Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.
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00:00Sandra Busson est avec nous ce soir, Elisabeth Lévy, Gilles-William Golnadel, Olivier D'Artigolle et Paul Melun.
00:07Bonsoir à tous. Après son appel, la l'intifada Elias Dimzalen a été entendue par la police.
00:12C'est passé en garde à vue, a indiqué le parquet de Paris.
00:14C'est une affaire que nous suivons depuis 15 jours.
00:18Ces images que vous voyez là ont précisément 15 jours.
00:21Et nous avions étonné qu'il ne se passe pas grand-chose.
00:26Vous étiez venue, Sandra, sur ce plateau.
00:28Vous aviez dit, attention, il ne se passe pas grand-chose dans la vitrine.
00:32Mais ça ne veut pas dire que les policiers ne travaillent pas.
00:35Et c'est effectivement ce qui s'est passé.
00:37Je rappelle quand même que cet homme avait harangué la foule en disant
00:42est-ce qu'on est prêt à mener l'intifada dans Paris, pour nos banlieues, dans nos quartiers,
00:46pour leur montrer que la voie de la libération vient de nous,
00:48qu'elle démarre de Paris, qu'elle passe par Marseille.
00:50L'intifada, c'est le soulèvement.
00:52C'est quand même pas rien.
00:54Il avait également ajouté ce génocide à des complices.
00:57Il s'appelle Biden, il s'appelle Macron.
00:59Macron, le voleur d'élections, n'est-ce pas ?
01:01On les collait, les voleurs qui habitent à l'Elysée et à Matignon.
01:04Est-ce qu'on est prêt à la virer eux aussi ?
01:06Donc là, il est entendu depuis ce matin.
01:09Il avait été convoqué par la police judiciaire pour être entendu,
01:13par les policiers de la brigade de répression de la délinquance aux personnes.
01:18Il est entendu sous le régime de la garde à vue.
01:20Garde à vue qui vient d'être prolongée, c'est ce que nous a confirmé le parquet de Paris.
01:25Il va devoir s'expliquer sur ses propos.
01:27Vous savez qu'il est mis en cause sous trois qualifications.
01:32L'enquête est ouverte pour trois qualifications
01:34qui lui font encourir jusqu'à cinq ans pour provocation publique
01:37à commettre des délits ou des crimes portant atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation.
01:42Et même jusqu'à sept ans pour provocation publique et directe
01:45à commettre des atteintes volontaires à la vie ou à l'intégrité physique de la personne
01:49aggravée par l'origine ou la religion.
01:51Bon, c'est vrai que c'est la moindre des choses qu'il soit entendu.
01:55Je ne sais pas ce qu'il va se passer ces prochaines heures,
01:57mais cet intifada, c'est un appel quand même à un soulèvement,
02:02à une forme de révolution, je ne sais comment dire.
02:05Est-ce qu'il a une autre nationalité ?
02:07Je dis ça parce que moi j'en ai assez de cette ergiversation.
02:10S'il a une autre nationalité, on ne va pas en plus le mettre en tour, le libérer, etc.
02:14Dehors, est-ce qu'il a une autre nationalité ?
02:16Je n'ai pas cette information, je ne sais pas s'il a une autre nationalité.
02:18Ça n'existe pas de chance administrative en réalité.
02:20Je suis d'accord avec vous, mais bon, il est français.
02:22Mais s'il en a une deuxième...
02:24Il y avait, on peut le noter, une journaliste sur place a noté
02:27qu'il y avait un comité de soutien qui s'était réuni,
02:31quelques dizaines de personnes devant les locaux de la police judiciaire.
02:33Alors justement, c'est ça qui m'intéresse.
02:35Emilia Soudé, que vous voyez ici, et Ercilia, pardonnez-moi,
02:40Ercilia Soudé, que vous voyez ici, est venue en sa qualité de députée...
02:46On imagine que c'est en sa qualité de députée...
02:48Oui, pas en qualité de témoin.
02:50Ah, je ne pense pas, non.
02:52Enfin, je ne vois pas pourquoi il y aurait eu une confrontation avec lui.
02:56En revanche, on peut imaginer qu'elle est venue parce que vous savez que les députés
02:59ont le droit de visiter à tout moment et à l'improviste des locaux de garde à vue
03:03pour voir si ça se passe dans le bon sens.
03:05C'est quand même intéressant que quelqu'un de la France Insoumise
03:07vienne soutenir une personne qui demande...
03:10Ça n'est pas surprenant.
03:12Elle est allée soutenir un islamiste.
03:14Mais Ercilia Soudé, elle soutient en permanence les islamistes.
03:17Je vous rappelle que c'est elle qui avait convié à l'Assemblée Nationale
03:21Mariam Abu Dhaka, membre du FPLP, qui est un groupe terroriste.
03:25Elle voulait l'inviter à l'Assemblée Nationale, la mettre en vedette,
03:29la starifier parce qu'elle apprécie cette personne.
03:31Elle voulait l'inviter à l'Assemblée.
03:33Heureusement, la présidente de l'Assemblée a dit non.
03:35Mais elle voulait inviter, là encore, une terroriste,
03:37enfin, une membre d'un groupe terroriste, à venir à l'Assemblée.
03:41Elle soutient les islamistes.
03:43Il n'y a pas de surprise.
03:44Ils ont organisé une manifestation, les Insoumis, devant le commissariat de police.
03:49J'allais vous en parler, on va voir les images, si vous le voulez,
03:51et même la séquence.
03:52On ne parle pas de la même chose, on parle de Mme Abu Dhaka.
03:55Les Insoumis et Mme Soudé en tête avaient organisé une manifestation
04:00devant le commissariat de police pour soutenir cette membre d'un groupe terroriste.
04:08Manque de chance, celle-ci a été expulsée par le ministre de l'Intérieur, M. Darmanin.
04:16Ils ne se cachent pas.
04:18Raison pourquoi, d'ailleurs, il me plaît à vous dire
04:20qu'Avocat sans frontières poursuit notamment Mme Soudé
04:23pour intelligence avec une organisation terroriste,
04:28ce qui est quand même un défi en matière d'intelligence concernant Mme Soudé.
04:32Je pensais que vous parliez de la séquence de soutien devant le commissariat aujourd'hui.
04:37C'est ça qui est étonnant.
04:38C'est vrai qu'il n'y a pas beaucoup de personnes,
04:41mais c'est quand même des gens qui soutiennent, je le rappelle,
04:45quelqu'un qui souhaite l'intifada à Paris.
04:49Est-ce qu'on est prêt à amener l'intifada dans Paris ?
04:52Ce génocide a des complices.
04:53Vous avez rappelé les paroles de M. Himzalen.
04:56Il s'appelle Macron, le voleur d'élections, etc.
04:59Donc voyez cette séquence qui peut surprendre.
05:03Libérez Elias ! Libérez la Palestine !
05:31C'est en France, en 2024, des gens qui viennent soutenir une personne
05:36qui appelle au soulèvement, l'intifada, dans Paris,
05:39et qui crie « Libérez Elias ! Libérez la Palestine ! »
05:43Selon nos informations, donc, Ersilia Soudé est arrivée,
05:46a discuté avec les membres de ce mouvement de soutien,
05:50est entrée dans les locaux, y est restée un peu moins d'une heure,
05:53et en ressortant, a fait comme une sorte de débrief
05:56avec les gens qui étaient rassemblés là pendant une vingtaine de minutes.
05:59Voilà ce qu'on pouvait dire sur ce sujet, sauf si vous avez...
06:02S'il y a une jonction effective entre La France Insoumise,
06:05ou des membres de La France Insoumise,
06:08et des gens qui, dans la rue, soutiennent quelqu'un
06:11qui appelle à l'intifada, il y a quand même une étape de plus
06:14qui, me semble-t-il, est franchie dans l'horreur.
06:17M. Lefort n'a rien dit, le Nouveau Front Populaire n'a rien dit,
06:21Mme Castex n'a rien dit, M. Dartigold ne dit rien ce soir.
06:26Non, non, non, non, là c'est pas vrai.
06:29Vous verrez ce que je prends sur les réseaux sociaux.
06:32Non, arrêtez, arrêtez, je ne suis pas...
