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Les invités de Lionel Rosso débattent de l'actualité dans #180minutesInfoWE le samedi et le dimanche

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00:00:00Bonjour à tous et bienvenue dans 180 minutes info, week-end sur CNews, en direct c'est jour de scrutin, vous le savez on va parler des européennes bien sûr notamment avec notre émission spéciale à partir de 17h mais d'autres sujets sont au programme avec nos invités pour les analyses, Karim Abric, bonjour, ravis de vous retrouver aux côtés de Joseph Touvenel, bonjour.
00:00:19Bonjour Lionel et bonjour à tous ceux qui le regardent de plus en plus nombreux.
00:00:23N'est-ce pas, première chaîne info absolument, vous avez raison de le préciser, on ne va pas se priver et on retrouve pour l'information le tour complet avec Isabelle Pivoulot.
00:00:32Bonjour Lionel, bonjour à tous, 50 millions de français appelés aux urnes pour les européennes, ils ont le choix avec parmi 38 listes, au total 81 représentants vont être élus pour siéger pendant les 5 prochaines années au Parlement européen.
00:00:48Alors bien sûr, nombreux sont les candidats au scrutin et personnalités à avoir voté, à commencer par Marine Le Pen dans son fief d'énun Beaumont, puis sa nièce dans les Hauts-de-Seine, Marion Maréchal, tête de liste de reconquête.
00:01:02Valérie Ayé pour la majorité présidentielle a glissé son bulletin à Laval, Manon Aubry tête de liste LFI à Paris, tout comme Raphaël Glucksmann pour le parti socialiste.
00:01:13On va retrouver en direct du ministère de l'Intérieur Sandra Buisson et Pierre Emko, bonjour à tous les deux.
00:01:19Sandra, le taux de participation à l'élection est tombé à midi.
00:01:28Oui, effectivement et les français vont peut-être dépasser le sursaut de mobilisation de 2019 quand 50,12% des électeurs avaient voté au total sur la journée.
00:01:37A midi, nous étions à 19,81% de participation, c'est légèrement plus qu'en 2019 à la même heure quand 19,26% des votants s'étaient déplacés, année qui avait vu un regain de mobilisation chez les jeunes pour le scrutin européen.
00:01:52A la mi-journée, c'est en Ardèche que les électeurs se sont le plus mobilisés avec 27,35% de participation, 26,37% en Haute-Saône ou encore 25,63% dans la Sarthe.
00:02:05La participation en revanche s'avère timide en Seine-Saint-Denis avec seulement 11,04% de participation, dans l'Aisne avec 13,78% de participation.
00:02:16Paris est aussi en dessous de la moyenne nationale avec 16% de participation à midi.
00:02:22Et on suivra avec vous l'évolution de la mobilisation. Merci beaucoup Sandra Buisson et Pierre Emko.
00:02:27On le rappelle ce soir, vous pourrez suivre notre édition spéciale sur CNews à partir de 17h.
00:02:34Dans le reste de l'actualité, le soulagement et la joie en Israël après la libération de quatre otages du Ramas hier.
00:02:41Noah, Almog, Andrei et Shloumi sont en bonne santé. Ils avaient été enlevés lors du festival Nova le 7 octobre.
00:02:49L'opération militaire complexe à Nousserat a coûté la vie à un agent de l'armée israélienne,
00:02:54mais permet de redonner un peu d'espoir aux autres familles dont les proches sont toujours retenus à Gaza.
00:03:00Le récit de Charlotte Gorzala.
00:03:06C'est une annonce qui a suscité la joie et le soulagement partout en Israël.
00:03:18Qu'il y ait l'armée israélienne.
00:03:23Noah Arghamani, 26 ans, Almog Merian, 21 ans, Andrei Kozlov, 27 ans et Shloumi Ziv, 40 ans.
00:03:30Tous ont été capturés par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre sur le site du festival de musique Electro Nova.
00:03:37Au moment des retrouvailles, impossible pour les familles de retenir plus longtemps les larmes.
00:03:42Noah, c'est mon frère. Je t'aime.
00:03:48Les proches des otages, émus, ont tenu à remercier l'armée israélienne.
00:03:54Il ne fait aucun doute que c'est un jour heureux et joyeux pour moi et tous les membres de ma famille.
00:04:02Je tiens à remercier l'armée la plus morale, la plus humaine et la meilleure de toutes les armées du monde.
00:04:08Le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a également rendu visite aux otages libérés et à leur famille.
00:04:18A ce jour, il reste encore 120 otages aux mains du Hamas dans la bande de Gaza.
00:04:25La visite d'état de Joe Biden en France s'achève aujourd'hui.
00:04:28Hier, le président américain et son homologue français ont affiché leur unité face aux défis transatlantiques comme la guerre en Ukraine.
00:04:35Un programme riche débuté par une cérémonie sous l'arc de triomphe.
00:04:39Retour sur une journée exceptionnelle avec Kylian Salé.
00:04:4310h30 sur les Champs-Élysées, le cortège américain remonte l'avenue.
00:04:47Au pied de l'arc de triomphe, le couple présidentiel français accueille le président américain et sa femme.
00:04:53L'armée française joue l'hymne national américain.
00:05:00Avant d'interpréter la marseillaise.
00:05:07Les deux chefs d'état passent en revue les troupes militaires.
00:05:10Ils déposent une gerbe sur la tombe du soldat inconnu avant de ranimer sa flamme.
00:05:16Quelques minutes plus tard, Joe Biden et sa femme sont reçus à l'Élysée.
00:05:20Au programme, un déjeuner de travail, un entretien sur une terrasse du palais présidentiel et une prise de parole devant la presse.
00:05:27Nous avons à cœur avec le président Biden d'avancer sur une feuille de route commune.
00:05:33Qui est la confiance dans le progrès, la confiance dans l'investissement, la relance, l'innovation.
00:05:40Une volonté de créer des emplois aux États-Unis comme en Europe.
00:05:44Les deux chefs d'état se séparent quelques heures.
00:05:47Ils se retrouvent à 19h30 pour un dîner d'État en présence de plusieurs invités.
00:05:51Joe Biden et Emmanuel Macron portent un toast à l'entente entre les deux nations.
00:05:55Avant de rentrer aux États-Unis, le président américain se rendra ce dimanche dans un cimetière américain de l'Aisne.
00:06:02On se retrouve à 15h pour un nouveau journal.
00:06:05Tout de suite, 180 minutes d'infos au week-end avec vous Lionel.
00:06:08Merci Isabelle Piboulot à tout à l'heure pour les informations.
00:06:11En effet, avec Karim Amrik, avec Joseph Tounel, on se retrouve juste après la pause avec nos débats.
00:06:16On va évidemment feuilleter l'actualité et revenir notamment sur les violents incidents.
00:06:20Sur l'A69, sur le projet d'autoroute entre Toulouse et Castres et les confrontations avec les forces de l'ordre.
00:06:27A tout de suite sur CNews.
00:06:32Retour sur votre plateau de 180 minutes infos week-end sur CNews avec Karim Amrik et Joseph Tounel.
00:06:37L'actualité, on va revenir sur ce qui s'est produit hier.
00:06:40Cette manifestation sur le chantier de l'A69 entre Toulouse et Castres.
00:06:45Une manifestation qui était pourtant interdite, qui a été moins violente que celle de Seine-Solide.
00:06:49Mais c'est tout aussi impressionnant.
00:06:51Vous le voyez encore sur nos images, les forces de l'ordre ont fait face à des milliers de manifestants radicaux
00:06:55pour les empêcher d'atteindre les deux chantiers de cette autoroute.
00:06:58Retour sur cette journée de violence avec Florian Paume, Mathieu Devez et le récit de Charlotte Gorzal.
00:07:07Pendant plusieurs heures, 1600 gendarmes et policiers font face à près de 1200 manifestants violents et radicaux.
00:07:22Des individus cagoulés à l'organisation quasi militaire.
00:07:25Équipés de boucliers, ils jettent des pierres, des cocktails Molotov et tirent des mortiers d'artifice.
00:07:35Les manifestants radicaux ont cherché à plusieurs reprises la confrontation directe avec les forces de l'ordre.
00:07:44Trois véhicules de la gendarmerie et un camion de sapeurs-pompiers ont été dégradés.
00:07:48Les forces de l'ordre ont tenu plusieurs points contre des attaques extrêmement violentes.
00:07:55Nous avions disposé des forces en position statique.
00:08:00Pour repousser les individus radicaux, les forces mobiles ont dû faire usage de plusieurs centaines de grenades lacrymogènes et de tirs de LBD.
00:08:12Sur place, deux gendarmes ont été blessés et un CRS a été atteint par les flammes d'un cocktail Molotov.
00:08:19Côté manifestants, deux personnes ont été blessées et sont en état d'urgence relative.
00:08:29Le dispositif des forces de l'ordre restera en place ce dimanche jusqu'au départ des manifestants.
00:08:36Et avant d'en parler avec nos invités en plateau et avec un policier William Mori qui est déjà connecté en direct,
00:08:42on va retrouver Mathieu Devez, envoyé spécial CNews sur place.
00:08:45Mathieu, le calme est-il revenu et peut-on considérer qu'après cette journée violente, les militants ont été tenus en échec ?
00:08:53Oui, c'est un véritable échec pour les militants les plus radicaux.
00:08:56Selon le préfet, ils étaient près de 1200 hier, au plus fort de la journée,
00:09:00à constamment harceler les forces de l'ordre pour tenter, je dis bien tenter oui,
00:09:04de commettre des dégradations sur le chantier de cette autoroute A69 qui doit relier Castres à Toulouse.
00:09:09Tout a commencé aux alentours de 15h quand un premier cortège extrêmement déterminé
00:09:14avec des jeunes militants, activistes, cagoulés, vêtus de noir,
00:09:18est venu à la contacte des forces de l'ordre, des policiers et des gendarmes.
00:09:22Ces derniers ont essuyé de nombreux tirs de projectiles, des pierres, des mortiers d'artifice
00:09:26et puis la situation est devenue de plus en plus tendue dans l'après-midi
00:09:30avec des cocktails molotovs lancés à l'encontre de ces policiers et des gendarmes.
00:09:34Un CRS et deux gendarmes d'ailleurs ont été blessés.
00:09:37On déplore également deux blessés côté manifestants.
00:09:40Les forces de l'ordre restent sur le qui-vive.
00:09:42Aujourd'hui, regardez, des centaines de manifestants sont encore présents sur le campement derrière moi.
00:09:471600 policiers et gendarmes sont donc déployés aujourd'hui
00:09:50alors qu'on nous annonce un programme bien plus apaisé avec notamment des tables rondes et des conférences.
00:09:56Mais à surveiller tout de même. Merci Mathieu Devese.
00:09:59Nous sommes en direct avec William Mori, responsable National Nuit Alliance Police.
00:10:03Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:10:05Ce genre de manifestation, ce genre de violence, est-ce difficile pour les forces de l'ordre de les endiguer d'abord
00:10:11mais surtout de les anticiper, de les prévoir ?
00:10:15Alors, bonjour. Pour les anticiper, de toute façon, c'est des choses,
00:10:19à partir du moment où vous avez des groupuscules qui interviennent sur des manifestations qui sont interdites,
00:10:24forcément, on sait, avec les services de renseignement, etc., qu'on va aller à l'affrontement.
00:10:30La grosse problématique, c'est qu'en amont, on ne peut pas écarter ces individus-là.
00:10:35On sait très bien que des gens qui viennent avec des cagoules, qui viennent avec des couteaux,
00:10:39qui viennent avec des haches, qui viennent avec des cocktails molotovs,
00:10:42ils ne sont pas là pour défendre une cause, ils sont là pour tuer du flic.
00:10:45Hier, nos collègues ont essuyé des cocktails molotovs.
00:10:47Les cocktails molotovs, ce n'est pas pour faire joli.
00:10:50Les cocktails molotovs jetés sur nos collègues, c'était pour tuer du flic, tuer du gendarme.
00:10:54Leur seul but, hier, sur les 1200 manifestants qui étaient considérés comme radicalisés et radicaux,
00:11:02eh bien, voilà, on a des black blocs.
00:11:04Il faut savoir qu'hier, au plus fort de la journée, on avait à peu près 1600 manifestants.
00:11:09Et sur ces 1600 manifestants, on en a 1200 qui sont là pour semer le chaos.
00:11:15Ce sont les black blocs, en effet, qui sèment le chaos, qui cherchent,
00:11:19je reprends votre expression, William Mori a cassé ou a tué du flic.
00:11:23Il n'y a pas de conviction politique à travers cela.
00:11:26En tout cas, ils ne sont pas forcément dans l'idéologie des manifestants.
00:11:29Y a-t-il néanmoins des techniques particulières ?
00:11:32Est-ce que les forces de l'ordre, à la lumière des expériences précédentes,
00:11:35Sainte-Soline notamment, sont mieux préparées pour repousser des gens qui sont assez insaisissables, finalement ?
00:11:41Ils sont insaisissables, c'est toujours très compliqué,
00:11:44parce que vous avez des consignes de matériel de l'ordre où vous ne pouvez pas faire n'importe quoi contrairement à eux.
00:11:51C'est-à-dire que vous avez des chiens fous en face de vous, surarmés, qui sont prêts à vous tuer.
00:11:57Et nous, de notre côté, avec un code de déontologie et des doctrines de maintien de l'ordre,
00:12:03on doit faire très attention, parce qu'au milieu de ces gens radicalisés,
00:12:09vous avez quand même des manifestants, même si la manifestation est interdite.
00:12:12Vous avez, par moments, des enfants, vous avez des familles,
00:12:15qui sont là, eux, peut-être par conviction et non pas par extrémisme.
00:12:19On ne peut pas écarter les Black Blocs comme ça, comme on le voudrait.
00:12:24Parce que je vous dis, si on avait réellement des consignes en nous disant
00:12:29« on arrête tout, on les dégage, Manu Minitari, parce que maintenant ça suffit »,
00:12:33croyez-moi que ce n'est pas 1 600 forces de l'ordre qu'on aurait mises sur place,
00:12:36mais c'est 4 000, et on nettoie la zone.
00:12:39Parce qu'à un moment, ce n'est plus possible de voir ça.
00:12:42Les Black Blocs, justement, ne les connaitons pas, William Mori.
00:12:45Les Black Blocs, ne les connaitons pas.
00:12:47Qui est suisse, c'est Gélat, c'est impossible, c'est insupportable.
00:12:51Toute dernière question, William Mori.
00:12:52Les Black Blocs, ne les connait-on pas, n'a-t-on pas leur identité ?
00:12:55J'avais cru comprendre, dans les manifestations contre la réforme de la retraite,
00:12:59qu'ils étaient identifiés et qu'il était donc possible, peut-être,
00:13:02de leur demander de rester chez eux,
00:13:04plutôt que de venir sur des sites de violence comme cela.
00:13:07Leur demander de venir, de rester chez eux,
00:13:10je ne suis pas sûr que le dialogue civilisé marche avec ces gens-là.
00:13:14Bien sûr qu'ils sont connus, ils sont reconnus, ils traversent les frontières,
00:13:18ils viennent de Pologne, ils viennent d'Allemagne,
00:13:20ils viennent d'Asie, hier on en avait qui venaient d'Espagne.
00:13:23La question c'est, est-ce qu'à un moment,
00:13:25on ne pourrait pas les considérer comme des entreprises terroristes ?
00:13:28À partir du moment où ils viennent semer le chaos,
00:13:30ils viennent surarmer pour tuer des forces de l'ordre,
00:13:32il faut se poser la question.
00:13:34Et il faut se poser la question, il faut les interpeller en amont.
00:13:37C'est-à-dire qu'avant qu'ils arrivent sur site,
00:13:39il faut pouvoir les extraire,
00:13:41et un peu comme les matchs de foot, quand ça se passe mal,
00:13:45c'est-à-dire qu'ils sont assignés à résidence
00:13:47à un point écarté complètement des manifestations,
00:13:50et surtout quand elles sont interdites,
00:13:52parce que sinon, ça va recommencer à chaque fois.
00:13:54Merci William Maury, merci d'être intervenu sur l'antenne de CNews,
00:13:57et merci pour toutes ces précisions.
00:13:59En effet, on va développer ce sujet avec nos invités en plateau,
00:14:02avec le général Bertrand Cavalli qui va nous rejoindre aussi dans quelques instants,
00:14:05mais regardez encore l'intensité, la violence, la densité
00:14:09de ces actions qui se sont radicales, qui se sont déroulées hier,
00:14:13avec les extraits que nous avons choisis pour vous.
00:14:17Il est blessé ! Il est blessé ! Il est blessé !
00:14:47Il est blessé ! Il est blessé ! Il est blessé !
00:15:12Et Joseph Tounel, ce sont des scènes de guerre,
00:15:14ce sont des scènes de révolution qui sont en train de se dérouler sous nos yeux.
00:15:18Y a-t-il véritablement une idéologie politique à travers ces actes de violence ?
00:15:23Une idéologie politique, certainement.
00:15:25C'est l'idéologie révolutionnaire, c'est-à-dire je veux semer le chaos,
00:15:28je veux prendre le pouvoir par la violence,
00:15:30et pour prendre le pouvoir par la violence, je commence par des actes de violence.
00:15:34Je fais de la provocation, c'est vieux comme la révolution,
00:15:38je fais de la provocation, les forces de l'ordre à un moment donné
00:15:41vont être obligées de réprimer,
00:15:43et si j'ai dans mon camp un blessé, une victime,
00:15:47que je puisse sortir en disant « Regardez les vilains qui nous ont blessés, etc. »
00:15:51et c'est un engrenage terrifiant,
00:15:53mais cet engrenage, il y a deux grandes responsabilités à mon sens,
00:15:57enfin trois.
00:15:58La première, ceux qui sont sur le terrain, ceux-là,
00:16:00ceux qui font ces actes de violence,
00:16:02qui arrivent avec des cocktails Molotov, qui arrivent armés,
00:16:04sont les premiers responsables.
00:16:06Deuxième responsable, en partie nos politiques,
00:16:09rappelez-vous ce qui s'est passé à Notre-Dame-des-Landes,
00:16:11où il y a un référendum.
00:16:13On pose la question, il y a un référendum.
00:16:16Le référendum prend une décision.
00:16:18Le politique a peut-être dit « Quand il y aura le référendum,
00:16:21la majorité aura décidé. »
00:16:23Et le politique fait exactement le contraire,
00:16:25c'est-à-dire explique à ces gens, là qu'on a vus et qu'on voit sur les images,
00:16:29« Eh bien, vous avez raison, vous perdez face à la démocratie,
00:16:32mais on vous donne raison quand même. »
00:16:34Et les troisième cause, ce sont tous ces idéologues.
00:16:39Je pense par exemple à quelqu'un comme Frédéric Lordon,
00:16:41qu'on a beaucoup vu au moment de « Nuit debout »,
00:16:43qui disait « C'est un fonctionnaire payé par nos impôts. »
00:16:47Il est directeur de recherche au CNRS.
00:16:49Et qui invitait à aller par exemple débouler dans une réunion publique
00:16:53d'Anne Hidalgo, interdire la parole à ceux qui ne pensaient pas comme lui.
00:16:56Voilà, les causes, on en est là aujourd'hui,
00:16:59mais les causes, il faut les travailler en amont.
00:17:01Responsabilité logique, responsabilité politique, responsabilité de ces individus.
00:17:05Des causes face auxquelles les policiers et les forces de l'ordre sont confrontés.
00:17:09Le général Bertrand Cavalier nous a rejoint en direct.
00:17:11Merci d'avoir accepté notre invitation.
00:17:12Cette population, on en parlait avec un policier il y a quelques instants,
00:17:15de black blocs notamment, de personnes qui veulent casser du flic
00:17:19pour reprendre l'expression de la police notamment.
00:17:22Y en a-t-il de plus en plus ?
00:17:23Et finalement, est-ce que les forces de l'ordre sont sur le même pied d'égalité
00:17:27quand ils sont face à des gens qui sont à la fois déterminés,
00:17:30mais également insaisissables, Bertrand Cavalier ?
00:17:33Les effectifs de cette population d'activistes est assez stable
00:17:36et je rejoins tout à fait les propos de Monsieur Touvenel,
00:17:39s'agissant d'acteurs qui sont motivés par une idéologie de type révolutionnaire,
00:17:44s'en prendre à l'État, aux institutions et prioritairement aux forces de l'ordre.
00:17:49Donc, il y a une instrumentalisation de la cause écologique.
00:17:52Alors maintenant, les forces de l'ordre ont été déployées.
00:17:55Leur mission, c'était de protéger des objectifs, de contenir ces activistes.
00:18:01De ce point de vue, c'est un succès opérationnel.
00:18:05Maintenant, c'est vrai, il se pose la question, dans le temps,
00:18:07de pouvoir les neutraliser plus durablement.
00:18:09On est dans un État de droit, on ne peut pas tout faire.
00:18:12Il y a quand même des actions de renseignement,
00:18:14des actions de police judiciaire qui sont amorcées aujourd'hui,
00:18:18mais c'est un problème récurrent que cette présence de black blocs, d'activistes,
00:18:23ceci dit qui ont un lien direct avec ce qui se passe dans certaines universités.
00:18:28Si on parle de mouvances révolutionnaires, de mouvances extrémistes.
00:18:33N'est-il pas possible d'anticiper et de contrôler ces black blocs
00:18:37avant qu'ils puissent finalement déambuler
00:18:40et créer le trouble sur des scènes de manifestation ?
00:18:44Alors, un dispositif très conséquent a été déployé depuis plusieurs semaines.
00:18:49Récemment, avec plus de 1000 gendarmes départementaux
00:18:52qui ont quadrillé la zone, qui ont fait du contrôle,
00:18:55contrôle sur les axes, d'ailleurs qui ont intercepté le nombre d'individus,
00:18:58qui ont fait des saisies d'équipements d'armement.
00:19:01Mais il faut bien comprendre que c'est un département,
00:19:05c'est une zone très vaste, c'est un département rural.
00:19:08Ces éléments disposent d'appuis, donc ils disposent de caches.
00:19:12Ils peuvent donc à l'avance organiser des caches
00:19:18où ils mettent leurs équipements, leurs armements artisanaux.
00:19:22Donc, il faut bien comprendre que ce n'est pas évident
00:19:26de pouvoir sanctuariser, rendre étanche une zone aussi vaste,
00:19:30sachant qu'il y a également la vie normale.
00:19:32On ne peut pas imposer aux gens des contrôles incessants
00:19:36et mettre cette zone-là sous l'état d'urgence.
00:19:40On est dans une situation à gérer de façon globale.
00:19:44Alors, la réponse qui voulait aller d'ordre idéologique,
00:19:50il y a quand même un enjeu dans ce pays.
00:19:52Comment se fait-il qu'il y ait toujours un soutien
00:19:55d'une partie des mouvances intellectuelles,
00:19:57notamment dans certaines universités ?
00:19:58Tout ça est lié et ça dure depuis des dizaines d'années.
00:20:02Deuxièmement, d'un point de vue opérationnel,
00:20:04c'est optimiser le renseignement,
00:20:06arriver à une meilleure exploitation des éléments
00:20:09pour pouvoir interpeller et puis surtout
00:20:12permettre des jugements à la hauteur de leurs actions
00:20:15parce que ces individus sont des criminels.
00:20:17Ils utilisent des armes pour blesser, pour tuer.
00:20:21Après, c'est de pouvoir mieux agir,
00:20:29notamment d'un point de vue intellectuel.
