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Clique, c'est présenté par Mouloud Achour, tous les jours à 19h45 en clair sur CANAL+ !
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TVTranscription
00:00 *musique*
00:07 - Moi, je n'étais pas du tout chaud.
00:08 Et en fait, c'est ma sœur à Toulouse qui m'a inscrit sans que je le sache.
00:13 *musique*
00:15 - J'ai l'impression d'une tortue quand vous rentrez.
00:17 Le gars qui a un cou trop long, puis qui avance avant lui, puis...
00:21 Mon Dieu, qu'est-ce que c'est que ce machin, ce j'trouve, pour arriver là ?
00:24 *musique*
00:28 - Qui est votre nouvel star ?
00:31 *musique*
00:33 Christophe !
00:34 *musique*
00:39 - Pendant trois mois, les gens m'ont vu à la télé,
00:41 et je suis interprété tout un tas de titres qui ne sont pas les miens,
00:45 sans forcément vraiment me connaître mieux.
00:46 Et je me disais, voilà, au moins là, cet album,
00:49 c'est un genre d'histoire jusqu'à aujourd'hui.
00:52 *musique*
00:58 - C'est quand même incroyable comment, du jour au lendemain,
01:00 on peut mettre quelqu'un en lumière et...
01:01 On peut passer du vilain petit canard à...
01:04 - Exactement.
01:04 *musique*
01:08 - J'avance, même si des fois ça prend plus de temps, mais j'avance toujours.
01:11 *musique*
01:14 - Pour moi, y a pas de fin.
01:15 C'est un éternel recommencement, rien n'est immuable.
01:18 *musique*
01:22 *musique*
01:25 - Bienvenue !
01:26 - C'est la télé.
01:26 - Ça va ?
01:27 - Ça va très bien.
01:28 - Christophe Willem, 17 ans de carrière, 6 albums,
01:31 des millions d'albums vendus.
01:33 Album de l'année aux Energy Music Awards en 2008 pour Inventaire.
01:37 Chanson de l'année aux Victoires de la Musique pour Double Jeu
01:39 et des chansons cultes.
01:40 On regarde.
01:41 *musique*
01:51 *musique*
02:21 *musique*
02:35 - Grand retour de Christophe Willem après 5 ans d'absence.
02:38 Album Panorama sorti en 2022.
02:40 Et c'est un grand succès.
02:42 Album certifié disque d'or et le titre "PS Je t'aime"
02:45 écrit par Slimane et single de Platine.
02:47 Une tournée avec plus de 150 000 spectateurs.
02:49 Et ce soir, Olympia à 21h pour un concert exceptionnel
02:53 retransmis en direct pour la première fois sur Olympia TV.
02:57 Chaîne disponible sur les nouvelles offres Canal TV+.
03:00 Et on embrasse l'ami Delphine Devost.
03:02 On regarde le teaser.
03:03 *musique*
03:27 - Il y a quelque chose de très émouvant
03:29 quand on voit ces images-là,
03:31 c'est qu'on a l'impression que c'est un succès
03:34 que tu savoures particulièrement.
03:36 - Clairement, non, clairement.
03:37 C'est vrai qu'on a revu les images aussi
03:39 juste avant de la nouvelle star, toute cette époque-là.
03:41 En fait, ça a été tellement vite, tellement soudain
03:44 qu'on n'a pas réellement le temps de réaliser ce qui se passe.
03:47 Je pense qu'on réalise ce qui se passe réellement
03:48 en fait, quand on se prend un mur.
03:50 Je pense que quand on se prend un échec,
03:52 c'est là qu'on arrive à savoir pleinement ce qui s'est passé,
03:54 qu'on réalise en fait tout ce qui s'est passé.
03:56 Et c'est vrai que Panorama,
03:57 quand je suis arrivé avec "PS Je t'aime",
03:58 c'était un petit peu, en gros, ça passe ou ça casse.
04:01 C'était vraiment ça, cet album.
04:03 C'était une remise en question.
04:04 Et cet album, il venait un peu clôturer
04:06 cette remise en question et le travail que j'ai fait sur moi
04:08 pendant les cinq ans qui se sont écoulés.
04:10 Et c'est vrai que le public répondre présent tout de suite
04:13 et que la tournée, justement, puisse concrétiser la suite
04:16 de ce retour, ça a été vraiment un truc particulier.
04:18 Donc, effectivement, je savoure avec davantage de saveur
04:22 que ce que j'ai pu vivre autrefois.
04:23 - C'est quoi le travail que tu as fait sur toi ?
04:25 - Le travail, écoute-moi, après l'album Rio,
04:27 qui était quand même un échec total, le précédent,
04:29 j'étais en tournée, à la fin de cette tournée-là,
04:32 j'avais vraiment besoin de me poser.
04:34 Et donc, c'était la première fois que j'ai dû voir une psy.
04:36 Et au début, j'y suis allé un peu à reculons.
04:40 Mais pour moi, il y avait deux options.
