Pascal Praud et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDPros
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00:00:00 Bonjour à tous et bienvenue ce matin à l'heure des pros sur Europe 1 jusqu'à 9h30 sur CNews,
00:00:06 jusqu'à 10h30. Du haut de ses 35 ans et sans avoir jamais travaillé dans l'entreprise,
00:00:12 autrement qu'à travers des jobs d'étudiants si j'ai bien compris. Gabriel Attal donne la leçon
00:00:18 et explique un seigneur de 55 ans qui est salarié depuis 30 ans, qui n'a jamais connu le chômage,
00:00:24 qui a une carrière professionnelle sans accrocs, que le jour malheureux qu'il le verra sur le
00:00:28 carreau après un licenciement, ce seigneur sera traité comme le jeune homme de 26 ans qui a
00:00:34 travaillé six mois et qui a le droit quasiment à la même chose. Comment est-ce possible ? Dans
00:00:39 assurance chômage, il y a assurance. Je cotise depuis 30 ans, mon job c'est ma maison, je l'assure
00:00:48 et monsieur Attal m'explique que si ma maison brûle, je serai remboursé du dixième de sa valeur.
00:00:53 Ce n'est évidemment pas possible. L'assurance chômage doit penser du sur-mesure. L'assurance
00:01:00 chômage doit combattre les abus. Je le répète, le salarié qui fait du yo-yo, un coup je travaille
00:01:06 six mois, un coup je profite du système et je touche les allocations, évidemment il faut mettre
00:01:11 fin à ce système mais de grâce, un peu de bon sens. Je sais, c'est beaucoup demandé parfois
00:01:18 à ceux qui nous dirigent. Il est 9h, Chana Lusto.
00:01:21 Bonjour Pascal, bonjour à tous. Au moins sept personnes sont mortes cette nuit à Taïwan après
00:01:38 le plus fort séisme de ces 25 dernières années. Plus de 700 blessés sont également à déplorer
00:01:44 et le bilan pourrait encore s'alourdir sur place. Les dégâts sont considérables,
00:01:48 notamment dans la capitale où les habitants ont eu très peur.
00:01:51 Quand j'ai réalisé qu'il s'agissait d'un tremblement de terre, j'ai rapidement mis mes
00:01:56 vêtements et mes chaussures. Puis j'ai pris mon enfant, j'ai descendu les escaliers en courant,
00:02:00 je n'ai rien emporté d'autre. La maison tremblait violemment, toutes les motos à l'extérieur se
00:02:07 sont renversées. J'ai donc rapidement coupé le gaz et l'électricité. C'était terrifiant,
00:02:13 cela faisait longtemps qu'il n'y avait pas eu de tremblement de terre.
00:02:15 Un drapeau palestinien une nouvelle fois déployé à l'université Grenoble Alpes l'unit le syndicat
00:02:23 étudiant en appel à Sylvie Retailleau, la ministre de l'enseignement supérieur. Et selon leur déléguée
00:02:28 nationale Yvenne Lecauze, la politique s'invite bien trop souvent au sein de l'établissement.
00:02:32 Les étudiants n'ont marre que leur université soit politisée, en n'ont marre que l'extrême gauche,
00:02:38 pour certains événements, en l'occurrence c'est pour la Palestine, l'année dernière c'était pour
00:02:44 la réforme des retraites, viennent bloquer la fac, viennent manifester, viennent afficher des
00:02:49 banderoles, des drapeaux, des pancartes, viennent la taguer, parce que très souvent ils viennent
00:02:54 taguer la fac avec leur message, en l'occurrence récemment c'est "libérez Gaza". Et puis les
00:02:59 recherches se poursuivent ce matin dans le secteur du Haut-Vernay, on ne connaît toujours pas les
00:03:03 circonstances de la mort du petit Émile en conférence de presse hier. Le procureur de la
00:03:08 république a révélé qu'une partie des vêtements portés par l'enfant le jour de sa disparition a
00:03:12 été retrouvée, mais à ce jour aucune piste n'est écartée par les enquêteurs. Voilà pour l'essentiel
00:03:17 de l'information, c'est à vous Pascal. Merci Chana Lusto, Marie-Estelle Dupont est avec nous ce
00:03:22 matin et nous pourrons parler tout à l'heure d'un sujet qui vous tient à coeur, l'éducation sexuelle
00:03:31 à l'école. Absolument. Noémie Schulz que vous connaissez bien évidemment, Dominique Jammet,
00:03:37 Georges Fenech, Gautier Lebret, s'il vous plaît Gautier Lebret, on ne regarde pas le Pétain pendant
00:03:43 l'émission parce qu'on a beaucoup de remarques. Je vous le signalerai quand vous le ferez aussi.
00:03:47 Et peut-être d'auditeurs aussi. Éric Revelle qui est avec nous, bien évidemment. Alors je vous ai
00:03:54 vu réagir d'ailleurs sur l'assurance chômage, on en parlera tout à l'heure, mais on ne peut pas
00:03:59 traiter, on ne peut pas dire à quelqu'un... Ça c'est évident, je réagis sur les droits.
00:04:02 On ne peut pas dire à quelqu'un qui a bossé pendant 35 ans qu'au bout de six mois son indemnité
00:04:07 va être divisée par deux. Ce n'est pas possible. Non mais même traiter quelqu'un qui travaille
00:04:11 six mois tous les deux ans... C'est du sur-mesure l'assurance chômage, du sur-mesure, c'est une
00:04:16 cotisation, je le rappelle. Mais on va parler évidemment avec vous Noémie Schulz, quatre jours
00:04:23 après la découverte des ossements du petit Émile, les gendarmes et les experts se mobilisent pour
00:04:26 élucider le mystère de la mort d'un jeune garçon. J'ai l'impression, et on va écouter le procureur,
00:04:32 j'ai l'impression quand je l'écoute que même s'il ne le dit pas, on a le sentiment que la thèse de
00:04:38 l'accident prédomine. Écoutons Augustin Donadio. Trois jours après la découverte d'ossements du
00:04:47 petit Émile, le procureur de la République d'Aix-en-Provence a annoncé que des vêtements
00:04:51 de l'enfant ont été retrouvés. Le long de ce ruisseau ont été retrouvés par les enquêteurs
00:04:56 hier en contrebas du chemin, à environ 150 mètres du lieu de la découverte du crâne, certains
00:05:05 vêtements que portait Émile le jour de sa disparition, c'est-à-dire un tee-shirt, ses chaussures et une
00:05:13 culotte. Cette zone escarpée située à un kilomètre et demi du village est accessible selon le
00:05:19 procureur après 25 minutes de marche pour un adulte, mais malgré cela les enquêteurs n'écartent
00:05:24 aucune piste. Certains d'entre vous certainement connaissent des enfants qui sont susceptibles de
00:05:29 marcher longtemps, d'autres sont susceptibles de marcher moins longtemps, ça je ne sais pas
00:05:34 quelle était sa capacité à la marche. Avant la découverte du crâne par la randonneuse, la zone
00:05:39 avait été fouillée par les gendarmes lors de nombreuses battues, mais aucune trace de l'enfant
00:05:44 n'avait été repérée. Je ne peux affirmer aujourd'hui que chaque mètre carré a été foulé par un membre
00:05:52 des équipes de recherche et d'investigation, aussi loin soit-elle allée. Selon les premières
00:05:57 analyses du crâne, ce dernier présente des petites fractures mais aucun traumatisme antérieur à la
00:06:02 mort de l'enfant. L'enquête va donc se poursuivre, la randonneuse elle a été mise hors de cause après
00:06:08 vérification de ses déclarations. L'enquête va se poursuivre, Émilie Schultz. Noémie. Et j'ai dit
00:06:15 Émilie. Ah pardonnez-moi. C'est pas grave. Excusez-moi. Oui bien sûr l'enquête va se poursuivre,
00:06:21 alors d'abord on va continuer sur le terrain de chercher peut-être d'autres ossements. On a
00:06:25 retrouvé uniquement le crâne d'Émilie. Avec cette question, ce crâne était-il là depuis l'été
00:06:32 dernier ? En clair, est-ce qu'on est passé, est-ce que les enquêteurs sont passés à côté du corps
00:06:37 d'Émilie ? Ça interroge et on sent presque une forme d'embarras du côté des autorités. Il n'y a
00:06:44 pas de réponse avec certitude. La zone qui est située à 1,7 km environ du Hameau avait pourtant
00:06:49 été fouillée. Il y avait eu des battus, des chiens pisteurs avaient été mobilisés, des hélicoptères
00:06:54 équipés de caméras thermiques également. Mais les chiens spécialisés dans la recherche de cadavres
00:06:59 n'avaient pas emprunté ce sentier. Et on le sait, cet été la végétation était très dense, ce qui peut
00:07:06 expliquer qu'on ne l'ait pas vue. Il faisait très chaud également, ce qui a pu empêcher les caméras
00:07:11 thermiques de fonctionner parfaitement. Donc première question, le corps était-il là depuis
00:07:15 le début ? Est-ce qu'on est passé à côté sans le trouver ? Ou est-ce qu'il a été déplacé ? Alors
00:07:19 est-ce qu'il a été déplacé par un homme ? Est-ce qu'il a été déplacé par les animaux ? Est-ce qu'il
00:07:23 a été déplacé par les conditions météorologiques ? C'est-à-dire que ça a pu raviner ? Il a plu
00:07:28 beaucoup ? Vous avez de la boue, des écoulements qui font que des eaux comme ça peuvent se déplacer.
00:07:34 Pour que les choses soient claires, est-ce que l'endroit où a été retrouvé le crâne du petit
00:07:40 Émile, est-ce que des enquêteurs étaient passés précisément à cet endroit ? On ne le sait pas.
00:07:47 Ce que nous avons entendu dans le sujet, le procureur dit "je ne peux pas vous assurer que
00:07:51 chaque mètre carré", mais oui c'était un secteur qui avait été ratissé, il y avait eu des battues,
00:07:56 encore une fois la végétation n'était pas là même. Donc ça va se poursuivre pour essayer de
00:08:01 retrouver les autres ossements. Les enquêteurs de l'IRCGN, les gendarmes spécialisés de ces
00:08:07 affaires vont essayer de trouver peut-être de l'ADN sur les vêtements. Ce qu'on peut dire
00:08:12 maintenant avec certitude, c'est que ce corps est resté à l'air libre depuis neuf mois et c'est pour
00:08:17 ça qu'il est dans cet état-là, qu'il n'y a plus de chair et donc c'est pour ça que ça va rendre
00:08:21 très difficile le fait de déterminer les causes de la mort. On ne peut pas savoir si l'enfant a
00:08:26 été victime de violences, on sait juste qu'il n'y a pas de traumatisme crânien, donc en gros on sait
00:08:31 qu'il n'est pas mort d'un coup porté violemment au crâne. Ce sont des conditions très compliquées
00:08:38 pour déterminer précisément et on ne sait pas aujourd'hui si on pourra savoir avec certitude ce
00:08:43 qui est arrivé à Emile. J'ai le sentiment en écoutant le procureur qu'il privilégie la thèse
00:08:49 de l'accident. Ce qui est sûr c'est que cette thèse-là, elle a toujours été envisagée, elle
00:08:55 l'est toujours, mais il y a un moment où les enquêteurs se disaient si Emile s'était perdu,
00:09:00 si c'était vraiment un accident ce petit garçon qui sort dans le hameau et qui marche et puis qui
00:09:04 peut-être se perd et n'arrive pas à retrouver son chemin, on aurait retrouvé le corps. C'est ce
00:09:09 qu'on se disait depuis des mois. Or on ne l'avait pas ce corps donc on se disait bon bah c'est sans
00:09:12 doute plutôt la piste d'une intervention extérieure. Là on l'a retrouvé le corps donc clairement la
00:09:17 piste de l'accident revient mais les deux autres pistes, à savoir un homicide involontaire,
00:09:22 je sais pas, un accident de la route, un accident domestique qu'on a voulu camoufler ou un crime,
00:09:26 sont toujours envisagés à l'heure actuelle. Même si depuis dimanche sur ces plateaux nous
00:09:32 n'avons pas voulu entrer dans les hypothèses différentes et rester le purement factuel et
00:09:41 dans ce factuel il y a l'émotion au village et je vous propose de voir le sujet de Maxime Lavandier.
00:09:45 A l'intérieur de la paroisse Saint-Laurent, bougies et bouquets de fleurs entourent la
00:09:53 photo d'Emile. Quatre jours après la découverte des ossements du jeune garçon, l'émotion est
00:09:58 toujours présente dans le village. "Ca m'a fait beaucoup de peine, un enfant comme ça, triste."
00:10:04 "Une grosse émotion parce que la mort d'un enfant c'est toujours très tragique et surtout dans ces
00:10:13 conditions où tout le monde était suspecté." A la Bouilladis, lieu de vie des parents d'Emile,
00:10:20 l'affaire provoque un certain malaise. Tous veulent connaître les circonstances du décès.
00:10:25 C'est le cas de l'ancien maire de la ville. "D'après la presse, tout le monde est suspect.
00:10:30 Mais comment ça s'est passé, je ne sais pas. C'est prenant parce que c'est la fin du pays,
00:10:37 d'abord premièrement. Et secondement, c'est un énigme. C'est vrai qu'il y en a eu beaucoup
00:10:43 en France des choses comme ça. Mais là, c'est préoccupant." Le maire actuel de la commune
00:10:50 envisage d'organiser un hommage dans les prochains jours, qui se fera en accord avec la famille du
00:10:55 petit garçon. "Je ne sais pas si l'ancien magistrat vous aide." "J'ai suivi la conférence de presse
00:11:04 du procureur qui était très précis, très clair." "C'est une bonne chose d'ailleurs cette
00:11:08 communication." "Bien sûr, il y avait besoin de cette communication." "On regrette que dans
00:11:11 d'autres affaires, il n'y ait pas une communication de ce type." "Oui, c'est pas du tout le cas." "Je pense
00:11:15 notamment à une affaire particulière." "Oui, moi je pense à l'affaire Crépole." "Je pensais à l'affaire."
00:11:19 "Il aurait dû y avoir une communication. Non, je pense que maintenant, il faut s'attendre à une
00:11:23 enquête difficile, sans doute longue, qui sera nourrie par surtout les travaux des experts. Et
00:11:31 les moyens sont mis, on le sait, pour les enquêtes, les instructions d'Aix-en-Provence. Maintenant,
00:11:37 il ne sert à rien d'émettre des hypothèses." "Et c'est pourquoi nous n'en émettons pas." "Mais nous
00:11:42 attendons vraiment beaucoup de l'enquête et de la justice pour avoir au moins une quasi-certitude
00:11:48 sur les circonstances de la mort du petit Émile. Et moi je veux croire qu'au bout de l'enquête,
00:11:54 on aura une idée très précise." "Oui, le mystère, le mystère qui alimente tous les fantasmes,
00:12:01 toutes les hypothèses, tous les complotismes, est heureusement en train, semble-t-il, de se
00:12:07 dissiper. Je dois dire que, comme tout le public, la coïncidence entre la grande opération de police
00:12:14 et de justice de la semaine dernière et la découverte des ossements m'avait paru, comme à
00:12:19 tout le monde, extrêmement bizarre. Mais là, on a les explications. Et sans être spécialiste, loin
00:12:25 de là, je mets tout simplement le bon sens. Je pense que, puisqu'on a retrouvé les vêtements,
00:12:31 l'état des vêtements permettra de dire s'ils ont été déposés là récemment ou s'ils sont là avec
00:12:36 le corps du petit Émile depuis huit mois, neuf mois, et que le mystère sera totalement dissipé.