00:20:34Je parlais du défi idéologique.
00:20:36Je crois que c'est le défi premier.
00:20:38Comment se fait-il qu'il y ait encore une partie
00:20:40de la jeunesse qui soit dans cette posture-là ?
00:20:43Évidemment. Merci Bertrand Cavalier.
00:20:45Merci pour toutes ces précisions
00:20:47et merci d'être intervenu sur l'antenne de CNews.
00:20:49Pour conclure et boucler la boucle provisoirement sur ce sujet,
00:20:51Karima Brick, ne risque-t-on pas de voir de plus en plus souvent
00:20:54ce genre de scènes avec de plus en plus d'acteurs
00:20:57qui seront là pour semer le trouble ?
00:20:59Évidemment, le chaos est cassé du flic.
00:21:01Absolument et je crois qu'il est là.
00:21:03Le problème, c'est qu'il y a une confusion dans les messages,
00:21:06une confusion même sur ce qu'on comprend de tout ça.
00:21:09C'est-à-dire qu'il y a véritablement des enjeux,
00:21:12par exemple écolo.
00:21:13On peut se poser la question des mégabassines,
00:21:15de l'agriculture, de la préservation,
00:21:17de l'agriculture paysanne,
00:21:19de la préservation des terres agricoles.
00:21:21Ça, ce sont des vraies questions
00:21:23qu'on peut se poser d'un point de vue écologiste.
00:21:25Mais on est face à quoi ?
00:21:27Ça n'a plus rien à voir avec ça.
00:21:29Ça n'a pas de lien avec justement cette cause écologiste.
00:21:32On est face à des individus radicaux, violents,
00:21:35qui ont soif de chaos, qui ont soif de sang,
00:21:38qui ont une haine de la police,
00:21:40qui ont une haine des forces de l'ordre
00:21:42et qui prennent le prétexte de cette cause écologiste
00:21:45pour en découdre et pour justement semer la violence.
00:21:49C'est ça à quoi on assiste.
00:21:50Il ne faut pas confondre les deux.
00:21:52Il faut véritablement être intraitable
00:21:54face à ces individus qui sont violents
00:21:56et qui veulent littéralement, en fait,
00:21:58qui sont littéralement pratiquement
00:22:00dans des tentatives de meurtre, littéralement.
00:22:03Quand vous arrivez avec des planches à clous,
00:22:05des cocktails Molotov, il ne faut pas se tromper
00:22:07et il ne faut pas être dupe.
00:22:09Exactement. Ça s'appelle peut-être un petit peu l'anarchie.
00:22:11On marque une pause.
00:22:12On se retrouve dans quelques instants
00:22:13avec nos invités pour d'autres débats
00:22:15et nous partirons d'ailleurs en Israël.
00:22:16A tout de suite.
00:22:21Et retour en direct sur le plateau de 180 Minutes Infos
00:22:23au week-end sur CNews avec Karim Abrik,
00:22:25avec Joseph Toubnel, avec Harold Imane
00:22:27qui nous a rejoints pour l'actualité internationale
00:22:29puisque nous allons évoquer Israël.
00:22:31Les quatre otages israéliens
00:22:32qui ont été libérés par Tzahal ce matin à Gaza
00:22:34en bonne santé.
00:22:35Ils ont été transférés dans un hôpital
00:22:37pour des examens médicaux.
00:22:39Leur libération est survenue dans le cadre
00:22:41d'une opération militaire assez difficile
00:22:43menée de jour par l'armée israélienne
00:22:45dans le centre de la bande de Gaza.
00:22:47Le récit de Célia Gruyère.
00:22:49C'est le visage d'une mère
00:22:51qui part retrouver son fils de retour en Israël
00:22:53après 35 semaines de captivité
00:22:55aux mains du Hamas.
00:22:57Pour les quatre otages libérés ce samedi,
00:22:59le calvaire s'est terminé sur une plage
00:23:01de Nous Herat, en plein coeur
00:23:03de la bande de Gaza.
00:23:04Encadrés par des militaires israéliens,
00:23:06ils sont escortés jusqu'aux hélicoptères
00:23:08qui les ramènent auprès de leur famille.
00:23:10Une opération spéciale de grande envergure,
00:23:12minutieusement coordonnée
00:23:14par les forces de sécurité.
00:23:16C'est une des opérations
00:23:18les plus héroïques et les plus impressionnantes
00:23:20que j'ai pu voir pendant mes 47 ans
00:23:22de carrière dans les forces de sécurité.
00:23:24Nos combattants
00:23:26et les unités de soutien ont mené
00:23:28une opération sans précédent.
00:23:30L'audace, l'exécution brillante,
00:23:32le courage incroyable et l'étroite
00:23:34coordination de nos forces ont permis
00:23:36de mener à bien cette opération.
00:23:38Si le ministre de la Défense israélien
00:23:40se félicite autant de la réussite
00:23:42de l'opération, c'est qu'elle était
00:23:44particulièrement délicate.
00:23:46Menée en plein jour sur un terrain dangereux,
00:23:48l'exfiltration des otages
00:23:50s'est faite à découvert.
00:23:52Il s'agissait d'une mission complexe
00:23:54à haut risque, sous les tirs
00:23:56à l'intérieur des bâtiments,
00:23:58sous le feu en chemin.
00:24:00En sortant de Gaza,
00:24:02nos forces ont sauvé nos otages.
00:24:04Touché pendant l'opération de secours,
00:24:06un membre des forces spéciales de police
00:24:08israélienne est mort peu après
00:24:10des suites de ses blessures.
00:24:12Les otages, eux, sont en bonne santé
00:24:14et ont été transférés pour des examens
00:24:16dans ce centre médical en banlieue de Tel Aviv.
00:24:18Évidemment,
00:24:20les conditions des otages nous en parlerons
00:24:22aussi dans quelques instants après la publicité
00:24:24mais aussi à partir de 16h
00:24:26avec une invitée qui sera avec nous en plateau,
00:24:28membre d'une famille
00:24:30d'otages retenus
00:24:32depuis le 7 octobre
00:24:34par le Hamas, notamment.
00:24:36On en parle avec vous. On focalise un tout petit peu
00:24:38sur cette opération, il faut le dire,
00:24:40assez exceptionnelle. Comment s'est déroulée
00:24:42cette opération de sauvetage et surtout,
00:24:44était-elle prévue, le sait-on,
00:24:46depuis longtemps ?
00:24:48Oui, depuis longtemps,
00:24:50l'armée israélienne avait repéré
00:24:52le lieu de la captivité
00:24:54et ils avaient fait leurs calculs
00:24:56avec tous les renseignements possibles
00:24:58sur le point de Nusseirat
00:25:00que vous voyez,
00:25:02qui est le lieu de la bande
00:25:04de Gaza qui est toute
00:25:06l'attache verte et qui représente
00:25:08trois fois et demi la surface de la ville de Paris
00:25:10et ils avaient
00:25:12tous les renseignements nécessaires et en plus
00:25:14certains renseignements américains
00:25:16mais surtout des renseignements
00:25:18satellitaires et quand ils ont
00:25:20vu le bon moment,
00:25:22c'était à 11h du matin hier
00:25:24et ils ont misé
00:25:26sur le fait qu'il y aurait
00:25:28du monde dans la rue pour créer une confusion
00:25:30qui leur permettrait de pénétrer
00:25:32et donc ils ont pénétré dans
00:25:34deux appartements différents
00:25:36dans deux immeubles qui n'étaient pas très loin
00:25:38l'un de l'autre dans cette zone de Nusseirat
00:25:40qui est une des seules zones qui n'avait pas été
00:25:42investie par l'armée israélienne
00:25:44auparavant et
00:25:46là, ils ont rencontré une résistance
00:25:48farouche, il y avait des gardes
00:25:50surtout autour des trois hommes dans un coin
00:25:52et Noah Argamany, la femme,
00:25:54dans un autre appartement et donc
00:25:56voilà, ils ont engagé le feu
00:25:58et ça a été
00:26:00copieusement répandu
00:26:02tout autour d'eux, il y avait des éléments du Hamas
00:26:04qui ont tiré avec des armes
00:26:06même anti-chars donc c'est devenu
00:26:08véritablement
00:26:10une bataille rangée
00:26:12à haute intensité pour ne pas dire
00:26:14un carnage et donc
00:26:16c'est là qu'un soldat, enfin
00:26:18un policier de l'équivalent du GIGN
00:26:20israélien a trouvé la mort
00:26:22Arnon Zamora
00:26:24et l'opération a pris de manière posthume
00:26:26le nom de Arnon, donc on parle de
00:26:28l'opération Arnon et
00:26:30on a réussi à les
00:26:32extraire par hélicoptère sur la plage
00:26:34avec, sur la
00:26:36côte toute proche et les amener
00:26:38dans des hôpitaux en Israël
00:26:40comme vous voyez sur l'image
00:26:42Une opération militaire extrêmement difficile
00:26:44en effet, d'autant qu'il y avait eu des
00:26:46tentatives similaires à Roldiman par le
00:26:48passé mais celle-ci avait échoué
00:26:50Alors, on a réussi deux fois
00:26:52à extraire des personnes
00:26:54mais il y a eu des opérations qui ont avorté
00:26:56entièrement et il y a eu
00:26:58une bavure, un
00:27:00accident dans lequel
00:27:02les troupes avancées ont cru que
00:27:04les otages étaient en fait
00:27:06des membres du Hamas qui utilisaient une ruse
00:27:08très ancienne qu'ils étaient
00:27:10certainement en train d'utiliser dans le voisinage
00:27:12c'est-à-dire de se faire passer pour
00:27:14des israéliens en parlant hébreu et en
00:27:16agitant le chiffon rouge
00:27:18et en s'approchant de plus en plus
00:27:20des soldats. Donc voilà, ça c'est la première
00:27:22opération on peut dire super musclée
00:27:24super réussie dans
00:27:26lequel on a les détails sur
00:27:28la bataille énorme qu'il y a eu. Alors ce qui
00:27:30peut être fâcheux certainement c'est que
00:27:32beaucoup de civils apparemment sont
00:27:34morts, plus de 200 selon le Hamas
00:27:36et selon l'armée israélienne, ils parlent
00:27:38d'une centaine mais il faut compter
00:27:40énormément de membres du Hamas
00:27:42qui gardaient les
00:27:44deux points de
00:27:46captivité et puis
00:27:48les civils qui
00:27:50hébergaient dans leur appartement
00:27:52étaient-ils des membres du Hamas, des sympathisants du
00:27:54Hamas ou des pauvres victimes qu'on a obligés
00:27:56à faire ça, nous ne le savons pas.
00:27:58Combien reste-t-il d'otages aujourd'hui ?
00:28:00Est-ce qu'on peut les comptabiliser ?
00:28:02Et surtout concernant
00:28:04leur état de santé véritablement
00:28:06on ne sait pas si tous sont vivants.
00:28:08Alors selon l'armée il reste
00:28:10116 otages encore
00:28:12retenus et
00:28:14dont plus de 40 seraient
00:28:16morts. Je suis un peu vague sur le chiffre
00:28:18parce que parfois on entend 41 par 46
00:28:20en tout cas il y a au moins le tiers
00:28:22qui serait décédé
00:28:24déjà.
00:28:26Et si on compte
00:28:28les cadavres qui ont été retirés
00:28:30emportés par
00:28:32l'attaque le 7 octobre
00:28:34parce que les assaillants
00:28:36sont partis avec
00:28:38des dépouilles de gens
00:28:40décédés pour pouvoir
00:28:42les mener et n'ont jamais communiqué
00:28:44le fait qu'ils étaient déjà morts.
00:28:46Donc on a un flou
00:28:48absolu sur cette
00:28:50question et si souvent
00:28:52les Israéliens ont demandé des preuves de vie
00:28:54et quand ils ont envoyé des médicaments
00:28:56via un intermédiaire il y a plusieurs
00:28:58mois, ils voulaient voir des photos
00:29:00des otages avec les médicaments
00:29:02ce qui n'a pratiquement pas
00:29:04été fait. On se retrouve dans quelques
00:29:06instants, vous restez avec nous Harold Diemann
00:29:08et évidemment Karim Abrik et Joseph Tougnel
00:29:10vont pouvoir intervenir
00:29:12et développer sur ce sujet
00:29:14avec notamment les conséquences
00:29:16ou les implications après ce sauvetage
00:29:18qu'est-ce que cela peut augurer
00:29:20pour la suite, à tout de suite sur CNews.
00:29:26Retour en direct sur notre plateau avec Karim Abrik
00:29:28Joseph Tougnel et Harold Diemann
00:29:30on évoque encore la guerre Israël-Hamas
00:29:32et ses 4 otages libérés en vie
00:29:34à Gaza, ils avaient donc été enlevés
00:29:36par le Hamas le 7 octobre sur le site
00:29:38du festival de musique électro Nova
00:29:40Harold Diemann, qui sont-ils ?
00:29:42On les connaît un petit peu mieux maintenant, on les a
00:29:44bel et bien identifiés ces otages.
00:29:46Oui, ils sont au nombre de 4, ils étaient tous à la
00:29:48Rave Party, à la Nova Rave Party
00:29:50à Béry
00:29:52à côté de Béry
00:29:54Almogmir Jan
00:29:56Jan, 22 ans
00:30:00Je vous donne les 3 hommes d'abord, Andrei Kozlov
00:30:0227 ans
00:30:04qui était gardien de sécurité
00:30:06à la Rave Party
00:30:08Shlomi Ziv
00:30:1047 ans, agent de sécurité
00:30:12à la Rave Party
00:30:14et enfin Noah Argamany
00:30:1626 ans, c'est la femme
00:30:18du groupe
00:30:20qui était également là, qu'on voit sur les images
00:30:22Et ces images lors de son enlèvement
00:30:24avec notamment un rap
00:30:26sur une moto, on s'en souvient, elles ont fait le tour
00:30:28du monde. Elles ont fait le tour du monde
00:30:30parce que c'était vraiment une scène
00:30:32où elle implorait
00:30:34ses ravisseurs
00:30:36de l'épargner déjà
00:30:38parce que tout autour d'elle, les gens sont morts
00:30:40chacun des 4 était avec des amis
00:30:42et ils sont tous morts
00:30:44ou ont disparu
00:30:46n'ont jamais donné signe de vie
00:30:48donc pendant qu'ils étaient
00:30:50enlevés, ils savaient très bien
00:30:52le niveau de risque et de danger
00:30:54auquel ils faisaient face
00:30:56donc ce sont des témoignages
00:30:58terrifiants
00:31:00et bien sûr
00:31:02l'allure assez angélique
00:31:04de Noah
00:31:06ne peut qu'interpeller
00:31:08Noah, dont la mère est chinoise
00:31:10pour le détail, et qui est en très mauvaise santé
00:31:12mais elle a appris que sa
00:31:14fille est sortie
00:31:16est à l'hôpital, je pense
00:31:18comprendre qu'elle va elle-même
00:31:20transférer à l'hôpital près de sa mère
00:31:22pour pouvoir la voir
00:31:24et sinon les autres
00:31:26aussi, ils ont été filmés
00:31:28parce que pratiquement tous ont été filmés
00:31:30quand ils ont été enlevés, c'était une espèce de
00:31:32tactique macabre du
00:31:34Hamas de filmer et de montrer
00:31:36qu'ils avaient réellement réussi
00:31:38à kidnapper le diable
00:31:40l'ennemi satanique
00:31:42qui étaient les Juifs, les Israéliens
00:31:44au sens large, pas seulement des Juifs
00:31:46ils ont énormément enlevé des Thaïlandais
00:31:48des Népalais, ils en ont abattu
00:31:50des dizaines par ici, par là
00:31:52des Druzes arabes Israéliens
00:31:54des Bédouins Israéliens
00:31:56donc voilà
00:31:58les quatre sont donc
00:32:00les trois hommes étaient emprisonnés ensemble
00:32:02donc Al-Moghmeiryan, 22 ans
00:32:04dont le père est mort juste
00:32:06avant qu'il soit libéré, ce qui est une
00:32:08grande tristesse, lui-même
00:32:10il avait reçu une offre d'emploi
00:32:12mais il n'avait pas encore commencé son
00:32:14boulot, ensuite vous avez
00:32:16Noah
00:32:18qui va commencer une carrière
00:32:20Andrei Kozlov
00:32:22en bas à gauche qui venait de
00:32:24faire son allié il y a deux ans avant de
00:32:26Russie et ce qui est à noter
00:32:28c'est que Vladimir Poutine
00:32:30s'est exprimé sur sa libération
00:32:32il a exprimé une satisfaction
00:32:34du fait
00:32:36suite à cette libération
00:32:38donc le jeune homme a vraisemblablement
00:32:40conservé la nationalité
00:32:42russe, en plus d'avoir
00:32:44acquis
00:32:46celle d'Israël
00:32:48et puis Shlomi Ziv en bas à droite
00:32:50qui est un garde de sécurité
00:32:52professionnel qui est venu avec une amie
00:32:54de sa femme et un autre ami, les deux
00:32:56ayant été abattus sous ses yeux
00:32:58et il faut dire que les agents de sécurité
00:33:00qui étaient là-bas étaient là
00:33:02pour surtout surveiller
00:33:04les noceurs, pour voir
00:33:06qu'ils ne se pendent pas ou
00:33:08qu'ils fassent des accidents, tout ce qu'on peut faire
00:33:10ce qui est normal dans une manifestation
00:33:12absolument, donc tout à coup ils ont dû se retourner
00:33:14avec des armes ultra légères, quelques armes de poing
00:33:16et ils étaient une quinzaine
00:33:18contre une nuée humaine
00:33:20Quelle implication, on va en parler avec vous Harold Imane
00:33:22mais je vais céder la parole aussi à Karim Ambrick et Joseph Tounel
00:33:24Quelle implication, Karima,
00:33:26sur un éventuel cessez-le-feu?
00:33:28Est-ce que cette libération change
00:33:30un petit peu la donne? Il y a en tout cas un espoir
00:33:32qui semble renaître au sein
00:33:34de la population mais également du gouvernement
00:33:36C'est vrai que pour
00:33:38la population, pour une partie de la population
00:33:40on peut le dire, ça a été
00:33:42perçu comme un peu d'espoir
00:33:44en se disant, bon enfin on revoit
00:33:46certains de ces otages
00:33:48parce qu'on doit rappeler à quel point c'est une
00:33:50torture psychologique aussi pour les proches
00:33:52cette attente
00:33:54plus de 240 jours, ça fait
00:33:568 mois maintenant depuis le 7 octobre
00:33:58donc imaginez à quel point il y a
00:34:00cette pression psychologique de ne pas
00:34:02savoir ce qui se passe
00:34:04sont-ils vivants, sont-ils morts?
00:34:06Donc d'avoir finalement les nouvelles de 4
00:34:08otages comme ça qui ont été libérés
00:34:10c'est un soupir de soulagement
00:34:12mais en même temps, oui
00:34:14ça crée une pression, on se dit
00:34:16que va-t-il se passer avec les autres otages
00:34:18parce que ça nous rappelle aussi qu'il y en a
00:34:20une centaine d'autres, on ne sait pas
00:34:22dans ce chiffre
00:34:24combien sont morts, combien sont
00:34:26véritablement vivants, il y a
00:34:28cet espoir mais je pense que ça continue
00:34:30à mettre quand même de la pression parce que
00:34:32d'un côté oui on peut avoir ce
00:34:34soulagement mais il y a l'ONU
00:34:36aussi qui continue à mettre de la pression en se
00:34:38disant, oui on est soulagé
00:34:40mais à quel prix? Combien
00:34:42de personnes sont mortes maintenant du côté des
00:34:44civils palestiniens? Donc ça relance encore
00:34:46une fois la machine, on se dit que
00:34:48Netanyahou c'est quelque chose
00:34:50il avait besoin je vous dirais
00:34:52d'une bonne nouvelle parce qu'il est contesté
00:34:54aussi, on voit que l'opinion internationale
00:34:56c'est très compliqué
00:34:58pour lui, que ce soit avec les
00:35:00différents dirigeants, même en France ou quoi que ce soit
00:35:02qui disent qu'il faut un cessez-le-feu
00:35:04donc il avait besoin d'une bonne nouvelle
00:35:06mais est-ce que ce sera suffisant et
00:35:08combien de temps ça va durer? Je vous dirais
00:35:10que la pression va continuer à être
00:35:12à se maintenir sur lui. On va en parler avec
00:35:14Lise Benkenou dans un instant qui est en direct de
00:35:16la Vive mais d'abord sur les conditions
00:35:18d'un éventuel cessez-le-feu, il faut savoir que les bombardements
00:35:20Joseph Toubnel ont
00:35:22continué après même cette libération
00:35:24notamment sur Gaza
00:35:26donc on a le sentiment que cette opération-là
00:35:28est assez isolée mais que finalement
00:35:30ça ne va pas changer grand-chose sur
00:35:32d'éventuelles négociations, sur un processus
00:35:34parce que normalement il y a un processus qui est engagé
00:35:36pour un cessez-le-feu. Il faut qu'on revienne
00:35:38aux fondamentaux, le cessez-le-feu il sera
00:35:40immédiat le jour où tous les otages seront libérés
00:35:42vivants ou morts d'ailleurs puisque
00:35:44certains, on le sait, sont morts
00:35:46et c'est ce que l'ONU a tendance à
00:35:48oublier. L'ONU
00:35:50nous dit, Israël
00:35:52c'est abominable ce qu'ils font, il y a des civils qui sont
00:35:54morts, oui, il y a des civils qui sont morts
00:35:56par la responsabilité d'un groupe terroriste qui s'appelle
00:35:58le Hamas et qui agit
00:36:00en groupe terroriste, il ne faut pas l'oublier
00:36:02alors après on souhaite, je crois, tous
00:36:04qu'on aille vers la paix
00:36:06mais la seule façon
00:36:08véritable d'arriver à la paix
00:36:10c'est de libérer des otages civils
00:36:12Karima à l'instant
00:36:14parlait de la torture psychologique, vous imaginez
00:36:16la torture permanente des familles
00:36:18alors heureusement, là, il y a
00:36:20quatre familles qui sont un peu moins
00:36:22torturées, sachant que les otages
00:36:24sont marqués à vie, mais n'oublions pas
00:36:26tous ceux qui ont déjà perdu les leurs
00:36:28tous ceux qui s'enguérissent au jour le jour
00:36:30mais que deviennent-ils
00:36:32et donc oui, le cessez-le-feu...