04:41 C'était soit j'ouvrais certaines portes,
04:44 je faisais un vrai travail, justement,
04:45 pour essayer de comprendre pourquoi j'avais pris cet échec
04:47 avec autant de violence,
04:49 ou soit carrément, en fait, je faisais un autre métier
04:51 et voilà, on basculait dans autre chose.
04:54 Et moi, je ne suis pas du tout du genre à m'accrocher
04:56 à un siège vide ou quoi que ce soit.
04:58 Je me disais peut-être qu'en fait,
05:00 cette histoire avec le public, elle n'est juste plus là.
05:03 Donc, tu vois, des fois, il y a aussi ça,
05:05 qui peut arriver dans une carrière.
05:06 Mais j'avais besoin quand même d'aller
05:08 jusqu'au bout de ce raisonnement-là.
05:09 Et donc, j'ai travaillé avec une psy pendant les cinq ans,
05:12 vraiment les cinq ans qui se sont écoulés.
05:13 Et donc, si tu veux, en parallèle du travail avec cette psy,
05:16 je travaillais avec des auteurs et des compositeurs
05:18 sur cet album.
05:19 Et Panorama, en fait, est sorti vraiment au moment
05:21 où moi, je me suis sentie suffisamment solide
05:24 pour l'éventualité d'un nouvel échec en me disant
05:26 "OK, si c'est un échec cette fois,
05:28 je ne le prenais pas de la même manière
05:30 parce que pour moi, cet album, c'est avant tout
05:32 une espèce d'exutoire et de point final à ce travail sur moi."
05:35 -Quand on a connu le succès toutes ces années,
05:37 qu'on se dit "il faut que j'aille voir un psy",
05:39 comment se passe la première séance ?
05:40 -En vrai, pas si mal.
05:43 Je m'attendais justement au côté, moi,
05:45 le hennième barge qui va débarquer
05:47 et m'expliquer que la vie est difficile
05:50 quand on est connu, parce que c'était vraiment pas du tout,
05:52 c'était l'écueil que je voulais absolument éviter.
05:54 Non, je suis allée vraiment très cash,
05:56 en disant "voilà, j'ai toujours été un peu portée
05:59 par les choses jusqu'à aujourd'hui,
06:01 les choses des fois très violentes".
06:03 Tu vois, quand tu subis du jour au lendemain
06:04 la notoriété, je dis bien "subir",
06:06 c'est-à-dire qu'il n'y a pas que des jolies choses.
06:08 Tu vis aussi avec violence les critiques.
06:10 Moi, c'était en 2006,
06:11 donc les questions sur la sexualité,
06:13 aujourd'hui, on est carrément dans un autre monde
06:15 par rapport à ce que moi, j'ai vécu à ce moment-là.
06:17 Donc c'était quand même extrêmement violent
06:19 et j'ai toujours beaucoup encaissé les choses
06:21 parce que justement, d'une certaine manière,
06:23 le succès, en même temps, si tu veux,
06:26 isole et protège.
06:28 Ça paraît assez paradoxal comme truc,
06:30 mais d'un seul coup, dès que tu te retrouves
06:32 plus dans la lumière ou que tu as moins de lumière
06:34 et que tu tombes sur un échec,
06:36 d'un seul coup, tu deviens accessible.
06:39 D'un seul coup, cet échec te rend atteignable,
06:43 en fait, d'une certaine manière.
06:44 Et donc voilà pourquoi je suis allée.
06:46 - Est-ce que tu as trouvé des réponses et lesquelles ?
06:48 - Écoute, j'ai des éléments de réponse,
06:50 mais je pense qu'un travail sur soi,
06:52 en fait, c'est toute une vie.
06:54 Donc je pense que là, effectivement,
06:56 il y a plein de choses qui se sont stabilisées
06:58 aussi bien dans ma vie perso que mon travail.
07:01 La distance aussi par rapport à ce métier,
07:03 je pense que quand on fait un métier artistique,
07:05 que ce soit de la musique,
07:07 que ce soit de la télé ou autre,
07:09 c'est très difficile d'arriver à dissocier
07:11 ce qu'on fait de ce qu'on est.
07:12 Parce qu'on met énormément de nous
07:13 dans ce qu'on propose, en fait.
07:15 Mais c'est vrai qu'il faut garder cette distance
07:17 nécessaire sur "voilà, on propose quelque chose
07:20 qui, des fois, ne plaît pas, n'est pas le bon timing,
07:22 n'est pas ce que les gens attendent".
07:24 Et il faut l'accepter en tant que tel
07:26 sans forcément renier artistiquement ce qu'on fait
07:29 et sans forcément se dire que c'est un rejet
07:31 de qui on est.
07:32 Et ça, c'est un truc que j'ai mis du temps à comprendre.
07:35 - Et avec le temps et avec ces cinq ans d'analyse,
07:37 on se dit quoi ?
07:38 On se dit ce qui n'allait pas,
07:40 est-ce que c'était purement et simplement
07:41 l'échec d'un album,
07:42 ou c'est des choses qu'il fallait régler bien avant ?
