition exceptionnelle de l'Astarossa,
18:40 une vente aux enchères 100% Ferrari, avec des modèles d'exception et des produits dérivés absolument surprenants.
18:46 Laurent Blomet est avec nous, directeur général de Monaco Car Auction.
18:51 On en parle dans un instant. Vous avez envie de rêver ? Restez avec nous.
18:54 - Rêvois qui font rouler la France.
18:56 - On a ravi de vous accueillir. Il y a automobile et automobile.
19:01 Il y a deux catégories. C'est vrai qu'on est un peu passionné par la deuxième catégorie,
19:06 puisque le 8 juin prochain à Monaco se déroulera la seconde édition de l'Astarossa.
19:12 Déjà dans "rossa", ça devrait vous interpeller.
19:15 - Dans la tête d'un star italien.
19:17 - Une vente aux enchères 100% Ferrari, avec des modèles d'exception et des produits dérivés absolument surprenants.
19:22 Laurent Blomet est avec nous, directeur général de Monaco Car Auction.
19:26 Merci d'avoir accepté notre invitation.
19:29 Vous êtes un peu le père Noël ce soir, avec toutes ces voitures qui vont être vendues.
19:35 Il y a des voitures et je le disais aussi, il y a des produits dérivés absolument hallucinants.
19:41 Que Ferrari bien entendu. Est-ce que ça a été compliqué, finalement, de monter cette belle et grande opération ?
19:48 D'aller titiller un peu les propriétaires et de récupérer tous ces beaux modèles ?
19:56 - J'ai plusieurs réponses à formuler.
19:58 La première, c'est qu'on a déjà, grâce à l'édition de l'année dernière, une certaine notoriété
20:03 qui a fait que certains propriétaires, qu'il s'agisse de voitures ou de fameuses pièces, sont venus à nous.
20:08 Ça c'était la partie facile. Quoi qu'il fallait ensuite trier, sélectionner et accepter.
20:13 Pour ce qui est du reste, c'est notre travail. L'équipe qui soit à scanner des annonces à l'étranger pour trouver des pépites
20:22 et en se disant que peut-être parce qu'elles seront mises sous les feux des projecteurs à Monaco,
20:26 ils trouveront preneur plus facilement que là où elles sont actuellement.
20:29 Un réseau que nous avons aussi à la fois côté professionnel, mais aussi de collectionneurs et d'individus.
20:34 Et après, le bouche-à-oreille fonctionne.
20:37 Quand on a convaincu un propriétaire de nous confier une auto, celui-ci en parle à quelqu'un d'autre aussi.
20:41 Lors de la première, des modèles d'exception avaient trouvé acquéreur,
20:45 une Ferrari Enzo Scocca 1 qui avait appartenu à Fernando Alonso, double champion du monde de Formule 1,
20:51 une 250 GT Boano de 1956, seuls 75 exemplaires avaient été produits,
20:57 ou encore un casque signé Charles Leclerc.
20:59 Qu'est-ce qui donne le plus de valeur ? Le fait d'avoir appartenu à une star ou la rareté ?
21:08 Un peu les deux.
21:11 On le voit par exemple avec une voiture en particulier,
21:16 une F40 n'est pas forcément la Ferrari la plus rare, pourtant elle a une cote très élevée,
21:21 et une F50 qui est produite quasiment 3 à 4 fois moins, finalement est plus chère, mais pas de beaucoup.
21:27 Donc, si on parle d'une voiture plutôt que d'une pièce,
21:31 qu'est-ce que cette voiture a suscité à une époque ?
21:34 Quel est l'affect qu'il y a autour ? Et donc c'est à la fois son pédigré, sa rareté, à qui elle a appartenu, son état,
21:40 et ce qu'elle évoque pour chacun d'entre nous.
21:43 Et quand on parle dans le cas précis d'une vente aux enchères,
21:45 il suffit de deux personnes qui veulent ce bien pour que le prix s'enflamme.
21:49 On les appelle des "Ferraristes" j'imagine ?
21:52 On peut, on peut.
21:54 Ce sont des propriétaires qui sont assez taiseux en tout cas sur leur patrimoine,
21:58 et sur peut-être aussi des collections.
22:01 Est-ce qu'il y a une communauté de passionnés de Ferrari ?
