Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue sur Europe 1 de 9h à 9h30 et sur Cédio jusqu'à 10h30 et restez avec nous
00:00:08 parce qu'on a une info de grande importance à vous donner avec Fabien Lequeuvre dans quelques
00:00:14 secondes. Restez bien sûr à l'antenne. Parmi les réformes les plus imbéciles que je
00:00:21 connaisse de l'université française, celle des études de médecine renvoie à la déconnexion
00:00:26 de nos chers petits hommes gris. Savez-vous qu'un étudiant de première année de médecine qui rate
00:00:32 son concours de première année n'a pas la possibilité de redoubler ? Pourquoi ? Mystère
00:00:38 et boule de gomme. Il manque des médecins partout en France mais on organise la pénurie en limitant
00:00:44 les candidats. Il y a eu lundi une manifestation à Marseille de dizaines d'étudiants pour déplorer
00:00:50 ce monde de Kafka. Les étudiants recalés partent pour l'étranger. Ils iront faire médecine à
00:00:56 Bucarest, à Madrid ou à Montréal ou alors ils tenteront un diplôme d'infirmier durant trois
00:01:04 ans pour retrouver avec cette passerelle une deuxième année de médecine. Je n'invente rien.
00:01:10 Les élèves qui ont la vocation sont désespérés, leurs parents sont en colère et les patients
00:01:15 d'aujourd'hui et de demain traversent ces déserts médicaux en attendant des mois un rendez-vous
00:01:20 chez l'ophtalmo ou le dermato. Nous avions la meilleure administration médicale au monde il y
00:01:25 a 50 ans, elle est aujourd'hui par terre. Il n'y avait pas de raison qu'elle échappe au naufrage
00:01:28 comme l'école, comme la justice, comme à peu près tous les services de l'état qui dysfonctionnent.
00:01:33 Sauf bien évidemment l'administration fiscale. Il est 9h01, Jeanne Arlusto.
00:01:40 Bonjour Pascal, bonjour à tous. Arrivée imminente de Joe Biden en France. Le président
00:01:57 américain devrait atterrir à bord du Air Force One d'ici quelques minutes. Il sera accueilli par
00:02:02 le Premier ministre Gabriel Attal à l'aéroport de Paris-Orly. Joe Biden qui sera en visite d'État
00:02:07 pendant cinq jours à l'occasion des commémorations du D-Day. L'adolescent de 14 ans qui a tué un homme
00:02:13 dans un refus d'obtempérer à Clamart est toujours en garde à vue. Ce matin au volant d'une voiture
00:02:18 volée c'est dans sa course qu'il a percuté de face un autre véhicule tuant son conducteur. Un homme
00:02:24 de 34 ans, ce mineur domicilé à Frennes dans le Val-de-Marne était déjà connu de la justice pour
00:02:29 des faits de vol avec violence. Il était sous contrôle judiciaire à Clamart. Les habitants
00:02:34 sont sidérés par ce drame. "Il me semble absolument stupéfiant que dès 14 ans il y ait un refus
00:02:41 total de l'autorité donc effectivement il faut dès le plus jeune âge montrer les limites pour que les
00:02:48 gens comprennent. Les parents se posent des questions, il faut élever mieux ses enfants,
00:02:53 il y a un problème de société, c'est un problème de société." Et puis dans le reste de l'actualité,
00:03:00 la première conférence de presse de Kylian Mbappé après l'annonce officielle de son transfert au
00:03:04 Real Madrid. Le joueur a confié qu'il y avait des choses et des gens qui l'avaient rendu malheureux
00:03:09 au Paris Saint-Germain, faisant probablement référence aux tensions entre lui et le président
00:03:15 du club Nasser Al-Haïfi. Écoutez Mbappé. "Au PSG j'ai toujours été heureux mais c'est sûr qu'il y a
00:03:21 des choses qui me rendaient malheureux et un joueur comme moi avec cette envergure là ne peut pas
00:03:29 montrer quand il est malheureux parce que j'étais un leader dans cette équipe, j'étais quelqu'un que
00:03:34 les gens suivaient donc si le gars que tu suis est malheureux et traîne son spleen c'est compliqué
00:03:40 à suivre, on ne suit pas un gars comme ça. Donc j'ai essayé d'être le plus positif possible mais
00:03:44 il y a des choses et des gens qui m'ont rendu malheureux bien sûr." Voilà pour l'essentiel
00:03:48 de l'information c'est à vous Pascal. Merci Shana.
00:03:51 Céline Dion, madame, messieurs, Céline Dion va chanter pour la cérémonie d'ouverture des
00:04:09 Jeux Olympiques. Céline Dion, un faux ou un toxe ? Céline Dion. C'est une information que vous
00:04:17 donniez hier sur Europe 1. C'est une information qui est ce matin dans le Canard Enchaîné avec
00:04:24 un beau chèque puisque le président Macron aurait sorti 2,7 millions d'euros. C'est scandaleux.
00:04:30 C'est ce que le Canard a mis en scène. Vous dites scandaleux ? Ce ne sera pas possible.
00:04:33 Mais la France monsieur. 2,7 millions c'est une somme astronomique. C'est un cachet, oui ça je
00:04:39 vous confirme. Mais ça est caché. Céline Dion, un faux ou un toxe ? Pour le moment c'est une
00:04:50 rumeur qui enfle de plus en plus et qui est en train de se confirmer plus ou moins par des
00:04:55 éléments biographiques. La rumeur a commencé le 24 avril dernier lorsque le magazine Elle a annoncé
00:05:01 justement probablement Céline Dion chanterait finalement sur scène lors du spectacle d'ouverture
00:05:07 le 26 juillet prochain pour les JO. Après on sait qu'elle a fait la couvre du magazine Vogue où elle
00:05:13 a dit Céline Dion mon but c'est de revoir la tour Eiffel. A partir de là tous ces éléments concordent
00:05:19 déjà pour dire elle devrait chanter. C'est intéressant de faire l'histoire d'une rumeur.
00:05:23 Vous savez il y a toujours des éléments vrais et au milieu il y a du fantasme évidemment. A Montréal
00:05:28 j'ai appelé ce matin encore Montréal et très tôt et on m'a dit on ne parle que de ça là-bas.
00:05:33 Pourquoi ? Parce que Céline Dion soutient l'équipe olympique du Canada et elle a confirmé plus ou
00:05:40 moins déjà dans une interview qu'elle a donné comme ça à la sortie d'un concert où elle était
00:05:46 le dimanche 2 juin à Las Vegas pour aller applaudir le Cirque du Soleil avec le spectacle Beatles Love
00:05:52 et elle chantait, elle dansait, on a vu les images sur internet. Là ça alors justement on les a ces
00:05:57 images du vidéo parce que c'est vrai qu'on revoit Céline Dion alors qu'on ne l'a pas vue depuis longtemps.
00:06:01 - Plusieurs fois déjà. - Donc voilà.
00:06:04 - Voilà c'est le Cirque du Soleil ça. C'était à Vegas, c'était donc le dimanche 2 juin.
00:06:10 - Donc ça oui, alors donc on l'a longtemps, elle n'a été absente des studios et là on la revoit
00:06:17 sur des stilettos manifestement. Elle paraît effectivement en bonne forme.
00:06:22 - Tous ces éléments font penser qu'elle peut probablement être à Paris au mois de juillet.
00:06:25 Et puis il ne faut pas oublier que le comité olympique adore Céline Dion. On se souvient
00:06:29 qu'en 1996 à Atlanta elle a chanté pour le centenaire du comité olympique. Souvenez-vous,
00:06:38 elle a chanté la fameuse chanson "The Power of the Dream" qui est la chanson préférée du comité
00:06:44 qui est souvent utilisée d'ailleurs dans les ouvertures, etc. Absolument. Comme l'autre
00:06:49 chanson de Whitney Houston qui avait chanté à la Séoul à l'époque en 98.
00:06:52 - Qui est exceptionnelle cette chanson, c'est ton jour.
00:06:54 - C'est exceptionnel. - Cette chanson de Whitney Houston, vous la connaissez.
00:06:57 - Oui, chef d'oeuvre. Donc le comité olympique, tous ces éléments font qu'on dit aujourd'hui
00:07:04 qu'elle sera probablement, j'y viens probablement, sur la scène. Parce que la scène va être sur
00:07:09 la scène, ce qu'il y a de le dire. C'est un bateau. - Là pour le coup, ça aurait de la gueule.
00:07:14 - Ah oui, mais vous savez... - Le Canard Enchaîné cite un document de
00:07:17 reporting budgétaire interne au comité d'organisation des Jeux olympiques, affirme
00:07:21 que l'État va régler 2,7 millions d'euros pour payer deux top artistes, je ne sais pas lequel
00:07:25 est l'autre, devront participer à cette cérémonie d'ouverture au format inaudible qui aura lieu
00:07:30 le 26 juillet sur la scène. Mais déjà, vous voyez la première réaction de monsieur Fenech,
00:07:34 vous êtes petit bras, c'est honteux, franchement... - Ah non, non, non, non, avec l'argent des
00:07:40 contribuables, c'est... - Non, mais vous êtes sérieux ?
00:07:43 - Mais non, je ne sais pas, c'est... - 2,7 millions d'euros ?
00:07:45 - Mais tout, tout... Arrêtez votre démagogie, arrêtez... Les Français qui... Donnez-leur votre
00:07:51 argent, les Français qui souffrent, enlevez votre cravate et allez la vendre... Non, mais...
00:07:55 - Elle a pas de cravate, qu'est-ce qu'elle a ? - Non, mais c'est démago, arrêtez !
00:08:00 - C'est pas démago ! - Si, c'est démago de dire "les Français
00:08:03 qui souffrent et on paye 2,7 millions", c'est démago !
00:08:05 - On fait les fins de mois et on va payer 2,7 millions pour une chanson ?
00:08:08 - Non, il a raison, Georges. - Il a 100% raison.
00:08:10 - Il a raison. - C'est moi, il a raison.
00:08:12 - Ça peut pas passer. - Et les gens qui nous écoutent, à mon avis,
00:08:14 sont du côté de Georges. - Pourquoi pas 20 millions pour...
00:08:15 - Non, mais attendez, où on est, là ? - Quelle démagogie ?
00:08:17 - Non, mais la question, elle peut pas chanter en direct, parce qu'elle est en état de transition.
00:08:21 - Oui, oui, non, non. Elle peut chanter en direct, mais il faut dire qu'on annonce d'autres noms
00:08:26 aujourd'hui, de grandes chanteuses. - Jamais, j'en fais pas, alors c'est pas là-dessus.
00:08:31 - Il faut que je vous raconte, Céline Dion, c'est à peu près 250 millions de disques
00:08:34 vendus sur la planète. Donc c'est aussi des scores, c'est comme Ayana Kamoura, c'est des scores
00:08:37 énormes, mondialement. Il y a une autre artiste dont le nom est avancé.
00:08:42 - Elle donnera peut-être à des oeuvres, voilà. - Probablement.
00:08:44 - Absolument, d'ailleurs. - On annonce une autre artiste qui serait
00:08:47 Nana Mouskouri, qui elle chante déjà en Grèce, déjà, qui soutient évidemment beaucoup les artistes grecs,
00:08:53 en tout cas, et on pense qu'elle sera aussi sur le podium. - Nana Mouskouri ?
00:08:56 - Nana Mouskouri, oui. - J'ai rien contre Nana Mouskouri.
00:08:59 - Elle est dans le top 100. - Rassurez-moi, elle a pas 2,7 millions, Nana Mouskouri.
00:09:03 - Pardon ? - J'ai rien contre elle, mais elle ne déclenche peut-être pas Nana Mouskouri.
00:09:08 J'avais 10 ans, je la regardais chez Carpentier. - Mais c'est une grande voix.
00:09:11 - Oui, c'est une grande voix, mais convenons... Je vous assure, je veux pas être désolé.
00:09:17 Convenons que Céline Dion, il y a quelque chose de prestigieux, c'est la plus grande star mondiale.
00:09:23 - C'est planétaire. - Oui, mais c'est la plus grande star mondiale aujourd'hui, Céline Dion, sans doute.
00:09:27 - Mais enfin... - Transgénérationnelle.
00:09:29 - Le show s'annonce si... - Parce que Taylor Swift, c'est un peu plus pointu.
00:09:32 - C'est sûr que pour payer son cachet, il faudra être transgénérationnel,
00:09:35 ça va s'étaler sur plusieurs générations pour rembourser le cachet.
00:09:37 C'est sûr que c'est transgénérationnel. - Non, mais...
00:09:40 - Et je voulais vous rappeler, Pascal, que la première radio qui a organisé le fameux concert sur la Seine à Paris,
00:09:48 c'était le 23 avril en 1982.
00:09:52 Je rappelle que c'est Europe 1 qui avait fait une scène qui était partie du pont Bir-Aklem à Paris
00:09:56 jusqu'au pont de l'Hôtel de Ville.
00:09:58 Et ils avaient mis ce jour-là 50 artistes sur une péniche, sur une barge, en fait,
00:10:02 et ils chantaient à chaque pont, tous les artistes.
00:10:05 - Bon, ben là, il y a les ponts qui sont fermés. - Là, la barge...
00:10:08 - Je pense que pour traverser, pour aller de la rive droite à la rive gauche,
00:10:12 je pense qu'il va falloir nager.
00:10:14 Parce que les ponts sont fermés.
00:10:16 - Et le périph' aujourd'hui, avec Joe Biden.
00:10:18 Ils viennent de fermer le périph'.
00:10:19 - Les ponts sont fermés !
00:10:21 Je pense à nos amis qui nous écoutent en Réunion.
00:10:23 - Ben, le pont...
00:10:25 - Ne bougez pas.
00:10:26 Restez chez vous. - Ne venez surtout pas ici, c'est une horreur.
00:10:29 - Petit Lapin ne vient pas à Paris.
00:10:31 Bon, écoutez, merci.
00:10:33 - En tout cas, ça s'annonce comme une grande et bonne nouvelle,
00:10:36 qui n'est pas encore confirmée, ni par l'Élysée.
00:10:38 - Oui, mais vous allez faire le bureau des réactions.
00:10:39 Les réactions, M. Fenech.
00:10:41 - Mais dites-moi, il y a des sponsors, quand même, aux Jeux Olympiens.
00:10:44 Pourquoi ce ne sont pas les sponsors qui prennent ça en charge ?
00:10:47 Pas le contribuable.
00:10:48 - On n'a pas le détail du compte d'exploitation pour le moment.
00:10:51 - Voilà, je salue notre ami Didier Berbelivien qui dit
00:10:54 "Mozart, réveille-toi, ils sont devenus fous".
00:10:57 - Elle devrait venir, et heureuse de venir, et fière de venir,
00:11:00 et chanter gratuitement pour le sport.
00:11:02 - Oui, bien sûr, et puis Mbappé va jouer gratuitement.
00:11:03 Et puis vous, vous savez ce que vous allez faire ?
00:11:05 Vous allez venir gratuitement aussi, parler le matin.
00:11:07 - Vous n'avez plus le sens du rapport avec l'argent.
00:11:09 2,7 millions.
00:11:10 - Il a raison, hein, Jean.
00:11:12 - Vous avez perdu.
00:11:13 - 2,7 millions, c'est...
00:11:15 - Je ne sais pas si vous arrivez, puisque vous êtes numéro 1, là, mais...
00:11:17 [Rires]
00:11:21 - Un très grand jour ce matin.
00:11:22 - Les attaques personnelles.
00:11:23 - Un très grand jour ce matin.
00:11:25 - Mais restez sur terre.
00:11:26 - Alors, cher ami, à partir de 18 ans,
00:11:31 j'ai toujours dépensé 20 % de plus que je recevais.
00:11:35 - Après, il y a de la vie au lendemain, alors.
00:11:38 - Non, mais non.
00:11:39 - Un million aujourd'hui, ça doit être...