06:35Non, mais c'est simplement des gens qui sont aujourd'hui
06:38contre ce qui est la sécurité de l'État.
06:41Mais M. Armand, il n'a pas été élu avec les voix des Insoumis aussi.
06:44Pardonnez-moi, ne dites pas que je ne suis pas de cette gauche-là
06:48quand vous êtes allié avec cette gauche-là.
06:51Mais M. Armand, il n'a pas été élu.
06:54M. Armand, dont on va certainement parler, il n'a pas été élu avec ces voix-là
06:57aussi dans le cadre du Front Républicain.
07:00La moitié du groupe LR, il n'a pas été élu avec le Front Républicain
07:03et donc avec les Insoumis.
07:05Non, mais il n'y a pas d'alliance.
07:08Pardon, on ne peut pas faire procès à tous les gens de gauche
07:11d'être comptable d'une alliance faite par les Pays-Bas.
07:14Non, on ne peut pas faire procès à Olivier Dartigold
07:17d'une alliance qu'il n'a pas conclue.
07:20Vous ne faites pas comptable à tous les gens de gauche
07:23d'une alliance faite par les Insoumis.
07:26Je voudrais juste finir une chose.
07:29Ce n'est pas le procès de Dartigold.
07:32Ce qui me semble le plus important, c'est qu'il y a eu un parti politique
07:35parfaitement légal, parfaitement légitime,
07:38qui est ouvertement contre les intérêts de la nation française,
07:41contre les intérêts de l'État.
07:44Il y a quelques temps, William a écrit dans Causeur
07:47c'était un peu une pochade, il faut dissoudre LFY.
07:50Bien sûr, je ne dis pas ça.
07:53Laisse-moi aller au bout. La question c'est qu'est-ce qu'on fait avec eux ?
07:56On ne sait plus quoi faire.
07:59Mais si, c'est très simple, vous ne faites pas d'alliance.
08:02Ce n'est pas ce qu'a fait M. Ford, ce n'est pas ce qu'a fait François Hollande,
08:05ce n'est pas ce que fait...
08:08M. Attal !
08:11Pourquoi vous n'élargissez pas ?
08:14Je ne mets pas les Républicains comptables.
08:17Il existe le manque d'un candidat insoumis.
08:20Mais il n'y a pas de projet politique commun, c'est ça la différence.
08:23Il n'y a pas de projet politique commun.
08:26M. Armand, on va en parler dans une seconde, il a frôlé la correctionnelle.
08:29Michel Barnier lui a dit la prochaine fois c'est dehors.
08:32Je pense que M. Barnier aurait dû lui dire dehors.
08:35Il a dit la vérité, M. Armand. Il a dit les conditions de son élection.
08:38En tout cas, il est revenu sur sa position, il a mangé son chapeau.
08:41A 33 ans, première interview ce matin sur France Inter,
08:44il dit à peu près n'importe quoi, il y va tout seul.
08:47D'ailleurs, personne ne lui demande rien. On le demandera tout à l'heure.
08:50Il aurait mieux fait de faire un peu de média training avant.
08:53Il paraît que ces gens sont très intelligents.
08:56Terminé.
08:59C'est parfait, ça m'arrange.
09:02Autre sujet.
09:05Police, justice, puisque vous êtes là, Sandra Buisson.
09:08Un suspect interpellé en Suisse. Les proches avaient signalé la disparition de Philippine
09:1119 en dévendredi soir. Un corps a été identifié samedi.
09:14Après autopsie, les médecins ont conclu qu'elle était morte par asphyxie.
09:17Ce soir, on apprend qu'un suspect est interpellé.
09:20Est-ce que vous avez des informations ?
09:23Oui, c'est un homme de 22 ans qui a été arrêté en Suisse ce soir.
09:26Il a été interpellé par les autorités suisses, par les services de police locaux.
09:29Dans l'attente d'une remise à la France,
09:32il va vraisemblablement être placé en détention au provisoire.
09:35Quand il sera remis à la France,
09:38il sera entendu sous le régime de la garde à vue par les policiers.
09:41On ne sait rien sur le profil de ce suspect.
09:44Il n'y a pas encore de choses confirmées.
09:47Sandra Buisson, je vous remercie.
09:50C'est l'occasion de vous remercier de votre présence sur ces plateaux
09:53et d'avoir suivi cette affaire, qui n'est pas terminée d'ailleurs,
09:56avec Elias Hemsalen.
09:59Visiblement, ce sujet a l'air de vous intéresser.
10:02Antoine Armand, que personne ne connaissait hier,
10:05c'est le ministre de l'économie le plus rapide de l'histoire de France.
10:08Je suis fasciné par ces gens.
10:11Je ne peux pas vous dire autre chose.
10:14Vous avez un Premier ministre qui définit une ligne,
10:17qui explique qu'il va parler à tout le monde.
10:20Vous avez son principal ministre, pas n'importe qui,
10:23ministre de l'économie, qui vient sur France Inter ce matin
10:26et qui dit l'exact contraire.
10:29Et le type est toujours ce soir le type.
10:32Qu'est-ce qu'a dit Armand ?
10:35Qu'est interrogé par Elias Salamé ?
10:38Il y va tout seul, si j'ose dire.
10:41Et Elias Salamé fait une relance tout seul.
10:44Comme un grand.
10:47C'est de la belle bourrage.
10:50Il a pris un scud.
10:53Mais je pense qu'il aurait dû être dehors.
10:56Avec un peu d'autorité.
10:59Avec un peu d'autorité, mais personne ne se fait manifester.
11:02Il n'y a peut-être pas de candidat.
11:05Écoutons ce monsieur qui ne dit rien de bon.
11:0833 ans.
11:11Il est très intelligent.
11:14Ma porte restera toujours ouverte.
11:17Avec le Parti socialiste, avec les écologistes,
11:20avec les communistes, avec les insoumis.
11:23Un député a été élu par les électeurs.
11:26Et si on ne respecte pas la fonction,
11:29on n'a pas compris ce que c'est que la démocratie.
11:32Il ne faut pas commencer par dire avec qui on ne va jamais travailler,
11:35pour peu qu'il soit dans l'arc républicain.
11:38Il faut commencer par se poser les questions de l'agriculture, de l'industrie, de l'hôpital.
11:41Pour peu qu'il soit dans l'arc républicain, ça veut dire quoi ?
11:44Ça veut dire que le RN, contre lequel nous avons été élus,
11:47face auquel nous avons fait un front républicain,
11:50n'y appartient pas.
11:53Pour vous, le RN n'appartient pas à l'arc républicain ?
11:56Les insoumis, si.
11:59Même si certains insoumis ont malheureusement dépassé les bornes de la République très souvent.
12:02D'un autre côté, il a dit la doxa du printemps.
12:05Il n'a pas compris qu'on n'est plus au printemps.
12:08Il a répété ce que le président Macron a dit.
12:11Il est honnête, ce monsieur.
12:14Il redit ce qui a été dit par Gabriel Attal.
12:17Il a été élu le 7 juillet au soir
12:20dans le cadre du front républicain.
12:23Puisqu'il y a un désistement qui lui est favorable.
12:26Aujourd'hui, il se retrouve dans une situation où c'est le RN
12:29qui décide de qui va ou qui ne va pas à Malignan.
12:32Et qui peut d'ailleurs dire à Barnier qu'il faut le recadrer.
12:35Sinon, ça va mal se passer.
12:38Entre les deux dates, c'est normal que M. Armand...
12:41Mais il ne peut pas dire deux phrases...
12:44Je le trouve très honnête, ce monsieur.
12:47En revanche, les députés du RN, je ne leur parle pas.
12:50J'ai donc compris que j'avais raté l'épisode
12:53où les gens du RN sont arrivés par la force à l'Assemblée.
12:56Vous vous rendez compte que Mme Pannier-Runacher
12:59ne sert pas la main au RN.
13:02Donc ça va être intéressant qu'elle se justifie
13:05ou qu'elle s'explique là-dessus.
13:08C'est une position qui peut étonner.
13:11Et vous vous rendez compte que ce monsieur
13:14préfère travailler avec Louis Boyard...
13:17Attendez, je termine.
