• il y a 5 mois
Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Yohann Ouzahy est avec nous aujourd'hui, Geoffroy Lejeune, Gilles-William Golmendel, Jérôme Béglé et Olivier Dartigold pour une nouvelle semaine qui commence.
00:09On va écouter tout de suite Emmanuel Macron. Emmanuel Macron parle tous les jours, soit en podcast, soit à la télévision, soit à la radio, soit en conférence de presse, soit par écrit.
00:19Il a parlé 1h45, podcast, aujourd'hui, 1h45.
00:26Et qu'a-t-il dit aujourd'hui ? Il a parlé de guerre civile, possible avec les extrêmes.
00:31Alors on va l'écouter mais c'est là qu'il y a toujours un paradoxe chez Emmanuel Macron.
00:36Il propose une dissolution, il dit attention il peut y avoir une guerre civile derrière.
00:41Donc moi qui ai un peu de bon sens, je me dis pourquoi a-t-il fait la dissolution ?
00:45S'il dit qu'il y a une guerre civile, il ne fallait pas qu'il la fasse.
00:48Si vraiment il y a une guerre civile, il fallait peut-être y penser avant.
00:51Il fait toujours campagne sur la peur, vous avez remarqué ?
00:53Oui mais vous comprenez le raisonnement que je tiens.
00:55On arrive à le suivre.
00:56Quel raisonnement de bon sens.
00:58Si il y a une guerre civile, ne dissolvez pas Monsieur le Président.
01:03Écoutons le Président Macron.
01:05Je pense que c'est hors sujet la réponse de l'extrême droite,
01:08parce qu'elle renvoie les gens où il y a une religion à une origine.
01:11Et c'est en ça qu'elle divise et qu'elle pousse à la guerre civile.
01:14Et vous pensez que vous n'avez pas fait le travail jusque là ?
01:16Pas assez ? Je suis obligé de le constater.
01:18Moi j'ai beaucoup réinvesti, on a redonné des moyens.
01:21Je viens d'en prendre une derrière la tête.
01:23On vient collectivement de s'en prendre une derrière la tête.
01:25Quand vous avez plus de 30% des gens qui votent à l'extrême droite aux européennes,
01:28sachant que personne n'est à peu près capable de dire
01:31quelle est la moindre proposition de l'extrême droite sur l'européenne.
01:33Il y a beaucoup de nos compatriotes qui sont de confession musulmane,
01:36et ou issus de l'immigration, parce que l'un ne va pas avec l'autre,
01:41ça ne se recoupe pas, contrairement à beaucoup d'idées reçues,
01:44qui se disent « je ne suis pas bien défendu »,
01:47qui ont peur de l'extrême droite,
01:49et qui vont vers une offre qui est une forme de communautarisme.
01:54Puisqu'en fait, elle ne va pas au bout,
01:57elle n'assume plus du tout le cadre de la laïcité,
02:00c'est-à-dire une république qui est neutre et bienveillante pour les religions,
02:03et elle les enferme dans un communautarisme qui est un peu électoral.
02:07Mais ça, c'est aussi la guerre civile derrière.
02:15C'est toujours des raisonnements étranges.
02:18Je vois d'où il part, mais je ne vois pas très bien comment il arrive et où il veut arriver.
02:23Il y a une phrase de Talleyrand que j'aime beaucoup,
02:26« tout ce qui est excessif est insignifiant ».
02:28Je ne crois pas qu'une élection mène à la guerre civile.
02:30Pas en France, pas cette élection-là, pas aujourd'hui.
02:34Il y a un côté sophiste.
02:36Socrate est mortel, tous les chats sont mortels, donc Socrate est un chat.
02:40C'est un peu ça. Après, vous avez raison,
02:42si vraiment il y a un risque de guerre civile...
02:45On avait 15 ans.
02:47Il y a un côté sophiste.
02:49C'est du gloubi-boulga.
02:51Ce n'est pas très convaincant.
02:53Quand Emmanuel Macron dit que le rassemblement national
02:57renvoie les individus à leur religion et à leur origine,
03:00il parle d'insécurité.
03:02Il dit que quand il s'agit des problèmes d'insécurité,
03:04l'ERN parle à la population en fonction de leur origine et de leur religion.
03:08Mais Emmanuel Macron, c'est précisément ce qu'il a fait.
03:11Quand il dit qu'il y a un lien entre une partie de l'immigration
03:14et une partie de l'insécurité, ça signifie bien qu'il considère
03:17qu'une partie des personnes d'origine étrangère ont un lien avec l'insécurité.
03:21Donc, lui, il a renvoyé ces personnes à leur origine.
03:24On est d'accord ?
03:25Oui, et puis c'est toujours la même question.
03:28Il parle d'extrême-droite et tous ceux qui votent pour ce parti
03:32n'ont pas le sentiment de voter pour l'extrême-droite
03:34et que personne ne sait définir ce qu'est l'extrême-droite.
03:37J'attends qu'on me dise ce qu'il y a d'extrême dans le gouvernement.
03:40L'extrême-droite, elle est anti-parlementariste.
03:41La preuve que c'est pour l'extrême-droite.
03:43C'est un présupposé qui n'a pas de sens.
03:46On attend qu'il nous dise en quoi le RN propose des solutions extrêmes.
03:53Il y en a eu une aujourd'hui.
03:55Laquelle ?
03:56À la présentation du programme concernant, et c'est bien que ça ressorte
04:01parce que ça éclaire un peu, concernant la binationalité.
04:04Vous trouvez que c'est extrême ?
04:05Oui.
04:06Pourquoi ?
04:07Je peux vous dire pourquoi.
04:08C'est vrai en football.
04:09Oui.
04:10Parce qu'il y a dans…
04:11En football, c'est vrai.
04:12Oui.
04:13On demande aux gens de choisir.
04:14Oui.
04:15Pardonnez-moi.
04:16En football, on demande à un joueur de football de choisir.
04:19Entre l'équipe nationale.
04:20Entre son équipe et l'autre.
04:21Il ne peut pas jouer dans les deux.
04:22Vous savez que quand vous avez une nationalité, par exemple au pays de Maghreb,
04:24vous ne pouvez pas vous enlever cette nationalité.
04:27C'est le droit du sang pour le coup.
04:29Quelqu'un qui a une nationalité dans un des pays du Maghreb,
04:31s'il fait une demande pour ne plus l'avoir, il ne peut pas obtenir ce résultat-là.
04:35En tout cas, il y a 3,5 millions de binationaux dans notre pays.
04:39Il a mené cette proposition en étant très prudent dans sa formulation,
04:45mais ça m'a fait penser justement à ce que proposait encore en début d'année Marine Le Pen
04:50concernant son projet de loi référendaire sur l'immigration,
04:53où là, c'était l'ensemble des binationaux qui ne pourraient pas exercer dans la fonction publique.
05:00Et donc là, pour le coup, c'est un projet radical et extrême.
05:05Tout simplement parce que la binationalité n'existe pas dans notre constitution.
05:11Vous êtes français de plein droit et de plein exercice.
05:14On demande aux gens de choisir.
05:19Vous vous trompez.
05:21La binationalité n'existe pas en droit français.
05:25Je vous répète.
05:27Elle existe tellement qu'en football, on le demande.
05:30Vous me sortez le football.
05:32Revoyez les constitutionnalistes.
05:35Je parle face à un avocat.
05:37La binationalité n'existe pas dans notre constitution.
05:40Vous êtes français de plein droit et de plein exercice.
05:43On se moque d'ailleurs que vous ayez une autre nationalité.
05:46Je vous assure.
05:47Faites le vérifier.
05:48Mais moi, je suis pour le coup pour qu'on reste sur ça.
05:51Et vous, non.
05:52Et c'est un élément de marqueur très important.
05:54Et vous trouvez que c'est extrême de demander aux gens de choisir la nation pour laquelle ils doivent être ?
05:59Ils n'ont pas à choisir.
06:00Il y a très peu de pays où on choisit.
06:01Ils n'ont pas à choisir.
06:02Mais je vous répète.
06:03Ils sont français de plein droit et de plein exercice.
06:06Le droit français se moque de savoir s'ils ont une autre nationalité.
06:09Je vous répète.
