Les Vraies Voix qui font rouler la France avec Joël Verany, Directeur des marques Premium Alfa Romeo, DS et Lancia pour la France, Bertrand Macé, vice-président du métier moto de Mobilians, Yves Carra, porte-parole du Mobilité Club de France et Albéric de Bernis, PDG fondateur de MonTransport.com.
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00:00 Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
00:03 19h20, les vraies voies qui font rouler la France.
00:07 Il va falloir que cette voiture soit économe.
00:10 Vous voyez l'automobile derrière moi ?
00:11 On va pas s'engueuler à voir une bagnole.
00:12 Eh bien, elle est absolument impeccable.
00:13 Nous avons les Bikis.
00:15 C'est ce qu'on appelle les Bikis.
00:16 L'auto, Monsieur Fernand.
00:18 L'auto !
00:19 Eh bien, avec ça, vous êtes sur une autre base.
00:21 Ah ouais ?
00:22 Sympa.
00:22 Bienvenue dans les vraies voies qui font rouler la France avec Philippe David.
00:26 Nous, on est ensemble jusqu'à 20h au sommaire de cette émission.
00:29 La transition électrique.
00:31 Fin des véhicules thermiques en 2035.
00:33 Le groupe Stellantis accélère pour Alfa Romeo.
00:36 DS Elancia qui sera la première à passer au 100% électrique dès 2026 dans le monde.
00:41 Suivi de près par Alfa Romeo qui prévoit une gamme électrique en 2027.
00:45 Et pour les principaux au marché, la Chine, l'Amérique du Nord et l'Europe.
00:48 On verra en tout cas avec notre invité.
00:50 Et puis, quant à DS, seuls les véhicules électriques seront lancés à partir d'année prochaine.
00:55 On fera le point.
00:55 Donc, il est là avec nous pour en parler du jeu, justement, de cette partie 100% électrique.
01:00 Joël Vérani, directeur des marques Premium, sera avec nous dans quelques instants.
01:04 Le métier de la semaine avec Mobiliance, ce sont les métiers de la moto.
01:07 2023 débute sous les meilleurs hospices pour le marché moto français qui vient d'enregistrer une hausse sensible.
01:12 Désimmatriculation au cours des mois de janvier.
01:14 Avec la décarbonation des mobilités, on reviendra sur les enjeux et les leviers avec Bertrand Massé, vice-président du métier moto de Mobiliance.
01:20 Et cet été, la sobriété énergétique sera de mise sur l'autoroute.
01:26 Agnès Pannier-Runacher, qui est la ministre de la Transition énergétique, appelle à rouler à 110 km/h maximum au lieu de 130.
01:31 Car 20 km en moins sur l'autoroute, c'est 20% de carburant et d'émissions de CO2 en moins.
01:38 En tout cas, c'est ce qu'elle a dit.
01:39 La mesure est jugée particulièrement efficace pour un surplus de temps modeste.
01:42 Mais qu'en pense Yves Carrat, porte-parole de la Mobilité Club de France ?
01:46 On verra ça avec lui.
01:47 Réservez votre taxi et VTC au meilleur tarif.
01:50 Monttransport.com est un comparateur de taxi et de VTC gratuit vous permettant de comparer le prix de vos courses et de réserver un chauffeur en quelques secondes.
01:57 Vous saurez tout avec Alberic de Bernice, PDG fondateur de Monttransport.com.
02:01 On vous souhaite la bienvenue. C'est les vraies voies qui font rouler la France jusqu'à 20h.
02:04 Et la transition électrique, on en parle de plus en plus.
02:10 C'est forcément toutes les entreprises, en tout cas tous les constructeurs, dont on s'engage.
02:16 Joël Véranide avec nous, bonsoir.
02:18 Vous êtes directeur des marques premium, Alpha Romeo, DS et Lancia.
02:22 Vous êtes arrivé à la tête de ces trois belles entreprises il y a à peu près un an.
02:27 Est-ce que la projection aujourd'hui de ces entreprises, dont le retour de Lancia déjà, ce qui est important,
02:33 est-ce qu'on projette le 100% électrique très très rapidement ?
02:36 On en a parlé dans le sommaire, mais si on fait un point aujourd'hui, on en est où ?
02:40 Alors effectivement, ces trois marques, on va très très vite sur l'électrique.
02:44 Pourquoi ? Parce qu'il y a une transition à accompagner.
02:46 Les marques premium, c'est là où il y a le plus d'attentes en termes d'électrification.
02:50 Donc le but, c'est de toujours répondre aux attentes de nos clients.
02:53 Et avec ces trois marques, ces trois fantastiques marques,
02:55 on a adapté des offres et des propositions qui vont être différentes par marques, mais électrifiées.
03:01 Ce soir, vous êtes là avant tout pour Alpha Romeo.
03:04 C'est quand même, on sort de pas mal d'années de vache maigre pour Alpha Romeo,
03:07 mais elle remonte très bien un peu sur tous ces marchés.
03:11 Comment se fait-ce le renouveau ?
03:13 Alpha Romeo, c'est une marque iconique.
03:15 Alpha Romeo, c'est la marque qui incarne la sportivité italienne.
03:19 C'est une marque de passionnés.
03:20 Et aujourd'hui, c'est une métamorphose.
03:22 Une métamorphose qui a été lancée en 2022,
03:24 où on a lancé un nouveau modèle qui s'appelle Tonale.
03:27 Et c'est le premier modèle qui est électrifié pour la marque.
03:29 C'est une révolution parce que c'est une marque sportive.
03:31 Et donc, on réinvente la sportivité avec l'électrification.
03:34 C'est possible et aujourd'hui, ça fonctionne.
03:36 L'année dernière, on a doublé les volumes.
03:38 Cette année, on continue à doubler les volumes.
03:40 C'est dire le succès de ce véhicule, Tonale.
03:42 Et bien sûr, du reste de la gamme.
03:44 Giulia, Celvio, qui sont des modèles iconiques et qui viennent d'être hostilés.
03:47 - Alors, c'est intéressant puisque vous parlez de modèles iconiques.
03:50 Et généralement, les aficionados de ces véhicules nous disent
03:54 "surtout, on ne touche pas, on ne change pas le design, on ne change pas le moteur".
03:59 Est-ce que c'est difficile de passer justement, de les garder, de passer à l'électrique ?
04:04 - Moi, je dis que c'est génial. C'est une belle opportunité.
04:06 Aujourd'hui, c'est une grosse transition.
04:09 C'est un changement complet de paradigme.
04:10 - De toute façon, on est obligé d'y aller.
04:12 - Exactement. En fait, c'est une contrainte réglementaire.
04:14 Mais c'est aussi quelque chose de positif puisqu'on va réduire les émissions de CO2.
04:19 Donc, comment le faire au mieux ? Comment réinventer cette sportivité ?
04:22 Et c'est exactement ce qu'on propose avec Alfa Romeo.
04:24 On accompagne cette transition à travers d'abord un hybride rechargeable
04:29 et bientôt du 100% électrique.
04:31 - Pour Alfa, qui est une marque renaissante, on peut le dire,
04:33 ce n'est pas du tout parce qu'elle était quand même descendue assez bas.
04:36 Comment on se positionne en tant que marque premium ?
04:39 Parce que le premium, au niveau mondial, c'est très dominé par les Allemands.
04:42 Ensuite, un peu les Japonais. Comment est-ce qu'on positionne une marque comme Alfa ?
04:45 Il Gusto Italiano ?
04:46 - Et les Anglais aussi.
04:49 - C'est ça qui est beau.
04:50 C'est que tout le monde connaît Alfa Romeo.
04:52 Déjà, en termes de notoriété, c'est une notoriété immédiate.
04:55 Le deuxième point, c'est évidemment comment positionner avec les produits.
04:59 Et là, on a complètement renouvelé la gamme
05:01 en montant en qualité encore nos produits et en gardant l'ADN de la marque.
05:04 L'ADN de la marque, c'est quoi ? C'est la sportivité.
05:07 C'est une conduite viscérale.
