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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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00:0020h06 sur CNews. Merci d'être avec nous pour l'heure des pros. On est avec Yoann Usaï, avec Geoffroy Lejeune, Joseph Massé-Scarron, Elisabeth Lévy, Gilles-William Gollenberg, bonsoir.
00:11Vous voulez qu'on traite un sujet, franchement William, en fin d'émission. Une histoire qui vient des Philippines, avec un député, un projet de loi pour mettre en place le... c'est quoi ?
00:23C'est un congé pour les ruptures amoureuses.
00:27Rien n'est plus faux. C'est vous qui m'avez suggéré ça. Je pense que c'est la thématique la plus stupide de l'année. Voilà, c'est tout.
00:36Et pourquoi vous vouliez en parler ? C'est quand même surprenant. Vous connaissez la capitale des Philippines ?
00:41Jusqu'en 76, c'était Quezon City. Depuis 76, c'est Revenu Manille.
00:48Quels numéros !
00:50Il faut l'expliquer. Il faut l'expliquer.
00:55Tu t'es vôtré.
00:57Elisabeth, on doit l'expliquer.
00:59Deux minutes à volontaire. On parle de ce sujet en disant peut-être que ça peut être intéressant de prendre un peu de hauteur, de se dire même aux Philippines, ces projets de loi, on fera ça en fin d'émission.
01:11William Golnadel me toise et me dit est-ce que tu sais quelle est la capitale des Philippines ?
01:18Monsieur le professeur, à sa droite, il répond rapidement, c'est Manille.
01:22Pas du tout, c'est Quezon. Il s'avère que Gilles William Golnadel vit encore en 1976.
01:29C'est vrai qu'en 76, j'aurais brillé encore dans les salons. Mais personne n'a cru devoir me prévenir que Quezon n'était plus la capitale.
01:37Vous êtes l'homme du noir et blanc.
01:39L'indifférence des gens.
01:40Vous êtes l'homme d'hier, mais c'est un plaisir de vous voir.
01:42Et à l'UTES ?
01:43Vous pouvez passer maintenant à l'ordre du jour.
01:44Et à la priorité.
01:45Et à l'UTES ?
01:46Et à la priorité.
01:47Non mais attendez, on va commencer.
01:49Bon, s'il vous plaît. Cette fois, il ne pourra pas dire que ses propos ont été tronqués et qu'ils sont sortis de son contexte.
01:56Et je suis fasciné de voir que la déclaration d'Emmanuel Macron aujourd'hui est sous-traitée dans les médias.
02:04Emmanuel Macron, lors de la conférence pour le Liban à Paris, a indirectement répondu à Benjamin Netanyahou sans le citer,
02:11qui voit dans la lutte contre la Hamas une guerre civilisationnelle.
02:15C'est ce qu'il disait hier au micro de Laurence Ferrari dans cette interview exclusive accordée à CNews.
02:21Et on a calé les deux déclarations.
02:23Écoutez attentivement ce que va dire Emmanuel Macron, parce que pour moi, ça peut être un tournant.
02:29On écoute.
02:31C'est une guerre de civilisation contre le barbarisme. Ce n'est pas seulement du terrorisme.
02:37C'est pire que cela. On est vraiment de retour au Moyen-Âge.
02:45On parle beaucoup ces derniers jours de guerre de civilisation ou de civilisation qu'il faut défendre.
02:50Je ne suis pas sûr qu'on défende une civilisation en semant soi-même la barbarie.
02:55Je suis sûr d'une chose, c'est que la possibilité d'une civilisation se joue au Liban.
03:00Je ne suis pas sûr qu'on défende une civilisation en semant soi-même la barbarie.
03:04Le président français accuse-t-il le Premier ministre israélien de semer la barbarie.
03:08Ça y ressemble. Je ne voudrais pas me donner le mal d'expliquer que si Nathaniel est un barbare, Churchill et Roosevelt sont des barbares,
03:17et les franco-américains qui ont bombardé l'EI en faisant beaucoup plus de civils sont des barbares.
03:23Il y a deux visions. Il y a la vision d'abord psychologique.
03:27C'est un enfant un peu gâté narcissique qui a été vexé par Benjamin Netanyahou hier et qui veut encore exister.
03:35Mais il y a une vision politique quand même derrière.
03:38Quand vous regardez toutes les bourdes, les grosses bourdes de monsieur Macron,
03:43c'est d'expliquer que la France a commis des crimes contre l'humanité en Algérie.
03:49C'est d'expliquer qu'un mâle blanc ne peut pas commander à un autre mâle blanc un rapport sur les banlieues en France.
03:59Et c'est maintenant d'expliquer qu'Israël est barbare.
04:02D'une certaine manière, quand vous réfléchissez bien au fond de la thématique,
04:07monsieur Macron n'a pas marché contre l'antisémitisme, mais il court derrière monsieur Mélenchon.
04:16La réalité idéologique, elle est là.
04:19Si je résume, c'est-à-dire qu'Emmanuel Macron serait plus proche idéologiquement de Jean-Luc Mélenchon aujourd'hui
04:27que de ceux qui défendent l'action, ou en tous les cas qui appuient l'action d'Israël contre les terroristes du Hamas.
04:34Écoutez, c'est horrible ce que je vais dire, mais je me demande si on ne prend pas trop au sérieux
04:38des propos qui sont blancs le matin et noirs le soir.
04:42Parce que ça a commencé le 10 octobre, peut-être, avec cette fameuse coalition.
04:48Là, c'était la guerre contre une guerre de civilisation, visiblement, puisqu'on était tous dans le coup.
04:54Ensuite, il y a eu toutes sortes de déclarations, d'appels au cessez-le-feu.
04:58Puis, l'ONU, n'oubliez pas qu'Israël a été créé par une résolution de l'ONU,
05:05donc peut être supprimée par la même ONU.
05:08C'est pour ça, Elisabeth, cette phrase, il considérait qu'elle était sortie de son contexte.
05:12Il considérait que c'était lors d'un conseil des ministres.
05:15Il ne supportait pas qu'elle ait été relayée dans les médias.
05:19Et moi, je suis surpris d'une chose, c'est que la semaine dernière, cette même phrase,
05:24on en a parlé pendant 5 jours, tous les médias l'ont fait.
05:28Et là, en conférence de presse, il explique qu'il n'est pas sûr qu'on défende une civilisation
05:33mais qu'on défend soi-même la barbarie.
05:35Mais je peux finir ?
05:37Oui, mais si vous voulez, le problème, c'est qu'à mon avis, il y a cet espèce de truc erratique,
05:43comme l'a dit William, il est vexé.
05:46Et d'un autre côté, moi, la cohérence, je ne la vois même pas tellement idéologiquement,
05:50je vois une espèce de cohérence que j'appellerais politique arabe de la France.
05:54Cette croyance absurde que la France va peser comme cela.
05:58Juste un mot, il a été question dans cette conférence de la souveraineté du Liban.
06:03Mais que ne défendait-il la souveraineté du Liban contre l'emprise du Hezbollah ?
06:08Contre l'emprise de l'Iran ?
06:10C'est vraiment incroyable.
06:12Maintenant, on peut critiquer le concept de guerre de civilisation.
06:16D'ailleurs, quand vous parlez du Hezbollah, je donne la parole dans un instant à Johan.
06:20Le message d'hier d'Emmanuel Macron lorsqu'il rend hommage aux soldats français qui ont été tués,
06:27l'attentat du Drakkar, il parle d'attentat terroriste.
06:30Il n'y a pas un mot sur le Hezbollah.
06:32C'est précisément ce pour quoi je voulais prendre la parole.
06:34Parce qu'Emmanuel Macron n'évoque jamais le Hezbollah à aucun moment.
06:38D'abord, il ne considère pas qu'il s'agit d'un mouvement terroriste.
06:41Je vous rappelle que la France, contrairement à l'Union Européenne,
06:43ne dit pas que le Hezbollah est un groupe terroriste.
06:46Je vous rappelle quand même, ce qui m'avait choqué à un point que vous n'imaginez même pas,
06:51il n'a pas réagi à la mort de Nasrallah.
06:53Il n'y a eu aucune réaction de la France.
06:55Lorsqu'Israël nous a rendu ce grand service en allant tuer Nasrallah,
07:00en Iran, il n'a absolument pas réagi.
07:03Absolument, il ne l'a pas fait.
07:05On est en droit de s'interroger sur les relations qu'Emmanuel Macron entretient avec le Hezbollah.
07:11Ce qu'il pense réellement de ce groupe.
07:13Elles ne sont pas cachées. La France parle au Hezbollah.
07:17Mais on n'obtient rien à la branche politique.
07:19Non, mais il leur parle. Mais est-ce que ça va au-delà de ça ? Je n'en sais rien.
07:22On n'obtient rien.