06:10C'est très important.
06:11Donc en sport, il faut faire la même chose.
06:12Je ne sais pas exactement ce que vous me dites.
06:14En sport, il faut faire la même chose.
06:16Je sais que votre atavisme fait que vous regardez la société française à partir de ce qui peut se passer dans un vestiaire ou sur un terrain de foot.
06:24J'essayais d'élargir un peu.
06:25Non mais c'est un sujet important.
06:27Parce qu'avec ce sujet, c'est le lien à la citoyenneté.
06:30On ne va pas faire un quart d'heure là-dessus.
06:31On peut aller sur le droit du sol après.
06:34Olivier.
06:35J'ai fini.
06:36Non mais c'est intéressant.
06:37C'est intéressant.
06:38Enfin, ce n'est pas très choquant en fait.
06:40Deux brèves réflexions.
06:42Une fois de plus, monsieur Macron est dans la totale contradiction.
06:47C'est-à-dire qu'il reconnaît qu'il a échoué lamentablement dans le domaine de la sécurité et de l'immigration.
06:55C'est son point un.
06:57Et dans le point deux, il taxe le Rassemblement national de quasi-racisme.
07:03Parce que le Rassemblement national a la faiblesse de s'occuper effectivement d'une certaine manière de l'origine des gens.
07:11Oui.
07:12Ce n'est pas un mal de regarder que des gens d'origine étrangère qui veulent s'installer sur le territoire français sans autorisation sont en train de compromettre la souveraineté française.
07:24Ce n'est pas ce dont je parlais.
07:25D'accord.
07:26En ce qui concerne ce dont vous parliez, c'est un double national qui vous parle.
07:32Un binational qui vous parle.
07:33Français et Israël.
07:35D'accord.
07:36Je dois vous avouer que ce soir, je ne suis pas pris de tremblements par le programme du Rassemblement national.
07:43Vous, oui.
07:44Non, on ne peut pas du tout.
07:45Il se trouve que M. Bardella a expliqué qu'il s'agirait d'une centaine ou peut-être de 200 personnes dans des domaines extrêmement précis et sensibles.
07:58Et sur des nationalités extrêmement précises et sensibles, comme il a donné l'exemple.
08:03Francorus sur défense.
08:04Il a donné, par exemple, Francorus actuellement, ou bien les gens originaires du Niger en ce moment, puisqu'il y a des problèmes entre la France et le Niger.
08:12Je ne crois pas que la liberté française ou les binationaux tels qu'ils vous parlent soient en danger ce soir.
08:20Effectivement, c'est ce que je disais tout à l'heure.
08:22Ça ne me paraît pas une mesure extrême qui nécessite qu'on descende.
08:30On va parler de M. Bardella parce que c'est très intéressant.
08:34Il y a une fake news qui circule où on le voit répondre à une question à laquelle on pense qu'il n'aurait pas répondu.
08:42Ce n'est pas du tout passé comme ça.
08:43Et évidemment, sur les réseaux sociaux, c'est instrumentalisé pour montrer qu'il ne saurait pas répondre à une question.
08:50En l'occurrence, c'est sur la TVA.
08:52Comment vous financez les 7 milliards de baisses d'une TVA ?
08:56Je vais vous montrer la version telle qu'elle est diffusée sur les réseaux sociaux et telle qu'elle est commentée.
09:01Je crois que même Gérald Darmanin l'a commentée comme ça parce qu'il s'est fait entre guillemets avoir.
09:07Et Marine Pendelier, pareil.
09:09Et beaucoup de gens.
09:10Alors voyez la séquence telle qu'elle est proposée.
09:13On l'a déjà posé plusieurs fois, mais où trouvez-vous vos 7 milliards pour financer votre mesure sur la TVA ?
09:30Quand on voit ça, on se dit qu'il ne prend rien, qu'il n'est pas bon.
09:35Tout le monde commente.
09:37L'original, voilà comment ça s'est passé.
09:40On l'a déjà posé plusieurs fois, mais où trouvez-vous vos 7 milliards pour financer votre mesure sur la TVA ?
09:50D'accord.
09:56Bien.
09:58Sur le logement aujourd'hui.
10:18Sur la TVA et le financement de la TVA, je vais vous répéter ce que j'ai déjà dit.
10:22Il n'y a pas de problème.
10:23La politique, c'est l'heure de la répétition.
10:26Soit on se contredit, soit on se répète.
10:29Moi, je me répète.
10:30Donc, ma baisse de la TVA sur les produits énergétiques d'ici la fin de l'année, ça coûte 7 milliards.
10:361,2 milliard sur la niche armateur.
10:392 milliards sur la baisse de la contribution au budget de l'Union Européenne.
10:43Le rehaussement de la contribution sur les rentes intramarginales, 3 milliards.
10:48Et j'ajoute que nous voulons, s'agissant de la mesure d'exonération d'impôt sur le revenu, sur la part des revenus dégagés par le travail pour les soignants qui reprennent leur travail dès l'été.
11:02Évidemment, ça coûte zéro.
11:05Ça manque à gagner dans les caisses de l'État.
11:07Mais le coût est évidemment nul.
11:10Vous avez compris ce qui s'est passé.
11:12Il y a eu trois questions qui ont été posées.
11:13Une sur le logement, une sur les retraites, une sur la TVA.
11:16Et puis, quand la question sur la TVA est posée, il dit…
11:19La note.
11:20La note, etc.
11:22Et puis, il attend.
11:23Il commence à repartir sur le logement.
11:25Pourquoi on a accéléré, vous l'avez compris, parce que la réponse sur le logement, on ne voulait pas vous la faire écouter.
11:29Et il arrive sur la réponse TVA.
11:31Donc voilà.
11:32Mais tout le monde s'est fait avoir.
11:34Même j'ai vu Marine Thauvelier, Charles Armanin, en disant que le Président est nul.
11:37Il ne sait pas comment répondre, etc.
11:39Bon.
11:40Voilà.
11:41Par exemple, c'est tellement un naufrage, cette vidéo de Bardelat, qu'on dirait qu'il a une oreillette
11:44et qu'il attend une réponse de son équipe qui ne vient pas.
11:47Est-ce qu'elle a fait un tweet pour corriger ?
11:49Mais non, peu importe.
11:50Mais ce qui est terrible surtout, c'est que nous, effectivement, au nom du CheckNews, nous le faisons.
11:56Et vous verrez que peu de gens le feront, ce travail-là.
12:01Qui est l'origine de ce CheckNews ?
12:04C'est les réseaux sociaux.
12:06C'est les réseaux sociaux.
12:08Ça se fait beaucoup et dans tous les sens.
12:12Vous avez un autre exemple ?
12:15Parce que moi, franchement, pour le coup, je n'ai pas vu ça.
12:21De faire des capsules, comme on dit, et de retenir que des choses qui peuvent tomber derrière.
12:25Commentées par les hommes politiques ?
12:28Ça a dû arriver.
12:29Je n'ai pas l'exemple précis.
12:31Mais accordez-moi que ce qu'il y a aujourd'hui sur les réseaux sociaux,
12:36qu'est-ce que pourra donner l'intelligence artificielle là-dessus,
12:38nous fait basculer dans quelque chose d'autre.
12:40J'aurais aimé que vous ayez un exemple.
12:42C'est vrai.
12:43Est-ce que vous voulez voir peut-être ?
12:45Alors, puisqu'on parle du programme de M. Bardella, je propose de voir le sujet.
12:50Très attendu, le calendrier du RN se divise en deux temps.
12:54Celui des urgences et des réformes.
12:56Parmi les volets détaillés par Jordan Bardella, le pouvoir d'achat,
13:00propose une baisse de la TVA sur les énergies de 20 à 5,5%
13:04en dérogeant aux règles de l'Union européenne.
13:07Du changement est aussi prévu côté éducation.
13:10J'entends par ailleurs refaire de l'école un asile inviolable
13:13où les querelles des hommes n'entrent pas
13:15et cela passe dès la rentrée de septembre par un big bang de l'autorité.
13:18Comprenez, interdiction des téléphones portables,
13:21vouvoiement obligatoire des enseignants
13:23et la généralisation du port de l'uniforme.