22:07 Est-ce que ce sont des gens qui sont d'abord que des Ferraristes,
22:09 ou des gens qui ont de nombreuses voitures ?
22:13 Mais comment on les trouve, comment on les appelle ?
22:16 Comment ça se passe en fait ? Parce qu'on aime savoir aussi les dessous, les coulisses.
22:20 Alors, on peut avoir une Ferrari et une seule,
22:23 et être quelqu'un de tout à fait modeste,
22:25 d'avoir économisé, d'avoir travaillé toute sa vie,
22:28 d'avoir hérité, d'avoir fait un prêt, ou peu importe.
22:32 On peut avoir une Ferrari qui est celle avec laquelle on roule quotidiennement,
22:35 et en avoir 15 autres dans un garage.
22:38 J'aime beaucoup cette personne, il faut qu'on me la présente.
22:41 Parce que moi aussi je voudrais rouler.
22:44 Je dirais qu'il n'y a pas un profil type,
22:47 à part peut-être le fait qu'on roule difficilement en Ferrari,
22:50 sans être vraiment fan de la marque.
22:53 Un propriétaire de Ferrari va tolérer beaucoup de choses de cette marque-là,
22:57 ce qui ne sera pas forcément le cas pour une autre, ou pour une marque généraliste.
23:00 Il y a incontestablement un affect, et quand on est proche de Ferrari,
23:03 on est aussi proche quelque part de l'Italie,
23:06 de tout ce qu'il y a autour, d'une certaine dolce vita, d'une certaine époque.
23:09 Donc ce n'est pas que l'objet en tant que tel, c'est...
23:11 - Un écosystème en fait.
23:13 - Un écosystème, une façon de se projeter ailleurs que peut-être là où on est aussi.
23:17 - Astarossa, ça rime avec Testarossa, un modèle mythique des années 80-90,
23:22 il est mis à l'honneur le 8 juin prochain à Monaco.
23:25 Qu'est-ce qui fait le charme de la Testarossa, modèle mythique pour les gens de notre génération,
23:29 l'esthétique ou le douze cylindres en ligne ?
23:31 - Alors je réponds déjà à autre chose, l'astarossa, ça veut dire lancher rouge.
23:35 Donc le mot est inventé, mais en tout cas, est inspiré de la Testarossa.
23:39 - Vous êtes douée pour les calembours, ça fait plaisir à notre amie Alain Roland déjà.
23:42 - C'est très joli, l'ancher rouge, c'est très joli je trouve.
23:44 - Qu'est-ce qui fait qu'une Testarossa est à part ?
23:47 Plusieurs réponses.
23:49 Ce qu'elle a évoqué à l'époque quand elle est sortie,
23:52 quand on se met face à un modèle Ferrari et qu'on se souvient de ce qui était sur la route à cette même époque,
23:58 c'est là qu'on se rend compte que c'était plutôt des soucoupes volantes qui étaient produites par Ferrari que des voitures.
24:03 Quand la Testarossa est sortie en 84, la même année au même salon à Paris, c'était Peugeot qui lançait la 205.
24:09 Donc il faut juste mettre ces choses-là en perspective.
24:11 Donc la Testarossa a incontestablement marqué par son style,
24:15 par une révolution qu'elle présentait d'un point de vue esthétique,
24:19 par son rétro en l'air qui était vraiment quelque chose de très particulier
24:22 et qui a lancé le mythe autour de la Testarossa.
24:25 Mais la Testarossa, comme d'autres Ferrari, parle à une génération plutôt qu'une autre.
24:29 Moi, elle parle à la mienne, j'avais 10 ans quand elle est sortie.
24:31 Et chacun aura des souvenirs liés à la marque, dépendant de son époque,
24:35 dépendant de ce qu'il a pu côtoyer dans la rue à un moment donné.
24:38 Donc la Testa parle à certains, pas à d'autres.
24:40 En tout cas, nous, on la met à l'honneur dans cette vente, puisque c'est les 40 ans de cette voiture
24:44 et on a les 5 générations qui sont rassemblées à cette occasion.