07:23Ça interroge sur la relation qu'il a avec le Hezbollah.
07:26Dans l'affaire du port de Beyrouth, il est allé les voir.
07:30Son rôle est un peu étrange.
07:37Je trouve que ces incidents successifs me font penser à une seule chose.
07:41C'est puisque nous sommes censés être dans une période de cohabitation.
07:44Dans une période de cohabitation, je le dis et je le redis,
07:47il y a un élément qui s'appelle le domaine réservé.
07:51Je pense qu'il faut d'urgence enlever le domaine réservé
07:55qui d'ailleurs n'existe pas dans la Constitution.
07:57C'est une tradition, mais ça n'est pas inscrit dans la Constitution.
08:00Il faut d'urgence enlever le domaine réservé à M. Emmanuel Macron.
08:04D'abord, ne serait-ce qu'au niveau européen, je suis désolé,
08:07mais Michel Barnier est tout à fait capable de faire le job
08:10sans avoir M. Emmanuel Macron qui revient, qui fait des contre-déclarations après lui.
08:16Et sur le domaine de la politique étrangère,
08:18il faut d'urgence enlever le domaine réservé.
08:21Ce n'est pas un jouet. Il faut l'enlever d'urgence à M. Emmanuel Macron.
08:24Ce que vous dites, c'est qu'il faut enlever tout pouvoir à M. Emmanuel Macron.
08:26Ça revient à dire ça.
08:27J'ai posé la question le week-end dernier à Michel Barnier
08:30en lui demandant si le domaine réservé existait toujours, peu ou prou.
08:33Il a répondu qu'il parlait d'une seule voix avec le Président et qu'ils étaient d'accord.
08:37Moi, je peux réagir tout à fait...
08:39Parler d'une seule voix, c'est très intéressant.
08:41Je serais curieux d'avoir la réaction de Michel Barnier.
08:44Je lui poserai la question.
08:46Monsieur le Premier ministre, est-ce que vous considérez qu'aujourd'hui,
08:50Israël, même s'il ne nomme pas directement Benjamin Netanyahou,
08:54c'était une réponse à ce qu'avait dit Benjamin Netanyahou la veille.
08:56Est-ce que vous considérez qu'on défend une civilisation en semant soi-même la barbarie ?
09:00Est-ce que l'Israël est en train de faire ça ?
09:02Ce que je vous raconte, c'est quelque chose qui s'est passé dimanche dernier.
09:04Dimanche dernier, il répond ça, notamment Michel Barnier,
09:06en faisant la police contre les ministres qui répètent le Conseil des ministres.
09:08A l'époque, on est encore sur la thèse de ça a été déformé, etc.
09:11C'est intéressant. On va voir ce qu'il dit maintenant.
09:14D'un mot, parce que je ne vais pas ajouter grand-chose à ce qui a été dit sur la phrase sur Israël.
09:18En revanche, il y a le début du propos d'Emmanuel Macron sur la guerre du choc de civilisation.
09:22Moi, je trouve ça assez intéressant. En réalité,
09:24ceux qui défendent l'idée que ce qui se passe en Israël en ce moment
09:27et à Gaza est une illustration du choc de civilisation,
09:30je pense qu'ils sont à la fois tords parce qu'il y a des pays arabes
09:33ou des pays musulmans qui ne jouent pas à ce choc de civilisation.
09:36En revanche, il y a une part où ils ont raison,
09:38c'est que l'islamisme nous combat pour le coup dans une logique de choc de civilisation.
09:41Et Emmanuel Macron, si vous regardez bien, a toujours été contre le fait
09:44qu'on dise que le combat de l'islamisme est un combat global
09:47contre l'Occident, contre ce qu'on représente, etc.
09:49Je pense que cette déclaration-là, aujourd'hui, est une façon encore de refuser ce concept.
09:53On peut critiquer cette idée quand même.
09:56Juste 10 secondes.
09:57Si Emmanuel Macron considère que les Israéliens sont des barbares,
10:03comment est-ce qu'il qualifie les membres du Hamas qui ont perpétré le pogrom ?
10:07Quel est le mot qui va au-delà de barbarie ?
10:09La dernière fois qu'il avait...
10:11J'ai cherché un peu dans ses précédentes déclarations.
10:13Lorsqu'il a employé le terme barbarie et barbare,
10:17il en avait parlé au moment de l'attentat d'Arras et Dominique Bernard.
10:22Et donc, il avait parlé d'un attaque terroriste barbare.
10:25Je vous propose d'écouter Éric Danon, l'ambassadeur de France en Israël.
10:28Là aussi, c'est intéressant, c'est l'ancien ambassadeur.
10:30Il a été ambassadeur sous Emmanuel Macron de 2019 à 2023.
10:35Je pense qu'il se trompe fondamentalement sur les enjeux de la guerre que mène Israël aujourd'hui.
10:42Soit on dit, nous avons le même ennemi,
10:45donc je peux au moins comprendre la guerre que mène Israël,
10:49même si je ne suis pas d'accord sur ses modalités.
10:51Mais il peut dire aussi, comme il le dit là, je ne suis pas d'accord avec cette guerre.
10:56Et là, je pense qu'il passe, le président de la République,
10:59à côté de quelque chose de fondamental dont il a parlé aujourd'hui.
11:04Qui est la dimension d'une guerre de civilisation contre, justement,
11:09l'islamisme djihadiste, radical, violent, mené, entre autres, par l'Iran.
11:13Dans le langage de la diplomatie, se tromper, fondamentalement, c'est commettre une faute.
11:19Évidemment, Éric Danon pense tout à fait cela.
11:23Ce qui m'embête en plus, ce qui me met hors de moi, à vrai dire,
11:26la tristesse étant passée, c'est la colère maintenant,
11:30dans les déclarations d'Emmanuel Macron,
11:32c'est qu'en réalité, il nous empêche, d'une certaine façon,
11:34d'avoir une critique raisonnable, modérée, intelligente,
11:38de la façon dont Benjamin Netanyahou mène la guerre.
11:42On peut parfaitement, aujourd'hui, contester ce qu'il fait.
11:46On a le droit de le faire.
11:47Et avec ces déclarations d'Emmanuel Macron, il met...
11:50Et en réalité, en Israël, je pense que...
11:53Les Israéliens sont très sensibles à ce que dit Macron.
11:56Et je pense que, je vais très vite, je pense que ça ne fait que les souder derrière lui.
12:00Puisqu'on parle du conflit, alors que les appels à l'intifada se multiplient à Paris,
12:03Richy Thibault, l'assistant parlementaire de la députée insoumise,
12:06Hercilia Soudé, a été interdit d'accès à l'Assemblée.
12:11Richy Thibault, rappelons-le, est visé par un signalement
12:14pour avoir appelé à l'intifada, lui aussi, lors d'une manifestation,
12:17dans les rues de Paris.
12:18Mais également par une plainte déposée par le ministre de l'Intérieur,
12:21après avoir qualifié les policiers d'enfants de pétains.
12:24Hercilia Soudé qui a réagi sur Twitter.
12:26Mon collaborateur a été interdit d'accès au Palais Bourbon par l'administration.
12:29J'ai saisi le bureau pour contester cette décision inédite
12:33qui représente une ingérence gravissime dans un cabinet parlementaire d'opposition.
12:37Sandrine Rousseau aussi a réagi.
12:39Ça devient n'importe quoi.
12:41Richy Thibault.
12:42– Mais là, il parlait de ses tweets.
12:44– Non, non, non, c'est justement de…
12:47– Je pensais qu'il parlait de l'ensemble de son œuvre.
12:49– De lui proposer, très gentiment, de rester en dehors de l'Assemblée nationale
12:53parce que, peut-être, cet homme n'a rien à faire là.
12:56Est-ce que c'est un sujet qui vous intéresse ?
12:59– Ah oui, oui.
13:00– Allez-y.
13:01– Il n'est pas indifférent parce que Richy Thibault,
13:05en lui-même, commet constamment des extravagances verbales sur Twitter
13:12qui vont très très loin, comme beaucoup d'insoumis.
13:15Mais il faut comprendre qu'il est l'assistant parlementaire d'Hercilia Soudé
13:19et aux hits-parades de l'ignominy des insoumis,
13:24elle est dans le top 10.
13:26– Dans le top 5, même.
13:28– Dans le top 5.
13:30« Avocats sans frontières » la poursuit notamment
13:33avec M. Porte et Mme Hassan Rima pour entretenir des intelligences,
13:40si j'ose dire, avec Mme Soudé, c'est une expression un peu audacieuse,
13:43avec des organisations classées terroristes.
13:46– Terroristes, ce n'est pas rien là, ce sont des choses très graves.
13:50Ils entretiennent des relations avec le Hamas et le FPLP.