13:20Ce monsieur ministre de l'Economie
13:23préfère travailler avec Louis Boyard
13:26par exemple qu'avec Sébastien Chenu ou Jordan Bardella.
13:29Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
13:32Au niveau des principes,
13:35on doit refléter qu'il n'a pas compris exactement
13:38comment ça allait fonctionner.
13:41On renvoie dos à dos le RN d'aujourd'hui
13:44avec un parti fasciste
13:47pour faire attention à ce que je dis
13:50qui flirte de manière très poussée avec l'antisémitisme.
13:53Même ce renvoi dos à dos là, il est ignoble.
13:56Là, on est quand même tombé sur un champion
13:59parce qu'en deux jours, c'est deux recadrages sévères.
14:02C'est le même monsieur Armand qui, hier, disait
14:05que Bruno Le Maire avait un bilan absolument merveilleux,
14:09recadré par le Premier ministre hier
14:12et recadré à nouveau par le même Premier ministre aujourd'hui
14:15sur une question essentielle qui sont les relations avec le RN.
14:18Ce monsieur sait peut-être faire de très belles choses
14:21mais il sait tout faire sauf de la politique.
14:24En même temps, il a une chose qu'on peut mettre à son crédit
14:27c'est qu'il est constant.
14:30Il dit la même chose que ce qui a été dit au printemps par la majorité.
14:33Quant au bilan de Bruno Le Maire, c'est difficile de dire
14:36que pendant 7 ans, il a fait n'importe quoi alors même qu'il appartient à cette majorité
14:39depuis sa jeunesse.
14:42L'ancien ministre, on dit qu'il a un très bon bilan
14:45mais ce n'est pas forcément vrai.
14:48On est dur avec lui, je trouve.
14:51Je trouve qu'on est dur avec monsieur Armand, il faut lui laisser sa chance.
14:54Ça fait 48 heures qu'il est là.
14:57Vous êtes sérieux ? Laissez sa chance.
15:00Il dit la vérité.
15:03Pardonnez-moi, ça a changé en fait.
15:06Vous êtes au courant qu'il n'y a pas de majorité ?
15:09Le vote a changé.
15:12Ça a changé le peuple depuis.
15:15Il y a une coalition qui se met en place.
15:18Vous parlez toujours de l'Allemagne et des coalitions.
15:21Ces gens se sont parlé.
15:24Avant l'élection.
15:27Il y a eu un changement de Premier ministre.
15:30Il se trouve que ces gens se sont parlé
15:33et qu'ils se sont mis d'accord sur quelque chose.
15:36Vous avez Michel Barnier qui a défini une feuille de route
15:39et vous avez son ministre qui dit le contraire.
15:42Dans le privé, ça ne passe pas.
15:45Dans le public, ça continue.
15:48Écoutez Madame Le Pen.
15:51Monsieur Barnier a pris son téléphone.
15:54Il a bien senti le danger pour appeler Madame Le Pen
15:57à M. Armand qui ne tient plus qu'à un fil.
16:00Il lui a dit que la prochaine fois, c'est dehors.
16:03Quand j'entends M. Armand ce matin
16:06qui explique que sa porte sera toujours fermée
16:09aux députés du RN alors que nous avons juste le budget qui arrive,
16:12je pense que le Premier ministre doit aller expliquer
16:15à l'ensemble de ses ministres quelle est la philosophie de son gouvernement
16:18car il semblerait que certains n'aient pas encore totalement compris.
16:21Si M. Armand pense ça, il s'en va.
16:24Il n'entre pas s'il pense ça.
16:27Mais comme ces gens-là sont prêts à tout.
16:30Parce que M. Armand, non seulement il dit ça,
16:33mais il accepte de manger son chapeau après.
16:36Et donc il va rester parce que la voiture à cocarde,
16:39parce que Bercy, parce que le ministère...
16:42Vous voulez que je vous reprenne
16:45les déclarations assez récentes de leader LR
16:48disant qu'en aucun cas, on ira après l'élection ?
16:51On ira après l'élection ?
16:54Mais Olivier, il invoque la démocratie.
16:57Il dit, ceux qui ne comprennent pas
17:00que les gens des insoumis ont été élus
17:03ne comprennent pas la démocratie.
17:06Voilà ce qu'il dit, c'est sa phrase exacte.
17:09Donc, que veut-il dire ?
17:12Que les électeurs du RN ne sont pas des vrais électeurs ?
17:15Parce que cette phrase ne peut pas être...
17:18M. Ciotti a pris la parole.
17:21Mais je vous dis, il devrait partir.
17:24Si, il était honnête.
17:27Le problème, c'est que personne n'est jamais raccord avec lui-même.
17:30Emmanuel Macron, il y a 5 ans, il expliquait
17:33que s'il était désavoué dans une élection intermédiaire,
17:36il fallait partir. Il reste.
17:39M. Armand explique un truc ce matin, il n'est pas d'accord.
17:42Il reste. Ils sont prêts à tout.
17:46Oui, je pense qu'effectivement,
17:49tous ces gens sont prêts à tout.
17:52Rappelez-vous Gérard Collomb, il était parti.
17:55Heureusement que ce n'est pas le cas de toute la classe politique.
17:58Eric Ciotti, tout ça commence très mal.
18:01Le ministre de l'économie souhaite travailler avec des communistes et des insoumis,
18:04mais ferme la porte au groupe de l'Union des droits.
18:07Rendez-vous dans l'hémicycle, a dit M. Ciotti.
18:10On va peut-être marquer une pause.
18:14Migo, c'est pas commencé, c'est déjà fini.
18:17Et ça ne peut pas marcher.
18:20Ce n'est pas la première fois qu'il n'y a pas tout à fait la même parole
18:23Place Vendôme que Place Beauvau dans les rapports ministériels.
18:26Précisément, on espère qu'à un moment ça change, c'est justement le problème.
18:29Là, c'est le grand écart.
18:32M. Migo a dit ce matin, il a dit un peu comme Rudy Le Guezet,
18:35je n'ai pas changé, le député socialiste,
18:38il a tout compris M. Migo, il a été député de 88 à 2010,
18:42député PS, moi je suis le même.
18:45Le monde a un peu changé M. Migo.
18:48Je ne sais pas ce qu'il va se passer, mais ça ne peut pas marcher.
18:51Évidemment, ça ne peut pas marcher.
18:54Vous, vous avez changé dans les 10 dernières années ?
18:57On change tous les jours.
19:00Tous les jours, on change, non ? Pas vous ?
19:03Non, vous, je n'avais pas changé depuis 1953.
19:06Depuis 17 !
19:09Depuis qu'ils sont rentrés dans le palais d'hiver.
19:12Depuis qu'ils sont rentrés dans le palais d'hiver, un jour de 1917.
19:15Là, vous vous êtes dit depuis...
19:18Boum ! On ne change pas.
19:21Eh bien nous, on va changer quand même.
19:24Une petite pause et on revient pour parler de M. Migo.
19:27Et de M. Retailleau.
19:33La mort de Philippine, un suspect interpellé en Suisse.
19:36Vous le savez, les proches avaient signalé la disparition de Philippine, 19 ans, dès vendredi soir.
19:39Et tout à l'heure, je demandais à Sandra Buisson, est-ce qu'on a des précisions sur le suspect ?
19:43Et c'est vrai que les services, police, justice, fonctionnent tous à peu près de la même manière.
19:48Ils attendent d'avoir la confirmation personnelle des journalistes du service de CNews,
19:54en l'occurrence Sandra Buisson, avant de donner l'information.
19:57C'est vrai que cette information a été donnée par certains de nos confrères.
20:00Vous ne l'aviez pas vérifiée, Sandra, et c'est pourquoi vous ne l'avez pas donnée il y a un quart d'heure.
20:05Depuis, vous avez pu la vérifier. Précisément, vous m'aident.
20:08Et vous pouvez nous donner des informations qui sont terribles.
20:11Alors oui, cet homme qui a été arrêté en Suisse, ce soir, est un Marocain de 22 ans,
20:17qui est entré en France en 2019 via l'Espagne, en tant que mineur isolé.
20:23C'est un homme qui, très rapidement, s'est fait connaître de la police,
20:27puisqu'il a été suspecté d'un viol commis à Tavernier, dans le Val d'Oise.