24:47 Alors, je tiens à dire aussi qu'il n'y a pas que des voitures à vendre,
24:50 puisque je le disais aussi, il y a des produits dérivés accessibles,
24:55 si vous êtes vraiment un passionné de Ferrari,
24:58 comme un porte-manuel, des livres.
25:01 Il y a une carte célébrant la victoire signée par Carl Sainz,
25:05 une énorme pilote qu'on adore.
25:07 C'est un cendrier Ferrari.
25:09 Donc, en fait, tout le monde peut se retrouver autour de cette mise aux enchères.
25:13 C'est l'idée.
25:14 Donc, en fait, on aurait vite fait de se dire que parce qu'on parle de Ferrari
25:17 et qu'on parle de Monaco, on ne traite que d'élitisme.
25:19 Ce n'est absolument pas l'idée.
25:20 La Starossa a pour vocation d'être un rendez-vous de passionnés
25:23 et qu'on puisse venir y trouver une pépite,
25:26 qu'on ait quelques dizaines d'euros à dépenser, puisque c'est le cas,
25:29 jusqu'à plusieurs millions.
25:30 C'est ça l'idée.
25:31 - Et la star de l'encher aujourd'hui, c'est qui ?
25:35 - Tout dépend en place.
25:37 En fait, une des stars pourrait être une "banale" Ferrari FF,
25:42 mais qui est l'ancienne voiture de John Elkann,
25:44 qui est faite sur mesure avec des matériaux qui n'existent pas dans la gamme.
25:49 Donc, une voiture unique, alors que le modèle est plutôt générique.
25:52 Une 348 Zagato, il n'y en a que neuf au monde.
25:56 Une 365 GTC4 Spider, il y en a quatre au monde.
26:00 Et si on raisonne, cette fois-ci, côté tarif,
26:02 on a de nouveau une Enzo,
26:05 pour laquelle l'estimation est supérieure à 4 millions.
26:07 Donc, je dirais des stars, il y en a plusieurs.
26:09 Et encore une fois, tout dépend de ce qu'on vient y chercher.
26:11 Et la star, c'est ce avec quoi on va repartir.
26:13 - Et il y a une chose dingue, un aileron de la Ferrari 312T de Nikila Oda.
26:18 Les pièces de F1, c'est "bankable" comme on dit en bon français ?
26:21 - Oui, parce qu'en fait, c'est un morceau d'histoire.
26:23 Donc, il y a une âme.
26:25 Celui-ci, en l'occurrence, est connu pour être vraisemblablement
26:28 le premier aileron Ferrari qui se réglait et testait à Monaco.
26:33 Donc, quand on fait une vente à Monaco, avoir une pièce qui vient de là, c'est un plus.
26:37 Mais c'est "bankable" aussi, si je reprends votre terme,
26:39 parce que c'est aussi une pièce, au-delà d'être historique, qui est esthétique.
26:42 Et on peut se dire que sur un mur, c'est amusant d'avoir ça.
26:46 - Pour participer à cette enchaire, est-ce que tout le monde peut venir ?
26:50 Comment on s'organise, en fait ?
26:52 - Pour participer à l'enchaire, c'est extrêmement simple.
26:54 On peut, de façon la plus logique, être présent à Monaco le jour J,
26:57 donc c'est le 8 juin à 15h au Grimaldi Forum, dans le cadre du salon Top Marques.
27:01 On peut aussi enchérir au téléphone, en live.
27:04 On peut enchérir sur Internet, au même instant.
27:06 Et on peut aussi faire ce qui s'appelle un "ordre d'achat".
27:08 C'est-à-dire qu'aujourd'hui, on a remarqué un lot,
27:10 on ne sera pas forcément disponible à l'instant T.
27:13 On nous contacte, on indique quel est le lot sur lequel on souhaite enchérir,
27:17 on nous indique le montant, et on fera nous le travail à la place de la personne.
27:20 - On parlait de Charles Leclerc, qui a gagné le Grand Prix de Monaco il y a quelques jours.
27:24 Il y a un karting Charles Leclerc qui est en vente.
27:26 - Exact.
27:27 Donc Charles Leclerc, je ne sais pas si on peut citer des marques,
27:29 en tout cas Charles Leclerc représente une marque représentant Treban.