07:45 - C'est des trucs beaucoup plus antérieurs, clairement.
07:47 Si tu veux, pour moi, ce qui a été très violent,
07:49 l'échec, quand je dis la notoriété,
07:51 d'une certaine manière, rend assez inatteignable.
07:54 Elle protège d'une certaine manière.
07:56 C'est ce qui vraiment s'est passé.
07:57 Du jour au lendemain, j'étais inconnu
07:59 et je sors de cette émission.
08:00 Et vraiment, pratiquement, littéralement,
08:02 tout le monde me connaissait à cette époque.
08:04 Je dis bien "à cette époque".
08:06 Et donc c'est vrai que ça protège d'une certaine manière.
08:08 Mais effectivement, quand tu tombes sur un échec,
08:11 d'un seul coup, toute cette confiance
08:14 qu'on croyait acquise et qu'on avait construite
08:18 d'une certaine manière avec ce métier,
08:20 s'écroule d'un coup et on retombe sur les failles
08:22 et les plaies ouvertes qu'on a colmatées
08:24 vite fait, justement, avec cette notoriété.
08:26 - C'était lesquelles ?
08:27 - Moi, j'ai été vachement harcelée à l'école,
08:29 justement sur la sexualité, sur la voix aiguë.
08:33 Moi, j'ai jamais eu une voix grave,
08:35 j'ai jamais été hyper masculin et tout.
08:38 Donc moi, j'étais, si tu veux,
08:39 le PD de la cour de récré.
08:41 J'ai vécu ça pendant tout le collège et tout.
08:43 Donc quand je suis devenue connue,
08:46 d'une certaine manière, je me suis dit,
08:48 ah, ça y est, j'arrive dans une zone tranquille
08:52 où on va plus me poser ces questions en permanence.
08:54 Et littéralement, la première interview que je fais,
08:56 je me souviens vraiment, en sortant de l'émission,
08:59 vraiment, j'arrive sur un plateau en direct
09:01 avec plein de gens et on me dit,
09:02 alors, la grande question qu'on se pose,
09:03 mais alors, gay ou pas ?
09:05 C'était une violence.
09:07 Mais vraiment, c'était très violent.
09:08 - C'est quelle émission, ça ?
09:09 - C'est un truc, t'es sur M6,
09:11 qui n'existe plus aujourd'hui.
09:13 Mais si tu veux, quand tu remets ça
09:15 dans l'époque dans laquelle on est aujourd'hui,
09:16 tu te dis, putain, mais il y a un monde
09:18 qui s'est écoulé entre les deux.
09:20 Et si tu veux, toutes ces plaies-là,
09:21 moi, j'ai vraiment passé mon adolescence
09:24 à allonger les murs, à pas me faire remarquer.
09:26 J'ai fait des dérogations pour aller dans d'autres lycées,
09:28 pour pas retrouver les personnes
09:30 qui m'avaient malmenée pendant le collège.
09:33 Donc si tu veux, voilà,
09:35 les plaies qui étaient ouvertes, c'était ça.
09:36 Et si tu veux, l'échec, moi, j'ai vraiment vécu
09:38 comme la personne qu'on monte du doigt,
09:41 comme la honte.
09:42 - Ça intéresse aussi sur la fonction d'être artiste,
09:45 en fait, d'aller dans la lumière.
09:47 Souvent, quand on va dans la lumière,
09:48 c'est pour cacher des failles.
09:49 Cacher ses failles dans la lumière.
09:51 - Mais en fait, tous les artistes,
09:52 et c'est ça qui est assez formidable, en fait,
09:54 avec ce métier, c'est quand justement
09:56 t'exposes ta vulnérabilité, tes failles,
09:58 et que tu rencontres d'autres artistes,
10:00 tu te rends compte qu'on a tous des failles,
10:02 mais énormes, en fait,
10:03 et qu'on les cache très bien.
10:04 Et des fois, le mec, justement,
10:06 qui peut arriver hyper sûr de lui, hyper viril,
10:08 a vécu un truc ultra violent
10:10 et il se déconnecte de son émotivité,
10:12 pas avec son émotion.
10:13 Enfin, c'est très intéressant.
10:14 Mais tous, je pense, c'est ce qui fait aussi
10:16 que l'art en général, et on l'a bien vécu,
10:19 là, pendant cette époque Covid, en fait,
10:22 pour moi, l'art en général,
10:23 il est vraiment vital aux gens.
10:24 Alors, il est vital pour nous, évidemment,
10:26 en tant qu'artistes,
10:27 parce que ça reste aussi notre métier.
10:28 Donc, on vit de ça,
10:29 mais il est vital aussi pour le public,
10:31 pour ceux qui n'arrivent pas
10:32 à exprimer leurs émotions,
10:33 pour les vues à travers les artistes, en fait.