05:09 C'est une conduite qui donne des sensations, des frissons.
05:12 Et là, je vous invite tous, si vous ne connaissez pas la gamme actuelle,
05:15 allez l'essayer tout de suite.
05:16 On a 110 points de vente en France.
05:18 C'est incroyable.
05:19 Et à chaque fois, c'est une nouvelle émotion.
05:22 - Sur les 110 points de vente,
05:24 est-ce qu'on retrouvera les trois marques en même temps
05:27 ou chacun va avoir son espace dans les concessions ?
05:32 - Ça, c'est très important.
05:33 On doit respecter chaque univers de marque.
05:36 Chaque marque apporte des valeurs, une proposition pour le client.
05:39 Donc, on respecte les parcours.
05:41 En revanche, que dans la boîte qui s'appelle la concession,
05:44 on puisse avoir plusieurs marques, ça fait sens.
05:46 Puisque après, on peut réunir les après-ventes,
05:48 on peut réunir des services.
05:49 Et c'est exactement ce qu'on fait quand ça a du sens.
05:52 Dans certains cas, on aura séparément encore Alfa Romeo,
05:55 DS et Landia qu'on va lancer l'année prochaine.
05:58 - Alors, vous avez des restylages en cours.
06:00 Le Stelvio, on va dire gros SUV, et la Giulia, qui est la berline.
06:03 Il y a trois modèles pour le moment en gamme.
06:05 Qu'est-ce qu'il y a de nouveau dans les restylings ?
06:08 Ou les restylages en français, pardon.
06:09 - Alors, déjà, vous avez très bien dit,
06:12 restylage complet Giulia Stelvio,
06:15 nouvelle face avant, nouvelle technologie à l'intérieur.
06:18 Elle reste sublime.
06:19 - En gardant quand même...
06:20 - En gardant l'ADN de la marque.
06:22 Donc, ça c'est pour Giulia Stelvio.
06:24 Tonale, qui a été lancée l'année dernière.
06:26 Cette année, on sort les variantes hybrides rechargeables
06:29 avec deux niveaux de motorisation, 190 chouette 280.
06:32 Et l'année prochaine, on arrive avec un modèle 100% électrique,
06:36 le premier 100% électrique Alfa Romeo.
06:38 Ce sera 2024.
06:39 - La nouvelle génération de ces voitures,
06:41 on s'adresse à qui ?
06:43 Est-ce qu'on s'adresse...
06:45 On féminise un peu ?
06:47 Parce que, forcément, Alfa Romeo, voiture de course un peu sportive,
06:51 c'était très genré, très garçon.
06:53 Aujourd'hui, est-ce qu'on s'adresse à une clientèle un peu plus féminine ?
06:57 - Et c'est ça qui est intéressant, c'est que le premium attire tout le monde.
07:02 Parce qu'on apporte des valeurs qui créent des émotions,
07:05 qui créent une expérience.
07:07 L'expérience d'Alfa Romeo, c'est bien de vibrer quand on est au volant.
07:11 C'est bien d'avoir des sensations,
07:13 et pas forcément des sensations de gros moteurs,
07:15 des sensations de conduite.
07:17 Et c'est ça qu'on retrouve à travers une demande de la clientèle,
07:20 c'est "moi, effectivement, je voudrais avoir une voiture électrique
07:22 parce que ça correspond à un besoin,
07:24 mais je veux me faire plaisir aussi".
07:25 - Alfa Romeo, c'est...
07:27 Vous avez... Il y a des "alfistes", comme on dit,
07:29 les aficionados d'Alfa.
07:31 Du 30 juin au 2 juillet, donc c'est demain,
07:34 ce sont les "tribe days", les jours de la tribu,
07:36 vous appelez ça comme ça, c'est sympathique,
07:38 au Mans et à Montlhéry.
07:40 Comment ça se passe et quel est le profil de l'alfiste en 2023 ?
07:44 - Alors le profil de l'alfiste, c'est un passionné.
07:47 C'est quelqu'un qui vibre pour la marque.
07:49 C'est pas forcément un possesseur de la marque,
07:51 mais c'est quelqu'un qui a suivi les évolutions de la marque
07:53 et qui aime ce que propose la marque, l'ADN de la marque.
07:57 Et donc, ces "tribe days", c'est l'occasion de réunir ces personnes
08:01 qui sont souvent possesseurs de très belles autos,
08:03 je pense à des Quadrifoglio, des GTAM,
08:06 des voitures d'exception,
08:08 et qui vont se retrouver pour partager leur passion automobile
08:11 d'Alfa Romeo, partager des tours à travers des circuits
08:14 et participer au Mans classique,
08:17 où on aura une présence très importante avec Alfa Romeo
08:19 et plein de surprises.
08:20 - Les couleurs de la marque, il y a beaucoup de rouge,
08:23 beaucoup de noir, il y a beaucoup de vos constructeurs,
08:26 en tout cas de vos concurrents... - C'est les mêmes couleurs que ceux de radio !
08:27 - Oui, mais il y a beaucoup de vos concurrents
08:30 qui se sont vulgairement un peu éclatés sur des couleurs, des coloris.
08:35 Est-ce que la marque va s'émanciper sur des coloris un peu disruptifs, comme on dit ?
08:40 - Alors, Alfa Romeo, c'est rouge.
08:42 Il se trouve qu'on n'a pas que du rouge.
08:44 Le rouge, c'est la couleur historique, c'est la couleur des alphistes,
08:47 c'est la couleur qu'on aime, et on a proposé aujourd'hui sur Tonale,
08:50 par exemple, un vert qu'on a aussi sur Quadrifoglio,
08:53 un vert Montréal, qui est un vert très vif,
08:54 donc un bleu qui est sublime.
08:57 On s'étoffe, on propose parce qu'il y a une demande client.
08:59 - Cette année, c'est un centenaire, une griffe d'Alfa,
09:03 le Quadrifoglio, ou le Quadrifoglio Verde, et le trèfle à quatre feuilles.
09:07 Alors, qu'est-ce que ça représente, cette griffe, encore, pour Alfa ?
09:11 Vous avez quand même sorti 100 Stelvio et 100 Giulia
09:15 avec un moteur V6 2,9 litres turbo de 520 chevaux,
09:19 et ils sont partis, a priori, comme des petits pains.
09:21 - Ils sont déjà tous vendus. - Oui, c'est ça.
09:23 - Avec 520 chevaux.
09:24 Donc, c'est ça qui est incroyable, c'est qu'on a des passionnés,
09:27 on a des gens qui aiment l'automobile, qui fait frissonner,
09:30 et c'est ce que propose Alfa Romeo, toujours aujourd'hui.
09:32 Quadrifoglio, c'est l'emblème mythique,
09:35 c'est le symbole de l'excellence d'Alfa Romeo,
09:38 c'est la recherche du maximum de la performance.
09:41 Et donc, on a des variantes Quadrifoglio,
09:42 et là, actuellement, on a proposé Giulia et Stelvio en Quadrifoglio.
09:46 Et comme vous l'avez dit, la série spéciale 100 ans, il n'y en a plus.
09:50 - On a regardé avec Philippe David,
09:53 vous proposer de trouver un nom, ou de trouver le nom d'un petit SUV.
09:59 On parlait de... Alors, Jeep a sorti le mot Junior,
10:03 Junior, c'est un mot qui sonne chez Alfa Romeo, chez Alphyst en tout cas.
10:08 Nous, on voulait vous en proposer un, c'est Bambino, est-ce que c'est...
10:13 - Elle a donc chanté Ludalida, c'est pour ça.
10:17 - Est-ce que ce mot, vous l'avez, c'est un appel, c'est quoi,
10:21 aujourd'hui, c'est un jeu, c'est quoi, on a envie de le découvrir en fait.
10:25 - Aujourd'hui, c'est typique d'Alfa Romeo,
10:27 aujourd'hui, on fait participer les Alphysts et tous ceux qui s'intéressent à Alfa Romeo
10:31 pour proposer un nom.
10:32 Donc, votre proposition, on la prend en Bambino, c'est super.