00:12:43 On s'oriente en effet plutôt vers l'accident que vers toutes les hypothèses criminelles ou
00:12:48 aventureuses que l'on avait envisagées jusqu'à présent." "Et la coïncidence la plus forte,
00:12:52 c'est évidemment que ce soit le jour de Pâques, le jour de la résurrection, cette famille catholique,
00:12:58 d'ailleurs, qui l'a souligné dans son communiqué, que ce petit garçon, on sache précisément ce qui
00:13:05 a pu se passer, en tout cas qu'on en sache davantage, précisément le jour de la résurrection."
00:13:09 "Évidemment, il y a une question beaucoup plus générale qu'on ne peut pas ne pas se poser. On
00:13:15 nous a parlé, et avec raison, pendant des mois et des mois, des recherches poursuivies sur tout
00:13:19 le territoire, et on voit que la fiabilité des recherches, elle que ce soit les ailes, je n'accuse
00:13:25 personne, c'est le terrain, c'est difficile, etc. Mais dans un premier temps, on nous a dit, il n'y a
00:13:32 pas un pouce carré du terrain qui n'ait été visité, ce n'est peut-être pas tout à fait exact."
00:13:37 "Ça rappelle la disparition du jeune adolescent Lucas Tronche, qui menaçait pendant six ans une
00:13:42 énigme, mais un jour on a découvert les restes au pied d'une falaise, et c'était un accident."
00:13:46 "C'est évidemment un lieu très escarpé, notamment, c'est quasiment impossible, et ça on le comprend
00:13:51 aisément." "Moi, je voudrais aussi penser à la famille, vous rappeliez la concomitance du jour
00:13:58 de Pâques, mais vous voyez cette souffrance absolue, et je me demande dans quelle mesure cette
00:14:03 souffrance ne sera pas ravivée si on n'a pas une conclusion nette, claire et précise de l'enquête.
00:14:08 Parce que quand vous êtes parent, vous perdez un enfant dans ces conditions-là, vous avez
00:14:13 absolument, pour faire totalement votre deuil, besoin d'avoir maintenant la réalité de ce qui
00:14:18 s'est passé, accident ou pas, mais je me mets à la place des parents." "Au moins savent-ils
00:14:23 maintenant que leur petit garçon est mort, et vont-ils pouvoir lui donner quand même une
00:14:27 sépulture ? Enfin, c'est-à-dire que là, depuis neuf mois, il n'y avait pas de corps, on ne savait pas,
00:14:30 toutes les pistes étaient encore ouvertes." "Même si vous dites une phrase que j'entends souvent,
00:14:35 mais qui en fait est impossible, je me mets à la place des parents, en fait, cette phrase
00:14:40 n'est pas possible, parce qu'on ne peut pas imaginer ce qui leur se passe." "Non, on ne peut pas, mais quand on a
00:14:46 des enfants, on peut imaginer dans quelle souffrance, si un tel drame se passait pour sa propre famille,
00:14:53 on serait plongé." "Je crois justement qu'on ne peut pas, tant qu'on n'est pas confronté à ce drame,
00:15:00 et puissions-nous évidemment ne jamais l'être, et cette expérience me semble-t-il est intransmissible.
00:15:05 Peut-être un mot de conclusion avec vous, Emma ? "Non, je crois effectivement que c'est une douleur
00:15:09 qui est irreprésentable, en fait, la perte d'un enfant, et qu'il n'y a pas de deuil à faire,
00:15:13 on ne fait pas le deuil, en fait, on survit à ça. Maintenant, j'espère pour cette famille qu'on ne va
00:15:18 pas trop boucler sur l'histoire dans les médias, qu'on ne va pas trop étaler ça non plus, parce
00:15:23 que je pense qu'eux ont besoin de réponses, pour avoir au moins quelques certitudes tragiques sur
00:15:28 lesquelles s'appuyer, mais que le voir à la télévision en permanence, ça remue le couteau
00:15:33 dans la plaie." "Je suis bien d'accord avec vous, je trouve que cette famille n'est pas protégée,
00:15:39 et très bien traitée dans les médias depuis le départ, voilà, et je n'en dirais pas plus,
00:15:45 parce que tout le monde comprend très bien ce qu'il y a derrière les mots que j'emploie.
00:15:50 Donc effectivement, on se permet beaucoup de choses parfois, et beaucoup d'allusions, et beaucoup
00:15:57 d'hypothèses." "Non mais d'une manière générale, dans les médias, on doit faire attention à ne pas
00:15:59 être voyeuriste." "Je suis bien d'accord avec vous. Voilà ce qu'on pouvait dire en tout cas ce matin,
00:16:05 sur ce sujet. Autre sujet, Miquel Paty, puisque Mme Paty, Miquel Paty avait pris la parole hier,
00:16:13 et Nicole Bellouvet lui avait répondu en expliquant que l'État n'y était pour rien." "Et Miquel Paty
00:16:19 a réagi à la voix de son avocat." "Exactement." "Et elle est consternée. Elle a de quoi." "La raison
00:16:26 est ce qu'on peut voir d'ailleurs, ce que Mme, la lettre de l'avocate, peut-être, communiquait
00:16:33 suite au propos de Mme Bellouvet, nous sommes consternés que Mme Bellouvet, et semble-t-il,
00:16:38 choisit de répondre à un recours officiel en responsabilité par voix de presse, sans en avoir
00:16:43 préalablement averti Miquel Paty. Mais ça montre, en fait, quand on voit Mme Bellouvet, on est saisi
00:16:52 par... c'est la caricature du fonctionnaire d'État. C'est-à-dire que tu as l'impression
00:16:59 qu'elle parle sans penser que derrière ses paroles il y a juste des êtres humains." "Il n'y a personne."
00:17:05 "Il n'y a pas d'empathie." "Donc elle ne prend pas son téléphone, manifestement, pour parler à
00:17:10 Miquel Paty, elle ne l'a fait même pas venir dans son bureau, elle parle comme une fonctionnaire,
00:17:14 voilà, comme un haut fonctionnaire même. C'est insupportable." "Elle me rappelle Pape Ndiaye
00:17:19 quand il essayait de gérer les cas de harcèlement à l'école." "Mais elle n'y peut rien, elle n'y peut
00:17:24 rien, elle est formatée comme ça." "Puis elle n'est pas d'usage." "C'est-à-dire l'autre n'existe pas,
00:17:28 je veux dire, voilà, vous êtes rien en fait." "Et voilà, et ce qui indigne la famille, la sœur
00:17:34 de Mme Bellouvet, depuis le début de cette affaire, c'est que le nombre de gens qui ont vu
00:17:39 dans cette affaire seulement les embêtements qu'elle leur apportait est quand même considérable."
00:17:43 "Même si le souci des autres n'est pas toujours inné, il y a néanmoins un minimum de décence à
00:17:48 avoir pour la famille de Samuel Paty. Cette façon d'agir n'est pas digne, elle ajoute du mépris au
00:17:52 tragique. Nous répondrons sur le fond quand l'État daignera apporter une réponse officielle."
00:17:56 Je parle souvent de Brigitte Macron, ici, qui est l'exact contraire, précisément, et qui sait
00:18:03 apaiser les uns et les autres, simplement les écouter. Simplement les écouter. Alors on va
00:18:09 voir l'échange. Et Mme Bellouvet, vraiment, je trouve ça sidérant. "Pourquoi il nomme quelqu'un
00:18:16 qui avait dit ça sur Mila aussi ?" "Oui, bien sûr, mais vous avez raison." "C'est écrit par rapport."
00:18:20 "Il n'est pas d'usage en plus qu'un membre du gouvernement fasse part de son opinion sur une
00:18:25 éventuelle ou pas responsabilité de l'État, alors que la justice est saisie, qu'elle est indépendante,
00:18:29 c'est le tribunal administratif." "Justement, vous savez, elle a fait un recours, elle a envoyé
00:18:33 une lettre au Premier ministre, au ministère de l'Education nationale et au ministère de l'Intérieur,
00:18:37 elle a déposé un recours en responsabilité. C'est une étape préalable au fait de déposer un recours
00:18:43 en justice. En clair, elle disait, elle laissait la possibilité aux autorités de reconnaître, avant
00:18:49 que la justice ne le fasse, de dire "ben oui, effectivement, on a failli." "C'est le recours
00:18:52 gracieux, ensuite il y a un recours contentieux." "Voilà, mais on en est encore dans cette phase
00:18:55 où l'État a un délai de deux mois pour répondre, et l'avocat nous avait dit "on pourrait espérer
00:19:00 qu'il n'y ait pas besoin d'attendre la justice pour que l'État reconnaisse qu'il y a eu des failles."
00:19:04 "Ce n'est pas le cas, manifestement." "Alors, écoutons, l'échange, je crois qu'on l'a entendu
00:19:08 hier déjà, entre Mme Michael Paty, qui est la soeur de Sabelle Paty, on sait comment il est mort,
00:19:13 et Mme Belloubet qui dit "non, on aurait pu mieux faire avec une sorte de désinvolture,
00:19:17 les choses auraient pu être différentes." "Certaines choses auraient pu être mieux faites."
00:19:21 "Je vous assure..." "Pas la décapitation d'un homme." "Et elle est toujours en place, et personne
00:19:29 ne dit rien, je trouve ça vraisemblable." "Voyons cet échange." "Le 3 décembre 2020, à la lecture du
00:19:35 rapport de l'inspection générale de l'éducation du sport et de la recherche. Ce rapport s'intitule
00:19:39 avec une sobriété forcée et anonyme. Enquête sur les événements survenus au collège du Bois-Dôme,
00:19:44 conflits en Saint-Honorine. Retirant à mon frère la plus simple dignité, celle que cette enquête soit
00:19:50 menée en son nom. Ici, on parle de gérer un trouble, l'origine du trouble étant le cours sur la liberté
00:19:56 d'expression de Samuel Paty. La formulation choisie trahit l'intention véritable de ce travail. Il
00:20:01 s'agit non de faire la lumière sur les responsabilités, les éventuelles erreurs des
00:20:04 uns et des autres dans cette affaire, mais avant tout de dédouaner l'institution de toute responsabilité
00:20:09 éventuelle." "Il y a sans doute des choses qui auraient pu être mieux faites. Pour autant, je ne suis pas
00:20:16 certaine que l'on puisse dire que l'État a une part de responsabilité dans l'assassinat de Samuel
00:20:21 Paty. Mais cet assassinat terroriste qui a beaucoup marqué a été un électrochoc pour l'État. Cela nous
00:20:29 a conduit à avoir la fermeté dont je témoigne ici et dont mes prédécesseurs ont également
00:20:35 témoigné, à remettre en place des procédures de sécurité auprès de nos équipes éducatives. Il est
00:20:40 mort d'un assassinat terroriste et que certes, je le redis devant vous, il y a des choses qui
00:20:46 auraient pu être mieux faites. Mais il me semble difficile de considérer que l'État a une part de
00:20:51 responsabilité dans cet assassinat terroriste." "En plus, elle joue sur les mots. Personne n'a dit
00:20:56 que ce n'est pas un terroriste islamiste qui a tué Samuel Paty. Mais en fait, il y a une double
00:21:00 responsabilité. Il y a le reclus de l'avoir mis sous protection policière. Et puis, on peut aussi
00:21:05 questionner la responsabilité politique dans la lutte contre la prolifération de l'islamisme. C'est
00:21:10 un fléau importé en France. C'était un Tchétchène russe. Est-ce qu'il avait sa place dans le pays ? On
00:21:15 peut poser aussi la question comme ça." "Vous avez parfaitement raison. C'est-à-dire que l'État, on peut considérer que
00:21:19 depuis 40 ans, l'immigration massive en France et l'islam radical sur le territoire qui n'a pas été
00:21:27 combattu comme il aurait pu l'être combattu, il y a une responsabilité collective de l'État. La réponse
00:21:32 est oui." "Et puis la désincarnation du mot 'État', vous voyez, cette espèce de masse informe qui
00:21:37 renvoie, qui anonymise l'assassinat terroriste." "Et finalement, il y a une espèce de logique. Dans un premier temps, il n'a pas
00:21:44 été défendu comme il aurait dû l'être. Et dans un deuxième temps, il n'a pas été honoré comme il aurait dû l'être."
00:21:50 "Hier, c'était la mort de..." "Mais ce qui est terrible, c'est que c'est un blanc-seing donné aux islamistes radicaux,
00:21:55 parce que l'État se couche complètement devant l'islamisme radical par cette attitude."
00:21:59 "Encore la semaine dernière, au lycée Maurice Ravel, avec la retraite anticipée du proviseur."
00:22:04 "Allez-y tranquille." "Alors justement, vous avez parfaitement raison." "J'ai donné le nom Samuel Paty, enfin, à un collège, je crois,
00:22:10 un lycée..." "Exactement, lycée de Montévrain, approché par la barbarie islamiste parce qu'il éveillait les consciences et développait
00:22:17 l'esprit critique de futur citoyen de France. Samuel Paty, héros tranquille, est devenu un visage de la République pour lui rendre
00:22:22 hommage et réaffirmer le soutien de la région Île-de-France à l'ensemble de la communauté éducative. J'ai décidé en accord avec le maire
00:22:28 que le futur lycée de Montévrain porterait le nom de Samuel Paty. Bravo, félicitations à Valérie Pécresse."
00:22:34 "Mais vous voyez, hier, c'était la mort, l'anniversaire de la mort de Pompidou. Pompidou, c'est l'exact contraire de Mme Belloubet."
00:22:39 "Lorsqu'on l'interroge sur Gabriel Roussier, vous avez vu l'empathie qu'il a ? Vous avez vu comment il réagit ?"
00:22:44 "Et l'intelligence." "Oui, à l'époque, Mme Belloubet, intelligente, je dirais pas que..."
00:22:49 "La culture, la culture." "Le sujet n'avait rien à voir."
00:22:51 "Mais ça n'a rien... Ce qu'il y a à voir, c'est les réactions humaines. Pardonne-moi. C'est ça qu'il y a à voir, c'est des êtres humains.
00:22:59 C'est pas une fonction, Mme Belloubet, c'est un être humain. Et elle, elle parle, c'est sa fonction en permanence.
00:23:06 On a l'impression de parler, c'est un robot. Ben non." "George Pompidou appartenait à une génération d'hommes politiques qui avait une incarnation, en fait."
00:23:12 "Aujourd'hui, on a des fonctionnaires qui fonctionnent. Ils sont dissociés, ils sont là pour leur carrière."
00:23:17 "Et comme ils voient qu'ils ont pas contenu l'islamisme depuis 40 ans, ils se couchent devant."