13:55Et le pire, c'est qu'on s'y habitue, on s'y fait,
13:58et ces gens-là se donnent même le luxe de pouvoir critiquer
14:02parce qu'ils n'ont pas porte ouverte à l'Assemblée nationale.
14:06– En l'état, Richy Thibault n'est plus le bienvenu,
14:08mais ça va durer cette mesure ?
14:09C'est-à-dire qu'il n'a plus le droit de rentrer dans le palais ?
14:12– C'est à la discrétion de la présidente de l'Assemblée nationale
14:14qui considère que pour la…
14:15– Mais c'est une première, je n'ai jamais vu ça.
14:17– Oui, c'est vrai, mais on a rarement eu affaire à ce type de personnage.
14:21Reconnaissons que son palmarès est quand même inégalé dans les annales…
14:25– On a un triple fichier sans député.
14:27– Non mais d'accord, mais là quand même, les propos qu'il a tenus…
14:32Pardon, je veux quand même préciser, parce que ça a son importance,
14:35que la CGT soutient ce jeune homme.
14:38La CGT s'est offusqué du fait qu'il soit exclu de l'Assemblée nationale.
14:43C'est à noter.
14:44– Mais votre étonnement m'étonne.
14:46– Je ne suis pas étonné, je dis que c'est à noter.
14:49On assiste quand même depuis le 7 octobre dernier à une révélation.
14:53Les Français ne pourront pas dire qu'ils ne savaient pas.
14:55Désormais, il y a un axe qui représente un danger gravissime pour la France
15:01qui va de la France insoumise à l'urgence palestine en passant par la CGT
15:05qui ont distribué des tracts après le 7 octobre,
15:07enfin bon, apologie du terrorisme et tout ça.
15:10– Pardon, très vite, le problème, c'est qu'en fait,
15:13ce n'est pas ce jeune homme qui est assistant,
15:15c'est que les mêmes gens qui disent les mêmes choses sont à l'Assemblée,
15:19que ça, nous n'y pouvons pas grand-chose.
15:21Ils ont été élus et virer un assistant, c'est très bien,
15:25mais ça n'empêche pas qu'on est face à un problème politique de grande ampleur.
15:29– Dans l'actualité judiciaire, le porteur du maillot anti-juifs
15:31dans le métro parisien est actuellement garde à vue.
15:33Que sait-on de cet homme ? Que risque-t-il ?
15:35On en parle avec Adrien Spiteri.
15:39– C'est dans une rame de métro comme celle-ci, à Paris, sur la ligne 13,
15:43que l'homme avait été photographié lundi,
15:45vêtu d'un maillot imprimé anti-juif.
15:47Ce jeudi, il a été placé en garde à vue.
15:51Selon le parquet de Paris, l'homme est né en 1996
15:54dans le 11e arrondissement de la capitale.
15:56Il s'est présenté lui-même au service de police.
15:59Un examen psychiatrique avait été demandé.
16:02Il n'a relevé aucune anomalie, ni altération, ni abolition du discernement.
16:06Depuis trois jours, il était activement recherché.
16:09Dès mardi, le préfet de police de Paris avait déclaré sur son compte X.
16:13– Dès que j'ai été informé de ces faits à caractère antisémite,
16:16j'ai immédiatement donné pour instruction à mes services
16:18de saisir le parquet de Paris,
16:20qui a ouvert une enquête pour provocation à la haine raciale.
16:23Tolérance zéro pour les propagateurs de haine.
16:25– L'homme risque jusqu'à un an d'emprisonnement.
16:28Selon l'ancien ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
16:31début août, 887 actes antisémites avaient été recensés
16:35au premier semestre 2024, soit quasiment trois fois plus
16:39qu'au cours de la même période en 2023.
16:42– Bon, un examen psychiatrique a été demandé,
16:45parce que sa famille disait qu'il avait un souci.
16:48– C'était la première réaction.
16:50– C'est quelqu'un d'instable, de déséquilibré.
16:54Bon, l'examen n'a révélé aucune anomalie
16:57à indiquer ce soir le parquet de Paris.
16:59Donc il répondra de ses actes.
17:01Il faut un certain équilibre pour mettre un maillot anti-juif,
17:04pour promener dans le métro.
17:06– Au-delà de ça, c'est le fait de société,
17:08c'est que vous pouvez impunément, dans le métro,
17:12voyager avec ce type de maillot, sans apparemment trouver maille à partir,
17:19si j'ose dire, avec qui que ce soit.
17:22Ce serait tout aussi scandaleux de mettre anti-arabe,
17:24mais je ne suis pas sûr que le sort serait tout à fait le même.
17:28– Mais quelqu'un l'a filmé.
17:30– C'est une photo, mais il était dans le métro.
17:33– Vous avez vu la taille du type ?
17:36– Il est insensé que personne ne se soit levé, pardonnez-moi.
17:40– Les gens ont peur.
17:42– Mais vous avez vu la taille du type ?
17:44– Attendez, dans un instant, c'est la société de vigilance.
17:47Faites attention à qui est derrière vous,
17:49faites attention si vous intervenez, prévenez.
17:52Moi je trouve que justement, ce qui est intéressant,
17:54c'est que la photo a été relayée sur les réseaux sociaux,
17:56que la préfecture de police de Paris a rapidement réagi,
17:58qu'il a été interpellé, que sa famille expliquait qu'il était déséquilibré.
18:02Le résultat du test psychologique, c'est que pour l'instant,
18:05il y a un certain équilibre, donc il répondra que c'est exact.
18:08– Eliott, on a en commun une certaine expérience dans le flocage de maillots,
18:12parce qu'on est allé ensemble en offrant à Philippe de Villiers
18:14pour son anniversaire l'année dernière.
18:15Moi j'imagine la scène quand même où il se pointe,
18:17parce que ce n'est pas n'importe où.
18:18Il se pointe dans un magasin pour dire,
18:20vous allez mettre anti-juif sur mon maillot et personne ne dirait le contraire.
18:23– Mais alors la possibilité c'est qu'aujourd'hui on peut le faire sur internet.
18:26C'est vrai qu'il n'est peut-être pas allé dans un magasin pour faire ça.
18:30– Quand le film est que personne ne bouge, je trouve ça incompréhensible.
18:34– On revient dans un instant avec une grande question.
18:36Et là j'ai hâte d'avoir votre avis.
18:38Je n'en suis pas le jeune.
18:39J'ai hâte d'avoir l'avis de tout le monde bien sûr sur ce sujet,
18:41c'est est-ce qu'il faut faire payer l'entrée de Notre-Dame ?
18:445 euros le ticket, on économiserait 76 millions,
18:49et la ministre de la Culture…
18:51– On n'économiserait pas.
18:52On irait les prendre dans la poche des gens qui visitent Notre-Dame.
18:54– Vous avez raison.
18:55C'est 76 millions de recettes et ça permettrait de rénover nos églises.
19:0076 millions, moi je m'attendais à ce que…
19:02– 76 millions ça pourrait être…
19:03– Ça permettrait de sauver toutes les églises.
19:05– Ah bon ?
19:06– C'est ce que dit l'État ici.
19:08– Mais 76 millions d'euros, l'État n'a pas…
19:10– Après plusieurs années.
19:11– Non mais j'entends, l'État n'a pas 76 millions d'euros par an pour rénover les églises.
19:15– Non parce qu'on a fait 3 250 milliards, donc effectivement…
19:18– Moi je suis d'accord avec Éliott.
19:21– La publicité, on en parle dans un instant.
19:24À tout de suite.
19:28William Golnadel, pendant la publicité, j'étais au téléphone avec Philippe Devilliers qui nous écoute.
19:32– Oui je vois très bien.
19:33– Je sais que vous voyez très bien.
19:35Déjà il ne comprend pas pourquoi vous voulez faire le sujet sur le projet de loi aux Philippines.
19:39Et en revanche, plus important et plus sérieusement,
19:41il est très en colère sur l'idée de faire payer l'entrée de Notre-Dame.
19:45Il dit qu'on est en train de transformer les églises…
19:48– En quoi suis-je en cause dans cette affaire-là ?
19:50– Aucunement.
19:51– Ah bon d'accord.
19:52– Vous voyez naturellement une mise en cause.
19:54– Je n'ai pas aimé cette choré, la chanson.
19:57– Absolument pas, je vous interpelle parce que naturellement je me tourne vers vous.
20:01Mais j'arrêterai de le faire à l'avenir.
20:03– Moi j'ai cru que vous l'accusiez.
20:05– C'est ce que vous voulez dire.
20:06– Ah oui, vous avez vraiment l'esprit mal tourné.
20:08Transformer les églises en musées, c'est ce qu'il m'a dit,
20:11il en parlera plus longuement demain à 19h.
20:13– Un sujet donc très intéressant, une question mise sur la table
20:15par la ministre de la Culture, Rachida Dati.
20:17Faut-il faire payer l'entrée de Notre-Dame ?