00:36:34C'est très choquant pour tout un peuple et même pour le monde entier
00:36:36C'est le Hamas qui peut le faire, c'est pas les autres
00:36:38Evidemment, donc est-ce que ça va changer la donne
00:36:40à Haldimand, ces libérations
00:36:42par rapport à d'éventuelles négociations
00:36:44un éventuel cessez-le-feu
00:36:46du côté israélien comme du côté Hamas
00:36:48également, bien sûr
00:36:50Ça va changer la donne mais on ne le voit
00:36:52pas encore clair, on est encore dans
00:36:54si vous me permettez l'expression
00:36:56dans le brouillard de la guerre
00:36:58parce que déjà hier à 20h
00:37:00un des membres
00:37:02de la coalition
00:37:04gouvernementale, Benny Gantz
00:37:06qui vient d'un parti du centre
00:37:08qui veut être premier ministre
00:37:10qui a essayé de l'être
00:37:12allait annoncer sa démission du gouvernement
00:37:14donc ça allait affaiblir
00:37:16électoralement
00:37:18parlementairement
00:37:20le premier ministre
00:37:22Netanyahou
00:37:24qui a juste 64 membres
00:37:26de la Knesset, le parlement
00:37:28qui compte 120 membres
00:37:30donc perdre l'appui
00:37:32ce n'était pas bien
00:37:34et il a donc repoussé
00:37:36sa déclaration
00:37:38donc il y a des tractations, déjà Netanyahou
00:37:40lui a demandé
00:37:42de rester dans le gouvernement de coalition
00:37:44ce qu'il sera peut-être obligé de faire
00:37:46pour ne pas paraître une espèce de
00:37:48vautour de la politique
00:37:50qui profite des malheurs des autres
00:37:52C'est peut-être une analyse que Lisbeth Kemoun
00:37:54qui est en direct de Tel Aviv avec nous
00:37:56merci d'avoir accepté notre invitation
00:37:58va confirmer en effet
00:38:00ces sauvetages, ces libérations
00:38:02de ces 4 otages, qu'est-ce que cela implique
00:38:04sur le plan de la politique israélienne
00:38:06du côté de Netanyahou mais effectivement
00:38:08de tout le gouvernement également
00:38:10Bonjour Lionel, bonjour à tous
00:38:12alors très honnêtement
00:38:14aujourd'hui il y a beaucoup d'israéliens
00:38:16qui ne pensent pas encore à la politique
00:38:18il y a eu d'abord l'émotion
00:38:20vous l'avez vécu sur cette
00:38:22antenne avec l'annonce de la libération des otages
00:38:24les images émouvantes
00:38:26des retrouvailles avec leurs proches
00:38:28le soulagement
00:38:30vraiment de tout ce peuple israélien
00:38:32de savoir que ces 4 otages
00:38:34Al-Moghmeir, Andrei Chloumi
00:38:36et Noah Harghamani sont revenus
00:38:38sains et saufs et cet espoir
00:38:40fantastique de savoir
00:38:42par exemple qu'aujourd'hui Noah Harghamani
00:38:44va pouvoir aller rejoindre sa maman
00:38:46Liora qui est atteinte d'un cancer en stade terminal
00:38:48aller la voir à l'hôpital Irilov
00:38:50une petite dame très fragile
00:38:52en fauteuil roulant qui avait vraiment ému
00:38:54tout le pays en demandant au Hamas de revoir
00:38:56au moins une fois sa fille vivante
00:38:58et puis bien sûr il y a quand même cet espoir
00:39:00de se dire que si ces 4 otages
00:39:02là sont vivants alors peut-être
00:39:04que d'autres aussi dont on est sans
00:39:06nouvelle depuis des mois peuvent l'être aussi
00:39:08et puis la fierté aussi
00:39:10de cette opération de TSAHAL
00:39:12même si on espère donc justement
00:39:14qu'elle mettra plus de pression sur le Hamas
00:39:16pour qu'ils acceptent finalement
00:39:18une proposition de cesser le feu et qu'ils les libèrent
00:39:20tous et puis bien sûr la tristesse
00:39:22aussi de cette perte
00:39:24du commandant
00:39:26Arnaud Zamora qui avait 36 ans
00:39:28une femme et deux enfants
00:39:30donc c'est vrai qu'on ne sait pas combien il y a de civils
00:39:32qui sont morts pendant cette mission
00:39:34on ne sait pas non plus d'ailleurs si les gens
00:39:36qui étaient les civils qui retonnaient
00:39:38ces otages ont été forcés ou payés
00:39:40ou s'ils le faisaient parce qu'ils étaient membres
00:39:42du Hamas, on a appris il y a peu
00:39:44de temps que Noa Arghamani était
00:39:46retenu visiblement dans la maison d'Abdallah
00:39:48Al-Jamal, photojournaliste
00:39:50d'Al Jazeera et donc c'est à partir
00:39:52de ce soir Lionel
00:39:54que la politique va reprendre ses droits
00:39:56parce qu'en fait il y a une réunion du
00:39:58cabinet de guerre qui a lieu ce dimanche à 17h30
00:40:00et Benny Gantz
00:40:02doit prendre la parole et faire une
00:40:04déclaration aux médias à 20h
00:40:06il est fort possible
00:40:08qu'il annonce qu'il quitte le gouvernement
00:40:10ça va dépendre de
00:40:12ses échanges avec Benjamin Netanyahou
00:40:14aujourd'hui, le débat va donc reprendre
00:40:16là-dessus, le cabinet du
00:40:18Premier ministre est déjà en train de préparer son
00:40:20discours après ça, en fait c'est
00:40:22quand même une décision qui est symbolique
00:40:24Benjamin Netanyahou n'a pas vraiment
00:40:26beaucoup besoin de lui et de ses mandats
00:40:28dans sa coalition, il a une majorité
00:40:30sans Benny Gantz, de 64
00:40:32députés, mais comme
00:40:34dernièrement il était plutôt un peu en conflit
00:40:36avec l'aile droite un peu extrémiste
00:40:38de son gouvernement, notamment Idamar Benvir
00:40:40et Betsalès Mautrich, alors
00:40:42il n'avait pas forcément envie d'être
00:40:44coincé avec eux et puis c'était symbolique
00:40:46que Benny Gantz, qui est un
00:40:48ancien chef d'état-major de TSAHAL
00:40:50et qui fait partie de son cabinet de guerre
00:40:52et qui n'est pas forcément parmi
00:40:54ses plus grands fans, fasse partie
00:40:56tout de même de son gouvernement, ça a donné
00:40:58une image rassembleuse
00:41:00par rapport à la population israélienne
00:41:02Merci Lisbeth Kemoun en
00:41:04direct de Tel Aviv pour toutes ces précisions
00:41:06En effet, s'il y a une démission
00:41:08de Benny Gantz, en tout cas il peut y avoir un impact
00:41:10politique post-libération
00:41:12de ses otages, écoutez
00:41:14à ce sujet ce qu'on disait sur notre antenne ce matin
00:41:16Gilles Kepel
00:41:18Ça montre que
00:41:20Bibi Netanyahou qui avait
00:41:22mené les bombardements
00:41:24sur Gaza
00:41:26sans véritablement de succès
00:41:28puisque ses objectifs c'était
00:41:30libérer des otages
00:41:32et liquider Yair Yassinouar
00:41:34et les patrons du Hamas, jusqu'alors
00:41:36avait fait en grande partie
00:41:38chou blanc et au contraire
00:41:40ça avait dégradé terriblement
00:41:42l'image d'Israël
00:41:44dans le monde, là désormais il a
00:41:46quelque chose à mettre sur la table
00:41:48c'est-à-dire la libération
00:41:50des 4 des otages, il y a eu des scènes
00:41:52de liesse en Israël hier
00:41:54et cela conforte
00:41:56sa position, en tout cas temporairement
00:41:58au moment où le Président
00:42:00Biden a insisté
00:42:02pour qu'il y ait une feuille de route
00:42:04visant à la cessation
00:42:06des combats
00:42:08Voilà donc pour cette analyse de Gilles Kepel, on rappelle
00:42:10évidemment qu'il y a encore des otages français, 250ème
00:42:12jour de détention pour 2
00:42:14otages français, Ouad et
00:42:16l'offre que vous voyez à l'écran
00:42:18On reste connecté avec vous Lisbeth Nkémoun, vous vouliez
00:42:20rajouter quelque chose en direct
00:42:22de Tel Aviv. Oui Lionel
00:42:24je voulais vous dire que de manière assez logique
00:42:26en Israël, les gens qui étaient pour le
00:42:28gouvernement vont le rester parce que
00:42:30l'opération de ce week-end et le sauvetage
00:42:32des otages, elle justifie quelque part
00:42:34l'opération militaire de Tsah al-Arafat
00:42:36malgré la pression internationale
00:42:38dont vous parliez précédemment, entre
00:42:40les tunnels qui ont été découverts vers l'Egypte
00:42:42et ces otages cachés à Nusserrat
00:42:44on entend beaucoup ici, vous voyez
00:42:46malgré la pression internationale, il fallait
00:42:48continuer, et les gens en revanche
00:42:50qui sont contre le gouvernement de Benyamin
00:42:52Netanyahou et qui manifestait, vont
00:42:54dire, vous voyez, quand vous voulez
00:42:56vraiment, vous arrivez à faire libérer les
00:42:58otages, donc pourquoi est-ce que nos proches sont toujours
00:43:00depuis plus de 245 jours
00:43:02dans cet enfer. Maintenant ce qui
00:43:04concerne Benny Gantz et
00:43:06la possibilité, Israël
00:43:08Hayom qui est un journal de droite qui est proche
00:43:10de Benyamin Netanyahou en Israël
00:43:12annonçait il y a quelques
00:43:14minutes que peut-être il allait
00:43:16intégrer dans le cabinet de guerre
00:43:18Betsalès Motrich, Itamar Benvir
00:43:20Avid Yrter et Amir Haïchikli
00:43:22et donc
00:43:24aller plus à droite sur son gouvernement
00:43:26si effectivement, Gantz
00:43:28le lâche aujourd'hui. Il faut
00:43:30savoir que la popularité du Likoud,
00:43:32le parti du Premier ministre, a tout de même
00:43:34remonté dernièrement
00:43:36donc ça va être un choix stratégique
00:43:38très important en fait pour
00:43:40Israël. Merci Lisbeth
00:43:42Kemoun, merci d'avoir rajouté
00:43:44ces informations en effet, on va suivre ça
00:43:46de près en effet puisque c'est sans doute
00:43:48ce soir que Benny Gantz
00:43:50donnera sa décision, démission ou pas
00:43:52démission et cela peut avoir quelques incidences
00:43:54en effet sur la suite des événements et
00:43:56notamment du gouvernement Netanyahou
00:43:58on vous en parlera sur l'antenne de
00:44:00CNews. Merci à Harold Iman, on reviendra à partir de
00:44:0216h sur cette libération
00:44:04d'otages avec une invitée qui sera
00:44:06en plateau, notamment
00:44:08cousine de certains otages qui eux
00:44:10ont déjà été libérés notamment en novembre
00:44:12mais qui se réjouit que 4 d'entre eux
00:44:14depuis aient été libérés donc
00:44:16hier par l'armée israélienne. A tout de suite
00:44:18avec nos invités sur CNews.
00:44:22Toujours en direct
00:44:24sur CNews avec Karim Abry,
00:44:26Kabeck, Joseph Toubnel, d'autres actualités
00:44:28à traiter dans quelques instants mais d'abord point complet
00:44:30sur l'information Isabelle Piboulot.
00:44:3219,81%
00:44:34c'est le taux de participation
00:44:36aux élections européennes en France
00:44:38à midi, c'est légèrement mieux
00:44:40qu'en 2019. A la même heure
00:44:42le taux s'élevait alors à 19,26%.
00:44:44On va prendre la température
00:44:46du côté de la mairie du 16ème
00:44:48arrondissement de Paris. Sarah Fenzari
00:44:50et Laura Lestrade, bonjour à toutes les deux.
00:44:52Sarah, racontez-nous, les Français
00:44:54font-ils acte de présence ?
00:44:58Eh bien écoutez Isabelle
00:45:00ça s'est quand même bien calmé ici à la mairie
00:45:02du 16ème arrondissement. Tout à l'heure
00:45:04on a eu le droit à une foule et à une longue
00:45:06file d'attente. A la mi-journée, sur
00:45:081798 inscrits
00:45:10dans ce bureau, il y a eu à peu près
00:45:12500 votants. D'après le Président
00:45:14c'est mieux que pour les précédentes
00:45:16européennes, des votants
00:45:18en grande majorité retraités. On a
00:45:20vu quelques jeunes adultes, parfois
00:45:22accompagnés de leurs enfants et c'était d'ailleurs
00:45:24séance photo devant les
00:45:26bulletins de vote pour certains.
00:45:28D'après le Président, le prochain pic
00:45:30serait en fin de journée, donc pas d'inquiétude
00:45:32et petite information, les
00:45:34Parisiens ont jusqu'à 20h pour aller voter.
00:45:36Merci beaucoup Sarah
00:45:38Penzari accompagnée de Laura Lestrade
00:45:40et on le rappelle, notre édition spéciale
00:45:42sera à suivre à partir de 17h
00:45:44avec Romain Desarbres, Laurence Ferrari
00:45:46Pierre de Villeneuve et Eliott Deval.
00:45:48On poursuit avec cette information
00:45:50insolite du côté des Bouches-du-Rhône.
00:45:52Un détenu de la maison centrale
00:45:54d'Arles s'est enfui en
00:45:56sortant du bureau de vote. Il
00:45:58bénéficiait d'une permission de sortie encadrée
00:46:00pour exercer son droit civique.
00:46:02L'individu s'est échappé avant
00:46:04de regagner le véhicule censé le ramener
00:46:06en prison sous escorte.
00:46:08Une enquête a été confiée au parquet
00:46:10de Tarascon.
00:46:12Dans le reste de l'actualité, direction
00:46:14la Grande-Bretagne. Le 15
00:46:16juin se tiendra l'anniversaire
00:46:18officiel du souverain Charles III.
00:46:20Bien que sa véritable date
00:46:22soit le 14 novembre, à cette
00:46:24occasion se tiendra une cérémonie
00:46:26spéciale dont les répétitions
00:46:28ont eu lieu ce week-end.
00:46:30La princesse Kate Middleton, atteinte d'un
00:46:32cancer, n'a pas pu y participer
00:46:34et elle a donc présenté ses excuses.
00:46:36Les détails avec notre correspondant
00:46:38à Londres, Olivier Weber.
00:46:40Je suis désolé,
00:46:42écrit Kate Middleton dans une
00:46:44lettre adressée aux soldats de la garde
00:46:46irlandaise. Une lettre où la princesse
00:46:48de Galles s'excuse pour son absence
00:46:50lors des répétitions ce week-end
00:46:52de Trooping the Colors, la cérémonie
00:46:54d'anniversaire du roi qui aura lieu le week-end
00:46:56prochain. En tant que colonel du régiment,
00:46:58la princesse de Galles normalement
00:47:00passe en revue les troupes. Pas cette
00:47:02année, la lettre a été lue aux soldats
00:47:04qui l'ont longuement applaudie.
00:47:06Il y a presque trois mois, la princesse de
00:47:08Galles annonçait au monde entier son cancer
00:47:10dans une vidéo. Depuis, elle suit
00:47:12une chimiothérapie préventive
00:47:14sans aucun engagement public.
00:47:16Le palais ne donne pas
00:47:18de bulletin de santé officiel.
00:47:20Tout juste, son mari, le prince William
00:47:22a déclaré qu'elle allait bien
00:47:24cette semaine à un vétéran qui lui posait
00:47:26la question lors de cérémonie du débarquement.
00:47:28Mais va-t-elle réellement bien ?
00:47:30Rien n'est moins sûr. Pas de bulletin de santé.
00:47:32Les médecins ne disent
00:47:34toujours pas quand elle pourra
00:47:36revenir travailler et on ne connaît pas la nature
00:47:38de son cancer. Pour Kate,
00:47:40la priorité c'est de se soigner en ce moment
00:47:42et d'être au plus près de ses trois enfants.
00:47:44Il n'empêche, un Trooping the Colors
00:47:46s'enquête cette année. Eh bien,
00:47:48ça sera quand même source de tristesse pour beaucoup
00:47:50samedi prochain, au point que certains
00:47:52se demandent si elle ne pourrait pas quand même
00:47:54faire une brève apparition au balcon.
00:47:56L'inquiétude pour les 4 millions
00:47:58de Français asthmatiques.
00:48:00L'indispensable Ventoline
00:48:02est en rupture de stock en pharmacie.
00:48:04Certains patients sont obligés
00:48:06de passer les frontières pour s'en procurer.
00:48:08Les pharmaciens français, eux,
00:48:10se sentent démunis.
00:48:12Aminata Demphal, Franck Trivio et Célia Gruyère.
00:48:16Au moment où le risque d'allergie au pollen
00:48:18est à son maximum, les stocks de Ventoline
00:48:20s'épuisent et les Français peinent à s'en procurer.
00:48:22C'est le cas d'Anthony,
00:48:24qui s'est rendu en Italie pour en obtenir
00:48:26à 35 euros la boîte,
00:48:28soit 5 fois plus cher qu'en France.
00:48:30J'ai réussi à me rendre ma Ventoline,
00:48:32que j'ai payée bien sûr, mais voilà.
00:48:34Ça m'a bien aidé.
00:48:36Quand on a besoin de Ventoline, malheureusement,
00:48:38on est prêt à mettre le prix.
00:48:40Après, même s'il serait
00:48:42au même prix en France,
00:48:44je le paierais 35 euros en France,
00:48:46je le prendrais quand même.
00:48:48Les pharmacies ont du mal à remplir leur stock de Ventoline,
00:48:50ce qui s'ajoute à une longue liste
00:48:52de médicaments qui sont en pénurie.
00:48:54Et pour ce pharmacien, c'est la goutte de trop.
00:48:56C'est un produit d'urgence.
00:48:58Les gens ne vont pas stocker de Ventoline pour rien.
00:49:00C'est un produit qui est vital pour les gens.
00:49:02Sur une crise d'asthme, sans Ventoline,
00:49:04vous terminez à l'hôpital.
00:49:06Malheureusement, aujourd'hui,
00:49:08on se retrouve dans la situation
00:49:10où on ne peut peut-être pas répondre à cette urgence.
00:49:12De son côté, le laboratoire diffère
00:49:14face à une forte demande à échelle mondiale
00:49:16et assure une augmentation des volumes
00:49:18dans les prochaines semaines
00:49:20grâce au renfort d'un site de production espagnol.
00:49:22Voilà pour l'essentiel de l'actualité.
00:49:24À 15h, on se retrouve dans un peu moins de 30 minutes.
00:49:26La suite avec vous, Lionel.
00:49:28Merci Isabelle Pivoulot.
00:49:30A tout à l'heure pour l'info.
00:49:32En effet, nos débats dans quelques instants après la pause.
00:49:34Cari Mabryk, Joseph Tounel sont bien là.
00:49:36On se retrouve dans un instant sur CNews.
00:49:40180 minutes info week-end.
00:49:42La deuxième partie.
00:49:44Cari Mabryk et Joseph Tounel sont avec nous
00:49:46pour vivre ce suspense insoutenable.
00:49:48Se baignera ? Se baignera pas ?
00:49:50La baignade d'Anne Hidalgo dans la Seine
00:49:52est compromise, en tout cas reportée pour le moment
00:49:54puisque la qualité de l'eau,
00:49:56notamment à cause de la pluie,
00:49:58ne permet pas à la maire de la ville de plonger
00:50:00les explications de Célia Gruyère.
00:50:02Finalement,
00:50:04pas de baignade pour Anne Hidalgo dans la Seine le 23 juin.
00:50:06Les fortes pluies du mois de mai
00:50:08et un très fort débit d'eau
00:50:10contraignent les équipes à reporter l'événement.
00:50:12La date de report la plus probable
00:50:14serait une semaine après,
00:50:16soit le dimanche 30 juin.
00:50:18L'équipe de France en nage libre,
00:50:20qui voulait également s'entraîner dans la Seine demain,
00:50:22ne le fera pas non plus.
00:50:24Depuis le 1er juin, des prélèvements quotidiens sont effectués.
00:50:26En cas de pluie intense,
00:50:28de l'eau non traitée, mélange de pluie et d'eau usée,
00:50:30peut être rejetée dans le fleuve,
00:50:32détériorant la qualité de l'eau.
00:50:34À quelques semaines des JO,
00:50:36le suspense demeure sur la tenue des épreuves,
00:50:38d'autant plus que la mairie de Paris
00:50:40ne l'avoue au nageur Parisien après les JO.
00:50:42S'il fallait annuler le grand bain d'Anne Hidalgo,
00:50:44ce serait une vraie déconvenue pour ses équipes.
00:50:46Et pour cause,
00:50:481,4 milliard d'euros ont été investis
00:50:50pour assainir la Seine.
00:50:52On va parler du montant dans quelques instants,
00:50:54Joseph Thounel, en effet,
00:50:56mais sur cette sage décision,
00:50:58très vraisemblablement, ce sont aussi
00:51:00les intempéries, la pluie,
00:51:02qui empêchent cette baignade.
00:51:04C'est pas uniquement le cas de la maire de Paris,
00:51:06c'est aussi, on va en parler dans quelques instants,
00:51:08l'équipe de France qui voulait s'entraîner,
00:51:10qui ne peuvent pas le faire à cause de cette pollution
00:51:12et à cause de la pluie, notamment.
00:51:14Mais tout de même,
00:51:16est-ce que ce sont les prémices d'un éventuel
00:51:18abandon, selon vous ?
00:51:20Parce que c'est très attendu, cette baignade,
00:51:22pour le coup, maintenant.
00:51:24La qualité de l'eau, qui n'est pas assez bonne pour la mer,
00:51:26me laisse dans un océan de perplexité.
00:51:28Ne vous noyez pas !
00:51:30Absolument, dans un verre d'eau propre ou sale.
00:51:32Oui, ça pose un problème.
00:51:34On peut dire que l'objectif qui serait
00:51:36une Seine propre, des rivières propres,
00:51:38ça veut dire la Seine, mais ça veut dire la Marne qui arrive.
00:51:40Ça, c'est un bon objectif
00:51:42qui se fait dans la durée.
00:51:44D'ailleurs, c'est un objectif qui avait été posé il y a quelques décennies
00:51:46et qui progresse.
00:51:48La qualité des eaux dans nos rivières, dans nos fleuves,
00:51:50progresse. Ça, c'est bien.
00:51:52Avoir décidé qu'en quelques mois,
00:51:54pour les Jeux Olympiques, tout serait fait et ça serait bien,
00:51:56ça me semble être une erreur de perspective.
00:51:58Maintenant, effectivement, c'est inquiétant.
00:52:00On a promis,
00:52:02les athlètes s'y attendent.
00:52:04Est-ce que ça va être tenu ?
00:52:06On le verra bien.
00:52:10La baignade d'Anne Hidalgo,
00:52:12c'est un peu anecdotique.
00:52:14Quand je vois le coût...
00:52:16C'était 800 millions. On est monté à 1 milliard.
00:52:18Maintenant, c'est 1,4 milliard.
00:52:20Vous savez ce que c'est qu'un milliard ?
00:52:22Franchement, je ne sais pas.
00:52:24Je n'ai jamais eu un milliard.
00:52:26Un milliard, c'est ce qui permettrait d'avoir des EHPAD
00:52:28pour les personnes âgées et mourantes dans tous les départements.
00:52:30Un milliard,
00:52:32c'est plus de 60 000 ans de salaire minimum
00:52:34pour une personne.
00:52:36Et quand je pose les deux,
00:52:38je me dis que de temps en temps,
00:52:40je devrais réfléchir avant de mettre l'argent
00:52:42dans des choses qui ne sont pas vraiment nécessaires.
00:52:44Oui, d'autant que vous précisez
00:52:46que la baignade d'Anne Hidalgo devient anecdotique,
00:52:48mais elle est tellement attendue maintenant
00:52:50qu'elle est quasiment aussi importante
00:52:52que les Jeux Olympiques eux-mêmes.
00:52:54En tout cas, c'est très attendu pour les autres politiques également,
00:52:56Karim Abrik.
00:52:58Cette baignade pourrait avoir lieu éventuellement,
00:53:00je dirais, à Paris le 23 ou le 30 juin.
00:53:02Et en effet, la pression,
00:53:04elle est obligée maintenant finalement
00:53:06d'aller plonger sous l'œil des caméras.