10:35 Et je pense que c'est toujours,
10:38 quand on est dans une période un peu critique,
10:40 là, on ne peut pas être plus
10:41 dans une période critique
10:42 que celle dans laquelle on est,
10:43 qu'on a besoin de l'art pour s'exprimer,
10:46 pour être un véritable exutoire, en fait.
10:49 Et c'est d'ailleurs souvent
10:51 la première coupure budgétaire,
10:53 elle atteint souvent la culture,
10:54 donc c'est bien dommage.
10:55 - Qu'est-ce que tu trouves critique
10:56 dans l'époque actuelle ?
10:57 - Tout.
10:58 Non, objectivement,
11:00 ça fait vraiment le vieux réact, tu vois,
11:02 mais tout.
11:03 Alors, il y a des choses bonnes,
11:04 en vérité, que je trouve très bien,
11:06 par exemple, justement,
11:07 sur la sexualité,
11:09 la manière dont les choses sont abordées.
11:11 Il y a toute une nouvelle génération
11:12 qui s'est complètement emparée de ce sujet.
11:15 Tu vois, sur TikTok, par exemple,
11:16 je vois des jeunes aujourd'hui
11:17 qui ont 15, 16 ans,
11:19 qui ont une liberté de parole,
11:20 une liberté de ton,
11:21 je me dis, putain,
11:22 les réseaux sociaux peuvent vraiment
11:23 générer des choses bien, en fait.
11:25 À côté de ça, on voit, voilà,
11:27 le monde dans lequel on est est critique.
11:29 On voit les relations géopolitiques aujourd'hui,
11:31 c'est quand même hallucinant
11:33 et on a l'impression que c'est une escalade
11:34 qui n'a pas de fin
11:36 et qu'en même temps, on est sûr,
11:37 on doit marcher sur des oeufs en permanence,
11:39 surtout que tout est surinterprété en permanence.
11:42 Donc, c'est ça qui est très compliqué
11:45 et qui est très compliqué aujourd'hui.
11:47 Et je pense que pour la génération plus jeune à venir,
11:51 c'est difficile aujourd'hui
11:52 de se forger une opinion,
11:54 d'avoir une liberté de parole,
11:55 une liberté de ton,
11:56 sans être tout de suite étiqueté
11:59 ou mal interprétée.
12:03 - T'as déjà hésité à utiliser ton aura,
12:05 ton influence d'artiste pour des causes ?
12:07 - Hésiter ? Écoute,
12:09 j'ai déjà préféré être en retrait
12:12 en disant "je veux pas rentrer dans cette discussion
12:15 qui est trop complexe".
12:17 Ça m'est déjà arrivé,
12:18 mais j'ai pas...
12:20 J'ai des opinions assez précises,
12:25 tu vois, sur les sujets.
12:27 Et là, c'est vrai qu'il y a une période,
12:28 surtout sur Twitter,
12:29 enfin X,
12:30 parce que je vais faire vraiment has-been,
12:31 tu vois, mais donc sur X,
12:32 c'est vrai que je m'exprimais souvent sur des sujets.
12:35 Et c'est là que je te dis que c'est compliqué,
12:37 parce que quand on s'exprime sur les réseaux sociaux,
12:39 c'est une espèce de flot en permanence,
12:41 de discussion,
12:42 enfin pas de discussion d'ailleurs,
12:43 de parole, d'affirmation.
12:46 Et tu vois, par exemple,
12:47 aujourd'hui, ce qu'on est en train de vivre,
12:48 que ce soit la guerre en Ukraine,
12:49 que ce soit le conflit israopalestinien,
12:51 on voit des horreurs terribles.
12:54 C'est hyper difficile d'avoir une réflexion
12:57 et justement de s'abstenir
12:59 d'être dans la réaction permanente aux choses.
13:01 Parce que quand on est dans la réaction permanente aux choses,
13:03 on est sur l'émotion.
13:05 Et l'émotion est difficilement contrôlable.
13:08 Donc c'est vrai que souvent,
13:09 je préfère avoir des discussions,
13:11 où là, tu vois,
13:12 on peut avoir des discussions de fond,
13:13 avoir des avis divergents
13:15 pour entendre les avis de tout le monde,
13:17 exprimer les opinions de tout le monde
13:18 dans le respect de chacun.
13:20 Et les réseaux sociaux, je trouve,
13:21 ne permettent pas réellement ça.
13:23 Je suis plutôt un peu précautionneuse
13:26 sur la manière dont je prends la parole.
13:28 - Est-ce que tu as appris à t'aimer ?
13:30 - Est-ce que j'ai appris...
13:31 Écoute, c'est un grand mot,
13:35 mais à m'accepter.
13:37 À m'accepter.
13:38 - Qu'est-ce que tu n'acceptais pas de toi
13:39 que tu acceptes aujourd'hui ?
13:40 - Qu'est-ce que je n'acceptais pas ?
13:42 Cette voix aiguë, déjà.
13:43 J'ai fumé, mais vraiment,
13:45 j'ai fumé clope sur clope,
13:46 en espérant que ça ne rende ma voix plus grave,
13:50 ce qui n'a jamais marché.