00:23:21 "Et comme elle a dit tout et son contraire..." "Notamment sur les groupes, sur tous les sujets, sur les groupes de niveau aussi."
00:23:29 "En fait, Mme Belloubet, c'est une préfète, point. Elle est là pour... Elle est pas là pour être ministre."
00:23:33 "C'est de la faute d'Emmanuel Macron. Il passe de celui qui a interdit la maïa à celle qui a condamné Mila."
00:23:39 "Elle est pas à niveau. Ça s'appelle pas à niveau."
00:23:42 "Mais sur le lycée Samuel Paty, y a quand même un grand tabou. Pourquoi ça a pris autant de temps ?
00:23:45 Parce que, personne n'ose le dire, mais c'est la vérité, les parents d'élèves ont peur de mettre leurs enfants dans un lycée Samuel Paty,
00:23:51 et les enseignants ont peur d'y enseigner. La première chose, ça serait d'assurer la sécurité à la fois aux enseignants et aux élèves."
00:23:58 "Et un peu de courage, bon sang de bois."
00:24:01 "Ouais, mais c'est facile à dire."
00:24:02 "Bah oui, c'est facile à dire. Un peu de courage, je suis désolé de vous le dire."
00:24:07 "Thomahil, Thomahil est avec nous, qui lui est un homme courageux, courageux d'ailleurs de mettre une chemise comme ça, déjà."
00:24:15 "Merci, merci. Je vous retourne le compliment avec cette magnifique veste."
00:24:19 "Tout va bien ?"
00:24:22 "Très bien, très bien. C'est une bonne émission, Pascal."
00:24:26 "On va marquer une pause et on reviendra avec toutes les actualités. On pourra évoquer Eric Nolot qui a écrit un livre sur Jean-Luc Mélenchon,
00:24:33 l'école privée, la guerre scolaire que certains veulent relancer, Valérie Aillet qui a critiqué Emmanuel Macron."
00:24:41 "Je sais pas à combien elle va finir, Valérie Aillet. Je pense qu'il est possible qu'elle soit en dessous de 15, comme elle dit."
00:24:49 "Alors, vous savez que là, les dernières études montraient que la stratégie d'Emmanuel Macron sur l'Ukraine faisait gagner des points à Valérie Aillet."
00:24:55 "Moi, j'ai échangé avec deux candidats tête de liste aux européennes de droite qui m'ont dit qu'on a tous vu un ou deux points partir vers Valérie Aillet depuis la stratégie d'Emmanuel Macron."
00:25:04 "Mais là, effectivement, elle a critiqué Emmanuel Macron sur un tout autre sujet, sur l'affaire Depardieu."
00:25:08 "Et c'est la première... Elle a dit qu'elle était mal à l'aise avec les propos du président."
00:25:11 "Oui, tout le monde sait... Vous savez, la phrase, c'est Fabius, lui c'est lui et moi c'est moi, quoi."
00:25:16 "Non mais elle s'affirme, voilà, parce qu'on a beaucoup dit que la tête de liste, c'était Gabriel Attal, etc."
00:25:20 "Et elle était complètement cornaquée par Emmanuel Macron, bon bah voilà."
00:25:23 "Bon, à tout de suite."
00:25:25 "Il est 9h31, Soumaya Labidi, bonjour."
00:25:32 "Je remercie, évidemment, Noémie Schultz de sa présence quotidienne, régulière en tout cas, dans notre émission."
00:25:39 "Et nous allons pas, a priori, parler d'informations judiciaires ces prochaines minutes."
00:25:45 "Donc vous êtes libre."
00:25:47 "Très bonne émission."
00:25:48 "Exactement, pendant quelques minutes."
00:25:50 "Soumaya."
00:25:53 Pas de menaces terroristes visant spécifiquement les Jeux de Paris, selon Amélie Oudéa Castera, la ministre des Sports,
00:26:01 qui précise que la cérémonie d'ouverture sur la scène restait, je cite, "le plan central sur lequel travaillent les organisateurs."
00:26:08 Poussée de violences hier autour du lycée Maurice Utrillo-Astin, en Seine-Saint-Denis,
00:26:13 une trentaine d'individus cagoulés et vêtus de noir a bloqué l'entrée de l'établissement
00:26:18 et ciblé des policiers avec des tirs de projectiles.
00:26:22 Et puis des images impressionnantes de Taïwan, où un puissant tremblement de terre a fait au moins 7 morts et plus de 700 blessés.
00:26:30 Le séisme s'est produit peu avant 8h00 hors local et a été suivi de plusieurs répliques.
00:26:36 "Merci Soumaya. Bon, on a terminé avec Madame Belloubet."
00:26:39 "On pouvait voir peut-être l'échange hier entre Lionel Tivoli et Madame Belloubet."
00:26:45 "On lui a rappelé ce qu'elle avait dit sur Mila."
00:26:47 "Exactement, c'est bien de... Oui parce que..."
00:26:50 "C'est un marqueur."
00:26:51 "Mais évidemment que ça pose un problème. Je ne comprends... Vous l'avez dit tout à l'heure,
00:26:55 comment cette dame peut-elle être ministre après ce qu'elle a dit sur Mila ? En fait, comment c'est possible ?"
00:27:00 "À l'éducation nationale, au moment où..."
00:27:02 "Il y a un moment où... Comment tu peux défendre d'un côté la laïcité et dire ce qu'elle avait dit ?"
00:27:08 "On est passé du ministre qui condamne les abayas à celle qui condamne Mila."
00:27:12 "C'est impossible. Alors écoutez, cet échange, c'est Monsieur Tivoli,
00:27:16 hier Lionel Tivoli qui est un député du Rassemblement National hier à l'Assemblée."
00:27:21 "Pour n'avoir fait que respecter la loi, le directeur du lycée Maurice Ravel,
00:27:25 à quelques mois de sa retraite, a été contraint à la démission suite à une fatwa islamique menée à son encontre
00:27:32 pour le simple fait d'avoir demandé à une élève de retirer son voile.
00:27:36 Madame la ministre, ces drames sont les symboles d'un antrisme islamique grandissant dans nos institutions scolaires
00:27:42 et vous n'avez jamais voulu y faire face par l'acheté.
00:27:45 Vos réponses face à l'islamisme ne sont pas à la hauteur des enjeux.
00:27:48 Dans un élan de lucidité, vous avez dit vous-même que le pas de vague de l'éducation nationale était terminé.
00:27:54 Assez de Samuel Paty, assez de Dominique Bernard.
00:27:57 Quand allez-vous enfin joindre les actes à vos paroles
00:28:00 et éradiquer une bonne fois pour toutes les idéologies islamistes dans nos établissements scolaires ?
00:28:04 L'école, je le redis ici, et c'est ce que nous partageons tous, l'école est un sanctuaire républicain.
00:28:11 Dans cette école, nous devons donc, avec une intransigeance absolue,
00:28:17 faire respecter la laïcité qui est le socle de notre République,
00:28:21 comme le répète l'article 1er de notre Constitution.
00:28:24 Je suis venue moi-même dire, au sein de la cité scolaire Maurice Ravel,
00:28:30 à quel point les actes accomplis par le proviseur reflétaient cette volonté de lutter en faveur de la laïcité
00:28:38 et de refuser tous les gestes qui s'y opposeraient et qui l'enfreindraient.
00:28:42 Et ce qui ici me semble essentiel, je le redis clairement,
00:28:46 nos professeurs ne sont pas seuls, nos équipes éducatives ne sont pas seules.
00:28:51 À l'école, on enseigne ce que l'on sait, pas ce à quoi l'on croit.
00:28:56 Vous qui avez été la ministre qui avez remis en place le délit de blasphème
00:29:00 qui n'avait pas soutenu la jeune Mila pendant qu'elle était menacée de mort, humiliée et harcelée,
00:29:05 pour lutter efficacement contre l'idéologie islamiste,
00:29:08 prenez exemple sur la proposition de loi proposée par notre présidente Marine Le Pen.
00:29:13 Nous lutterons en permanence, nous combattrons en permanence
00:29:18 pour que la laïcité soit notre règle et c'est ce à quoi le gouvernement entier s'emploie,
00:29:23 contrairement à ce que vous voulez bien affirmer.
00:29:26 Moi je ne crois pas madame Belloubet.
00:29:28 Parce que je pense qu'effectivement, et on a trop d'exemples,
00:29:31 là c'est dans l'université, une étudiante en voile intégrale à Nanterre.
00:29:35 Le compte Twitter de l'Uni droite, alerte sur une photo d'une étudiante en voile intégrale,
00:29:39 prise la semaine dernière à l'université de Paris-Nanterre.
00:29:42 Regardez, ça c'est dans l'université.
00:29:44 Voilà ce qui se passe.
00:29:46 L'université de Paris-Nanterre, bien qu'avertie, n'a pas réagi.
00:29:49 Malgré nos alertes lancées à plusieurs reprises, à Sylvie Retailleau, écrit l'Uni,
00:29:53 l'islamisme continue de pénétrer nos universités en toute impunité.
00:29:57 Voilà, ça c'est dans l'université.
00:29:59 - C'est du mal à croire ça moi.
00:30:01 - Mais oui, c'est du mal à croire.
00:30:03 - Vous êtes certain de l'origine de cette photo ?
00:30:05 - Mais... Fin janvier, l'Uni publié...
00:30:07 - Ah ben c'est un délire, c'est interdit la burqa de cette façon là.
00:30:10 On comprend pas comment c'est possible dans une université.
00:30:13 - Mais vous êtes allé dans les universités récemment, vous avez vu les tags ?
00:30:17 - Non mais le voile est autorisé, mais pas la burqa.
00:30:19 - Fin janvier, l'Uni publié, déjà la vidéo d'un jeune en train d'effectuer une prière musulmane
00:30:23 dans une petite salle à la bibliothèque de droit, économie et sciences politiques
00:30:26 à l'université de Montpellier.
00:30:28 Je voudrais parler également, hier midi, dans la faculté de l'aide de l'université Grenoble,
00:30:33 les militants pro-palestiniens ont une nouvelle fois utilisé les locaux
00:30:36 pour répandre leur idéologie nauséabonde selon un tweet de l'Uni Grenoble.
00:30:39 Cette fois c'est un drapeau palestinien.
00:30:41 Et on va écouter Ivan Lecoze, qui est délégué national Uni,
00:30:45 qui dénonce un dégoût des étudiants de voir ça, ça se passe.
00:30:48 Vous n'y croyez pas non plus à ça ?
00:30:50 - J'ai du mal... Non, ça je le crois, évidemment.
00:30:52 Cette photo en burqa, ça me paraît surréaliste.
00:30:56 - Bah oui, c'est surréaliste.
00:30:58 Écoutez, Ivan Lecoze, il est délégué Uni et il s'exprime sur ce qui se passe dans les universités.
00:31:03 En fait, que tout le monde sait, tu parles à un étudiant, tout le monde sait ça.
00:31:07 Mais personne ne bouge.
00:31:08 C'est toujours pareil, personne ne bouge.
00:31:10 Donc, Mme Retailleau, Mme Belloubet, tous ces gens-là, personne ne bouge.
00:31:14 Écoutons-les.
00:31:15 - Les étudiants n'ont marre que leur université soit politisée,
00:31:19 n'ont marre que l'extrême gauche, pour certains événements,
00:31:23 en l'occurrence, là c'est pour la Palestine, l'année dernière c'était pour la réforme des retraites,
00:31:27 viennent bloquer la fac, viennent manifester, viennent afficher des banderoles, des drapeaux, des pancartes,
00:31:34 viennent la taguer, parce que très souvent, ils viennent taguer la fac avec leurs messages.
00:31:38 En l'occurrence, récemment, c'est "libérez Gaza"
00:31:41 ou des messages en soutien à, je cite, "la résistance palestinienne".
00:31:46 Et donc ça, les étudiants en ont marre, ils n'en peuvent plus,
00:31:49 qu'ils se positionnent pour ou contre l'État d'Israël ou l'État palestinien,
00:31:55 ce n'est pas la question, ils veulent juste aller en cours pour étudier,
00:31:58 et on a une minorité agissante d'extrême gauche qui les en empêche.
00:32:02 L'extrême gauche a fait de nos universités son terrain de jeu.
00:32:06 C'est un laboratoire où, quand on y rentre, on n'est pas forcément politisé,
00:32:10 puis quand on y sort, après 3 ans, 5 ans, on est politisé à gauche.
00:32:13 C'était l'objectif des militants d'extrême gauche,
00:32:16 et ces militants d'extrême gauche ont partiellement réussi à atteindre ça,
00:32:19 parce qu'on se retrouve dans une situation où la moindre université française,
00:32:24 aujourd'hui sans quasiment aucune exception, est une usine en brigadement idéologique.
00:32:29 Et ça, c'est notamment dû au fait que nos institutions,
00:32:33 je le dis ouvertement, Sylvie Rotaillot et ses prédécesseurs, ont préféré ne pas agir.
00:32:40 Sylvie Rotaillot, c'est sur tous les sujets.
00:32:43 Je ne sais pas ouvrir ce pays avec des gens comme ça.
00:32:47 - Pardon quand même, mais ce n'est pas privilégié de l'âge.
00:32:51 J'ai été étudiant, et d'ailleurs j'étais vendredi à la fac de Nanterre.
00:32:54 Je vais vous en dire deux mots.
00:32:56 Que l'extrême gauche infiltre les facs françaises,
00:32:58 mais c'est vieux comme l'UNEF Renouveau, comme l'UNEF-ID,
00:33:01 ça a toujours été le cas.
00:33:03 Tous les mouvements trotskistes faisaient leur chou gras.
00:33:06 Ils avaient pignon sur riz à l'époque, ou même le GUD, d'ailleurs, venait...
00:33:11 Moi je partage le point de Georges, il faut quand même qu'on vérifie.
00:33:16 C'est extrêmement grave, ce qu'on a vu, cette fille en burqa.
00:33:20 Mais moi ce que j'ai vu vendredi à la fac de Nanterre,
00:33:22 je remettais des diplômes dans mon bâtiment d'origine, le bâtiment économie.
00:33:25 J'ai vu des gens extrêmement concernés aussi par leur avenir.
00:33:30 C'est ça aussi que j'ai vu vendredi.
00:33:33 J'ai été sur le campus, où Mme Belloubet est complètement à côté de la plaque.
00:33:38 Et ça il faut le redire, l'école ou l'université française,
00:33:41 c'est le sanctuaire de la République.
00:33:43 Mais Madame, plus du tout, plus du tout, ça c'est vrai.
00:33:45 Les atteintes sont multiples et quotidiennes.
00:33:47 Mais ce que je veux dire, c'est que dans ces facs,
00:33:50 où le trotskisme, où l'extrême-gauche a toujours eu pignon sur rue,
00:33:54 même avant 1968, aujourd'hui ils reprennent les mots d'ordre,
00:33:58 qui sont ceux de l'islamo-gauchisme, c'est un fait.
00:34:00 Mais c'est vieux comme... Pardon Pascal.