13:25En termes de sécurité, l'instauration des peines planchers est au menu
13:29comme l'excuse de minorité qui pourrait être levée
13:32ou encore la suspension d'allocations familiales pour les parents de mineurs délinquants.
13:36Côté immigration, j'entends d'abord supprimer le droit du sol.
13:40Je lèverai les obstacles à l'expulsion des délinquants et criminels étrangers.
13:44Sur les retraites, priorité aux carrières longues.
13:47À compter de l'automne, les Français qui ont commencé à travailler avant 20 ans
13:50et qui justifient de 40 annuités pourront partir à la retraite dès 60 ans.
13:55Enfin, s'il accède au pouvoir,
13:57Jordan Bardella promet aucune troupe en Ukraine
14:00mais une extrême vigilance face aux tentatives d'ingérence de la Russie.
14:04Un agenda non exhaustif qui pourrait être mis en application à l'issue du 7 juillet.
14:10Nous poursuivons parfois une discussion hors antenne.
14:17On peut peut-être la donner en direct.
14:22Pourquoi on ne la donnerait pas en direct ?
14:25Mais parce que vous ne pouvez pas comparer.
14:28Voilà, c'est tout.
14:30Non, allons-y.
14:32C'est de bon enfant.
14:34J'ai dit à monsieur Olivier, il faut que la parole circule.
14:38Tu as beaucoup entendu dans la première partie.
14:41Dis-toi aussi.
14:43J'ai dit que j'allais manger mon temps de parole.
14:45Non, vous n'avez pas mangé.
14:47Est-ce que vous avez le droit de parler ?
14:49Le programme de monsieur Bardella, comment on l'analyse ?
14:52D'abord, il est de droite, il est de gauche, il est libéral, il est social.
14:55Comment vous qualifiez ce programme ?
14:58Sur le régalien, il y a toujours la même vision.
15:00Ça n'a pas changé, effectivement.
15:02Les piliers régaliens du programme du RN sont toujours là.
15:05Effectivement, il y a le libéralisme qui est davantage marqué.
15:10Il y a une mélonisation.
15:12Oui, il y a une mélonisation qui arrive avant l'élection.
15:16Ou alors une marionnisation.
15:18Cette libéralisation correspond sans doute à l'alliance avec Eric Ciotti.
15:22C'est marqué sur les retraites, par exemple.
15:24Regardez les retraites.
15:26D'abord, c'est renvoyé à l'automne, dans un second temps.
15:28Il n'est plus question d'une réforme globale.
15:30Là, il évoque seulement les carrières longues.
15:33Il dit 62 et 42 annuités.
15:35Il a dit que ça sera fait plus tard, quand on aura le temps.
15:39Quand l'équilibre des finances le permettra.
15:43Et que ça vous paraît capable d'abord de s'imposer en France
15:49et d'être efficace pour la société française.
15:51C'est très consensuel.
15:53Il y a des choses qui sont assez consensuelles.
15:55Sur une mesure, s'il vous permettez.
15:58Il dit, je ferai en sorte qu'on puisse expulser plus facilement
16:02les délinquants et criminels étrangers.
16:04Mais sans dire réellement comment.
16:06Parce qu'on sait que la grande difficulté,
16:08ce sont les laissés-passer constulaires.
16:10Et là, il ne présente pas de méthode pour que les pays
16:12délivrent davantage ces laissés-passer.
16:14Qu'est-ce qui changerait en France ?
16:16C'est consensuel.
16:18Parce que vous reprenez toutes les mesures
16:20qu'on vient d'entendre dans le sujet.
16:22En fait, les Français sont quasiment à chaque fois
16:24d'accord à 65-70%.
16:26Je pense qu'il n'y a pas une mesure épouvantaille
16:29ou une mesure qui peut faire peur.
16:31Le sujet de Jordan Bardella pendant cette campagne
16:33qui va être très courte, c'est juste de rassurer.
16:35Ça se voit dans le ton de toutes ses interventions,
16:37de toutes ses interviews, etc.
16:39Il veut juste que les gens n'aient pas peur.
16:41Il sait que ça va jouer là-dessus.
16:43Il peut gagner s'il fait moins peur que Marine Le Pen
16:45ne faisait peur à la présidentielle et Jean-Marie Le Pen
16:47par le passé, évidemment.
16:49Ensuite, je note une deuxième chose dans toutes ces mesures
16:51programmatiques, vous vous rendez compte qu'il ne peut pas
16:53faire grand-chose en réalité.
16:55C'est ce qu'a dit Emmanuel Macron à l'Élysée.
16:57Johan a parfaitement raison de dire que lever les obstacles
16:59aux expulsions, c'est un sujet compliqué.
17:01Ce qu'on n'imagine pas, c'est l'agendamento
17:06du programme économique et industriel du RN.
17:09Depuis cinq ans, sous l'effet de Florian Philippot,
17:11on avait dit sortie de l'euro, sortie de l'Europe.
17:13Terminé.
17:15Les économistes étaient en gros,
17:17en expulsant le maximum d'étrangers
17:19et en leur donnant des droits différents
17:21aussi moins favorables, on va économiser plein d'argent.
17:23Là, on est sortis de ça.
17:25Aujourd'hui, c'est on va réformer l'euro de l'intérieur,
17:27on va baisser deux milliards, je crois,
17:29la contribution de la France au budget européen
17:31et on va appliquer des mesures libérales,
17:33c'est-à-dire baisser la TVA
17:36et ne pas augmenter la fiscalité.
17:38C'est quelque chose, effectivement, c'est Mélanie,
17:40c'est Chirac et Madelin dans les années 80.
17:43Quelle est la différence avec Emmanuel Macron ?
17:45Baisser la part de la Cote-Pas de la France
17:48dans le budget européen, Emmanuel Macron
17:50était absolument hostile.
17:52La baisse de la TVA
17:54sur les produits première nécessité,
17:56l'essence, etc., Emmanuel Macron
17:58n'en a jamais eu envie.
18:00Idem, supprimer l'AME et faire des droits
18:02différenciés pour les étrangers.
18:04Il y a le droit du sol quand même, c'est très important.
18:06Je ne sais pas si c'est possible.
18:08En fait, en matière économique, il n'y a pas...
18:10Est-ce possible ? J'en sais rien, mais c'est dans le programme.
18:12Après, ça sera à la pause.
18:14Il y a quelque chose de très vicieux.
18:16Vous sentez déjà, au fur et à mesure
18:18que les sondages se précisent,
18:20qu'il y a des gens, à gauche
18:22et à l'extrême gauche, qui décident déjà
18:24de s'opposer
18:26à ce que fera le Rassemblement national,
18:28qu'ils décrètent d'eux-mêmes
18:30comme illégal.
18:32Ils considèrent que c'est illégal parce qu'il y a
18:34des arrêts du Conseil d'État ou du Conseil constitutionnel.
18:36Donc, ils considèrent déjà
18:38qu'il y a un gouvernement des juges,
18:40que ces juges ne comptent jamais...
18:42Ont-ils tort de dire qu'il y a un gouvernement des juges ?
18:44Ont-ils tort de penser qu'il y a un gouvernement des juges ?
18:46Oui, mais on peut imaginer...
18:48Et ce sera la pause après.
18:50Il me plaît à penser que les juges
18:52peuvent changer, peuvent modifier...
18:54Vous pensez ça ?
18:56Non, mais en tout état de cause...
18:58Et ce sera la pause après.
19:00Il n'est pas immoral
19:02ni illégal de l'espérer.
19:04Or, l'extrême gauche
19:06explique que le Rassemblement national
19:08est déjà dans une sorte d'illégalité
19:10parce qu'il espère
19:12effectivement un changement.
19:14Bon, ça va être la pause, mais je ne vous ai pas repris,
19:16c'est le duel
19:18qui existe en France entre l'illégalité
19:20et la légitimité.
19:22C'est-à-dire que les opposants
19:24du Rassemblement national diront
19:26que le RN est légal
19:28puisqu'il a été élu.
19:30Mais il n'est pas légitime.
19:32Madame Binet
19:34explique déjà...
19:36Vous avez donné votre avis.
19:38Vous êtes en train de me contredire devant la France entière
19:40de manière erronée.