00:11:40 - Donc le rapport avec l'argent, je veux dire, ne m'en parlez pas,
00:11:43 parce que je ne suis pas un exemple.
00:11:44 - Vous avez raison.
00:11:45 - Mais là, c'est autre chose.
00:11:46 Là, c'est autre chose.
00:11:47 Il me semble que...
00:11:48 En fait, je ne suis pas un fan de la démagogie, vous voulez l'être,
00:11:51 c'est votre droit de dire, il y a des pauvres gens,
00:11:53 et on ne paye pas Céline Dion.
00:11:55 - Non, mais ce n'est pas de la démagogie, Pascal.
00:11:58 Les gens qui paieront Céline Dion n'ont même pas les moyens
00:12:01 d'emmener leurs enfants voir la cérémonie.
00:12:03 - C'est vrai, il y a une réalité sociale à prendre.
00:12:05 - Écoutez, alors je vais citer ma mère.
00:12:08 - Écoutez-moi votre mère.
00:12:09 - Elle nous écoute.
00:12:10 Et finalement, vous avez raison.
00:12:12 C'est la parole de mensonge.
00:12:13 Ma maman qui m'écoute tous les matins, visiblement.
00:12:16 "Quel gaspillasse d'argent après la dépollution de la Seine
00:12:19 et il veut désindexer nos retraites."
00:12:21 Quelle honte.
00:12:22 Voilà la parole de la France.
00:12:25 - C'est surtout la dernière phrase qui est importante pour nous.
00:12:27 - Bien sûr.
00:12:28 - Ce n'est pas un concert privé, vous comprenez,
00:12:29 c'est quelque chose de mondial, de public.
00:12:31 - Le "id", manifestement, ça doit être Emmanuel Macron.
00:12:33 J'imagine.
00:12:34 - Je crois bien, oui.
00:12:35 - Bon, écoutez.
00:12:36 - C'est un concert aux 3 milliards de téléspectateurs.
00:12:37 - Oui, écoutez, franchement, il y a quelque chose.
00:12:40 - Non, pas sur les données publiques.
00:12:41 - Bon, bah écoutez, d'accord.
00:12:42 - Faites venir qui vous voulez.
00:12:44 - Jean Lassalle a fait le show.
00:12:46 Merci.
00:12:47 Jean Lassalle a fait le show hier soir.
00:12:48 Vous voyez, on essaye parce que la réalité est tellement rude.
00:12:51 - C'est l'union Jean Lassalle.
00:12:52 - Oui.
00:12:53 - La transition est...
00:12:54 - Exactement.
00:12:55 - La transition est...
00:12:56 - Le coup de moins cher.
00:12:57 - Jean Lassalle, il fait un peu de bien, Jean Lassalle.
00:13:02 - Oui.
00:13:03 - Les européennes, c'est la présidentielle du pauvre.
00:13:07 Non, c'est vrai.
00:13:08 C'est la présidentielle du pauvre.
00:13:11 Donc, on peut comme ça, il y a des figures qui sortent.
00:13:14 Et puis après, on ne les voit pas forcément.
00:13:16 Bon, mais Jean Lassalle, il était hier soir sur France 2.
00:13:19 - Le deuxième débat, c'est extraordinaire.
00:13:20 Il a fait un premier débat avec les principaux candidats.
00:13:23 Il y a eu un deuxième débat.
00:13:24 - C'est deux.
00:13:25 - Ça, t'as rappelé sur les réseaux sociaux, les second couteaux.
00:13:28 - Évidemment.
00:13:29 - Voilà.
00:13:30 Et donc, vous aviez François Asselineau, Florian Philippot.
00:13:31 - Mais c'était plus intéressant.
00:13:32 - Et franchement, il y a des boucles Twitter qui commentaient le débat, qui étaient à
00:13:36 hurler.
00:13:37 - Mais franchement, c'est le débat le plus drôle et le plus intéressant.
00:13:40 - Ah oui, c'est...
00:13:41 - Bon, parce qu'ils sont...
00:13:42 Bon.
00:13:43 Alors, écoutons Jean Lassalle, qui a fait le show d'abord sur la campagne.
00:13:45 - Vous avez choisi une photo de campagne ?
00:13:49 - Oui.
00:13:50 - La voici.
00:13:51 - Je ne sais pas si c'est moi qui l'ai choisi.
00:13:54 - Non, vous ne l'avez pas imposé.
00:13:56 - Mais disons que ça donne une image de nos campagnes, même de nos montagnes.
00:14:01 On a très peu parlé au cours de cette campagne.
00:14:06 Pourtant, c'est un véritable enjeu.
00:14:09 Il y a eu deux lois sur la montagne, dont plus personne ne parle un seul mot.
00:14:14 Ça devait faciliter le maintien des écoles.
00:14:17 Ça ne sert strictement plus à rien.
00:14:20 Et puis, je ne sais pas ce que fait ce bâtiment au milieu.
00:14:23 - C'est votre équipe qui nous a envoyé cette photo, je précise.
00:14:26 - C'est ça ?
00:14:27 - C'est votre équipe qui nous a envoyé cette photo.
00:14:28 - Oui, mais bon...
00:14:29 - Elle vous convient ou pas ?
00:14:30 - Elle me convient moyennement.
00:14:34 Elle est là.
00:14:35 Merci.
00:14:36 - Je vais vous dire quelque chose.
00:14:38 Je n'y ai pas pensé avant, mais on aurait dû peut-être ne retransmettre que les petits
00:14:43 candidats et ne faire que des débats de petits candidats, entre guillemets petits.
00:14:47 Parce que je vous assure, il y a quelque chose d'original, de rafraîchissant sur ce que
00:14:51 j'ai entendu.
00:14:52 Monsieur Asselineau, on pense ce qu'on veut des uns et des autres, monsieur Lassalle,
00:14:56 etc. mais il y a quelque chose de très original et de très intéressant, justement, à les
00:15:00 écouter.
00:15:01 Et je trouve que c'est presque plus intéressant que ce que disent les autres, qui est très
00:15:05 convenu.
00:15:06 Madame Ayer, par exemple, elle propose plus d'Europe à un peuple qui en veut moins.
00:15:10 C'est audacieux.
00:15:11 - On est quand même sur une séquence d'un candidat qui prend une photo censée être
00:15:14 femme de conviction.
00:15:15 - C'est encore la salle.
00:15:16 - Deuxième.
00:15:17 - Oui, mais ça fait peur.
00:15:20 Vraiment, c'est quelqu'un d'authentique.
00:15:22 - Oui.
00:15:23 - C'est un vrai berger, vous savez.
00:15:24 - Oui.
00:15:25 - Dans ces montagnes.
00:15:26 - Il a chanté le béarnais dans l'hémicycle.
00:15:27 - Il fait chier.
00:15:28 - J'en souvenais.
00:15:29 - Il pourrait faire chanter la cérémonie d'ouverture, ça coûte très cher.
00:15:32 - Et les Français l'ont dit, attention.
00:15:33 - Bah tiens, voilà.
00:15:34 - Il avait chanté à l'Assemblée nationale quand Nicolas Sarkozy fut expé.
00:15:36 - Mais bien sûr.
00:15:37 - C'est de son part.
00:15:38 - Ça, ça ne serait pas des magots.
00:15:39 - Le chant au béarnais dans l'hémicycle.
00:15:40 - Ça, ça ne serait pas des magots, Jean Lassalle, avec son chapeau.
00:15:41 - C'est mieux que les drapeaux.
00:15:42 - Mais bien sûr, bien sûr.
00:15:43 Deuxième passage.
00:15:44 Alors là, il nous a mis le...
00:15:46 Comment dire ?
00:15:47 Comment s'appelle le...
00:15:48 Qui est passé d'ailleurs par CNews, ce jeune journaliste ?
00:15:51 - Guillaume Darré.
00:15:52 - Guillaume Darré.
00:15:53 Il le met...
00:15:54 Il fait son travail, Guillaume.
00:15:55 Il pose une question toute simple.
00:15:56 - Oui, mais Jean Lassalle, pour l'énerver hier, il n'en fallait pas beaucoup.
00:15:57 - Alors, écoutez ce deuxième passage.
00:15:58 - Il est passé très longtemps.
00:15:59 Je pense que c'est la dernière fois qu'on vote pour les élections européennes.
00:16:00 - Pourquoi ?
00:16:01 - D'abord, quand on voit l'ardeur.
00:16:02 Si vous pouviez voter, vous...
00:16:03 - Mais je vous pose une question.
00:16:04 - Non, mais je réponds, monsieur.
00:16:05 À vos enneaux.
00:16:06 - Pourquoi ce seraient les dernières élections européennes ?
00:16:09 - Mais vous allez me laisser parler, oui.
00:16:12 - Allez-y.
00:16:13 - Bon, merci.
00:16:14 - Mais moi, je trouve ça...
00:16:15 Je trouve que comme dit l'autre, il se passe quelque chose.
00:16:16 - Oui, il se passe quelque chose, oui.
00:16:17 - Oui, mais ce n'est pas de la politique.
00:16:18 - Non.
00:16:19 - Pourquoi vous dites ça ?
00:16:20 - Parce que moi, j'ai envie d'avoir des hommes et des femmes politiques qui ont des grands
00:16:21 discours, de l'intelligence, qui ont des idées à défendre.
00:16:22 - Oui, mais c'est pas de la politique.
00:16:23 - Non.
00:16:24 - C'est pas de la politique.
00:16:25 - Non.
00:16:26 - C'est pas de la politique.
00:16:27 - Non.
00:16:28 - C'est pas de la politique.
00:16:29 - Non.
00:16:30 - C'est pas de la politique.
00:16:31 - Non.
00:16:32 - C'est pas de la politique.
00:16:33 - Non.
00:16:34 - C'est pas de la politique.
00:16:35 - Non.
00:16:36 - C'est pas de la politique.
00:16:37 - Non.
00:16:38 - C'est pas de la politique.
00:16:39 - Non.
00:16:40 - C'est pas de la politique.
00:16:41 - Non.
00:16:42 - C'est pas de la politique.
00:16:43 - Non.
00:16:44 - C'est pas de la politique.
00:16:45 - Non.
00:16:46 - C'est pas de la politique.
00:16:47 - Non.
00:16:48 - C'est pas de la politique.
00:16:49 - Non.
00:16:50 - C'est pas de la politique.
00:16:51 - Non.
00:16:52 - C'est pas de la politique.
00:16:53 - Non.
00:16:54 - C'est pas de la politique.
00:16:55 - Non.
00:16:56 - C'est pas de la politique.
00:16:57 - Non.
00:16:58 - C'est pas de la politique.
00:16:59 - Non.
00:17:00 - C'est pas de la politique.
00:17:01 - Non.
00:17:02 - C'est pas de la politique.
00:17:03 - Non.
00:17:04 - C'est pas de la politique.
00:17:05 - Non.
00:17:06 - C'est pas de la politique.
00:17:07 - Non.
00:17:08 - C'est pas de la politique.
00:17:09 - Non.
00:17:10 - C'est pas de la politique.
00:17:11 - Non.
00:17:12 - C'est pas de la politique.
00:17:13 - Non.
00:17:14 - C'est pas de la politique.
00:17:15 - Non.
00:17:16 - C'est pas de la politique.
00:17:17 - Non.
00:17:18 - C'est pas de la politique.
00:17:19 - Non.
00:17:20 - C'est pas de la politique.
00:17:21 - Non.
00:17:22 - C'est pas de la politique.
00:17:23 - Non.
00:17:24 - C'est pas de la politique.
00:17:25 - Non.
00:17:26 - C'est pas de la politique.
00:17:27 - Non.
00:17:28 - C'est pas de la politique.
00:17:29 - Non.
00:17:30 - C'est pas de la politique.
00:17:31 - Non.
00:17:32 - C'est pas de la politique.
00:17:33 - Non.
00:17:34 - C'est pas de la politique.
00:17:35 - Non.
00:17:36 - C'est pas de la politique.
00:17:37 - Non.
00:17:38 - C'est pas de la politique.
00:17:39 - Non.
00:17:40 - C'est pas de la politique.
00:17:41 - Non.
00:17:42 - C'est pas de la politique.
00:17:43 - Non.
00:17:44 - C'est pas de la politique.
00:17:45 - Non.
00:17:46 - C'est pas de la politique.
00:17:47 - Non.
00:17:48 - C'est pas de la politique.
00:17:49 - Non.
00:17:50 - C'est pas de la politique.
00:17:51 - Non.
00:17:52 - Mais j'ai raison.
00:17:53 C'est pas moi qui ai raison d'ailleurs.
00:17:54 C'est tellement invraisemblable.
00:17:55 C'est invraisemblable.
00:17:56 T'as des gosses qui sont motivés, qui ont la vocation pour être médecins, etc.
00:18:00 Et on leur dit "si tu loupes ta première année, tu pourras pas redoubler".
00:18:03 Mais dans quel pays on est ? Dans quel cerveau malade cette disposition a été mise en place ?
00:18:09 - Surtout qu'on a fait sauter le numerus clausus.
00:18:11 - Voilà.
00:18:12 Alors qu'évidemment, dans le temps, tu pouvais redoubler ta première année de médecine.
00:18:15 T'es pas obligé de réussir du premier coup.
00:18:16 - Évidemment.
00:18:17 - J'ai vu dans les journaux une jeune fille qui avait été éliminée parce qu'elle avait
00:18:20 eu une mauvaise note en sport, alors qu'elle avait de très bonnes notes dans les cours
00:18:23 de médecine.
00:18:24 Je veux dire, c'est du délire.
00:18:25 - Vous n'imaginez pas ce qu'ils appellent le pass pour être dans une université et
00:18:30 faire médecine.
00:18:31 Vous n'imaginez pas l'usine à gaz.
00:18:33 Je vous assure, c'est une honte.
00:18:36 C'est un scandale.
00:18:38 - Non, vous avez raison.
00:18:40 - Et tous les parents qui sont confrontés à ça disent "mais ces gens sont dingues".
00:18:45 Ceux qui ont mis en place ces réglementations sont tombés sur la tête.
00:18:50 Médecine, les gens sont tombés sur la tête.
00:18:52 Je referme la parenthèse.
00:18:53 Et dernier passage.
00:18:54 - Mais ma question est sur le souffle nécessaire en politique.
00:18:56 Ça nous manque.
00:18:57 - Oui, je suis d'accord avec vous.
00:19:00 Et dernier passage de M.Lassalle.
00:19:02 Les sous-citoyens.
00:19:03 Il dit "moi, je suis un sous-citoyen".
00:19:05 - Donc je représente des sous-citoyens.
00:19:08 Donc il ne faut pas non plus m'en demander trop.
00:19:11 Le jour où vous aurez de vrais débats, je participerai avec vous comme il faut.
00:19:16 Tant que fin, cette télévision restera telle qu'elle est.
00:19:22 Je veux dire, je viens de l'Amiens.
00:19:24 - Alors, très bien.
00:19:25 S'il y a des gens qui ont envie de répondre à la question, peut-être Pierre Larouturou
00:19:27 sur ce choix.
00:19:28 - Vous pouvez me laisser terminer, madame ? J'ai beaucoup de retard.
00:19:30 - Ah ben oui, mais alors, allez-y.
00:19:31 - Ah ben alors, ne me coupez pas.
00:19:33 - Ah ben non, mais vous dites que ça ne vous intéresse pas, cette question.
00:19:36 - Non, non, non, ne m'angoissez pas.
00:19:38 Ne vous mettez pas à faire de la psychiatrie, de la psychologie, s'il vous plaît.
00:19:42 - Loin de moi, cette idée.
00:19:44 - S'il vous plaît.
00:19:45 Bon, nous avons créé une liste, l'Alliance Rurale, pour offrir une nouvelle offre à
00:19:54 l'ensemble des Français.
00:19:56 - Bon.