10:37 Et on la met sur les réseaux sociaux, vous pouvez la partager.
10:40 Et aujourd'hui, on a énormément de participants,
10:42 donc je ne peux pas vous dire quel sera le nom,
10:43 mais en tout cas, je peux vous dire que ça plaît beaucoup de participer.
10:46 - Pour que ce soit un nom genre, il faudra dire Bambini,
10:48 parce qu'il y a Bambino, Bambina, Bambini, c'est pour les deux.
10:50 - Et moi, si c'est Bambino, je vous préviens, j'ai des demandes derrière.
10:53 Ça ne va pas être gratuit.
10:55 - C'est aussi un autre anniversaire un peu plus jeune,
10:57 60 ans, Autodelta.
10:59 Autodelta, c'est Alfa Compétition, c'est encore une marque de compétition,
11:02 Alfa Romeo, qui a fait de la Formule 1 dans les années 80 notamment.
11:05 - Oui, et qui fait toujours de la Formule 1.
11:08 L'année dernière, on était sixième en Formule 1,
11:10 aujourd'hui, on est encore en compétition.
11:12 - Je voulais dire qu'il avait commencé fin des années 70, début des années 80, c'est ça.
11:16 - Qui a gagné les deux premiers championnats de Formule 1 qui ont été faits.
11:19 Donc, c'est une marque qui a une histoire sportive,
11:22 aussi bien en Formule 1 que dans toutes les compétitions.
11:25 Et on continue à ça. Pourquoi ?
11:26 Parce que ce n'est pas que juste pour être dans le sport automobile,
11:29 c'est aussi pour se servir de ce laboratoire technologique
11:33 pour faire évoluer nos véhicules.
11:35 - Sur le tarif, parce que c'est quand même un point assez important,
11:40 vous l'avez dit, ce sont des voitures premium,
11:42 on va passer à l'électrique, il y a des investissements.
11:44 Est-ce que les tarifs vont véritablement augmenter ?
11:48 Ou est-ce que c'est une politique de prix de se dire qu'il faut quand même faire très attention ?
11:52 - Il faut avoir ce qu'on appelle le fair pricing, le juste prix,
11:55 par rapport à la proposition de valeur.
11:57 Évidemment, la technologie, ça a un coût,
11:59 mais la technologie, elle doit être abordable,
12:01 elle doit être accessible en fonction du besoin qu'on définit.
12:04 On n'a pas le même besoin au centre de Paris qu'en province,
12:07 en fonction de l'autonomie dont on a besoin.
12:09 C'est ça qu'on travaille.
12:11 Donc, nous, on ajuste notre proposition,
12:13 aussi bien en termes de mensualité,
12:14 parce qu'aujourd'hui, c'est rare qu'on parle de propriété de voiture,
12:18 plutôt de mensualité, mon coût à l'usage.
12:21 - Et justement, technologie,
12:24 on ne parle que de ça, innovation de technologie chez Alfa-Romeo,
12:27 est-ce qu'on est sobre ou on est parti aussi dans un petit délire technologique ?
12:32 - Alors, Alfa-Romeo est connu pour la légèreté des voitures.
12:35 C'est la première chose pour réduire le CO2.
12:37 Parce que moins on transporte de poids,
12:39 moins on émet de CO2.
12:41 Deuxième point, et là, je vais dire, c'est la force de Stellantis,
12:44 on a 30 milliards d'investissements pour réduire le CO2
12:47 avec l'électrification, mais pas que.
12:49 Un ensemble de technologies au service de nos marques.
12:52 Et donc, c'est ça qui arrive.
12:53 - Il y a une question que se posent nos auditeurs,
12:54 vous êtes le directeur d'Alfa,
12:56 mais aussi de deux autres marques premium de Stellantis en Europe,
12:59 DS et Lancia.
13:00 Comment est-ce que vous positionnez les trois marques sur le marché français ?
13:03 - Alors, ce qui est important, c'est que les marques soient complémentaires,
13:06 qu'elles apportent une composition de valeurs différentes.
13:10 Et je l'ai dit pour Alfa-Romeo, c'est la sportivité italienne,
13:13 qui est complètement complémentaire de DS,
13:15 puisqu'en France, c'est l'art du voyage à la française,
13:18 qui se base sur le savoir-faire français du luxe.
13:20 Donc, on n'est pas du tout sur les mêmes thématiques.
13:22 On est sur une marque française née à Paris,
13:25 marque italienne.
13:26 Et après, on a une marque italienne iconique,
13:28 mais qui est l'élégance italienne intemporelle.
13:31 Donc, on est encore sur un autre créneau.
13:33 Donc, ces trois marques, selon les pays, vont apporter plus ou moins de force.
13:37 Et donc, l'avantage, c'est qu'en France, ces trois marques sont connues et appréciées.
13:41 Donc, moi, je suis chanceux d'avoir ces trois marques,
13:43 et notamment Lancia qui arrive.
13:45 - Et Lancia, gros souvenir sur la Lancia Delta intégrale,
13:49 sport automobile, forcément.
13:50 Donc, on a envie de savoir si un jour, peut-être,
13:53 qu'elle pourrait revenir d'une manière ou d'une autre.
13:55 - C'est pour ça que c'est passionnant.
13:57 Je peux juste vous dire...
13:57 - Il dit oui, oui, oui.
13:58 Il m'agace, il dit oui, oui, non.
14:01 - Ce que je vais vous dire, c'est que Lancia a annoncé un plan de renaissance incroyable,
14:05 avec un plan à 10 ans, qui est validé.
14:08 Donc, quand on dit "on va relancer Lancia",
14:10 c'est pas juste avec une voiture l'année prochaine,
14:12 c'est tout un plan avec de belles perspectives.
14:15 Et j'espère que vous ne serez pas déçus.
14:17 - On me reviendra, Jean-François, c'était la Lancia Stratos que je préférais,
14:19 mais c'est autre chose.
14:20 - Moi, je vous ai lancé la page.
14:21 Si vous avez des informations, vous venez en priorité sur ce radio.
14:25 Levez la main droite et dites "Jojo".
14:27 - Je viendrai avec plaisir.
14:28 - Très bien, allez, Joel.
14:28 Merci beaucoup, Joel Verani, d'avoir été avec nous,
14:30 directeur des marques premium Alfa Romeo, DS et Lancia.
14:34 Et bien sûr, allez les voir sur leur site internet respectif.
14:39 En tout cas, allez, allez, allez vous faire plaisir.
14:41 Merci d'avoir été avec nous.
14:43 Vous restez avec nous, bien sûr, tous.
14:45 Et dans un instant, on va parler des métiers de la moto chez Mobiliance.
14:49 - Absolument, on se retrouve tout de suite.
14:51 - À tout de suite.
14:51 - Et ça roule, nous, ça roule.
15:01 - Pour ça, ça roule.
15:02 - Ça roule très bien.
15:03 - Oui, ça roule.
15:04 Même pour trois roues, parfois, ça roule quand même.
15:06 On est ravis de vous retrouver.
15:07 En tout cas, on est ensemble avec Philippe David jusqu'à 20h.
15:09 On va parler, bien entendu, d'automobile.
15:12 Mais là, on va vous parler moto.
15:14 Et c'est avec notre invité qui est avec nous,
15:17 Bernard Massé, vice-président du métier moto de Mobiliance.
15:21 Bonsoir, Bernard Massé.
15:23 Merci d'être avec nous en direct.
15:25 Bertrand.
15:26 Non, mais c'était mieux, Bernard.
15:27 Ça vous va mieux.
15:29 La mauvaise voix absolue, c'est une de la fille, c'est fou.
15:33 Bertrand Massé, merci d'être avec nous en direct.
15:36 Le marché de la moto en 2022 était un peu en berne.
15:40 Eh bien, 2023, ça repart.
15:43 Exactement, ça repart.
15:44 On est à +6 %, donc on a une belle dynamique pour ce début d'année.
15:49 - Plus 6%, c'est beaucoup.
15:51 - On ne va pas se plaindre.