19:42Je ne crois pas.
19:44Ils disent qu'ils sont dans l'illégalité.
19:46Je tiens à voir le dernier mot.
19:48Voilà.
19:50Et c'est toute la difficulté entre la légalité
19:52et la légitimité.
19:54Ils ne reconnaîtront pas au RN sa légitimité.
19:56Jamais.
19:58La pause, comme je vous le disais depuis 10 minutes,
20:00et nous revenons tout de suite.
20:04Je voulais vous montrer,
20:06avant de reparler d'Emmanuel Macron,
20:08parce qu'il y a des choses qui sont tellement invraisemblables
20:10dans ce joli pays de France.
20:12Il y a un meeting à Lyon
20:14que vous allez découvrir du nouveau Front populaire.
20:16Mercredi 26 juin,
20:18grand meeting à partir de 18h,
20:20Plage Jean Geraise.
20:22Et qui est là ?
20:24Julia Foys.
20:26Qui est-elle ? Journaliste à France Inter.
20:28Je vous jure,
20:30je suis absolument sidéré.
20:32Julia,
20:34j'espère que je dis bien son nom,
20:36Julia Foys.
20:38Elle est payée par les...
20:40Ben non, les citoyennes.
20:42Non mais normalement, quand tu es journaliste,
20:44tu vas t'afficher dans des...
20:46Dans les journalistes.
20:48Pas toujours.
20:50C'est quand même incroyable.
20:52Tu ne devrais pas t'afficher,
20:54ne serait-ce que pour les auditeurs.
20:56En ce moment, France Inter est en roue libre.
20:58En roue libre ?
21:00Il s'insit tout le monde.
21:02Il faut que je vous raconte ce matin.
21:04J'étais en train de regarder un dossier délicat à mon bureau,
21:06et dans le cadre de mon devoir de vigilance citoyenne,
21:08j'étais en train d'écouter en même temps.
21:10On doit être 11 heures.
21:12Il doit être content, le client.
21:14Non mais attendez.
21:16Je suis chez moi.
21:18Vous permettez, j'ai le droit de travailler chez moi.
21:20Il y a une émission d'Ali Rebeihi
21:22qui tourne autour des psys, etc.
21:24Je vous assure que c'est vrai.
21:26C'était des psys qui étaient en train de gloser
21:28sur l'angoisse que ressentent certaines personnes
21:30à la montée du rassemblement national.
21:32C'est une histoire de fou.
21:34C'est le cas de le dire.
21:36C'est la réalité.
21:38Vous croyez que je suis bien ?
21:40Ce n'est pas bien.
21:42Mais bientôt, de toute manière.
21:44C'est une assistance.
21:46Ce sont les mêmes gens, en vérité,
21:48qui mettent dans les asiles
21:50les opposants.
21:52Mais vous avez vu que des émissions s'arrêtent.
21:54Sur France Inter, vous avez vu que des émissions s'arrêtent.
21:56Vous allez avoir des clients.
22:00C'est le service public.
22:02Il y a effectivement un devoir de neutralité
22:04et surtout le devoir de ne pas faire deux poids, deux mesures.
22:06Si cette journaliste va à ce meeting,
22:08on peut estimer, sans trop se tromper,
22:10qu'elle y va pour faire la publicité
22:12du Nouveau Front Populaire.
22:14Elle ne va pas être très critique, manifestement.
22:16Et c'est quand même Radio France
22:18qui a également viré Jean-François Aquili
22:20simplement parce qu'il envisageait
22:22de donner quelques conseils à Jordan Bardella.
22:24Effectivement, ce service public
22:26qui devrait être le service
22:28de tous les Français, exprimer une neutralité,
22:30là, objectivement, ne l'est pas du tout.
22:32Puisqu'on parle de ceux qui se présentent
22:34ou qui ne se présentent pas,
22:36c'est évidemment un détail,
22:38mais je suis en train de regarder partout
22:40par exemple l'hôte ouvrière.
22:42L'hôte ouvrière va se présenter
22:44un peu partout.
22:46Et je regarde le profil de ceux qui se présentent.
22:4860% d'enseignants.
22:50C'est formidable.
22:52Par exemple, dans le Cher,
22:54est-ce que je peux citer leur nom ?
22:56Je ne vais pas citer leur nom,
22:58mais en Euréloire, il y a trois enseignants.
23:00Il y a trois enseignants,
23:02enseignants, instituteurs, etc.
23:04Le Front Populaire de 36,
23:06c'est exactement des enseignants.
23:08Je termine juste.
23:10L'hôte ouvrière, c'est-à-dire que
23:12tu confies tes enfants
23:14à juste des activistes révolutionnaires.
23:16Mais je vous signale que...
23:18Vous riez, mais je n'y peux rien.
23:20Ce que je dis...
23:22L'hôte ouvrière,
23:24vous convenez que c'est un mouvement
23:26révolutionnaire.
23:28Ça m'a amusé de dire ça.
23:30Est-ce qu'on peut être, par exemple,
23:32un très bon prof de maths,
23:34où vraiment les parents se disent
23:36que c'est formidable,
23:38qu'il a une très bonne réputation
23:40et un très bon résultat,
23:42et être candidat à l'hôte ouvrière en même temps ?
23:44Est-ce que ça fait de lui un mauvais prof de maths ?
23:46Je pense que si vous aviez
23:48des enseignants militants au GUD,
23:50je pense que ça poserait un problème.
23:52Quand j'ai fait mes études de droit...
23:54Je pense qu'évidemment, ça pèse.
23:56Quand tu es militant l'hôte ouvrière
23:58au point de te présenter,
24:00toute ta vie est contaminée par ça.
24:02Mais non, enfin !
24:04Pourquoi vous avez cette image-là ?
24:06Parce que t'es un militant !
24:08Quand t'es militant, t'es militant !
24:10T'es pas sympathisant, t'es militant !
24:12Vous pouvez être un candidat à l'hôte ouvrière
24:14et avoir une très belle famille,
24:16être apprécié dans votre quartier,
24:18être un bénévole associatif
24:20qui prépare une tarte aux pommes
24:22pour le loto l'après-midi...
24:24Enfin, c'est un détail...
24:26Ça n'a rien à voir avec le Nouveau Parti Anticapitaliste.
24:28Ils ne sont pas dans le Front Populaire,
24:30la lutte ouvrière.
24:32Ce sont des gens indépendants
24:34qui ont un regard un peu plus réel sur les choix.
24:36Je me rappelle que...
24:38Je me rappelle que Mme Julia Foys
24:40est journaliste
24:42à France Inter.
24:44Elle participera.
24:46Et alors, personne ne dit rien.
24:48Mais vous imaginez...
24:50Vous n'avez jamais eu un prof
24:52plutôt marqué à gauche
24:54qui vous a marqué.
24:56La différence,
24:58c'est qu'effectivement,
25:00la période était infiniment différente
25:02et les gens, je pense, faisaient la différence.
25:04Il faut dire quand même
25:06que 20% des professeurs ont voté RN
25:08aux élèves qui sont européennes.
25:10Le gouvernement...
25:12Revenons sur Emmanuel Macron.
25:14C'est pour ça qu'on a ouvert l'émission
25:16avec ce qu'il avait dit sur la guerre civile.
25:18Et là, colère,
25:20coulisses, un podcast d'1h45.
25:22Je ne sais pas si vous l'avez écouté.
25:241h45.
25:26Et demain, ça sera encore 1h.
25:28Et après...
25:30Il n'y a qu'une télévision
25:32sur laquelle il n'est pas venu, c'est chez nous.
25:34Il aura parlé à la terre entière.
25:36Mais bon.
25:381h45 et je vous propose d'écouter
25:40la colère sur la...
25:42Qui gouverne ?
25:44Ah non, on ne peut pas jouer.
25:46On peut lire.
25:48On n'a pas le droit de lire
25:50pour le temps de parole.
25:52Donc Emmanuel Macron, on n'a pas le droit.
25:54Au-delà de vos colères, elle s'est exprimée.
25:56Je l'ai entendu, je vous redonne la parole.
25:58Ce sera la faute de personne ce soir.
26:00Ce sera la responsabilité des Français.