00:34:03 - Les générations, je suis tout à fait d'accord avec ce que vous dîtes,
00:34:06 les générations d'étudiants se succèdent naturellement à l'université,
00:34:10 dans les universités, et elles découvrent des situations
00:34:12 qui sont nouvelles pour elles, mais qui ne sont pas forcément nouvelles en elles-mêmes.
00:34:16 En 68, c'était déjà la même chose.
00:34:19 Ce qui est intéressant et important, ce sont les différences de réaction
00:34:23 entre les autorités universitaires et politiques suivant l'époque.
00:34:27 Et quand Mme Belloubet parle de sanctuaire,
00:34:31 elle semble ignorer qu'un sanctuaire n'est plus un sanctuaire
00:34:34 lorsqu'il est régulièrement profané.
00:34:36 - Quentin Bataillon, qui est le président de la commission d'enquête sur la TNT,
00:34:40 était hier l'invité de Cyril Hanouna,
00:34:42 et comme M. Bataillon, effectivement,
00:34:46 à l'heure d'avoir une forme d'impartialité, d'honnêteté intellectuelle,
00:34:50 de distance et de mesure, il se fait étrier,
00:34:54 notamment par les gens de gauche, voire d'extrême-gauche,
00:34:58 qui n'ont qu'une envie, d'abord c'est de fermer ses news, bien sûr,
00:35:02 et de taper sur Vincent Bolloré.
00:35:04 Donc à partir du moment où quelqu'un est simplement honnête,
00:35:08 pour ces gens-là, il doit être guillotiné.
00:35:11 Aurélien Saint-Aoul, cher M. Bataillon,
00:35:13 merci de votre démarche expérimentale pour faire avancer la commission d'enquête.
00:35:16 N'oubliez pas de vérifier si on peut désormais nommer,
00:35:20 voire critiquer Vincent Bolloré.
00:35:22 N'en touche pas à mon poste, sans risquer de se faire agresser par Cyril Hanouna.
00:35:26 Ce sera toujours ça de pris.
00:35:28 Alors, écoutons Quentin Bataillon,
00:35:30 parce que ça montre aussi le débat qui existe dans l'espace médiatique.
00:35:35 Vous préférez Cyril Hanouna ou Yann Barthez ?
00:35:38 [Rires]
00:35:40 J'ai encore un peu de neutralité, là, je ne suis vraiment pas répondant.
00:35:43 Est-ce que vous n'avez pas été surpris de l'attitude de l'un et de l'autre,
00:35:46 parce qu'on a annoncé une audition très mouvementée avec Cyril,
00:35:48 ce qui n'a pas été le cas, et Yann Barthez n'a pas été très sympathique,
00:35:50 objectivement, parce qu'il a dit qu'il n'était pas content d'être là, etc.
00:35:52 Est-ce que ça vous a surpris ?
00:35:54 Je crois que c'est la première fois que je me suis énervé, entre guillemets,
00:35:56 vous avez vu que je suis un garçon plutôt calme,
00:35:58 énervé sur les auditionnés, parce qu'en fait, vraiment,
00:36:00 il y a une attitude assez arrogante, dès le début.
00:36:03 Ils refusaient de répondre à nos questions, tout simplement.
00:36:05 Donc, je posais une question, et ils regardaient les gens du RN,
00:36:08 tant mieux qu'ils regardent les gens du RN, mais c'est eux qui répondaient à autre chose.
00:36:11 Donc, à un moment, ce n'était quand même pas vraiment l'exercice,
00:36:13 donc on leur l'a rappelé de manière polie.
00:36:15 C'était très important, cette séquence, parce que c'est le sujet du pluralisme.
00:36:18 Certes, il y a les règles de l'ARCOM, certes TF1 et TMC respectent les règles,
00:36:23 comme vous les respectez, des temps de parole, etc.
00:36:25 Sauf qu'on voit bien le sujet du pluralisme, c'est aussi un sujet de confiance
00:36:28 entre les concitoyens, les médias et les politiques.
00:36:30 Et je pense que c'est le rôle de chacun, c'est-à-dire au parti politique,
00:36:33 de recevoir tous les journalistes de la même façon,
00:36:35 dans leurs meetings, leurs événements, leur donner des infos.
00:36:37 Au parti politique, d'aller de partout également,
00:36:39 sinon c'est d'ailleurs déloyal vis-à-vis des autres.
00:36:41 Et ensuite, c'est aussi le rôle de chaque chaîne d'inviter tout le monde,
00:36:44 comme vous le faites, et je vous en félicite.
00:36:46 Je pense que c'est important, parce que dès qu'il y a un des acteurs
00:36:48 qui ne répond plus à son rôle, ça crée la défiance.
00:36:51 Je trouve que cette séquence, globalement, qui était destinée à viser ces news,
00:36:56 elle va servir ces news, parce qu'on voit les personnalités des uns et des autres.
00:37:00 Je pense que cette séquence a fait beaucoup de mal à M. Barthez,
00:37:03 parce qu'on voit qu'il n'est pas grand-chose d'abord,
00:37:06 lorsqu'il est sans ses fiches, mais surtout la morgue, l'arrogance,
00:37:11 cette manière de venir même répondre à l'institution,
00:37:16 ce ricanement permanent.
00:37:19 Je pense que les téléspectateurs ont perçu ça,
00:37:23 et croyez-moi, quand le téléspectateur perçoit quelque chose,
00:37:26 il ne l'oublie jamais.
00:37:27 Cyril, moi d'ailleurs, on a plein de défauts, sans doute,
00:37:31 plein de défauts, mais les gens perçoivent autre chose, sans doute.
00:37:35 Et chez Cyril, ils perçoivent une sincérité, une authenticité,
00:37:39 quelque chose de bienveillant, quelque chose aussi d'agréable.
00:37:43 Quelqu'un avec qui tu as envie pourrait prendre un verre le soir,
00:37:46 alors que chez les autres, cette espèce de morgue d'intolérance,
00:37:50 d'entre-soi qu'ils cultivent, je ne suis pas sûr qu'à l'arrivée,
00:37:54 voyez-vous, sur une période un peu longue, ça les serve.
00:37:57 Et je pense que les gens ont perçu quelque chose là-dedans.
00:38:00 - Ils ont perçu surtout...
00:38:01 - Ils ont vu également, il y a M. Apolli, qui est très en colère en ce moment,
00:38:04 parce que pareil, ils se dévoilent tous ces gens-là.
00:38:07 Ils ont beaucoup de mal à prendre les coups,
00:38:09 parce qu'ils ne sont pas habitués.
00:38:11 Cyril et d'autres sont habitués à prendre les coups depuis beaucoup de temps.
00:38:15 Ça change beaucoup de choses.
00:38:17 Et eux, pour la première fois de leur vie, ils prennent un peu,
00:38:20 ça va être drôle aussi pour France Inter, ils sont un peu attaqués.
00:38:23 Et là, c'est toujours intéressant de voir comment tu réagis quand tu es attaqué.
00:38:27 - Il y a eu un avant et un après C News, dans le paysage audiovisuel, c'est ça ?
00:38:31 - Oui, oui.
00:38:32 - En fait, ce qui rend fou, le monopole, je dirais, d'expression ou de l'idéologie,
00:38:37 tout à coup, il y a une chaîne qui s'exprime autrement, librement,
00:38:41 et en respectant, d'ailleurs, ça a été dit par l'Arkham, le plus ralenti.
00:38:44 - Quand tu n'es pas écrit, les choses sont différentes.
00:38:46 Et là, tu ne peux plus t'amuser, jouer, etc., quand quelqu'un d'autre écrit pour toi.
00:38:50 Bon, moi, je dis que je fais la même chose, je suis très étonné que la chaîne de Martin Bouygues,
00:38:53 une des chaînes de Martin Bouygues, je suis très étonné que cette ligne éditoriale,
00:38:58 ce ricanement permanence sur des valeurs, des institutions,
00:39:02 je suis très étonné que ça reste en place.
00:39:04 - Deux choses, déjà, Corélien Satoul donne des leçons d'impartialité
00:39:08 à Quentin Bataillon, ça ne manque pas de sel.
00:39:10 Et ensuite, il faut savoir que Quentin Bataillon, selon Politico,
00:39:13 qui est donc un député Renaissance, a été recadré, suite à son passage,
00:39:16 par Sylvain Maillard, le chef de file des députés Renaissance.
00:39:20 Sylvain Maillard qui voulait interdire aux membres de la majorité
00:39:23 de parler dans le JDD.
00:39:24 Et on rappelle les trois dernières unes du JDD, Emmanuel Macron,
00:39:27 Gérald Darmanin et Bruno Le Maire.
00:39:29 - Parce que la vérité, c'est qu'ils ne sont pas très bons.
00:39:31 C'est ça, la vérité. Ils ne sont pas très...
00:39:33 - Il voulait sanctionner Carl Olive, souvenez-vous.
00:39:35 - Oui, mais il n'est pas...
00:39:36 - Il attend encore sa sanction, Carl Olive.
00:39:37 - Il n'est pas... Voilà, M. Maillard, on peut en citer, M. Maillard, Mme Belloubet,
00:39:41 c'est des gens qui, à mon avis, qui ne sont pas...
00:39:44 Voilà, ils vont apprendre peut-être.
00:39:47 L'école privée, la guerre scolaire, l'école privée.
00:39:49 C'est intéressant, ça vous intéresse, l'école privée ?
00:39:52 - Je trouve que les actualités autour de l'école montrent vraiment
00:39:55 ce qui est en train de se passer avec l'idéologie progressiste en ce moment.
00:39:58 C'est-à-dire que d'un côté, on ne protège pas les enseignants de l'islamisme.
00:40:01 On attaque l'école privée, qui a toujours été tolérée,
00:40:04 mais qui finalement a toujours un petit peu piqué les hauts fonctionnaires,
00:40:09 sauf pour leurs enfants.
00:40:11 L'effondrement des pays de l'OCDE au classement PISA,
00:40:15 depuis qu'on a une idéologie très progressiste,
00:40:17 les apprentissages fondamentaux se font moins bien.
00:40:19 C'est-à-dire que les lycées français à l'étranger, sur d'autres continents,
00:40:21 sont meilleurs, parce qu'ils ont maintenu les méthodes traditionnelles.
00:40:24 Et puis, l'avancée de l'éducation sexuelle à l'école.
00:40:28 Et le 6 avril dernier, j'en avais parlé dans cette émission,
00:40:30 en dénonçant certaines dérives qui avaient traumatisé des enfants
00:40:34 de maternelle ou d'école élémentaire.
00:40:36 Et là, vous savez que Papendaye, trouvant que nos résultats étaient exceptionnels
00:40:40 en lecture et en mathématiques, s'était dit que c'était une bonne idée
00:40:42 de faire de l'éducation sexuelle une priorité.
00:40:44 Déjà, éducation sexuelle ne veut rien dire,
00:40:46 puisque c'est la famille qui éduque, l'école instruit normalement.
00:40:48 Donc on devrait avoir une instruction en biologie et en éducation civique,
00:40:52 pas une éducation à la sexualité en maternelle ou en primaire.
00:40:56 Et donc, il avait saisi le Conseil supérieur des programmes en juin dernier,
00:40:59 et il vient de rendre son rapport.
00:41:01 C'est très intéressant, parce que le rapport du Conseil supérieur des programmes,
00:41:05 suit très précisément les standards pour l'éducation sexuelle en Europe.
00:41:10 Et ces standards ont été édifiés par un groupe de travail en 2008,
00:41:14 mis en place par l'OMS, dont, je le précise, c'est un détail intéressant,
00:41:18 16 des 17 membres étaient liés à des mouvements LGBTQ.
00:41:22 On avait une loi en 2001 qui disait qu'il faut trois séances par an
00:41:25 dans les classes d'éducation à la sexualité pour prévenir les abus, très bien,
00:41:29 prévenir les violences sexistes, homophobes, etc., très bien,
00:41:34 prévenir l'addiction à la pornographie.
00:41:37 Dans ce qui a été validé, je vous la fais courte, je vous synthétise,
00:41:40 dans ce qui vient d'être validé, il n'y a rien sur la pornographie,
00:41:43 et s'il y a quand même un bastion dans la société
00:41:46 qui maintient les violences sexistes et les stéréotypes de genre,
00:41:51 c'est quand même la pornographie,
00:41:53 parce que les violences sont quand même toujours sur les femmes.
00:41:55 Il n'y a rien sur recueillir la parole d'un enfant abusé
00:41:58 et apprendre à l'enfant à dire "non, tu ne me touches pas".
00:42:01 Un adulte n'a pas à toucher un enfant, sous aucun prétexte.
00:42:05 Et rien sur le recueil de la parole de l'enfant.
00:42:09 En revanche, dès la maternelle, on trouve important
00:42:13 que l'enfant puisse nommer d'une manière très savante les parties intimes,
00:42:17 et on voit bien que ce n'est pas de la prévention mais de la sexualisation.
00:42:20 L'UNESCO recommande de parler de jouissance sexuelle dès l'âge de 5 ans.
00:42:24 Donc, tout ce qu'on sait aujourd'hui sur le développement cérébral de l'enfant,
00:42:28 sur les stades de maturité cognitive,
00:42:31 sur les stades de développement affectif, est mis de côté.
00:42:34 Et donc, il y a parfois des contenus qui sont très effractants pour les enfants,
00:42:38 parce qu'on leur explique ce qu'est la fellation, ce qu'est la sodomie,
00:42:42 à des âges où ils ont un imaginaire très enfantin.
00:42:45 - On ne va pas l'expliquer à des enfants de 6 ans,
00:42:47 ce qu'est la sodomie ou la fellation dans les classes du primaire.
00:42:50 - Alors, en école élémentaire et en école maternelle,
00:42:54 il y a des standards où on doit expliquer à l'enfant l'intimité, etc.
00:43:00 et on répond aux questions des enfants.
00:43:02 Donc, selon le stade de maturité de l'enfant,
00:43:04 selon les mots auxquels il a eu accès,
00:43:06 il va pouvoir poser une question comme bien,
00:43:08 "mais c'est quoi la sodomie ?" en CE2.
00:43:10 Et la maîtresse ou l'infirmière chargée du cours
00:43:12 va répondre devant toute la classe.
00:43:13 Donc, ça va traumatiser des petites filles ou des petits garçons
00:43:16 qui n'ont pas entendu ces mots et qui n'en sont pas là.
00:43:19 Par ailleurs, il faut bien comprendre que ça a un effet pervers.
00:43:22 C'est-à-dire qu'au lieu d'aider les enfants à révéler un abus,
00:43:24 comme on banalise ces actes sexuels,
00:43:27 le jour où ils entendront un adulte dans la famille leur dire,
00:43:30 "mais tu sais, pour le plaisir, je peux te caresser à tel endroit, etc."
00:43:33 l'enfant sera complètement sidéré et ne sera pas du tout outillé pour dire non.
00:43:36 Puisqu'il dira, "mais moi, ça me fait bizarre, ça me met mal à l'aise,
00:43:38 mais bon, à l'école, on m'en a parlé comme quelque chose qui était plaisant."