20:31Une femme qui l'avait suivi dans les bois avant de l'agresser.
20:34Il a été condamné pour ces faits à 7 ans de prison par la Cour d'assises des mineurs, après sa peine.
20:41Donc, on imagine qu'il a eu une remise de peine, puisque c'était 7 ans et que les faits datent de 2019.
20:47Pardonnez-moi de vous interrompre, mais ça aussi, c'est très intéressant.
20:50C'est-à-dire qu'il n'est pas allé au bout de sa peine.
20:52Quand M. Migaud expliquait que les peines en France sont exécutées, non.
20:58Non. Elles sont aménagées. Non, M. Migaud. Non.
21:02Si cet homme était resté en prison jusqu'en 2026, Philippine serait vivante.
21:09Et sur la suite, à la sortie de sa détention, il a été placé en CRA, en centre de rétention administrative.
21:16Il n'a pas pu être éloigné parce que le Maroc n'avait pas délivré de laissé-passer consulaire.
21:21Vous savez que c'est un impératif pour pouvoir renvoyer à quelqu'un.
21:24Donc, il a été remis en liberté, assigné à résidence avec obligation de pointage à Auxerre, donc auprès de la gendarmerie.
21:31Le 4 septembre, il n'a pas respecté son obligation de pointage.
21:36Donc, il a été inscrit au fichier des personnes recherchées.
21:39Donc, ça, ça s'est passé juste avant le meurtre.
21:45Et on sait que le 4 septembre, le Maroc a envoyé le laissé-passer consulaire.
21:51Vous ne savez pas quand est-ce qu'il avait été condamné à ces temps de prison ?
21:54Il est arrivé en 2019. Donc, les faits apparemment datent de 2019.
21:58Je n'ai pas la date exacte de sa condamnation.
22:00Donc, il a peut-être été condamné à septembre.
22:03Il est visiblement sorti au bout de trois ou quatre ans.
22:07Il est sans doute sorti au bout de trois ans.
22:10Il faudra vérifier, mais s'il est entré...
22:13Il commet un viol en septembre 2019.
22:15Il n'a pas été forcément condamné tout de suite.
22:17Il y a toujours une période d'instruction.
22:19Admettons qu'il ait été, on le saura sans doute, condamné en 2020.
22:23On est en 2024.
22:25Donc, en fait, c'est une justice laxiste.
22:29C'est une justice laxiste.
22:31Ce qui correspond, c'est qu'on a la date de sa sortie de détention, donc de juin 2024.
22:35Et en fait, la date de délivrance de l'EQTF date du 18 juin 2024.
22:39C'est-à-dire qu'il est sorti le 2 juin 2024 ?
22:42Alors, il est sorti en juin. Je n'ai pas la date exacte.
22:44Mais donc, on le sort et...
22:45Il n'a aucune EQTF.
22:46Donc, on le sort et il est en EQTF, quand on le sort.
22:49Il a été mis en CRA.
22:50Oui, pour l'éloigner.
22:51Non, mais ça, parce que c'est...
22:53C'est une synthèse de l'annonce...
22:55Au contraire, c'est justement en CRA pour pouvoir l'éloigner.
22:58Vous savez qu'il y a deux ans, Gérald Darmanin avait indiqué qu'on placait prioritairement en CRA
23:02pour un éloignement rapide.
23:04Un CRA, c'est un centre de rétention administrative.
23:07On met effectivement les étrangers en situation irrégulière qu'on souhaite renvoyer dans leur pays.
23:11Depuis deux ans, Gérald Darmanin avait demandé à ce qu'on mette prioritairement les délinquants,
23:15les gens condamnés.
23:16Et donc, il faisait partie de cela.
23:17Donc, effectivement, là, ça a marché.
23:19C'est-à-dire qu'il a été placé en centre de rétention administrative.
23:22Mais comme le laissé-passer consulaire n'arrivait pas,
23:24il a dû être remis en liberté, mais assigné à résidence.
23:27Mais il n'a pas respecté cette assignation à résidence.
23:29On joue bien tout ce qu'on veut, mais on a la démonstration par l'exemple le plus terrible.
23:35Un homme de 19 ans qui va au bois à une heure où, en principe, on pense que le bois est sécure.
23:41On a la démonstration que M. Migaud n'a pas de quoi.
23:44Parce qu'en plus, il prend 7 ans pour un délit de ce genre.
23:50Ce n'était pas très cher payé, si je peux me permettre.
23:53Après, il était mineur, donc peut-être qu'il y avait... Je ne sais pas à quel âge il avait.
23:57Ce que je veux dire, dire, oser dire que les juges sont indépendants.
24:04Non, les juges ne sont pas indépendants, parce que j'aimerais qu'ils soient indépendants de leur propre idéologie.
24:08Je ne parle pas de tous les juges, mais je parle de certains.
24:11Qu'ils soient indépendants de leur idéologie.
24:14Jusqu'à quand les Français vont-ils tolérer ?
24:17Je pense qu'ils ne le tolèrent déjà plus.
24:20Jusqu'à quand ça va durer ?
24:23Je vous rappelle qu'hier, M. Retailleau a été traité de raciste par la France insoumise.
24:28Uniquement parce qu'il a dit qu'il voulait expulser davantage, notamment les personnes sous le QTF.
24:33Il a été traité de raciste uniquement pour cela.
24:36Eh bien non, M. Retailleau n'est pas raciste.
24:38Simplement, il est français et il aime son pays.
24:40Même par Mme Tondollier.
24:42Pas que les insoumises.
24:44Même avant la question judiciaire pénale qu'évoquait J. William.
24:47Il y a aussi la question des frontières, accessoirement.
24:49Et le défi de la politique migratoire.
24:51Puisque manifestement, le Maroc ne voulait pas reprendre son ressort.
24:54Il est rentré finalement.
24:56Non pas par la France, il est rentré par Schengen.
25:00Il est rentré par l'Espagne.
25:02Quand tu rentres dans un pays de la communauté, tu peux voyager partout en France.
25:05En fait, vous avez tout l'exemple des passoires.
25:08C'est un exemple chimiquement pur du suicide français.
25:11Le suicide français qui est résumé sous nos instruments.
25:15Non seulement, on le laisse entrer.
25:18On laisse entrer des mineurs, qui ne sont souvent pas mineurs d'ailleurs.
25:21Et on respecte à la lettre, exprépuleusement, chacune de nos obligations.
25:26Sauf envers les français.
25:28Mais en plus, derrière, on insulte ceux qui essayent de faire quelque chose.
25:34Et ça continue et ça continue et ça continue.
25:37Et le nom de Philippines, à mon avis, vous dites, les français ne supportent plus.
25:41Si, les français supportent.
25:43Personne ne supporte ça.
25:45Regardez ce qui se passe dans toute l'Europe.
25:47Même le chancelier allemand, Olaf Scholz, commence à dire, les frontières, ça devient un sujet.
25:50On va protéger nos frontières.
25:51Moi, je pense, je suis un peu optimiste.
25:53J'espère que les temps vont changer.
25:54Et qu'on va prendre conscience collectivement en Europe de l'importance des frontières.
25:57L'heure tourne.
25:59Mais c'est urgent, bien sûr.
26:00Je voudrais qu'on voit deux réactions.
26:02Alors, ce qui est dommage, c'est que seule la droite va réagir.
26:06Puisque vous n'aurez pas de réaction, évidemment, de la gauche.
26:11Donc, vous avez déjà deux réactions ce soir.
26:14Celle de Marion Maréchal qu'on va peut-être découvrir.
26:16Je la découvre en même temps que vous.
26:18Encore un migrant.
26:19Encore un clandestin.
26:20Encore un OQTF non exécuté.
26:22Encore un criminel récidiviste.
26:24Encore un violeur laissé en liberté.
26:25Si l'information est confirmée, Philippines est encore une petite française
26:28que nos dirigeants ont livrée à un prédateur importé.
26:30Alors, évidemment, c'est des mots extrêmement forts.
26:33Mais c'est juste.
26:34C'est fort mais juste.
26:35Et les féministes, alors ?
26:36Et Jordane Bardella, la vie de Philippines lui a été volée
26:39par un migrant marocain sous le coup d'une OQTF.