26:02Donc moi, j'y suis pour rien.
26:04Paris, c'est une confiance.
26:06C'est jamais sa responsabilité sur rien.
26:08De toute façon, c'est la base
26:10avec Emmanuel Macron.
26:12Est-ce qu'on a un autre passage que je peux vous lire ?
26:14Peut-être.
26:16Alors, elle divise.
26:18Par définition, ce mot, c'est un mot aussi valise.
26:20Parce que quand tu te présentes,
26:22forcément, tu divises.
26:24C'est le principe de l'élection.
26:26Moi, j'en peux plus de ce mot.
26:28Tu divises, ben oui.
26:30Mais la France n'a jamais été
26:32autant divisée qu'aujourd'hui.
26:34En plus, en réalité, pardon,
26:36Emmanuel Macron dit que le risque,
26:38c'est que demain, la société soit fracturée,
26:40soit divisée.
26:42Et c'est ce qu'il dit.
26:44Demain, la société soit fracturée, soit divisée.
26:46Elle l'est déjà. Elle ne l'a jamais été
26:48à ce point après sept années au pouvoir
26:50d'Emmanuel Macron. Donc, je veux bien qu'il fasse ce constat.
26:52Mais là, il a une responsabilité, pardon.
26:54Bon, est-ce qu'on peut écouter Pierre Mazot
26:56en revanche, sur la dissolution
26:58possible ou la démission ?
27:00Est-ce qu'on a le droit en temps de parole ?
27:02Ah, on a le droit.
27:04Il faut que je demande, c'est M. Nau, le temps de parole.
27:06Pierre Mazot, ancien président.
27:08Ancien membre du Conseil Constitutionnel.
27:10Qui était avec Frédéric Aziza.
27:12Et voici ce qu'il a dit.
27:14Après une dissolution que je condamne.
27:16Mais elle a eu lieu.
27:18Je m'incline.
27:20Mais on risque
27:22un gouvernement
27:24encore
27:26plus complexe que celui d'aujourd'hui.
27:28Donc, une situation encore plus difficile.
27:30Et que pour
27:32arrêter ces difficultés graves
27:34pour notre pays,
27:36et par là même,
27:38ses répercussions sur l'Europe, voire même dans le monde,
27:40je suis de ceux
27:42qui pensent que le président de la République
27:44se doit de démissionner.
27:46Bon. En tout cas, il a annoncé
27:48qu'il ne le ferait pas. Mais je vous propose d'écouter
27:50ce qu'avait dit le général de Gaulle avant le référendum
27:52de 1962.
27:54Si votre réponse est non,
27:56comme le voudraient
27:58tous les anciens partis,
28:00afin de
28:02rétablir leur régime
28:04de malheur,
28:06ainsi que tous les factieux,
28:08pour se lancer
28:10dans la subversion,
28:12ou même
28:14si la majorité
28:16des oui
28:18est faible,
28:20médiocre,
28:22aléatoire,
28:24il est bien évident
28:26que ma tâche
28:28sera terminée
28:30aussitôt
28:32et sans retour.
28:34Car que pourrais-je faire
28:36ensuite
28:38sans la confiance
28:40chaleureuse de la nation ?
28:42Bon, ça a le mérite d'être clair.
28:44Sept ans plus tard, il a dit la même chose.
28:46Il a été mis en minorité lors de son référendum
28:48sur le Sénat et sur la régionalisation.
28:50Il a démissionné. Il est parti le soir même.
28:52Et d'ailleurs, on pourrait imaginer,
28:54c'est de la politique fiction, que si
28:56M. Macron
28:58avait justement mis
29:00son siège, si j'ose dire,
29:02en jeu, ça aurait eu plus
29:04de tenue, et peut-être que
29:06ça aurait été reçu différemment
29:08dans l'opinion.
29:10J'en sais rien, parce qu'il y a un niveau de détestation
29:12que si le vote avait mené
29:14à la démission, je ne suis pas certain
29:16que ça aurait remporté la valeur.
29:18Moi, je suis frappé par une chose.
29:20Je ne sais pas si vous avez vu la série La Fièvre,
29:22qui est une série de Canal+, qui est sortie il y a quelques mois,
29:24et qui en fait est intégralement,
29:26c'est les scénaristes de Baron Noir qui ont fait cette série,
29:28qui viennent plutôt de la gauche.
29:30La série est intégralement fondée
29:32sur l'idée, que je crois fausse, que
29:34la France est menacée par les extrêmes
29:36qui se renvoient à la balle,
29:38qui se nourrissent les uns des autres, etc.,
29:40et qu'elle doit être sauvée, c'est l'héroïne de la série,
29:42par un bloc central qui ressemble
29:44un peu à Emmanuel Macron. Et je pense qu'il a
29:46acheté cette théorie, Emmanuel Macron, et qu'il essaye
29:48justement d'installer le clivage de la série La Fièvre
29:50en expliquant, en gros, que
29:52dans la série, il parle toujours de guerre civile.
29:54Il y aura la guerre civile, il y aura le feu,
29:56il y aura le malheur,
29:58la tristesse et la famine,
30:00quasiment, ne se rendant pas compte.
30:02Et je pense que c'est pour ça que son raisonnement
30:04est complètement invalidé par les Français, que les Français
30:06vivent déjà ça, en réalité. C'est ce que disait Yohann tout à l'heure.
30:08La France, elle est super divisée, les gens souffrent
30:10quand même globalement, et c'est plus un vote de colère
30:12uniquement, ce qu'on appelle les extrêmes,
30:14comme si c'était la même chose. Le RN, maintenant, il y a
30:16une adhésion au projet, en fait. On le voit de plus en plus.
30:18Richard Malika
30:20était ce matin sur
30:22RTL, et c'est absolument
30:24formidable ce qu'il a dit
30:26de courage, d'intelligence,
30:28et je vous propose de l'écouter.
30:30On a
30:32un député de ce mouvement
30:34qui utilise des codes néo-nazis,
30:36les dragons célestes,
30:38pour qualifier les Juifs.
30:40On a un autre
30:42député de ce parti qui relativise
30:44le viol d'une jeune fille de 12 ans parce qu'elle est juive,
30:46Aymeric Caran. On a
30:48des jeux de mots sur
30:50madame Yael Brandpivé qui part
30:52camper à Tel Aviv,
30:54et puis madame Elisabeth Born
30:56qui est rescapée.
30:58C'est des jeux de mots qu'on entendait dans la bouche de Jean-Marie Le Pen.
31:00On a un refus de participer
31:02à la manifestation
31:04contre l'antisémitisme.
31:06On a, de la part de ce parti,
31:08une qualification d'israélien
31:10d'extrême droite pour ceux qui
31:12ont le malheur de participer à cette
31:14manifestation. On a des
31:16salsionnistes contre monsieur Glucksmann.
31:18Je pourrais continuer la liste. On a
31:20ce parti à réhabiliter l'antisémitisme.
31:22Aujourd'hui, on peut être de gauche,
31:24antisémitisme, antisémites
31:26et cool, ça s'appelle LFI.
31:28C'est quelqu'un de gauche
31:30qui vous parle.
31:32Malka, c'est quelqu'un de gauche.
31:34Ça restera la vraie
31:36question qui ne me surprendra
31:38pas, puisque je l'ai dit avant,
31:40notamment à notre ami Olivier Dardigolle,
31:42tout ça, la gauche s'en fiche.
31:44L'instinct de survie est
31:46plus fort. LFI...
31:48Regardez Malka.
31:50Ils sont tout à fait minoritaires. Regardez
31:52l'accord. Ils voteront
31:54tous pour un Président.
31:56Tout ça est des voix
31:58minoritaires.
32:00Minoritaires.
32:02De Jean-Marc Ayrault à François
32:04Hollande. Ce n'est pas rien,
32:06comme un dernier président de la République,
32:08un ancien Premier ministre.
32:10Ce qui la caractérise, c'est cette
32:12extraordinaire tribune dans le monde
32:14qui nous explique
32:16tranquillement que l'antisémitisme
32:18de gauche
32:20est acceptable, alors que
32:22l'antisémitisme de droite ne le serait pas, parce que
32:24c'est l'antisémitisme du passé. On est
32:26quand même dans une forme de folie.