00:43:42 Donc, en fait, ça a l'effet contraire.
00:43:44 - Et ça, c'est un projet ?
00:43:46 - Non, c'est ce qui a été validé.
00:43:47 C'est-à-dire qu'il y a eu des auditions qui ont été faites.
00:43:50 On a auditionné des pédopsychiatres, des psychologues, etc.
00:43:54 qui ont remis des préconisations, notamment pas d'éducation à la sexualité avant 12 ans
00:43:59 et de la prévention pas de la sexualisation.
00:44:02 Et ça n'a pas été écouté.
00:44:04 Et les programmes sont accessibles pour ceux que ça intéresse sur Internet.
00:44:08 Mais on voit vraiment comment il y a un dévoiement de la loi de 2001.
00:44:12 Et puis surtout, en fait, on effraque complètement le développement de l'imaginaire de l'enfant.
00:44:16 C'est-à-dire que le corps de l'enfant, il a une représentation sur la manière dont on fait les bébés, etc.
00:44:20 Et progressivement, il pose des questions et progressivement, les parents y répondent.
00:44:24 C'est certainement pas à l'école d'imposer une vision adulte de la sexualité à des enfants de maternelle
00:44:29 et de leur expliquer que c'est très bien de changer de sexe.
00:44:33 Parce qu'il faut comprendre quand même que les associations qui participent à ça,
00:44:35 les parents n'ont pas le contrôle dessus. Ils ne savent pas qui intervient.
00:44:38 Et c'est des associations qui sont en fait transactivistes.
00:44:40 Donc, on n'est pas dans la connaissance scientifique.
00:44:42 On est dans le militantisme et on parlait de l'idéologie islamiste tout à l'heure à l'école.
00:44:46 Mais il y a aussi cet entrisme qui est très dangereux parce qu'on paralyse la pensée et les apprentissages fondamentaux.
00:44:51 Donc, quand on a des enfants qui ne savent pas lire et qui sont excités,
00:44:54 ça ne fait pas des enfants qui sont capables de se protéger des manipulations d'adultes pervers.
00:44:59 Votre sentiment, c'est qu'il faudrait quand même avoir, notamment en primaire,
00:45:03 un discours vis-à-vis de ces enfants ou c'est aux parents de s'en occuper et que l'école ne doit pas entrer là-dedans ?
00:45:09 L'éducation, c'est les parents.
00:45:11 L'école est chargée d'instruire.
00:45:13 On instruit en biologie.
00:45:14 Donc, on resterait juste sur le...
00:45:15 On instruit en biologie, les gamètes, les spermatozoïdes, la reproduction, basta.
00:45:19 Et on instruit en éducation civique.
00:45:21 Comment vous protéger de tout ce qu'il raconte là, des violences transphobes, sexistes ?
00:45:25 Mais c'est hyper simple, vous faites un cours d'éducation civique.
00:45:27 Vous expliquez aux enfants que, sous aucun prétexte,
00:45:30 ils n'ont le droit de s'en prendre à quelqu'un sur la base de son sexe, de sa couleur de peau,
00:45:35 de sa religion ou de ses changements physiques.
00:45:38 Parce que quelqu'un peut vivre des changements physiques importants parce qu'il change de sexe,
00:45:41 mais ça, on n'a pas besoin de rentrer dans les détails.
00:45:43 Et vous avez rappelé à l'enfant le respect total de sa personne,
00:45:47 de sa personne, et de la personne de l'autre.
00:45:49 C'est tout.
00:45:51 Ce que vous dites est tellement évident et paraît tellement de bon sens qu'on s'étonne...
00:45:56 Les témoignages sont hallucinants.
00:45:58 On s'étonne là encore.
00:45:59 Et ça, ça dépend du ministère de l'Éducation.
00:46:01 C'est nos impôts qui financent des campagnes de Santé publique France
00:46:04 où on explique à des enfants de 11 ans comment faire un annulingus.
00:46:07 Très sincèrement, je pense qu'on peut avoir une sexualité adulte très épanouie
00:46:12 sans que l'école nous ait appris ou le site internet du gouvernement
00:46:15 comment faire un annulingus à 11 ans.
00:46:17 Ça, c'est...
00:46:19 Ça, c'est cible en ligne.
00:46:21 Tout ce que je dis est sourcé.
00:46:22 À 11 ans ?
00:46:23 Vous allez sur les sites officiels pour les adolescents sur la sexualité,
00:46:27 financés par nos impôts.
00:46:28 Donc le site dont je parle souvent, le service d'information du gouvernement, finance ça.
00:46:32 Où est Philippe Guibert ?
00:46:34 Il n'est pas là.
00:46:36 Non, mais il y a quand même quelque chose qui ne tourne pas rond dans ce bon pays.
00:46:40 Alors, la SOES éducation est très attaquée, mais c'est une association qui travaille
00:46:44 et qui a lancé une pétition contre ça.
00:46:46 La pause.
00:46:47 La pause, on va recevoir Sophie de Menton.
00:46:49 Sophie de Menton qui a écrit un bouquin sur le luxe.
00:46:51 C'est vraiment...
00:46:52 C'est tout à fait le moment, si vous voulez.
00:46:55 Mais moi, je l'aime bien, Sophie de Menton, parce que d'abord, c'est une chef d'entreprise
00:46:59 qui est engagée et puis elle pourra parler de l'assurance chômage avec elle.
00:47:03 Et on parlera évidemment des écoles privées, la guerre scolaire qui est relancée.
00:47:08 Ça, ça nous intéresse beaucoup.
00:47:10 Et j'ai une archive de 1984 avec cette grande manifestation.
00:47:14 Je ne sais pas si vous vous en souvenez, en juin, 2 millions de Français étaient dans la rue à Paris.
00:47:20 A tout de suite.
00:47:21 A tout de suite.
00:47:22 J'avais moins de 10 ans.
00:47:23 De retour à leur dépôt.
00:47:29 C'était vraiment moins une.
00:47:30 Mais...
00:47:32 C'était moins une.
00:47:33 L'important, c'est d'être à l'heure.
00:47:35 Et sommeiller à la midi, elle qui est toujours à l'heure.
00:47:37 Dommage.
00:47:38 Dommage quoi.
00:47:39 Vous étiez prêts dans les starting blocks, ça ne m'étonne pas, petit scarabée.
00:47:42 Sommeiller à la midi.
00:47:44 Un texte très attendu par le monde paysan, le projet de loi d'orientation agricole,
00:47:52 présenté ce matin en Conseil des ministres.
00:47:55 Texte qui doit garantir la souveraineté alimentaire, mais aussi la transmission des exploitations des agriculteurs.
00:48:02 Un rapport à charge pour Gilles Demarque et président de l'Appel,
00:48:06 l'association de parents d'élèves de l'enseignement libre.
00:48:09 Invité de la matinale CNews, il invite à ne pas rallumer, je cite,
00:48:12 "la guerre scolaire entre public et privé".
00:48:15 Et puis le fondateur du Front National, Jean-Marie Le Pen,
00:48:19 placé sous régime de protection juridique,
00:48:21 statut qui permet de désigner à l'avance une ou plusieurs personnes
00:48:25 pour le représenter le jour où il ne sera plus en capacité de gérer ses propres intérêts.
00:48:30 Merci Somaïa.
00:48:32 Merci Somaïa.
00:48:35 Madame de Menton, je ne sais pas si elle est là, Sophie de Menton.
00:48:37 Elle est arrivée, Sophie de Menton ?
00:48:39 Sophie de Menton qui, comme au théâtre, fait une entrée lorsque nous sommes déjà présents.
00:48:44 Bonjour Madame de Menton.
00:48:45 Bonjour Monsieur Pascal Proch.
00:48:46 Ça me fait plaisir de vous voir.
00:48:48 Et comment donc ?
00:48:49 Vous nous parlez ?
00:48:50 Je vous ai déjà écouté ce matin.
00:48:51 Je voulais vous dire quelque chose d'emblée.
00:48:53 Oui ?
00:48:54 C'est que le mouvement éthique est derrière vous.
00:48:56 Dure un chômage sur mesure.
00:48:58 Oui, ah !
00:48:59 Et que c'est vraiment l'évidence, le bon sens, récompenser la recherche d'emploi,
00:49:05 l'accident de parcours qui ne doit pas être traité comme le récidiviste du chômage.
00:49:11 Mais pourquoi les choses les plus simples ?
00:49:14 Pourquoi le bon sens dans tous les domaines ?
00:49:16 Incompréhensible.
00:49:17 Incompréhensible.
00:49:18 Et vous avez une explication pour ce que vous les connaissez ces gens-là ?
00:49:20 Je trouve ça inrécembrable.
00:49:22 Je crois qu'ils ont peur du coup.
00:49:23 D'abord, ils ont peur pour leur carrière.
00:49:25 Donc il faut aller dans le sens du vent.
00:49:29 Mais en fait, il a peur Gabriel Attal pour sa carrière quand il propose ça.
00:49:32 En plus, il y a quelque chose qui est pas…
00:49:34 Il a 35 ans, Gabriel Attal.
00:49:35 Et il y a un côté, je vais vous donner la leçon à des gens qui bossent depuis 55 ans,
00:49:39 il faut faire attention.
00:49:40 Voilà.
00:49:41 Il a beaucoup de qualité, il est très brillant, on l'a dit, etc.
00:49:43 Mais il faut quand même faire attention et parler gentiment aux gens qui travaillent depuis 30 ans.
00:49:47 Et on n'écoute absolument pas les chefs d'entreprise.
00:49:50 Je suis désolée, ils ont quand même une expérience.
00:49:52 On leur demande jamais leur avis.
00:49:54 On fait des propositions, elles sont pas lues.
00:49:57 Oui, elles sont pas lues.
00:49:58 Et en plus, le domaine Agir Carco et le domaine Assurance Chômage,
00:50:03 moi je ne suis pas un grand spécialiste, je parle sous votre contrôle,
00:50:06 mais d'abord c'est géré par les partenaires sociaux
00:50:09 et c'est quelque chose qui est excédentaire et qui marche bien en fait.
00:50:12 Dès que l'État ne se mêle pas de quelque chose, ça marche bien.
00:50:15 Alors je vais donner deux chiffres parce que je suis sûr que Sophie de Menton les a oubliés.
00:50:18 L'UNEDIC c'est 1,5 milliard d'excédent, l'Assurance Chômage.
00:50:21 L'Agir Carco, la retraite du secteur privé, c'est plusieurs milliards par an,
00:50:27 mais dû aussi à la réforme des retraites.
00:50:29 Et c'est un trésor de guerre de 69 milliards d'euros
00:50:32 sur lesquels les deux puisent l'État, dont les caisses sont vides.
00:50:35 Donc vous savez qu'en fait, l'État essaie de mettre la main sur...
00:50:39 J'ai bien compris ta question.
00:50:40 Mais aussi sur l'UNEDIC.
00:50:42 J'ai bien compris ta question.
00:50:43 Et je veux que couramment, l'État puise dans les caisses de l'UNEDIC, Sophie.
00:50:46 Mais bien sûr.
00:50:47 Et effectivement, là où vous avez raison, c'est que les chefs d'entreprise...
00:50:50 Par exemple, l'autre jour, il ne fait que de la com' Gabriel Attal.
00:50:52 Il faut qu'il fasse attention.
00:50:53 L'histoire de la semaine de 4 jours ou 5 jours pour...
00:50:57 4 jours.
00:50:58 4 jours ou 5 jours.
00:50:59 C'est 5 jours en 4 jours.
00:51:00 Alors c'est de la bonne com' en affichage.
00:51:02 Tous les chefs d'entreprise le disent, c'est une usine à gaz.
00:51:04 C'est impossible.
00:51:05 Tous ceux à qui j'ai parlé, tous les DRH de France disent, mais il est fou.
00:51:08 C'est la fonction publique où on n'est déjà pas...
00:51:10 Il est fou.
00:51:11 Il est disfaisant en plus.
00:51:12 Vous savez combien on travaille à la mairie de Paris ?
00:51:15 32 heures.
00:51:16 Oui.
00:51:17 Les bonnes semaines.
00:51:18 Les bonnes semaines.
00:51:19 Pas plus.
00:51:20 Vu le souc qui mettent dans Paris, c'est mille frais.
00:51:21 Les bonnes semaines.
00:51:22 Alors peut-être qu'ils travaillent beaucoup pour mettre un souc pareil.
00:51:24 Non, les bonnes semaines.
00:51:25 Bon, l'école privée, ça m'intéresse.
00:51:28 Michael Dos Santos, voyez le sujet.
00:51:31 La guerre scolaire, certains veulent la rallumer.
00:51:35 Une alliance de circonstances entre LFI et une partie de Renaissance.
00:51:38 Mais qu'est-ce que Renaissance vient faire là-dedans ?
00:51:40 C'est un député à Renaissance qui ferait mieux d'aller chez LFI.
00:51:43 Franchement, qu'est-ce que...
00:51:45 Vraiment, ces gens...
00:51:46 Il est très très aile gauche.
00:51:48 Oui, alors...
00:51:50 C'est un rapport parlementaire qui questionne sur le financement de l'école privée.
00:51:53 Voyez le sujet de Michael Dos Santos.
00:51:55 Premier constat de ce rapport, le manque de transparence du financement des écoles privées sous contrat.
00:52:01 Les établissements, presque essentiellement catholiques, reçoivent un minimum 75% de fonds publics, soit environ 9 milliards d'euros.
00:52:09 Une allocation sous-estimée selon le député LFI Paul Vannier.
00:52:13 Au moins plusieurs centaines de millions d'euros échappent au calcul.
00:52:16 10, 11 ou 12 milliards.
00:52:19 Nul ne connaît dans ces conditions le montant précis de la dépense publique consacrée aux établissements privés chaque année.
00:52:26 Autre critique, les contrôles sont trop rares et peu approfondis.
00:52:29 Côté pédagogique, les rapporteurs soulignent des angles morts, notamment à propos de l'instruction religieuse.
00:52:35 Au niveau budgétaire, ils exigent plus de rigueur, en témoignent les contrats entre l'Etat et les écoles, reconduits sans aucune vérification.
00:52:42 L'exemple du collège Stanislas est particulièrement éclairant.
00:52:46 Alors qu'un rapport de l'inspection générale a révélé que l'établissement ne respectait aucune des trois obligations contractuelles prévues par la loi Debré,
00:52:55 la pérennité de son contrat et donc du versement des fonds publics n'a jamais été remise en cause.
00:53:00 Dernier point évoqué dans ce rapport, la mixité sociale. Christopher Weisberg souhaite conditionner le financement des écoles à leur indice de position sociale.
00:53:09 Je propose de rendre obligatoire la prise en compte de l'IPS dans le cadre de l'allocation des moyens de l'Etat aux académies
00:53:13 et permettre aux collectivités territoriales de moduler ces financements en fonction de la mixité socio-scolaire.
00:53:18 En France, 2 millions d'élèves sont scolarisés dans des écoles privées sous contrat.
00:53:22 Alors ce monsieur est visiblement député de New York et c'est lui qui vient s'occuper de ce sujet.