26:42Ce migrant n'avait donc rien à faire sur notre sol.
26:44Mais il a pu récidiver dans la plus totale impunité.
26:47Notre justice est laxiste.
26:48Notre État dysfonctionne.
26:49Nos dirigeants laissent les Français vivre avec des bons humains.
26:52Il est temps que ce gouvernement agisse.
26:54Nos compatriotes sont en colère et ne vont pas se payer de mots.
26:57Voilà.
26:58Et vous n'aurez pas de réaction comme ça à gauche.
27:00Ça veut dire qu'ils ne vont pas se payer de mots.
27:02Il y aura probablement quand même des réactions de condamnation
27:05ou de stupeur, voire même des explications sur la politique.
27:08Et vous verrez que vous avez parlé de mineurs.
27:13Mais évidemment, c'est peut-être un faux mineur.
27:17Et quand il a été condamné, c'est aussi possible.
27:20C'est quelque chose qu'on ne veut pas...
27:22Mais la gauche n'était pas aux affaires ces dernières années.
27:23Par contre, la sortie du CRA, parce que je pense qu'on ne pouvait pas rester...
27:27La durée est limitée.
27:29C'est un dispositif d'armes à dents.
27:31Et le problème est que l'OQTF tombe après la sortie du CRA.
27:35Donc, c'est deux sujets sur lesquels l'exécutif,
27:38des dernières années, avait dit qu'on allait agir et obtenir des résultats.
27:42Mais la gauche est au pouvoir culturel.
27:44La gauche est au pouvoir culturel.
27:46Mais évidemment qu'ils ont tous peur de la gauche.
27:48Olivier Dartigold, vous avez une peine déjà légère pour un viol.
27:56Sept ans pour un viol.
27:58Déjà la peine est légère.
28:00Et elle n'est même pas exécutée.
28:02Peut-être qu'elle est aménagée.
28:04Et je voudrais savoir combien de temps.
28:06On va le savoir.
28:07Dans ces affaires-là, c'est toujours la même chose.
28:08On ouvre le capot et on voit l'état de la France.
28:12On ouvre le capot.
28:14Ce qui se passe dans ce pays est invraisemblable.
28:16Vous parlez du personnel politique.
28:18Quand M. Bardella dit que les Français ne vont pas se payer de mots,
28:21on va avoir encore sans doute une marche blanche digne et silencieuse.
28:25Moi, je rêve d'une marche populaire qui montre la colère,
28:29mais une colère digne, sans aucun racisme, mais nombreuse.
28:33Il est temps que les Français en question cessent de se terrer dans leur maison.
28:38La réalité, elle est là.
28:40On a le droit d'exprimer poliment, dignement, par le nombre,
28:45sa colère et le fait que ça ne peut pas durer.
28:48Je suis désolé.
28:49M. Migaud, j'espère qu'il va réagir.
28:52D'ailleurs, ça va être intéressant.
28:53Juste sur la cour d'assises des mineurs,
28:55il faut prendre en compte le fait que s'il a 22 ans aujourd'hui,
28:58au moment des faits, il en avait 17.
29:00Il était mineur.
29:01On ne sait pas si l'excuse de minorité a été levée au moment de son procès.
29:06Il a été condamné.
29:08Il faut prendre en compte que ce sont normalement des jurés populaires
29:12en cour d'assises des mineurs.
29:14Donc, il faut prendre en compte tout ça.
29:17Si l'excuse de minorité n'a pas été levée,
29:19ça veut dire qu'il encourait la moitié de la peine encourue par un adulte.
29:23M. Migaud et M. Retailleau, je disais que déjà,
29:26à peine, ça n'est pas commencé, que c'est déjà fini.
29:29Un bras de fer s'est donc engagé entre le ministère de l'Intérieur Bruno Retailleau
29:33et M. Migaud, qui l'a provoqué hier,
29:36qui a déclaré la guerre, très clairement.
29:38Mais il ne fera rien.
29:39Mais oui, il ne fera rien, M. Migaud.
29:41Ce sont des gens qui ne feront rien de leur idéologie.
29:44Il faudra réagir, M. Retailleau, si on remobine le film.
29:47Mais M. Retailleau, il est sur une politique de fermeté.
29:52Et il a bien raison.
29:54Il est allé un peu sur les plates-bandes du ministère de la Justice.
29:57Mais c'est tolérance zéro.
29:59Il a mis en cause les défaillances de la justice alors qu'il est à l'intérieur.
30:01Qui peut contester tolérance zéro sur un refus d'obtempérer ?
30:05Vous, ça ne vous arrivera jamais.
30:07Moi, ce n'est pas de gauche ou de droite.
30:10La déclaration de hostilité est venue de Retailleau.
30:12Je ne l'ai pas...
30:13Les hostilités...
30:15Écoutons l'échange entre les deux hommes.
30:18Bien sûr, la justice est indépendante.
30:21Simplement, ce que je veux dire, c'est que les juges appliquent la loi.
30:25Les juges ne sont pas déconnectés de la volonté générale.
30:29J'estime que sur la justice des mineurs, on ne peut plus rester de cette façon-là.
30:33On ne peut pas, moi, me demander d'envoyer mes policiers, mes gendarmes en première ligne.
30:39Ils risquent parfois leur vie sans qu'il y ait des sanctions qui soient fermes.
30:43Donc, ce n'est pas un problème de la justice, de l'indépendance.
30:46Justice, de l'indépendance.
30:48L'indépendance des juges, oui.
30:50Mais il y a la souveraineté du Parlement et du peuple français à travers les lois que le Parlement peut voter.
30:56Le taux d'exécution des peines n'a jamais été aussi élevé en 2023.
31:02Donc, il faudra que je puisse contribuer à l'information de mon collègue
31:08et que nous puissions avoir des échanges constructifs à ce sujet.
31:14Effectivement, nous pouvons avoir des points de départ différents
31:17et puis des points d'arrivée qui, je l'espère, se rapprocheront.
31:20Ce sont les magistrats qui, dans le cadre de leurs fonctions, peuvent apporter un certain nombre de solutions.
31:27C'est évident. Il faut que nous en discutions.
31:30Nous avons des missions qui sont complémentaires.
31:33J'espère que nous arriverons à rapprocher, bien sûr, nos points de vue, s'ils sont différents.
31:38Il va continuer son antienne.
31:40C'est-à-dire, c'est exécuté.
31:42Non, ce n'est pas exécuté.
31:44Tout ce qui est exécuté, par définition, c'est exécuté, mais c'est aménagé.
31:47Donc, déjà, les mots...
31:49Il prend les gens vraiment pour des imbéciles.
31:52C'est terrible. Il conteste le point de départ.
31:54Si vous contestez la réalité, le point de départ, c'est la réalité.
31:57Si vous contestez la réalité, la réalité, c'est Philippine
32:00qui a été sauvagement assassinée par une personne qui n'aurait pas dû être en France.
32:05Quand vous contestez cela...
32:08Ça, ce n'est pas du ressort du ministre de la Justice.
32:10Le fait qu'il soit sorti de prison à la moitié de sa peine,
32:13c'est du ressort du ministère de la Justice.
32:15Il est sorti de prison à la moitié de sa peine.
32:19Si vous contestez cette réalité-là...
32:21Le ministre le conteste.
32:23Il est évident qu'il ne changera rien.
32:25Il n'a pas parlé de cette affaire.
32:27C'est quand même marrant qu'il y ait toujours une statistique
32:29pour dire aux gens, ce que vous voyez, vous ne le voyez pas.
32:31Est-ce qu'il y a eu un taux d'exécution ?
32:33Monsieur Golnadel !
32:35Mais ça ne veut rien dire.
32:37Par définition, les peines sont exécutées.
32:39Mais si elles sont aménagées...
32:41Il a fait la moitié de sa peine.
32:43Et puis pour les PV d'excédibilité...
32:45Ça n'est pas vrai. Il ne prend pas en compte.
32:47Les chiffres sont faux.
32:49Il ne prend pas en compte, par exemple,
32:51les contraventions qui ne sont pas exécutées,
32:53qui sont exécutées à 50 %.
32:55Il ne le dit pas, ça.
32:57D'autant plus qu'il ne comprend même pas ce que dit Retailleau.