32:28C'est le monde qui le publie.
32:30Une écrasante majorité d'électeurs de gauche
32:32et je vois que, dans les derniers sondages,
32:34le bloc de gauche est à 28%.
32:36Auront la possibilité,
32:38dans une écrasante majorité de
32:40circonscriptions, de voter pour
32:42des femmes et des hommes qui, depuis
32:44le 7 octobre, par exemple, ont eu un comportement
32:46irréprochable. Dans les circonscriptions
32:48où ça n'est pas le cas, vous avez la possibilité
32:50de ne pas le faire.
32:52Ils auront favorisé
32:54un parti antisémite.
32:56Vous en parlez avec désinvolture, tout de même.
32:58On se demandait tout à l'heure
33:00ce qui caractérisait
33:02l'extrême droite. L'extrême droite, c'est assez simple.
33:04C'est l'antiparlementarisme,
33:06c'est la violence et c'est l'antisémitisme.
33:08Ces trois données-là,
33:10on les retrouve aujourd'hui à l'extrême gauche.
33:12Ce qui caractérise l'extrême droite,
33:14aujourd'hui, tout cela, on le retrouve
33:16à l'extrême gauche. C'est très clair.
33:18Mais ça ne change rien.
33:20Tout de même.
33:22Ne dites pas ça.
33:24Ça ne change rien.
33:26Ça ne change rien pour
33:28la grande majorité
33:30du peuple de gauche.
33:32Vous présentez ces questions-là comme si elles étaient
33:34le point
33:36d'équilibre
33:38de l'accord Franco-Pubert.
33:40Regardez la situation
33:42faite à Jean-Luc Mélenchon.
33:44Il n'a pas le magistère
33:46qu'il avait en 2022.
33:48Il n'est pas en point d'équilibre
33:50de l'accord qui a été signé.
33:52Il n'est même pas présent.
33:54Je vous dis simplement ça.
33:56C'est factuel.
33:58Il a 100 députés de plus que le deuxième parti.
34:00Il en perd une centaine.
34:02Il en perd quand même une centaine.
34:04La fameuse tribune du monde
34:06a ri à Limy.
34:08C'est lui qui l'a écrite.
34:10C'est l'avocat de Jean-Luc Mélenchon.
34:12C'est précisé ?
34:14C'est précisé dans la tribune du monde ?
34:16Non, c'est vrai que ce n'est pas précisé.
34:18C'est quand même extraordinaire.
34:20Il défend.
34:22C'est l'avocat de Jean-Luc Mélenchon.
34:24Il a le droit d'ailleurs.
34:26Vous ne donnez pas le nom
34:28de vos clients quand vous écrivez.
34:30Moi, quand j'écris mes trucs dans le Figaro, je ne dis pas
34:32que je suis l'avocat d'Intel.
34:36Votre corporatisme m'étonne.
34:38Regardez si je suis
34:40corporate dans mon article du Figaro
34:42sur eux aujourd'hui.
34:44Moi, je pense que c'est la moindre
34:46des choses de dire M. Ariel Limy.
34:48On n'a pas à savoir
34:50quels sont les clients de l'avocat.
34:52Et M. Vincent Lemire ?
34:54Non, non.
34:56On n'a pas à savoir.
34:58Il y a certaines gens
35:00qui, lorsqu'ils ont défendu certaines personnalités
35:02de droite ou de ce qu'on
35:04qualifie d'extrême droite,
35:06ont souligné bien précisément qu'ils sont
35:08des avocats.
35:10On reproche même
35:12à un journaliste
35:14qui n'a même pas écrit un livre
35:16pour Jordan Bardella, de l'avoir écrit.
35:18Pour les avocats, il y a quand même
35:20une confidentialité très forte entre l'avocat et ses clients.
35:22Mais pas quand tu es l'avocat de Jean-Luc Mélenchon.
35:24Il n'y a plus de confidentialité.
35:26Vous savez qui est l'avocate
35:28historique de Jean-Luc Mélenchon ?
35:30Raquel Gallido.
35:32C'était.
35:34Cela étant,
35:36comme disent les gauchers,
35:38d'où parles-tu ?
35:40Il publie cette tribune dans
35:42Le Monde, où je vous défie
35:44de trouver
35:46la moindre critique
35:48par rapport à l'accord avec un parti antisémite.
35:50Je vais vous faire écouter une séquence.
35:52Je vais vous la faire écouter deux fois.
35:54Au cas où vous ne compreniez pas bien la première fois.
35:56Je vais voir
35:58si vous avez
36:00un sens de l'observation
36:02intéressant.
36:04C'est comme un jeu.
36:06Si ça nous motive.
36:08Premier passage.
36:10Jean-Luc Mélenchon
36:12parle en meeting
36:14de l'antisémitisme.
36:16Je vous propose
36:18d'écouter cette séquence.
36:20C'est une honte d'avoir
36:22instrumentalisé ce combat.
36:24Bien sûr,
36:26il faut lutter contre l'antisémitisme
36:28et le programme du Nouveau Fonds Populaire
36:30le prévoit avec précision.
36:32Et bien sûr, il faut lutter
36:34contre l'islamophobie
36:36qui concerne des millions de nos compatriotes.
36:38Montrez du doigt
36:40d'une manière abjecte.
36:42Et oui,
36:44le programme du Front Populaire
36:46pour la première fois
36:48comporte le mot islamophobie
36:50pour le condamner.
36:52Voilà déjà la prise de conscience
36:54que le Front Populaire porte
36:56devant le peuple français.
36:58Jean-Luc Mélenchon se trompe.
37:00Qu'est-ce que vous avez remarqué dans cette séquence ?
37:02Une erreur de Jean-Luc Mélenchon ?
37:04Non.
37:06Qu'est-ce que vous avez remarqué dans cette séquence ?
37:08Après vous allez dire, ah oui,
37:10qu'est-ce que vous avez remarqué ?
37:12Et on va la réécouter.
37:14C'est visuel ou c'est oral ?
37:16C'est un fait extrêmement important.
37:18Il dit
37:20devant une foule,
37:22il faut combattre l'islamisme.
37:24L'antisémitisme, pardonnez-moi.
37:26Il faut combattre l'antisémitisme.
37:28Personne n'applaudit.
37:30Il dit il faut combattre l'islamophobie.
37:32Tout le monde applaudit.
37:34C'est tellement évident que vous ne l'avez pas dit.
37:36On réécoute la séquence.
37:38C'est intéressant.
37:40C'est très intéressant.
37:42C'est passionnant.
37:44C'est en direct.
37:46Écoutez cette séquence une deuxième fois.
37:48C'est vrai.
37:50C'est une honte d'avoir
37:52instrumentalisé ce combat.
37:54Bien sûr,
37:56il faut lutter contre l'antisémitisme.
37:58Et le programme du Nouveau Front Populaire
38:00le prévoit avec précision.
38:02Et bien sûr, il faut lutter
38:04contre l'islamophobie
38:06qui concerne des millions de nos compatriotes.
38:08Montré du doigt
38:10d'une manière abjecte.
38:12Et oui,
38:14le programme du Front Populaire,
38:16pour la première fois,
38:18comporte le mot islamophobie
38:20pour le condamner.
38:22C'est déjà la prise de conscience
38:24que le Front Populaire porte
38:26devant le peuple français.
38:28Est-ce qu'on peut faire remarquer en dehors,
38:30effectivement...
38:32Quand j'ai écouté ça cet après-midi,
38:34ça m'a sauté aux yeux.
38:36Oui, il faut combattre
38:38l'antisémitisme.
38:40Oui, il faut combattre l'islamophobie.
38:42Forcément, vous n'avez pas le même succès.
38:44Oui, mais bon.
38:46Peu importe que les applaudissements soient
38:48suggérés ou interdits.
38:50La phrase est aussi longue
38:52d'un côté que d'un autre.
38:54Elle est équilibrée.
38:56Sur le fond, pardon de le dire,
38:58les assassinats,
39:00les massacres dans les écoles,
39:02les massacres dans les hyper-cachères,
39:04les assassinats de vieilles dames,
39:06les viols, ce n'est pas de l'islamophobie.