27:36 À l'occasion d'une association entre Reban et Meta, pour les Reban qui filment,
27:41 il y a eu un petit spot qui a été tourné à Monaco avec Charles,
27:44 qui était dans sa voiture, qui rejoignait un endroit où il montait sur un karting,
27:48 et partageait ce moment avec d'autres.
27:50 C'est ce karting-là qui est donc à la vente,
27:52 qu'il a signé et qui accessoirement porte la marque Charles Leclerc,
27:54 puisqu'il a sa propre marque de karting.
27:56 - C'est canon.
27:57 Est-ce qu'on peut dire aujourd'hui que Ferrari, c'est peut-être le must ?
28:02 Ce qui finalement réunit tout le monde.
28:05 Après, il y a d'autres constructeurs qui sont exceptionnels,
28:08 mais Ferrari résonne comme il y a de l'histoire, il y a du vécu,
28:13 ça nous a bercé depuis des années.
28:15 Est-ce que c'est le must aujourd'hui ?
28:16 - C'est un peu Rolls sur voiture de luxe et Ferrari en voiture de sport ?
28:19 - Oui, mais vous n'aurez pas forcément un enfant de 8 ans qui la montrera du doigt dans la rue.
28:23 Alors qu'une Ferrari, oui.
28:24 Et une Ferrari, je pense que vous mettez un cheval cabré dans n'importe quel pays du monde,
28:28 il sera reconnu comme étant celui de la marque Ferrari.
28:30 - Et il y a une pièce à la vente, une photo dédicacée par Enzo Ferrari.
28:35 - Oui, cette photo-là est importante parce qu'elle a été offerte par Enzo en personne
28:40 à un collaborateur de l'entreprise.
28:43 Et c'est ce collaborateur qui nous la transmet,
28:45 donc elle est dédicacée, mais offerte en main propre par Enzo à cette personne.
28:50 - Vous savez quoi, je vais vous faire une photo, je vais vous la dédicacer.
28:52 - Attendez, moi je fais un truc, vous faites dédicacer une photo sur le radio, il y en a,
28:55 je la donne à notre ami Laurent,
28:57 et en échange il me donne la photo dédicacée par Enzo Ferrari.
29:00 - Bien sûr, bien sûr, écoutez, vous êtes un bon négociateur.
29:03 - Vous savez comment Coluche appelait cette méthode ?
29:05 La méthode des pays de l'Est.
29:06 Donne-moi ta montre, je te donnerai l'heure.
29:08 - En tout cas, on vous donne rendez-vous le 8 juin prochain à Monaco
29:11 pour cette seconde édition de l'Asta Rossa.
29:14 Moi je trouve que le nom est magnifique.
29:16 Votre genre chère, 100% Ferrari avec des modèles d'exception
29:19 et des produits dérivés absolument surprenants.
29:21 J'imagine que vous pouvez le voir sur Internet, sur le site de l'Asta Rossa.
29:26 - Le site c'est monacocarauctions.fr
29:28 et on peut suivre en live effectivement.
29:30 - Ou en tout cas vous pouvez regarder les lots et les voitures
29:33 qui sont proposés à cette vente aux gens chers.
29:36 Merci beaucoup Laurent Blomet d'avoir été avec nous,
29:38 directeur général de Monaco Car Auction.
29:41 Dans un instant, la suite, la fin du malus écologique pour les pick-up.
29:45 Je peux vous assurer que ça fait grincer des dents,
29:47 on va en parler dans un instant.
29:48 Jean-Luc Moreau sera avec nous, Frédéric Jeunet,
29:50 responsable des relations institutionnelles chez Mobilian.
29:52 A tout de suite.
29:54 Sud Radio, votre attention.
29:56 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
29:59 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
30:03 Et on va désormais parler de la fin du malus écologique pour les pick-up.
30:08 Alors la fin, peut-être pas tout à fait.
30:10 Nous sommes en compagnie d'une des voix de Sud Radio, Jean-Luc Moreau,
30:13 notre spécialiste auto qu'on retrouve tous les samedis de 11h à 13h
30:17 dans On parle auto avec Laurence Perrault.
30:19 Bonsoir Jean-Luc.
30:20 - Bonsoir Jean-Luc.
30:21 - Alors, recoucou Philippe et recoucou Cécile.
30:23 - Bis frépétita.