20:20Elle plaide la volonté de sauver toutes les églises de France.
20:24Le diocèse de Paris lui a répondu ce jeudi.
20:27Les explications avec Michael Dos Santos.
20:31– Sur le parvis de Notre-Dame de Paris,
20:33l'idée de Rachida Dati est loin de faire l'unanimité.
20:37– Je ne trouve pas que c'est une bonne idée, c'est restreint de la culture justement.
20:41– Il faut bien entretenir, toutes les rénovations, le nettoyage,
20:44tout le monde est content de voir les belles choses, et c'est un prix.
20:47– C'est dommage que même ceux qui n'ont pas forcément les moyens
20:49n'aient pas accès à un monument pareil.
20:52– Dans les colonnes du Figaro, la ministre de la Culture
20:55révèle avoir proposé à l'archevêque de Paris
20:57de rendre payante l'entrée de la cathédrale.
21:00Un tarif symbolique pour toutes les visites touristiques
21:03qui permettraient selon elle de financer la sauvegarde du patrimoine religieux.
21:07– Partout en Europe, l'accès aux édifices religieux les plus remarquables
21:10est déjà payant.
21:12Avec 5 euros seulement par visiteur, on récolterait 75 millions d'euros par an.
21:16Ainsi, Notre-Dame de Paris sauverait toutes les églises de Paris et de France.
21:20Ce serait un magnifique symbole.
21:22– Jusqu'à présent, l'église a toujours refusé de rendre l'entrée
21:25des lieux de culte payantes.
21:27Un principe rappelé vient communiquer par le diocèse de Paris.
21:31– La gratuité d'accès aux cathédrales et aux églises trouve sa justification
21:35à la fois dans les dispositions de la loi de 1905
21:38de séparation des églises et de l'Etat et dans la mission fondamentale des églises.
21:43Accueillir de façon inconditionnelle et donc nécessairement gratuite
21:47tout homme et toute femme.
21:49– Pour le diocèse de Paris, la distinction entre pèlerins et visiteurs
21:53serait trop complexe à mettre en place.
21:55Une entrée payante conduirait également des personnes à renoncer
21:58à visiter la cathédrale.
22:00– Question simple, est-ce que c'est une bonne idée Geoffroy Lejeune ?
22:03– Moi c'est une idée qui me fait beaucoup de peine en fait.
22:05– Pourquoi ?
22:07– Ce qui a été l'église, ce qu'est l'église, ce qui est censé être l'église,
22:10ce que devrait être l'église et ce que devraient être les églises
22:13pour avoir une telle idée.
22:15C'est presque une preuve de déchristianisation plus importante encore
22:18que l'absence de fréquentation de la messe ou le taux d'incinération dans notre pays.
22:22C'est vraiment sidérant.
22:23Ce que dit le diocèse, objectivement, est assez juste.
22:25C'est-à-dire que, vous savez, avant que le droit d'asile ne vienne de n'importe quoi,
22:28on demandait asile dans les églises.
22:30C'est censé être l'endroit où vous ne pourrez être inquiété nulle part.
22:34Certains criminels se sont réfugiés dans des églises
22:36pour échapper aux gens qui voulaient les arrêter.
22:39Et donc c'est censé être ça aussi.
22:42C'est l'endroit où on rend le culte divin évidemment,
22:44mais c'est aussi censé être ça.
22:46Et aujourd'hui, ériger même symboliquement,
22:48même si c'est 5 euros une forme de barricade,
22:50c'est détourner complètement tout ce sens-là qui est très important.
22:54Et ensuite, pardon, mais les arguments sont horribles,
22:56ils sont nuls, ils n'ont aucun intérêt.
22:58Tout le monde le fait, donc il faut le faire.
22:59Je suis désolé, non, pas du tout.
23:01Tout le monde aura pris des dispositions complètement idiotes.
23:05On ne sera pas obligé de les imiter pour...
23:07C'est un peu ce qu'on fait souvent.
23:09Vous voulez dire que tout le monde porte le masque par exemple ?
23:11Par exemple, non mais...
23:13On n'a pas été précurseurs là !
23:15C'est un très bon argument.
23:17Tout le monde fait déjeuner mémé pour Noël dans le salon.
23:21Dans la cuisine.
23:22Et ensuite, le financement que vous avez soulevé avant la pub.
23:24Je suis désolé, moi 75 millions d'euros par an,
23:26je sais où les trouver si vous me demandez mon avis.
23:28J'ai appris hier de la banque de l'agricultrice
23:30que l'office français de la biodiversité coûte 659 millions d'euros par an.
23:34Vous auriez pu parler du service public, c'est 4 milliards.
23:36C'est ça ?
23:37Non, alors, c'est intéressant.
23:38Excellente intervention.
23:39Vous mettez les bons points, vous, maintenant.
23:41C'est intéressant, ça aussi.
23:42Écoutez Bruno Retailleau, le ministre de l'Intérieur,
23:45qui est un homme lui aussi assez pieux.
23:48Il peut se tromper.
23:49Il en parle beaucoup.
23:50On l'écoute parce qu'il n'est pas le même avec...
23:52Il n'a pas d'infinité pontificale.
23:55C'est une proposition que je soutiens.
23:57En Espagne, je me souviens avoir visité la Sagrada Familia.
24:01On paie et si ça doit, pour 5 euros,
24:04sauver un patrimoine religieux auquel on peut être attaché,
24:07que l'on croit au ciel ou qu'on n'y croit pas,
24:10tout simplement, c'est le paysage français.
24:11Vous vous souvenez de l'affiche électorale de François Mitterrand en 1980.
24:15Moi, j'ai eu cette expérience d'une église qui a failli être détruite
24:18dans mon canton, tout près de chez moi.
24:20On a réussi à la transformer en un musée du vitrail.
24:25Elle sert encore pour le culte, mais elle sert aussi comme lieu culturel.
24:28Et je pense que c'est aussi pour d'autres églises,
24:31dans des communes, on peut les préserver,
24:33mais il peut y avoir une affectation culturelle.
24:35Salle d'exposition, etc.
24:3713 millions de visiteurs environ,
24:39venus du monde entier, entrent dans la cathédrale chaque année.
24:42Ça revient en moyenne à environ 30 000 personnes chaque jour.
24:45Oui, justement.
24:46En fait, le problème, c'est l'absorption de ces merveilles.
24:50Évidemment, ce sont des merveilles architecturales, etc.
24:53Mais ce sont des merveilles spirituelles.
24:55C'est un témoignage spirituel,
24:57c'est un témoignage et c'est un lex de nos ancêtres, quand même.
25:00Et le problème, c'est que tout ça est absorbé par le tourisme de masse.
25:03Parce qu'en réalité, le problème,
25:05vous avez absolument raison sur les 76 millions.
25:08Vu l'état des églises, je pense que ce n'est pas assez.
25:11Vous avez absolument raison, c'est complètement dingue.
25:14Pour sauver mon patrimoine, je n'ai aucun problème
25:17à ce que l'État investisse 76 millions d'euros par an.
25:19Ce qui n'a pas été fait pour recevoir 30 millions de visiteurs par an.
25:23Le château de Versailles n'a pas été fait pour que des autocars en masse
25:28viennent se parquer juste devant le château.
25:32Et donc, le problème, ce n'est pas cela.
25:35Le problème, c'est que tout est absorbé par le tourisme.
25:37C'est l'homme en vermine.
25:38Pour vous, c'est le tourisme et non la désacralisation.
25:41Ça va avec.
25:42Je pense, je voudrais rebondir sur ce que vient de dire Elisabeth.
25:45Le tourisme désacralisé.
25:47Je voudrais continuer sa réflexion.
25:49C'est-à-dire que, paradoxalement, le fait de payer ne va pas provoquer un tri.
25:57C'est exactement l'inverse qui va se passer.
25:59C'est-à-dire qu'il va y avoir de plus en plus de monde
26:02parce que, justement, ce n'est pas gratuit.
26:05Contrairement à ce que l'on peut penser.
26:07Alors là, pardonnez-moi, psychologiquement,
26:09si vous connaissez un peu la psychologie du tourisme,
26:11c'est exactement ce qui va se passer.
26:14Il va y avoir plus de touristes.
26:18Et ces touristes ayant payé,
26:21ils vont se comporter d'une certaine manière.
26:23Ils vont dire, j'ai payé, c'est mon droit.
26:25C'est-à-dire, c'est mon droit de me comporter comme ceci ou comme cela.
26:28C'est-à-dire qu'on ouvre, c'est la disneyisation définitive
26:33de la culture catholique en France.
26:35Ça, c'est une bonne formule.
26:36L'Église en Italie tente de lutter contre la mise en place
26:38d'un prix d'entrée pour les édifices religieux.
26:41L'Église anglicane, en Réunion, prône le choix libre
26:44pour les édifices religieux qui relèvent de son culte.