00:19:57 - Là, c'était intéressant de les écouter.
00:20:00 - Mais vous savez pourquoi cette liste a été créée ?
00:20:01 - Alors, il était ce matin chez nous, Jean Lassalle.
00:20:03 - Vous savez pourquoi cette liste a été créée ?
00:20:05 - Non.
00:20:06 - C'était piloté par l'Elysée, avec Willy Schrand, le chef des Chasseurs.
00:20:08 Et le but, c'était de piquer des voix au Rassemblement National.
00:20:11 C'était ça, le but de cette liste, piloté directement par l'Elysée.
00:20:14 L'opération est complètement un échec cuisant.
00:20:16 Mais en plus, le but de cette liste, c'était ça.
00:20:19 Ce n'était pas tant de représenter la ruralité.
00:20:20 - Bon, on va revenir à des choses plus sombres, ce qui s'est passé hier à l'Assemblée
00:20:23 nationale.
00:20:24 Mais avant cela, je voudrais présenter, vraiment dire à Céline Baillet d'Arcourt,
00:20:29 qui est la journaliste qui a interrogé Thierry Tuilié, combien je me confonds en regret
00:20:35 parce que j'ai mal interprété la question qu'elle posait hier.
00:20:38 Et je l'ai eu longuement au téléphone hier.
00:20:40 Elle était meurtrie.
00:20:41 Et vraiment, elle a raison parce que je plaide coupable.
00:20:44 Elle a posé une question.
00:20:46 Avez-vous prévu de faire la même chose avec l'autre protagoniste du conflit, à savoir
00:20:50 avoir un dirigeant du Hamas ?
00:20:52 C'est la question qu'elle a posée à Thierry Tuilié, qui est le directeur de l'information
00:20:56 du groupe TF1, après que Thierry Tuilié a reçu M. Netanyahou.
00:21:02 Et Thierry Tuilié a répondu à cette question.
00:21:04 Et moi, j'avais mal interprété sa question.
00:21:07 J'avais le sentiment qu'il y avait un parallèle entre Netanyahou et un dirigeant du Hamas.
00:21:11 Et ce n'était pas du tout ce qu'elle voulait dire.
00:21:14 C'était simplement… Et sa question, de ce point de vue, était légitime.
00:21:17 D'ailleurs, c'est ce qu'avait dit Vincent Herbouet justement hier.
00:21:19 C'est que si un journaliste peut interroger un dirigeant du Hamas avec les précautions,
00:21:25 bien sûr, qu'il doit mettre en place et avec le souci de lui poser les questions,
00:21:31 cette invitation est légitime.
00:21:35 Donc, de la même manière, la question de Céline Bight d'Arcourt était légitime.
00:21:40 Et vraiment, je lui prie vraiment de vouloir me pardonner de cette erreur d'interprétation.
00:21:46 - Et c'est tout à votre honneur.
00:21:48 - Oui, quand on fait des… - C'est de la déontologie.
00:21:51 - Quand on fait des erreurs, et ça nous arrive, bien sûr, qui n'en fait pas,
00:21:55 il faut savoir les reconnaître sans mauvais soin et sans… Voilà, sans barguigner.
00:22:03 L'Assemblée nationale hier, vous le savez, ce qui s'est passé avec ce drapeau palestinien,
00:22:10 l'Assemblée nationale de nouveau agitée par la gauche, un drapeau palestinien.
00:22:13 Alors là, on va avoir la réponse dimanche.
00:22:16 Vous avez tous au fond le sentiment que c'est contre-productif,
00:22:18 ce que fait la France insoumise depuis deux ans.
00:22:21 - Oui, oui, oui. - Vous deviez vous dire oui.
00:22:24 - À court terme, peut-être, à long terme, en 2027, je ne le pense pas.
00:22:27 - Virginie ? - Oui, je pense qu'ils savent très bien ce qu'ils font,
00:22:30 ils savent communiquer.
00:22:32 - Est-ce que c'est votre sentiment aussi, Derrena ?
00:22:34 - Oui, très bien.
00:22:35 - Vous avez ce sentiment, que ça va donc être contre-productif,
00:22:38 que ça va se traduire dans des urnes par un rejet ?
00:22:41 - Oui, d'une certaine partie des communautaires, on va dire, des islamistes.
00:22:45 - Pareil, Georges ? - Oui, oui, il y a une dérive, manifestement.
00:22:47 - Oui, mais la dérive, c'est autre chose. - Il y a une fracture.
00:22:49 - Vous comprenez, est-ce que ça marche ?
00:22:52 Ou est-ce que ça ne marche pas ?
00:22:54 - En tout cas, j'espère que ça ne marchera pas.
00:22:55 - Dimanche, ça ne marchera pas.
00:22:56 - 2027, ça, je dirais que ça ne marche pas.
00:22:58 - Vous êtes un art de café.
00:23:00 - Oui, mais vous êtes un analyste politique.
00:23:01 - À mon avis, ils ne vont pas s'effondrer.
00:23:03 - Ils vont s'affaiblir.
00:23:04 - Ils vont s'affaiblir, mais sans s'effondrer.
00:23:06 - Donc, on saura, évidemment, dimanche, la réponse.
00:23:11 Et je vous propose de voir cette séquence du drapeau.
00:23:13 C'est Mme Keké, Rachida Keké.
00:23:16 - Rachel. - Rachel Keké,
00:23:18 qui a brandi ce drapeau.
00:23:23 - Je vous remercie, monsieur le député.
00:23:25 (Applaudissements)
00:23:30 Non, non, non, non, non !
00:23:32 (Applaudissements)
00:23:35 Non !
00:23:37 Mes chers collègues...
00:23:38 (Applaudissements)
00:23:54 Allez.
00:23:55 Mes chers collègues, la sanction vient d'être prononcée sur le siège.
00:24:00 - Bon, sanction, évidemment, puisqu'elle a été exclue.
00:24:04 Il est 9h23, on va marcher.
00:24:05 - Non, non, elle n'a pas été exclue.
00:24:06 - Elle n'a pas été exclue.
00:24:07 - Non, non, il y aura la réunion du bureau.
00:24:08 La sanction sera prise dans un deuxième temps,
00:24:11 pas comme le député De Logue la semaine dernière.
00:24:14 Donc, elle a eu une sanction au procès verbal.
00:24:15 On ne sait pas encore si...
00:24:16 - C'est une inscription.
00:24:17 - On ne sait pas encore si elle sera exclue.
00:24:19 - A priori, les mêmes causes produisent les mêmes effets.
00:24:22 - Logiquement.
00:24:23 - Logiquement, c'est logique.
00:24:24 - C'est des hommes qui arbitrent.
00:24:25 - Bon, on va marquer une pause et on est avec Thomas Hill ce matin.
00:24:29 Thomas, j'ai une petite chanson pour vous.
00:24:31 - Ah !
00:24:32 - Oui, écoute.
00:24:34 - C'est dément.
00:24:35 - Hiiii !
00:24:36 - Ha ha !
00:24:37 - Et on en a parlé avec Fabien Lecoeuvre.
00:24:40 Vous savez que...
00:24:41 Je vais remercier Fabien, d'ailleurs.
00:24:42 Si vous voulez qu'il passe dans votre studio de repas,
00:24:45 vous dire un mot, il l'avait dit déjà hier.
00:24:47 Céline Dion, c'est quand même la nouvelle du jour, si c'est...
00:24:50 Si c'est juste, si c'est avéré.
00:24:52 - Il y a eu une rumeur pour l'instant, Pascal.
00:24:53 On va rester prudent.
00:24:54 - On a développé ça.
00:24:54 2 millions 7, ça vous paraît trop cher pour Céline Dion ?
00:24:58 Parce que ici...
00:24:58 - Je crois que c'est pour les deux artistes.
00:25:00 - Oui.
00:25:00 Céline Dion et peut-être Ayana Kamoura.
00:25:02 Donc qui prendra combien ?
00:25:04 C'est un peu la question, maintenant.
00:25:05 - Bon, bah écoutez, vous allez en parler, bien sûr.
00:25:07 Nous, on va marquer une pause.
00:25:08 Je remercie évidemment Fabien Lecoeuvre.
00:25:10 Toujours un plaisir de vous écouter.
00:25:12 - Plaisir partagé.
00:25:13 - Chanson française, bien évidemment.
00:25:15 - Vous ne coûtez pas 2 millions 7, vous ?
00:25:16 - Non.
00:25:17 - Pas encore.
00:25:19 - Cachette un peu haut, mais pas 2 millions 7.
00:25:20 - Bon.
00:25:21 La pause et nous revenons.
00:25:23 - ...du culasse.
00:25:26 - Somaya Labidi est avec nous et je la salue.
00:25:28 Somaya, vous allez nous rappeler les titres.
00:25:30 C'est une image, évidemment, qu'on va suivre,
00:25:32 puisque c'est le tarmac de Paris.
00:25:35 - D'Orly.
00:25:36 - D'Orly, évidemment, où le président Joe Biden va arriver.
00:25:42 Président des États-Unis pour célébrer ses 80 ans.
00:25:47 Et cette séquence, je ne sais pas si vous êtes comme moi.
00:25:49 Moi, j'ai regardé le jour le plus long.
00:25:50 J'entends les vétérans.
00:25:52 C'est peut-être la dernière fois dans une année en quatre
00:25:55 qu'on entend des vétérans.
00:25:56 C'est tellement émouvant.
00:25:57 C'est tellement émouvant, cette période et cette séquence
00:26:00 de l'histoire de France.
00:26:01 Somaya.
00:26:02 - Bonjour, Pascal.
00:26:05 Bonjour à tous.
00:26:06 Vous venez de le dire, arrivée imminente sur le tarmac
00:26:09 de l'aéroport de Paris-Orly de Joe Biden.
00:26:12 Le président américain sera accueilli par Gabriel Attal
00:26:15 pour débuter sa visite d'état de cinq jours.
00:26:17 Une visite pour célébrer les commémorations du débarquement
00:26:20 avant de se rendre en Italie pour le G7.
00:26:23 À 50 jours des Jeux de Paris, ils promettent des blocages.
00:26:26 Le premier syndicat VTC appelle à faire grève
00:26:29 dans une dizaine de jours pour réclamer les mêmes droits
00:26:32 de circulation que les taxis et une prime G.O.
00:26:34 de la part des plateformes.
00:26:35 Une décision prise après le nouveau report d'une réunion
00:26:38 qui était prévue en fin d'après-midi
00:26:40 au ministère des Transports.
00:26:42 Et puis, près de huit mois après le début du conflit,
00:26:44 le chef de la CIA a attendu au Moyen-Orient
00:26:47 pour arracher un accord de trêve sur Gaza.
00:26:50 Le plan présenté par Joe Biden prévoit un cessez-le-feu
00:26:52 de six semaines accompagné d'un retrait israélien
00:26:55 des zones les plus peuplées de l'enclave palestinienne.
00:26:58 Merci Somaïa.
00:26:59 Est-ce que c'est l'avion de Joe Biden ?
00:27:01 Parce qu'il y a peut-être deux avions qui arrivent des Etats-Unis.
00:27:05 Est-ce l'avion de Joe Biden ?
00:27:07 On va le savoir dans quelques secondes.
00:27:08 C'est Air Force One, oui, à mon avis, il n'y a pas de doute.
00:27:09 Oui, je pose une question.
00:27:11 Vous êtes certain que c'est Air Force One ?
00:27:13 Ah bah, il a la couleur de Air Force One, c'est-à-dire...
00:27:17 Il est bleu aussi.
00:27:18 Et vous savez reconnaître Air Force où ?
00:27:20 Parce qu'il y a les deux avions.
00:27:23 Gauthier, c'est vrai.
00:27:24 Écoutez, si c'est filmé comme ça par les caméras...
00:27:28 Bon, en tout cas, c'est l'occasion peut-être de parler.
00:27:30 Je disais que c'est un moment incroyablement émouvant,
00:27:33 que c'est ce débarquement et de rappeler ce qu'a été...
00:27:37 C'est l'opération militaire, à ce jour,
00:27:41 la plus importante de tous les temps, Virginie Giraud.
00:27:44 Eh oui, c'est l'opération Overlord qui commence par l'opération Neptune.
00:27:47 L'opération Neptune, c'est le débarquement en lui-même.
00:27:50 Donc, il faut imaginer la manche couverte de bateaux
00:27:53 à perte de vue sur l'équivalent des cinq plages du débarquement.
00:27:57 Ça commence à mitrailler dès 5h du matin
00:27:59 pour canarder l'artillerie lourde des Allemands.
00:28:02 Et ensuite, ça commence à débarquer à partir de 6h du matin
00:28:05 jusqu'à 7h30 en fonction de la marée.
00:28:08 C'est exceptionnel.
00:28:09 Il va y avoir à peu près 10 000 morts de part et d'autre,
00:28:11 ce qui n'est pas tant que ça.
00:28:12 Et le fameux commando Kieffer, les 177 Français
00:28:16 qui ont pris part au débarquement sur Sword Beach.
00:28:18 L'état-major prévoyait 50% de perte pour ce commando
00:28:21 qui était le premier à arriver sur Sword Beach.
00:28:23 Et au final, il y a eu 10 morts dans ce commando la première journée.
00:28:27 Et sans ces hommes, sans ces héros de la guerre,
00:28:29 tous ces soldats, pas que l'état-major bien sûr,
00:28:32 eh bien, l'issue de la guerre n'aurait peut-être pas été différente,
00:28:34 mais la guerre aurait duré plus longtemps.
00:28:36 - Combien d'Américains sont mobilisés ?
00:28:38 Combien de forces sont mobilisées ?
00:28:40 - Si vous me laissez retrouver ma petite slide,
00:28:42 je vous dis ça tout de suite.
00:28:43 - Parce que c'est évidemment...
00:28:44 Et alors, ce qui est extraordinaire, dans le jour de plus long
00:28:47 que j'ai vu l'autre jour, et je crois que c'est Kurt Juergens
00:28:50 qui dit ça à un moment, on ne réveille pas Adolf Hitler
00:28:54 parce qu'il a demandé qu'on ne le réveille pas.
00:28:56 Et si on l'avait réveillé ?
00:28:58 - Alors ça, c'est remis en cause aujourd'hui
00:29:00 par le livre "Vérités et légendes" sur le débarquement
00:29:03 qui sort aux éditions Perrin.
00:29:04 Il semblerait qu'on soit dans la légende ici
00:29:06 qu'on a fabriquée autour de Hitler pour montrer
00:29:08 qu'il était un mauvais dirigeant et que dès 8 heures du matin,
00:29:11 il savait ce qui se passait.
00:29:13 Par contre, ce qui est vrai, c'est qu'effectivement,
00:29:14 l'armée allemande n'était pas prête parce qu'elle ne croyait pas
00:29:16 au débarquement ce jour-là.
00:29:17 Il l'attendait autour du 15 juin.
00:29:20 Le temps était si mauvais que de toute façon, on s'est dit
00:29:23 il n'y aura pas de débarquement aujourd'hui.
00:29:25 Et Rommel n'était pas là et une partie des officiers
00:29:28 était partie se reposer à Bayeux et à Paris dans certains bordels.
00:29:32 Donc, il n'était pas au plus proche de l'action.
00:29:34 - Et le soldat Ryan, il faut le sauver,
00:29:36 le soldat Ryan ressort aujourd'hui.
00:29:38 Et puis, il y a cette image dans "Le jour du plus long"
00:29:39 lorsqu'on voit à l'horizon ces bateaux.
00:29:44 On a 132 000 soldats débarqués et presque 7 000 navires.
00:29:50 - Absolument incroyable. Cette histoire est évidemment fascinante.
00:29:53 - Je pensais à cette chanson de Michel Sardou,
00:29:55 si les Ricains n'étaient pas là.
00:29:57 Bien sûr, il y a le commando qui fait "Bien sûr qu'il y a une résistance".