30:25 - Vous venez que pour des mauvaises nouvelles vous.
30:27 - Non !
30:28 - Ah bah là c'est une bonne, c'est la fin du malus.
30:30 - Je viens de vous annoncer que justement,
30:31 vous ne paierez pas si vous achetez un pick-up.
30:33 - Non, bah je plaisante.
30:34 - Et Frédéric Jeunet, responsable des relations institutionnelles chez Mobilian.
30:37 Bonsoir Frédéric Jeunet.
30:39 - Bonsoir.
30:40 - Alors on va commencer avec vous Jean-Luc, c'était une info exclusive Sud Radio.
30:43 Vous nous l'avez dévoilé le week-end dernier avec Laurence Perrault dans On parle auto.
30:47 Comment et pourquoi les pouvoirs publics ont-ils reculé sur le super malus pick-up ?
30:52 On va le baptiser comme ça.
30:53 - Oui, alors vous savez jusqu'à présent, vous ne savez peut-être pas d'ailleurs,
30:56 que les pick-up étaient considérés comme des véhicules utilitaires.
31:00 Et bon, les camionnettes, les utilitaires ne payent pas le malus écologique.
31:04 Il y a certains pick-up, en particulier des doubles cabines,
31:07 qui offraient 4 places, alors c'était plus 5 places,
31:10 parce qu'ils n'étaient plus considérés comme des utilitaires en 5 places.
31:13 Mais il y avait encore des pick-up 4 places.
31:17 Et ces pick-up parfois luxueux avec des gros moteurs,
31:20 étaient quelque part une épine dans le pied des pouvoirs publics.
31:24 Et ils se sont dit bon ok, on va siffler la fin de la récré.
31:28 On va considérer que ce sont des véhicules particuliers.
31:31 Donc on va leur appliquer le même malus qu'à la voiture de Monsieur Tout-le-Monde.
31:36 En gros, comme ils ont tous des moteurs imposants, c'est tous des voitures lourdes.
31:40 Ils ont tous au-delà de 193 grammes par kilomètre de CO2.
31:45 Ça signifie malus 60 000 euros.
31:48 En gros, au 1er janvier, d'après la loi, on est passé de 0 euro de malus à 60 000 euros de malus.
31:55 Vous imaginez le marché, comment il a réagi pour des véhicules qui,
31:59 parfois, valent 60 000 euros en gros, multipliés par 2.
32:03 Le prix de la voiture, donc le marché s'est arrêté totalement.
32:07 Et puis les pouvoirs publics se sont rendus compte que finalement,
32:10 qui étaient les clients ? C'est 70% des professionnels.
32:13 Et dans ces professionnels, vous avez les pompiers, l'armée, Enedis,
32:18 enfin bon bref, plein de gens qui ont besoin de pick-up pour transporter
32:21 à la fois du matériel dans la benne, mais à la fois des gens qui vont travailler,
32:25 donc qui ont besoin de 4 places à bord.
32:27 Donc ils se tiraient une balle dans le pied.
32:29 Parce que les 60 000 euros, quand c'est un service public qui achète le véhicule,
32:33 il paye les 60 000 euros.
32:34 Vous allez me dire que c'est la même caisse. Non, non.
32:35 D'un côté, il y a les recettes, de l'autre, il y a les dépenses.
32:38 Et là, d'un coup, ils se sont dit "mais c'est complètement ridicule".
32:41 Ça fait plaisir qu'ils se rendent compte parfois que c'est ridicule.
32:44 Et comme le décret d'application n'était pas paru,
32:47 il y a une réunion qui s'est déroulée.
32:49 Ils ont décidé de réécrire un texte et de reporter au moins jusqu'à la fin de l'année
32:55 ce fameux super malus de 60 000 euros, puisque tous les pick-up sont touchés
33:00 par un gros malus, en fait.
33:02 Frédéric Jeunet, est-ce qu'on est toujours soumis à un malus écologique
33:05 si on veut acheter un pick-up en concession, aujourd'hui ?
33:08 Alors, ça va dépendre de deux critères, en réalité.
33:12 Ça ne va pas dépendre de si vous êtes professionnel ou pas,
33:15 puisque, comme Jean-Luc l'indiquait, il y a évidemment pompiers, militaires, inédits,
33:21 beaucoup d'artisans aussi qui, aujourd'hui, achètent des pick-up, il y a régulièrement.