00:53:08Mais c'est ça,
00:53:10c'est que ça devient finalement,
00:53:12c'est un symbole,
00:53:14c'est comme la cérémonie d'ouverture des Jeux.
00:53:16On veut montrer qu'on est capable
00:53:18de faire des choses,
00:53:20de faire des choses grandioses.
00:53:22C'est aussi un symbole pour se dire,
00:53:24est-ce que dans la capacité d'agir de l'État,
00:53:26sommes-nous capables de réussir ces choses-là?
00:53:28Ça cristallise toutes sortes de choses,
00:53:30même, on pourrait dire,
00:53:32certains fantasmes qu'on peut avoir
00:53:34sur la capacité d'agir de l'État
00:53:36et de la France.
00:53:38Donc, il y a ça aussi.
00:53:40Donc oui, cette pression,
00:53:42est-ce que ça va se manifester dans la réalité?
00:53:44Mais vous l'avez dit, ça fait quand même des décennies
00:53:46qu'on parle de ça.
00:53:48Ça devient comme l'espèce d'impossible rêve.
00:53:50Jacques Chirac en parlait également.
00:53:52Ça remonte quand même à très longtemps,
00:53:54cette idée de se baigner dans la Seine
00:53:56de changement climatique.
00:53:58Il y a cet aspect-là aussi de se dire,
00:54:00est-ce qu'on est capable de lutter contre la pollution?
00:54:02Et ça va plus loin.
00:54:04C'est pas juste une question aussi
00:54:06qu'on veut se baigner dans la Seine.
00:54:08Il y a toute la question de la récupération,
00:54:10les eaux usées, des choses comme ça.
00:54:12Donc, c'est quand même plus large.
00:54:14Mais oui, ça devient un symbole
00:54:16et aussi presque une forme de référendum,
00:54:18pratiquement, envers Mme Hidalgo,
00:54:20de se dire, bon, est-ce qu'elle va réussir,
00:54:22oui ou non?
00:54:24C'est pour ça que la pression est très, très forte
00:54:26et les attentes aussi.
00:54:28Mais plus on a d'attentes, plus on risque d'être déçus
00:54:30ou plus on risque d'être très, très heureux
00:54:32si ça fonctionne.
00:54:34On verra ça, évidemment.
00:54:36Et c'est un investissement sur le long terme.
00:54:38Il n'y a pas que les jeux de pouvoir se baigner
00:54:40dans la Seine.
00:54:42C'est ce que dit aussi la mairie de Paris.
00:54:44La ville de Paris, Joseph Tounel,
00:54:46va dévoiler la semaine prochaine
00:54:48les premiers résultats de ses tests
00:54:50concernant la qualité de l'eau.
00:54:52C'est un plan B.
00:54:54Ils y ont un peu réfléchi.
00:54:56Le problème, c'est que s'il y a une série
00:54:58d'orages très importants
00:55:00après le début des Jeux Olympiques,
00:55:02c'est la qualité de l'eau qui change.
00:55:04On sait très bien que quand il y a des orages violents,
00:55:06ça draine des sols,
00:55:08ça fait ressortir des égouts, etc.
00:55:10Et donc la qualité de l'eau,
00:55:12en fait, elle peut changer d'une journée à l'autre.
00:55:14C'est quand même un petit pari.
00:55:16Est-ce qu'on n'est pas déjà, Karim Amri, dans une forme de spirale
00:55:18d'échecs où ça devient
00:55:20comique, en effet, puisque
00:55:22ce plongeon, cette baignade,
00:55:24a été annulée, mais ça devait permettre aussi aux nageurs
00:55:26français de se familiariser avec le feu
00:55:28avant l'épreuve olympique.
00:55:30Et c'est vrai que le débit de la Seine ne le permet pas.
00:55:32Même pour des nageurs professionnels,
00:55:34ou en tout cas des athlètes de haut niveau, c'est même très dangereux
00:55:36de crôler dans la Seine. Voilà pourquoi
00:55:38c'est pas défaussé.
00:55:40Anne Hidalgo a reporté cette
00:55:42baignade véritablement.
00:55:44Mais on a l'impression qu'au fur et à mesure que le temps
00:55:46passe, on se rapproche de quelque chose
00:55:48qui peut-être ne va pas se faire.
00:55:50C'est ça le problème.
00:55:52Ben c'est ça, parce qu'il y a eu, bon, pour des répétitions aussi
00:55:54qui avaient été annulées ou qui n'ont pas pu se faire
00:55:56en vue de la cérémonie d'ouverture.
00:55:58Vous avez parlé de l'équipe de France
00:56:00en nage libre qui ne peuvent pas
00:56:02nager, justement.
00:56:04Aussi faire des tests pour aller nager.
00:56:06Ça devait se produire
00:56:08demain. Alors oui,
00:56:10des petits indices, mais aussi
00:56:12peut-être on a tellement vanté la chose.
00:56:14Vous savez, quand on veut
00:56:16vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuée,
00:56:18c'est un peu ce qui s'est passé.
00:56:20Et ce qui est aussi en jeu, vous l'avez mentionné
00:56:22tout à l'heure, ce sont les sommes considérables.
00:56:24Donc parfois, oui, on est prêt
00:56:26à faire le chèque et on se dit
00:56:28mais on veut des résultats.
00:56:30Donc si vous faites le chèque et que vous n'avez pas les résultats,
00:56:32je pense quand même qu'il y a des Parisiens
00:56:34qui vont quand même être
00:56:36assez mécontents de tout ça en se disant
00:56:38ben oui, on aurait mieux fait peut-être
00:56:40d'allouer ces sommes différemment.
00:56:42Et c'est pas d'être, comme on dit,
00:56:44c'est pas d'être du lisse ou de faire...
00:56:46C'est quand même une réalité aujourd'hui.
00:56:48Il faut espérer que ça ne va pas se transformer
00:56:50en un film d'horreur
00:56:52ou un film catastrophe.
00:56:54Parce qu'en ce moment, peut-être l'avez-vous vu
00:56:56sur la plateforme Netflix, il y a un film
00:56:58qui s'appelle Sous la scène
00:57:00où il y a un requin, enfin plus exactement
00:57:02des requins qui sèment la terreur
00:57:04et qui mangent des gens, voyez-vous.
00:57:06Alors c'est une fiction, bien évidemment.
00:57:08Mais la mère de Paris, elle est incarnée
00:57:10par Anne-Marie Vins, qui est
00:57:12une actrice blonde, mais vraiment
00:57:14la caricature est quand même
00:57:16assez proche, rappelle en tout cas
00:57:18vraiment Anne Hidalgo. Et dans cette
00:57:20fiction, la mère insiste
00:57:22malgré tout pour qu'un triathlon
00:57:24ait lieu dans la scène, enfin la partie
00:57:26natation dans la scène. Et ça devient
00:57:28un carnage parce qu'effectivement, les requins
00:57:30se font un festin.
00:57:32Mais les requins, en ce moment, c'est quoi? C'est le débit?
00:57:34C'est peut-être les orages?
00:57:36Il y a beaucoup de variables, effectivement.
00:57:38Mais il ne faut pas être, elle l'a dit,
00:57:40il ne faut pas être peine à jouir par rapport
00:57:42à la cérémonie d'ouverture, n'est-ce pas?
00:57:44Et par rapport aux jeux olympiques. On veut que ce soit
00:57:46une fête, on veut que ce soit réussi.
00:57:48On le souhaite tous, en effet, mais il y a des paramètres
00:57:50de mise en garde, n'est-ce pas?
00:57:52C'est très intéressant avec l'eau, c'est quelque chose
00:57:54d'essentiel pour l'être humain, c'est essentiel pour la planète,
00:57:56etc. Et quand l'eau rentre
00:57:58dans le politique, rappelez-vous
00:58:00cette pièce, Le souper de
00:58:02Bruceville, qui raconte
00:58:04des conversations entre ces châteaux brillants
00:58:06et puis Talleyrand.
00:58:08Et tout d'un coup, il y a les révolutionnaires qui se mettent
00:58:10devant les fenêtres, un peu comme
00:58:12sur la place à Paris
00:58:14devant l'hôtel de ville, ça se mettrait
00:58:16et puis la pluie se met à tomber
00:58:18et là, on dit, la pluie, c'est un acte
00:58:20contre-révolutionnaire. Quand la pluie tombe,
00:58:22la révolution disparaît.
00:58:24Pour Anne Hidalgo, le problème
00:58:26de l'eau, c'est un peu le contraire.
00:58:28C'est que son souhait de l'eau,
00:58:30l'eau, là, est contre-révolutionnaire. Elle va
00:58:32à l'encontre de cette espèce de
00:58:34mauvaise volonté de forcer
00:58:36les choses. Il faut savoir donner du temps au temps.
00:58:38La nature, on ne peut pas la contraindre
00:58:40en quelques mois, sur un plan
00:58:42de com'. Et en fait,
00:58:44alors, à la fois, ce n'est pas réjouissant, parce que ça peut être un échec,
00:58:46je ne le souhaite pas, mais à la fois, ça remet
00:58:48les choses en place. La nature,
00:58:50il faut la prendre en compte,
00:58:52il faut savoir donner le temps aux choses,
00:58:54ça fait partie aussi de
00:58:56rythme, et arrêter la com'
00:58:58par rapport à des réalités qu'on doit affronter,
00:59:00on en a eu une belle démonstration,
00:59:02ça doit nous rendre un peu plus modestes, y compris
00:59:04du côté de chez Madame Hidalgo.
00:59:06A prendre donc le contre-courant, ou les courants
00:59:08contraires. On évoque encore
00:59:10une fois les Jeux Olympiques à présent,
00:59:12avec toutes les répercussions que cela peut
00:59:14provoquer, notamment sur les commerçants,
00:59:16et notamment aussi les restaurateurs, qui sont soumis
00:59:18à des contrôles de sécurité particulièrement
00:59:20stricts avant la cérémonie d'ouverture
00:59:22des Jeux, donc le 26 juillet.
00:59:24Ces restaurateurs s'inquiètent, et CNews
00:59:26est allé à leur rencontre regarder le reportage
00:59:28de Fabrice Esner, Mathieu Devese, et
00:59:30Chloé Tarka.
00:59:32Dans quelques semaines, il faudra s'armer
00:59:34de patience pour prendre un verre
00:59:36en bord de scène. Du 18 au 26
00:59:38juillet, date de la cérémonie d'ouverture,
00:59:40une zone grise ultra sécurisée
00:59:42sera mise en place.
00:59:44Dans ce périmètre, il sera alors impossible
00:59:46de flâner en terrasse
00:59:48sans un QR code. Selon cette restauratrice,
00:59:50obtenir le précieux sésame
00:59:52relève du parcours du combattant.
00:59:54Le nom, le prénom, l'email,
00:59:56ma date de naissance, ma ville de naissance,
00:59:58mon code postal, la copie de
01:00:00la pièce d'identité, recto,
01:00:02verso, une photo d'identité.
01:00:04Vous perdez vos clients, là. Si vous essayez de vendre
01:00:06un produit avec ce formulaire-là,
01:00:08vous perdez vos clients au milieu
01:00:10du tunnel d'achat. Une inquiétude
01:00:12partagée par de nombreux restaurateurs
01:00:14dans un quartier où les touristes s'attablent
01:00:16au gré de leurs envies.
01:00:18Ils ne réservent pas pour boire un Coca-Cola
01:00:20ou un Orangina en terrasse.
01:00:22C'est du jamais vu, ça.
01:00:24Super, youpi, on a
01:00:26les Jeux Olympiques, mais youpi,
01:00:28pas du tout.
01:00:30Pour l'instant, c'est catastrophique.
01:00:32Une situation qui pourrait contraindre certains
01:00:34professionnels à fermer leur établissement.
01:00:36C'est notamment ce que redoute cette serveuse.
01:00:38J'avais prévu mon été en fonction
01:00:40du travail et
01:00:42d'un grand besoin
01:00:44de personnel qui n'existera peut-être pas.
01:00:46C'est vrai que c'est difficile
01:00:48de se projeter. Après la cérémonie
01:00:50d'ouverture, tous espèrent retrouver
01:00:52leur clientèle. Le dispositif
01:00:54de contrôle sera en effet
01:00:56allégé.
01:00:58Pendant les Jeux, peut-être que les restaurateurs,
01:01:00les cafés et les autres corps de métier
01:01:02pourront mieux travailler, mais c'est vrai
01:01:04qu'il y a toujours ce dénominateur
01:01:06qui est la fameuse cérémonie
01:01:08d'ouverture. Si elle se déroule comme elle est prévue,
01:01:10évidemment, sur les quais, ce qui n'est pas encore
01:01:12fait. Il y a des plans B, voire des plans C
01:01:14pour des raisons de sécurité, mais pour
01:01:16l'instant, cela ne fait pas les affaires
01:01:18des commerçants et notamment des restaurants et des bars.
01:01:20Oui, mais aussi si c'était
01:01:22par exemple une seule journée.
01:01:24Les commerçants savent vraiment
01:01:26à l'avance, cette journée-là,
01:01:28que ce soit fermé ou pas fermé
01:01:30ou il y a des règles extrêmement précises.
01:01:32Je pense que le problème aussi, c'est
01:01:34premièrement l'incertitude. On est à
01:01:36quelques semaines des Jeux et ils ne savent pas encore.
01:01:38Donc ça, c'est vraiment un problème
01:01:40pour planifier. Ensuite,
01:01:42c'est que le problème dure depuis
01:01:44combien de semaines? Ce n'est pas une
01:01:46ou deux journées. Je pense que pour les commerçants, cette
01:01:48pression-là, c'est cette perturbation
01:01:50qui peut avoir des conséquences
01:01:52sur leur chiffre d'affaires,
01:01:54sur leur clientèle,
01:01:56sur comment se déplacer aussi.
01:01:58Et ça, les problèmes, c'est sur plusieurs
01:02:00semaines. Donc on se dit, oui, c'est un événement
01:02:02qui est unique, qui arrive une fois
01:02:04dans une génération, mais en même temps,
01:02:06si c'est pour occasionner
01:02:08des problèmes, pas juste une ou deux journées,
01:02:10mais sur plusieurs semaines, il y a un véritable
01:02:12enjeu. Moi, je parlais à certains
01:02:14commerçants et même,
01:02:16on ne parle même pas, en ce moment,
01:02:18on regarde pour les terrasses, mais je parlais
01:02:20avec un coiffeur qui disait, moi, littéralement,
01:02:22je vais fermer.
01:02:24Je ferme pendant un mois
01:02:26parce que, premièrement,
01:02:28mes employés, je ne sais pas comment ils vont se déplacer,
01:02:30il va y avoir des bouchons, il y a de la clientèle
01:02:32qui ne saura pas comment se rendre
01:02:34justement dans telle ou telle zone.
01:02:36Alors finalement, c'est trop compliqué
01:02:38et malheureusement, c'est un peu le risque
01:02:40de ce qu'on risque de voir aussi.
01:02:42Il y a certains commerçants qui se disent, est-ce que
01:02:44finalement, on va tout simplement fermer?
01:02:46Quelle ambiance ça va avoir? Pourquoi
01:02:48ces réponses-là à quelques semaines
01:02:50des Jeux olympiques, c'est ça qui est
01:02:52complètement invraisemblable.
01:02:54Et puis, Joseph Tounel, ça donne une idée de la
01:02:56confusion qui peut régner
01:02:58pendant les Jeux olympiques, si
01:03:00quelques jours, quelques semaines
01:03:02avant les Jeux, on est déjà dans une situation comme celle-là.
01:03:04On a l'impression qu'il y a une incapacité
01:03:06d'anticipation parce que les Jeux olympiques, ça ne fait pas
01:03:08quelques mois qu'ils sont prévus à Paris.
01:03:10Ça fait des années et des années et des années.
01:03:12Et tout d'un coup, on découvre, on met en place un certain nombre
01:03:14de choses. Pour les restaurateurs,
01:03:16ils ont deux problèmes.
01:03:18Ils ont le problème de
01:03:20s'être dit, je vais faire venir du
01:03:22monde, donc je vais embaucher du
01:03:24personnel en se disant maintenant,
01:03:26est-ce que j'aurai les clients
01:03:28pour le personnel? Et puis, ils ont
01:03:30un deuxième problème
01:03:32qui est, mais si je manque de
01:03:34personnel, à qui je peux faire appel?
01:03:36Parce que dans la restauration,
01:03:38les restaurateurs ont des listes
01:03:40et quand ils ont un coup
01:03:42de surchauffe, des gens
01:03:44qui s'inscrivent, qui voient qu'il y a du monde,
01:03:46ils appellent. Mais là,
01:03:48les gens à qui ils vont
01:03:50s'adresser n'auront pas les QR codes.
01:03:52Ceux qui sont appelés dans l'après-midi, moi j'en connais des jeunes,
01:03:54on peut les appeler à cette
01:03:56heure-ci pour leur dire, ce soir,
01:03:58on anticipe qu'il y aura du monde, vous venez.
01:04:00Là, ça sera impossible. Donc, il risque d'y avoir les deux,
01:04:02mais c'est vraiment un gros
01:04:04problème d'anticipation. Et puis, rappelez-vous, il n'y a pas si longtemps
01:04:06où nos organisateurs
01:04:08se sont rendus compte que
01:04:10fermer la scène pendant un mois et demi,
01:04:12c'était simplement pas possible, parce que sur la scène,
01:04:14il y a aussi des bateaux qui passent,
01:04:16avec des gens qui travaillent, et notamment
01:04:18qui livrent les produits
01:04:20alimentaires pour les parisiens
01:04:22et qu'on ne peut pas, pendant un mois et demi, se priver
01:04:24d'un alimentaire froid. Donc, vraiment,
01:04:26un problème d'anticipation
01:04:28et il faut peut-être changer
01:04:30le logiciel de nos énarques
01:04:32parce qu'au moins, il y a quelque chose,
01:04:34le pratico-pratique, visiblement, leur échappe.
01:04:36Petit mot, peut-être, encore, avant d'accueillir Jérôme Calé
01:04:38qui est connecté avec nous. C'est deux choses.
01:04:40C'est sûr que ce que ça nous dit, malheureusement,
01:04:42ça montre aujourd'hui les risques en lien,
01:04:44par exemple, avec le terrorisme, avec
01:04:46toute cette sécurité, les problèmes
01:04:48pour organiser un événement de la sorte
01:04:50et aussi les menaces auxquelles sont confrontées
01:04:52la France, c'est une chose.
01:04:54Et la deuxième, c'est de dire, bon, oui,
01:04:56le gouvernement, la sécurité,
01:04:58veut mettre des mesures en place
01:05:00pour limiter, justement, ces fameuses menaces,
01:05:02mais dans l'application,
01:05:04parfois, on a l'impression que c'est complètement
01:05:06déconnecté du réel. Quand elle dit,
01:05:08cette dame ou le restaurateur qui dit,
01:05:10écoutez, les gens, des clients,
01:05:12ils ne vont pas commencer à réserver, demander des QR codes
01:05:14et toutes sortes de choses pour aller boire
01:05:16une boisson ou un café.
01:05:18Donc, il y a aussi, dans cette application,
01:05:20ce côté complètement
01:05:22ubuesque.
01:05:24Il y a un côté ubuesque que l'on a vécu
01:05:26et d'ailleurs, les fameux bouquinistes des quais de Paris
01:05:28ont failli, passez-moi l'expression,
01:05:30passer à la trappe. Voilà pourquoi Jérôme Calé,
01:05:32bouquiniste à Paris et président de l'Association
01:05:34culturelle des bouquinistes de la Capitale
01:05:36est connecté avec nous. Merci d'avoir accepté notre invitation.
01:05:38Vous avez entendu que vos collègues
01:05:40restaurateurs sont déjà
01:05:42dans l'embarras. Vous, vous avez sauvé
01:05:44votre place, mais est-ce que c'est un
01:05:46bien pour un mal ou un mal
01:05:48pour un bien ? À quelques semaines des Jeux
01:05:50olympiques, maintenant.
01:05:52Bon, là, déjà, il faut reconnaître
01:05:54que nous, on est pour le sport,
01:05:56on est pour la fête, pour la sécurité aussi
01:05:58et on espère que ça va être réussi, tout ça.
01:06:00Alors, pour être franc,
01:06:02on est tiré d'affaires parce qu'on ne va pas
01:06:04nous démolir, on ne va pas mettre en péril
01:06:06notre activité parce que les boîtes ne nous sont pas touchées.
01:06:08C'était notre priorité.
01:06:10C'était qu'on ne touche pas aux boîtes.
01:06:12Après, l'aspect financier, effectivement,
01:06:14professionnel,
01:06:16qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? J'entends tous mes collègues
01:06:18venir vers moi en me disant « j'arrive pas à avoir mon QR code,
01:06:20j'arrive pas à avoir mon QR code, j'arrive pas à avoir mon QR code ».
01:06:22Et c'est vrai
01:06:24qu'on est en tout en train de se poser la question
01:06:26de savoir entre le
01:06:2818 juillet et
01:06:30le 27
01:06:32au moins
01:06:34on pourra probablement ouvrir
01:06:36mais encore c'est pas certain si on a le QR code
01:06:38mais pour qui
01:06:40on va ouvrir, ça c'est vraiment la grande question.
01:06:42J'ai envie de dire
01:06:4418 juillet peut-être même jusqu'à la fin des
01:06:46Jeux Olympiques, qui va pouvoir
01:06:48circuler, comment les gens vont pouvoir circuler, ça reste
01:06:50encore finalement relativement
01:06:52flou, j'avoue personnellement, j'ai pas
01:06:54l'impression d'avoir compris.
01:06:56Et je crois que la plupart des gens vont être dans le même cadre.
01:06:58Mais disons que
01:07:00on est quand même relativement
01:07:02serein parce qu'on ne va pas nous mettre
01:07:04en péril comme c'était initialement
01:07:06la démarche
01:07:08d'initier, c'est-à-dire d'enlever
01:07:10nos vases.
01:07:14Voilà.
01:07:16Je sais pas si vous m'entendez, la liaison
01:07:18est légèrement perturbée parce que vous êtes sur votre
01:07:20lieu de travail, on devine les quais
01:07:22évidemment avec
01:07:24votre place
01:07:26de bookiniste. Est-ce que vous avez le sentiment
01:07:28vous et vos collègues, peut-être puisque
01:07:30vous êtes le président
01:07:32des libraires, de
01:07:34l'association culturelle des bookinistes,
01:07:36est-ce que vous avez le sentiment que certains de vos collègues
01:07:38vont fermer pendant les Jeux Olympiques ?
01:07:40Alors après avoir sauvé la place
01:07:42des bookinistes sur les quais de Paris,
01:07:44est-ce que certains vont se décourager
01:07:46et vont fermer pendant les Jeux ?
01:07:48Oui, j'entends pas mal
01:07:50de mes collègues qui me disent
01:07:52voilà, ça va être un bordel, ça va être...
01:07:54Je crois que je vais prendre
01:07:56mes congés, je vais prendre mes vacances
01:07:58de mi-juillet. Évidemment, j'ai un certain
01:08:00nombre de mes collègues qui sont un peu...
01:08:02On a quand même eu pendant sept mois
01:08:04d'insomnie, on a
01:08:06vraiment très mal d'envie de prendre sept mois, ça va être
01:08:08très dur avant d'en sortir
01:08:10de l'incertitude
01:08:12et de l'angoisse sur les grandes boîtes.