32:59Retailleau ne critique pas les magistrats.
33:01Retailleau souhaite, il a quand même le droit de souhaiter,
33:04d'une nouvelle loi, plus dure,
33:06que les magistrats seront bien obligés,
33:08en principe, d'exécuter.
33:10De quoi on parle ?
33:12Écoutez, monsieur Migaud,
33:14qui expliquait qu'il n'avait pas changé.
33:16Ce qui, effectivement, peut étonner.
33:18Que le député socialiste,
33:20qu'il a été entre 88 et 2010,
33:22il est toujours le même.
33:24La société a peut-être changé.
33:30Je me suis retiré de l'avis politique en 2010.
33:32À partir du moment où les fonctions
33:34que j'occupais,
33:36comme premier président de la Cour des comptes,
33:38nécessitaient une indépendance
33:40et une neutralité absolues.
33:44Et puis, même chose au niveau
33:46de la présidence de la Haute Autorité
33:48pour la transparence de la vie publique.
33:50Je suis resté un citoyen.
33:52Je ne pense pas que le Didier Migaud d'aujourd'hui
33:54soit si éloigné que cela
33:56du Didier Migaud
33:58quand il était député socialiste
34:00et qui portait
34:02un certain nombre de convictions.
34:04Mais,
34:06j'ai toujours été contre les extrêmes.
34:08J'ai toujours été contre les intégrismes.
34:10Et j'ai toujours souhaité qu'on puisse
34:12travailler
34:14majorité, opposition
34:16pour essayer de trouver des solutions
34:18dans l'intérêt général.
34:20Moi, ce qui serait bien, c'est qu'on écoute les Français.
34:22Voilà. Sur ces questions-là.
34:24Autre sujet pour M. Retailleau.
34:26Il a porté plainte aujourd'hui
34:28contre M. Arnault.
34:30Et je vous propose d'écouter
34:32M. Retailleau, pourquoi il a porté plainte.
34:36Toutes celles et ceux qui mettent une cible
34:38dans le dos de nos policiers,
34:40de nos gendarmes,
34:42me trouveront en travers de leur route.
34:44Un exemple très concret.
34:46Un député, M. Raphaël Arnault,
34:48qui est par ailleurs
34:50fiché S, un insoumis,
34:52fait, il y a deux jours,
34:54un tweet.
34:56J'ai voulu dire simplement le début du tweet.
34:58Assassinat de Kanak
35:00par les forces policières,
35:02envoyé spécialement
35:04à 17 000 kilomètres.
35:06Vous avez ici, mais les auditeurs radio
35:08ne le voient pas.
35:10Ceux qui écoutent ces news le voient.
35:12Dans la journée, je saisirai le procureur
35:14de la République. Ça signifie que
35:16je porterai plainte.
35:18Vous estimez qu'à travers cette réaction sur X,
35:20Raphaël Arnault affirme que les policiers
35:22ont prémédité, que les forces de l'ordre ont prémédité
35:24un meurtre. Absolument.
35:26Et je ne laisserai rien passer.
35:28Et en plus, c'est un député.
35:30On ne peut pas se scindre d'une écharpe
35:32bleu-blanc-rouge pour avoir
35:34de tels comportements. Ce genre de comportement
35:36est une violence qui est inacceptable.
35:38Les policiers et les gendarmes sont le bouclier
35:40de la République. Ils protègent les Français.
35:42Et ils protègent, je le dis dans mon discours,
35:44les Français les plus faibles.
35:46Voyons le tweet de Raphaël Arnault.
35:50Assassinat de Kanak
35:52par les forces policières.
35:54Vous vous rendez compte ? Un député de la République qui dit ça.
35:56Assassinat de Kanak
35:58par les forces policières. Envoyé
36:00spécialement à 17 000 kilomètres.
36:02Couvre-feu instauré en Martinique face aux
36:04révoltes contre la Vichère, etc.
36:06C'est-à-dire que vous avez
36:08la France Insoumise qui soutient
36:10M. Hemselheim.
36:12Vous avez Raphaël Arnault
36:14qui explique que les policiers
36:16sont des assassins. Et vous avez
36:18la France Insoumise qui marche
36:20main dans la main avec le Parti
36:22Socialiste, avec le Parti Communiste
36:24et qui fait le nouveau Front Populaire.
36:26Et c'est la France d'aujourd'hui.
36:28Et vous n'avez pas
36:30un mot de réaction
36:32de Olivier Faure qui est évidemment aux abonnés absents,
36:34de François Hollande qui est aux abonnés absents,
36:36de Fabien Roussel qui est aux abonnés absents.
36:38Tous ces gens, évidemment,
36:40ils sont tapis !
36:42Mais en plus, il y a des conséquences
36:44quand vous avez un Imazen qui jette de l'huile
36:46sur le feu, ça crée de l'antisémitisme.
36:48Quand vous avez un Arnault...
36:50L'actualité
36:52coloniale de notre pays !
36:54C'est l'actualité coloniale !
36:56Ça ne donne pas
36:58des envies de
37:00taper du flic ?
37:02C'est l'actualité coloniale de notre pays !
37:04Et ce qui est incroyable, c'est que les gens
37:06de gauche qui sont alliés avec eux
37:08se taisent. C'est ça le plus fou.
37:10Parce qu'ils sont prêts à tout, on l'avait dit à Olivier
37:12Dartigold. Et demain,
37:14ils repartiront ensemble pour gagner
37:16un siège.
37:18Mais ça les gêne pas !
37:20Ils ne font pas violence !
37:22Je ne pense pas qu'ils se taisent par adhésion
37:24au propos de M. Arnault.
37:26C'est ce que je vais vous dire, vous allez voir.
37:28C'est parce qu'en off, ils désapprouvent absolument tous
37:30ce que dit Raphaël Arnault.
37:32Si vous demandez à François Hollande, en privé,
37:34s'il est content de travailler avec M. Arnault,
37:36je ne vous dis pas ce qu'il va vous dire. Ou François Ruffin
37:38qui en a fait les frais et qui a été hué à la fête de l'humanité.
37:40C'est par opportunisme électoral
37:42et par stratégie que François Hollande
37:44ou d'autres ont choisi de rester au Nouveau Front Populaire
37:46avec des individus de sa type.
37:48Ça ne leur inspire aucune colère.
37:50Je pense qu'ils sont en colère.
37:52Non, ça ne leur inspire aucune colère. Ils s'en fichent complètement.
37:54Il y a quand même plusieurs gauches.
37:56Le gouvernement représente toute la gauche.
37:58J'ai Elisabeth Lévy.
38:00Le problème n'est pas leur sentiment privé.
38:02Si vous voulez, ça suffit.
38:04Je m'en fiche complètement.
38:06La question, c'est
38:08qu'ils se sont totalement déshonorés.
38:10Personne n'a quitté aujourd'hui le Parti Socialiste
38:12avec Perthes et Fracas
38:14en disant « je ne resterai pas à cause de ça »
38:16et ils osent encore agiter
38:18la limite du RN.
38:20Ça, c'est insupportable.
38:22Raphaël Arnaud a répondu.
38:24C'est beau.
38:26Il commence fort, le ministre de l'Intérieur.
38:28C'est dans la continuité de ce qu'on dénonce
38:30depuis des années, c'est-à-dire l'extrême bâtisation
38:32de la vie politique et la brutalisation
38:34de la vie politique.
38:36On voit bien que ce ministre de l'Intérieur,
38:38l'une de ses premières annonces,
38:40c'est de faire taire les voix de l'opposition.
38:42Parce qu'en réalité, ce n'est pas tant sur la formulation
38:44du tweet qui pose problème,
38:46c'est le fait qu'on dénonce le fait qu'il y ait des canards
38:48qui soient tués.
38:50On a effectivement du pain sur la planche parce qu'on va devoir affronter
38:52à la fois
38:54ce gouvernement directement
38:56qui émane des politiques de Macron et à la fois
38:58qui fait des passe-droits à l'extrême droite
39:00et notamment au RN, puisque je le rappelle,
39:02cette déclaration ce matin
39:04du ministre de l'Intérieur est sous demande
39:06directe, une nouvelle fois,
39:08par le député du RN.