15:52 - Non.
15:53 - On ne va pas se plaindre.
15:55 Alors, très variable entre le nord de la France,
15:58 qui n'a pas eu une météo extraordinaire,
16:00 et puis un sud de la France qui a eu une belle météo
16:04 pour tout ce début de saison.
16:05 Donc, on a une petite variation qui est en train de se corriger.
16:08 Et je veux bien le préciser quand même.
16:10 D'accord.
16:11 Est-ce que ça s'explique, cette hausse, aujourd'hui, ce retour ?
16:14 Alors, ça s'explique parce qu'à l'heure actuelle,
16:17 il y a une belle dynamique sur le deux-roues,
16:20 simplement sur deux choses.
16:22 À la fois le loisir, parce que les gens ont envie,
16:25 post-Covid, on a bien vu,
16:27 il y a une grosse demande à toujours profiter
16:31 de ce bon moment en moto,
16:33 de pouvoir avoir ce moment de...
16:36 - De liberté.
16:37 - De liberté, exactement.
16:39 Et puis, de l'autre côté, il y a toute la partie usage urbain.
16:43 Et là, la moto, elle est très intéressante.
16:48 - Et j'ai une question à vous poser, ça a une question de Béotien.
16:50 - C'est une bonne nouvelle.
16:51 - Est-ce que les scooters s'est compté dans les motos pour Mobilians,
16:55 ou est-ce que c'est deux marchés différents ?
16:57 - Oui, tout à fait.
16:59 Les scooters sont comptés dans le marché de la moto.
17:04 - Des motos.
17:05 - Exactement, ce sont les deux-roues motorisées, en vrai.
17:08 - Bertrand Massé, ça représente combien de professionnels,
17:10 aujourd'hui, chez Mobilians, cette filière moto ?
17:14 - Environ 4 500 professionnels.
17:18 Alors après, on a des professionnels qui font plusieurs activités.
17:21 Ils peuvent faire du vélo, ils peuvent faire de la motoculture.
17:24 Donc on a, suivant, s'ils font que du 50 cm3,
17:27 ils font de la grosse moto.
17:29 Donc on a, en fin de compte, grande varieté.
17:32 - Est-ce que c'est un marché, en tout cas, une filière,
17:36 pas en rénovation, mais en reformation, forcément,
17:40 puisque la moto électrique pourrait éventuellement arriver ?
17:45 - Alors la moto électrique est en train d'arriver,
17:48 parce que l'année dernière, ce qui est arrivé à Paris,
17:51 avec le stationnement payant, a changé pas mal de choses.
17:55 Le marché, jusqu'à présent, de l'électrique, était vraiment faible.
17:59 Il est arrivé, l'année dernière, avec +167% de croissance.
18:05 Donc c'est énorme.
18:07 Et on arrive à 11 000 unités.
18:09 Sur un marché qui fait 185 000, ça commence à arriver.
18:13 - Est-ce que l'arrivée de la moto électrique,
18:15 ça révolutionne les métiers de la moto, comme dans l'automobile,
18:19 où la mécanique, pour les moteurs électriques,
18:21 c'est pas la même que pour les moteurs thermiques ?
18:23 - C'est pour ça que vous parliez de formation.
18:25 - Et justement, c'est quoi la différence par rapport
18:27 entre la moto et la voiture pour l'évolution des métiers ?
18:31 - C'est à peu près pareil.
18:33 C'est-à-dire qu'on va avoir moins de technique sur la partie moteur.
18:37 Par contre, on va devoir apprendre aussi à nos métiers à se brancher,
18:42 à être plus électriques et électriciens, dans un sens,
18:45 dans nos méthodologies.
18:47 Et ça veut dire aussi préparer nos ateliers à cette partie-là,
18:52 de simplement avoir un pont,
18:55 c'est comme ça qu'on appelle nos outils pour pouvoir monter les motos,
18:59 avoir un pont qui se branche sur la terre.
19:02 Par exemple, pour éviter d'avoir des électrocutions
19:09 et tous les éléments de formation de nos équipes.
19:13 - Ça veut dire que, en matière de formation,
19:15 on est prêt aujourd'hui sur cette nouvelle mobilité douce ?
19:20 - La formation est prête.
19:23 Après, c'est plus nous, les magasins, le marché,
19:26 qui n'est pas obligatoirement encore prêt pour ça.
19:29 Pourquoi ? Parce qu'à l'heure actuelle,
19:31 dans le deux-roues motorisé, le scooter,
19:35 et c'est plutôt du scooter électrique,
19:37 50 cm3, un petit peu de 125,
19:40 mais ça veut dire avec des batteries amovibles.
19:42 Donc, on n'a pas le même besoin que l'automobile
19:46 et le même risque que l'automobile.
19:49 - Bertrand Massé, vous avez dit que vous ne vous plaigniez pas
19:51 avec un marché à +6%, très bien.
19:53 Est-ce que les ZFE, c'est un plus,
19:56 plus les bouchons avec la difficulté pour arriver dans les grandes villes ?
20:00 - Il y a des bouchons en ville ?
20:01 - A Paris, il n'y en a pas.
20:02 C'est la seule où il n'y en a pas, d'ailleurs.
20:03 C'est une notoriété publique.
20:05 Est-ce que c'est un plus pour le marché de la moto
20:07 où les gens se disent "Tiens, je vais m'acheter un scooter électrique,
20:09 comme ça, je n'ai pas de problème de bouchons,
20:11 je n'ai plus de problème de bouchons et pas de problème de ZFE ?
20:14 - Alors, scooter électrique,
20:17 oui, sur Paris, par rapport au stationnement,
20:21 mais dans tous les cas, même à un thermique,
20:23 à l'heure actuelle, dernière génération,
20:25 il est beaucoup plus pertinent qu'une voiture
20:29 pour faire un trajet 50, 100 km.
20:33 Il est beaucoup plus efficace,
20:35 un, parce qu'on passe moins de temps,
20:37 deux, parce qu'il est moins polluant,
20:39 il est deux, voire trois ou quatre fois moins polluant,
20:43 le type de moteur, même thermique,
20:45 je parle, sur le même trajet.
20:49 Et, en plus, il vous coûte moins cher.
20:52 - Merci beaucoup, Bertrand Massé,
20:54 d'avoir été avec nous, vice-président du métier moto
20:57 de chez Mobiliance.
20:59 On parle du commerce, de la distribution, de la réparation.
21:01 Avec cette question ce soir,
21:03 est-ce que vous seriez prêt à envisager la sobriété énergétique
21:06 sur l'autoroute cet été ?
21:08 Est-ce que vous seriez prêt à passer à 110 au lieu de 130,
21:11 de façon totalement autonome,
21:13 de diminuer cette limitation de vitesse ?
21:15 Vous nous appelez si vous avez des réponses,
21:17 ou en tout cas, si vous avez envie de nous en parler.
21:19 0800 26 300 300.
21:21 Et on va demander son avis à Yves Carac,
21:23 qui est avec nous, on en parle dans quelques instants.
21:25 A tout de suite.
21:26 - Et on continue les vraies voix qui font rouler la France
21:28 après Alfa Romeo, après la moto.
21:30 On va parler limitation de vitesse.
21:32 Oui, on peut dire qu'il y a un certain nombre de ballons d'essai
21:36 pour faire baisser la vitesse de 130 à 110 km/h sur autoroute,
21:40 pour en parler avec nous, Yves Carac,
21:42 porte-parole du Mobilité Club de France.
21:44 Bonsoir Yves Carac.
21:45 - Bonsoir.
21:46 - Est-ce qu'on est en train de vivre une offensive
21:49 pour baisser la limitation de vitesse sur autoroute,
21:51 quand on entend Agnès Pagny-Runacher,
21:53 qui disait avant-hier, c'est la ministre de la Production énergétique,
21:56 rouler à 110 km/h au lieu de 130,
21:58 car 20 km/h de moins sur l'autoroute,
22:00 c'est 20% de carburant et d'émission de CO2 en moins.