01:08:14Non, là,
01:08:16c'est vrai que j'ai un certain nombre
01:08:18de mes collègues, d'autant plus ceux pour des enfants
01:08:20ou des petits-enfants, qui se disent bon
01:08:22ça va pas, ça va...
01:08:24Est-ce qu'il y aura vraiment du monde ?
01:08:26Est-ce que les gens vont pouvoir circuler ? Comment ils vont pouvoir circuler ?
01:08:28Est-ce qu'il y aura finalement des clients ?
01:08:30C'est tellement vague et flou.
01:08:32On n'a pas de boule de cristal
01:08:34pour l'anticiper,
01:08:36pour le savoir, donc
01:08:38oui, je pense qu'une bonne partie de mes collègues
01:08:40ne seront pas présents. C'est dommage
01:08:42parce que si c'est une fête
01:08:44et si la fête est réussie,
01:08:46eh bien,
01:08:48tous les boudiniers ne sont pas là. Mais
01:08:50la préparation telle que
01:08:52c'est mené, c'est vrai que
01:08:54ce n'est pas très appétissant.
01:08:56Et ce serait dommage
01:08:58effectivement que les bouquinistes soient
01:09:00fermés pour la plupart pendant les Jeux
01:09:02alors qu'ils font partie évidemment de la
01:09:04culture et du décorum de Paris, de la
01:09:06capitale. Voilà pourquoi l'Elysée a décidé
01:09:08de trancher en votre faveur
01:09:10sur la présence. Donc il y a toujours ce paradoxe
01:09:12en effet. Merci Jérôme Calais, merci de nous avoir
01:09:14accueillis chez vous
01:09:16sur les quais de Seine, près de votre
01:09:18emplacement pour les bouquinistes de Paris
01:09:20et bon Jeux olympiques et peut-être à bientôt
01:09:22on viendra vous voir pour savoir si la
01:09:24situation s'améliore. Merci de nous avoir
01:09:26accompagnés. On se retrouve dans
01:09:28quelques instants pour d'autres débats mais il est déjà 15h30
01:09:30sur l'antenne de CNews et on fait le point
01:09:32sur l'information avec Isabelle Piboulot.
01:09:38Dans le Tarn, des opposants au projet d'autoroute
01:09:40A69 sont encore présents à
01:09:42Puy-le-Rhin. Si certains participants ont
01:09:44replié leur tente, 400
01:09:46manifestants selon la préfecture étaient sur place
01:09:48à la mi-journée. 1500 selon
01:09:50les organisateurs. Le rassemblement
01:09:52était pourtant interdit.
01:09:54Hier, des heurts ont éclaté entre militants
01:09:56et forces de l'ordre. Un CRS et deux
01:09:58gendarmes ont été blessés.
01:10:00Ces départements placés en vigilance orange par
01:10:02Météo France. Le temps aujourd'hui est
01:10:04marqué par des orages qui peuvent donner
01:10:06lieu à de fortes pluies dans le sud-est du
01:10:08pays. Le littoral de Paca
01:10:10et la Corse sont épargnés mais du
01:10:12vent pouvant atteindre les 70 km
01:10:14heure est annoncé. La météo
01:10:16est plus clémente dans le nord du territoire.
01:10:18Enfin, la Corée du Sud reprend
01:10:20ses campagnes de propagande par
01:10:22haut-parleurs en direction du nord
01:10:24et dénonce l'escalade de Pyongyang.
01:10:26Hier, la Corée du Nord a
01:10:28de nouveau envoyé plus de 300
01:10:30ballons d'immondices composés de
01:10:32détritus d'hiver allant de mégots
01:10:34de cigarettes à des excréments.
01:10:36Une réaction à l'envoi cette semaine par les
01:10:38sud-coréens de ballons chargés notamment
01:10:40de clés USB contenant de la
01:10:42K-pop et des séries télévisées.
01:10:44Merci Isabelle,
01:10:46on se retrouve à 16h pour l'information
01:10:48en direct avec Joseph Tounel
01:10:50et Karim Abrik. Nous continuons à feuilleter l'actualité.
01:10:52Harold Iman nous a rejoint car en effet
01:10:54c'est l'actualité internationale qu'il
01:10:56s'agit maintenant puisque pour la première
01:10:58visite d'état de Joe Biden en France, de larges
01:11:00moyens ont été déployés. Vous
01:11:02l'avez constaté, les automobilistes
01:11:04notamment mais pas que. Emmanuel
01:11:06Macron a accueilli le président américain
01:11:08à l'Elysée avec un grand dîner de gala. Les deux
01:11:10présidents ont allumé la flamme sous l'Arc de Triomphe
01:11:12à l'occasion de la parade militaire et pour cette
01:11:14première visite d'état, le président américain
01:11:16a reçu de tous les honneurs l'occasion
01:11:18pour les deux pays d'envoyer au monde
01:11:20un message d'unité.
01:11:22Kylian Salé.
01:11:2410h30 sur les Champs-Elysées, le
01:11:26cortège américain remonte l'avenue.
01:11:28Au pied de l'Arc de Triomphe, le
01:11:30couple présidentiel français accueille le
01:11:32président américain et sa femme.
01:11:34L'armée française joue l'hymne national américain.
01:11:36Avant d'interpréter la marseillaise.
01:11:46Les deux chefs d'état passent en revue
01:11:48les troupes militaires. Ils déposent
01:11:50une gerbe sur la tombe du soldat inconnu
01:11:52avant de ranimer sa flamme.
01:11:56Quelques minutes plus tard, Joe Biden
01:11:58et sa femme sont reçus à l'Elysée.
01:12:00Au programme, un déjeuner de travail,
01:12:02un entretien sur une terrasse du palais
01:12:04présidentiel et une prise de parole
01:12:06devant la presse.
01:12:08Nous avons à coeur avec le président Biden
01:12:10d'avancer sur une feuille de route commune
01:12:12qui est la confiance
01:12:14dans le progrès,
01:12:16la confiance dans
01:12:18l'investissement, la relance,
01:12:20l'innovation, une volonté
01:12:22de créer des emplois aux Etats-Unis
01:12:24comme en Europe.
01:12:26Les deux chefs d'état se séparent quelques heures.
01:12:28Ils se retrouvent à 19h30 pour un dîner
01:12:30d'Etat en présence de plusieurs invités.
01:12:32Joe Biden et Emmanuel Macron portent
01:12:34un toast à l'entente entre les deux nations.
01:12:36Avant de rentrer aux Etats-Unis,
01:12:38le président américain se rendra ce dimanche
01:12:40dans un cimetière américain de l'Aisne.
01:12:44Et vous l'avez sans doute constaté,
01:12:46il y a donc des priorités géopolitiques
01:12:48communes entre la France
01:12:50et les Etats-Unis, entre les deux présidents.
01:12:52Ils l'ont évoqué. On va essayer
01:12:54de les développer, de les détailler
01:12:56ensemble avec peut-être déjà Aurore Diman
01:12:58parvenir à un cessez-le-feu à Gaza.
01:13:00Ça c'est une position commune
01:13:02de la part du président français
01:13:04et du président américain
01:13:06qu'ils partagent. Comment est-ce possible ?
01:13:08Comment cela peut se faire ?
01:13:10Les deux sont d'accord diplomatiquement
01:13:12avec une grosse différence,
01:13:14c'est que les Etats-Unis fournissent en armes
01:13:16et en munitions au quotidien,
01:13:18en flux tendu, Israël.
01:13:20Sauf pour quelques catégories
01:13:22d'explosifs que le président Biden
01:13:24a suspendus ou interdits.
01:13:26Parce qu'Israël
01:13:28n'aurait fait un usage
01:13:30trop brutal, selon lui.
01:13:32Bien, donc, quel est le plan ?
01:13:34C'est le plan dit israélien
01:13:36qui est aussi le plan dit
01:13:38du Hamas. Problème,
01:13:40à qui est ce plan ?
01:13:42En fait, les Américains,
01:13:44les Égyptiens surtout, un peu
01:13:46les Qataris, ont flouté
01:13:48un peu ce qui n'allait pas entre
01:13:50Israël et le Hamas. En gros,
01:13:52cessez-le-feu,
01:13:54restitution des otages,
01:13:56libération de prisonniers
01:13:58palestiniens, et ensuite,
01:14:00quoi ? Pour le Hamas,
01:14:02c'est cessez-le-feu permanent
01:14:04et retrait total des Israéliens.
01:14:06Et pour les Israéliens, c'est
01:14:08un petit repli tactique
01:14:10sur quelques points de Gaza
01:14:12et le droit de réintervenir
01:14:14quand on le souhaite.
01:14:16Évidemment,
01:14:18ces deux positions sont irréconciliables
01:14:20en l'État.
01:14:22Et personne n'arrive à les réconcilier,
01:14:24ni Paris,
01:14:26ni Washington, ni le Caire,
01:14:28ni Doha.
01:14:30Donc, on reste là, dans le suspens.
01:14:32Et avec l'opération qui vient
01:14:34de se dérouler à Nousseira
01:14:36de libération des otages,
01:14:38opération très sanglante,
01:14:40un grand prix chez les palestiniens
01:14:42qui défendaient
01:14:44ce réduit
01:14:46où étaient cachés les quatre
01:14:48otages et certainement
01:14:50beaucoup d'innocents qui étaient là
01:14:52pour leurs obligations,
01:14:54et bien avec ça,
01:14:56on ne voit plus du tout de quoi on va parler.
01:14:58Parce que tout a été réglé avant l'attaque.
01:15:00Quand les deux présidents
01:15:02se rencontrent hier à l'Élysée
01:15:04et avant ça en Normandie,
01:15:06tous les points de discussion
01:15:08avaient été
01:15:10élaborés par leurs équipes à 90%.
01:15:12Ils n'ont fait que de discuter
01:15:14des 10% qui restaient.
01:15:16Donc, ils en étaient arrivés à quelque chose,
01:15:18même lors de leur conférence de presse,
01:15:20la libération des otages a tout fait
01:15:22capoter. Ils ne se sont pas encore
01:15:24remis à jour.
01:15:26Donc, on attend dans les prochains jours.
01:15:28Est-ce que même Netanyahou sera le premier ministre ?
01:15:30Probablement, mais il va
01:15:32subir un terrible coup de vent.
01:15:34Peut-être qu'il sera boosté.
01:15:36Ensuite, il sera désavoué
01:15:38par son ministre
01:15:40d'État
01:15:42Benny Gantz, qui appartient
01:15:44à l'opposition. Bref,
01:15:46on ne peut plus choisir. Et quelle sera la réaction
01:15:48du Hamas ? Il ne s'est pas encore exprimé
01:15:50officiellement.
01:15:52Peut-être qu'il
01:15:54voudra arrêter
01:15:56ou changer la donne.
01:15:58On a néanmoins, Joseph Tounel,
01:16:00l'impression que la France
01:16:02et les États-Unis, surtout, pèsent
01:16:04dans ce débat. Et si les deux
01:16:06pays venaient à obtenir
01:16:08un cessez-le-feu,
01:16:10voire une paix un peu plus
01:16:12durable, et que sais-je encore
01:16:14que les négociations sur l'État palestinien
01:16:16aboutissent
01:16:18véritablement, pour laisser
01:16:20une trace dans l'histoire,
01:16:22ce serait formidable pour les deux présidents.
01:16:24On pourrait sortir le champagne en rappelant que le champagne est français.
01:16:26Et non pas américain.
01:16:28Ça ne se fera pas tout seul.
01:16:30Ce n'est pas que la France et les États-Unis
01:16:32qui peuvent... Il y a aussi les pays arabes
01:16:34qui peuvent jouer. Et qui jouent, d'ailleurs.
01:16:36Dans les négociations, ça passe aussi par
01:16:38un certain nombre de pays arabes. Et puis,
01:16:40c'est le problème
01:16:42d'Israël-Hamas.
01:16:44Mais c'est plus large.
01:16:46On voit ce qui se passe au Liban.
01:16:48Le Liban, c'est aussi...
01:16:50Est-ce que le Liban va basculer
01:16:52dans la guerre ? Pas dans la guerre.
01:16:54Et toutes ces incertitudes
01:16:56pèsent sur la paix mondiale aussi.
01:16:58Parce que derrière, on va avoir...
01:17:00Puisqu'on est en conflit
01:17:02avec la Russie, la Russie
01:17:04va aller aider ceux qui s'opposent
01:17:06à ceux qui sont dans notre camp.
01:17:08Donc on voit que les effets d'entraînement
01:17:10ne sont pas majeurs, ne sont pas mineurs.
01:17:12Et sont beaucoup plus complexes
01:17:14que ce que peuvent faire la France
01:17:16et les Etats-Unis, qui se sont quand même
01:17:18les deux pays
01:17:20affaiblis ces dernières années
01:17:22dans le jeu stratégique mondial.
01:17:24C'est la Chine qui sort renforcée.
01:17:26L'Inde qui apparaît. Les BRICS
01:17:28qui pèsent de plus en plus. Il n'y a qu'à voir
01:17:30les votes à l'ONU. On voit comment
01:17:32les votes à l'ONU, qui étaient en fait contrôlés par l'Occident
01:17:34pendant très longtemps, sont plus
01:17:36vraiment contrôlés par l'Occident.
01:17:38Donc on n'est malheureusement pas sortis de l'auberge.
01:17:40Le fait que la France soit aux côtés
01:17:42des Etats-Unis, et réciproquement
01:17:44Carrie Mabry, c'est plutôt
01:17:46une bonne chose pour le mandat
01:17:48du président Macron.
01:17:50Écoutez, de l'autre côté,
01:17:52il y a quand même des enjeux
01:17:54notamment sur l'Ukraine. On a parlé
01:17:56d'Israël, mais il y avait aussi
01:17:58cette idée d'unité. Il faut aussi montrer
01:18:00et je pense que ça a peut-être été
01:18:02rassurant pour les Français
01:18:04de se dire, finalement les Américains sont
01:18:06encore là. Parce qu'il y a toujours
01:18:08ces doutes avec les prochaines élections
01:18:10américaines, de se dire
01:18:12est-ce que l'Europe est un peu seule
01:18:14face à la situation? On a parlé de ces
01:18:16bouleversements géopolitiques en ce moment.
01:18:18Est-ce que la France est un peu seule?
01:18:20Est-ce que l'Europe est un peu seule? Et d'avoir
01:18:22finalement Joe Biden qui dit
01:18:24nous allons être là, nous allons
01:18:26justement appuyer l'Ukraine.
01:18:28On se rappelle qu'avec le
01:18:30congrès américain, ça avait été très
01:18:32compliqué de réunir les fameux
01:18:3460 milliards de dollars en aide
01:18:36militaire, en aide économique
01:18:38pour l'Ukraine. Donc, d'avoir
01:18:40cet appui et ensuite de se dire
01:18:42oui sur ce qui
01:18:44se passe Israël-Gaza, d'avoir cet appui
01:18:46aussi de dire bon, on est sur
01:18:48la même longueur d'onde. C'est
01:18:50important, c'est essentiel d'avoir
01:18:52cet allié américain et de
01:18:54l'avoir aussi sur la question de l'Ukraine en ce
01:18:56moment. Oui, car Joseph Tounel fournir
01:18:58une aide militaire et économique sans faille à l'Ukraine,
01:19:00là aussi la France et les États-Unis
01:19:02s'entendent parfaitement bien.
01:19:04Pour le moment. Pourquoi
01:19:06pour le moment ? Parce que les États-Unis, c'est
01:19:08un ami qui nous a pas toujours voulu du bien.
01:19:10Les États-Unis, c'est un ami
01:19:12qui appuie
01:19:14un certain nombre de pays
01:19:16et puis l'histoire nous le montre.
01:19:18Il faudrait que la présidence change aux États-Unis
01:19:20alors, pour que ça se produise. Je suis même pas
01:19:22sûr que ça soit une question... Il y a une question de
01:19:24mentalité.
01:19:26Les Américains, les gouvernements américains
01:19:28sont des gouvernements américains.
01:19:30Ce sont des alliés. Effectivement, on le voit
01:19:32ces milliers de croix blanches en Normandie
01:19:34et j'ai aucun doute là-dessus. J'ai beaucoup de reconnaissance
01:19:36sur les djihaïs qui sont morts. Mais enfin,
01:19:38ces dernières années, qui nous a mis
01:19:4010 milliards d'amendes ?
01:19:42Parce que
01:19:44la BNP, notre banque française, avait osé
01:19:46faire des transactions
01:19:48tout à fait légales pour les Français.
01:19:50Avec l'Iran,
01:19:52c'est bien les États-Unis. C'est-à-dire qu'on est
01:19:54aussi en guerre économique. Faut pas
01:19:56être naïf. Et à un moment donné,
01:19:58est-ce que les intérêts
01:20:00américains correspondent aux intérêts français ?
01:20:02Souvent,
01:20:04mais pas toujours. Arrêtons la naïveté.
01:20:06Nos Américains,
01:20:08ils sont très gentils,
01:20:10mais ils jouent leur propre carte.
01:20:12Il faudrait pas que dans une grande naïveté française
01:20:14ou européenne, on joue
01:20:16systématiquement la carte américaine
01:20:18au détriment de nos propres intérêts.
01:20:20Oui, et peut-être parce qu'aussi
01:20:22l'ennemi ou le
01:20:24rival principal par rapport
01:20:26au conflit en Ukraine, Harold
01:20:28Biden, c'est la Russie.
01:20:30On connaît les antagonismes entre les Américains et les Russes,
01:20:32bien sûr, et désormais de l'Europe et
01:20:34notamment de la France envers Moscou.
01:20:36Oui, c'est évidemment
01:20:38que la Russie qui
01:20:40est allée dans le mauvais sens
01:20:42militairement, ça a rapproché
01:20:44les Américains et les Européens.
01:20:46Dans la mesure où on ne s'y attendait pas vraiment
01:20:48complètement, il y a encore deux ans,
01:20:50trois ans, on ne s'y attendait pas
01:20:52à cette échelle,
01:20:54de cette façon.
01:20:56On ne s'était pas tant rapprochés que ça,
01:20:58mais maintenant, c'est un peu
01:21:00par désespoir
01:21:02qu'on se resserre les rangs
01:21:04en espérant que
01:21:06tous réunis, on paraîtrait tellement
01:21:08fort que Vladimir
01:21:10Poutine pourrait être
01:21:12contenu. Et au début
01:21:14de la guerre, Vladimir Poutine avait dit
01:21:16vous comprenez bien que
01:21:18je ne pourrai pas faire la guerre à l'OTAN,
01:21:20mais
01:21:22je peux les faire souffrir.
01:21:24Donc on est
01:21:26face à ça, on sait qu'on ne va
01:21:28pas être détruits,
01:21:30mais quel prix veut-on payer ?
01:21:32Et évidemment, s'il y a un largage
01:21:34de bombes, ça sera sur l'Europe, pas sur les
01:21:36États-Unis. Par rapport à
01:21:38l'Ukraine, il peut y avoir un engagement plus fort
01:21:40encore, possiblement,
01:21:42Karim Abrik sur
01:21:44la France, on évoque
01:21:46souvent le président Macron qui envisage
01:21:48d'envoyer des troupes au sol notamment,
01:21:50et s'il y a un soutien américain, il peut y avoir
01:21:52une forme d'escalade alors que
01:21:54la France et les États-Unis n'ont cessé de dire
01:21:56pendant ces derniers jours que c'était
01:21:58la démocratie avant tout et surtout la recherche
01:22:00de la paix permanente.
01:22:02Mais en fait, indépendamment des États-Unis,
01:22:04la question se pose
01:22:06véritablement sur jusqu'où peut
01:22:08aller la France, jusqu'où veut aller la
01:22:10France et jusqu'où ira la France.
01:22:12Parce que les fameuses lignes rouges,
01:22:14quand on parle d'il y a quelques mois,
01:22:16quelles étaient les lignes rouges versus aujourd'hui,
01:22:18on n'est plus pas juste
01:22:20dans l'idée de se dire
01:22:22est-ce qu'on enverrait des troupes
01:22:24au sol ou quoi que ce soit. Donc là, il y a eu
01:22:26la question des mirages, la question des instructeurs.
01:22:28Donc moi, je pense que c'est une véritable
01:22:30question. Est-ce qu'Emmanuel Macron,
01:22:32quand il fait ce type d'annonce,
01:22:34c'est ça,
01:22:36la prochaine étape, c'est quoi? On se dit toujours,
01:22:38j'ai l'impression que les fameuses lignes rouges,
01:22:40elles se dépassent un petit peu,
01:22:42pas malgré nous,
01:22:44mais c'est un peu ça. On fait face
01:22:46à la situation, on a l'impression que déjà,
01:22:48quand il annonce les choses, les choses sont déjà faites.
01:22:50Vous voyez un peu?
01:22:52Donc moi, je pense qu'il y a une vraie question
01:22:54à savoir, est-ce que la France, indépendamment
01:22:56des États-Unis, en lien avec
01:22:58ses alliés aussi en Europe,
01:23:00est-ce qu'il y aura des décisions dans les prochains mois
01:23:02si les choses stagnent, s'il y a une véritable difficulté
01:23:04de la part de l'Ukraine,
01:23:06est-ce qu'on ira plus loin? Parce qu'on a vu
01:23:08que l'Ukraine a décidé,
01:23:10ne serait-ce que pour
01:23:12la participation des personnes qui ont,
01:23:14par exemple, les hommes qui ont 25 ans maintenant
01:23:16comme Zelensky qui dit
01:23:18si vous avez des ressortissants
01:23:20ukrainiens qui sont en France,
01:23:22pourquoi ils ne reviendraient pas
01:23:24combattre en Ukraine?
01:23:26Parce qu'il y a quand même des difficultés,
01:23:28des défis pour l'Ukraine en ce moment
01:23:30et la France aura ses questions
01:23:32à se poser.
01:23:34La France ne joue pas la carte
01:23:36qui était la carte gaullienne, c'est-à-dire
01:23:38d'affirmer des choses et d'avoir la capacité
01:23:40d'être un pont. Parce que là, il y a besoin de paix
01:23:42en Ukraine. Il y a des morts,
01:23:44il y a des morts des deux côtés. Il faut qu'on en ait
01:23:46conscience. Et en même temps,
01:23:48on sait très bien que la réserve humaine
01:23:50russe est bien plus importante que
01:23:52la réserve humaine ukrainienne. Donc,
01:23:54à terme, si ça continue, les Ukrainiens ont perdu
01:23:56parce qu'ils ne sont pas assez nombreux. C'est une question
01:23:58de masse. On peut retarder
01:24:00et la carte française,
01:24:02ça serait de jouer la carte à la fois d'une fermeté
01:24:04mais de la paix. Et pour ça, on aurait
01:24:06pu inviter quand même des autorités
01:24:08russes pour célébrer le débarquement,
01:24:10pour célébrer la libération.
01:24:12Ils n'ont pas été invités
01:24:14parce qu'ils n'ont pas participé au débarquement,
01:24:16dit-on officiellement. Mais quand on les invitait
01:24:18les autres années
01:24:20à des cérémonies, c'était en
01:24:22reconnaissance de ces millions de morts.
01:24:24C'était pas en reconnaissance du parti politique ou de
01:24:26Staline. C'est de la diplomatie. Oui, oui.
01:24:28Et ça, on loupe des
01:24:30moments diplomatiques qui seraient importants.