39:08Donc, renvoyer de vos ados tout ça,
39:10c'est assez indécent.
39:12Et puis, Jean-Luc Mélenchon dit
39:14que nous sommes les premiers
39:16à utiliser ce mot d'islamophobie.
39:18Les premiers à avoir utilisé
39:20ce terme d'islamophobie,
39:22ce sont les frères musulmans.
39:24Écoutons M.Malka une deuxième fois
39:26sur François Ruffin.
39:28Celui qui a un peu de courage
39:30dans l'histoire, c'est M.Ruffin,
39:32plus que certains socialistes.
39:34Pourquoi ? Parce qu'il est rond
39:36avec ce mouvement-là, clairement.
39:38Et il en part et il dit des choses
39:40plutôt que de serrer des mains.
39:42A des aimerais carons.
39:44Tout seul, il n'a pas de pari.
39:46Jérôme Guedj, également, je crois.
39:48Jérôme Guedj n'est pas halleffi,
39:50il est socialiste.
39:52Alors que Ruffin vient de Halleffi.
39:54Non, il vient de Picardie-Debout.
39:56C'est un sous-mouvement de Halleffi.
39:58Il l'a toujours, même sur son élection
40:00la dernière fois.
40:02Je salue d'ailleurs Florent Bachelier,
40:04l'ancien député de Rennes,
40:06qui me dit que le mot islamophobie
40:08est un mot dangereux qui amalgame
40:10la critique du religieux à du racisme,
40:12menace la liberté d'expression,
40:14comme je l'ai dit, par les frères musulmans.
40:16Jean-Luc Mélenchon reprend la rhétorique
40:18des frères musulmans.
40:20François Hollande, d'ailleurs,
40:22on aurait pu vous montrer des images
40:24où il avait l'air très heureux d'être
40:26en campagne, où on le voyait
40:28en train de boire une bouteille de bière.
40:30Je ne sais pas s'il y a Benjamin Nolan,
40:32d'ailleurs, cette image.
40:34Si j'ai un message à faire passer,
40:36c'est que Jean-Luc Mélenchon,
40:38qui a pu, il y a deux ans, être à un moment
40:40une possibilité, aujourd'hui,
40:42qu'il se taise.
40:44Marine Tondoli a dit à peu près la même chose.
40:46Oui, mais bien sûr qu'elle a dit la même chose.
40:48Fabien Roussel, Olivier Faurent.
40:50Mais enfin, vous êtes...
40:52L'un fort, pas aussi fort que les autres.
40:54Mais je veux comprendre, M. D'Artigoye.
40:56C'est bien le patron des Insoumis.
40:58Il ne s'est pas caché.
41:00Vous avez bien signé
41:02avec ce parti des Insoumis.
41:04C'est lui qui va faire les débats.
41:06Il était autour de la table pour signer.
41:08Mais il ne s'est pas caché.
41:10Il est resté pour être Premier ministre
41:12dans la coalition de gauche.
41:14C'est lui le chef.
41:16Il y a un peu d'hypocrisie, quand même.
41:18Jean-Luc Mélenchon, c'est très clair,
41:20serait le Premier ministre si la coalition
41:22Nips remportait les législatives.
41:24Je l'invite à venir débattre.
41:26M. Attal, vous êtes à votre poste
41:28du fait de la faveur du Prince.
41:30Quant à nous, notre prochain ministre
41:32sera proposé par le groupe parlementaire
41:34le plus nombreux en concertation,
41:36après les élections.
41:38Jean-Luc Mélenchon,
41:40Jean-Luc Mélenchon n'est pas le leader
41:42du nouveau mouvement Front Populaire.
41:44Ah bon ?
41:46C'est pas le leader ?
41:48Mais c'est qui le leader ?
41:50Vous avez tellement honte.
41:52C'est ça qui est formidable.
41:54Le leader, c'est celui qui propose
41:56le plus de circonscriptions.
41:58Au moins, assumez !
42:00Assumez !
42:02Assumez !
42:04Tout le monde sait que le leader de la gauche
42:06c'est Jean-Luc Mélenchon.
42:08Si jamais le Front Populaire a une majorité
42:10absolue,
42:12c'est l'ensemble des députés
42:14du Front Populaire qui désignent...
42:16On va pas se fâcher.
42:18Vous n'assumez même...
42:20Les gens de gauche n'assument même pas
42:22que Jean-Luc Mélenchon soit le leader de la gauche.
42:24Mais c'est lui qui a le plus de circonscriptions
42:26en pensant de moi.
42:28Vous le voyez depuis l'accord ?
42:30C'est lui qui anime la campagne ?
42:32Vous le voyez ?
42:34C'est lui qui ouvre le pied dans la porte.
42:36Fabien Roussel,
42:38le Front Populaire
42:40a parti à toutes celles et ceux
42:42qui refusent d'abandonner la France à l'extrême droite.
42:44Personne ne peut s'auto-proclamer
42:46Premier Ministre. Et Olivier Faure
42:48a fait le même tuit. Mais c'est des gens qui sont ensemble.
42:50Vous aviez ce type de déclaration en 2022 ?
42:52Il s'est passé quelque chose.
42:54Mais vous êtes ensemble, bon sang de moi !
42:56Je ne le conteste pas, bon sang de moi.
42:58Vous m'expliquez que vous ne l'êtes pas et qu'il l'est plus.
43:00Actuellement, je vous interroge
43:02sur le changement d'ambiance,
43:04de couleur, comme vous avez le dire,
43:06depuis 2022, concernant le positionnement
43:08personnel au sein de l'alliance
43:10de Jean-Luc Mélenchon. Il s'est passé quelque chose,
43:12quand même, non ?
43:14Vous êtes des journalistes, des observateurs.
43:16Il ne s'est tellement rien passé,
43:18cher Olivier, que
43:20quand je vous disais que l'Arnup
43:22se réformera, vous me disiez non.
43:24Parce que je ne sais pas reprendre la dissolution, moi.
43:26Et oui, la dissolution
43:28a fait que ça a accéléré le calendrier
43:30et ça a mis tout le monde de couteau
43:32sous la gorge. Mais par définition, l'Arnup
43:34se réformait à un moment où elle devait se réformer.
43:36Non. Enfin, maintenant, vous avez...
43:38Le calendrier de dissolution
43:40a provoqué
43:42cette coalition.
43:44Elle n'aurait pas eu lieu dans les mêmes conditions
43:46s'il y avait eu un peu
43:48plus de temps. Mais elle aurait eu lieu
43:50pareil. Quelle mauvaise foi !
43:52Jean-Luc Mélenchon, il ressortirait les archives
43:54d'il y a trois mois, quand tu nous expliquais
43:56sur ce plateau, l'Arnup n'existe plus,
43:58tout le monde a pris son indépendance.
44:00Est-ce qu'on peut lui sortir ce document, s'il vous plaît ?
44:02Il y a eu une dissolution.
44:04Mais regarde,
44:06il rit lui-même.
44:08C'est Emmanuel Macron,
44:10le principal artisan de l'Union de la Gauche.
44:12C'est vrai.
44:14Il y a trois mois, c'était les divergences de fonds
44:16qui faisaient que la dissolution n'existait plus.
44:18La dissolution, ça a plani toutes ces divergences.
44:20Vous avez trop de souvenirs, regardez de là-bas.
44:22En deux ans, il y a eu Rima Hassan.
44:24Rima Hassan qui a complètement
44:26disparu de la circulation, comme le génocide à Gaza.
44:28Il n'y a plus de génocide.
44:30Le génocide à Gaza n'existe plus.
44:32Pardonnez-moi.
44:34Attends, tes copains,
44:36ils ne tweetent plus, c'est fini.
44:38Ils ne tweetent plus sur Gaza.
44:40Pourtant, la situation à Gaza reste
44:42catastrophique.
44:44Il n'y a jamais eu de génocide
44:46à Gaza, mais aujourd'hui,
44:48il ne manque plus.
44:50Vous êtes d'accord avec moi pour dire que
44:52la situation à Gaza n'est pas terrible.
44:54L'intérêt
44:56que les filles portent à la situation a changé
44:58du tout au tout.