22:03 - Alors oui, rouler à 110 au lieu de 130,
22:05 quand c'est fait d'une façon intelligente,
22:07 c'est-à-dire sans gros coup d'accélérateur,
22:09 pour éventuellement doubler de temps en temps,
22:11 parce que l'économie doit être faite en permanence.
22:14 Oui, on consomme moins, on ne va pas dire le contraire.
22:17 Mais il faut savoir que sur autoroute, déjà la vitesse moyenne,
22:20 sauf un Paris-Lyon à 4h du matin, où il n'y a qu'un seul péage,
22:23 on est à 130 tout le temps, d'accord,
22:25 mais on est plutôt à 110 quand ça se passe bien.
22:27 On s'arrête, on fait le plein, il y a des autoroutes périurbaines,
22:30 donc 130, c'est le maximum auquel on n'est pas souvent.
22:33 Donc c'est plutôt 110.
22:35 Descendez la vitesse à 110, mettons qu'elle soit obligatoire,
22:38 la vitesse moyenne va être quoi ? À moins de 100 km/h.
22:41 Donc, comme les double-voies, même moins que les double-voies
22:44 en dehors de l'autoroute, quand on paye un service,
22:47 comme l'autoroute, c'est pour avoir un vrai service.
22:50 Quand vous allez dans un restaurant et que vous payez un prix
22:53 supérieur à ce que vous pourriez avoir peut-être à côté dans un restaurant
22:56 de moins bonne qualité, vous vous attendez à un service.
22:59 Là, on a un service à 130 km/h, si on descend à 110, c'est plus le même.
23:03 - Alors, on nous dit que certaines entreprises et l'État demandent
23:05 à leurs salariés et fonctionnaires de rouler à cette vitesse.
23:08 Est-ce qu'on se moque pas un peu, nous ? Parce que je pense que personne
23:11 ne vérifie à quelle vitesse rouler les salariés ou les fonctionnaires
23:13 quand ils sont sur l'autoroute.
23:15 - Oui, mais il faut avoir le choix, en fait.
23:18 Qui peut le plus, peut le moins. 130, c'est le maximum.
23:21 Si vous voulez rouler à 110, surtout si vous avez une voiture électrique,
23:24 vous êtes à 110 sur l'autoroute, parce qu'à 130, vous êtes obligés
23:26 de vous arrêter toutes les demi-heures.
23:28 Si on veut rouler à 110, et moi je fais des milliers de kilomètres l'été
23:30 sur la route avec une opération avec un partenaire, je le vois bien,
23:33 je suis en accusation à 110, même 90 entre deux camions, pas de problème.
23:36 Mais laissons ceux qui ont besoin, peut-être, pour leur travail,
23:39 notamment quand on est commercial, entre 130 et 110,
23:42 on ne voit pas le même nombre de clients dans la journée.
23:44 Donc, ça peut avoir un vrai impact sur une entreprise.
23:47 Donc, on a ce choix, on le paye pour ce choix, ben, prenons-le.
23:50 - Est-ce que ce n'est pas à force très énervant, ces injonctions,
23:54 tout le temps, de nous obliger, de nous inciter ?
23:59 Est-ce qu'on est si dévergondés que ça,
24:04 qu'on prenne autant, tout le temps, sur l'automobile ?
24:08 - Oui, mais tant que c'est une proposition, une incitation,
24:11 et pas une obligation, comme le 130 et 110, pourquoi pas ?
24:14 - Mais comment on peut savoir que ce n'est pas une obligation ?
24:16 Ça ne va pas devenir, en tout cas, une obligation ?
24:18 Si vous incitez systématiquement, et on vous dira,
24:21 ben voilà, maintenant que c'est fait, on passe ?
24:23 - Écoutez, par rapport aux concessionnaires des autoroutes,
24:27 je ne suis pas sûr qu'on puisse leur imposer ça.
24:29 Je ne sais pas, je ne vais pas les voir dans les contrats,
24:31 mais je ne suis pas sûr, parce que là, effectivement,
24:33 on n'aurait pas le même service, et il faudrait...
24:35 - Il faudrait baisser le prix des péages de 20% !
24:36 - Oui, en tout cas, il faudrait revoir les concessions,
24:38 enfin, je ne sais pas, mais en tout cas, ce n'est pas dans le contrat.
24:40 Donc, je ne suis pas sûr que ce soit possible.
24:41 - Est-ce que le fait, on en parlait hors antenne,
24:44 le fait que, finalement, certaines personnes se disent,
24:47 ben, on va rouler à 110, ok, pas de problème,
24:50 autant sortir de l'autoroute et aller dans les villages,
24:53 est-ce que les villages sont prêts à se dire que, pendant cet été,
24:57 on va accepter des centaines et des centaines de voitures
25:00 qui vont traverser les villages ?
25:02 - La National 7 ?
25:04 - Vous pouvez chanter !
25:05 - Vous pouvez chanter, hein !
25:06 Mais, oui, alors, si on...
25:08 Le même trajet, on va prendre un Paris-Bordeaux,
25:10 un Paris-Biarritz ou autre,
25:12 ou dans l'autre sens, un Toulouse,
25:14 parce qu'on ne va pas partir de Paris et aller à un Toulouse, aux Bretagnes,
25:16 sans l'autoroute, c'est minimum 50% de temps en plus.
25:19 Voilà. On va le savoir, minimum, quand ça se passe bien.
25:21 Donc, on pourrait, pourquoi pas, considérer que le temps de trajet
25:24 fait partie des vacances, on visite la France,
25:26 on s'arrête dans les villages et on mange,
25:27 et pourquoi pas, ça pourrait relancer le commerce.
25:29 Donc, on a le choix, si on peut le faire et si on veut le faire, c'est bien.
25:32 Après, quand vous avez des enfants dans la voiture,
25:34 et que c'est très très long, et qu'ils ont vite envie d'arriver...
25:37 - Faut les vendre ! Faut les vendre !
25:39 - Faut le vendre, mais c'est moins évident.
25:41 Pourquoi pas, ça pourrait relancer un petit peu
25:43 certains commerces ou certains villages
25:45 qui pourraient profiter d'un afflux de personnes
25:47 qui ne prennent pas l'autoroute, ça pourrait être pas mal.
25:49 - Mais est-ce que ça n'ouvre pas la porte,
25:51 une boîte de Pandore à une baisse généralisée ?
25:53 Parce que si on est à 110 sur une autoroute payante,
25:55 - Oui, c'est ce que je disais, oui.
25:56 - Oui, mais la 4 voies limitées à 110,
25:59 il n'y a plus de raison qu'elle reste à 110.
26:01 On va la passer à 100.
26:02 Et là, on va régénéraliser le 80 sur toutes les routes.
26:05 Sinon, c'est pas possible autrement,
26:06 pour en remettre une louche à ce que disait Cécile.
26:08 - Vous avez le numéro des Gilets jaunes ?
26:10 - Non, parce qu'ils sont intéressés par votre proposition.
26:12 - C'est pas la mienne.
26:14 - Je pense que ça pourrait être pas mal.
26:15 - Oui, il y a toujours des possibilités,
26:17 mais on a vu ce que ça donnait quand on imposait une vitesse
26:20 de 80 à 90 sur la route.
26:22 Je pense que le gouvernement, il pense même pas à ça.
26:24 - Mais est-ce que c'est pas un peu plus accidentogène,
26:27 finalement, de réduire sa vitesse ?
26:29 Est-ce que certains disent,
26:31 "Moi, quand je roule beaucoup moins vite,
26:33 j'ai une perte de vigilance."
26:34 - Sébastien Loeb l'a dit.
26:35 - Oui, oui.
26:36 - Ça a beaucoup résonné sur les réseaux sociaux,
26:38 mais bon, c'est Sébastien Loeb.
26:39 Oui, bien sûr.
26:40 Après, vous savez, aujourd'hui, les voitures,
26:41 et vous le savez bien, Cécile,
26:42 entre la sécurité active et passive,
26:45 franchement, quand vous avez le régulateur adaptatif
26:47 sur l'autoroute, il peut pas se passer grand-chose.