01:24:32Et c'est là où on serait un véritable allié
01:24:34des Américains si on permettait
01:24:36de faire avancer la paix. Juste pour terminer cette tranche,
01:24:38vous le savez, dans le cadre du scrutin
01:24:40de l'élection européenne aujourd'hui,
01:24:42l'Ukraine fait partie des grandes thématiques,
01:24:44mais évidemment, en tête, notamment
01:24:46pour les électeurs français, il y a le pouvoir
01:24:48d'achat. Et j'aimerais,
01:24:50sans transition, qu'on évoque maintenant ces discussions
01:24:52autour de l'élargissement du titre restaurant
01:24:54à l'achat de produits de grande distribution
01:24:56qui reviennent sur la table des négociations.
01:24:58Vous savez que les employés délaissent de plus en plus
01:25:00les restaurants, ce qui est la fonction
01:25:02notamment de ce ticket restaurant
01:25:04à l'origine. Près de 800
01:25:06millions d'euros ont été utilisés en grande moyenne
01:25:08et en grande surface
01:25:10en 2022, ce qui inquiète les restaurateurs,
01:25:12les boulangers qui perdent une clientèle importante.
01:25:14Le reportage de Charles Pousseau,
01:25:16Laura Lestrade et Sarah Varny.
01:25:18Depuis 2022,
01:25:20le gouvernement a étendu l'utilisation
01:25:22des titres restaurant à l'achat de produits
01:25:24alimentaires non consommables immédiatement,
01:25:26tels que les pâtes ou le riz, objectif
01:25:28améliorer le pouvoir d'achat des Français
01:25:30touchés par l'inflation. Et ils sont
01:25:32de plus en plus nombreux à utiliser leur titre
01:25:34restaurant au supermarché.
01:25:36Toujours mes tickets restaurant pour faire les courses
01:25:38et occasionnellement pour aller au restaurant.
01:25:40Dans la journée, si je ne les ai pas
01:25:42dépensés pour manger, en général je les dépense pour
01:25:44faire les courses, comme là. Je pense que je mets
01:25:4680% de mes tickets restaurant dans un restaurant.
01:25:48Sur plus de 9 milliards d'euros,
01:25:50près de 800 millions ont été utilisés dans la
01:25:52grande distribution en 2023.
01:25:54Selon un sondage pour la commission nationale
01:25:56des titres restaurant, les salariés déclarent
01:25:58utiliser leurs titres en priorité dans les
01:26:00supermarchés, puis dans les restaurants
01:26:02et enfin dans les commerces alimentaires.
01:26:04Une baisse de la clientèle qui inquiète
01:26:06les restaurateurs. Tout ça a été aussi accentué
01:26:08avec le télétravail, c'est-à-dire que les gens
01:26:10aujourd'hui le midi soit ils ne déjeunent pas pour rentrer
01:26:12plus tôt chez eux, ou ils vont ramener
01:26:14une gamelle entre guillemets de chez eux
01:26:16où ils vont manger ça dans la cantine
01:26:18ou dans le coin repos, plutôt que d'aller
01:26:20plutôt que d'aller au restaurant.
01:26:22Donc pour nous oui, on a de moins en moins
01:26:24de titres restaurant,
01:26:26en plus c'est utilisé de toute façon dans la grande distribution,
01:26:28mais au moins ça l'est chez nous
01:26:30et on a au niveau de la clientèle le titre
01:26:32restaurant une perte de 20-30%.
01:26:34Une utilisation des titres restaurant dans les
01:26:36supermarchés, devenue mesure très populaire
01:26:38auprès des français. Le gouvernement souhaite
01:26:40donc pérenniser ce dispositif.
01:26:42Les restaurateurs eux réclamaient
01:26:44un système de double plafond pour la grande distribution
01:26:46et les restaurants, une proposition
01:26:48retoquée lors des négociations.
01:26:50Le projet de loi du nouveau titre restaurant
01:26:52est attendu pour septembre.
01:26:54La question que l'on peut poser
01:26:56Joseph Tounel c'est, faudrait-il
01:26:58établir des tickets restaurant et des tickets
01:27:00grande surface ou supermarché
01:27:02puisque apparemment ces tickets sont utilisés
01:27:04par une grande majorité des français pour aller
01:27:06acheter à manger dans les grandes surfaces
01:27:08parce que ça coûte moins cher, plutôt que dans
01:27:10les restaurants. Voilà le boule bablès.
01:27:12A l'origine c'était d'aider les
01:27:14salariés à pouvoir déjeuner
01:27:16et se nourrir bien
01:27:18le midi voire le soir.
01:27:20Donc si je vais acheter de la nourriture
01:27:22en grande surface ou en petite surface
01:27:24d'ailleurs, ou chez mon boulanger
01:27:26le but est atteint.
01:27:28Il y a un changement, c'est un changement de mode de vie.
01:27:30La tradition française
01:27:32c'était le bon repas le midi
01:27:34y compris en semaine pour le travail
01:27:36oui mais ça, ça change.
01:27:38Alors les restaurateurs c'est l'hommage pour eux
01:27:40à eux aussi de faire
01:27:42des offres qui soient un peu
01:27:44plus raisonnables parce que les coûts sont très élevés
01:27:46et quand on a un porte-monnaie
01:27:48on regarde les coûts et on se dit
01:27:50si je peux manger pour moins cher et aussi bien
01:27:52je mange pour moins cher aussi bien. Mais
01:27:54sur ce mode de vie ce qu'on peut regretter aussi
01:27:56on vous montre des tickets restaurant
01:27:58qui n'existent plus en fait.
01:28:00Puisqu'il n'y en a pratiquement plus sous forme papier.
01:28:02Tout est digitalisé maintenant.
01:28:04J'ai un grand regret que ça soit
01:28:06sous forme de carte et non plus
01:28:08parce que comme d'autres
01:28:10je me servais de mes tickets restaurant
01:28:12pour donner aux sans-abri.
01:28:14Parce que je savais qu'avec le ticket
01:28:16ils n'allaient pas pouvoir acheter de l'alcool
01:28:18ou de la drogue etc. mais ils allaient pouvoir
01:28:20manger. Et puisque les tickets restaurant
01:28:22c'est considéré comme une oeuvre sociale
01:28:24je demande qu'on rétablisse
01:28:26sous cette forme là parce que ça permet
01:28:28de faire des dons à une population
01:28:30qui en a besoin et on ne peut plus le faire aujourd'hui.
01:28:32Vous êtes confronté au débat
01:28:34environnemental notamment d'utilisation
01:28:36du papier. Voilà pourquoi on digitalise à tout prix.
01:28:38En train d'utiliser plus de papier et nourrir
01:28:40des humains, je préfère nourrir les humains.
01:28:42Bien sûr. C'est un débat qui est ouvert
01:28:44mais on constate quand même
01:28:46que les restaurateurs sont
01:28:48embarrassés, ponctionnés de
01:28:50partout et même sur l'utilisation
01:28:52des tickets restaurant maintenant.
01:28:54C'est sûr que pour eux ça représentait
01:28:56et ça représente encore quelque chose
01:28:58d'important mais moi ce que ça me dit
01:29:00aussi c'est que ça dit que pour les français
01:29:02maintenant juste aller au bistrot du
01:29:04coin c'est un luxe. C'est ça aussi
01:29:06que ça dit. Il faut un QR code
01:29:08vous l'avez constaté à Paris maintenant pendant
01:29:10les Jeux olympiques. Mais dans toute la France
01:29:12ça devient un luxe en effet. C'est ça.
01:29:14Autant avant ça pouvait
01:29:16dépanner, les gens allaient travailler, parfait
01:29:18on va au bistrot mais maintenant non.
01:29:20Je crois qu'il y a une partie significative qui décide
01:29:22plutôt d'aller au supermarché et de dire
01:29:24je vais faire, je vais amener mon lunch
01:29:26comme on dit, mon déjeuner
01:29:28ou le dîner
01:29:30mais malheureusement quand même ça pose la question
01:29:32pour les restaurateurs, ils sont dans une période
01:29:34difficile, on l'a vu
01:29:36on parle souvent des normes ou quoi que
01:29:38ce soit mais c'est vrai que les restaurateurs
01:29:40font face à un changement aussi
01:29:42du mode de vie, changement
01:29:44aussi par rapport à toutes sortes
01:29:46on parlait des Jeux olympiques donc il y a des défis aussi
01:29:48pour eux. Merci pour ces précisions
01:29:50Karim Abric, merci à Roald Dieman
01:29:52on va évidemment continuer
01:29:54à débattre dernière heure dans quelques instants
01:29:56de 180 minutes d'info week-end mais
01:29:58on vous rappelle que ce soir il y a
01:30:00un événement exceptionnel avec un dispositif
01:30:02exceptionnel sur ces news
01:30:04c'est la soirée des européennes
01:30:062024, à partir de 17h
01:30:08vous retrouverez Romain Desarbre puis
01:30:10Laurence Ferrari et Pierre Devineau et
01:30:12Eliott Deval à 22h pour vous faire vivre
01:30:14pleinement à la fois les résultats
01:30:16toutes les réactions en direct
01:30:18d'ailleurs on commencera à prendre la température dans notre émission tout à l'heure
01:30:20aux alentours de 16h30 avec
01:30:22nos envoyés spéciaux qui sont devant
01:30:24tous les QG ou au sein de tous les
01:30:26partis politiques pour recueillir toutes les réactions
01:30:28avec, vous l'avez constaté sans doute
01:30:30mais on le vérifiera tout à l'heure, un taux de participation
01:30:32légèrement
01:30:34à la hausse par rapport à la dernière élection
01:30:36européenne. On marque une pause
01:30:38et on se retrouve dans quelques instants sur ces news
01:30:40Retour sur le plateau de 180 minutes info
01:30:42week-end en direct
01:30:44avec nos invités
01:30:46Joseph Toubnel et Harold Iman nous font l'amitié
01:30:48de rester avec nous, on accueille avec grand plaisir
01:30:50Sarah Salman, bienvenue sur le plateau
01:30:52Maddy Seydi également, bonjour
01:30:54bienvenue, les informations dans quelques instants
01:30:56nous accueillons également Ariane Tamir
01:30:58merci infiniment d'avoir accepté notre invitation
01:31:00et bonjour, vous êtes la cousine
01:31:02de certains otages du 7 octobre
01:31:04qui ont été libérés au mois de novembre
01:31:06et évidemment on a très envie de vous en parler
01:31:08déjà pour prendre des nouvelles des membres de votre famille
01:31:10mais aussi pour vous faire réagir
01:31:12aux sauvetages des 4 otages israéliens
01:31:14hier par le prisme de Tzahal
01:31:16dans la bande de Gaza
01:31:18mais d'abord, un point complet sur l'information
01:31:20avec Isabelle Piboulot
01:31:22Près de 50 millions de français appelaient aux urnes
01:31:24pour les européennes
01:31:2619,81%
01:31:28c'est le taux de participation à midi
01:31:30légèrement plus haut qu'en 2019
01:31:32à la même heure
01:31:34on va retourner du côté de la mairie
01:31:36du 16e arrondissement de Paris
01:31:38où se trouvent toujours
01:31:40Sarah Fenzari et Laura Lestrattre
01:31:42bonjour Sarah
01:31:44est-ce qu'il y a un peu plus de monde qu'à 15h ?
01:31:50Eh bien écoutez Isabelle
01:31:52c'est toujours calme ici à la mairie du 16e arrondissement
01:31:54de Paris
01:31:56les électeurs arrivent au compte-gouttes
01:31:58à la mi-journée sur 1798 inscrits
01:32:00il y a eu environ 600 votants
01:32:02d'après le président du bureau
01:32:04et à ce stade de la journée
01:32:06c'est mieux que pour les précédentes européennes
01:32:08des votants en partie retraités
01:32:10il faut l'avouer
01:32:12même si de jeunes adultes ont fait le déplacement
01:32:14pour ce vote
01:32:16un vote qui leur paraît important
01:32:18je vous propose de les écouter
01:32:20c'est très très important
01:32:22parce que moi je suis une européenne convaincue
01:32:24donc je pense que c'est important que tout le monde vote
01:32:26l'importance de ce vote
01:32:28c'est de voter pour l'Europe
01:32:30et que nous restions une Europe le plus unie possible
01:32:32dans la mesure des possibilités
01:32:34de cette multiplication de pays
01:32:36qui font partie de l'Europe
01:32:38chacun a plutôt
01:32:40un centre d'intérêt
01:32:42et pour moi c'est surtout
01:32:44défendre la famille
01:32:46défendre les valeurs
01:32:48et je pense que c'est pour ça qu'on est là aujourd'hui
01:32:52d'après les assesseurs
01:32:54le prochain pic d'arrivée serait en fin de journée
01:32:56et petite information
01:32:58pour les parisiens
01:33:00vous avez jusqu'à 20h pour vous présenter
01:33:02et venir voter ici
01:33:04merci beaucoup
01:33:06Sarah Fenzari et Laura Lestrade
01:33:08qui vous accompagnent
01:33:10notre édition spéciale
01:33:12commencera dans un peu moins d'une heure
01:33:14à partir de 17h
01:33:16dans les bouches du Rhône
01:33:18un détenu de la maison centrale d'Arles
01:33:20est toujours en fuite
01:33:22il bénéficiait d'une permission de sortie encadrée
01:33:24pour exercer son droit civique
01:33:26mais s'est échappé en sortant du bureau de vote
01:33:28avant de regagner le véhicule
01:33:30censé le ramener en prison
01:33:32une enquête est en cours
01:33:34en Israël, après leur libération partiale
01:33:36hier, les 4 ex-otages du Ramas
01:33:38ont été transférés
01:33:40dans un centre médical
01:33:42près de Tel Aviv
01:33:44si Noah, Almog, Andrei et Shlomi sont en bonne santé
01:33:46ils ont dû effectuer des examens médicaux
01:33:48complémentaires
01:33:50selon le directeur de l'hôpital
01:33:52un suivi sera nécessaire pour limiter le risque
01:33:54d'un choc post-traumatique
01:33:58ils ne nécessiteront pas
01:34:00d'intervention d'urgence
01:34:02ni de procédures lourdes
01:34:12ils avaient des blessures
01:34:14que nous avons pu soigner hier
01:34:16lorsqu'ils sont arrivés
01:34:18ils auront besoin d'un suivi médical
01:34:20et psychologique pendant une période prolongée
01:34:22ce n'est pas quelque chose
01:34:24que nous pouvons faire pendant qu'ils sont à l'hôpital
01:34:28le fait d'être privé de tant de choses
01:34:30pendant si longtemps
01:34:32et de vivre dans un stress incroyable
01:34:34laisse des séquelles physiques
01:34:36et psychologiques
01:34:38en Nouvelle-Calédonie
01:34:40le marché municipal de Nouméa
01:34:42a enfin rouvert ses portes
01:34:44il était fermé depuis le 13 mai
01:34:46en raison des émeutes
01:34:48si d'ordinaire il s'agissait d'un lieu
01:34:50de convivialité, l'ambiance
01:34:52a désormais bien changé
01:34:54explication de Kylian Salé
01:34:566h du matin à Nouméa
01:34:58le couvre-feu terminé
01:35:00quelques habitants attendent impatiemment
01:35:02la réouverture du marché
01:35:04pendant près d'un mois, les rideaux métalliques
01:35:06sont restés fermés, ce matin
01:35:08l'ambiance est calme, lourde
01:35:10comme si quelque chose s'était brisé
01:35:12c'est trop dur, on ne peut pas
01:35:14expliquer ça
01:35:16depuis 40 ans, on n'a pas vu ça
01:35:18il y a vraiment une situation grave
01:35:20en Nouvelle-Calédonie
01:35:22parce qu'on voit sur les personnes
01:35:24il va rester des cicatrices très profondes
01:35:28si les fruits et légumes ont du succès
01:35:30les calédoniens sont surtout venus
01:35:32pour le poisson
01:35:34Christophe Pierron en a vendu 300 kilos
01:35:36en seulement 2 heures
01:35:38on attendait avec impatience la réouverture du marché
01:35:40ça a été compliqué les 3 dernières semaines
01:35:42parce qu'on était en pénurie de carburant
01:35:44donc on n'a pas pu sortir
01:35:46on a eu l'autorisation de faire du carburant
01:35:48en fin de semaine dernière
01:35:50donc on a attaqué l'activité
01:35:52lors des émeutes, les habitants ont eu recours
01:35:54au système D pour trouver du carburant
01:35:56ou de la nourriture
01:36:00et puis la hausse des températures dans le sud de la France
01:36:02n'est pas sans conséquence pour les producteurs
01:36:04de fraises, notamment
01:36:06elles mûrissent trop vite, ce qui pourrait avoir
01:36:08une incidence sur les prix d'ici la fin
01:36:10du mois de juin
01:36:12reportage en Lot-et-Garonne d'Antoine Esteve et Jérôme Rampenau
01:36:14le redout des derniers jours
01:36:16les fait rougir de nouveau
01:36:18les fraises sont belles en ce début du mois de juin
01:36:20dans le Lot-et-Garonne
01:36:22mais la météo capricieuse, c'est un casse-tête pour les producteurs
01:36:24Pascal Bétail doit jongler
01:36:26avec les aléas climatiques
01:36:28on subit toujours le climat
01:36:30les agriculteurs ont toujours vécu avec le climat
01:36:32et on le fait avec, on sait très bien que quand il y a des
01:36:34coups de chaleur, forcément il y aura
01:36:36flux hausse de fraises, forcément les prix baisseront
01:36:38ça c'est une règle
01:36:40le tout c'est qu'on ne baisse pas trop
01:36:42et qu'on puisse avoir quand même
01:36:44les coûts de revient couverts
01:36:46les agriculteurs doivent aussi affronter la hausse
01:36:48les prix des matières premières, les factures d'électricité
01:36:50et d'emballage augmentent fortement
01:36:52les prix des barquettes et des cagettes
01:36:54s'envolent de 30% depuis 2021
01:36:56les coûts de production des fruits et légumes
01:36:58explosent, plus 10% en moins d'un an
01:37:00la problématique sur l'agriculture
01:37:02de la fraise ou autre
01:37:04c'est l'énergie, c'est le gaz
01:37:06c'est l'électricité et le fioul
01:37:08plus les coûts de maintenance qui augmentent tous les ans
01:37:10il faut savoir quand même que les fraises
01:37:12il y a des barquettes, des emballages
01:37:14du transport, donc
01:37:16on a des charges qui augmentent
01:37:18Enfin, pour s'adapter à la météo et aux variations de production
01:37:20les agriculteurs doivent composer
01:37:22avec la pénurie de main d'oeuvre
01:37:24ici ce sont des travailleurs étrangers qui ramassent les fraises
01:37:26faute de saisonniers disponibles
01:37:28localement
01:37:30J'ai le plaisir de vous retrouver à 16h30
01:37:32pour un prochain point sur l'actualité
01:37:34la suite est avec vous Lionel
01:37:36Merci Isabelle Piboulot, nous serons là pour vous accueillir
01:37:38avec nos invités évidemment, avec Ariane Tamir
01:37:40qui nous accompagne, merci encore
01:37:42d'être là, madame, nous allons évoquer
01:37:44en effet les 4 otages israéliens
01:37:46qui ont été libérés hier des mains du Hamas
01:37:484 israéliens capturés par le Hamas
01:37:50le 7 octobre dernier lors du festival
01:37:52Nova et Tzahal a donné l'assaut hier
01:37:54sur les 2 immeubles dans lesquels ils étaient retenus
01:37:56opération
01:37:58à très haut risque dont l'état-major félicite
01:38:00mais également la population, le récit
01:38:02de Célia Gruyère
01:38:08C'est une annonce qui a suscité la joie
01:38:10et le soulagement partout en Israël
01:38:14Nous sommes ici à Tel Aviv, au Japon
01:38:16Nous sommes heureux et heureux
01:38:18de vous rencontrer
01:38:20car les 4 otages sont restés
01:38:22en paix et en paix
01:38:24Noa Argamani, 26 ans
01:38:26Almog Merian, 21 ans
01:38:28Andrei Kozlov, 27 ans
01:38:30et Shlomi Ziv, 40 ans
01:38:32tous ont été capturés par le Hamas
01:38:34lors de l'attaque du 7 octobre
01:38:36sur le site du festival de musique Electro Nova
01:38:38au moment des retrouvailles
01:38:40impossible pour les familles
01:38:42de retenir plus longtemps les larmes
01:38:50Les proches des otages, émus
01:38:52ont tenu à remercier l'armée israélienne
01:38:56Il ne fait aucun doute que c'est un jour
01:38:58heureux et joyeux pour moi
01:39:00et tous les membres de ma famille
01:39:04Je tiens à remercier l'armée la plus morale
01:39:06la plus humaine et la meilleure
01:39:08de toutes les armées du monde
01:39:10Le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou
01:39:12a également rendu visite
01:39:14aux otages libérés et à leur famille
01:39:20A ce jour, il reste encore
01:39:22120 otages aux mains du Hamas
01:39:24dans la bande de Gaza
01:39:26Des images de joie
01:39:28tout en rappelant évidemment qu'il y a plus d'une centaine
01:39:30d'otages encore retenus, sans que l'on sache
01:39:32véritablement s'ils sont encore
01:39:34en vie ou dans quel état de santé
01:39:36Ariane Tamir, quand vous voyez ces images
01:39:38est-ce qu'il y a quelques fragances
01:39:40d'émotions qui reviennent après que six
01:39:42membres de votre famille
01:39:44aient été libérés, on s'en souvient, fin novembre
01:39:46dernier. Alors ils ont été libérés
01:39:48par des négociations, c'est pas tout à fait
01:39:50pareil. Bien sûr. On ne savait pas
01:39:52jusqu'à la veille s'ils étaient vivants ou morts
01:39:54donc effectivement ça a été un soulagement immense
01:39:56même s'il en reste encore un
01:39:58de cette famille, l'homme
01:40:00et là c'est autre chose, c'est une opération
01:40:02d'horlogerie
01:40:04je dirais
01:40:06je n'arrive pas
01:40:08à imaginer qu'un grain de sable aurait
01:40:10quand même pu tout faire capoter
01:40:12qu'on n'en parlerait pas maintenant de la même manière
01:40:14c'est quand même
01:40:16je dis ça parce que je pense pas qu'on pourra
01:40:18libérer tous les otages
01:40:20de cette manière là
01:40:22je transmets un peu le message
01:40:24de mes cousins libérés en disant
01:40:26il faut négocier, on ne pourra pas
01:40:28tous les ramener comme ça, peut-être que
01:40:30c'est bon pour le moral
01:40:32comment dire, on ne cache pas
01:40:34on n'en est pas à moindris
01:40:36c'est formidable pour ces 4 personnes
01:40:38leur famille qui sort d'un
01:40:40cauchemar sans fin, 8 mois
01:40:42c'est incroyable, ces 8 mois
01:40:44sans respirer, pour un peu
01:40:46respirer, ça prendra du temps
01:40:48jusqu'à ce que
01:40:50vraiment, je vois avec
01:40:52ceux qui sont revenus
01:40:54chaque novembre, ma famille, ils ne sont pas
01:40:56encore totalement revenus tant que
01:40:58le mari, le père n'est pas là
01:41:00il y a encore une personne parmi
01:41:02les membres de notre famille
01:41:04il est jeune, on espère
01:41:06qu'il soit en bonne santé
01:41:08de voir ces 4 otages
01:41:10revenir apparemment
01:41:12en bonne santé, c'est aussi
01:41:14un énorme soulagement, un énorme
01:41:16espoir que
01:41:18bon, que les autres aussi sont
01:41:20peut-être pas trop maltraités
01:41:22disons. Il y a une note d'espoir
01:41:24en effet, mais vous avez raison de le préciser
01:41:26toutes les opérations de ce type, enfin, beaucoup
01:41:28d'opérations de ce type menées par l'armée israélienne
01:41:30ont bien souvent échoué
01:41:32il y en a certaines qui ont fonctionné, celle-ci
01:41:34de manière un peu plus spectaculaire, mais en effet
01:41:36il y a eu
01:41:38beaucoup de sang qui a été versé aussi
01:41:40pour la récupération de ces 4 otages
01:41:42donc en effet, une négociation serait sans doute
01:41:44la plus à même de pouvoir
01:41:46libérer tout le monde véritablement
01:41:48aujourd'hui, les
01:41:506 membres de votre famille qui ont été
01:41:52libérés, comment vont-ils ? Vous nous l'avez
01:41:54dit, en gros, pour eux ce n'est pas encore terminé
01:41:56le 7 octobre est un jour sans fin, mais comment
01:41:58vont-ils notamment moralement ?