00:30:00 Mais on a une dette éternelle vis-à-vis des Américains
00:30:03 qui sont venus mourir sur nos plages pour notre liberté.
00:30:06 C'est vraiment...
00:30:07 - Un gars venu de Géorgie qui se foutait pas mal de toi
00:30:10 est venu mourir en Normandie un matin où tu n'y étais pas.
00:30:13 - Absolument.
00:30:14 - C'est une chanson qui avait été censurée au départ.
00:30:15 - Parce que de Gaulle...
00:30:17 On ne peut pas dire que de Gaulle détestait le débarquement,
00:30:19 je ne dirais pas jusque-là,
00:30:21 mais il n'a jamais assisté aux commémorations du débarquement.
00:30:25 - Parce qu'il n'a pas pris part aux opérations.
00:30:28 On l'a mis devant le fait accompli.
00:30:30 Il n'a pas pu jouer un rôle décisif dans ce débarquement
00:30:33 et il a préféré la page du roman national extrêmement importante
00:30:37 de la résistance plutôt que celle du débarquement.
00:30:39 Et en 64, il n'a pas voulu assister aux commémorations,
00:30:43 sauf erreur de ma part.
00:30:44 - Bien sûr, c'est ce qu'il n'a jamais assisté,
00:30:47 c'est ce que nous disions à l'instant.
00:30:48 Air Force One, comme l'avait si justement vu
00:30:51 avec cet oeil de lynx qui lui permet d'être aujourd'hui
00:30:55 un des journalistes politiques les plus influents du pays.
00:30:57 (Rires)
00:30:59 Le Bret avait bien évidemment...
00:31:01 C'est vrai qu'il a des connexions désormais avec la Maison Blanche
00:31:04 qui a bien compris l'importance dans le débat politique de Gauthier.
00:31:08 - J'avais raison, mais je suis quand même moqué.
00:31:10 Vous voyez, il prend soin de l'émission.
00:31:11 - Pas du tout.
00:31:12 Et qui, évidemment, a su reconnaître Joe Biden.
00:31:18 Alors, je ne sais pas si on va rester...
00:31:19 - Joe Biden dans l'avion, c'est quand même compliqué.
00:31:21 Déjà que parfois, Joe Biden en dehors de l'avion, c'est compliqué.
00:31:25 - Non, mais c'est là que...
00:31:26 Bon, il va être où d'ailleurs, Joe Biden ?
00:31:28 Est-ce que vous savez s'il est à l'ambassade des États-Unis ?
00:31:30 - Là, c'est ce qu'on appelle aujourd'hui un "day off".
00:31:32 Aujourd'hui, il se repose du voyage qu'il vient de parcourir
00:31:37 et de l'Atlantique qu'il vient de survoler.
00:31:39 Donc, c'est un "day off".
00:31:40 Je ne sais pas où il résidera à Paris pour ses 24 heures et demain...
00:31:44 - Il est possible. Alors, l'ambassade des États-Unis,
00:31:46 c'est à côté de l'Elysée.
00:31:48 C'est un des plus beaux monuments de la...
00:31:51 La plus belle ambassade de la capitale, bien évidemment,
00:31:54 rue du Faubourg Saint-Honoré.
00:31:56 Et puis donc, demain, c'est le 6 juin.
00:31:58 - Donc, demain, c'est les commémorations.
00:32:00 - Et voilà, on reste évidemment à voir cette image qui est,
00:32:03 non pas historique, mais symbolique.
00:32:05 Quand même, le président des États-Unis, comme Obama était venu en 2004,
00:32:13 il était venu, Obama, comme Clinton était venu pour les cinquantenaires.
00:32:19 Et c'est vrai que c'est émouvant.
00:32:21 On voit, on entend beaucoup de vétérans qui ont par définition 100 ans.
00:32:24 C'est sans doute la dernière fois dans une année en quatre qu'ils seront présents.
00:32:30 Et ces témoignages, évidemment, rappellent notre histoire
00:32:34 et rappellent cette Amérique, comme vous le disiez,
00:32:37 à qui nous devons une dette éternelle.
00:32:41 Je ne suis pas certain aujourd'hui que l'Amérique viendrait nous sauver
00:32:43 si nous étions en difficulté, Georges Fenech.
00:32:46 - Je pense que oui, je pense que la liberté,
00:32:49 c'est ce qui nous relie, le camp occidental, la démocratie, la liberté.
00:32:54 - Et il n'y a pas que l'Amérique, il y a aussi les Anglais,
00:32:56 il y a aussi les Canadiens.
00:32:57 - Bien sûr, le camp occidental.
00:32:59 - Oui, mais ces gens-là aussi sont venus mourir sur nos plages.
00:33:02 - Absolument.
00:33:03 - Il y a le camp Jérôme Nîmous qui a été reconstitué à Sainte-Mère-l'Église.
00:33:07 On est en direct, bien évidemment, et on va attendre la sortie de Joe Biden.
00:33:13 Je ne sais pas d'ailleurs, Gauthier Lebret, par qui sera-t-il accueilli sur le tarmac.
00:33:18 Je m'étonne qu'il n'y ait pas de tapis rouges, pour tout vous dire,
00:33:20 mais je ne suis pas, comment dire, très féru du protocole.
00:33:25 Je vois simplement que la voiture qu'on appelle,
00:33:30 qui a un nom précis, cette voiture américaine,
00:33:32 je crois qu'on dit la bête.
00:33:34 - Oui, the beast.
00:33:35 - Voilà, the beast, exactement.
00:33:38 - The beast.
00:33:39 - Vous parlez également anglais, je n'ai pas les syllibes.
00:33:41 - Oui, c'est un peu bizarre.
00:33:42 - Vous avez fait vite les contacts avec la région blanche.
00:33:44 - Parfaitement.
00:33:44 - Que vous pouvez avoir.
00:33:45 - Les liaisons sont plus simples dans ces cas-là.
00:33:47 - Les liaisons.
00:33:47 - Vous savez qu'on peut se comprendre.
00:33:48 - Tandis que moi qui ai fait LV2 allemand, j'ai plus de mal.
00:33:54 Mais en revanche, la voiture s'est mise au pied de l'avion
00:34:02 et elle va rester combien de temps ?
00:34:05 - Jusqu'à dimanche.
00:34:06 C'est une visite d'État de cinq jours.
00:34:09 - Donc là, je le dis pour les Parisiens,
00:34:12 président des États-Unis, Jeux olympiques.
00:34:15 - Attendez, vous avez le président ukrainien vendredi à Paris
00:34:17 qui va s'exprimer aussi devant l'Assemblée nationale.
00:34:19 La sécurité du président ukrainien, elle est aussi renforcée.
00:34:22 - Oui, donc...
00:34:23 - Oui, ne venez pas à Paris dans les dix prochaines années d'ailleurs.
00:34:29 - En tout cas, le président des États-Unis,
00:34:32 et c'est toujours un événement, bien sûr.
00:34:34 C'est la première fois qu'il vient pour une visite d'État, Joe Biden ?
00:34:37 Depuis qu'il est président des États-Unis ?
00:34:39 - Je crois, oui.
00:34:40 - On se souvient évidemment de la visite de Trump.
00:34:43 - Et Emmanuel Macron, quand on avait fait une pour le coup à Washington ?
00:34:45 - Bien sûr, on se souvient également de cette visite.
00:34:47 C'était l'année dernière, lors de laquelle il était allé à la Maison-Blanche.
00:34:52 Et le président Trump était arrivé quelques semaines
00:34:54 après l'élection d'Emmanuel Macron, lors du premier mandat, bien évidemment.
00:34:59 Et là, c'est la première fois que le président des États-Unis, Joe Biden,
00:35:03 va arriver sur le sol de France.
00:35:07 Et on va suivre, on attend quelques secondes,
00:35:10 alors que la garde républicaine se déploie.
00:35:13 Vous l'apercevez sur la gauche, et que Gabriel Attal va accueillir
00:35:19 ce président des États-Unis, qui restera donc jusqu'à dimanche.
00:35:26 On peut peut-être mettre en place ce qui va se passer demain,
00:35:30 et les festivités, si j'ose dire, ou les commémorations qui auront lieu ?
00:35:34 - Alors, je crois qu'on a justement plusieurs cartons
00:35:38 qui montrent très précisément, parce que je ne pourrais pas vous le faire de tête,
00:35:40 exactement ce qui va se dérouler demain et l'heure précise des commémorations.
00:35:44 Mais après, il y a aussi, vous savez, un sommet de chefs d'État en Italie,
00:35:47 auquel doit participer le président américain.
00:35:49 - Gabriel Attal, donc, qui est là.
00:35:53 Le programme de Joe Biden, justement, vous allez le voir,
00:35:56 puisque précisément, ces prochaines heures et ces prochains jours,
00:36:04 vous allez le découvrir à l'antenne,
00:36:08 en même temps que le président des États-Unis sortira de son avion,
00:36:14 sans tapis rouge, je le répète.
00:36:18 Gabriel Attal est venu l'accueillir,
00:36:20 puisque c'est la règle et la tradition.
00:36:25 - Donc, aujourd'hui, c'est un "day of", donc, arrivée au repos.
00:36:28 Jeudi, c'est donc les commémorations du débarquement.
00:36:30 Vendredi, discours sur la démocratie et la liberté depuis la pointe du Hoc.
00:36:34 Samedi, cérémonie d'accueil à l'Arc de Triomphe et dîner d'État à l'Élysée.
00:36:38 Et dimanche, déplacement au cimetière militaire américain,
00:36:41 Aisne-sur-Marne, à Belleau, dans l'Aisne, puis le retour.
00:36:44 - J'imagine que vous êtes tous allés un jour dans ces cimetières de Normandie.
00:36:49 - Jamais.
00:36:50 - C'est très émouvant, le cimetière américain en Normandie.
00:36:53 C'est des croix à perte de vue.
00:36:55 - Et pourquoi ce n'est pas le président qui accueille le président ?
00:36:59 - C'est une bonne question.
00:37:02 Je pense peut-être que, traditionnellement,
00:37:07 c'est souvent le Premier ministre qui est présent,
00:37:11 mais je ne peux pas répondre.
00:37:13 En revanche, si vous interrogez Gauthier Lebrecht,
00:37:15 qui, lui, a eu la Maison Blanche...
00:37:19 - Il faut sortir ou pas ?
00:37:20 - Emmanuel Macron, c'est un choix qui est fait d'accueillir...
00:37:25 Il me semble que même quand le pape est venu à Marseille,
00:37:28 sur le tarmac, ce n'était pas forcément Emmanuel Macron qui l'avait accueilli.
00:37:31 - En tout cas, l'enthousiasme des Français,
00:37:37 l'intérêt des Français pour ces cérémonies est intact.
00:37:41 Mardi soir, le film "Le jour le plus long que les Français ont vu et revu"
00:37:47 a fait près de 4 millions de téléspectateurs.
00:37:49 C'est toujours sidérant.
00:37:51 Il y avait évidemment des générations sans doute anciennes,
00:37:54 mais il y avait aussi des générations les plus jeunes
00:37:56 qui sont passionnées par cette histoire.
00:37:58 Ce n'est pas rien, aujourd'hui, sur France 3, de faire 4 millions de gens.
00:38:02 Et ça va être intéressant également de voir les chiffres du soldat Hayad,
00:38:05 même si vous disiez que vous avez fait un podcast sur Europe 1
00:38:08 pour montrer les petites erreurs historiques qu'il y a dans le...
00:38:11 - On va le faire jeudi soir.
00:38:13 - Et il y a des erreurs historiques dans "Le jour le plus long".
00:38:15 - Alors oui, il y a des erreurs historiques.
00:38:16 - Minimes.
00:38:17 - Cinématographiques, en réalité.
00:38:18 - Minimes, j'imagine.
00:38:19 - Évidemment, comme le casino de Wistréham,
00:38:21 qui est montré comme un très beau bâtiment qu'on prend d'assaut
00:38:23 parce que c'est très joli.
00:38:24 La réalité, c'est que le bâtiment avait été arrasé, transformé en bunker.
00:38:27 Donc, c'était une espèce de morceau de béton gigantesque à prendre.
00:38:31 Ce n'était pas aussi joli.
00:38:33 Voilà, il y a des petites choses, mais qui sont vraiment des parties prises.
00:38:36 Ce qui est intéressant dans "Le jour le plus long",
00:38:37 c'est qu'on ne montre pas les Canadiens,
00:38:39 parce que le réalisateur n'a pas sollicité l'armée canadienne
00:38:42 pour avoir des figurants.
00:38:43 Donc, eux passent totalement à la trappe.
00:38:45 - Joe Biden, qui sort et qui découvre la France,
00:38:49 il est venu sans doute régulièrement en France
00:38:55 et il salue Gabriel Attal pour ses premiers mots.
00:38:59 Donc, le président des Etats-Unis.
00:39:01 Et c'est sur cette image qu'on va sans doute laisser l'aéroport d'Orly,
00:39:06 puisque il vient de faire un long voyage.
00:39:09 Comme vous le dites, c'est un homme quand même âgé.
00:39:11 C'est important de le dire.
00:39:12 - C'est un homme qui peut être...
00:39:13 - C'est incroyable.
00:39:15 - Non, mais vous n'avez pas...
00:39:16 - C'est la force de cette image.
00:39:17 - Ils sont petits-fils, quoi.
00:39:19 - Oui, vous avez raison.
00:39:21 Et c'est vrai que cette image est saisissante.
00:39:25 Je vous fais de bien de...
00:39:28 - La campagne américaine en ce moment,
00:39:30 qui est une bataille d'octogénaire.
00:39:32 Alors que celle en France, qui peut-être sera celle du rajeunissement.
00:39:36 - Oui, c'est ça.
00:39:38 - En tout cas, pour les élections européennes,
00:39:41 ce qui est frappant, c'est Jordan Bardella, 29 ans.
00:39:43 - 28.
00:39:44 - 28.
00:39:45 - Manuel Bouy, 33.
00:39:46 - 28 ans.
00:39:47 - Septembre 95.
00:39:48 - Mario Maréchal, 34.
00:39:49 - 29.
00:39:50 - On n'est pas encore en septembre, Pascal.
00:39:53 - Oui, bientôt 29.
00:39:56 Et le plus âgé, quasiment, c'est Raphaël Glucksmann,
00:40:02 qui a 45 ans.
00:40:03 - C'est Raphaël Glucksmann, absolument.
00:40:04 - Ah oui ?
00:40:05 - Oui.
00:40:06 Je parle des grandes listes, évidemment.
00:40:08 - Bon, écoutez, je vous propose sans doute de laisser l'aéroport,
00:40:12 parce qu'on a pris, de fait, beaucoup de retard sur le chapitrage
00:40:18 et les chapitres que nous voulions aborder dans notre émission.
00:40:21 Lionel Chamoulot est arrivé, vous l'avez peut-être reconnu,
00:40:23 ils sont fous, ces champions.
00:40:24 C'est un livre qui est paru avec 500 histoires incroyables.
00:40:28 Merci d'être avec nous.
00:40:29 On en parlera dans quelques instants,
00:40:31 mais je voudrais quand même qu'on revienne sur ce qui s'est passé hier
00:40:34 à l'Assemblée nationale, puisqu'on était sur ce sujet.
00:40:37 On a eu cet échange avec ce drapeau qui a été brandi.
00:40:41 Je vous propose d'écouter cette fois Yael Braun-Pivet
00:40:44 sur la tenue correcte exigée à l'Assemblée.
00:40:47 - Je vois les habilements des uns et des autres.
00:40:53 Je crois qu'il est nécessaire de rappeler que nous sommes
00:40:56 dans l'hémicycle de l'Assemblée nationale.
00:40:58 (Applaudissements)
00:41:08 L'hémicycle est le lieu du débat, le lieu du débat démocratique.