13:51 - Mais c'est grâce à ta voix que les gens t'aiment.
13:53 - Oui, mais ce qui est paradoxal,
13:54 c'est que c'est grâce à ça,
13:56 cette singularité,
13:57 si tu veux, que les gens apprécient,
13:59 une certaine partie des gens apprécient.
14:02 Et en même temps, c'est cette voix, entre autres,
14:04 qui a été la cause de tous ces problèmes
14:07 que j'ai pu avoir plus jeune.
14:09 Au début, j'ai mis beaucoup de temps
14:10 à accepter ma voix.
14:11 - Tu aurais voulu avoir quelle voix ?
14:13 - Je suis fan des voix comme Cil,
14:15 évidemment l'opposé,
14:16 les voix cassées, pas du tout féminines.
14:19 Donc c'est paradoxal.
14:21 Après, accepter mon corps,
14:23 parce que j'ai quand même...
14:25 On le voyait dans le sujet,
14:26 je me suis toujours hyper mal tenue.
14:28 Quand t'as passé toute ton adolescence
14:29 à te voûter pour longer les murs
14:31 parce que tu faisais trois têtes de plus
14:32 que les gens de ta classe.
14:34 Moi, je voulais pas être grand.
14:35 Je voulais être petit, avec une voix cassée.
14:38 Donc vraiment l'opposé de ce que je suis.
14:40 Mais après, si tu veux,
14:41 j'ai après accepté l'imperfection.
14:45 Si je dois creuser le truc,
14:48 parce qu'on est comme on est.
14:50 - T'as déjà fait des canulars avec d'autres voix ?
14:53 Tu fais déjà des fois d'autres voix pour...
14:56 - Ouais, comme ça.
14:58 - Des voix plus graves, du coup.
15:00 Déjà, des fois, je chante,
15:01 tu vois pas, dans "Les Enfoirés", par exemple,
15:03 on me demande de chanter des trucs
15:04 et on croit toujours que je vais arriver
15:05 avec une voix de Cressel,
15:06 de faire tous les trucs aigus.
15:07 Là, je dis "Non, mais là, en fait,
15:08 c'est trop aigu, je peux pas chanter ça."
15:10 Donc des fois, souvent,
15:11 quand je fais des duos,
15:12 là, avec Santa, par exemple,
15:13 parce qu'on a fait un duo ensemble,
15:15 souvent, les gens pensent
15:16 que j'ai une voix hyper aiguë.
15:18 Et en fait, quand je vais en studio,
15:19 c'est technique, mais j'ai ce qu'on appelle
15:21 des harmonies aiguës dans ma voix,
15:22 mais j'ai pas une voix si aiguë que ça, en fait.
15:24 Donc ça prête un peu à confusion.
15:25 - Ça a commencé en 2005,
15:27 l'histoire d'amour entre Christophe Houllem
15:29 et les Français, c'était ce jour-là, en 2005.
15:31 - Bonjour. - Bonjour.
15:32 - Vous vous appelez comment, jeune homme ?
15:34 - Christophe. - Quand vous voulez.
15:36 - Are you strong enough to die
15:38 And tell me why
15:41 I'm strong enough for you
15:43 Are you strong enough for me
15:46 'Cause down, down in the city
15:49 - Merci beaucoup.
15:51 - J'ai eu l'impression d'une tortue,
15:52 quand vous rentrez.
15:53 Le gars qui a un cou trop long,
15:55 puis qui avance avant lui,
15:56 puis il se dit, "Mon Dieu,
15:58 qu'est-ce que c'est que ce machin,
15:59 ce strophe à rayure, là ?"
16:00 Et tout d'un coup, il chante de Zri,
16:02 puis il vous le chante du toner, quoi.
16:04 - Vous avez une voix de diva
16:06 avec un swing excellent.
16:08 Bravo, jeune homme.
16:09 Et rendez-vous...
16:10 - Bravo, Christophe.
16:11 - ...à Paris.
16:12 - Merci.
16:13 - C'était comment, le premier soir,
16:14 après ce casting ?
16:15 - Quand je suis rentré ?
16:16 - Ouais.
16:17 C'était quoi, les conversations ?
16:18 - J'étais hallucinée, en fait.
16:19 Vraiment hallucinée.
16:20 Et en plus, tu vois,
16:21 pour être cohérente
16:22 dans ce que je te raconte,
16:23 je suis pas moins inscrite, en fait.
16:25 Ma sœur m'a inscrite à ce casting
16:26 parce que, moi, pour moi,
16:27 c'était le truc rédhibitoire.
16:29 Enfin, tu vois, surtout,
16:30 alors que j'avais réussi,
16:31 tu vois, à me faire oublier et tout,
16:33 c'était pas du tout pour m'exposer.
16:35 Moi, je faisais de la musique
16:36 comme un passe-temps, en fait.
16:37 Donc, c'était vraiment pas mon envie
16:38 de faire ce métier.