01:42:00Disons que deux d'entre eux sont un peu à part
01:42:02puisque c'était la mère et sa fille
01:42:04qui a pu rejoindre son mari et son
01:42:06deuxième fils dans leur appartement qui n'était pas
01:42:08dans un kibout, donc ils sont plus
01:42:10ou moins revenus chez eux
01:42:12disons que ce n'est pas facile, mais
01:42:14pour les autres
01:42:16ma cousine,
01:42:18sa fille, ses petits-enfants
01:42:20ils ne peuvent pas se séparer, ils vivent ensemble
01:42:22ils ont couché
01:42:24dans la même chambre, c'est
01:42:26important, ils chuchotaient, les enfants
01:42:28parce qu'on leur avait
01:42:30dit, et c'était sûrement
01:42:32justifié que si on les entendait à l'extérieur
01:42:34on viendrait les lyncher, donc
01:42:36ça a refroidi assez vite
01:42:38les
01:42:40conversations, ils ont
01:42:42vécu dans la peur pendant 50 jours
01:42:44et ça, ça ne disparaît pas du jour au
01:42:46lendemain, petite
01:42:48anecdote, mais quand on leur a dit
01:42:50on leur a prêté une maison, puisque leur maison est détruite
01:42:52on leur a dit c'est une maison sûre
01:42:54comme on leur avait dit
01:42:56à Gaza, qu'ils étaient dans un appartement
01:42:58sûr, ils étaient sûrs qu'ils n'avaient pas le droit
01:43:00de sortir, enfin je parle des enfants
01:43:02qu'ils n'avaient pas le droit de bouger, etc
01:43:04ça leur a pris beaucoup de temps de comprendre que sûr
01:43:06c'est pas forcément
01:43:08prisonnier
01:43:10Est-ce que vous savez de quelle manière ils ont été traités
01:43:12parce qu'apparemment tous les otages sont traités de la
01:43:14même manière, il se dit que certains
01:43:16sont obligés, pour ce qui est le moins
01:43:18le moins pire en tout cas
01:43:20de lire des versets du Coran
01:43:22On sait qu'il y a eu des actes
01:43:24horribles effectivement, est-ce que vous savez comment
01:43:26se sont déroulées les conditions de détention ?
01:43:28Il y a eu deux choses qui sont bonnes pour elles
01:43:30c'est qu'ils n'étaient pas
01:43:32séparés, du moins pas les mères
01:43:34et les enfants, ils étaient ensemble dans un appartement
01:43:36et ils étaient dans un appartement
01:43:38et non pas dans des tunnels
01:43:40et là je crois que c'est presque individuel
01:43:42bien sûr ils étaient gardés
01:43:44tous les jours par des hommes en armes
01:43:46mais ils étaient nourris
01:43:48ils pouvaient se laver de temps en temps
01:43:50c'était pas
01:43:52les horreurs qu'on a entendues ailleurs
01:43:54mais ceci dit
01:43:56c'est quand même être otage et ne pas savoir
01:43:58leur grande peur
01:44:00souvent c'était, sans savoir
01:44:02ce qui se passait à l'extérieur, ils entendaient
01:44:04les bombes, parfois ils entendaient des drones
01:44:06et là, comment dire
01:44:08l'humeur des gardes pouvait
01:44:10changer de tout en tout selon ce qui
01:44:12se passait à l'extérieur, qu'eux ne savaient pas
01:44:14mais que les gardes eux connaissaient
01:44:16et ils sentaient ce climat
01:44:18d'insécurité, des nervosités
01:44:20changer très rapidement
01:44:22selon ce qui se passait
01:44:24bref, c'est quand même
01:44:26une expérience extrêmement
01:44:28traumatisante, même si
01:44:30pour eux, elle a l'air de s'être
01:44:32quand même bien terminée. Bien sûr, pensez-vous
01:44:34et les membres de votre famille qui ont été
01:44:36libérés, toujours dans l'attente évidemment
01:44:38d'une personne qui manque
01:44:40encore à l'appel, que le gouvernement a fait
01:44:42le maximum, a tout fait, pour eux
01:44:44mais aussi pour tous les otages
01:44:46d'une libération, quelle qu'elle soit ?
01:44:48Déjà, ce serait très long
01:44:50mais ils pensent quand même que le Kibout
01:44:52s'était attaqué ce jour-là et de cette
01:44:54manière-là, c'est que le gouvernement a
01:44:56failli. Le contrat
01:44:58entre eux et le gouvernement était
01:45:00quand même la sécurité, quand on vit
01:45:02auprès d'une frontière de cette manière-là
01:45:04donc ça, à mon avis
01:45:06c'est dur à pardonner
01:45:08Ensuite,
01:45:10ma cousine insiste que c'est la négociation
01:45:12on a libéré sept personnes
01:45:14avec des raids
01:45:16formidables, fabuleux, enfin
01:45:18on ne cache pas notre joie, on en a libéré
01:45:20105 avec des négociations
01:45:22bien sûr, avec des échanges
01:45:24de prisonniers, etc
01:45:26mais voilà
01:45:28si on ne veut pas aller revoir tous morts
01:45:30il faut quand même, je la cite
01:45:32il faut aller vers les négociations
01:45:34quoi qu'il arrive
01:45:36et ça, la confiance
01:45:38dans le gouvernement actuel est assez
01:45:40faible. Hier, vous m'avez montré
01:45:42la joie des gens sur les plages
01:45:44mais ils ont quand même des centaines de milliers
01:45:46manifestés
01:45:48plus tard, le samedi, pour
01:45:50réclamer la négociation
01:45:52et aussi la démunition du
01:45:54gouvernement, mais c'est bon
01:45:56Effectivement, on en parlait avec vous à Roldiman
01:45:58tout à l'heure, en début d'après-midi
01:46:00est-ce que cette libération, ce sauvetage
01:46:02de ces quatre otages peut avoir
01:46:04une incidence sur un éventuel cessez-le-feu
01:46:06sur une négociation pour qu'il y ait
01:46:08la libération des otages ?
01:46:10Écoutez, il y a quelques minutes
01:46:12Jake Sullivan, qui est le conseiller pour la sécurité
01:46:14nationale de
01:46:16Joe Biden, était interviewé
01:46:18à la télévision américaine sur CNN
01:46:20et il n'avait pas une idée très claire d'où il
01:46:22fallait aller maintenant, mais il a quand même
01:46:24rappelé qu'il valait mieux
01:46:26chercher
01:46:28une issue diplomatique
01:46:30pour le restant des
01:46:32otages, même si
01:46:34l'intervention armée était
01:46:36remarquable et légitime
01:46:38donc ils n'ont pas encore
01:46:40révisé leurs textes
01:46:42eux qui ont, à la fois Emmanuel Macron
01:46:44et Joe Biden
01:46:46ont produit beaucoup de textes depuis qu'ils sont
01:46:48arrivés, il y a une déclaration commune
01:46:50et il y a une feuille de route
01:46:52et il y a
01:46:54tout le passé de leur
01:46:56concordance aux Nations Unies
01:46:58sauf sur la question
01:47:00de la reconnaissance
01:47:02de l'état de Palestine, où la France a
01:47:04à moitié reconnu la Palestine à l'Assemblée
01:47:06Générale, mais c'est arrêté là, et où les
01:47:08Etats-Unis ont tout bloqué, les deux
01:47:10nations disant quand même
01:47:12qu'ils reconnaissaient le droit de l'état
01:47:14de Palestine d'exister un jour
01:47:16prochain. Effectivement, j'aimerais avoir
01:47:18votre regard, votre réaction Sarah Selman sur
01:47:20ce qu'on vient d'entendre et notamment le témoignage
01:47:22très émouvant et très digne en même temps
01:47:24d'Ariane Tamir. J'aimerais déjà apporter
01:47:26mon soutien à la famille d'Arnon Zamora
01:47:28si je prononce bien, qui est un commandant
01:47:30qui est décédé pour la libération des quatre
01:47:32otages, je pense que c'est important aussi de rappeler qu'il y a des
01:47:34soldats de Tzahal notamment qui risquent
01:47:36leur vie tous les jours, et vous avez raison
01:47:38sur un point, un cessez-le-feu
01:47:40ou une, comment dirais-je,
01:47:42de venir chercher des otages de cette façon-là, ça ne va
01:47:44pas fonctionner pour tout le monde, et ça prendra
01:47:46beaucoup trop de temps, et sur ce point-là, je vous rejoins
01:47:48des négociations, c'est aussi
01:47:50souhaitable, et c'est vrai qu'en novembre, il y avait eu
01:47:52près de 100 personnes qui avaient été libérées comme ça
01:47:54ça me semble pertinent. En revanche, le
01:47:56cessez-le-feu tel qu'il est demandé par beaucoup de monde
01:47:58je persiste et je signe à dire que
01:48:00ce n'est pas une bonne idée. S'il y a un cessez-le-feu
01:48:02on admet l'idée que les otages ne seront
01:48:04pas libérés prochainement, et ça pour les familles
01:48:06enfin, vous me direz ce que vous en pensez
01:48:08c'est inaudible qu'on dise il y aura une trêve
01:48:10et pendant ce temps-là, on attend, non
01:48:12c'est d'abord la libération des otages
01:48:14et ensuite le cessez-le-feu, c'est dans cet ordre-là
01:48:16qu'il doit le faire, et n'oublions pas que les Israéliens
01:48:18c'est une population très résiliente
01:48:20mais si vous leur parlez, vous voyez qu'ils ont tous
01:48:22quelqu'un de près ou de loin qui est touché
01:48:24directement par le 7 octobre
01:48:26où il y a des victimes
01:48:28qui sont encore otages sur place
01:48:30Est-ce qu'il faut que cela passe forcément
01:48:32d'abord par la libération des otages
01:48:34pour qu'on débouche sur un cessez-le-feu ?
01:48:36Selon vous, en tout cas c'est la position du gouvernement
01:48:38ou est-ce qu'il ne peut pas y avoir un cessez-le-feu
01:48:40comme ça a été le cas au mois de novembre pour la libération
01:48:42de vos cousins notamment, et qu'on libère
01:48:44une partie des otages ?
01:48:46Bien sûr, on est d'accord, mais c'est de la négociation.
01:48:50Qu'en pensez-vous Ariane Tamir ?
01:48:52Je pense que
01:48:54ce que les otages disent, enfin ce que les familles disent
01:48:56c'est que le jour où il n'y a plus d'otages
01:48:58la frontière s'arrêtera.
01:49:00Les Israéliens n'ont aucun plaisir
01:49:02à les tuer des Gazaouis
01:49:04ou autres.
01:49:06On arrangera,
01:49:08la frontière sera sécurisée
01:49:10et on arrivera
01:49:12à vivre de nouveau.
01:49:14Pourquoi le monde entier
01:49:16fait pression sur Israël
01:49:18alors qu'on ne fait pas pression pour la libération
01:49:20d'abord des otages ?
01:49:22Vous avez tellement raison madame.
01:49:24On voudrait qu'Israël arrête
01:49:26les otages, Israël arrêtera.
01:49:28Ça s'arrête même tout de suite, en réalité
01:49:30il libère les otages, ça s'arrête tout de suite, mais le Hamas
01:49:32n'a aucun intérêt à ce que la guerre s'arrête.
01:49:34Ils veulent que la guerre dure le maximum
01:49:36de temps possible, et donc ils gardent
01:49:38les otages en laissant les familles
01:49:40dans l'incertitude la plus complète.
01:49:42On va poser la question
01:49:44à Nathalie Sosnaoufi,
01:49:46correspondante permanente à Tel Aviv.
01:49:48Merci de nous rejoindre. Est-ce que cela peut
01:49:50avoir une incidence sur la politique
01:49:52du gouvernement désormais ?
01:49:54Est-ce que pour l'instant
01:49:56le gouvernement Netanyahou est
01:49:58particulièrement chahuté ?
01:50:00Et est-ce que ces libérations, ces sauvetages
01:50:02peuvent avoir une incidence pour la suite ?
01:50:04Alors il est sûr que
01:50:06Benhamin Netanyahou est malmené
01:50:08par les sondages depuis le 7 octobre.
01:50:10Malgré quelques remontées de popularité
01:50:12lorsque des otages par exemple sont
01:50:14ramenés vivants depuis Gaza,
01:50:16cette dynamique s'inverse lorsque
01:50:18seuls des corps sont récupérés.
01:50:20Alors nul doute bien sûr que la libération
01:50:22des quatre otages vivants hier offre
01:50:24un répit au Premier ministre
01:50:26et quelques points de plus dans l'opinion publique
01:50:28et au sein même de sa coalition
01:50:30qui tangue ces dernières semaines
01:50:32à les chahuter comme vous l'avez dit.
01:50:34Netanyahou est en effet exposée au risque
01:50:36d'élections anticipées et
01:50:38elle pourrait être déclenchée par le départ
01:50:40de la coalition d'urgence qui avait
01:50:42été formée au lendemain du 7 octobre
01:50:44de deux membres de l'opposition,
01:50:46Gadia Eisenkot et Benny Gantz.
01:50:48Ils siègent au cabinet de guerre et ils
01:50:50comprennent que Netanyahou n'a pas suffisamment
01:50:52agi pour garantir le retour
01:50:54des otages et la sécurité.
01:50:56Il plaide aussi en faveur de l'accord israélien
01:50:58présenté par Joe Biden
01:51:00tandis que les alliés nationalistes de
01:51:02Benhamin Netanyahou menacent eux de
01:51:04quitter le gouvernement si cet accord
01:51:06était adopté.
01:51:08Alors on en saura peut-être plus ce soir
01:51:10sur l'avenir de la coalition.
01:51:12Benny Gantz, le chef du camp national,
01:51:14doit s'exprimer à la télévision, il pourrait
01:51:16présenter sa démission, ce qui pourrait
01:51:18mettre fin à la coalition de guerre.
01:51:20L'avenir politique de Netanyahou dépendra
01:51:22en grande partie de sa capacité
01:51:24à trouver un compromis entre
01:51:26les intérêts des différents groupes
01:51:28politiques et religieux,
01:51:30tout en répondant aux attentes du peuple israélien
01:51:32qui exige l'éradication
01:51:34du Hamas et le retour des otages
01:51:36et dont une grande partie, comme l'a dit votre
01:51:38invité, sort chaque samedi soir
01:51:40dans les rues par dizaines de milliers
01:51:42pour réclamer des élections
01:51:44au plus vite et si ces élections
01:51:46se détenaient aujourd'hui,
01:51:48Benyamin Netanyahou ne serait pas en mesure
01:51:50de former le gouvernement.
01:51:52Merci Nathalie Sosnavier en direct
01:51:54de Tel Aviv.
01:51:56Pour terminer, il nous reste une petite minute
01:51:58Ariane Tamir, le message que vous voudriez faire passer
01:52:00vous avez pu déjà prononcer
01:52:02beaucoup de choses et beaucoup de mots depuis
01:52:04le début de cette émission, mais ce serait
01:52:06peut-être que le membre
01:52:08de la famille, de votre famille
01:52:10qui reste soit libéré,
01:52:12quelle que soit d'ailleurs
01:52:14est-ce que vous avez encore
01:52:16beaucoup d'espoir et est-ce que les membres de votre famille
01:52:18ont encore beaucoup d'espoir ?
01:52:20Oui, il n'y a que l'espoir qui les fait tenir
01:52:22pour finir depuis le premier jour
01:52:24mais enfin c'est long, 8 mois c'est quand même
01:52:26c'est même insoutenable
01:52:28ils ont vécu là-bas, ils savent
01:52:30tout ce qui peut arriver, même un jeune
01:52:32homme en bonne santé
01:52:34voilà, donc
01:52:36je pense que c'est la négociation
01:52:38qu'il faut vraiment
01:52:40et la pression du monde entier pour la libération
01:52:42de ces otages et pas sur Israël
01:52:44pour faire un cessez-le-feu
01:52:46puisque l'un suivra l'autre automatiquement
01:52:48dans le bon ordre.
01:52:50Merci infiniment Ariane Tamir d'être venue sur le plateau
01:52:52pour témoigner, on va marquer une pause, se retrouver
01:52:54avec nos invités dans quelques instants, on va évoquer les Européennes
01:52:56et c'est un tout autre sujet
01:52:58en effet, mais qui reste de l'actualité
01:53:00et je rappelle évidemment qu'il y a encore deux otages
01:53:02français aussi, qui sont retenus
01:53:04par le Hamas, dont on est
01:53:06sans nouvelles pour l'instant. A tout à l'heure sur CNews.
01:53:12Les élections européennes en direct
01:53:14sur CNews dans quelques instants, mais d'abord
01:53:16un rappel de l'information avec vous Isabelle Piboulot.
01:53:22Dans le Tarn, le campement à Puy-le-Rhin
01:53:24des opposants au projet de l'autoroute
01:53:26A69 est en train d'être démonté
01:53:28si certains participants ont replié
01:53:30leur tente, 400 manifestants
01:53:32selon la préfecture étaient sur place
01:53:34à la mi-journée, 1500 selon
01:53:36les organisateurs. Le rassemblement était
01:53:38pourtant interdit. Hier,
01:53:40des coups d'échecs ont éclaté entre militants
01:53:42et forces de l'ordre. Un CRS, deux gendarmes
01:53:44ont été blessés.
01:53:46La visite d'Etat de Joe Biden s'achève
01:53:48aujourd'hui. Dernière étape, un recueillement
01:53:50au cimetière américain du bois
01:53:52Bello dans l'Aisne. Le chef d'Etat s'est
01:53:54rendu sur place avec son épouse Jill Biden.
01:53:56Le programme a été riche
01:53:58pour le président américain arrivé en France
01:54:00mercredi entre cérémonie
01:54:02protocolaire et déjeuner de travail
01:54:04avec Emmanuel Macron. Enfin,
01:54:06six départements placés en vigilance
01:54:08par Météo France. Le temps aujourd'hui
01:54:10est marqué par des orages qui peuvent donner
01:54:12lieu à de fortes pluies dans le sud-est
01:54:14du pays. Le littoral de Paca
01:54:16et de la Corse sont épargnés
01:54:18mais du vent pouvant atteindre les 70
01:54:20km heure est annoncé.
01:54:22La météo est globalement plus clémente
01:54:24dans le nord du territoire.
01:54:30Merci Isabelle, merci Isabelle
01:54:32Piboulot. On vous retrouve pour
01:54:34l'information un petit peu plus tard, ce sera à 17h
01:54:36de l'information en direct. Merci Isabelle.
01:54:38Les élections européennes avec nos invités
01:54:40Mahdi Saïdi, Sarah Salman, avec Joseph
01:54:42Toutenel et le dispositif exceptionnel proposé
01:54:44par Europe 1 et CNews.
01:54:46Les élections européennes sur ces deux antennes
01:54:48dispositif exceptionnel à partir de 17h
01:54:50que nous allons déployer dans quelques instants.
01:54:52Vous le voyez accompagné d'abord de Romain
01:54:54Desarbres, puis de Laurence Ferrari
01:54:56et Pierre Devineau et en fait
01:54:58Eliott Deval qui vous rejoindra à partir de
01:55:0022h et tous nos envoyés spéciaux.
01:55:02Mais d'abord, les élections européennes
01:55:04suscitent-elles un intérêt chez les Français ?
01:55:06Sandra Buisson nous attend
01:55:08place Beauvau pour le taux de
01:55:10participation. Sandra.
01:55:16On n'entend pas.
01:55:18...de 2019 quand 50,12%
01:55:20des électeurs
01:55:22avaient voté au total sur la journée.
01:55:24A 12h nous étions à
01:55:2619,81% de participation.
01:55:28C'est légèrement plus
01:55:30qu'en 2019 à la même heure,
01:55:3219,26% des votants s'étaient déplacés.
01:55:34Année qui avait vu un regain
01:55:36de mobilisation des jeunes pour le
01:55:38scrutin européen. A la mi-journée,
01:55:40c'est en Ardèche que les électeurs se sont
01:55:42le plus mobilisés avec 27,35%
01:55:44de participation,
01:55:4626,37%
01:55:48en Haute-Saône. La participation
01:55:50au vote restait timide
01:55:52en Seine-Saint-Denis. A la mi-journée, avec seulement
01:55:5411,04% de participation
01:55:56dans l'Aisne avec
01:55:5813,78%.
01:56:00Paris est aussi en dessous
01:56:02de la moyenne nationale avec 16% de participation
01:56:04à midi.
01:56:06Sandra Buisson pour toutes les précisions
01:56:08et donc pour ce taux de participation
01:56:10avec Pierre Emco pour
01:56:12les images. D'autres duplexes à venir mais déjà
01:56:14une première réaction, Madi Seydi,
01:56:16sur ce taux de participation légèrement
01:56:18à la hausse par rapport
01:56:20à la précédente élection mais c'est plutôt
01:56:22une bonne nouvelle. Sur l'engagement et l'engouement
01:56:24que cela peut susciter chez les Français ?
01:56:26Absolument oui, c'est plutôt une bonne nouvelle quand on sait
01:56:28que les élections européennes n'ont jamais
01:56:30créé un très grand engouement
01:56:32et tant mieux que les gens se mobilisent, qu'ils soient sensibles
01:56:34à ces sujets. Quand on sait qu'on a eu
01:56:36une campagne un petit peu particulière
01:56:38où on ne parlait pas tellement des sujets
01:56:40européens mais ça démontre que les
01:56:42Français restent néanmoins intéressés
01:56:44sur les sujets
01:56:46européens. Petite
01:56:48participation en plus par rapport
01:56:50aux dernières élections
01:56:52plus tôt. Pas beaucoup
01:56:54non plus, je pense qu'il faut attendre 17h pour voir
01:56:56s'il va y avoir vraiment un grand changement.
01:56:58Et on le saura évidemment en ouverture
01:57:00de l'émission présentée par Romain Desarbres
01:57:02sur le dispositif exceptionnel proposé par
01:57:04CNews dans le cadre de ces élections.
01:57:06On en parle encore évidemment avec
01:57:08vous mais on va retrouver d'abord Sarah Fenzari
01:57:10qui est dans un bureau de vote du
01:57:126e arrondissement de Paris. Comment se
01:57:14déroule ce scrutin
01:57:16dans ce bureau, Sarah,
01:57:18en ce dimanche après-midi dans le 16e arrondissement ?