00:41:13 Et l'expression des parlementaires s'effectue exclusivement à l'oral.
00:41:19 - Et puis le passage que je voulais vous faire écouter,
00:41:23 c'était l'échange entre M. Caron et M. Barraud,
00:41:26 qui sont les responsables de la sondage nationale hier.
00:41:29 - La non-réponse de votre gouvernement aux atrocités
00:41:32 que subissent les Palestiniens est une complicité
00:41:35 qui fait de notre pays la honte de l'Europe.
00:41:38 L'un des moyens d'action, c'est la reconnaissance
00:41:41 de l'Etat palestinien.
00:41:43 Mais le président dit que c'est encore trop tôt,
00:41:46 qu'il ne faut pas se laisser dominer par l'émotion.
00:41:49 Ma question est donc la suivante.
00:41:51 Qu'attendez-vous exactement?
00:41:53 - Qu'attendez-vous exactement?
00:41:56 - Qu'attendez-vous exactement?
00:41:59 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:02 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:05 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:08 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:11 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:14 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:17 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:20 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:23 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:26 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:29 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:32 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:35 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:38 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:41 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:44 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:47 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:50 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:53 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:56 - Qu'attendez-vous exactement?
00:42:59 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:02 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:05 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:08 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:11 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:14 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:17 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:20 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:23 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:26 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:29 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:32 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:35 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:38 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:41 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:44 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:47 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:50 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:53 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:56 - Qu'attendez-vous exactement?
00:43:59 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:02 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:05 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:08 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:11 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:14 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:17 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:20 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:23 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:26 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:29 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:32 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:35 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:38 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:41 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:44 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:47 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:50 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:53 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:56 - Qu'attendez-vous exactement?
00:44:59 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:02 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:05 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:08 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:11 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:14 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:17 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:20 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:23 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:26 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:29 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:32 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:35 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:38 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:41 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:44 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:47 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:50 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:53 - Qu'attendez-vous exactement?
00:45:56 - Anne Fulda va être là avec nous également pour parler de son émission littéraire dont on célèbre je crois la 600e aujourd'hui.
00:46:04 - Donc ce qui voudrait dire... - Que je vais vous quitter.
00:46:07 - Hélas, et c'est toujours un moment difficile.
00:46:10 - Merci Philippe, je sens cette sincérité, elle me va droit au cœur.
00:46:15 - C'est toujours un moment difficile pour nous, mais bon...
00:46:18 - On vous retrouvera peut-être ce soir sur l'antenne de notre amie Cyril Hanouna.
00:46:22 - C'est possible. - C'est possible.
00:46:24 - D'abord on le salue, et puis il a compris que vous étiez un élément de qualité, donc il vous invite sur son plateau.
00:46:30 - C'est bien normal. - Je vous laisse commenter.
00:46:33 - Mais je ne commente pas, je vous dis au revoir.
00:46:36 - Je vous laisse dire. - Va, je ne te réponds, comme disait Shilena Rodrigues.
00:46:39 - Bon, du moment que vous n'êtes pas sur Orage ou Désespoir ou Vieillesse et Demi, ça me va.
00:46:45 - Non c'est plutôt adieu et à toute malheur. - Quel réparti, quel esprit.
00:46:49 - L'esprit est roi ! - L'esprit est roi.
00:46:52 - La culture. - Bon, j'ai déçoit...
00:46:56 - Je voulais vous... Je vous raconterai quelque chose après.
00:47:00 - Et le service d'usine. - Bonne, comment dire, bonne journée.
00:47:04 - Merci. - Et nous on se retrouve dans une seconde, on va parler avec Anne Fulda,
00:47:07 et puis on va parler également de ce qui s'est passé à Clamart, de la circulation dans Paris, bien évidemment,
00:47:13 et d'une image aussi qui nous a fait rire avec ce représentant de la Chambre aux Etats-Unis,
00:47:19 avec son fils qui fait des grimaces derrière, ça c'est absolument formidable. A tout de suite.
00:47:23 Il est 9h59, Anne Fulda est notre invitée, elle présente l'heure des livres depuis 2021 sur CNews,
00:47:31 et vous venez de fêter la 600e émission, et pour cette occasion d'ailleurs, vous avez reçu Frédéric Beigbeder,
00:47:37 ce qui vous oblige à lire quand même beaucoup, en plus de l'activité que vous avez au Figaro,
00:47:41 puisque vous faites des portraits très souvent, Anne, mais c'est vrai qu'il faut lire par définition tous les livres que vous recevez.
00:47:48 Est-ce que vous les lisez de la première à la dernière page ?
00:47:51 Alors, je ne les lis pas tous de la première à la dernière page, je vais être très honnête.
00:47:56 Les romans, en général, oui. Les essais, il m'arrive d'aller à l'essentiel, entre guillemets.
00:48:03 Je le dis très franchement, je ne peux pas tout lire, puisque je n'ai personne qui lit les livres pour moi,
00:48:09 mais j'ai toujours lu quand même, enfin je n'arrive pas en n'ayant pas du tout lu un livre, ça c'est sûr.
00:48:14 Et parmi ces 600 personnes que vous avez reçues, quel est le témoignage immédiatement le plus fort ou le plus émouvant ?
00:48:20 Alors, ce que je dis à chaque fois, c'est de manière de ne pas me fâcher, mais c'est vrai,
00:48:23 j'ai été très touchée quand j'ai reçu Hélène Carrière d'Ankos, mais c'était quelque chose de personnel,
00:48:27 c'est parce que quand j'étais étudiante, je l'ai eue en cours, en amphi, elle était extraordinaire.
00:48:33 Et j'ai d'avoir le secrétaire, puisqu'elle tenait au masculin perpétuel de l'Académie française,
00:48:41 qui était venue pour 6 minutes, et dont j'ai toujours admiré la trajectoire, la carrière,
00:48:49 j'ai été très touchée qu'elle soit là. Après, il y en a eu bien d'autres,
00:48:54 mais c'est vrai que j'ai un petit, c'est peut-être mon petit côté comme ça, ascenseur républicain,
00:49:00 à chaque fois que j'ai un académicien, je suis assez ravie, ou sinon quand j'ai quelqu'un,
00:49:04 une espèce d'enchanteur de la langue française, vous savez, il y en a comme ça,
00:49:08 et en 6 minutes, ce n'est pas évident, qui nous emporte, parce qu'ils ont une maîtrise
00:49:14 de la langue française absolument magnifique, des magiciens.
00:49:17 Donc un Sylvain Tesson, un Ian Kefelek, oui, ça c'est un vrai enchanteur.
00:49:22 "Sommeil à la BD" nous rappelle les titres, avec ce titre principal qu'on a vu dans la première partie de l'émission,
00:49:27 Joe Biden est à Paris.
00:49:29 Une arrivée que vous avez pu suivre en direct sur notre antenne, comme prévu,
00:49:35 Joe Biden a atterri à l'aéroport de Paris-Les Orly, où il a été accueilli par Gabriel Attal sur le tarmac.
00:49:41 Coup d'envoi d'une visite d'État de 4 jours pour célébrer les commémorations du débarquement
00:49:45 avant de s'envoler pour le G7 en Italie.
00:49:49 Et justement, changement de paradigme à la Maison Blanche,
00:49:52 Joe Biden autorise dès aujourd'hui la fermeture temporaire de la frontière sud aux migrants,
00:49:57 une nouvelle politique migratoire parmi les plus restrictives,
00:50:01 adoptée par un président démocrate et déjà dénoncée par des républicains, mais aussi des progressistes.
00:50:07 Et puis face à la recrudescence des vols de montres de luxe en période estivale,
00:50:11 la ville de Cannes réclame plus de policiers nationaux.
00:50:14 Dimanche dernier, c'est le footballeur international Ibu Suma
00:50:17 qui a fait les frais d'un vol avec violence dans la station Balnéaire par excellence.
00:50:22 Merci Suma, il y a un MIHM est à Paris, vous savez c'est cet otage du 7 octobre.
00:50:28 Il a été présent hier soir avec sa mère et d'autres représentants des otages français à Gaza.
00:50:32 Ils ont témoigné des horreurs qu'ils ont vécues lors de cette soirée de soutien aux otages israéliens
00:50:38 qui était organisée par le collectif Women United for Peace.
00:50:41 Elle est à Paris depuis jeudi dernier, je crois.
00:50:43 La première personne qu'elle a souhaité rencontrer, c'est Nicolas Sarkozy,
00:50:47 qu'il a reçu en toute discrétion d'ailleurs, Rudmi Romignol.
00:50:51 Nicolas Sarkozy qui avait été très influent pour qu'elle soit libérée MIHM.
00:50:56 Il y a quelque chose évidemment de très émouvant à l'écouter,
00:50:59 comme nous allons le faire à l'instant où elle rapporte l'enfer qu'elle a vécu.
00:51:04 Elia et moi-même étions dans les premières personnes à sortir de l'endroit de la fête.
00:51:10 La première question était soit à droite, soit à gauche.
00:51:13 Ceux qui sont partis à droite ont été sauvés,
00:51:15 et ceux de gauche se sont retrouvés face aux terroristes.
00:51:18 Et d'un coup, ça commence à tirer de droite à gauche sur la voiture.
00:51:24 Jusqu'à ce qu'ils prennent Elia avec le silence des corps morts à côté de nous.
00:51:28 Et d'un coup, est apparu quelqu'un.
00:51:34 Je pensais que c'était un civil qui passait de voiture en voiture.
00:51:37 Il m'a dit "viens" en arabe.
00:51:41 Et je n'avais aucune possibilité de ne pas aller avec lui.
00:51:45 C'était soit aller avec lui, soit mourir brûlée avec toutes les flammes autour de nous.
00:51:51 Témoignage évidemment épouvantable de Miachem hier.
00:51:55 Dans l'actualité aussi, on l'a écouté, c'est Eric Dupond-Mouretti
00:52:00 qui est entré peut-être dans la légende des phrases qui resteront,
00:52:04 puisque de la même manière qu'un homme avait dit un jour
00:52:07 "nous sommes au bord du précipice et nous allons faire un grand pas en avant",
00:52:11 et il y avait également M. Arpaillange qui avait dit
00:52:13 "nous avons eu 254 évadés et nous en avons repris 255".
00:52:18 Eh bien M. Dupond-Mouretti sur les brouilleurs en prison
00:52:22 a eu cette sortie magnifique que je vous propose d'écouter.
00:52:25 Nous avons fait l'économie d'un certain nombre de transferts, bien sûr,
00:52:31 et puis, politique de transfert permettant de prendre le haut du spectre,
00:52:37 les détenus du haut du spectre, pour aller là où il y a des brouilleurs.
00:52:41 À ce titre, je voudrais vous rappeler qu'en 2017, il n'y avait que 2 brouilleurs.
00:52:46 Je voudrais vous rappeler qu'en 2017, il n'y avait aucun brouilleur, strictement aucun.
00:52:51 Aucun. Nous en avons doublé le nombre.
00:52:54 Il n'y avait aucun système...
00:52:56 (Rires)
00:53:00 - Je vous remercie M. le Premier ministre.
00:53:02 M. le garde des Sceaux, vous n'avez plus de temps de parole.
00:53:08 - Bon, ça peut arriver. Je ne m'en suis pas rendu compte.
00:53:12 - Ça peut arriver. Dans l'actualité, également, Emmanuel Macron
00:53:15 le rassurera demain soir. Alors, est-ce que la polémique,
00:53:17 est-ce que ça vous choque qu'il parle trop ?
00:53:21 Il a déjà parlé hier à Le Crayon.
00:53:23 Je vous propose d'écouter ce qu'il a dit à Le Crayon, très rapidement, sur l'Europe.
00:53:27 - Si vous ne rêvez pas de faire des grandes choses, vous ne pouvez pas vous lever le matin.
00:53:31 Moi, je... Par exemple, l'Europe, c'est un de mes rêves, oui.
00:53:34 Quand on est une Europe plus forte, je me bats depuis 7 ans sans relâche.
00:53:37 Je pense que c'est très important pour la France.
00:53:39 - Vous continuerez de vous impliquer dans l'Europe après votre mandat ?
00:53:42 - Oui, oui, je ne lâcherai jamais. Et dans la France, je vous rassure, j'y tiens trop.
00:53:45 Mais je pense que ce qu'on fait...
00:53:47 Moi, j'ai beaucoup de rêves pour notre école, notre santé,
00:53:50 pour ce qu'on fait aussi pour le climat.
00:53:52 Et quand on rêve très loin, alors après, il y a plein d'obstacles,
00:53:55 ce principe de réalité.
00:53:57 Et quand on met 100, on a 10 qui sortent.
00:54:00 Mais ces 10, déjà, on sait le prix.
00:54:03 Donc, vous imaginez, si on veut 1, on ne sort rien.
00:54:06 - Mais on est tous d'accord sur l'Europe, mais quelle Europe ?
00:54:09 - Il n'y a qu'une question sur l'Europe, la plus simple du monde.
00:54:12 Est-ce que vous voulez une Europe supranationale
00:54:15 ou une Europe avec des nations souveraines ?
00:54:18 Et tout le reste, c'est du blabla.
00:54:20 - En fait, on est entre les deux. C'est ça, la réalité.
00:54:23 - C'est aussi bête que ça.
00:54:25 L'Europe des nations contre une Europe fédéraliste.
00:54:27 - Voilà. - C'est ça.
00:54:29 Alors, M. Macron, il est sans doute plus sur une Europe fédéraliste.
00:54:32 - Oui, oui. - Il ne parle jamais, d'ailleurs, de souveraineté européenne.
00:54:36 - Est-ce qu'il a raison de parler, demain soir ? Est-ce que ça vous choque ?
00:54:39 - Je pense que c'est une très bonne mobilisation pour le vote anti-Macron.
00:54:43 Il n'a pas compris qu'il était le principal irritant pour les électeurs.
00:54:48 Et du coup, une des mobilisations possibles pour voter dimanche.
00:54:52 - Si vous étiez son conseil politique, comme vous l'avez été Jean-Marc Ayrault,
00:54:55 vous lui diriez, par exemple, "N'y va pas".
00:54:57 - Non, oui. Je lui aurais conseillé de se cacher dans cette dernière semaine.
00:55:00 - Je pense qu'il est déjà en campagne pour l'après.
00:55:03 Il a été président très jeune. Il a donc encore une longue carrière devant lui.
00:55:07 Et le débouché sera sans doute l'Europe.
00:55:09 - Dans l'actualité, également, Clamart.
00:55:11 Et ça, c'est absolument terrifiant, ce qui est arrivé.
00:55:14 Parce qu'il y a tout dans cette histoire.
00:55:16 D'abord, il y a un conducteur qui vole une voiture qui a 14 ans.
00:55:22 - Avec un passé judiciaire. - 14 ans. Avec déjà un passé judiciaire.
00:55:25 - Lourd. - A 14 ans.
00:55:27 Qui a un contrôle judiciaire où il ne doit pas porter une arme.
00:55:32 Je ne sais pas s'il vous rendit compte du surréalisme de la situation.
00:55:36 On dit à un gosse de 14 ans, dans son contrôle judiciaire,
00:55:39 vous n'avez pas le droit de porter des armes. 14 ans.
00:55:42 Il est à 2h50 dans la nuit. Il va tuer un automobiliste.
00:55:46 Et pourquoi il y a tout ? Parce qu'il y a des policiers
00:55:50 qui n'interviennent pas, au fond.
00:55:52 Il y a un refus d'obtempérer, mais ils pourraient intervenir.
00:55:55 Et vous savez comment ils pourraient intervenir ?
00:55:58 Beaucoup plus fortement. Ils ne le font pas.
00:56:00 Et ils ont sans doute raison. Ils le laissent partir.
00:56:03 Et ils tuent quelqu'un. Donc je vous propose de voir le suivant.
00:56:06 À Clamart, c'est la sidération.