26:49 Vous vous tenez juste les mains sur le volant,
26:51 la voiture fait tout toute seule,
26:52 et même si vous avez un moment de distraction,
26:54 surtout avec le correcteur de trajectoire,
26:56 vous êtes prévue...
26:57 - Ça, c'est sur les voitures récentes.
26:58 - Oui, sur les voitures récentes.
26:59 - Tout le monde n'a pas de voitures récentes.
27:01 Sinon, il n'y aurait pas de critère 5.
27:02 - Oui, on y va de plus en plus.
27:04 Donc, tant mieux.
27:06 Quand on a ce style de voiture,
27:07 il y a entre 110 et 130,
27:09 d'abord, on a les autoroutes les plus sûres d'Europe,
27:11 voire du monde,
27:12 donc ça ne faut jamais l'oublier,
27:13 quels que soient les sondages qu'on puisse nous sortir,
27:16 ou les études,
27:18 on a toujours les autoroutes les plus sûres d'Europe.
27:19 - Il y a une étude qui a été faite par la SANEF,
27:21 c'est la Société des Autoroutes du Nord-Est de la France,
27:24 42% des usagers roulent au-dessus de la vitesse de 130 km/h,
27:28 cette tendance à rouler vite est en hausse,
27:30 il n'était que 38% à rouler au-dessus de 130 km/h en 2018,
27:34 comment expliquer cette tendance ?
27:36 - On est dans l'épaisseur du train,
27:39 mais quand même...
27:41 - Oui, alors, on n'est pas sur des grands excès de vitesse,
27:44 on est sur des vitesses presque dans la tolérance.
27:47 - 3% des gens roulent au-dessus de 150 km/h.
27:49 - Voilà, on est presque dans la tolérance.
27:51 Oui, alors, au-delà de la vitesse,
27:53 encore une fois, si on respecte déjà les distances de sécurité,
27:56 on est pas mal,
27:57 et le chiffre justement qui donne...
27:58 - Qui serait bien de rappeler d'ailleurs,
28:00 vous pouvez en profiter pour les rappeler,
28:02 ces distances de sécurité.
28:03 - Distances de sécurité, vous savez, à 130 km/h,
28:06 en 3 secondes, on fait 117 mètres.
28:08 Donc, il faut savoir que si on est distrait pendant 2-3 secondes,
28:11 à 120 mètres après, on tape.
28:13 Donc voilà, il faut toujours rester vigilant,
28:15 et grosso modo, pour avoir une idée de la distance de freinage et de sécurité,
28:19 vous prenez la dizaine de votre vitesse,
28:21 vous la multipliez par 3.
28:22 50 km/h, 5 multipliés par 3, ça fait 15.
28:24 Voilà, c'est à la louche, c'est un moyen mnémotechnique,
28:26 pour savoir un petit peu votre temps de réaction
28:29 et comment vous pouvez gérer ça.
28:30 Donc voilà, et dans les chiffres de la Senef qui sont donnés,
28:33 il y a les distances de sécurité qui sont plus respectées qu'avant.
28:35 Et ça, c'est plutôt une bonne nouvelle.
28:37 - Parce qu'en Allemagne, j'ai pas mal conduit en Allemagne,
28:39 on peut rouler très très vite.
28:41 - Sur certaines autoroutes, pas sur toutes.
28:42 - Mais par contre là-bas, personne, vous me passerez l'expression,
28:45 ne vous colle au cul.
28:46 Est-ce que ça, ce serait pas quelque chose à apprendre et répéter ?
28:49 - Ah voilà, t'es dégagé du volant, bien sûr.
28:51 - Moi je préférerais qu'on ait du bleu sur les routes
28:53 pour perdre des amendes aux gens qui collent au cul,
28:55 qu'aux gens qui roulent à 140 sur une autoroute déserte.
28:57 Ce serait pas une mesure intelligente ?
28:58 - Tout à fait d'accord.
28:59 Il faut numériser, c'est bien, mais il faut pas déshumaniser.
29:03 On demande, nous, à Mobilité Club France, plus de présence.
29:05 - Mais numériser, ça oblige pas à payer des gens le long de la route ?
29:08 C'est le jackpot financier ?
29:10 - Voilà, certainement.
29:12 Mais en tout cas, quand on a un policier ou un gendarme qui arrête,
29:15 il y a de la pédagogie,
29:16 c'est mieux qu'on se sent moins traqué en tout cas.
29:21 Et puis je vous le dis, la pédagogie c'est important.
29:23 Et ils le demandent d'ailleurs de revenir plus sur les routes,
29:25 c'est un problème d'effectifs et autres.
29:26 Mais oui, tout à fait.
29:27 Et d'ailleurs, pour les milliers de kilomètres que je fais
29:30 sur les autoroutes, notamment l'été,
29:32 ceux qui roulent sur la voie du milieu tout le temps,
29:34 moi j'ai vu souvent des métards les arrêter
29:36 et leur coller une amende, c'est 35 euros, c'est pas énorme.
29:39 Mais pour dire "il faut arrêter d'être sur la file du milieu,
29:41 d'y jeter tout le monde", ça aussi, ça énerve un peu.
29:44 Mais voilà, pour en revenir au distance sécurité dont vous parliez,
29:46 ça c'est vraiment important.
29:47 Et ça c'est, encore une fois, quand on a le régulateur adaptatif,
29:50 tout se passe bien.
29:51 - Alors ce qui est assez étonnant, parce que vous dites que vous roulez beaucoup,
29:54 moi je roule aussi beaucoup.
29:55 - Aussi, bien sûr.
29:56 - Et je suis de nouveau...
29:57 - Et bien, vous pilotez même.
29:58 - Ça c'est terrible, mais pas sur la route.
30:00 - Flatté là.
30:01 - On ne pilote pas sur la route.
30:02 - Oui, tout à fait.
30:03 - On voit souvent d'énormes excès de vitesse.
30:06 C'est-à-dire que je n'avais pas souvenir d'avoir autant d'outrance kilométrique,
30:11 si je puis dire, qui passe à tombeau ouvert,
30:14 qui double sur la voie,
30:16 ce qui nous choque aujourd'hui,
30:17 alors que peut-être il y a 10 ans ça ne nous choquait pas.
30:19 Et j'ai l'impression que quand l'excès de vitesse arrive,
30:22 c'est vraiment des grossesses.
30:24 Et pas forcément avec des voitures très puissantes, c'est ça qui est dingue.
30:26 Et je me dis toujours, la vitesse à laquelle il roule,
30:29 et vu l'état de la voiture, c'est compliqué.
30:31 - Quand ils vont toucher les freins, ça va être un problème.
30:32 - Ça va être un vrai souple.
30:33 - Par rapport à l'étude de la Senef, il n'y a que 3% des grands excès de vitesse.
30:38 - Il roule autour de moi, ce n'est pas possible.
30:40 - Je ne suis pas trop...
30:42 - Ils veulent une autographe.
30:43 - Ils veulent la rattraper.
30:45 - C'est ça en fait.
30:46 - Elle est où, elle est où ?
30:47 - Je lui double les ut.
30:48 - Ça va trop vite.
30:49 Non, je ne suis pas trop...
30:50 Souvent ce sont des étrangers qui font ça d'ailleurs en France.
30:52 Ils se croient un petit peu protégés,
30:54 ce qui n'est pas le cas suivant les accords qu'on a avec les autres pays.
30:57 Mais non, je ne suis pas trop sur les grands excès de vitesse, je suis désolé.
31:00 - Je me suis posé une question en voyant l'enquête de la Senef.
31:02 Sur la voie de gauche, la vitesse moyenne est de 137 km/h.
31:06 137, est-ce que ce n'est pas la preuve que les gens se mettent juste pour ne pas être flashés ?
31:09 Parce que quand on est flashé, c'est 138 relevés, 131 retenus.
31:13 Et maintenant avec les compteurs qui sont très précis,
31:16 est-ce que ce n'est pas la preuve que les gens se mettent au régulateur ?