26:47Seuls 9 des 42 cathédrales de l'Église d'Angleterre
26:50faisaient payer l'accès en 2017, selon Caroline Spellman,
26:54députée britannique et commédiaire de l'Église à l'époque.
26:57Et en Espagne, gratuité à Saint-Jacques-de-Compostelle,
27:0012 euros à Séville, 26 euros pour la Sagrada Familia.
27:04William, vous êtes en voie.
27:06J'adore, parce que ça va se terminer
27:08avec un TripAdvisor des églises.
27:10Avec les prix, avec les accueils,
27:14est-ce qu'on a pu consommer à l'intérieur de l'église ?
27:18Oui, mais on voit bien que ce qu'il y a derrière,
27:21c'est comme Elisabeth Taillisse et Geoffroy,
27:24c'est la désacralisation des églises.
27:26On le voit bien. C'est tellement manifeste.
27:29Je suis plus sensible aux arguments de M. Lejeune
27:33que de ceux de M. Rotaillot, c'est très clair.
27:38Je me posais simplement une question.
27:44En plus, je ne suis pas d'esprit commercial,
27:47mais d'autre part, ça ne risque pas de léser
27:50le denier du culte, puisque les gens auront payé ?
27:54Il n'y a pas assez au denier du culte.
27:57Pendant la quête ?
27:59Oui, pendant la quête, je ne sais pas.
28:01Il n'y a pas assez d'argent avec le denier du culte ?
28:04Il y en aura encore moins.
28:06C'est une question accessoire.
28:09Avant, c'était l'église qui faisait la quête.
28:13Désormais, c'est l'État qui fait la quête.
28:15Ce qui est en jeu, c'est plutôt le dernier du culte.
28:17Peut-être qu'on pourrait trouver une autre idée,
28:19c'est l'impôt sur la bêtise.
28:21Là, il y a du pognon à prendre.
28:23Je vais vous présenter une idée.
28:28Si on met en place l'impôt sur la bêtise,
28:31la France devient la première puissance au monde.
28:33C'est certain.
28:35Est-ce que vous connaissez Thomas Guénolé ?
28:38C'est peut-être là aussi du faire trop d'honneur.
28:41On a un ancien de la France insoumise.
28:44Je vais devoir le défendre.
28:46Je ne suis pas avec lui.
28:48Il a proposé de raser la basilique du Sacré-Cœur
28:52pour mettre à la place ce fameux hôtel
28:55qui va se construire à la place de l'historique club de Pétanque.
29:00On écoute M. Guénolé.
29:03Si on rase le Sacré-Cœur pour mettre l'hôtel à la place,
29:06là, je suis pour.
29:08Le Sacré-Cœur a été construit pour expier les péchés
29:12des communards de la commune de Paris.
29:14Ces révolutionnaires anarchistes ont été fusillés
29:17comme des chiens le long du mur des fusillés.
29:19Ils ont été déportés en Nouvelle-Calédonie à l'époque
29:22en tant que bagnards.
29:23Cette merde meringuée géante que je trouve détestable
29:26du point de vue architectural,
29:28je serais ravi qu'on en fasse un musée des communards.
29:30C'est insupportable.
29:32C'est insupportable même sur le plan historique
29:34parce qu'il ne parle pas des communards
29:37qu'ont massacré en masse des curés pendant les communes.
29:40Il n'en parle pas.
29:42C'est typiquement la bêtise d'extrême-gauche.
29:45Il n'y a rien à faire.
29:46Et il est d'une certaine manière.
29:48M. Guénolé est au Sacré-Cœur
29:50ce que M. Apathy est au Château de Versailles.
29:53C'est exactement la même chose.
29:55C'est le plaisir en plus de raser ce qui est français.
30:00Dans le creux de leur bêtise,
30:02il y a un sentiment profondément anti-français.
30:07Ce qui est intéressant, c'est que les bâtisseurs
30:10n'ont rarement bonne presse.
30:14Les bâtisseurs n'ont rarement bonne presse
30:16et les déconstructeurs ont pignon sur rue.
30:19C'est ça aussi qui me marque.
30:20Les Apathy, les Guénolés, on les entend tous.
30:23Moi je débats tous les mercredis sur Cieux de Radio
30:26avec Thomas Guénolé.
30:29Je vais vous le dire.
30:30Non, il n'est pas idiot.
30:31Il fait une provocation stupide.
30:32Je n'ai pas dit qu'il était idiot.
30:33Ce n'est pas quelqu'un qui l'a dit.
30:34Non, j'ai dit l'impôt sur la bêtise.
30:35A vous, quelqu'un l'a dit.
30:36Son intelligence n'est jamais éblouie.
30:38Je ne suis pas ébloui.
30:39En tous les cas, c'est quelqu'un avec qui
30:41on peut débattre ce qui est déjà très bien
30:44dans ce bas monde.
30:45Mais ce qui est intéressant, c'est que derrière,
30:48il y a l'idée qu'il faudrait réécrire l'histoire
30:50en la purifiant.
30:51Qu'est-ce qu'on va enlever d'autre après ?
30:53Ça s'appelle les déconstructeurs.
30:55Geoffroy, ça vous laisse en voie là aussi ?
30:58Ça ne vous intéresse pas ?
30:59On passe à autre chose ?
31:00Je le connais un peu aussi.
31:01Moins qu'Elisabeth, mais je le connais un peu.
31:03Je pense qu'il est en train de s'acheter
31:04une petite minute de célébrité,
31:05comme Apathie avait fait
31:06avec le Château de Versailles.
31:07Donc, on avance.
31:08C'est ton erreur de parler de ça.
31:09Par contre, ce que j'aimerais poser
31:11comme question à Thomas Guénolé,
31:12s'il était ici,
31:13c'est de lui dire
31:14qu'est-ce que tu proposes, en fait ?
31:15Justement comme construction,
31:17comme réalisation.
31:18Il l'a dit à un autre quelque place.
31:20Vous voulez dire le fond de sa pensée,
31:23son idéologie ?
31:24Je pense que Goldenadel a raison à 100%
31:26sur la détestation antifrançaise
31:28qui conduit à vouloir raser des choses
31:30et à n'avoir aucun problème
31:32à faire de la peine à des gens
31:33qui sont attachés à ces bâtiments,
31:34à ces monuments.
31:35Et par ailleurs,
31:36ces gens-là, en général,
31:37pas uniquement Guénolé,
31:38mais cette mouvance-là,
31:39ne construisent jamais rien.
31:41Pardonnez-moi.
31:42Ce que dit Geoffroy,
31:43il met le curseur sur un point très important.
31:45C'est-à-dire que
31:46M. Guénolé, comme d'autres,
31:47appartient à la même secte.
31:49Et ce qui est frappant dans l'histoire,
31:51c'est que les sectes ne construisent
31:53et ne bâtissent jamais d'édifices.
31:54Jamais.
31:55Contrairement aux religions.
31:56Ils détruisent le monde,
31:57ils s'allient.
31:58Jamais.
31:59Il n'y a pas que ça.
32:00Il ne proposerait pas
32:01de raser la mosquée bleue
32:02qui a remplacé une église.
32:03Ça, ça ne lui viendrait pas à l'idée,
32:05M. Guénolé.
32:06Je veux bien qu'ils veuillent faire le buzz,
32:08mais c'est un buzz quand même très sélectif.
32:10Je trouve que...
32:11Pourquoi c'est révélateur ?
32:12Parce que dans la même semaine,
32:13dans la même semaine,
32:14ce ne sont pas les mêmes affaires,
32:16mais vous avez,
32:17le week-end dernier,
32:18un porte-parole Europe Écologie Les Verts
32:20qui soutient une pétition
32:22qui viendrait installer
32:24une salle de shoot dans une basilique.
32:26Le week-end dernier encore,
32:28on apprend que la basilique Notre-Dame à Strasbourg,
32:31extinction des feux à partir de 23h
32:33pourrait économiser 4,80 euros par soir.
32:36Et là, on a M. Guénolé
32:38qui nous explique que le Sacré-Cœur
32:40faut le raser pour défendre les communes.
32:42La religion du vieux peuple.
32:44Ce n'est pas si anodin que ça.
32:45Parce que ça se répète, en fait.
32:47C'est une volonté de détruire
32:49ce qui reste encore un tout petit peu de boue.
32:51Et par ailleurs, ça ne nécessite pas d'être très courageux.
32:53Vous savez, il y a une expression,
32:54je ne le cite pas souvent,
32:55mais Karl Marx avait utilisé une expression
32:57qui irait très bien pour parler
32:59du fait d'attaquer l'Église catholique
33:01aujourd'hui en 2024,
33:02c'est donner une claque à sa grand-mère.
33:03L'impôt sur la bêtise.
33:05On ne sait jamais.
33:06Marx a utilisé cette expression ?