16:39 Donc, là, je rentre à Toulouse.
16:41 J'étais à Toulouse,
16:42 donc chez ma sœur.
16:43 Et je rentre en disant,
16:44 "Mais putain, mais maintenant,
16:45 "mais qu'est-ce qui va se passer ?"
16:46 Moi, j'avais vu
16:47 "La Nouvelle Star" à l'époque,
16:48 mais j'avais vu quelques lives,
16:50 enfin, "primes", on appelait ça,
16:52 tu vois, donc j'avais vu ça,
16:53 mais j'avais jamais vu les étapes.
16:54 Je savais pas ce qui se passait.
16:55 Y avait d'autres étapes après
16:56 que j'avais jamais vues.
16:58 Donc, à partir de ce jour-là,
17:01 en fait, je prends vraiment ça
17:02 comme un jeu,
17:03 mais à 200 % en me disant,
17:05 "Bon, bah, un moment,
17:06 "c'est peut-être un peu une accalmie
17:07 "par rapport à toute la merde
17:08 "que j'ai vécue jusqu'à aujourd'hui,
17:10 "et donc, faut vivre le truc
17:11 "à 100 à l'heure et à fond."
17:13 Donc, je me suis vraiment laissée
17:14 complètement embarquée dans l'aventure.
17:15 -Il y avait un côté
17:16 de dernière chance ?
17:18 -Pas forcément de dernière chance,
17:20 mais un côté...
17:22 Un côté...
17:25 On verra ce qui se passe.
17:27 Mais vraiment...
17:28 -Pas rien à perdre, quoi.
17:29 -Oui, vraiment un peu...
17:30 Bon, maintenant, j'y suis.
17:31 En fait, toi, le côté,
17:32 vraiment, "Bon, maintenant, j'y suis."
17:34 Et donc, il y avait quand même
17:35 le côté, sur les primes,
17:36 d'être...
17:37 C'était un kiff total
17:38 de pouvoir chanter
17:39 avec un vrai micro,
17:40 avec des musiciens et tout.
17:41 Moi, c'est ça que je voyais,
17:42 en fait, le kiff de pouvoir chanter.
17:44 -La nouvelle star, c'était pas
17:45 une télé-réalité d'enfermement.
17:47 Donc, petit à petit,
17:48 il y avait la pression
17:49 qui montait, qui montait,
17:50 qui montait.
17:51 Les Françaises et les Français
17:52 disaient "La tortue, la tortue,
17:53 "the turtle"
17:54 pour les quelques Anglais
17:55 qui étaient là.
17:56 -C'est vrai.
17:58 -Comment, toi, tu vivais
17:59 le fait que ça monte,
18:00 que ça monte, que ça monte ?
18:02 -Alors, non, c'est vrai
18:03 qu'on n'était pas dans un château
18:04 ou un truc comme ça,
18:05 mais on était quand même
18:06 dans un hôtel à Paris, tous.
18:08 Et on était vraiment tenus
18:09 à l'écart.
18:10 Et là, ça fait vraiment...
18:11 Là, on va perdre, je pense,
18:12 la moitié des gens
18:13 qui nous regardent.
18:14 Nous, il y avait MySpace.
18:15 Tu vois, moi, je...
18:16 -Où ?
18:17 -Ah bah, de même, tu vois,
18:18 tu vois, ça fait "Où ?"
18:19 Nous, on vient de là.
18:20 -Ton.
18:21 -Ah non, mais tu vois,
18:22 donc c'est vrai qu'on avait
18:23 pas tous ces moyens.
18:24 Je veux dire, aujourd'hui,
18:25 tu fais un télécroché,
18:26 un "The Voice" que tu veux,
18:27 ça fait partie de la communication
18:29 et de tout le plan de carrière,
18:31 d'une certaine manière.
18:32 Nous, à l'époque, pas vraiment.
18:33 Donc moi, je voulais pas
18:34 qu'on me raconte trop.
18:35 Après, au fur et à mesure
18:36 de l'aventure, tu te rendais compte,
18:37 par exemple, des demandes
18:38 d'interviews.
18:39 Il y avait une attachée
18:40 de presse de l'émission
18:41 qui disait "Ah bah tiens,
18:42 cette semaine, ça va être
18:43 un tel bidule et machin."
18:44 Et je me disais "Mais moi,
18:45 en fait, pourquoi on me demande
18:46 toujours moi ?"
18:47 Parce que j'étais toujours
18:48 dans ces demandes-là, en fait.
18:49 Donc je me rendais compte
18:50 de ça et en même temps,
18:51 moi, j'étais avec Dominique,
18:52 je sais pas si tu te rappelles,
18:53 à la fin, à la finale,
18:54 et je trouvais que Dominique
18:55 était incroyable.
18:56 Enfin, pour moi,
18:57 c'était tout ce que j'aimais.
18:58 -Lady Dominique.
18:59 -Ah mais elle était...
19:00 Elle est démente, hein, Dominique.
19:01 Attention, c'est un personnage.