31:18 - Vous regardez l'émission Le Compte est Bon, vous devez être bien là-dedans.
31:21 - C'est un calcul mental, je ne suis pas trop tourné.
31:23 - Non mais c'est vrai en plus.
31:25 - On l'appelle le douanier.
31:27 - Oui, il y en a plein qui flirtent avec la limite.
31:31 Et je rappelle qu'à partir du 1er janvier, à moins de 5 km/h, on ne perdra pas de points.
31:37 On paiera quand même.
31:39 Oui, on flirte avec la limite, mais encore une fois,
31:42 on peut être à 137 et ne pas être dangereux,
31:44 on peut être à 110 et être très dangereux.
31:46 Donc ça ne veut pas dire grand-chose.
31:47 - Mais il y a aussi une question que je me pose, la nuit, en semaine,
31:49 c'est-à-dire quand il y a le moins de monde sur les autoroutes,
31:51 51% des sondés roulent au-dessus de 130,
31:54 c'est-à-dire que 49% roulent au-dessous,
31:56 et seuls 3% dépassent les 150.
31:58 Est-ce que quelque part, on n'a pas atteint les limites de la répression ?
32:01 Parce que maintenant, on ne peut pas dire que les Français
32:03 soient les fous du volant, satanistes et diabolos.
32:06 - En plus, cette autoroute entre Normandie et Paris,
32:08 elle est très fréquentée,
32:10 souvent avec des grosses voitures,
32:12 ceux qui vont en Normandie, ils ont tendance à faire ça.
32:15 - Oui, encore une fois, dans la sécurité routière,
32:18 il ne faut pas se focaliser uniquement sur la vitesse,
32:21 ce serait une grosse erreur.
32:22 C'est sur les comportements.
32:23 Je vous l'ai dit, à 120 quand il pleut,
32:25 ou à 110 sur l'autoroute,
32:26 on peut être dangereux si on colle la voiture devant,
32:28 ou si on baisse le nez pour regarder ce qui se passe dans votre boîte à gants.
32:30 - Ou les portables.
32:31 - Ou les portables, oui.
32:32 - Ça, c'est une catastrophe.
32:33 - Donc voilà, la vitesse c'est une chose.
32:36 La première cause d'accident,
32:38 c'est la non-concentration au volant, la distraction.
32:42 Après, la vitesse, ça peut être...
32:44 Vous savez, quand vous roulez à 180,
32:46 c'est pas autorisé.
32:48 En général, vous regardez devant, quand même.
32:50 Vous êtes bien concentré.
32:51 Et c'est vrai que quand la vitesse est moins importante,
32:54 vous pouvez avoir tendance peut-être à être moins vigilant.
32:57 - Parce que ce n'est pas de rouler à 180.
32:59 - Non, absolument.
33:00 Restez avec nous, Yves Carrat.
33:01 - Vous me rappelez Pénélope Jolicoeur, vous rappelez dans "Les Fous du Volant".
33:04 - Vous me draguez, vous.
33:05 - Ça fait un incendie à Bologne.
33:08 - Vous restez avec nous, Yves Carrat.
33:10 Dans quelques instants, on va parler de voitures.
33:12 Si vous ne voulez pas conduire, vous prenez un taxi ou un VTC
33:15 avec cette nouvelle appli qui est géniale.
33:17 Ça s'appelle monttransport.com.
33:19 On va tout vous dire dans un instant.
33:21 À tout de suite.
33:22 Les vrais voies qui font rouler la France jusqu'à 20h avec Philippe David.
33:26 On a gardé Yves Carrat avec nous.
33:28 - Avec plaisir.
33:29 On s'intéresse au sujet.
33:30 - Merci d'être avec nous.
33:31 Et on va vous parler d'une application
33:34 qui s'appelle monttransport.com
33:36 et Alberic de Berni...
33:37 On dit Bernis ou Berni ?
33:39 - Bernis.
33:40 - De Bernis est avec nous.
33:41 Merci d'être avec nous, PDG et fondateur de Monttransport.com.
33:45 On a toujours envie de savoir d'où ça vient.
33:48 On se dit que c'est une expérience personnelle.
33:51 Il s'est passé quelque chose et vous vous êtes dit
33:54 qu'il fallait trouver des solutions.
33:55 Ça se trouve, ce n'est pas ça du tout.
33:57 - Vous avez totalement raison.
33:59 J'ai commencé ma carrière, j'ai dirigé une entreprise de transport
34:03 qui avait pour mission de véhiculer les employés à mobilité réduite
34:07 de grandes entreprises dans la région Île-de-France.
34:10 Et là, j'ai été amené à rencontrer pas mal de responsables RH
34:14 qui, eux, avaient pour mission de faire des demandes de devis
34:18 à toutes sortes de prestataires de transport.
34:21 Et en discutant avec eux, on s'est rendu compte
34:23 que les prix étaient souvent faits à la tête du client.
34:27 Pour vous donner un exemple, par exemple, Total
34:30 n'avait vraiment pas les mêmes prix qu'une autre entreprise,
34:33 une grande entreprise moins connue.
34:35 - À la tête du client, c'est vraiment le coup.
34:39 - Complètement.
34:41 - Et que ça l'est du simple au quintuple, je crois.
34:43 - Oui, exactement.
34:45 - Dire une course 30 euros, 150 euros.
34:47 - Ça peut, complètement.
34:49 Parce qu'en fait, la chose à savoir, nous, sur notre comparateur,
34:53 on compare quatre types de prestataires.
34:55 Donc, il y a les taxis indépendants d'un côté,
34:58 qui ont leur propre entreprise et leur véhicule.
35:00 Même chose pour les VTC.
35:02 Et il y a les centrales de réservation de taxis
35:05 et les applications du style Uber.
35:08 Et ces deux types de prestataires,
35:10 donc les taxis d'un côté et les VTC de l'autre,
35:12 ne sont pas soumis aux mêmes règles tarifaires.
35:17 Donc forcément, un taxi dont les règles tarifaires
35:22 sont définies par les arrêtés préfectoraux,
35:25 ont un cap maximum qu'ils ne peuvent pas dépasser,
35:28 tandis que les applications VTC,
35:30 eux, peuvent aller du simple au quintuple.
35:32 - Majorer comme ils veulent.
35:33 - Exactement.
35:34 - Alors, sur monttransport.com, il y a une appli.
35:36 On travaille, on le rappelle, avec un accélérateur de startup
35:39 qui s'appelle Skylab Booster, qu'on connaît bien.
35:41 Vous avez voulu faire le kayak ou le...
35:43 - Albert Schulman.
35:44 - Albert Schulman, qu'on salue, s'il nous écoute.
35:45 Vous avez voulu faire le kayak ou le skyscanner
35:48 de cette application.
35:49 Qu'est-ce que c'est que le kayak ou le skyscanner
35:52 dans ce type d'application ?
35:53 - En fait, on a voulu reproduire exactement le même modèle
35:56 sur les comparateurs de vol,
35:58 qui sont kayak ou skyscanner,
36:00 ou encore sur les comparateurs d'hôtel,
36:03 comme Booking.com.
36:04 Et on fait exactement la même chose
36:07 pour les services de taxi et de VTC,
36:09 c'est-à-dire que peu importe où vous êtes en France,
36:11 vous rentrez sur leur formulaire, votre adresse de départ,
36:14 votre adresse d'arrivée, le nombre de passagers,
36:16 le nombre de bagages, les éventuelles options
36:19 que vous souhaitez.
36:20 Par exemple, si vous souhaitez un véhicule électrique,
36:23 parce que vous êtes...
36:24 - Écolo.
36:25 - Écolo, exactement.
36:26 Et ça va automatiquement vous agréger
36:29 tous les services de taxi et VTC
36:31 qui sont disponibles autour de vous.
36:33 Et là, vous pourrez les comparer
36:35 par rapport au prix, par rapport au service,
36:38 donc le véhicule,
36:39 si vous désirez un siège auto pour votre enfant,
36:42 si vous avez besoin d'un chauffeur bilingue,
36:44 les conditions d'annulation aussi,
36:47 et la réputation de l'entreprise de transport,
36:50 qui est forcément notée.