33:08Merci.
33:09Semaine difficile quand même
33:11pour la gauche radicale
33:13avec un député LFI,
33:14vous en avez déjà parlé cette semaine,
33:16qui dit qu'Arbrat prie en flagrant délit
33:18d'achat de drogue de synthèse.
33:20Je vous propose d'écouter Othmane Nassrou,
33:22le ministre qui appelle au devoir d'exemplarité.
33:24C'était ce matin chez nous.
33:28Je pense qu'il y a un devoir d'exemplarité
33:30des élus et que cette exemplarité
33:32elle est compromise.
33:33C'est à lui de voir s'il doit démissionner ou pas.
33:35Mais en l'occurrence,
33:37ce message qui consiste à banaliser la drogue
33:39et en particulier à l'acheter à mineurs,
33:41qui donc est exploité aussi,
33:43utilisé à des fins criminelles,
33:44évidemment, ça doit tous nous interpeller.
33:46Othmane Nassrou, réponse.
33:47Eric Coquerel également.
33:48Qu'est-ce qu'il en pense ?
33:50Est-ce qu'il peut continuer,
33:52d'après vous, à exercer son mandat de député ?
33:54Bien sûr.
33:56Donc on peut être sous l'effet de la drogue
33:58et exercer son mandat de député ?
34:00Je vais vous dire une chose.
34:02On peut enfreindre la loi et exercer son mandat de député ?
34:04On dit qu'Arbrat, il demande des soins.
34:06Parce que ça fait longtemps qu'il se bat
34:08contre l'addiction.
34:10Il demande des soins une fois qu'il a été pris en flagrant délit.
34:12Non, vous trompez.
34:14Vous ne connaissez pas sa situation.
34:16Ce n'est pas le cas.
34:18Contre les addictions, etc.,
34:20il est très engagé pour lui et pour les autres.
34:22Évidemment, on va le conserver avec nous.
34:24C'est intéressant de voir la différence d'appréciation
34:26entre Othmane Nassrou
34:28et Eric Coquerel.
34:30Comment on voit la problématique ?
34:32Il y aurait tellement de choses à dire.
34:34Vous avez Mme Rousseau qui dit
34:36mais il y a de l'addiction.
34:38C'est un malade.
34:40De même que les cancéreux sont malades.
34:42Elle compare, elle ose comparer
34:44une personne qui est addicte au chemsex.
34:46Il y a aussi plusieurs types d'addiction
34:48à la drogue.
34:50La chemsex, c'est quelque chose d'extrêmement particulier.
34:52C'est quelque chose qu'on choisit.
34:54Je voudrais juste ouvrir une parenthèse
34:56et profiter d'ici.
34:58Il y a toute une argumentation
35:00qui parvient
35:02de LFI,
35:04d'une partie de la gauche,
35:06qui consiste à dire
35:08que les délégués aujourd'hui
35:10se trouvent tellement dans une situation
35:12de discrimination
35:14que leur refuge,
35:16tu l'as vu bien sûr,
35:18la seule sociabilité qu'ils peuvent avoir
35:20c'est via le chemsex.
35:22Je suis désolé.
35:24Ce n'est pas un secret de polichinelle.
35:26Je suis homosexuel.
35:28Je ne pense pas que la sociabilité
35:30passe par le chemsex.
35:32Elle aurait pu citer l'Eurovision
35:34ou ce genre de plaisanterie.
35:36Ça, c'est une forfaiture intellectuelle.
35:38Une forfaiture intellectuelle totale.
35:40Yoann ?
35:42Je voulais revenir sur ce mot d'exemplarité
35:44qui a été utilisé par le ministre
35:46Retailleau, je crois.
35:48Et Hauteman-Nassrou.
35:50Les deux ont parlé de ça.
35:52L'exemplarité, oui.
35:54Mais si les insoumis étaient exemplaires,
35:56ça se saurait.
35:58S'il y a bien un terme qui ne s'applique pas
36:00à ce groupe-là, c'est précisément l'exemplarité.
36:02À aucun moment, ils n'ont été exemplaires
36:04depuis qu'ils sont élus pour la plupart d'entre eux.
36:06La réalité, c'est qu'on pourrait dire...
36:08Je ne comprends pas bien l'argument.
36:10Excusez-moi.
36:12On lui demande l'exemplarité
36:14parce que cet homme,
36:16ce député, va voter des lois
36:18pour lutter contre la drogue.
36:20Si j'ai bien compris, on est en guerre
36:22contre le trafic de drogue.
36:24Vous allez acheter de la drogue
36:26et vous êtes pris en flagrant délit.
36:28Vous remettez votre mandat à vos électeurs.
36:30L'exemplarité, pour eux,
36:32n'a pas la même signification
36:34que pour nous ou pour les autres groupes politiques.
36:36C'est ça que je voulais dire.
36:38Et vous dites qu'ils s'en remettent aux électeurs.
36:40Mais précisément, c'est ce qui se passera.
36:42Il ne va pas démissionner,
36:44il sera candidat aux prochaines élections législatives
36:46et il sera réélu.
36:48Les électeurs de la France insoumise...
36:50Il faut une manifestation.
36:52Comment il s'appelait ?
36:54Je voudrais finir.
36:56Louis Boyard, qui a reconnu être un ancien dealer,
36:58il a été élu et réélu
37:00par les électeurs de la France insoumise.
37:02C'est bien la preuve que les électeurs de LFI
37:04se moquent éperdument
37:06du pédigré de leurs candidats.
37:08Ils n'en ont rien à faire.
37:10Ça dépend des sujets.
37:12Ce qui compte, c'est l'idéologie.
37:14Ce qui corrompt à l'extrême gauche, c'est l'idéologie.
37:16Monsieur Katnins devait être candidat
37:18aux législatives en 2024.
37:20C'est d'ailleurs madame Sandrine Rousseau
37:22et ses amis qui ont mis la pression
37:24pour dire qu'il ne doit pas être candidat.
37:26Il a renoncé à sa candidature.
37:28Pardon, William d'abord.
37:32Je pense que Johan a raison.
37:34La clientèle,
37:36je ne parle pas de l'environnement politique,
37:38mais la clientèle
37:40de la France insoumise
37:42peut parfaitement élire
37:44et réélire plusieurs fois
37:46un antisémite
37:48drogué, hypocrite.
37:50Ça ne pose aucun problème.
37:52Autre sujet à présent, il faudrait qu'on parle
37:54de la question migratoire. Bruno Retailleau
37:56est l'invité de France Inter ce matin.
37:58C'est très intéressant parce qu'il est en train
38:00de peaufiner la prochaine loi immigration.
38:02Il a été interpellé sur sa phrase
38:04quelques jours après sa nomination.
38:06Je rappelle la phrase parce que c'est important.
38:08Ce n'est pas seulement l'immigration n'est pas
38:10une chance. C'est l'immigration n'est pas une chance
38:12ni pour les migrants, qu'on ne peut pas accueillir
38:14décemment, ni pour les Français.
38:16Cette seconde partie, on l'oublie souvent
38:18idéologiquement ou par faiblesse intellectuelle.
38:20On écoute Bruno Retailleau. Est-ce qu'il persiste ?
38:22Est-ce qu'il signe ?
38:24Bien sûr que les conditions
38:26dans lesquelles se font les flux migratoires
38:28aujourd'hui, ça n'est ni une chance
38:30pour les migrants. Je veux
38:32rappeler quand même les drames qui se passent
38:34en Méditerranée et dans la Manche.
38:36Les drames qui se passent quand on ne veut pas
38:38s'intégrer, quand on reste
38:40dans des ghettos. Et je veux rappeler aussi que ça n'est
38:42pas une chance pour la France.
38:44Alors évidemment, dans les beaux quartiers
38:46il n'y a pas de problème parce qu'il y a le mur
38:48de l'argent. Quelle est la demande
38:50dans tous les peuples européens ?
38:52C'est les gens qui sont les plus modestes.
38:54Les gens qui n'ont pas les moyens de mettre leurs
38:56enfants dans les belles écoles.
38:58D'habiter les beaux quartiers.
39:00Et dedans, qui, bien pensant
39:02à ce qu'il attaque, est-ce qu'aujourd'hui
39:04vous êtes plutôt
39:06raccord avec les déclarations de M.
39:08Retailleau ? Vous n'étiez pas d'accord avec lui sur la question
39:10de Notre-Dame, cette fois-ci ?
39:12Dans la phrase
39:14l'immigration n'est pas une chance pour les Français
39:16ni pour les étrangers eux-mêmes,
39:18je ne vois pas de choses fausses.