00:53:30 C'est lui aussi qui avait fait capoter la loi de Stéphane Manigold, qui voulait que dans les restaurants, on dise précisément d'où viennent tels ou tels produits.
00:53:39 Moi je ne connaissais pas ce monsieur, mais en tout cas, je n'ai pas vraiment envie de le connaître après ce qu'il a dit.
00:53:46 Écoutons Paul Vannier.
00:53:48 Le cas particulier des établissements du réseau musulman, 1300 élèves, 11 établissements, c'est un tout petit réseau, c'est le plus petit des réseaux,
00:53:55 laisse quant à lui entrevoir un traitement discriminatoire.
00:53:58 Ces établissements sont les plus contrôlés du pays, ces demandes de contractualisation sont le plus souvent non satisfaites.
00:54:04 Quant au sort réservé au lycée AVEROS de Lille, il révèle un deux poids deux mesures choquant lorsqu'il est comparé à celui du collège Stanislas.
00:54:13 Alors que la gravité des griefs retenus dans une série de rapports à l'encontre des deux établissements est comparable,
00:54:19 le lycée AVEROS se rattachant au réseau musulman et accueillant plus de 50% d'élèves boursiers a vu son contrat cassé,
00:54:26 tandis que celui du collège Stanislas, établissement catholique scolarisant certains enfants de ministres, n'a jamais été mis en cause.
00:54:33 Vous savez le vrai problème du privé ?
00:54:35 C'est que ça marche.
00:54:37 C'est qu'il est meilleur, et ça, ça rend fou le public.
00:54:40 Il est meilleur, et dans une médiocratie, ils peuvent pas accepter ça.
00:54:45 Parce que c'est ça le souci du privé, il est meilleur.
00:54:48 Et vous savez pourquoi il est meilleur ?
00:54:50 Parce qu'effectivement, il recrute aussi parfois avec des critères qui sont plus hauts, bien sûr.
00:54:56 Il prend pas tous les élèves, bien sûr, il y a une forme de hiérarchie, bien sûr.
00:54:59 Donc ça, dans un système comme le nôtre aujourd'hui, le privé, ils feront tout pour effectivement l'attaquer.
00:55:06 Non mais attendez, c'est pas tout le monde. L'école publique n'attaque pas l'école privée.
00:55:08 C'est pas ces deux députés, on voit bien l'idéologie derrière la France insoumise.
00:55:12 Il vient de l'avouer, il préfère le CAV RS à Stanislas.
00:55:15 Mais faudrait surtout élever le niveau du public, plus que d'abaisser celui du privé.
00:55:20 C'est ça, me semble-t-il.
00:55:22 Evidemment, mais ce qui les dérange le plus, c'est pas que le privé soit meilleur.
00:55:25 Ce qui les dérange le plus, c'est qu'ils n'arrivent pas à imposer une vision uniformisée, totalitaire, idéologisée de l'éducation.
00:55:32 Et qu'ils veulent recréer un homme nouveau dont ils contrôlent les circuits de socialisation, les circuits cérébraux.
00:55:38 Ils démontent l'histoire, ils démontent la biologie, ils démontent tout.
00:55:41 Et le privé arrive à échapper à ça.
00:55:43 Mais pendant la crise sanitaire, sous prétexte de lutter contre le séparatisme, ils ont coincé l'instruction en famille.
00:55:48 Avant, c'était une lettre au rectorat avec accusé réception.
00:55:51 Maintenant, c'est un dossier très compliqué.
00:55:52 Sous prétexte de lutter contre les dérives communautaires.
00:55:55 Maintenant, ils s'attaquent au privé. C'était écrit d'avance.
00:55:58 On va essayer de mettre en perspective, avec le refus non dit, mais le refus quand même, de mettre en place les groupes de niveau qu'avait annoncé Gabriel Attal, Nicole Belloubet.
00:56:08 Je trouve que l'analyse... Franchement, tout ce que vous dites, on va proposer votre nom au ministère de l'Éducation nationale.
00:56:17 Mais parce que je pense que quand on regarde les choses et qu'on les met en lien, on voit que tout ça est le symptôme du même phénomène.
00:56:23 Exactement.
00:56:24 Et la destruction de la démocratie par une idéologie à l'œuvre derrière qui se prétend être une vérité révélée, qui ne veut pas débattre.
00:56:30 L'école libre, c'était très bien en 84. Chacun fait ce qu'il veut.
00:56:33 On va voir un sujet sur l'école libre en 84.
00:56:35 Liberté soignée, liberté d'enseigner.
00:56:36 Ce qui est passionnant historiquement et politiquement et socialement, c'est que l'enseignement public, gratuit et obligatoire, il avait gagné la bataille il y a un peu plus d'un siècle.
00:56:48 Il était meilleur, il était gratuit, il était obligatoire, c'était formidable.
00:56:52 Et à l'heure actuelle, cette revanche de l'enseignement libre sur l'enseignement public, elle est due essentiellement à la détérioration de l'enseignement public.
00:57:03 C'est ce qu'on ne veut pas avouer.
00:57:04 Et donc on s'en prend au collège Stanislas, qui est un des meilleurs établissements scolaires de France, en lui cherchant des poux dans la crinière.
00:57:10 Et au lieu de dire "on est moins bon", cherchons à être meilleurs.
00:57:14 Vous avez parfaitement raison.
00:57:15 Alors je vous propose de voir une petite archive.
00:57:17 Alors 1984, c'est la grande manifestation, la plus grande manifestation de... peut-être étiez-vous dans la rue, d'ailleurs, Sophie de Menton ?
00:57:24 Absolument.
00:57:25 D'ailleurs, je me permets de dire que c'était hier.
00:57:28 C'était ?
00:57:29 Hier.
00:57:30 Oui. J'avais 200.
00:57:32 Bon anniversaire.
00:57:33 Merci.
00:57:34 Avec 24 heures de retard.
00:57:35 Merci.
00:57:36 Deux avril, vous êtes béliée.
00:57:37 Absolument.
00:57:38 Et on célèbre Pompidou à tous mes anniversaires depuis des années.
00:57:42 Donc j'ai beaucoup d'affection pour lui.
00:57:46 C'est vrai que vous avez du bélier.
00:57:49 Oui, clairement.
00:57:50 Vous pourriez être béliée, non ?
00:57:52 Non, je ne crois pas. Je ne sais pas. Non, je ne suis pas béliée, moi.
00:57:56 Non ?
00:57:57 Non. En revanche, nous allons voir le sujet en 1984.
00:58:01 C'est un sujet d'ailleurs de Dominique Laurie, qui travaillait sur Antenne 2 à l'époque,
00:58:06 et qui suivait tous les sujets éducation nationale.
00:58:11 Et souvenons-nous de cette guerre scolaire. Et ce jour-là, finalement, la guerre scolaire a été enterrée.
00:58:17 Premier acte de cette longue journée.
00:58:20 Le cardinal Lustiger, Monseigneur Villeneuve, Monseigneur Honoré apporte aux organisateurs le soutien des évêques de France.
00:58:27 Nous sommes dans cette démarche, une manifestation nationale qui ne se veut ni contre les autorités publiques,
00:58:34 ni contre les formes diverses d'enseignement reconnues en France, mais pour défendre une liberté qui nous est essentielle.
00:58:42 Un soutien plutôt discret.
00:58:45 Puis c'est le départ vers la Bastille.
00:58:48 En tête, la direction de l'enseignement catholique.
00:58:51 Chaque académie défile derrière sa banderole, chaque école brandit sa pancarte.
00:58:57 De la musique, des chants, des slogans, en faveur de la défense de l'enseignement privé.
00:59:03 Mais ce qui revient comme un leitmotiv tout au long du cortège, c'est la défense des libertés.
00:59:10 Je ne sais pas si on fera quelque chose, mais enfin on est tous là.
00:59:24 Ah ben si je n'ai pas la liberté, pour la liberté dans tous les domaines, pas seulement l'enseignement, le reste aussi.
00:59:30 On vient nous dire, tous les gens du gouvernement, ça ne change rien.
00:59:33 On vous laisse la liberté, on vous laisse tout, alors pourquoi ils ont fait une loi ?
00:59:37 Le passage des personnalités politiques déclenche bien souvent les applaudissements.
00:59:44 Madame Veil, M. Chabandelmas, Jean Le Canuet, Jacques Chirac, entourés de tous les élus parisiens de l'opposition.
00:59:57 Quelle signification vous donnez à votre présence à cette manifestation ?
01:00:00 Je crois que le sens que tous ceux qui sont ici donnent, c'est à dire de vouloir que les parents puissent disposer de la liberté de choisir l'école de leurs enfants, avec tout ce que ça implique, c'est à dire un choix réel et complet.
01:00:13 Il s'agit cette fois-ci de la liberté de l'enseignement, qui est fondamentale, mais comme toutes les libertés.
01:00:18 Car si on commence à renier, alors le bras y passera et on se retrouvera dans une autre société totalitaire dont nous ne voulons pas.
01:00:27 Quel bonheur d'écouter Jacques Chabandelmas et quel humour.
01:00:36 Et on a reconnu derrière Simone Veil, c'est Antoine Veil qui était son mari.
01:00:40 Jean Le Canuet, qui se souvient de Jean Le Canuet ?
01:00:44 C'est vrai qu'il y a 40 ans.
01:00:49 Mais il faut se souvenir qu'à l'époque, quand on était mauvais élève, on vous mettait dans le privé.
01:00:54 C'était les bons élèves qui étaient au lycée.
01:00:57 On a complètement inversé la tendance, ce qui est terrifiant.
01:01:00 Et puis il y a autre chose qu'il faut absolument signaler, et on les défend au sein du mouvement éthique, c'est que la liberté des parents d'enseigner à leurs enfants à distance a été supprimée.
01:01:10 Et ça c'est gravissime.
01:01:14 Là aujourd'hui, on n'y arrive plus, le cours Atmer qui est formidable pour les parents à l'étranger, qui est aussi à éthique, va être obligé peut-être de fermer.
01:01:25 Donc la liberté des parents d'enseigner à travers une école, parce que c'est obligatoire, mais à travers une école chez eux, est supprimée.
01:01:34 Ça ne me paraît pas forcément l'essentiel, et puis parfois il y a des parents, il faut faire attention aussi, parfois c'est pour protéger les enfants.
01:01:40 Oui, mais au nom du bien, l'enfer n'est pas avec de bonnes intentions.
01:01:42 Oui, mais au nom du bien, c'est quand même étonnant comme depuis 30 ans, on rogne sur l'autorité parentale et sur le sanctuaire qui est la famille.
01:01:49 Ce n'est pas comme ça qu'on lutte efficacement contre les dérives communautaristes des islamistes.
01:01:54 C'était le but.
01:01:55 Bon, un mot, parce que Valérie Ayet, la tête de liste Renaissance, a affirmé qu'elle n'avait pas été très à l'aise avec les propos d'Emmanuel Macron sur Gérard Depardieu,
01:02:03 qui a juste défendu la présomption d'innocence, je le rappelle.
01:02:06 Non, mais il a dit qu'il rendait fière la France. Il est revenu sur ses propos en conférence de presse, j'étais à l'Élysée-Journal, il est revenu sur ses propos en disant qu'il aurait dû parler des victimes présumées.
01:02:14 Il n'avait pas eu de mot pour les victimes, et Brigitte Macron elle-même avait été en délicatesse avec ses propos, c'est ce qu'avait rapporté à un grand Petit Dien du soir.
01:02:21 Oui, mais ce n'est pas vrai. Justement, ce papier du Monde, si vous écoutez les journalistes du Monde et on voit ce qu'ils disent sur M. Aquilier, non, ils disent n'importe quoi.
01:02:32 D'accord, ils écrivent un mot sur le sujet.
01:02:33 Pardonnez-moi. Et sur cette affaire, Brigitte Macron n'était pas du tout, elle était raccord complètement avec ce qu'avait dit Emmanuel Macron.
01:02:39 Donc n'écoutez pas, ne vous faites pas le porte-parole, vous, du journal Le Monde.
01:02:43 Pas le porte-parole.
01:02:44 Ben si, vous faites le porte-parole.
01:02:45 C'est crédible.
01:02:46 C'est crédible, qu'est-ce qui est crédible ? Vous trouvez que Le Monde est crédible, ou l'affaire Aquilie, vous trouvez ce qu'ils font en disant...
01:02:50 Ce n'est pas du tout ce que je suis en train de dire, Pascal, que Brigitte Macron était...
01:02:53 Et vous avez vu ce qu'ils écrivent sur nous ? Vous trouvez que c'est crédible, Le Monde ?
01:02:56 Ça n'a rien à voir.
01:02:57 Ça veut dire simplement que ces gens écrivent n'importe quoi et ne vérifient pas. Je suis désolé de vous le dire comme ça, cher Quentin.
01:03:04 Quentin, Quentin Batailleau. Décidément, sur les prénoms, ça a été remarqué dans l'Elle Madame, vous avez beaucoup de noms.
01:03:10 Vous avez beaucoup de noms, parce que moi aussi, je peux parler de l'Elle Madame, si vous voulez, au-delà du Monde, et vous avez beaucoup de mal avec les prénoms et les noms en ce moment.
01:03:16 Non, mais moi, je ne cite pas Le Monde, je ne prends pas Le Monde pour une source d'information révélée.
01:03:21 Je ne citerai plus jamais Le Monde sur ce plateau.
01:03:22 Mais si, vous avez le droit, mais il faut faire attention.
01:03:26 Sur Valérie Hayé, donc c'est quand même étonnant.
01:03:28 Oui, alors ça c'est étonnant, Gérard Depardieu n'est pas un modèle, je le dis en tant que femme.
01:03:32 Ah !
01:03:33 Qu'est-ce que c'est que... C'est vrai que moi, en tant que femme, je n'ai pas très à l'aise avec les propos.
01:03:39 Gérard Depardieu n'est pas un modèle. Mais qui est un modèle dans ce monde ? Vous êtes un modèle, je suis un modèle, personne n'est un modèle.
01:03:45 Et moi, là, on parle de quelqu'un qui est accusé de viol, donc ça n'a rien à voir.
01:03:49 Mais qui est accusé d'innocence ?
01:03:51 Mais la présomption d'innocence quand même.
01:03:53 Mais ne faites pas de comparatif.
01:03:55 Il n'est pas accusé, il n'est pas accusé.
01:03:57 Si, il est accusé.
01:03:58 Non.
01:03:59 Comment ça, il n'est pas accusé ?
01:04:00 Il n'est pas condamné, mais il est accusé.
01:04:02 Non, il est mis en examen et c'est la présomption d'innocence.
01:04:05 Il sera accusé peut-être si le jour, il est transféré devant une cour d'assises.
01:04:09 Il y a des gens qui l'accusent.
01:04:10 Il y a des gens qui l'accusent, oui.
01:04:11 C'est comme le malheureux LFI, je ne pensais pas que je dirais ça à jour, mais qui a débuté sa démission aujourd'hui.
01:04:17 Julien Bayou, c'est écologiste.
01:04:19 Ecologie des verts.
01:04:20 Oui.