36:52 - Est-ce que ça ne va pas servir de régulateur, finalement ?
36:55 Parce que ces plateformes-là,
36:57 et on le voit avec les billets d'avion,
36:59 aujourd'hui, ça a régulé un petit peu...
37:01 On a l'impression que ça a régulé un petit peu ce marché.
37:04 Est-ce que ça ne va pas servir aussi dans ce cas-là ?
37:07 - Vraiment, notre objectif, c'est la transparence
37:10 et de redonner vraiment un pouvoir
37:15 aux plus petites entreprises
37:17 qui ont moins d'investissements en marketing
37:22 pour acquérir des clients.
37:25 Et donc, on espère que cette transparence
37:28 aura bonne utilité.
37:30 - Albéric de Bernis, vous avez parlé,
37:32 parce qu'on peut choisir la réputation du chauffeur ou de la flotte,
37:35 comment on la voit sur votre applique, la réputation ?
37:38 Parce que parfois, certains,
37:40 on peut citer TripAdvisor, par exemple,
37:43 détruisent pour le plaisir,
37:45 ou parce qu'ils sont copains avec le concurrent,
37:47 un restaurateur dans une rue.
37:49 Comment est-ce que vous faites pour gérer ça ?
37:51 - C'est exactement le même fonctionnement
37:53 que sur toutes les autres places de marché.
37:55 C'est-à-dire que la réputation
37:57 est uniquement demandée aux clients
38:00 à la fin de la prestation.
38:02 C'est uniquement les clients qui...
38:04 - Et vous posez des questions,
38:05 est-ce que le véhicule était propre,
38:06 est-ce que vous avez été bien accueillis,
38:08 est-ce qu'il respectait les limites de vitesse ?
38:10 - Exactement.
38:11 - Aujourd'hui, combien d'utilisateurs ?
38:13 - On a environ 100 000 utilisateurs à l'année.
38:16 Et on a environ 8 500 entreprises de transport,
38:20 donc taxi et VTC, qui sont inscrites sur la plateforme.
38:23 Et une centaine de centrales de réservation de taxi
38:26 et d'application VTC.
38:28 - Les objectifs, c'est quoi ?
38:30 - Prochainement, grâce au travail qu'on fait
38:33 avec Scalab Booster,
38:35 on ambitionne, enfin on va ouvrir
38:40 le marché belge et espagnol d'ici début 2024.
38:44 - Ah oui, quand même, c'est vachement bien.
38:46 - Et c'est des marchés différents du marché français,
38:49 où il y a toute affaire, il y a des opérateurs,
38:51 comment ça se passe ?
38:52 - Alors, non, c'est des marchés assez similaires.
38:54 On commence par des marchés plutôt assez similaires à la France,
38:58 sur lesquels on va pouvoir reproduire les mêmes stratégies
39:01 pour acquérir nos utilisateurs et développer notre réseau
39:05 de services de taxi et de VTC.
39:08 - Mais comment ça se passe ?
39:09 Parce que vous avez les tarifs de plus de 16 000 services taxi.
39:13 Vous avez un logiciel spécial, comme vous faites,
39:16 parce que 16 000, le chiffre paraît tellement énorme.
39:19 - C'est eux qui vous les fournissent ?
39:20 - Alors, on a plusieurs types de réservations.
39:23 Donc, il faut savoir qu'on a un service de réservation d'appel d'offres
39:29 qui va permettre sur des trajets à longue distance
39:32 vraiment d'avoir une énorme économie,
39:34 parce que les tarifs sont ultra compétitifs,
39:37 parce que les prestataires de transports,
39:40 forcément, plus la distance est longue,
39:43 plus ils peuvent faire de gains.
39:45 On a aussi un service de tarification immédiate
39:48 qui est un algorithme qui va analyser
39:51 sur tous les trajets passés, quels ont été les prix donnés.
39:55 - De faire une moyenne, peut-être ?
39:57 - De faire une moyenne, exactement,
39:59 et de pousser la réservation de ce prix-là.
40:01 Et ensuite, on a une connexion directe
40:03 avec toutes les centrales de réservation de taxi et applications VTC.
40:08 - Yves Carrat ?
40:09 - Oui, je peux me permettre deux questions.
40:10 On lit souvent, et c'est une reproche qu'on fait à certains moteurs de recherche,
40:13 plus on va chercher une information, plus le prix augmente.
40:17 Donc, est-ce que vous allez être aussi, vous, soumis volontairement ou pas ?
40:20 Certainement, volontairement à ça.
40:22 Et deuxièmement, est-ce que vous pensez intégrer le covoiturage
40:25 ou l'autopartage dans votre appli un jour ?
40:28 - Alors, l'autopartage...
40:30 - Très bonne question.
40:31 - Je me permets de commencer par la deuxième question.
40:35 L'autopartage, on va l'implémenter très bientôt.
40:40 Par autopartage, j'entends qu'on va proposer des taxis partagés
40:45 sur certains trajets qui sont assez communs.
40:49 - Banlieue Grandeville, par exemple.
40:51 - Banlieue Grandeville, exactement, ou transfert, gare ou aéroport assez fréquents.
40:56 - Le pouvoir d'achat, c'est génial.
40:57 - Donc, en fait, ça revient au système de shuttle qui est aussi référencé chez nous.
41:03 - Il y a une chose extraordinaire que vous nous avez dite en préparant l'émission,
41:07 on peut réserver un véhicule chez vous neuf mois à l'avance.
41:10 Je vais schématiser, le jour de la conception,
41:12 vous réservez pour l'accouchement de madame votre taxi ou VTC,
41:15 c'est pour ça que vous avez fait neuf mois.
41:17 - Alors, c'est jusqu'à neuf mois à l'avance.
41:20 Il se trouve qu'en fait, on a une partie de notre clientèle
41:24 qui réserve pour des mariages et qui est intéressée de faire des appels d'offres
41:29 sur des services de taxi ou de navette pour rentrer.
41:33 Et donc, c'est pour ça qu'on a permis ce délai aussi long de neuf mois.
41:38 - Quelle bonne idée.
41:40 - Et également, par exemple, vous prenez un billet d'avion très longtemps à l'avance,
41:44 vous pouvez réserver cinq, six, sept, huit, neuf mois à l'avance.
41:47 - Exactement, complètement.
41:48 - En tout cas, c'est une très bonne idée.
41:50 Ça s'appelle monttransport.com, je crois, si je ne m'abuse.
41:54 C'est hyper intéressant.
41:56 On s'inscrit ? Comment on est obligé de s'inscrire ?
41:59 - Non, vous allez directement sur le site, vous rentrez votre trajet
42:02 et vous pouvez directement comparer tous les prix et les services
42:06 de tous les prestataires disponibles dans votre zone.
42:08 - Et c'est génial, monttransport.com.
42:10 Merci beaucoup d'avoir été avec nous, Albert-Hécque de Bernice,
42:12 PDG fondateur de monttransport.com.
42:15 Merci beaucoup Yves Carrat d'être venu, porte-parole de Mobilité Club de France.
42:20 C'est toujours un plaisir de vous avoir.
42:21 Vous revenez quand vous voulez, la maison est ouverte.
42:23 - Écoutez, j'ai mon riz et ma serviette.
42:26 Donc demain matin, vous faites quoi à 6h ?
42:28 - Ne vous emballez pas, non plus.
42:31 Dans un instant, notre ami Yvan Cujus.
42:34 - Spécial Louis Bertignac.
42:36 - Ils ont du goût.
42:38 - Ça rappelle Télévoy comme toujours dans le log.
42:39 On salue notre ami Yvan et toute son équipe.
42:41 Nous, on se retrouve demain 17h.
42:43 - Demain 17h.
42:44 Merci à notre fabuleuse équipe des Vrais Voix.
42:47 Qu'on embrasse très fort et on vous souhaite une très belle soirée.
42:49 On se retrouve demain 17h.