39:20C'est vrai, je pense que pour les Français
39:22la question est entendue et pour les
39:24migrants, ceux qu'on voit sous détente
39:26sous le périphérique, en effet, ils n'ont pas l'air
39:28d'être les plus heureux du monde. En revanche,
39:30il y a une chose qui me dérange, c'est d'être obligé d'utiliser
39:32cet argument-là pour faire passer l'idée qu'on va
39:34limiter l'immigration. Je vois,
39:36je pense que c'est le début de la défaite de la pensée.
39:38C'est-à-dire que vous êtes obligé de justifier
39:40l'arrêt de l'immigration au nom du bien-être
39:42des immigrés. Je suis désolé, en fait, pour moi
39:44dans l'ordre des
39:46motivations pour limiter l'immigration,
39:48la première, c'est celle de penser au bien-être
39:50du peuple français. On ne devrait même pas,
39:52Bruno Routailleau ne devrait pas être obligé de se justifier.
39:54Peut-être que l'endroit où il est, il y incline
39:56un peu. Vous voulez dire qu'il était sous pression ?
39:58Exactement. Mais
40:00je pense que le fait d'être obligé d'arriver
40:02à ce genre de... En fait,
40:04comment ça se termine en politique publique ? Ça se termine
40:06qu'à la fin, on fait fermeté,
40:08humanisme, on accueille moins, on accueille mieux
40:10et à la fin, on n'accueille pas moins, mais on accueille mieux.
40:12Ou alors, ce qu'on peut tenter de faire,
40:14c'est qu'on va prendre
40:16des migrants et les...
40:18Répartir.
40:20Répartir, merci. Je cherchais le mot.
40:22Un peu partout dans les régions
40:24et dans les villes de
40:26province. C'est ce qui s'est passé. Vous vous souvenez
40:28ce qui s'était passé à Orléans ? Oui, bien sûr.
40:30Très bien. Et regardez ce sujet parce que c'est justement
40:32intimement lié à ce qui s'était passé en cause,
40:34rappelez-vous, l'afflux de migrants dans la ville.
40:36La ville était débordée
40:38et c'était le maire qui le disait et
40:40un dispositif qui avait été mis en place juste avant
40:42les Jeux Olympiques, des clandestins
40:44des sans-abri ont été évacués vers
40:46plusieurs régions en bus et le dispositif,
40:48il s'arrête pas.
40:50Il se poursuit. C'est ce que nous explique Fabrice Elsner
40:52et Adrien Spiteris. C'est un exemple très
40:54concret de ce qui se passe à Orléans.
40:56Dans cet hôtel
40:58situé en banlieue sud d'Orléans,
41:00des dizaines de migrants comme cet
41:02homme sont logés, pris en charge
41:04par des associations.
41:06Avant d'arriver ici avec sa femme enceinte,
41:08Alpha travaillait à Paris avec
41:10de faux papiers. Ils nous ont mis dans un bus
41:12là-bas pour nous ramener
41:14de Paris 19h
41:16jusqu'ici.
41:18Depuis ce jour-là, nous, on est là.
41:20Leur présence s'explique
41:22par un système mis en place l'an dernier
41:24par l'Etat pour sécuriser la capitale
41:26en vue des Jeux Olympiques, mais
41:28depuis la fin de la compétition, les bus
41:30remplis de migrants continuent d'affluer
41:32dans la ville et certains habitants l'ont remarqué.
41:34Bien sûr, mais en ville,
41:36le nombre a doublé
41:38depuis
41:40les Jeux Olympiques. C'est inquiétant.
41:42Agacé par la situation,
41:44le maire alerte les autorités.
41:46Nous sommes malheureusement
41:48dans une situation
41:50ubuesque, folle,
41:52qui fait que l'on a ces arrivées
41:54régulières que l'on ne sait pas
41:56traiter. Nous n'avons pas
41:58la capacité de prendre en charge
42:00ces personnes.
42:02L'hébergement d'urgence est
42:04totalement saturé, il l'est d'ailleurs
42:06depuis plus d'un an.
42:08Cette présence cause des nuisances
42:10dans le centre-ville comme davantage de bagarres.
42:12Il dit ne pas vouloir qu'Orléans
42:14devienne un nouveau Calais.
42:16Elisabeth, on est dans un exemple
42:18très concret de ce qui peut se passer.
42:20Je suis un peu choquée
42:22par les propos de Geoffroy.
42:24C'est vrai, parce que moi je crois
42:26au contraire que c'est une réponse,
42:28quand on dit fermeté et humanité,
42:30ça n'existe pas. On le voit là,
42:32on voit bien que là,
42:34on voit bien que les deux,
42:36que la fermeté
42:38c'est une forme de l'humanité.
42:40On le voit bien. On voit bien que
42:42les faire venir là en plus
42:44après les laisser dans la nature,
42:46ça n'est pas généreux.
42:48Ça n'est pas mal de répondre à cet argument
42:50des gens qui ont bon cœur et qui se disent
42:52qu'il y a du malheur dans le monde.
42:54Je ne comprends pas pourquoi c'est mal.
42:56On n'est pas chargé du bonheur des migrants,
42:58on est chargé du bonheur des Français.
43:00On peut répondre à des sentiments humains.
43:02Juste un mot sur Orléans,
43:04les déboutés du droit d'asile
43:06restent dans les centres d'hébergement maintenant.
43:08Comment on va faire ?
43:10Ça ne s'arrête jamais.
43:12Ce qui est intéressant également,
43:14c'est que le maire n'a pas le pouvoir
43:16sur l'accueil de personnes,
43:18de migrants qui arrivent
43:20dans sa ville. Il ne peut rien faire
43:22si ce n'est que les héberger,
43:24même si les centres d'hébergement sont saturés.
43:26La première chose à dire
43:28et à répéter, c'est que
43:30l'immigration d'aujourd'hui n'a rien à voir
43:32avec l'immigration d'hier.
43:34On ne parle pas de Charles Az, d'Avour et des autres.
43:36L'immigration d'aujourd'hui,
43:38c'est une immigration massive.
43:40C'est une immigration invasive.
43:42C'est une immigration principalement islamique.
43:44Il y a des musulmans très bien,
43:46mais forcément, il y a parmi eux
43:48des islamistes forcément dangereux.
43:50Ça pose un problème sécuritaire.
43:52La réalité est là.
43:54Que, accessoirement en plus,
43:56on puisse dire que
43:58pour les migrants eux-mêmes,
44:00ça n'est pas une bonne chose.
44:02Encore que pour le migrant qui ne veut pas travailler,
44:04qui ne veut pas s'intégrer
44:06et qui ne veut que voler,
44:08ça reste quand même une bonne affaire.
44:10Et de dire enfin que pour les pays d'immigration,
44:12effectivement,
44:14prendre la partie la plus dynamique d'eux,
44:16ça n'est pas leur rang de service.
44:18On a le droit de le dire, accessoirement.
44:20Puisqu'on parle de sécurité,
44:22je voudrais qu'on parle à présent de sécurité.
44:24On en parlait avant.
44:26Je voudrais qu'on parle
44:28de la situation à Paris.
44:30Vous savez qu'à Paris, vous avez des femmes désormais
44:32qui ne courent plus seules.
44:34Elles s'organisent en groupe.
44:36Elles ont une application. Elles se géolocalisent.
44:38Elles peuvent désormais appuyer sur un bouton
44:40pour dire qu'elles sont en danger.
44:42Voilà la situation dans laquelle
44:44vivent certaines parisiennes.
44:46Vous allez voir le sujet.
44:48On est au champ de Mars.
44:50On est au champ de Mars.
44:52Noemi Hardy, Sacha Robin.
44:54Salut !
44:56Marie, Louise, Alex et Astrid
44:58se sont donnés rendez-vous
45:00à côté du champ de Mars pour courir.
45:02Vous êtes prêtes ?
45:04Oui.
45:06Elles utilisent une application pour courir à plusieurs
45:08et peuvent se localiser en cas de danger.
45:10J'ai reçu la notification
45:12de Louise, son SOS.
45:14J'ai reçu un message qui me disait
45:16que Louise m'avait envoyé une alerte
45:18et j'ai accès à sa localisation en direct.
45:20Je peux aller la rejoindre
45:22et voir ce qui se passe.
45:24On va tourner à droite.
45:26Être une femme et courir seule la nuit
45:28peut entraîner plus de risques.
45:30J'ai déjà eu des cas où je suis partie courir
45:32et un mec en scooter
45:34s'est mis à mon niveau
45:36et me demandait où je faisais
45:38et où j'allais aller plus vite.
45:40Des commentaires comme ça ne sont pas les plus encourageants.
45:42Et quand elles courent dans les parcs ou les forêts,
45:44elles sont très vigilantes.
45:46Récemment, il y a eu l'histoire
45:48du bois de boulogne.
45:50J'avais prévu des entraînements là-bas
45:52et je n'irais pas.
45:54Pas pour le moment en tout cas.
45:56Tu compenses avec le bois de Vincennes.
45:58Je ne sais pas si le choix est mieux.