00:56:09 Comment un mineur de 14 ans a pu se retrouver au volant d'une voiture volée
00:56:14 et percuter le véhicule qui roulait en face ?
00:56:17 Juste après l'accident, un massage cardiaque a été prodigué
00:56:20 à l'automobiliste de 34 ans qui venait en sens inverse.
00:56:24 Enfin, il décédera sur les lieux du drame.
00:56:27 Il a tué un type. C'est un scandale.
00:56:31 C'est même plus des faits divers, c'est des faits de société.
00:56:34 Ça me semble absolument stupéfiant que dès 14 ans,
00:56:38 il y ait un refus total de l'autorité.
00:56:40 L'adolescent de 14 ans aurait refusé de se soumettre aux injonctions des policiers.
00:56:45 Le parquet de Créteil a ouvert une enquête pour refus d'obtempérer aggravé,
00:56:49 vol et homicide involontaire aggravé.
00:56:52 Les mineurs délinquants de moins de 15 ans seraient de plus en plus nombreux.
00:56:56 C'est quelque chose qui devient une norme.
00:56:59 Des gamins de moins de 15 ans sont de plus en plus hauteurs d'actes.
00:57:04 Mais comme c'est des gamins, ils n'ont plus de limites.
00:57:08 On a vu les RICS précédemment. Sur les RICS, ils sont armés de couteaux.
00:57:13 En décembre dernier, le tribunal pour enfants de Créteil
00:57:16 avait déjà déclaré ce mineur de 14 ans coupable de faits de vol avec violence,
00:57:20 suivi notamment d'incapacité supérieure à 8 jours.
00:57:24 - Imaginez un autre scénario.
00:57:27 Au moment du refus d'obtempérer, quand il s'en va,
00:57:30 les policiers ne le laissent pas partir.
00:57:32 Ils l'arrêtent d'une manière brutale.
00:57:34 Et je n'ai pas besoin d'en dire davantage.
00:57:36 - Oui, ils risquent quoi ? Ils risquent une garde à vue.
00:57:38 - Qu'est-ce qui se passerait ce matin ?
00:57:39 - Ils risquent même une détention provisoire.
00:57:41 - Qu'est-ce qui se passerait ce matin ?
00:57:43 - Qu'est-ce que vous appelez de façon brutale ?
00:57:45 - Vous avez bien compris.
00:57:46 - Ils le tiraient dessus.
00:57:47 - Ah oui ? Donc on ne tire pas sur un jeune, bien sûr.
00:57:50 Bien sûr.
00:57:51 - Donc un refus d'obtempérer, on n'intervient pas.
00:57:55 On laisse.
00:57:56 - Il y a 94% d'augmentation de refus d'obtempérer.
00:57:59 - Mais qu'est-ce qu'on fait ?
00:58:00 Ça, c'est des questions concrètes.
00:58:02 Qu'est-ce qu'on fait ?
00:58:03 Parce que là, on l'a laissé partir.
00:58:04 Ce qui renvoie d'ailleurs au procès Nael.
00:58:06 - Oui, d'une certaine manière.
00:58:07 Puisque le policier qui a tiré, il a dit
00:58:10 "Attendez, moi j'ai tiré parce qu'on le suivait
00:58:12 depuis de nombreuses minutes et il pouvait mettre en danger
00:58:16 les uns et les autres."
00:58:18 - Légalement.
00:58:19 - Donc qu'est-ce que vous faites ?
00:58:20 Moi, je vous pose la question.
00:58:21 - Légalement, ils auraient sans doute pu faire usage
00:58:23 de leurs armes.
00:58:24 - Oui.
00:58:25 - En tenue du danger qu'ils représentaient.
00:58:26 - Oui.
00:58:27 - Et vous avez raison.
00:58:28 Dans la tête de chaque policier aujourd'hui,
00:58:29 au moment de faire usage de l'arme,
00:58:31 il pense à l'affaire Nael.
00:58:32 Ça veut dire garde à vue.
00:58:33 - Donc les policiers aujourd'hui, ils se disent
00:58:36 "Moi, j'ai pas envie de me faire insulter.
00:58:38 J'ai pas envie de mettre ma carrière par terre.
00:58:40 J'ai pas envie de..."
00:58:41 - De mettre ma famille en danger.
00:58:43 - "Je serai pas soutenu.
00:58:44 Je serai pas soutenu par l'opinion publique.
00:58:46 Je serai pas soutenu par les médias.
00:58:48 Je serai pas soutenu par les hiérarchies quand même.
00:58:50 Et en plus, je vais être en prison."
00:58:52 Peut-être.
00:58:53 - Ah oui, mais vous répondez pas là.
00:58:55 - Parce que ça, c'est des cas concrets.
00:58:58 - Je vous pose la question à tous.
00:59:00 - Il y a une question de doctrine de la police.
00:59:03 Celle de la gendarmerie est un peu différente.
00:59:05 En Allemagne, la police a une autre doctrine aussi
00:59:08 qui consiste, pour la gendarmerie, à ne pas tirer.
00:59:11 - Et faut pas tirer d'ailleurs.
00:59:13 Ça doit être...
00:59:14 - Oui, mais alors Pascal, si vous dites "faut pas tirer",
00:59:17 ce que j'ai tendance à penser aussi,
00:59:19 vous ne répondez pas non plus à la question.
00:59:22 - Qui est celle de l'éducation parentale.
00:59:23 - Comment fait-on pour l'arrêter ?
00:59:24 - On ne l'a pas arrêté.
00:59:25 Et on ne les arrête plus.
00:59:26 - Et on a un mort.
00:59:27 Ce qui est une tragédie.
00:59:29 - Ils sont fous ces champions, Lionel Chamoulod,
00:59:31 que chacun connaît, les Jeux olympiques.
00:59:33 Alors bon, vous ne faites pas partie des scrogneugneux,
00:59:35 des hargneux, des gnangnangs,
00:59:37 parce qu'Anne Hidalgo a dit qu'on était des gnangnangs,
00:59:40 des peines à jouir.
00:59:41 Vous vous réjouissez du grand cafard d'un homme
00:59:44 qui est devenu Paris ?
00:59:46 - Non, je ne me réjouis pas.
00:59:47 Je ne me réjouis pas.
00:59:48 Mais c'est un mal pour un bien.
00:59:50 On va recevoir quand même le monde entier à Paris-Autour,
00:59:53 je l'espère, d'une actualité plus légère
00:59:54 que celle que vous abordez très souvent ici,
00:59:57 où on va pouvoir glorifier et le sport,
00:59:59 bon, ça c'est une chose,
01:00:00 mais aussi notre ville.
01:00:02 Parce qu'on n'arrête pas aussi de casser Paris
01:00:03 en disant que c'est de plus en plus sale,
01:00:05 c'est de plus en plus moche,
01:00:06 c'est de plus en plus difficile à vivre
01:00:08 en termes de sécurité.
01:00:09 Bon, il y a une reprise en main, là,
01:00:11 on a envie de montrer un Paris joli,
01:00:12 on utilise des endroits formidables.
01:00:14 - Et ça, c'est plutôt bien.
01:00:15 - Moi, je trouve que c'est plutôt bien.
01:00:16 - À l'image, ça va être magnifique.
01:00:18 Au Trocadéro.
01:00:19 - Au Grand Palais, au Trocadéro, à Vincennes.
01:00:20 - Voilà, ça va être magnifique, bien sûr.
01:00:21 - Bon, c'est des sites hallucinants
01:00:23 qui font qu'on est quand même
01:00:25 le pays le plus visité au monde,
01:00:26 mais de temps en temps, il faut le rappeler
01:00:27 et dire aussi qu'il faut qu'on fasse des efforts
01:00:29 pour accueillir le monde le mieux possible.
01:00:31 Donc, c'est l'obsession de la sécurité,
01:00:32 mais quand même, il y aura de la joie.
01:00:34 - Ce qui est étonnant, c'est qu'il y a deux rives à Paris
01:00:39 et il y a la Seine au milieu.
01:00:40 Les ponts sont fermés.
01:00:41 Donc, effectivement, moi, j'ai commencé à prendre à nager
01:00:44 parce que je sais que quand je vais aller
01:00:46 d'une rive à l'autre, il va falloir...
01:00:48 Il y a un excellent papier ce matin
01:00:49 de Vincent Tremolet de Villers dans le Figaro.
01:00:52 J'invite à lire ce papier qui est absolument formidable
01:00:54 avec un peu d'ironie sur ce qui est devenu Paris.
01:00:56 Alors, vous, vous avez fait un bouquin
01:00:57 sur "Il s'en fout, c'est champion".
01:00:59 Et l'idée, c'est 500 histoires incroyables
01:01:02 que vous racontez déjà.
01:01:03 Alors, il y en a quand même en 1904,
01:01:05 un gymnaste américain s'est adjugé six médailles,
01:01:07 dont trois en or.
01:01:09 Il était unijambiste.
01:01:10 - En gymnastique.
01:01:11 - En gymnastique.
01:01:12 Mais comment c'est possible ?
01:01:14 - Les histoires les plus croustillantes,
01:01:16 c'est avant la télé, c'est avant
01:01:18 que ce soit une fête mondiale
01:01:20 parce qu'évidemment, il y a des choses qui sont incroyables.
01:01:22 Il y a des gens qui ont fait, je ne sais pas,
01:01:23 le marathon dans une voiture.
01:01:24 Ils sont partis, il y en a un qui avait des crampes.
01:01:26 Il est monté dans une voiture
01:01:27 parce que gentiment, la personne lui dit
01:01:29 "Mais ton groupe ne marchait plus".
01:01:30 Sans le faire trop exprès, il est allé vers l'arrivée.
01:01:32 Et il lui a dit "Voiture, je vais descendre".
01:01:34 Et puis il a terminé.
01:01:35 - Il a gagné.
01:01:36 - C'était à Saint-Louis.
01:01:37 - Il a gagné, fantastiquement.
01:01:38 - Il y avait plein d'histoires.
01:01:39 - En 1976, à Montréal, un soviétique
01:01:41 avait truqué le système électrique de son épée.
01:01:44 Et il a été au goulag, celui-là.
01:01:46 - Il avait un petit bouton
01:01:49 qu'il allumait lui-même sans toucher son adversaire.
01:01:52 C'était un peu platonien.
01:01:54 - Oui, effectivement, après il a été vraiment mis à mal
01:01:57 par ce gouvernement de l'époque
01:01:59 qui faisait que les Jeux Olympiques
01:02:01 étaient vraiment un objectif
01:02:02 pour le Bloc de l'Est à l'époque.
01:02:05 C'était très important de gagner des médailles.
01:02:07 - La politique a toujours eu lieu.
01:02:08 - Toujours.
01:02:09 - La politique a trop souvent envahi les enceintes sportives.
01:02:12 Dès 1904, vous dites, au Jeu de Saint-Louis
01:02:14 où l'Amérique blanche tenta de valider
01:02:16 les thèses du racisme scientifique
01:02:18 dans le cadre d'un honteux Anthropologie des.
01:02:21 - Oui, parce qu'il voulait expliquer au monde
01:02:23 que quand vous recevez le monde,
01:02:24 vous allez voir des gens que vous ne connaissez pas,
01:02:26 qui n'ont pas la même couleur de peau,
01:02:28 qui n'ont pas les mêmes cheveux,
01:02:29 qui n'ont pas la même attitude et autres.
01:02:31 Donc, vous allez découvrir finalement des races différentes.
01:02:33 Il y avait ce côté un peu genre
01:02:35 on va vous apprendre des choses grâce à cet épisode.
01:02:38 Puis, il y avait aussi quand même du sexisme très marqué.
01:02:41 Mais d'ailleurs, c'est grâce à une nantaise,
01:02:43 vous la connaissez, vous l'avez entendu parler d'elle ou pas,
01:02:45 que les femmes ont pu pratiquer vraiment le sport
01:02:49 aux Jeux Olympiques et notamment l'athlétisme.
01:02:51 - Alice Mia.
01:02:52 - Exactement.
01:02:53 - Elle s'appelle comment ?
01:02:54 - Alice Mia.
01:02:55 - Alice Mia, mais elle n'a pas de rue à Nanterre.
01:02:58 - Non, on vient de lui faire un centre de sport à Paris
01:03:01 à son nom pour les Jeux Olympiques quand même.
01:03:03 - Il n'y a pas de collège non plus.
01:03:05 Alice Mia ?
01:03:06 - Mia, M-I-A-T.
01:03:07 - Ecoutez, ça m'a échappé.
01:03:09 - Vous savez pourquoi ?
01:03:10 Parce que les femmes qui participaient aux Jeux Olympiques
01:03:13 au tout début, c'était uniquement golf et tennis.
01:03:15 Pourquoi ? Parce qu'elles étaient habillées,
01:03:17 comme à la ville presque.
01:03:18 Suzanne Langlais, vous vous souvenez ?
01:03:20 - Oui, bien sûr.
01:03:21 - Elle avait une photo que vous connaissez en golf.
01:03:22 Elle jouait aussi comme ça, habillée de cette façon-là.
01:03:24 Il était intolérable pour les machos de l'époque,
01:03:27 ce n'est pas la même culture bien sûr, il y a un siècle,
01:03:29 mais de supporter des femmes qui transpirent,
01:03:32 qui montrent leur corps,
01:03:34 qui soient en train de pratiquer par exemple l'athlétisme
01:03:37 devant tout le monde.
01:03:39 Et elle, elle a dit, puisque c'est ça,
01:03:40 elle a demandé en 1919 à Pierre de Coubertin
01:03:42 l'autorisation de faire venir les femmes,
01:03:44 et il a refusé.
01:03:45 Donc elle a monté, on va dire, presque des jeux parallèles
01:03:48 qui étaient consacrés uniquement aux femmes.
01:03:50 Et finalement, au bout d'un moment...
01:03:51 - Elle a appelé des Jeux Olympiques,
01:03:53 et d'ailleurs c'est le comité olympique qui lui a dit
01:03:55 "Vous enlevez le mot olympique tout de suite de ce que vous faites".
01:03:57 - Oui, parce qu'elle n'avait pas le droit d'utiliser,
01:03:58 mais elle a quand même gardé l'idée,
01:03:59 au cas où on lui dit "Venez une fois,
01:04:01 puis après ça sera la dernière".
01:04:02 Et finalement, ça a été adopté.
01:04:05 - Bon, Lionel Chamoulle, je vous montrais une archive tout à l'heure.
01:04:07 Je vais vous montrer une archive,
01:04:08 vous n'avez quasiment pas changé.
01:04:10 - Ah bon ?
01:04:11 - Vous êtes toujours...
01:04:12 - Je me méfie toujours de ça.
01:04:13 - Ce bel adolescent que vous étiez,
01:04:15 je vous l'ai dit, c'est plus "On pourra parler de tennis avec vous",
01:04:17 puisque c'est la phrase la plus célèbre,
01:04:19 que vous avez dit tant de fois.
01:04:21 - "Il n'y a plus de Français, ou de Française, à Roland-Garros".
01:04:24 - Là, il n'y en a plus du tout.
01:04:26 - Bah non, il n'y en a plus.
01:04:27 - Il n'y en a plus.
01:04:28 Donc à la fin de la première semaine, il n'y en a déjà plus.
01:04:30 Mais je voudrais qu'on voit effectivement Paris assiégée,
01:04:34 Paris embourbée,
01:04:36 et Paris "Josélympiquisé",
01:04:39 Paris avec...
01:04:40 Oui, "Josélympiquisé",
01:04:42 avec Mickael Dos Santos.
01:04:45 La place de la Concorde ou la place des divisions.
01:04:48 Pour finaliser l'installation d'un site olympique,
01:04:50 ce carrefour emblématique de la capitale
01:04:53 est fermé depuis quelques jours à la circulation.