01:04:21 Bon, lui, c'est encore autre chose.
01:04:22 C'est une plainte pour violence psychologique.
01:04:24 Oui, non mais c'est hallucinant.
01:04:25 Et effectivement, c'est une justice expéditive totale.
01:04:27 Il doit démissionner de tout, donc il est député non inscrit.
01:04:30 Il y a les petits hommes gris, il y a les petits juges verts.
01:04:33 Pourquoi elle ressort ça ?
01:04:34 Il y a les petits juges verts.
01:04:35 Oui, pourquoi ?
01:04:36 Parce qu'elle a été interrogée sur la question hier.
01:04:38 Elle est régnée, pourquoi elle ressort l'affaire Depardieu ?
01:04:41 Parce qu'on l'a interrogée hier là-dessus.
01:04:42 Parce qu'on l'interroge.
01:04:43 Elle n'est pas obligée de désavouer le président.
01:04:47 C'est son choix personnel.
01:04:49 Écoutez, le député Julien Bayou, lui, quitte son parti et son groupe à l'Assemblée.
01:04:54 Et on l'a dit hier, cette phrase formidable, "la révolution dévore ses enfants".
01:04:58 Oui.
01:04:59 Elle est géniale, cette phrase.
01:05:01 C'est exactement ça, parce que lui-même n'avait pas de mots assez durs dans ce genre d'affaires.
01:05:06 À l'arrivée, dans un courriel au vitriol, M. Bayou, visé par une plainte de son ex-compagne
01:05:13 pour harcèlement moral et abus de faiblesse, annonce quitter le mouvement et charge la
01:05:17 direction qui l'accuse de harcèlement.
01:05:19 Il écrit que "cet acharnement à mon encontre est déloyal et scandaleux.
01:05:25 Ce procédé qui me désigne comme coupable auprès de toutes les adhérentes me discréditerait
01:05:29 de manière irréversible tant auprès de mes adversaires que de mes partenaires".
01:05:35 Il n'est pas démissionné de son mandat de député.
01:05:37 Non, il est député de l'inscrit maintenant.
01:05:39 Vous oubliez une chose, ce qui est extraordinaire dans cette affaire Bayou, c'est que ce sont
01:05:45 les instances de son parti qui, estimant que son dossier n'était pas assez lourd, ont
01:05:50 fait appel à des témoignages en disant "s'il y a des femmes qui ont à se plaindre de M.
01:05:56 Bayou, on fait appel à elles qu'elles se présentent".
01:05:59 C'est sans précédent.
01:06:01 En période démocratique.
01:06:03 Dans l'actualité, avant de parler du luxe avec vous, notre ami Eric Nolot était là
01:06:08 ce matin, dans la matinale, et il a évoqué Jean-Luc Mélenchon.
01:06:13 J'invite d'ailleurs à lire un formidable papier dans le journal du dimanche, un échange
01:06:16 entre Christophe Barbier et Eric Nolot que vous avez peut-être lu.
01:06:20 Parce que le journal du dimanche, on peut lire.
01:06:22 On peut le citer.
01:06:23 Le journal du dimanche, qui me paraît un peu plus férieux.
01:06:25 On peut lire et ce qu'on ne peut pas lire.
01:06:28 C'est tendance.
01:06:30 Il faut tout lire.
01:06:31 Moi je vous ai dit que je suis abonné à Mediapart.
01:06:33 Il faut tout lire.
01:06:34 Bon, simplement, je prends des distances avec ce que vous dites.
01:06:38 Je prends beaucoup de distances.
01:06:39 Je remarque juste qu'Emmanuel Macron avait changé de version entre cet avou et sa conférence
01:06:43 de presse.
01:06:44 Donc il a peut-être eu des conversations privées.
01:06:45 Parce que vous savez que Pascal, comme le privé, peut influencer la parole publique.
01:06:49 Bon, Jean-Luc Mélenchon.
01:06:52 Pour Eric Nolot, Jean-Luc Mélenchon rime avec "trahison".
01:06:55 Toutes ses idées sont contre le vote islamo-gauchiste.
01:06:57 Il a publié un livre "La République, c'était lui" qui paraît aujourd'hui.
01:07:02 On va le recevoir, Eric, bien sûr, pour parler de cela et écouter ce qu'il disait ce matin
01:07:07 avec Romain Desarbres.
01:07:08 Pour moi, Mélenchon, ça rime avec "trahison".
01:07:12 C'est quelqu'un qui a trahi toutes ses idées, tous ses idéaux, contre le vote islamo-gauchiste.
01:07:19 Et il se trouve que j'ai vu l'origine de cette trahison sur le plateau d'On n'est pas couché,
01:07:23 quand j'étais chroniqueur.
01:07:24 J'ai entendu cet homme, d'une émission à l'autre, à un mètre de moi, tenir les propos
01:07:28 les plus durs sur l'islam en disant "le voile est un vêtement obscène",
01:07:32 "il n'y aurait qu'une seule femme voilée en France, ce serait encore un scandale".
01:07:35 Et je l'ai vu, du jour au lendemain, basculer dans une compromission sans limite,
01:07:39 et j'insiste sur le mot "sans limite" avec l'islamisme.
01:07:42 Et ça m'intéresse de savoir d'où ça vient, mais ça m'intéresse encore plus,
01:07:46 et c'est l'objet de mon livre, de savoir où ça va.
01:07:48 Et à mon avis, ça va aller très, très loin.
01:07:50 Cet homme n'a plus de limite. Il a même fait de l'antisémitisme, à mon avis,
01:07:55 l'outil principal de la conquête du pouvoir.
01:07:58 La vraie question, et ça, personne n'est capable d'y répondre,
01:08:01 est-ce que cette stratégie va servir Mélenchon ou pas ?
01:08:06 Est-ce que c'est contre-productif ou pas ?
01:08:09 Est-ce que s'il se présentait aujourd'hui, il ferait plus que 22 ou pas ?
01:08:13 Il y a un moment auquel je pense, c'est quand Emmanuel Macron est à Marseille.
01:08:19 Il y a un jeune qui lui dit, si vous ne changez pas de discours sur le conflit à Gaza,
01:08:25 ça va exploser.
01:08:26 Donc si le but, c'est d'aller capter le vote des cités...
01:08:29 C'est en fonction, entre autres choses, mais principalement,
01:08:33 de l'importance numérique de la clientèle qu'il vise.
01:08:37 Bien sûr. Mais dans l'entretien que vous citez...
01:08:40 Pardon, et il appelle fortement cette communauté qu'il vise à voter.
01:08:44 Mais dans l'entretien que vous citez entre Barbier et Nolo dans le JDD,
01:08:47 il y a un passage qui est intéressant.
01:08:49 Je ne sais plus si c'est Barbier ou Nolo qui le rapporte,
01:08:52 mais en fait, il s'interroge sur la stratégie en réalité électorale.
01:08:55 Mais pas la stratégie "je suis présent au second tour et je bats Marine Le Pen ou quelqu'un d'autre".
01:09:01 Non, c'est la stratégie du chaos.
01:09:03 C'est-à-dire que Barbier dit, je crois, ou Nolo,
01:09:05 mais est-ce qu'en fait il veut vraiment passer par les urnes
01:09:08 ou il veut un mouvement de masse dans les rues ?
01:09:10 Les rédutionnaires.
01:09:11 Voilà. Mais là, c'est quand même très troublant et assez grave.
01:09:15 Parce que si la stratégie électorale, c'est celle-ci de Mélenchon...
01:09:18 Parce qu'il a intégré le fait qu'il ne sera jamais président.
01:09:21 Donc autant avoir une stratégie de chaos.
01:09:23 Vous savez, la chroniqueuse d'Inter quand même,
01:09:25 qui est sans doute plus proche d'Elefi que de ENR, Mme Dramat...
01:09:29 Mme Dramat.
01:09:30 Quand elle dit "il faut prendre les armes si Marine Le Pen arrive"...
01:09:34 En fait, c'est pour moi dans le même espace.
01:09:36 C'est-à-dire qu'on n'est plus obligé, pour ces gens, de respecter le suffrage universel.
01:09:40 Et c'est le chaos.
01:09:42 Non mais ce qui est le plus vrai dans le livre de Deleux,
01:09:45 c'est que le Mélenchon d'aujourd'hui est aux antipodes du Mélenchon d'hier.
01:09:48 Le fameux plateau, c'est la dérigée.
01:09:50 Madame de Menton était avec nous ce matin.
01:09:53 Vous avez lu les échos ?
01:09:54 Oui, ce matin, très rapidement.
01:09:57 Et vous avez vu la tribune de Bruno Le Maire, qui est ministre de l'Economie,
01:10:00 qui est votre ministre ?
01:10:01 Oui, absolument.
01:10:02 Que dit-il ? Il dit "les politiques adorent les impôts".
01:10:04 Bon, je rappelle qu'il est homme politique lui aussi.
01:10:07 Les politiques adorent les impôts. Les Français moins.
01:10:09 À chaque difficulté de finances publiques, les politiques répondent avec un unanimisme déconcertant.
01:10:16 Il faut augmenter les impôts.
01:10:17 Pas un jour sans qu'un politique n'y aille de sa proposition,
01:10:19 tout le champ lexical de la taxe y passe sous couvert de justice.
01:10:23 Ça, c'est ce qu'il écrit dans la tribune.
01:10:25 Le même jour, vous avez un Premier ministre qui parle de taxation des rentes.
01:10:32 Ça, c'est un sujet énorme.
01:10:34 C'est un sujet énorme.
01:10:35 Et du livret A.
01:10:37 On va taxer le livret A.
01:10:39 Comme si l'église australienne n'était pas suffisamment asphyxiée.
01:10:42 Je vous rassure, c'est un gouvernement en mode panique.
01:10:44 Comment tu peux ?
01:10:46 Tu as deux figures importantes du gouvernement.
01:10:49 Il y en a une qui dit "il n'y aura pas d'impôts"
01:10:51 et l'autre qui dit "on va réfléchir à des taxes".
01:10:54 Mais surtout, ce qu'a dit le Premier ministre,
01:10:57 et il le dit, c'est dans la tribune, c'est dans les échos du jour.
01:11:01 J'ai les échos sous les yeux.
01:11:02 Il dit "tout ce que vous entendrez d'ici là dans le débat public,
01:11:05 soit disant de source gouvernementale, sera nul et non avenu".
01:11:08 Donc ça veut dire que la tribune de Brunon-le-Maire, elle est nulle et non avenue.
01:11:12 C'est un bordel dans leur gouvernement qui se parle entre eux.
01:11:15 Alors, écoutons simplement Éric de Ritmadet.
01:11:19 Mais oui, sur les rentes.
01:11:21 Parce que moi, je n'ai rien compris.
01:11:22 On veut taxer les rentes.
01:11:23 Je ne sais pas si vous avez compris quelque chose.
01:11:24 On veut taxer le livret A, peut-être.
01:11:26 Écoutons Éric.
01:11:27 L'assurance vie.
01:11:28 L'assurance vie aussi.
01:11:30 L'assurance vie, c'est complètement délirant.
01:11:32 Je vous assure, c'est le gouvernement en mode panique.
01:11:34 Alors, moi j'ai l'impression et la sensation, et en tout cas il devrait le faire,
01:11:38 que Brunon-le-Maire, là, il a dit "ça suffit".
01:11:41 Il a dit qu'on ne lèverait pas les impôts.
01:11:45 Et moi j'ai l'impression que si le Premier ministre n'a pas d'opinion et ne s'intéresse à rien,
01:11:51 et s'il fait des choses, Brunon-le-Maire partira.
01:11:53 Oui.
01:11:54 Oui, oui.
01:11:55 Il quittera le gouvernement.
01:11:56 Oui, oui.
01:11:57 Il y a une contradiction et il aurait intérêt d'ailleurs.
01:11:59 Parce que tous les Français sont derrière lui là-dessus.
01:12:01 Ils sont derrière Brunon-le-Maire, tous les Français ?
01:12:03 Il n'a pas d'impôt ?
01:12:05 Jusqu'à maintenant.
01:12:07 Sur le livre R.
01:12:08 Non, sur le livre R.
01:12:09 Mais ça ne va pas changer.
01:12:11 Pas d'impôt, il a dit.
01:12:12 Oui.
01:12:13 Tous les Français sont derrière lui, pas d'impôt.
01:12:14 Oui, mais ils ne sont pas d'impôt.
01:12:15 Bon, alors écoutez, c'est vrai qu'il a plutôt intérêt à partir.
01:12:17 Comment ?
01:12:18 Au vu du bilan, on ne peut pas l'assumer lui-même, il a plutôt intérêt à partir.
01:12:21 Je pense qu'il a intérêt à faire autre chose, si vous me demandez mon avis, Brunon-le-Maire.
01:12:25 Il n'a plus rien à faire.
01:12:27 Les ministres ont pris le pouvoir.
01:12:29 Non, mais c'est parfaitement vrai qu'à l'heure actuelle suivant les jours, on ne sait pas si Brunon-le-Maire sera le ministre de l'économie et des finances qui finalement va instituer de nouvelles taxes,
01:12:39 ou si Brunon-le-Maire sera le ministre de l'économie et des finances qui démissionnera avec fracas pour ne pas lever de nouvelles taxes et chercher là une popularité.
01:12:46 Ecoutons Éric de Ritmiatel sur ces taxes nouvelles qui ne seront pas des impôts tout en étant des impôts.
01:12:52 Oui, et on parle maintenant d'une task force, une mission qui serait chargée d'étudier les pistes pour finalement augmenter les impôts.
01:13:00 Alors Gabriel Attal parle de s'attaquer aux impôts de rente. Mais c'est quoi les impôts de rente ?
01:13:05 Eh bien c'est tout ce que l'on gagne sans travailler. Alors j'ai fait la liste.
01:13:09 Il y a les gains en bourse. Oui, mais ils sont déjà taxés à 30%.
01:13:13 Il y a les loyers que l'on touche. Si on a un petit studio et que l'on veut améliorer son revenu, eh bien là aussi, les loyers entrent dans l'impôt sur le revenu.
01:13:21 Et en plus, on paye 17,2% de CSG et de CRDS. Le plan d'épargne retraite, le PER, là aussi, les plus-values sont imposées.
01:13:30 L'épargne salariale, avec l'intéressement et la participation, il y a aussi une CSG et une CRDS à 17,2%.
01:13:37 Alors est-ce qu'on va augmenter les taxes ? Eh bien ce sera justement l'objet de cette étude.
01:13:42 Maintenant, il y avait une députée Renaissance aujourd'hui sur CNews.
01:13:46 Elle nous disait que l'idée était de taxer les plus riches et les gros capitalistes. Reste à savoir où sera placée la barre.
01:13:53 Et puis on sait bien que les plus aisés sont les plus doués pour optimiser les gains ou même trouver des solutions pour défiscaliser.
01:14:01 Sérieusement, sur 1 000 euros d'argent public dépensé, vous avez 570 euros, je crois, qui part en dépenses sociales.
01:14:10 Vous avez la retraite et puis l'assurance santé. La retraite, vous n'y touchez pas si vous êtes au gouvernement.