01:57:20Écoutez
01:57:24Lionel, les électeurs affluent
01:57:26à nouveau après une
01:57:28petite baisse dans la journée
01:57:30à la mi-journée justement
01:57:32sur 1798
01:57:34inscrits, il y a eu à peu près
01:57:36650 votants d'après le
01:57:38président de ce bureau et à ce stade
01:57:40de la journée, c'est mieux que
01:57:42par rapport aux précédentes élections
01:57:44européennes, des votants
01:57:46en grande majorité retraités.
01:57:48On a pu voir quand même quelques jeunes
01:57:50adultes accompagnés de leurs enfants
01:57:52et c'était d'ailleurs petite séance photo
01:57:54devant les bulletins de vote
01:57:56pour certains. Je rappelle que les parisiens
01:57:58ont jusqu'à 20 heures pour se
01:58:00présenter et glisser la fameuse
01:58:02petite enveloppe dans l'urne.
01:58:04Sarah Fenzari avec Laura Lestrade pour
01:58:06les images en direct donc de ce bureau
01:58:08de vote du 16e arrondissement.
01:58:10Qu'est-ce que ça vous inspire
01:58:12vous Joseph Toubnel, le fait qu'il y ait
01:58:14effectivement ce frémissement, on en saura
01:58:16un petit peu plus à 17h effectivement sur les intentions
01:58:18de vote, mais tout de même c'est une élection
01:58:20qui a été extrêmement médiatisée
01:58:22sur parfois des débats extrêmement
01:58:24franco-français. Oui, c'est normal
01:58:26l'élection elle a deux
01:58:28volets. Un volet franco-français
01:58:30où les gens vont voter par rapport
01:58:32à une politique nationale
01:58:34et puis un volet très important qu'on a tendance à oublier
01:58:36c'est quelle va être la majorité
01:58:38ou quelles sont les alliances qui vont faire une majorité
01:58:40au niveau du Parlement européen
01:58:42ce qui peut totalement changer
01:58:44la nature des décisions
01:58:46politiques européennes. Sur le
01:58:48taux de participation, je pense qu'on n'arrivera pas
01:58:50au taux de 1979, c'est la première
01:58:52élection où il y avait 60%
01:58:54de participation, mais on verra
01:58:56et puis il y a des pays où alors là la question se pose pas
01:58:58Parce que c'est obligatoire. Voilà, la
01:59:00Belgique par exemple, le Luxembourg, la
01:59:02Bulgarie, où si je ne vais pas
01:59:04voter normalement j'ai une amende, et alors
01:59:06la Grèce eux ils sont très particuliers, le vote est
01:59:08obligatoire, il n'y a pas d'amende, mais si
01:59:10je ne vais pas voter
01:59:12pour avoir mon permis de conduire ou pour avoir
01:59:14un passeport, et bien c'est pas facile
01:59:16c'est même quasiment impossible
01:59:18Le vote pour les élections devrait-il être
01:59:20obligatoire ? Moi je pense que oui, parce qu'on
01:59:22s'est battu pour avoir ce droit, et les gens maintenant
01:59:24disent bah non j'ai pas envie, presque, j'ai pas envie
01:59:26de me lever pour y aller, il fait beau, j'ai pas
01:59:28envie non plus, et quand on regarde
01:59:30un bureau, moi je suis allée voter ce matin dans
01:59:32le 7ème arrondissement, et c'est vrai que
01:59:34la moyenne d'âge je l'évalue comme ça à vue d'œil
01:59:36peut-être à 65 ans, donc c'est plutôt
01:59:38effectivement les retraités qui vont voter, alors peut-être
01:59:40ça varie d'une ville à une autre, ou alors que les jeunes
01:59:42iront voter plus tard, mais les jeunes ne s'intéressent
01:59:44pas assez à la chose publique, à la
01:59:46politique, et donc ne vont pas voter, et c'est tout à fait
01:59:48regrettable, donc il y a l'abstention à prendre
01:59:50en compte, et l'indécision, vous avez beaucoup
01:59:52de personnes, on l'a vu dans les sondages, qui disent
01:59:54je me déciderai au dernier moment, donc on ne sait pas
01:59:56si c'est sur la base d'un programme, d'une affiche, mais
01:59:58ils se décideront au dernier moment, donc ça pourrait venir
02:00:00pondérer les sondages que nous avons pu voir
02:00:02ces dernières semaines. On essaie d'en savoir un petit
02:00:04peu plus, alors évidemment de la difficulté
02:00:06de parler des européennes sans parler
02:00:08des candidats et des partis, bien sûr
02:00:10pour des raisons de neutralité, vous le comprenez,
02:00:12avant que l'on en sache un petit peu plus,
02:00:14mais c'est le cas, et on peut raconter
02:00:16de belles histoires. Il suffit pour voter,
02:00:18il suffit d'aller dans un bureau de vote, de prendre une
02:00:20feuille de papier, vous choisissez celle que vous désirez,
02:00:22vous la pliez, vous allez dans un univers, vous la pliez, vous la mettez
02:00:24dans une enveloppe, et après avec votre
02:00:26carte d'identité, vous faites repéter. Ou alors la carte vitale,
02:00:28si elle a une cartographie, vous permit
02:00:30de conduire. Vous savez qu'il y a des bureaux de vote électroniques
02:00:32aussi maintenant, de plus en plus,
02:00:34et voter dans un certain nombre de villes,
02:00:36alors allez-y ! On va voir ce qu'en pense Luc Gras,
02:00:38politologue, merci d'avoir accepté notre invitation
02:00:40et d'être en direct comme souvent
02:00:42avec nous, Luc Gras, on est ravis de vous retrouver,
02:00:44et je le disais, c'est difficile, surtout
02:00:46pour un politologue, peut-être, de ne pas parler
02:00:48vraiment de politique, précisément
02:00:50quand il s'agit d'élections, mais d'abord,
02:00:52que vous inspire le taux de participation
02:00:54de 19,81% à midi ?
02:00:56Alors d'abord, bonjour
02:00:58Lionel, et merci pour votre mise en garde,
02:01:00donc concrètement,
02:01:02le pourcentage,
02:01:04là, on est à moins de 1%,
02:01:06donc c'est compliqué,
02:01:08vu le temps qui n'est pas trop défavorable
02:01:10aujourd'hui, c'est compliqué d'en tirer
02:01:12un enseignement, et on n'est pas à 3%,
02:01:14ça arrive parfois que ce soit 3-4%,
02:01:16alors là, c'est vraiment énorme, mais là,
02:01:18d'abord, c'est qu'à midi,
02:01:20et on est vraiment dans la marge
02:01:221956-1981,
02:01:24donc c'est toute petite marge.
02:01:26Trois choses à dire à ce stade-là,
02:01:28c'est qu'en tout cas, le résultat
02:01:30ne sera pas défavorable, parce qu'il y a
02:01:32eu d'autres époques
02:01:34où on participait encore moins, donc c'est
02:01:36plutôt bien, bien sûr qu'on a la chance d'être
02:01:38en démocratie, il faut
02:01:40aller voter, et donc là, ça
02:01:42semblerait mobiliser, ceci dit,
02:01:44on reste dans une élection européenne, qui sont
02:01:46pratiquement les élections qui mobilisent le moins,
02:01:48pour faire simple, pour les
02:01:50auditeurs, les élections,
02:01:52il y a beaucoup de participation, on arrive
02:01:54autour de 80%, les élections
02:01:56européennes sont souvent autour
02:01:58de 50%, parfois moins,
02:02:00parfois plus, et là,
02:02:02on peut l'espérer quand même
02:02:04au-dessus de 50%, donc
02:02:06c'est une élection relativement moyenne,
02:02:08ça n'est pas un événement, par contre au niveau
02:02:10de l'interprétation des pourcentages
02:02:12de participation par département,
02:02:14je regardais ça assez précisément,
02:02:16c'est assez compliqué, parce qu'il y a
02:02:18des départements de gauche
02:02:20où il y a plus de mobilisation,
02:02:22et d'autres où il y en a moins, et
02:02:24d'autres de droite, prétendus
02:02:26plutôt de droite, où c'est la même chose,
02:02:28donc au niveau de l'interprétation sur la
02:02:30mobilisation des électorats, c'est compliqué.
02:02:32Une dernière observation,
02:02:34c'est qu'en général, les
02:02:36tendances des derniers jours
02:02:38souvent se concrétisent dans les
02:02:40votes au résultat
02:02:42final, donc voilà ce qu'on peut dire,
02:02:44finalement c'est un grand point d'interrogation,
02:02:46une relativement
02:02:48bonne mobilisation
02:02:50pour des européennes,
02:02:52des citoyens français.
02:02:54Juste une question encore, Lugra,
02:02:56en dehors du clivage politique
02:02:58évidemment,
02:03:00les européennes, à quoi ça sert
02:03:02pour les français ? Pourquoi les français
02:03:04doivent voter dans le cadre des européennes ?
02:03:06C'est une bonne question qu'on
02:03:08a vécue pendant toute la campagne électorale,
02:03:10normalement des élections
02:03:12européennes doivent permettre
02:03:14de choisir les élus
02:03:16qui seront les représentants
02:03:18de la France au Parlement
02:03:20européen, par conséquent
02:03:22on peut supposer que
02:03:24ce soit les questions concernant
02:03:26l'Europe qui mobilisent
02:03:28à ce moment-là, mais voyez bien qu'il y a un
02:03:30certain nombre de sujets qui
02:03:32concernent à la fois la France et l'Europe,
02:03:34voire la vie internationale, donc c'est un petit peu
02:03:36là les limites de la règle
02:03:38théorique que je viens de présenter
02:03:40et grosso modo, des gens vont aller voter
02:03:42pour des questions concernant l'Europe,
02:03:44des gens vont aussi avoir tendance à aller voter
02:03:46pour des questions presque
02:03:48nationales, et là
02:03:50chacun est libre de son vote
02:03:52et de sa responsabilité.
02:03:54Merci pour ces précisions,
02:03:56belle soirée de
02:03:58CNews et sur les Européennes, puisque je sais
02:04:00que vous allez nous suivre attentivement,
02:04:02le dispositif exceptionnel arrive à 17h.
02:04:04Merci en tout cas d'avoir été avec nous pour ce
02:04:06tour de chauffe, je le disais, émission exceptionnelle
02:04:08sur Europe 1, sur CNews, avec
02:04:10en plateau bien sûr les invités, les personnalités
02:04:12qui vont se succéder, mais aussi nos envoyés
02:04:14spéciaux au siège et au QG
02:04:16de tous les partis. Premier tour de chauffe,
02:04:18on y va, on va retrouver Yohann Usaï
02:04:20et Charles Bagé. Yohann,
02:04:22où êtes-vous ce soir pour CNews
02:04:24et quel est le programme pour vous ce soir ?
02:04:30Je me trouve au Quartier Général du
02:04:32Rassemblement National, là où aura lieu
02:04:34cette soirée électorale, au cœur
02:04:36du bois de Vincennes, tout près du Parc Floral
02:04:38où on attend ici 700 militants
02:04:40qui viendront assister
02:04:42à l'annonce des résultats à 20h
02:04:44et qui resteront ici, on l'imagine,
02:04:46une partie de la soirée. 700 militants,
02:04:48donc Marine Le Pen et Jordan Bardella
02:04:50bien sûr seront présents, c'est Jordan Bardella
02:04:52qui prononcera le discours, peu de temps
02:04:54a priori, après 20h.
02:04:56Nous dit-on, il devrait parler assez rapidement
02:04:58après l'annonce des résultats.
02:05:00Jordan Bardella qui a voté ce matin
02:05:02un peu avant midi à Garches,
02:05:04Marine Le Pen, elle, a voté à 9h, très précisément
02:05:06à Hénin-Beaumont, bien sûr,
02:05:08son fief. Je vous le disais,
02:05:10donc 700 militants attendus
02:05:12ici pour une bonne partie
02:05:14de la soirée.
02:05:16Merci Yoann Uzay, Charles Bagé, à tout à l'heure
02:05:18à partir de 17h jusqu'à très tard
02:05:20ce soir, effectivement, pour toutes les réactions
02:05:22notamment au siège du
02:05:24Rassemblement National sur le QG de ces élections
02:05:26européennes.
02:05:28Même dispositif également pour Florian Tardif
02:05:30et Sacha Robin. Florian,
02:05:32bonsoir. Où êtes-vous et que faites-vous ce soir
02:05:34sur l'antenne de CNews ?
02:05:38Bonsoir à vous. Alors on est précisément
02:05:40en plein cœur du cinquième arrondissement
02:05:42de la capitale. Devant, vous allez le voir, la maison de la mutualité.
02:05:44Alors pourquoi la maison de la mutualité ?
02:05:46Tout simplement parce que c'est un petit peu un retour
02:05:48aux sources, en fait, pour les macronistes
02:05:50car c'est ici qu'en
02:05:522016, Emmanuel Macron avait lancé son
02:05:54mouvement En Marche. Ça commence
02:05:56à dater. Il était encore à l'époque
02:05:58ministre de l'économie sous
02:06:00François Hollande. Pas encore candidat
02:06:02à la présidentielle et vous connaissez ensuite
02:06:04la suite de l'histoire. Candidat
02:06:06puis vainqueur d'une première élection
02:06:08et réélu en 2022.
02:06:10Est-ce que ça sera pareil ? On le verra
02:06:12ce soir. Est-ce qu'il y aura des moments
02:06:14en joie comme il y avait pu avoir
02:06:16à cette époque-là au moment du lancement
02:06:18d'Emmanuel Macron du tout début
02:06:20donc dans la campagne présidentielle
02:06:22de 2017 ? On vivra
02:06:24ça bien évidemment sur
02:06:26CNews et sur Europe 1 ensuite
02:06:28tout au long de cette soirée. Alors pour l'instant
02:06:30comme vous pouvez le voir, il y a assez peu de monde autour
02:06:32de moi. Il y a quelques
02:06:34bénévoles, beaucoup de sécurité. Beaucoup, beaucoup de sécurité
02:06:36néanmoins avec des barrières
02:06:38qui ont été installées assez tôt.
02:06:40Il y a quelques camions de police. On va peut-être vous
02:06:42montrer ça tout simplement parce que
02:06:44on attend la venue tout de même
02:06:46du Premier ministre Gabriel Attal
02:06:48à un moment de la soirée. Alors
02:06:50on ne sait pas à partir
02:06:52de quel moment il viendra. C'est encore
02:06:54assez flou. Les équipes ne sont pas
02:06:56en mesure de nous dire qui sera présent
02:06:58ce soir, à quel moment
02:07:00Gabriel Attal se rendra
02:07:02ici. Ça dépendra aussi peut-être des résultats
02:07:04vous l'imaginez bien mais on vous fera
02:07:06vivre ça en tout cas en direct sur CNews
02:07:08et ensuite sur Europe 1.
02:07:10Florian Tardif avec Sacha Robin pour les images. A tout à l'heure
02:07:12en effet pour cette soirée
02:07:14exceptionnelle. Avant de retrouver
02:07:16Thomas Bonnet et Charles Pousseau, quelques images
02:07:18peut-être de certains candidats
02:07:20ou de personnalités politiques qui ont
02:07:22voté notamment ce matin ou à la
02:07:24mi-journée. On aperçoit
02:07:26Marine Le Pen,
02:07:28Marion Maréchal également.
02:07:30Le Président Macron lui a voté
02:07:32à la mi-journée. Valérie Heillet
02:07:34pour la candidate
02:07:36de la majorité ou encore
02:07:38Éric Zemmour comme vous le voyez.
02:07:40Donc à chaque fois,
02:07:42Madi Seydi, les candidats ou les personnalités
02:07:44politiques sont très ponctuelles.
02:07:46Il y a ce côté un peu symbolique et
02:07:48traditionnel effectivement d'être là avec
02:07:50le fameux bulletin que l'on peut déposer
02:07:52dans l'urne. Absolument oui
02:07:54c'est un petit peu l'étape
02:07:56obligée pour chaque politique.
02:07:58Chaque politique va dans son bureau de vote
02:08:00et va quelque part aussi à la rencontre des
02:08:02foules parce que souvent il y a
02:08:04des militants, il y a des partisans qui les attendent
02:08:06aussi. C'est un peu une étape obligatoire
02:08:08où on se fait photographier et où on glisse
02:08:10sereinement
02:08:12le bulletin de vote.
02:08:14Est-ce que Sarah Salmane, ça a été une élection
02:08:16dans laquelle on a beaucoup parlé d'Europe ?
02:08:18Alors on a parlé de beaucoup de choses mais pas d'Europe.
02:08:20Il y a eu une nationalisation
02:08:22de scrutin et c'était presque des élections
02:08:24nationales dans le discours
02:08:26et pour autant ça aurait dû inciter les gens
02:08:28à voter puisqu'ils votent beaucoup plus pour les élections
02:08:30nationales et on voit que non, on va rester
02:08:32a priori à une personne sur deux
02:08:34qui va voter ou qui ne va pas voter, tout dépend
02:08:36si on voit le verre à moitié vide ou à moitié plein
02:08:38mais une personne sur deux qui vote c'est pas
02:08:40beaucoup parce que là je vois tout le monde se réjouir
02:08:42de dire félicitations il y a 0,5
02:08:44de participation en plus
02:08:46c'est rien du tout en réalité, les gens devraient
02:08:48aller voter, vraiment.
02:08:50On verra à 17h d'ailleurs pour le nouveau point
02:08:52sur ce taux de participation, si ça a
02:08:54augmenté. Alors il fait beau c'est vrai un petit peu
02:08:56partout en France. Mais quand il pleut
02:08:58on dit qu'il pleut, qu'ils ne veulent pas attendre à l'extérieur
02:09:00quand il fait beau on dit qu'ils sont à la place
02:09:02c'est souvent le cas pour les européennes
02:09:04c'est la météo qui doit décider d'une implication au vote
02:09:06effectivement, ça peut poser des questions
02:09:08il n'y a pas de figure d'incarnation souvent pour les européennes
02:09:10et les français se sentent déconnectés
02:09:12des programmes du parlement européen
02:09:14ça a raison pour une chose, c'est que évidemment
02:09:16les sujets nationaux
02:09:18globalement l'emportent sur les sujets dits européens
02:09:20mais dans la mesure où nos lois nationales
02:09:22maintenant dépendent largement de l'Europe
02:09:24quand je m'intéresse à un sujet national
02:09:26c'est parce que l'Europe
02:09:28prend des décisions
02:09:30et en fait les français constatent
02:09:32sur n'importe quel sujet économique
02:09:34ou sociétal
02:09:36décisions qui sont prises au niveau européen
02:09:38et qui s'imposent chez nous
02:09:40donc il est normal qu'on ait cette réaction
02:09:42en fait on fait remonter les choses
02:09:44ce qui est dit là est très juste
02:09:46mais le paradoxe c'est justement
02:09:48parce que l'Europe est omniprésente
02:09:50dans notre corpus législatif
02:09:52les gens devraient aller voter mais paradoxalement
02:09:54ils ne vont pas voter
02:09:56c'est aussi le fait qu'en France
02:09:58on a un rapport très particulier à la politique
02:10:00être citoyen c'est aussi
02:10:02faire son rôle de citoyen, d'aller voter
02:10:04et en revanche je pense qu'on le fait beaucoup
02:10:06pour les présidentielles et beaucoup moins pour les
02:10:08élections intermédiaires. Je vous cède la parole dans un instant
02:10:10Sarah Salmane mais je voudrais juste qu'on aille voir
02:10:12un dernier envoyé spéciaux même si dans notre
02:10:14dispositif exceptionnel évidemment
02:10:16nous serons partout avec nos envoyés spéciaux
02:10:18on va retrouver Thomas Bonnet et Charles Pousseau
02:10:20même question que pour vos petits camarades
02:10:22Thomas Bonnet, où êtes-vous
02:10:24et que faites-vous ce soir ?
02:10:28Bonjour Lionel alors je suis
02:10:30à Stalingrad dans le 19ème arrondissement
02:10:32de Paris dans le nord-est
02:10:34de la capitale près de la Rotonde
02:10:36juste derrière moi c'est là où va se dérouler la soirée
02:10:38électorale de la France Insoumise
02:10:40vous allez le voir sur ces images de Charles Pousseau
02:10:42les préparatifs se poursuivent
02:10:44pour pouvoir accueillir à la fois les journalistes
02:10:46mais également les
02:10:48candidats. Nous sommes donc dans le
02:10:5019ème arrondissement de Paris pour ceux qui
02:10:52connaissent la capitale on est près du bassin de la Villette
02:10:54que vous allez la voir ici aussi avec beaucoup
02:10:56de personnes qui se prélasent, vous parliez tout à l'heure
02:10:58de la météo, voilà une illustration
02:11:00du beau temps à Paris et puis pour la petite anecdote
02:11:02sachez qu'à quelques centaines de
02:11:04mètres de là seulement c'est là
02:11:06où Manon Aubry a voté
02:11:08en fin de matinée dans le 19ème
02:11:10arrondissement, un bureau de vote dans le
02:11:1219ème arrondissement de Paris
02:11:14également, elle qui sera évidemment de la partie
02:11:16ce soir pour cette soirée électorale de la France Insoumise
02:11:18Thomas Bonnet avec Charles Pousseau
02:11:20pour les images, bonne soirée et donc à tout à l'heure
02:11:22dans quelques minutes puisque l'émission
02:11:24spéciale commence à 17h
02:11:26et va se terminer très tard, vous restez
02:11:28avec nous, vous ne louperez rien sur l'antenne
02:11:30de CNews et on peut peut-être juste
02:11:32Sarah Salmane pour conclure, regretter encore
02:11:34donc ce manque d'implication ou
02:11:36la volonté profonde
02:11:38des électeurs potentiels pour une élection
02:11:40quelle qu'elle soit. Les gens ne sont pas assez
02:11:42impliqués mais je ne sais pas s'ils ont suffisamment compris
02:11:44les enjeux, les tenants et les aboutissants, on l'a vu avec
02:11:46les agriculteurs, beaucoup se disaient ah on n'avait pas compris
02:11:48que ça se décidait à Bruxelles donc je pense qu'il y a
02:11:50aussi d'un point de vue pédagogique encore
02:11:52un petit peu de travail à faire notamment au niveau de la jeunesse
02:11:54puisqu'on voit que ce sont surtout les seigneurs qui votent
02:11:56Oui absolument
02:11:58Malheureusement il y a des personnes qui ont compris que quand ils votaient
02:12:00les politiques ne se rendaient pas compte de leur vote
02:12:02et quand on pense aux européennes
02:12:04je pense aussi à un référendum
02:12:06Mais c'est pour ça que ça fait défaut aussi peut-être
02:12:08à l'élection et à la propension à aller
02:12:10voter et au taux de participation si
02:12:12les électeurs n'ont pas confiance
02:12:14dans les politiques notamment. Voilà bon
02:12:16pour cette émission, pour 180 minutes info
02:12:18week-end, merci à tous les trois de nous avoir
02:12:20accompagnés, l'émission spéciale
02:12:22commence dans quelques instants avec Romain Desarbre
02:12:24qui va vous accueillir mais dispositif
02:12:26exceptionnel vous le savez tout au long
02:12:28de la soirée, à partir donc de
02:12:3017h avec Romain qui prend la main dans un instant
02:12:32puis ensuite Laurence Ferrari, Pierre Devineau
02:12:34et enfin Eliott Deval
02:12:36sur CNews, sur Europe 1, en partenariat
02:12:38avec le journal du dimanche
02:12:40vous restez avec nous, vous allez tout
02:12:42savoir, vous n'allez rien louper
02:12:44Bonne soirée sur CNews

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