19:02 Mais moi, je trouvais
19:03 qu'elle était incroyable,
19:04 en fait.
19:05 Donc, si tu veux, pour moi,
19:06 moi-même, j'aurais voté
19:07 pour Dominique
19:08 si j'avais regardé l'émission.
19:09 Donc en fait, franchement,
19:10 j'étais en mode "Mais je kiffe
19:11 d'être en finale avec elle"
19:12 parce que je pense que les gens
19:13 qui ont vu cette finale-là
19:14 se souviennent de ça
19:15 parce que c'était vraiment
19:16 un kiff, en fait.
19:17 -Et en finale,
19:18 il s'est passé ça.
19:19 -La nouvelle star de cette saison
19:21 est...
19:22 ...
19:33 Christophe !
19:34 ...
19:39 Un petit mot.
19:40 Je suis très, très, très touchée.
19:43 Je voudrais remercier.
19:44 Elle a tellement de chose à dire.
19:46 ...
19:50 -Tu vois, c'était un peu
19:51 la victoire des weirds.
19:52 Tu vois ce que je veux dire ?
19:53 Non, mais c'est vrai.
19:54 Tu vois, il y avait un peu
19:55 ce truc-là, en fait.
19:56 -C'est ça qui est émouvant
19:57 dans les images.
19:58 Et même quand on te voit encore
19:59 aujourd'hui avec les yeux humides,
20:00 c'est...
20:01 C'est bon, lâchez-moi les basques.
20:04 C'était ça, le sentiment
20:05 que je ressens.
20:06 -Mais franchement,
20:07 c'est exactement ça.
20:08 Parce que si tu es d'un certain côté...
20:10 Et d'ailleurs, tu vois,
20:11 le producteur de l'émission
20:12 qui s'appelle Frédéric Pedrazza,
20:13 maintenant, il fait d'autres choses
20:14 en télé, mais au tout début,
20:16 il le raconte.
20:17 Quand j'ai fait le casting,
20:18 je l'ai subi un après,
20:20 en fait, il disait aux membres
20:22 du jury, "Mais enfin,
20:23 vous vous foutez de notre gueule.
20:24 Qu'est-ce qu'on doit prendre
20:25 un mec pareil, en fait ?"
20:26 Donc, j'étais tellement pas,
20:27 si tu veux, dans le stéréotype
20:28 du cahier des charges,
20:29 du genre de personne
20:30 qu'on voulait dans cette émission,
20:31 que c'est vrai que d'un coup,
20:32 gagner cette émission,
20:33 je me suis rendu compte,
20:34 après de ça, d'ailleurs,
20:35 que ça avait un impact
20:36 sur tous les gens
20:37 qui étaient un peu les weirds,
20:38 les gens qui ont montré
20:39 un peu du doigt et tout,
20:40 et d'un seul coup,
20:41 on se disait, "Putain,
20:42 le mec lambda,
20:43 qui ressemble à rien,
20:44 qui avait pas du tout
20:45 les codes, a gagné l'émission."
20:46 -Et là, il y a Zazie
20:47 qui prend son téléphone,
20:48 qui dit, "Je vais te faire
20:49 un album coco."
20:50 -Non, même pas.
20:51 -Non, même pas ?
20:52 -Non, non, Zazie, au début...
20:53 Alors, il y avait Olivier Schultes
20:54 qui était le chef d'orchestre
20:55 de l'émission,
20:56 et au début,
20:57 il y avait d'autres artistes,
20:58 d'autres artistes
20:59 qui avaient préparé des titres
21:00 et tout,
21:01 mais que j'aimais pas,
21:02 en vrai.
21:03 Donc, moi, je sors de l'émission,
21:04 et là, il y a la maison de disques
21:05 qui me dit, "Écoute, voilà,
21:06 il y a un album qui est prêt,
21:07 tu pars en studio
21:08 dans une semaine et tout."
21:09 Et moi, j'écoute l'album,
21:10 je dis, "Ah non,
21:11 mais j'aime pas du tout,
21:12 j'ai pas du tout
21:13 envie de faire ça."
21:14 Et moi,
21:15 j'étais hyper fan de Zazie,
21:16 je suis toujours très fan de Zazie,
21:17 enfin, je trouve
21:18 qu'elle a amené beaucoup,
21:19 la variété française.
21:21 - C'est une légende, Zazie.
21:22 - Bah non, mais voilà.
21:23 Moi, "Qu'aime-tu-veux",
21:24 quand même,
21:25 la pop électro,
21:26 je trouve que c'est
21:27 une des pionnières
21:28 en français,
21:29 avoir amené cette touche
21:30 un peu électro
21:31 dans de la variété
21:32 avec des textes, quoi.
21:33 Donc, non, moi, je dis,
21:34 je voudrais rencontrer Zazie.
21:35 Olivier Schultes organise
21:36 ce déjeuner,
21:37 et là,
21:38 elle s'apprête à me dire,
21:39 "Écoute, vraiment,
21:40 moi, je suis pas très à l'aise
21:41 avec ça."