01:04:56 Toutes les heures, plus de 5 000 automobilistes
01:04:58 doivent emprunter un autre itinéraire
01:05:00 et faire preuve de patience.
01:05:02 Ce chauffeur de taxi ne cache pas son exaspération.
01:05:06 - C'est une catastrophe.
01:05:08 Franchement, là, je cherche juste à sortir et rentrer chez moi.
01:05:11 On ne peut plus travailler,
01:05:13 les bus sont obstrués.
01:05:15 C'est...
01:05:17 La place de la Concorde est fermée,
01:05:19 Alexandre III est fermé.
01:05:20 Je ne sais pas si on va venir travailler cet été.
01:05:22 Si c'est comme ça, autant partir en vacances.
01:05:24 Trocadéro, Invalides,
01:05:26 d'autres axes majeurs de la capitale,
01:05:28 eux aussi fermés, engendrent de nouveaux embouteillages.
01:05:31 Place de la Concorde, certains Parisiens
01:05:33 y trouvent néanmoins leur compte.
01:05:35 - Ça permet de passer par de nouveaux itinéraires,
01:05:37 de sortir un peu de sa zone de confort.
01:05:39 Un vélo, c'est souvent ce qu'on cherche.
01:05:41 Et ça va participer à la grandeur de Paris,
01:05:44 encore au niveau mondial.
01:05:46 - La Concorde, plus grande place de la capitale,
01:05:48 sera totalement rouverte à la circulation
01:05:50 le 25 septembre prochain.
01:05:52 Une mesure temporaire, la mairie de Paris
01:05:55 a déjà annoncé des travaux de piétonnisation
01:05:57 à partir de 2026.
01:05:59 - Moi, je pense qu'il y a des choses qui vont rester.
01:06:02 La seule question à laquelle je ne peux pas répondre,
01:06:04 est-ce que ça aurait pu être différent?
01:06:06 - Pour avoir vécu des Jeux olympiques
01:06:08 dans d'autres grandes villes, c'est partout pareil.
01:06:10 - C'est partout pareil, à Barcelone en 92,
01:06:12 c'était comme ça?
01:06:14 - Ce n'était pas encore les attentats,
01:06:16 on veut du "en voilà", il y avait cette crainte-là.
01:06:18 - Mais là, on a fait les Jeux dans la ville.
01:06:20 D'habitude, les Jeux sont dans des stades.
01:06:22 Là, on a décidé de les faire dans la ville.
01:06:24 - Et partout, on ferme un mois et demi, deux mois avant?
01:06:29 - Ça dépend des pays.
01:06:31 Ce qui s'est fermé à Athènes,
01:06:33 c'est parce qu'il y avait tellement de chantiers
01:06:35 qui étaient en retard, que tout était fermé
01:06:37 pour finir les chantiers.
01:06:39 On utilisait des plastes nets partout
01:06:41 pour qu'il n'y ait pas de soucis,
01:06:43 on nettoyait tout autour.
01:06:45 C'est tellement une loupe, d'un seul coup,
01:06:47 le monde entier regarde une ville.
01:06:49 Et finalement, nous, on a choisi,
01:06:51 c'est un parti pris, qui a été décidé,
01:06:53 de dire "on va sur les événements les plus marquants,
01:06:55 on sera sur des sites historiques quasiment".
01:06:57 - Et ça, je trouve que c'est pas mal,
01:06:59 c'est une bonne idée.
01:07:01 - Ce qui manque peut-être, c'est l'explication
01:07:03 de dire "on vous propose une solution alternative",
01:07:05 et qu'on vous dise "vous passez par là,
01:07:07 c'est quitter Paris, Parisien".
01:07:09 - On peut faire comme nous,
01:07:11 d'arriver à 6h du matin au bureau,
01:07:13 et de repartir à 10h le soir.
01:07:15 Mais bon, tout le monde ne peut pas travailler.
01:07:17 - Quel héroïsme !
01:07:19 - Vous avez vu cet enfant qui grimace,
01:07:21 le républicain John Rose, membre de la Chambre des représentants,
01:07:23 a emmené son fils au congrès américain,
01:07:25 c'était le lundi 3 juin, alors que son père
01:07:27 prenait la parole sur la condamnation
01:07:29 de Donald Trump, l'enfant voulait se faire remarquer.
01:07:31 J'adore cette image,
01:07:33 c'est vraiment... regardez, regardez !
01:07:35 (rires)
01:07:37 - Non mais c'est pas drôle,
01:07:39 franchement...
01:07:41 - Pourquoi vous dites que c'est pas drôle ?
01:07:43 - Non, la politique c'est sérieux, est-ce qu'on peut être sérieux 5 minutes ?
01:07:45 - Ah non, arrêtez,
01:07:47 je trouve que c'est formidable cet enfant !
01:07:49 - L'élever enfin !
01:07:51 Moi ma fille, il ferait ça, mais je...
01:07:53 je vous raconte pas la politique qu'il fait derrière.
01:07:55 - Oui mais il le voit pas son papa,
01:07:57 parce qu'il est dans son dos.
01:07:59 - Mais qu'est-ce que vous feriez ?
01:08:01 - Ah bah il se prendrait une sacrée engueulade en rentrant à la maison,
01:08:03 il allait dire une fessée, mais on donne plus de fessées
01:08:05 et de claques aujourd'hui,
01:08:07 c'est plus possible.
01:08:09 Alors il a tweeté,
01:08:11 voilà ce qui m'arrive quand je dis à mon fils
01:08:13 Guy, il s'appelle Guy en plus,
01:08:15 je savais pas que c'était un prénom américain, Guy,
01:08:17 Guy de sourire
01:08:19 à l'appareil photo pour son petit frère,
01:08:21 il devrait prendre la place de son père à
01:08:23 héroïne de Téléspectateurs,
01:08:25 filmer son attitude désinvolte et rapidement
01:08:27 devenue virale sur les réseaux sociaux,
01:08:29 cet enfant est probablement plus civilisé que la plupart des membres du Congrès.
01:08:31 Bon, j'espère qu'il l'a pas fait exprès,
01:08:33 le père, parce que vous savez,
01:08:35 c'est une manière de se faire parler de soi dans le monde entier,
01:08:37 parfois il fait les mêmes têtes que moi
01:08:39 quand je regarde un discours au Congrès, c'est amuser un autre internaute.
01:08:41 Bon,
01:08:43 ce matin Anne Filda est avec nous
01:08:45 et il y a une émission littéraire sur
01:08:47 CNews et c'est vraiment intéressant
01:08:49 parce que ce rendez-vous, il y a 600 fois
01:08:51 vous l'avez vu,
01:08:53 - La 600ème émission.
01:08:55 - C'est la 600ème émission.
01:08:57 Alors ce qui est, vous voyez, on dit plein de choses
01:08:59 de notre société, mais les livres ça marche
01:09:01 et les livres ça se vend.
01:09:03 - C'est une singularité française, ça reste une...
01:09:05 Alors ça marche moins bien qu'avant,
01:09:07 ne soyons pas dupes, il faut voir les choses comme elles sont.
01:09:09 - On en voit moins qu'avant, on voit moins de romans qu'avant.
01:09:11 - Oui, et c'est vrai que là,
01:09:13 d'ailleurs c'est un sujet qu'on aborde avec Frédéric Bébédé,
01:09:15 c'est vrai que la concurrence des écrans est terrible,
01:09:17 mais
01:09:19 il y a une singularité française qui fait que par exemple,
01:09:21 quand on parle politique,
01:09:23 un homme politique, pour qu'il soit crédible,
01:09:25 il faut qu'il écrive un livre.
01:09:27 - Et les livres se vendent jamais.
01:09:29 Là, Bruno Le Maire, il n'en a pas vendu 2000.
01:09:31 - Non, effectivement, en général,
01:09:33 les livres se vendent peu.
01:09:35 - Et en fait, il écrit un livre pour être invité
01:09:37 sur les émissions de télé pour parler de son livre.
01:09:39 - Oui, sauf un candidat à la présidentielle,
01:09:41 quand il est en situation,
01:09:43 Macron en dit "on vende pas mal",
01:09:45 Nicolas Sarkozy aussi, donc voilà.
01:09:47 - Mais moi ce qui me fascine dans les ventes de livres,
01:09:49 c'est que ceux qui vendent des livres,
01:09:51 parfois ne passent jamais à la télévision.
01:09:53 - Certains, oui.
01:09:55 - Parfois, ils vendent 100 000, 150 000.
01:09:57 Nous, on a reçu l'autre jour quelqu'un
01:09:59 qui ne passe jamais à la télévision,
01:10:01 j'oublie d'ailleurs son nom à l'instant,
01:10:03 et le bouche-à-oreille fonctionne à...
01:10:05 - C'est-à-dire qu'il y a une nouvelle catégorie de livres.
01:10:07 Alors nous, des livres, on a choisi de recevoir
01:10:09 aussi des gros vendeurs
01:10:11 qui, par une forme de snobisme,
01:10:13 parfois ne sont pas invités,
01:10:15 enfin même si ça change un petit peu.
01:10:17 - C'est Marc Lévy, par exemple.
01:10:19 - Marc Lévy, Guillaume Musso,
01:10:21 Melissa D'Acosta.
01:10:23 - C'est un phénomène qui vend aujourd'hui le plus.
01:10:25 - Elle est née par Internet, je crois,
01:10:27 Melissa D'Acosta.
01:10:29 - C'est souvent le cas de beaucoup d'écrivains.
01:10:31 Donc en fait, on a décidé d'avoir une programmation
01:10:33 qui ne soit pas que ce qu'on a pu reprocher
01:10:35 de temps en temps à certains,
01:10:37 uniquement Germano Pratine.
01:10:39 Donc on reçoit toutes sortes d'écrivains,
01:10:41 on reçoit des primo-romanciers,
01:10:43 on reçoit des gros vendeurs,
01:10:45 on reçoit des philosophes...
01:10:47 - Et qui lit ? Ce sont des femmes qui lit ?
01:10:49 - Alors ça dépend de quoi ?
01:10:51 - C'est vrai que c'est essentiellement des femmes.
01:10:55 - Et par exemple, Virginie Giraud,
01:10:57 au cœur de l'histoire antique, qui vient de sortir,
01:10:59 je crois... - Demain, il débarque demain.
01:11:01 - Bon, alors c'est formidable,
01:11:03 parce que c'est Cléopâtre, c'est Ramsès II, c'est Auguste,
01:11:05 c'est Ovide, par exemple, c'est Néron.
01:11:07 Est-ce que vous savez, si vous avez un public,
01:11:09 par exemple, est-ce que vous savez qui achète vos livres ?
01:11:11 - Plus d'hommes que de femmes,
01:11:13 parce que l'histoire est préférée par les hommes,
01:11:15 et ce qui est terrible, c'est que moi,
01:11:17 qui fais beaucoup de biographies de femmes,
01:11:19 je remarque que les biographies de femmes sortent souvent
01:11:21 en jeunesse, pas dans les grandes biographies.
01:11:23 C'est que les femmes, en fait,
01:11:25 désertent les grandes biographies,
01:11:27 que les grands lecteurs de biographies sont des hommes,
01:11:29 ça me désole.
01:11:31 - Ça c'est tout à fait... - Ça c'est bien pour les hommes,
01:11:33 c'est pas bien pour les femmes.
01:11:35 - La 600ème, elle était ces jours-ci ?
01:11:39 - Alors c'est aujourd'hui.
01:11:41 C'est aujourd'hui qu'on diffuse, et c'est une émission spéciale,
01:11:43 parce qu'il y a le format habituel,
01:11:45 donc 6 minutes,
01:11:47 avec notre invité Frédéric Becbédé,
01:11:49 qu'on a choisi, parce que c'est un écrivain
01:11:51 qui est un vrai écrivain,
01:11:53 qui est un critique littéraire aussi,
01:11:55 dont les critiques sont vraiment
01:11:57 assez étonnantes
01:11:59 chaque semaine dans le Figaro magazine,
01:12:01 et c'est quelqu'un qui est venu
01:12:03 à la littérature un peu,
01:12:05 il le dit lui-même, comme une sorte d'autodidacte,
01:12:07 il était pas né pour être écrivain,
01:12:09 il a...
01:12:11 - Mais il est formidable.
01:12:13 - Pardon ? - Il est formidable.
01:12:15 - Il est vraiment, et en plus,
01:12:17 il vient de sortir il y a quelques mois un livre
01:12:19 qui est un dictionnaire amoureux des écrivains
01:12:21 d'aujourd'hui, contemporains,
01:12:23 donc c'est un regard sur tous les écrivains
01:12:25 qui l'apprécient,
01:12:27 ou moins, qui sont ces contemporains.
01:12:29 Et c'est la marque
01:12:31 d'une générosité qui est assez rare,
01:12:33 parce qu'en général les écrivains ont tendance
01:12:35 à plutôt incenser ceux qui sont morts,
01:12:37 - Quel est votre top 3 des écrivains français vivants ?
01:12:39 - Quel est mon ?
01:12:41 - Top 3 des écrivains français vivants ?
01:12:43 - Oh non !
01:12:45 - Oh bah si, si, c'est...
01:12:47 - Tesson ?
01:12:49 - J'aime beaucoup Tesson, je sais pas...
01:12:51 - Emmanuel Carrère ? - J'aime beaucoup Emmanuel Carrère.
01:12:53 Alors je suis un peu...
01:12:55 C'est embêtant parce que je suis un peu
01:12:57 troublée par les derniers écrivains
01:12:59 que j'ai reçus, alors je sais pas
01:13:01 si ça durera. J'attends par exemple
01:13:03 de voir le prochain Abel Quentin,
01:13:05 qui avait écrit un livre qui s'appelle "Le voyant des temps"
01:13:07 il y a deux ans, qui est une critique du
01:13:09 hockisme qui est absolument hilarante,
01:13:11 - Et qui aurait mérité peut-être un concours,
01:13:13 et qui a été carté, je crois que c'est Brigitte Giraud
01:13:15 qui l'avait gagné cette année-là.
01:13:17 - Qui a étonnamment pas eu
01:13:19 énormément de prix. - Oui mais parce qu'il était trop bien ce livre.
01:13:21 - Et vous êtes d'accord que c'était un livre extraordinaire ?
01:13:23 - Tout à fait, alors que Brigitte Giraud
01:13:25 qui a eu le prix concours franchement cette année-là,
01:13:27 mon dieu !
01:13:29 - En fait elle était en concurrence avec Julien Ledaud dans "Poly"
01:13:31 à l'époque, c'était pas...
01:13:33 - C'était pas...
01:13:35 Bon, et on s'ennuie jamais
01:13:37 dans les articles de Black BD, ni dans ses livres
01:13:39 et dans ses romans, par exemple "Windows of the World"
01:13:41 c'est un roman formidable, sur le 11 septembre.
01:13:43 - Voilà, il a vraiment eu de l'essai là.
01:13:45 - Formidable, formidable. Bon, j'avais une petite surprise pour vous.
01:13:47 - Alors ? - Parce que vous avez été jeune.
01:13:49 - Comme tout le monde, mais...
01:13:51 - Et moi j'aimais bien me voir une petite image d'archive.
01:13:53 - Alors ? - Vous étiez... En fait avant
01:13:55 d'être à Antenne 2, on disait Antenne 2,
01:13:57 vous étiez arrivé à Antenne 2 avec Chapatte,
01:13:59 - 81, ouais c'est ça. - Donc là il y avait Chapatte
01:14:01 encore. - Oui, Roger Coudert, Pierre Grosland,
01:14:03 - Ah oui. - La grande équipe de base.
01:14:05 - Ah vous avez connu Roger Coudert ? - Même Léon Zitrone qui faisait encore
01:14:07 du patinage artistique et
01:14:09 l'excitation, le jumping, donc c'est pour vous dire.
01:14:11 - Et là... - C'était au speck-clac.
01:14:13 - Et là, Stade 2 passait à 19h je crois ?