33:25 Mais vous pouvez aussi acheter un pick-up pour des raisons d'entretien d'un terrain,
33:30 notamment si vous avez des parcelles boisées,
33:34 c'est quand même plus commode qu'une Sparte pour les travaux pour la pièce.
33:38 C'est drôle, mais ça ne va pas durer longtemps.
33:42 Alors, ça ne va pas durer longtemps à voir, mais en tout cas, aujourd'hui ou demain,
33:48 si vous vous rendez en concession, vous pouvez ne pas subir le malus de 60 000 euros
33:54 à deux conditions, d'être sur un véhicule qui fait moins de 5 places
33:59 pour éviter d'être considéré comme un véhicule familial,
34:03 et puis, c'est bien cumuler les deux raisons,
34:07 et donc aussi avoir ce qu'on appelle une cabine simple ou étendue.
34:11 C'est-à-dire que vous n'avez pas deux portes, comme vous pouvez trouver sur la plupart des voitures,
34:16 enfin quatre portes, du coup, sur la plupart des voitures,
34:18 mais bien soit deux portes ou deux portes et deux petites portes complémentaires
34:25 qui facilitent l'accès à bord.
34:26 Mais encore une fois, vous n'êtes pas sur un format classique,
34:29 pas une sorte de SUV avec une benne à l'arrière.
34:32 - Alors, jusque quand peut-on espérer que cette situation reste inchangée, Frédéric Jeunet ?
34:36 - Alors, au moins jusqu'à la fin de l'année, nous dire si.
34:41 Maintenant, tout le monde a conscience que le budget de l'an prochain,
34:47 qui sera discuté dès l'automne 2024, va sûrement remettre le sujet sur la table,
34:54 soit de la part du gouvernement, soit par l'initiative parlementaire.
34:59 Il faut bien aussi avoir en tête que le malus, vous le payez à la livraison du véhicule.
35:05 Ce qui veut dire qu'en passant commande demain,
35:08 peut-être que le véhicule est sur le parking et auquel cas vous n'avez aucun doute,
35:13 et sinon, le délai de livraison est important.
35:16 A priori, si vous y allez demain, ça ira.
35:19 Si vous y allez, évidemment, le 24 décembre, ça peut être un cadeau de Noël assez sympa.
35:23 Par contre, c'est moins sûr que vous échappiez au malus s'il est rétabli pour 2025.
35:28 - Dernière petite question parce que le temps tourne.
35:30 Quel rôle a joué, finalement, Mobilianz dans la non-application du malus ?
35:34 - Comme vous le savez, on représente les acteurs,
35:37 notamment la distribution automobile et donc des acteurs qui distribuent des pick-up.
35:41 Nous, on s'est mobilisés dès le PLF dernier,
35:44 dès le départ sur le budget de 2024 à l'automne dernier.
35:47 Et puis, depuis ces derniers mois, dans son application,
35:51 on était présent à la réunion à Bercy la semaine dernière également.
35:54 Et on va suivre les prochains travaux pour voir où tout ça aboutit.
35:58 - Merci beaucoup, en tout cas, Frédéric Jeunet,
36:00 responsable des relations institutionnelles chez Mobilianz.
36:03 Et si vous voulez des scoops dans l'automobile, écoutez donc,
36:06 on parle auto tous les samedis sur Sud Radio,
36:09 de 11h à 13h, Jean-Luc Moreau, notre spécialiste,
36:15 est très bien accompagné par Laurence Perrault, bien entendu.
36:19 Du scoop, du scoop, du scoop et du bon débat.
36:22 Merci beaucoup, Jean-Luc Moreau.
36:24 - Merci, Jean-Luc.
36:25 - Bonne soirée.
36:26 - On vous embrasse.
36:28 - On vous embrasse.
36:29 - On vous retrouve, je vous retrouve demain à partir de 17h dans Les Vrais Voix.
36:35 Et puis, on vous souhaite une très bonne soirée.
36:37 Merci de nous avoir écoutés.
36:39 Passez une très belle soirée et à demain.
36:42 - A demain.
36:43 *Bruit de porte qui s'ouvre*

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