01:14:16 Ils y pensaient.
01:14:17 Non mais comment vous faites des économies ? Parce que ça, c'est une vraie question.
01:14:20 Parce que le budget de fonctionnement, on en parle souvent, mais c'est moins important.
01:14:24 Est-ce qu'il faut toucher à notre système social ? Oui ou non ?
01:14:28 Ça dépend de ce que vous appelez système social. Je pense qu'on doit, et d'ailleurs ça a commencé,
01:14:32 quand on va à la pharmacie et que c'est un supermarché gratuit avec une carte vitale, je pense que non.
01:14:37 On est le plus gros consommateur de médicaments. Je pense que c'est bien de payer un petit peu.
01:14:40 Moi, j'ai envie de payer mon Doliprane et d'arrêter aussi de présenter une ordonnance avec le médecin qui vous dit qu'est-ce que je vous mets.
01:14:49 Donc, il y a énormément, il y a un mode de vie qui fait penser que la vie doit être gratuite et ce n'est plus possible.
01:14:57 Donc, je pense qu'il y a énormément. Alors, est-ce que c'est touché au système social ? Oui, un peu ?
01:15:02 En fait, quand tu cherches des économies, tu t'aperçois que le budget de fonctionnement pèse beaucoup moins que les dépenses sociales.
01:15:10 Et dans les dépenses sociales, il y a les retraites. Mais il y a le chômage, la durée du chômage.
01:15:14 La durée du chômage, mais vous trouvez qu'il faut la raccourcir par exemple ? Mais évidemment.
01:15:18 Mais pas pour quelqu'un qui a 55 ans. Non, il faut de toute façon, nous avons le chômage, tant mieux pour nous,
01:15:25 mais le plus généreux du monde. Il est plus élevé et plus long. Il faut quand même se poser des questions.
01:15:30 Donc, la réponse est oui, il faut de toute façon la raccourcir. Et vous disiez tout à l'heure que vous étiez d'accord avec moi.
01:15:34 J'étais d'accord avec vous, mais je pense que pour tout le monde, pas de la même façon, il faut la raccourcir un peu.
01:15:39 Il faut du sur-mesure. Pourquoi vous avez fait un bouquin sur le luxe ? Ce qui est quand même pas très...
01:15:45 Pour tout ce qu'on vient de dire. Parce que franchement, le luxe, d'abord, c'est ce qui marche le mieux, visiblement.
01:15:50 Parce qu'il y a des gens qui ont les moyens, mais pourquoi il faut apprendre le luxe aux enfants ?
01:15:55 C'est quand même très Marie Chantal, votre affaire. - C'est tout sauf Marie Chantal.
01:16:00 - Apprenons le luxe aux enfants. Je veux dire, moi, je veux bien, mais...
01:16:04 - J'ai pris des chiffres parce que je savais que vous alliez me dire ça. Le luxe, c'est une motivation qui participe à l'image de la France.
01:16:13 C'est une garantie de qualité. 88% des Français qui participent à l'image de la France, 90%.
01:16:18 L'industrie du luxe permet la conservation des métiers d'art et du savoir-faire. 88% également.
01:16:24 Le luxe, si vous voulez... - Pourquoi aux enfants ?
01:16:31 - Parce que c'est ce qu'ils... - Jean-Edouard, je vais te rencontrer...
01:16:35 - Mais pas du tout. Les enfants, ils réclament tout petit. Ils aiment le luxe. Ils aiment ce qui est confortable, ce qui est beau, etc.
01:16:40 - Non, alors ça, c'est pas vrai. - Comment ça ?
01:16:42 - Attendez, parce qu'il y a un truc... - Le luxe, quelle est la définition du luxe ?
01:16:46 - Alors, quand on a 6 ans, on ne se rend pas compte si on est dans un camping ou dans un hôtel 5 étoiles.
01:16:50 - Oui. - Alors ça, je ne suis pas d'accord du tout avec.
01:16:52 - On ne se rend absolument pas compte. - Et dans le livre...
01:16:54 - À 15 ans, oui. À 5 ans ou 6 ans, non. - Et dans le livre, il y a marqué...
01:16:58 - Et au contraire même. Parfois, on est plus heureux dans le camping que dans les hôtels.
01:17:00 - Il faut que vous le lisiez, par exemple. - Ça dépend des gens avec qui on est, oui.
01:17:03 - Lisez-le, le livre. Lisez-le. Je dis que le luxe... - On va lire un livre pour les enfants, quand même.
01:17:08 - Pourquoi ? - Non, mais...
01:17:10 - Bon. Pourquoi il faut apprendre le luxe pour les enfants ?
01:17:13 - Moi, j'ai bien écrit. Alors, j'ai expliqué que le luxe...
01:17:17 D'ailleurs, je vous signale qu'il y a une préface d'Antoine Arnault qui explique aux enfants lui-même...
01:17:21 Antoine Arnault qui explique aux enfants que le luxe, ça peut être quand maman vous apporte votre petit déjeuner au lit avec une tasse de chocolat chaud.
01:17:29 Que le luxe, c'est quand on voit dans la montagne qu'on est tout seul, il y a la solitude.
01:17:33 - Ouais. - Arrêtez de rigoler.
01:17:35 - Oui. Vous allez échanger votre hôtel particulier et puis je vais vous dire, le luxe, c'est quand je te dis bonjour avec amour.
01:17:40 - Mais vous me rendez votre hôtel particulier. - Vous caricaturez à la Mélenchon, là.
01:17:42 - Comment ? - Vous caricaturez à la Mélenchon.
01:17:44 - Pas du tout. Je vous taquine parce que je vous aime. - C'est réciproque.
01:17:48 - Bon. Donc, quel luxe.
01:17:50 - Donc, ce livre aborde tout. Effectivement, Antoine Arnault, ce livre aborde toutes les questions et bien d'autres encore.
01:17:54 Il existe parce que je pense qu'il est important de réfléchir sur ce que l'on veut vraiment dans la vie, même et surtout quand on est encore à l'école.
01:18:00 Mais là où vous avez raison, par exemple, on s'est rendu compte que tout ce qui est beau est moins attaqué que tout ce qui est laid
01:18:05 lorsqu'on reconstruit dans des quartiers difficiles.
01:18:08 Si on fait quelque chose de très beau, on s'aperçoit que les gens le respecteront davantage que ce qui est laid.
01:18:15 - Vous savez que le luxe, c'est reconstruire Notre-Dame. C'est la beauté de ça. C'est les métiers d'art. C'est quelque chose d'exceptionnel.
01:18:21 Donc, il faut qu'on comprenne aussi que le luxe dans la vie, c'est la préservation d'une certaine forme de beauté.
01:18:31 - Alors, on est quand même sur un micro-marché, je lis.
01:18:33 - Le homard bleu de Bretagne est réputé être le meilleur du monde. Ce crustacieux délicieux à la chair ferme et fine possède un secret. Il devient rouge une fois cuit.
01:18:40 - Parce que le luxe, c'est de la nourriture aussi.
01:18:42 - Oui, je suis d'accord avec vous, mais le homard bleu à dinard, quand vous allez...
01:18:46 - C'est pas donné.
01:18:48 - Le hamburger, c'est le grand luxe, mais c'est pas vrai.
01:18:50 - Oui, mais c'est pas le même.
01:18:52 - En revanche, manger sainement est devenu un luxe, étant donné l'inflation.
01:18:54 - Oui, mais un homard bleu dans un restaurant de Bretagne, vous allez vous manger une fois par semaine.
01:19:01 - Oui, mais les enfants, ils disent qu'est-ce qui est luxueux dans la nourriture.
01:19:04 - Vous connaissez cette histoire, chez moi, on mangeait à la carte. C'était celui qui avait l'as de pique qui avait le droit de manger.
01:19:11 - Bon, qui tirait l'as de pique.
01:19:13 - Soumaya, "La Midi" nous rappelle les titres, mais il est très bien, votre livre. Sérieusement. Et je l'aime beaucoup. Il est aux éditions Gallimard Jeunesse.
01:19:19 - Et puis, c'est le dixième dans la collection. J'en ai écrit neuf autres.
01:19:24 - Sur le luxe aussi ?
01:19:25 - Non.
01:19:26 - Vous avez écrit quoi ?
01:19:27 - J'ai écrit l'Europe racontée aux enfants, l'argent raconté aux enfants, la politique racontée aux enfants, tout ce dont on ne leur parle pas et qu'ils entendent tous les jours à la télévision.
01:19:35 - Vous auriez pu dire aussi que c'est la deuxième source de rentrée de devise en France. Le luxe, sur le plan économique et balance commerciale, ça pèse très lourd.
01:19:43 - Les impôts que verse LVMH, c'est la moitié de notre déficit.
01:19:49 - J'ai un petit quiz à la fin. Sommaya, "La Midi" nous rappelle les titres et je vais vous proposer un petit quiz. On va voir si vous pouvez répondre au quiz qui est à la fin du livre de Madame Dementon.
01:19:59 - Et de ma fille, Alexia. On l'écrit toutes les deux avec ma fille.
01:20:03 - Écoutez...
01:20:04 - Alexia Del Rieux.
01:20:05 - Comment elle s'appelle ?
01:20:06 - Alexia Del Rieux. Elle est mariée.
01:20:08 - Oui. Et vous, c'est Dementon.
01:20:10 - Et oui.
01:20:11 - On reste quand même dans la famille, toujours dans un certain milieu.
01:20:13 - Alexia Del Rieux, c'est D-E-L-R-I-E-U, s'il vous sous-entendez. Il n'y a pas de particules.
01:20:19 - Il sous-entendait, oui, tout à fait.
01:20:21 - Sommaya, "La Midi".
01:20:22 - C'est joli, mais il n'y a pas de particules.
01:20:24 - Michael Paty, consterné par les propos de Nicole Belloubet, qui a écarté la possibilité de l'Etat dans l'assassinat de son frère.
01:20:35 Celui qui ne reconnaît pas l'injustice ne pourra pas empêcher qu'elle advienne de nouveau, précise le communiqué de son avocate.
01:20:42 Dernière ligne droite, pour finaliser votre dossier Parcoursup, vous avez jusqu'à ce soir minuit pour compléter votre dossier et confirmer vos voeux d'orientation.
01:20:51 Et puis des images impressionnantes de Taïwan. Un puissant tremblement de terre a fait au moins 7 morts et plus de 700 blessés.
01:20:58 Séisme qui s'est produit peu avant 8h00 hors local et qui a été suivi de plusieurs répliques.
01:21:03 - Merci beaucoup Sommaya. Parcoursup, on n'en parle pas. Et moi, je suis confronté avec un... Pas confronté d'ailleurs, mais j'ai un ado que je connais très bien.
01:21:13 - Ah, pour vous. - Il a 18 ans, qui est en terminale. C'est invraisemblable d'avoir inventé cette usine à gaz.
01:21:20 Alors, il n'y a que M. Collère qui trouve ça bien, paraît-il, dans la République. Alexis Collère. Il n'y a que lui qui trouve ça bien.
01:21:25 C'est invraisemblable, Parcoursup. Tellement c'est une usine à gaz.
01:21:30 - Parcours du combattant.
01:21:31 - C'est une usine à gaz. C'est un truc qu'il faut enlever, mais en priorité. Mais Alexis Collère trouve ça très bien, donc personne n'y touche.
01:21:37 Le quiz. Un quiz. Les nids d'hirondelles sont un plat très apprécié en Asie. Comment les mange-t-on ? En soupe, au barbecue ou mijoté avec les petits oignons ?
01:21:47 - Soupe. - Vous dites en soupe ?
01:21:49 - Je n'ai pas écouté la question. - D'accord.
01:21:52 - Les nids d'hirondelles sont un plat très apprécié en Asie. Comment les mange-t-on ? En soupe, au barbecue ou mijoté dans les petits oignons ?
01:21:59 - En soupe. - Je ne savais pas qu'on mangeait les nids d'hirondelles.
01:22:02 - Il faut lire le livre. - C'est des petites pâtes.
01:22:04 - Ah, les pâtes, oui. - Non, ce n'est pas les nids d'hirondelles de Vrini.
01:22:09 - Ce sont des petites pâtes. - Ils sont réunis.
01:22:12 - On ne mange pas les nids d'hirondelles. - Il n'y a pas de faits prénoms, donc je ne sais pas.
01:22:19 - C'est en quoi, alors ? La réponse est ? - En soupe.
01:22:23 - Le bœuf de Kobe est un bœuf dont la viande est réputée être la plus tendre du monde. D'où vient-il ? D'Argentine, du Japon ou de Bourgogne ?
01:22:31 - Du Japon. - Chirac adorait ça. - Mitterrand aussi.
01:22:35 - C'est du Japon. - On le masse.
01:22:38 - Merci beaucoup Sophie de Menton. C'est toujours un bonheur quand vous venez nous voir.
01:22:42 Alexia Delrieux et Sophie de Menton, Le Monde Aujourd'hui expliquée aux enfants, c'est le 10e Gallimard Jeunesse.
01:22:49 C'est très bien édité, c'est un très joli livre et ça nous fait surtout plaisir que vous soyez d'abord en pleine forme et que vous veniez nous voir régulièrement.
01:22:57 - J'attends le caviar raconté aux enfants. - Vous savez que les marins qui ont donné du caviar et qui pêchaient autrefois faisaient grève parce qu'ils en avaient marre du caviar ?
01:23:07 - Je t'avais dit. - On en est marre du caviar.
01:23:12 - Moi j'ai arrêté. Vraiment, c'est tellement merveilleux.
01:23:18 Il y avait dans le temps, il y avait dans Brune... Merci Bernard. Je ne sais plus, c'était Philippe Corsan qui faisait ça, Bonjour les Fauchés.
01:23:27 Et c'était incroyablement moderne, merci Bernard. C'était avant les nuls et vraiment c'est absolument formidable.
01:23:34 Et regardez cette séquence, Bonjour les Fauchés, c'était des gens très riches qui donnaient des conseils comme ça.
01:23:38 On ne pourrait plus le faire aujourd'hui parce qu'on dirait c'est méprisant. C'était évidemment du second degré.
01:23:43 Mais comme le second degré ne passe plus et Philippe Corsan était extraordinaire. Je ne sais pas s'il était avec Eva Darlan ou pas dans cette séquence, c'était formidable.
01:23:51 Merci Bernard. Vous ne vous souvenez pas de merci Bernard ?
01:23:54 - Nadine de Rothschild, c'est bien aussi les conseils. - Comment ?
01:23:57 - Nadine de Rothschild, les conseils c'était pas mal. - Oui mais là c'était premier degré.
01:23:59 Tandis que moi je parle de second degré. Bonjour les Fauchés, c'est du second degré.
01:24:03 Laurent Prat était à la réalisation, Philippe Gilbert était à la vision et non pas Philippe Guibert.
01:24:09 Grégory Possidalo était au son. Merci à Marine Lanson, à Pauline Treffzère.
01:24:13 Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr. Jean-Marc Morandini dans une seconde et nous on se retrouve ce soir.
01:24:19 merci à bientôt !
01:24:21 [SILENCE]