01:14:15 - Entre 19h et 20h, effectivement. - Et faisait peut-être...
01:14:17 - Alors c'était entre 9 et 12 millions
01:14:19 de téléspectateurs. - Oh non, c'est incroyable.
01:14:21 - Et il y a une petite histoire qui était étonnante parce qu'il y a eu
01:14:23 Maggie, vous vous souvenez ? - Bien sûr, bien sûr.
01:14:25 - Qui s'est intercalée entre le 20h et Stade 2.
01:14:27 Et Robert Chapatte ne résiste pas au plaisir de nous lire
01:14:29 une lettre. Il y a une dame qui est vraiment là,
01:14:31 est furieuse parce que l'autre jour,
01:14:33 son mari,
01:14:35 il engueule quoi, vraiment parce qu'il a
01:14:37 faim et qu'elle, elle lui dit
01:14:39 "mais chérie, il n'est pas 19h"
01:14:41 et elle lui dit
01:14:43 "mais j'ai entendu le générique de Stade 2"
01:14:45 lui, il ne s'était pas rendu compte qu'il y avait
01:14:47 Maggie entre les deux et le Pavlovien,
01:14:49 le gars, il avait faim parce qu'il
01:14:51 entendait le générique quoi. - Avec Rose Ivarth
01:14:53 avec Rose Ivarth et
01:14:55 Jean-Marc Thibault.
01:14:57 Alors voyez cette image, parce qu'avant
01:14:59 d'être à Antenne 2, vous étiez où ?
01:15:01 - J'ai fait la tournée des régions de France 3,
01:15:03 d'FR3 on dit à ce moment-là.
01:15:05 - Et vous avez fait, vous étiez à La Rochelle.
01:15:07 - Ah oui, je vois ce que vous venez de dire.
01:15:09 C'est de la culture là, alors c'est malgré du sport.
01:15:11 - Vous êtes beau comme tout, vous êtes jeune,
01:15:13 vous avez toujours été élégant déjà
01:15:15 et voyons, Lionel Chamoulod, donc je crois
01:15:17 qu'on est en 1980. - Exactement.
01:15:19 - Les rencontres de La Rochelle sont
01:15:21 mortes, vive le festival, c'est en effet un festival
01:15:23 nouvelle formule qui a été mis sur pied
01:15:25 cette année. L'équipe d'organisation
01:15:27 est la même qu'auparavant, mais le directeur a changé.
01:15:29 Alain Durel, le nouveau directeur et son
01:15:31 équipe ont connu quelques difficultés d'organisation,
01:15:33 mais grâce à l'aide de partenaires
01:15:35 locaux et régionaux, et aussi
01:15:37 grâce à la municipalité de La Rochelle,
01:15:39 le festival a pu être mis sur pied
01:15:41 et il présente un programme aussi diversifié
01:15:43 qu'intéressant. - C'est un festival
01:15:45 de plusieurs disciplines, comme on
01:15:47 dit, c'est-à-dire musique, théâtre, danse,
01:15:49 art plastique, cinéma,
01:15:51 et avec plusieurs périodes
01:15:53 dans ce festival, notamment
01:15:55 nous démarrons avec la musique. Ensuite, il y aura
01:15:57 le cinéma, et il y aura aussi
01:15:59 le théâtre et la danse qui termineront,
01:16:01 mais les périodes ne sont pas
01:16:03 aussi séparées, c'est-à-dire que
01:16:05 il y a des jours où l'on trouve les trois activités
01:16:07 ou les quatre activités à la fois.
01:16:09 - Est-ce que ce métier de journaliste fait toujours rêver à la télévision
01:16:11 comme en 1980 ? - J'ai un fils
01:16:13 qui fait de la télé, vous l'avez croisé.
01:16:15 - Jean, qui est formidable. - Oui,
01:16:17 et donc comme quoi, oui, ça attire encore,
01:16:19 peut-être ce qui déçoit certains gens, on fait partie
01:16:21 d'ailleurs, c'est de se dire qu'il y a plus la place
01:16:23 maintenant à des émissions comme ici
01:16:25 de plateau, ou à des plateaux
01:16:27 en situation devant l'Elysée que des grands
01:16:29 reportages qui faisaient peut-être rêver plus
01:16:31 notre génération. C'est vrai que dans le sport,
01:16:33 on s'en est moins rendu compte parce qu'on avait la chance d'être sur tous les
01:16:35 événements, de suivre des Coupes du monde,
01:16:37 de suivre des Jeux Olympiques, d'être sur place, de rencontrer des gens,
01:16:39 mais non, il y a peut-être cette frustration d'être plus
01:16:41 on va dire devant son ordinateur. - Et puis le journalisme
01:16:43 de sport a changé, c'est-à-dire que vous aviez une
01:16:45 complicité quand même. - Il y avait ça, et puis il y avait
01:16:47 aussi la possibilité de toucher à tous les sports, maintenant
01:16:49 chacun a son petit domaine. - Aujourd'hui
01:16:51 c'est tellement
01:16:53 formaté,
01:16:55 les interviews, les joueurs
01:16:57 de tennis, les rencontres
01:16:59 - Les rencontrer c'est difficile. - Oui, et même sur le
01:17:01 cours. - Mais cela dit, vous voyez, par
01:17:03 Roland-Garros, sur le plateau de France Télé, vous avez toujours eu
01:17:05 quand même les toutes meilleures et les meilleurs
01:17:07 qui viennent sur le plateau. Ce n'est pas le cas.
01:17:09 - Oui, mais parce que vous avez les droits. - Parce qu'on a les droits,
01:17:11 mais même des chaînes qui ont les droits, est-ce qu'il y avait Cristiano
01:17:13 Ronaldo ou Messi à chaque fois sur le plateau ?
01:17:15 - Pas toujours. - Ils peuvent venir,
01:17:17 mais à la fin, il y a des interviews qui sont faites
01:17:19 pour la Ligue. - Donc oui, on est un peu
01:17:21 déconnecté des acteurs, finalement,
01:17:23 et donc on les suit plus sur
01:17:25 les réseaux que face à face.
01:17:27 - Alors qu'il y avait effectivement quelque chose peut-être de plus
01:17:29 naïf ou de plus frais, de plus accessible.
01:17:31 - On est dans du data-journalisme, maintenant, dans le sport,
01:17:33 beaucoup, il y a beaucoup d'archives,
01:17:35 de statistiques, de choses comme ça,
01:17:37 et on va vous dire tout de suite, Siner est numéro 1,
01:17:39 ça va être un nouveau vainqueur cette année à Roland-Garros
01:17:41 chez les garçons, parce que tout tombe comme ça.
01:17:43 - "Sommeil à la Bidi" à 10h30
01:17:45 nous rappelle les titres.
01:17:47 - Un stupeur à Plumelec, dans le Morbihan,
01:17:51 tous les drapeaux français installés
01:17:53 pour les commémorations du 80e
01:17:55 anniversaire du débarquement ont été
01:17:57 volés dans la nuit, des dégradations
01:17:59 alors que le président est attendu en fin
01:18:01 de matinée sur place.
01:18:03 Après les émeutes, un catalogue
01:18:05 d'aide pour la Nouvelle-Calédonie a commencé
01:18:07 par la mise en place d'un fonds de solidarité
01:18:09 pour les TPE-PME,
01:18:11 accompagnement des collectivités
01:18:13 pour les dispositifs d'activité partielle,
01:18:15 les banques et assurances sont également sollicitées
01:18:17 et un comité sera mis en place
01:18:19 pour suivre les avancées tous les mois.
01:18:21 Et puis des dizaines d'élèves
01:18:23 hospitalisés dans la Marne après
01:18:25 de mystérieuses intoxications au monoxyde
01:18:27 de carbone, c'est en se rendant
01:18:29 à la cantine que plusieurs groupes d'enfants
01:18:31 et un adulte ont été victimes de ces malaises
01:18:33 dans une école de Fer-Champenoise
01:18:35 jeudi dernier. L'origine de ces
01:18:37 intoxications reste pour l'heure inconnue.
01:18:39 Merci Somaïa, comme il nous reste
01:18:41 quelques minutes, les joueurs de l'équipe
01:18:43 de France se déplacent désormais
01:18:45 en train,
01:18:47 par le chemin de fer. Ils sont à Metz,
01:18:49 ils n'ont pas pris l'aéroplane
01:18:51 et Didier Deschamps
01:18:53 effectivement s'est exprimé
01:18:55 sur ce sujet et je vous propose d'écouter
01:18:57 Didier Deschamps.
01:18:59 On n'est pas dans les airs.
01:19:01 Donc on est dans des...
01:19:03 On peut téléphoner.
01:19:05 On peut téléphoner,
01:19:07 on est dans des wagons.
01:19:09 Il y a des arrêts.
01:19:11 On s'est arrêté plusieurs fois.
01:19:13 On a une amplitude horaire
01:19:15 qui est un peu différente.
01:19:17 Voilà.
01:19:19 Mais bon, rien de bien méchant
01:19:21 même si j'ai dû décaler le déjeuner
01:19:23 une bonne demi-heure.
01:19:25 Mais bon, en veille de match, c'est...
01:19:27 C'est jamais évident.
01:19:31 Mais bon, voilà.
01:19:33 A partir du moment où
01:19:35 c'était décidé
01:19:37 par le président
01:19:39 de la fédération,
01:19:41 Philippe Diallo,
01:19:43 on l'a fait sans souci.
01:19:45 On a donné beaucoup de plaisir
01:19:47 aux gens qu'on a pu rencontrer
01:19:49 qu'on n'a pas forcément l'habitude
01:19:51 de croiser.
01:19:53 - Quelle conviction, c'est beau.
01:19:55 - Je suis fan absolue de Deschamps
01:19:57 parce qu'en plus, c'est un chambreur.
01:19:59 Il est très intelligent, il est très drôle.
01:20:01 Philippe Diallo est nantais.
01:20:03 Il est né évidemment à Nantes.
01:20:05 Il est formé et il est devenu le joueur
01:20:07 qu'il est devenu.
01:20:09 Et puis pour des raisons de com'
01:20:11 aujourd'hui, disons-le, l'équipe de France
01:20:13 donne l'exemple et le voyage
01:20:15 n'est plus dans les ailes.
01:20:17 - J'aime beaucoup Philippe Diallo.
01:20:19 Pourquoi s'aide-t-il
01:20:21 devant...
01:20:23 - Alors, vous, vous êtes extraordinaire.
01:20:25 Sur les 2,7 millions tout à l'heure
01:20:27 de Céline Dion, vous m'accusez de faire
01:20:29 de la démagogie et là, dans un cas comparable,
01:20:31 c'est-à-dire que tu économises de l'argent
01:20:33 et tu économises du CO2, là, vous dites
01:20:35 que c'est de la démagogie. Je voudrais être dans le cerveau
01:20:37 de Georges Fenech, parfois. - Mais qu'est-ce qu'on a économisé
01:20:39 comme CO2 là-dessus ? - On a économisé...
01:20:41 - L'équipe de France, enfin... - Mais Georges...
01:20:43 - Mais enfin, tu prends le train, c'est à 350 km,
01:20:45 mais... - Non, on a pu aller à Metz.
01:20:47 - Qui, qui ? Vous prenez...
01:20:49 - Je suis sûr qu'au fond de vous-même, vous pensez comme moi.
01:20:51 - Ah non, non ! - Même si mon bus,
01:20:53 Philippe Diallo, plus électrique...
01:20:55 - L'équipe de France, franchement. - L'équipe de France
01:20:57 doit prendre l'avion, quelques heures, monsieur... - Pour aller à Metz.
01:20:59 Pour aller à Metz, Georges. - Oui, oui, oui.
01:21:01 - Tu te rends compte, enfin, c'est
01:21:03 300 km, quoi. - Oui.
01:21:05 350 km. Vous passez
01:21:07 par Reims, hop, sur autoroute.
01:21:09 Bon, écoutez, merci.
01:21:11 Je vais rappeler donc Anne Fulgaz, toujours un plaisir.
01:21:13 On avait fait une émission merveilleuse ensemble.
01:21:15 - Oui, avec Michel Sardou. - Autour de Michel Sardou.
01:21:17 - Mais je dois dire que c'est grâce à vous que je fais cette émission.
01:21:19 - Non. - Bah si. - C'est grâce à vous.
01:21:21 - Bah, c'est... - En tout cas, faudrait qu'on refasse
01:21:23 ces grands interviews. - Qu'on refasse, oui.
01:21:25 - Michel Sardou, c'était très bien. - C'était un...
01:21:27 - C'était un grand moment. - Bon, on avait eu une autre idée, un jour,
01:21:29 d'aller rencontrer un acteur français, et puis finalement,
01:21:31 on n'a pas pu le faire. - C'est un peu compliqué en ce moment.
01:21:33 - Mais, voilà, ça serait intéressant
01:21:35 de consacrer comme ça un peu
01:21:37 de temps et d'archives à...
01:21:39 Je veux remercier Virginie Giraud,
01:21:41 bien sûr, et rappeler son livre "Au coeur de
01:21:43 l'histoire antique", et on peut vous écouter
01:21:45 sur Europe 1, le week-end.
01:21:47 - Les week-ends, à 15h, et on podcast tous les jours.
01:21:49 - Et puis l'excellent
01:21:51 monsieur Chaboulot, qui va gagner Roland-Garros ?
01:21:53 - J'aimerais bien que ce soit Alcaraz.
01:21:55 Parce qu'en fait, la finale, elle est en demi-finale.
01:21:57 Alcaraz-Sinner, donc le vainqueur.
01:21:59 - Alcaraz-Sinner, ah oui.
01:22:01 Mais parfois, la finale est en demi-finale.
01:22:03 - C'est le cas, je pense.
01:22:05 - Il est italien, Sinner. - Exactement.
01:22:07 - C'est le premier italien qui est au top
01:22:09 depuis...
01:22:11 - On va dire Panata, le dernier,
01:22:13 va remporter. - Non, mais on est d'accord.
01:22:15 Et Panata, je crois qu'il a gagné en 72, 73.
01:22:17 - Oui, c'était le seul à avoir battu Borg
01:22:19 à Roland-Garros. - Et nous,
01:22:21 on est tranquille,
01:22:23 on attend.
01:22:25 On n'a même pas un espoir, sérieusement.
01:22:27 - Il y a un groupe qui est assez, comment dire, homogène,
01:22:29 mais qui est navigué
01:22:31 entre la 15e et la 40e place.
01:22:33 - Il est homogène dans la médiocrité.
01:22:35 - Ce n'est pas gentil. - Vous avez raison.
01:22:37 - On a été trop bien habitués. - Moi, j'adore le tennis.
01:22:39 - Moi aussi. - On n'a rien gagné.
01:22:41 - Après, il y a plein de pays...
01:22:43 Vous voyez beaucoup d'Américains, vous, qui sont...
01:22:45 Ils ont disparu aussi.
01:22:47 Les Australiens, on en voit tant que ça.
01:22:49 Donc, il y a des cycles. On revoit des Italiens,
01:22:51 on revoit des Canadiens.
01:22:53 - C'est un long cycle,
01:22:55 manifestement, pour le tennis.
01:22:57 Mathieu, Cébile Prola était à la réalisation,
01:22:59 je le remercie. Rémi était à la vision.
01:23:01 Amanda et Lounès
01:23:03 étaient au son. Merci à Marine Lanson
01:23:05 et à Ladislas Giscard d'Estaing, qui a été
01:23:07 avec nous ce matin. Merci aussi à Félix
01:23:09 Pérolaz, Anne Fulda,
01:23:11 Virginie, bonne journée à vous.
01:23:13 Messieurs, bonne journée.
01:23:15 Sabrina, bonne journée. Merci.
01:23:17 Et nous, nous nous retrouvons ce soir.
01:23:19 Ciao !
01:23:19 merci à bientôt !