45:00La journaliste de France Inter, Julia Foys,
45:02qui va chauffer les strates d'un meeting
45:04mélenchoniste à Lyon, sera-t-elle convoquée
45:06par la direction de Radio France ?
45:08Comme le malheureux Akili, licencié sur la base
45:10de soupçons jamais avérés ?
45:12Le privilège rouge.
45:14Ils ne pourront pas faire autrement.
45:16Parce que tu as viré Akili.
45:18Donc évidemment, madame
45:20Julia Foys,
45:22c'est intéressant. T'en as viré un qui n'a pas fait
45:24un bouquin, et là, t'as une jeune femme qui est journaliste
45:26qui prend partie, mais
45:28elle va être convoquée ?
45:30Elle va être convoquée, je vous pose la question ou pas ?
45:32Là, on vient sur France Inter plutôt de convoquer les gens
45:34en ce moment.
45:36Ils ont mis 6 mois, mais ils l'ont fait.
45:38C'est formidable. Je vous assure, ce monde
45:40est formidable. Mais bon, c'est pas grave.
45:42Il nous reste 3 minutes
45:44pour parler peut-être de l'équipe
45:46de France, parce que c'est terrible d'ailleurs.
45:48Parce que...
45:50Qu'est-ce qui est terrible ?
45:52Tout le monde se fiche du championnat d'Europe.
45:54Même moi.
45:56Les audiences sont bonnes.
45:5810-12 millions pour l'équipe de France.
46:00On est passés de 15 à 11.
46:02C'est pas mal encore.
46:04Vous seriez content.
46:06Quand vous passez de 15 millions à 11 millions,
46:08vous perdez 40%.
46:10Vous passez de TF1 à M6.
46:12Oui, mais il y avait pour le foot,
46:14généralement...
46:16On verra demain, France-Pologne.
46:18France-Pologne, c'est à 18h.
46:20Il y aura moins.
46:22C'est qu'à sombre.
46:24C'est Madame Soleil.
46:26C'est au niveau des commentaires.
46:30On verra pour les 8e de finale.
46:32On verra pour les quarts, peut-être qu'il y aura encore
46:34plus de monde. Pourquoi pas.
46:36Vous vendez le produit.
46:38Vous vendez le produit.
46:40Ceux que ça intéresse.
46:42N'hésitez pas.
46:44Je vous l'ai fait en collier.
46:46Je vous l'ai fait en collier.
46:48Je vais vous donner modestement mon avis.
46:50Je trouve cette équipe de France
46:52très performante.
46:54Elle dégage une puissance...
46:56Il n'a pas marqué un but en deux matchs ?
47:00Parlez pas football.
47:02C'est une vraie statistique.
47:06Est-ce qu'ils ont marqué un but en deux matchs ?
47:08Il y a un sujet.
47:10L'initial, c'est de créer des occasions.
47:12Le but, parfois,
47:14tu peux être maladroit.
47:18Ce n'est pas le but du jeu.
47:22Vous êtes au patio.
47:24On ne va pas parler ensemble.
47:30Je prétends que monsieur Lejeune
47:32s'y connaît encore plus que vous en football.
47:34Pas autant que Pascal.
47:36Moi, j'adore l'idée des champs.
47:38L'identité de l'idée des champs,
47:40ce n'est pas de faire du football spectaculaire.
47:42L'identité des champs, c'est de gagner.
47:44Cette équipe dégage une puissance,
47:46une solidarité.
47:48Elle a des joueurs exceptionnels.
47:50Mike Meunier est un joueur exceptionnel.
47:52Et Chouamani, qu'on va écouter.
47:54Chouamani.
47:56Il est tellement beau
47:58qu'il ne sait même pas prononcer les noms des joueurs.
48:00Il a une force, une puissance.
48:04Il a parlé politique.
48:06Tous les joueurs sont intéressés aux politiques.
48:08Ecoutez ce qu'il dit.
48:10Cette équipe de France va aller loin.
48:14Je ne parie plus.
48:16Parce qu'elle est très bonne.
48:20Et avant de lui marquer un but,
48:22il n'aura pas de simple.
48:26Je n'y vais plus.
48:28Chouamani.
48:30Dans le groupe, tout le monde a le droit
48:32d'avoir son opinion.
48:34On a eu des messages forts
48:36via Kylian, mais aussi Marcus.
48:38Qui ont donné leur point de vue.
48:40C'est un point de vue que je partage.
48:42Dans la vie de tous les jours,
48:44j'ai horreur des extrêmes.
48:46Je suis plus pour une politique d'unité.
48:50Je pense que c'est ce qui représente le mieux la France.
48:52Comme ça a été dit auparavant,
48:54je ne vais rien rajouter de nouveau.
48:56J'incite tout le monde à aller voter.
48:58Et à prendre conscience que chaque vote
49:00aura une importance primordiale.
49:04C'est construit ce qu'il dit.
49:06C'est intéressant.
49:10C'est une lapalissade.
49:12Je trouve que c'est extrêmement creux.
49:16Si on veut vraiment tirer quelque chose,
49:18il est contre les extrêmes.
49:20Un esprit un peu optimiste.
49:22Il renvoie dos à dos le RN
49:24et le milieu de terrain.
49:26Je l'ignorais.
49:28Maintenant, je comprends mieux.
49:30Ce positionnement.
49:32Une fête de la peine.
49:34On va terminer la fête.
49:36Vous devriez célébrer ma connaissance du football.
49:38Vous avez perdu...
49:40On est quand même dans le haut niveau.
49:4221h. Vous avez perdu Julien Pasquet,
49:44Olivier Benquemoun ?
49:46Je vous ai remarqué.
49:48Comment vous êtes habillé ?
49:50Vous avez un pantalon blanc.
49:52C'est l'été.
49:54On peut se montrer tous nos pantalons blancs.
49:56C'est l'été.
49:58Il n'y a pas eu des mots entre vous.
50:00Il y a eu une petite journée.
50:02Au soleil.
50:04C'est son anniversaire.
50:06Très bon anniversaire.
50:08Très spécial.
50:10On lui souhaite quand même un bon anniversaire.
50:12Vous avez une bouteille de vin pour lui ?
50:14Tant pis pour lui.
50:16D'ailleurs, monsieur Begley
50:18est très gentiment
50:20arrivé avec deux bouteilles de vin.
50:22Des jeunes stagiaires, je crois,
50:24vous ont offert pour célébrer la fin du stage.
50:26C'est pas le problème.
50:28Le problème, c'est qu'ils ont compris
50:30son vise.
50:32On offre à certains des boîtes de chocolat.
50:34Lui, il va en faire.
50:36Ils ont bien compris.
50:38Voilà.
50:40Élie Choura, qui sera avec nous
50:42d'ici une demi-heure pour commenter
50:44l'actualité.
50:46Il pourra dire un mot.
50:48Ce n'était pas là-dessus qu'on voulait l'interroger.
50:50En particulier, mais il pourra.
50:52On a décidé ce soir de parler
50:54de la sécurité des programmes des candidats.
50:56Pour ça, à partir de 22h
50:58et régulièrement, toutes les demi-heures,
51:00on entendra un témoignage phare
51:02et fort de quelqu'un qui a subi
51:04l'insécurité.
51:06Parfois plus, la mort.
51:08Il y aura la maman de Sokaina
51:10qui sera avec nous.
51:12Il y aura la maman de Samara qui témoignera.
51:14Et puis Marius, qui est le petit-fils de Berthe,
51:1691 ans, qui avait été tué
51:18lors d'un cambriolage.
51:20On avait envie de confronter leur regard
51:22à l'actualité et à ses programmes.
51:24Est-ce que c'est des mots ?
51:26Est-ce que c'est du vent ? Qu'en pense-t-il ?
51:28Et vous serez tout seul. Jusqu'à minuit.
51:30Mais il y a une équipe derrière.
51:32Virginie Leblond-Tayeb était à la réalisation.
51:34Nicolas était au son. Merci à Marc Fontaine qui était au son.
51:36Benjamin Naud, Julien Durou et Guylain Mlafache.
51:38Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
51:40Rendez-vous demain
51:42à 9h
51:44avec l'heure des pros, Romain Desarbre avant.
51:46Bonne soirée à tous.

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