39:10Et puis vous pourrez lire, parce qu'il faut tout lire,
39:12le portrait de M. Arnault dans Libération,
39:14qui est un portrait
39:16incroyablement positif,
39:18prime sautier,
39:20de M. Arnault.
39:22Et c'est très intéressant.
39:24Contrairement à ce que dit Paul, je suis désolé,
39:26dans l'ensemble de la gauche maintenant, malheureusement,
39:28M. Hollande,
39:30quand il était président de la République,
39:32il était au chevet de Théo,
39:34il n'a pas été au chevet...
39:36Il n'a pas été au chevet
39:38des policiers qui ont été brûlés dans une voiture.
39:40Il y a quand même
39:42une sensibilité qui...
39:44S'il vous plaît,
39:46j'ai beaucoup de choses, soyez gentils.
39:48Soyez disciplinés, M. Colnadet.
39:50Le gouvernement...
39:52Le gouvernement
39:54qualifié de raciste par les membres
39:56du Nouveau Front Populaire. Ce matin,
39:58la secrétaire nationale des écologistes Marine Tondoli
40:00a estimé que le racisme était une des valeurs clés
40:02du gouvernement. Je crois même
40:04qu'elle a reproché à Bruno Retailleau
40:06d'avoir triché à Interville.
40:08On en est là.
40:10J'aimerais savoir ce qui s'est passé.
40:12On en est là.
40:14On ne triche pas à Interville.
40:16Parlez pas tous ensemble.
40:18C'est une institution. On ne triche pas à Interville.
40:20Écoutez Marine Tondoli.
40:24À la place de personnes LGBT
40:26qui pendant toutes les manifs pour tous,
40:28peut-être étaient encore d'ailleurs en train d'hésiter
40:30à comment l'annoncer à leurs parents et qui voyaient
40:32toute la journée la haine que ça suscitait
40:34d'être homosexuel ou transgenre
40:36et qui se disaient comment je vais pouvoir l'annoncer à ma famille
40:38dans ce climat national.
40:40Imaginez les personnes qui sont victimes de racisme
40:42tous les jours à l'école, à la sortie de l'école,
40:44les parents qui sont inquiets pour leurs enfants
40:46et qui voient que le racisme maintenant
40:48est une valeur clé du gouvernement.
40:50Regardez les propos
40:52contenus certains sur la colonisation,
40:54sur les Français de papier et qui sont
40:56aujourd'hui portés dans les postes
40:58les plus honorifiques de la République.
41:00Et donc ce gouvernement, oui,
41:02il envoie un message terriblement humiliant.
41:04Pour moi,
41:06ils sont trumpistes en fait,
41:08ils disent n'importe quoi.
41:10Mais vraiment, c'est absolument,
41:12ils prennent n'importe quel fait, ils sont racistes,
41:14ça n'a pas besoin d'être justifié.
41:16Ils parlent des femmes, est-ce qu'ils vont parler comme...
41:18On attend les féministes d'ailleurs
41:20sur cette triste affaire
41:22de la jeune fille. On ne va pas les entendre,
41:24enfin je fais un procès d'intention.
41:26Mais ils ont introduit dans la politique
41:28quelque chose qui nous désarme en fait,
41:30c'est qu'on ne peut pas parler avec des gens qui ne sont
41:32ni dans le réel comme a dit Johan
41:34et surtout... Mais ils le pensent.
41:36Non mais ils pensent qu'ils disent.
41:38Alors ils sont bêtes. Non mais ils sont convaincus
41:40que Bruno Retailleau est raciste simplement
41:42parce qu'il veut expulser... Dès que vous parlez
41:44d'immigration avec la gauche, vous êtes
41:46taxés de racisme. Le simple fait de parler
41:48d'immigration fait de vous un fasciste.
41:50En France. Naturellement, naturellement.
41:52Je ne suis pas sûr que la référence aux trumpistes...
41:54J'ai trouvé...
41:56Je pense qu'elle a raison.
41:58On écoute Mme Pannot.
42:00Et vous parlerez après.
42:02C'est bien ce que j'allais dire. Oui sûrement mais
42:04la parole tourne. Ecoutons Mme Pannot
42:06toujours sur le même sujet, le gouvernement
42:08Retailleau.
42:10La moitié des ministres qui siègent au Conseil des
42:12Ministres, 14 ministres exactement, soit 60%
42:14des ministres au Conseil
42:16des Ministres, sont opposés au mariage
42:18pour tous, à l'ouverture de la PMA
42:20ou au droit des personnes transgenres.
42:22Plus de la moitié des ministres autour de la table
42:24sont passés par les républicains
42:26ou par l'UMP. Donc, on retrouve
42:28non seulement un gouvernement
42:30de ceux qui étaient les perdants
42:32et les minoritaires, mais qui sont
42:34des personnages comme
42:36M. Retailleau qui
42:38nous inquiètent énormément lorsque vous voyez
42:40les propos racistes qui sont tenus par
42:42M. Retailleau. Et j'ai le droit, je sais, parce que
42:44beaucoup de journalistes nous ont dit
42:46c'est la justice. Oui, enfin, j'ai le droit
42:48de qualifier un propos de raciste.
42:50Gilles-Louis Lambeau-Le Nadel.
42:52Oui, non, je rebondissais, pardon,
42:54mais Trumpistes, ce sont
42:56Mme Tondelier, c'est une islamo-wauquiste.
42:58Elle se caractère,
43:00c'est exactement ça.
43:02Elle parle de tout maintenant,
43:04sauf d'écologie. Oui, elle a
43:06empêché le nucléaire. Elle se fout pas mal
43:08par exemple, moi ça me tient à cœur,
43:10du sort des animaux. Ça, ils s'en foutent
43:12complètement. Mais par contre, elle expliquait
43:14que quelqu'un qui veut
43:16effectivement un tout petit peu
43:18être ferme sur l'immigration et raciste,
43:20c'est un champion du monde.
43:22Bon, c'est tout ce que je constate.
43:24Ce que dit Mme Pannot,
43:26sur le fait qu'on lui a volé l'élection,
43:28ils étaient, on l'a peut-être pas dit assez,
43:30ils étaient douze dans les rues de Paris.
43:32Ça a été un bide, c'était un super bide
43:34leur manifestation
43:36pendant le week-end.
43:38Pour un coup d'État
43:40scandaleux, je trouve
43:42que les Français républicains
43:44sont un peu mous.
43:46La figure de la France insoumise a été mise en examen
43:48ce mardi à Paris, notamment pour
43:50escroquerie aggravée et abus de biens sociaux
43:52dans l'enquête sur les comptes de campagne
43:542017 de Jean-Luc Mélenchon,
43:56dont elle est proche.
43:58Réaction de Jean-Luc Mélenchon.
44:00Je dénonce rien,
44:02tout est normal. Nous vivons en Macronie,
44:04mesdames, messieurs. Par conséquent,
44:06c'est une situation normale.
44:08Alors, sa mise en examen,
44:10qu'est-ce que j'ai à en dire ? Je l'assure de ma
44:12totale solidarité, évidemment, de tous les insoumis.
44:14Il y a un communiqué qui vient de paraître.
44:16Je vais, en pesant mes mots,
44:18dire qu'un peu de travail
44:20en matière de justice n'est pas interdit.
44:22Et si au bout de 6 ans
44:24de ce feuilleton ininterrompu,
44:26il n'y a pas une feuille de papier nouvelle
44:28dans les accusations,
44:30peut-être que la justice
44:32pourrait lire les arguments qui sont donnés
44:34à décharge. Nous avons répondu,
44:36et c'est ce qui me permet de dire, avec la
44:38tranquillité de quelqu'un qui émet un avis,
44:40hein, attention, ce n'est qu'un avis.
44:42Pas une seule de ces
44:44accusations n'a le moindre
44:46fondement concret.
44:48Nous en avons donné 10 fois la démonstration.
44:50Et je vous plains à vous, les journalistes,
44:52d'être obligés de revenir sans arrêt
44:54sur les vieilles gamelles de cette nature.