21:42 Et puis, à la fin du déjeuner,
21:43 elle dit, "Bon, bah, OK,
21:44 on va essayer."
21:45 Et deux jours après,
21:46 elle avait écrit "Jacques Hadid".
21:47 Donc, ça s'est fait...
21:48 - Mais Zazie,
21:49 c'est tellement une légende
21:50 que des fois,
21:51 ça m'arrive de la croiser
21:52 et j'ai la parole qui se coupe.
21:53 J'ose pas lui parler.
21:54 - Elle est impressionnante.
21:55 - Elle est impressionnante, Zazie.
21:56 - Je suis d'accord avec toi.
21:57 Et je trouve, moi,
21:58 j'ai toujours dit ça,
21:59 j'ai toujours dit
22:00 que je la trouvais
22:01 pas assez reconnue.
22:02 Enfin, si.
22:03 Non, mais les Victoires de la Musique,
22:04 cette année, justement,
22:05 elle était invitée d'honneur,
22:06 je crois,
22:07 ou...
22:08 Comment on appelle ça,
22:09 la personne qui présidait...
22:10 Mais quand même,
22:11 je trouve que vraiment,
22:12 en termes d'écriture,
22:13 en termes de...
22:14 Le côté, justement,
22:15 novateur de ce qu'elle a amené
22:16 à la variété française,
22:17 je trouve que, voilà,
22:18 Zazie, c'est quand même...
22:19 - Et puis, selon Johnny,
22:20 elle jouait très bien au foot.
22:21 - Ah, ouais.
22:22 - On passe au "Clique sur".
22:23 (rires)
22:24 (musique électronique)
22:25 - On a cliqué sur vous,
22:26 Christophe Willem.
22:27 - Mesdames, messieurs,
22:28 bonsoir.
22:29 - Et sur vos réseaux,
22:30 on en a appris de belles sur vous.
22:31 Déjà, votre passion
22:32 pour la couronne britannique.
22:33 - La passion depuis que la reine
22:34 est morte.
22:35 Cette délire,
22:36 c'est la fin.
22:37 - Votre passion
22:38 pour les attractions,
22:39 ce qui n'est pas du tout
22:40 le cas de Sabine.
22:41 - C'est énorme !
22:42 - Oh, Sabine !
22:43 - Oh, Sabine !
22:44 (musique électronique)
22:45 - Mais on découvre aussi
22:46 que vous n'êtes pas que chanteur.
22:47 Vous jouez aussi super bien.
22:48 Hollywood n'a qu'à bien se tenir.
22:49 - Là, je vais te dire,
22:50 je ne travaille pas le samedi.
22:51 - Comment ça,
22:52 tu ne travailles pas samedi ?
22:53 - Ah bah non,
22:54 c'est le 11 novembre, amigo,
22:55 c'est férié.
22:56 - Ah, mais c'est vrai.
22:57 (applaudissements)
22:58 (rires)
22:59 - On a appris
23:00 de la musique
23:01 et de la musique.
23:02 - On a appris aussi
23:03 vos petits boulots plus jeunes.
23:04 D'ailleurs,
23:05 vous pouvez remercier Canal.
23:06 - Au collège,
23:07 j'enregistrais
23:08 les films X de Canal
23:09 et je faisais un troc.
23:10 C'était une activité
23:11 très rentable, d'ailleurs.
23:12 - En cliquant sur vous,
23:13 Christophe,
23:14 impossible de passer
23:15 à côté de votre carrière
23:16 de chanteur
23:17 avec une communication
23:18 pas du tout agressive
23:19 et répétitive
23:20 pour la sortie
23:21 de vos clips.
23:22 (rires)
23:23 (musique électronique)
23:24 - Vous êtes aussi
23:25 un chanteur raccord
23:26 avec l'époque
23:27 et calé niveau technologie.
23:28 - C'est quoi ça, un acte ?
23:29 C'est quoi ça ?
23:30 C'est quoi ce truc à la con ?
23:32 - Mais récemment,
23:33 vous avez découvert
23:34 "Chat GPT"
23:35 et quelque chose me dit
23:36 que votre prochain album
23:37 arrivera rapidement, du coup.
23:38 - "Chat GPT",
23:39 fais-moi une chanson
23:40 qui cherche.
23:41 (musique)
23:42 Sous le soleil,
23:43 la nature chante sa danse.
23:44 Entre les arbres,
23:45 elle s'étire et s'élance.
23:46 Putain, mais c'est fou, quoi.
23:47 Dans chaque brise,
23:48 un murmure, une essence
23:49 célébrant la vie
23:50 dans cette belle cadence.
23:51 - C'est à mon papy, quoi.
23:52 - On a la retraite, là.
23:53 - En tout cas,
23:54 on vous souhaite
23:55 un bon concert.
23:56 - PS, je t'aime.
23:57 (rires)
23:58 Sous-titrage Société Radio-Canada
24:00 [SILENCE]