44:56Alors, pendant qu'on y est, si les juges
44:58cherchent vraiment des comptes de campagne qui
45:00posent problème, une semaine après
45:02l'émission du service public, ils pourraient
45:04se tourner vers
45:06la société McKinsey,
45:08hein, qui a aidé, semble-t-il,
45:10puissamment, d'après des accusations,
45:12de journalistes, pas de moi,
45:14la campagne de M. Macron,
45:16sans que ça apparaisse dans les comptes de campagne.
45:18Vraiment, moi, ce que je déplore, c'est l'ambiance
45:20pourrie que ça crée dans ce pays, quoi.
45:24Tout le monde a souri.
45:26Malgré l'antipathie naturelle
45:28et fourdée que m'inspire
45:30M. Mélenchon,
45:32il est présumé innocent.
45:34Non, mais vous avez raison.
45:36Il est 20h56.
45:38L'information, évidemment, de la soirée,
45:40nous l'avons développée
45:42avec Sandra Buisson, le suspect
45:44de la jeune femme de
45:46Philippines, 19 ans, qui,
45:48les proches avaient signalé sa disparition
45:50dès vendredi soir. Un corps a été identifié samedi.
45:52Et le suspect est un Marocain
45:54de 22 ans. Et ce qu'on apprend,
45:56évidemment, est absolument terrifiant
45:58puisqu'il s'était vu délivrer une
46:00OQTF le 18
46:02juin 2024. Il est entré en France
46:04en 2019, via l'Espagne.
46:06Via l'Espagne, comme mineur isolé.
46:08Était-il un vrai mineur,
46:10un faux mineur ?
46:12Je ne vais même pas rentrer,
46:14évidemment,
46:16dans cette
46:18controverse.
46:20Il a été condamné pour viol commis
46:22à Tavernier, une femme qu'il avait suivie
46:24dans les bois avant de l'agresser. Il a écopé simplement
46:26de 7 ans, ce qui est déjà une peine
46:28que je trouve incroyablement légère.
46:30Dans les bois, déjà.
46:32Encore une fois, il faut prendre en compte le fait qu'il était mineur
46:34et que si l'excuse de minorité n'a pas été levée
46:36quand il avait 17 ans au moment des faits,
46:38il encourait la moitié de la population.
46:40Même si l'excuse de minorité n'a pas été levée
46:42pour un violeur de 17 ans, tout ça est
46:44invraisemblable. Vous savez ce que je pense ?
46:46Il y a des gens qui sont irrécupérables, il faut protéger la société.
46:48Ces gens-là, il ne faut pas les laisser sortir.
46:50Il ne devait pas être en France.
46:52On peut en parler pendant des heures.
46:54Vous avez sur le sol de
46:56France, effectivement,
46:58des gens aujourd'hui qui ne devraient jamais y être.
47:00Il faut prendre en compte aussi,
47:02en sortant de détention en juin,
47:04qu'il a été placé en CRA
47:06et qu'il a été libéré du CRA
47:08le 3 septembre. En fait, il faut garder en tête
47:10qu'au bout de trois mois,
47:12si la France n'est pas en mesure
47:14de prouver que son éloignement
47:16est possible,
47:18c'est-à-dire que la France, si elle n'est pas en mesure
47:20de prouver que l'éloignement est possible,
47:22c'est-à-dire qu'elle a le laissé-passer consulaire,
47:24effectivement, c'est le juge délibéré.
47:26Il est arrivé quand le laissé-passer consulaire ?
47:28Le 4 février.
47:30On est très à cheval
47:32sur la procédure
47:34et sur leur droit, franchement.
47:36Écoutez, c'est terrible.
47:38Vous avez parfaitement raison,
47:40Sandra, mais c'est-à-dire que vous avez...
47:42Quand je dis qu'on ouvre le capot, c'est-à-dire que
47:44des jeunes hommes comme ça, il y en a peut-être plein en France aujourd'hui.
47:46Des gens qui ont été relâchés, on ne sait pas.
47:48En fait, on ne sait rien de ce qui se passe vraiment
47:50dans ce pays. Et on l'apprend quand
47:52il y a de ces faits-là.
47:54La détention a été placée dans le CRA conformément aux
47:56injonctions qui avaient été données par le ministère de l'Intérieur.
47:58Donc, dans ce sens-là,
48:00la procédure a été...
48:02Oui, mais Sandra, si je me permets,
48:04ils peuvent interroger au CRA,
48:06ils peuvent interroger les services marocains pour savoir
48:08quand est-ce qu'il va arriver le laissé-passer consulaire.
48:10En principe, il ne tombe pas du ciel.
48:12Il est envoyé quelques jours avant.
48:14Vous savez comment ça se passe.
48:16Ce pointillisme à chaque fois dans ce genre
48:18d'affaires, ça fait... On se dit, c'est incroyable.
48:20Ce respect, mais sourcilleux
48:22de chacun des droits de gens
48:24qui ont violé la loi 10, 15 fois.
48:26Franchement, ça fait...
48:28Je comprends que vous défendiez ici...
48:30Ah, je défends personne. J'explique.
48:32C'est un injustice.
48:34Vous l'exposiez.
48:36Vous l'exposiez.
48:38Vous avez raison.
48:40Et puis, dès le début, le vrai sujet, j'y reviens,
48:42c'est quand même les frontières et les frontières de l'Europe
48:44qui ne sont pas ou mal tenues. Quand on nous dit,
48:46notamment la France insoumise, que Frontex serait
48:48le diable absolu, qu'il laisserait les gens se noyer
48:50en mer, voire qu'il y aiderait, etc.
48:52C'est faux. Il n'y a aucune politique
48:54d'opératoire forte dans ce continent
48:56qui est une passoire. Et ensuite, avec Schengen,
48:58de toute façon, et la libre circulation,
49:00et il y a aussi les accords de Nuland.
49:02Il faisait son travail à Frontex. Il le faisait trop bien.
49:04On l'a viré. Enfin...
49:06Sans une révolution totale...
49:08C'était le titre du livre d'Emmanuel Macron
49:10en 2017.
49:12C'est-à-dire, sans changement de logiciel,
49:14si vous préférez, total, sur ces sujets,
49:16vous n'y arriverez pas.
49:18Vous n'y arriverez pas.
49:20Je vous parlais des contre-pouvoirs
49:22hier, monsieur Proulx.
49:24Donc, vous n'y arriverez pas.
49:26La question, c'est comment on y arrive par la politique.
49:28Le logiciel commence à changer, mais en France,
49:30un peu moins vite qu'ailleurs.
49:32C'est comment on arrive à ce changement par la politique ?
49:34On ne connaît pas d'autres moyens.
49:36Il faut changer beaucoup de lois.
49:38D'apprendre que quelqu'un
49:40qui a violé une jeune femme,
49:42qui a fait sans doute la moitié de sa peine
49:44ou à peine davantage,
49:46se retrouve en liberté,
49:48sur le sol de France,
49:50en liberté,
49:52avec son CV qu'il avait,
49:54je trouve ça invraisemblable.
49:56Et ça montre que ce pays va mal.
49:58Et horriblement triste.
50:00Et bien sûr,
50:02et horriblement triste.
50:04Jean-Luc Lombard était à la réalisation.
50:06David était à la vision.
50:08Merci à Nathol, qui était au son.
50:10Benjamin Nau et Robin étaient avec nous aussi.
50:12Merci à Félix Pérola.
50:14Toutes ces émissions sont retrouvées sur cnews.fr.
50:16Julien Pascal, bonsoir.
50:18C'est votre numéro 1
50:20de toute cette soirée, j'imagine.
50:22Évidemment qu'on chamboule
50:24notre conducteur pour mettre en avant
50:26cette actualité majeure.
50:28Au-delà du drame
50:30que constitue cette mort,
50:32il y a une dimension politique,
50:34vous l'avez évoqué,
50:36qui est absolument édifiante.
50:38On va passer une bonne partie de la soirée
50:40sur cette actualité.
50:42Des syndicalistes policiers seront avec nous.
50:44Je remercie Sandra, qui sera au début
50:46de développer tout au long de la soirée
50:48ce fait majeur, le suspect interpellé
50:50sous OQTF.
50:52Encore un énième drame en France
50:54qui n'aurait jamais dû arriver.
50:56On en discute dans 100% politique dans un instant.
50:58On vous écoutera.
51:00Merci à tous, bonne soirée, à demain.