46:00Mais tu essayes de trouver des alternatives
46:02qui te permettent de t'entraîner quand même.
46:04Elles choisissent de varier
46:06les itinéraires et les horaires.
46:08Elles privilégient aussi
46:10les parcours éclairés.
46:14Encore un exemple de la société de vigilance.
46:16C'est évidemment très symbolique.
46:18J'ai à l'esprit
46:20l'image de ma fille qui prenait le métro
46:22par exemple à République,
46:24qui ne peut plus prendre le métro.
46:26Je suis obligé de commander pour aller en taxi,
46:28de descendre pour être sûr que rien ne lui arrive.
46:30Ce que je vois là.
46:32Ce qui est frappant,
46:34c'est que le nombre de femmes aujourd'hui
46:36dans les salles de sport,
46:38dans les clubs qui pratiquent le Krav Maga
46:40ont explosé.
46:42Explosé littéralement.
46:44Une femme sur quatre
46:46renonce à sortir seule de chez elle.
46:48Cette femme a établi un lien
46:50entre une partie de la sécurité et une partie de l'immigration.
46:52C'est ce qu'on constate là également.
46:54La jeune femme dans le reportage
46:56parle du bois de boulogne.
46:58Philippine a été tuée par quelqu'un
47:00qui était sous OQTF.
47:02Le champ de Mars est devenu l'un des endroits
47:04les moins sûrs de Paris.
47:06Je n'irai jamais me balader sur le champ de Mars
47:08à la tombée de la nuit.
47:10Même si je ne suis pas une femme.
47:12Le champ de Mars est un endroit très dangereux.
47:14Pourquoi ? Parce que c'est le point de convergence
47:16des personnes en situation illégale en France.
47:18Il n'y a que des clandestins,
47:20que des immigrés en situation illégale
47:22et qui représentent, pour certains d'entre eux,
47:24une menace pour ces femmes qui font leur jogging.
47:26C'est tout l'évidence.
47:28A tel point
47:30qu'aujourd'hui on envisage
47:32de fermer les champs de Mars
47:34le soir.
47:36La société de vigilance c'est
47:38prenez une application, courez en groupe
47:40parce qu'aujourd'hui on est incapable
47:42de mettre le délinquant de demain
47:44ou le criminel de demain, le criminel sexuel
47:46ou le délinquant, hors d'état de nuire.
47:48Les mineurs isolés,
47:50comme ils ont le droit de rester...
47:52Vous êtes sur la question migratoire,
47:54ce sera le dernier.
47:56Dimanche, vous le savez,
47:58Thierry Ardisson s'en est pris violemment
48:00à Cyril Hanouna et au groupe
48:02et aux téléspectateurs.
48:04On a tous eu la même réaction.
48:06C'est une forme de tristesse après la déclaration
48:08d'un homme qui a quand même
48:10marqué
48:12le monde des médias et qui
48:14transpirait l'aigreur,
48:16la violence, la virulence
48:18et notamment de dire
48:20s'attaquer aux téléspectateurs, aux français.
48:22Les français qui regardent TPMP
48:24sont des cons. Je résume
48:26grossièrement. Il aurait très bien
48:28pu dire, je suis allé trop loin.
48:30Il aurait très bien pu dire, c'est vrai que s'attaquer
48:32aux téléspectateurs,
48:34c'était inapproprié.
48:36Écoutez, c'était ce matin sur Sud Radio.
48:38Même s'attaquer à nous comme ça ?
48:40Vous ne regrettez pas
48:42l'histoire de mépriser le public ?
48:44Pas du tout.
48:46Vous ne pouvez pas dire que
48:482 millions... Pourquoi ? Je vous dis, même 5.
48:50Pourquoi vous ne voulez pas
48:52revenir sur ces propos ?
48:54Je ne reviendrai pas sur ces propos parce que je le pense réellement.
48:56Je ne vais pas vous dire le contraire pour vous faire plaisir.
48:58Vous pensez que ceux qui regardent Hanouna sont des cons ?
49:00Absolument. Des têtes pleines d'eau.
49:022 millions ?
49:04Ça pourrait être 5.
49:06Lui, c'est une tête pleine d'aigreur.
49:08Moi, vous dites qu'il a fait des grandes choses.
49:10Excusez-moi, c'est aussi lui qui a inventé à la télé
49:12prendre un record.
49:14Le Premier Ministre, comme ça, en l'appelant ma couille.
49:16Il a inventé des choses que moi, je n'aime pas.
49:18Et pourtant, je reconnais
49:20que c'est un grand professionnel.
49:22Ces calomnies...
49:24Au-delà d'Ardisson, ces calomnies sur CNews
49:26et sur C8
49:28sont vraiment très fatigantes parce que
49:30ça finit par être...
49:32C'est comme un génocide pour Israël.
49:34Ça devient une espèce de ronron terrible.
49:36Geoffroy, un dernier mot là-dessus ?
49:38Ou on passe rapidement ?
49:40J'ai le malheur de bien connaître
49:42Thierry Ardisson. Moi, ça me fait juste de la peine.
49:44C'est la tristesse, c'est vrai. On peut être peiné.
49:46Moi, je ne le connais absolument pas
49:48personnellement.
49:50J'ai exactement le même sentiment.
49:52C'est de la peine.
49:54Comment vous l'expliquez ?
49:56William le connaît très bien aussi.
49:58C'est un grand ami.
50:00On a entretenu et on entretient
50:02une relation formidable.
50:04Mais s'agissant
50:06en réalité du groupe
50:08Bolloré, il a vrillé
50:10Thierry. Il a
50:12complètement vrillé. Ce garçon
50:14qui est intelligent, qui est
50:16plein de talent. Tu n'imagines ?
50:18Plein de talent.
50:20Sur ce sujet-là, et je pense
50:22qu'il doit m'impliquer dedans.
50:24Je pense.
50:28Je n'ai aucune explication
50:30rationnelle.
50:32Peut-être c'est la chute, c'est peut-être l'aigreur,
50:34c'est peut-être plein de choses. Ce que je constate également,
50:36c'est que c'est la prime à l'insulte. C'est-à-dire que depuis
50:38qu'il s'en est pris au groupe, depuis qu'il a insulté
50:40Cyril Hanouna, TPMP, les téléspectateurs,
50:42je n'ai jamais vu Thierry Hardy...
50:44Il sort un livre, bien sûr, mais...
50:46Chaque média qu'il fait,
50:48on lui pose la question. C'est terminé, les amis.
50:50Je vous présente Benjixius. Vous voulez dire un dernier mot ?
50:52Non, je voulais parler du groupe que j'ai fait
50:54et de William. Je ne l'ai jamais vu
50:56être aussi dur.
50:58Oui, mais c'est insultant.
51:00À la réalisation, c'était
51:02Virginie Leblond,
51:04à la vision Nicolas, Greg Possidello au son,
51:06Benjamin Nouraubin-Pietre ont préparé cette émission
51:08avec Félix Perola.
51:10Dans un instant, c'est Julien Pasquier.
51:12Cher Julien, bonsoir.
51:14Bonsoir à tous. On va se retrouver dans quelques minutes.
51:16À peine pour 100% politique, votre rendez-vous
51:18jusqu'à midi. On va se poser cette question
51:20que cherche Emmanuel Macron
51:22en répliquant de façon assez étonnante
51:24à Benjamin Netanyahou ces dernières heures,
51:26le ministre israélien qui sème la barbarie.
51:28Voilà les propos d'Emmanuel Macron.
51:30Est-ce qu'il est en train d'inverser
51:32le sens de l'histoire, le chef de l'État ?
51:34Ou fait-il preuve de courage ?
51:36On posera la question à nos invités en plateau.
51:38Je sais que M. Golnadel a son idée là-dessus.
51:40Je le vois.
51:42On a ce sondage également sur la consommation de drogue.
51:44Je pense que vous en avez parlé il y a un instant.
51:46La grande majorité, 77%
51:48des Français souhaitent durcir
51:50la vie sur les consommateurs.
51:52On verra là aussi
51:54si c'est une bonne idée,
51:56si ça peut diminuer
51:58la consommation de drogue dans ce pays.
52:00Le dernier sujet que je voudrais évoquer avec vous,
52:02c'est l'entrée de Notre-Dame. 5 euros ?
52:04Non ?
52:065 euros, c'est un coût.
52:08Il faut rappeler que c'est une cathédrale.
52:10Certains l'ont rappelé sur ce plateau.
52:12Ça peut aider à sauver le patrimoine de France.
52:14Je pensais qu'il fallait...
52:16Il y a un super sujet à vous proposer.
52:18Ils ont censuré ce sujet.
52:20C'est un projet de loi aux Philippines.
52:22Un député qui propose
52:24le congé pour les ruptures amoureuses.
52:26C'est exceptionnel.
52:28Le début, c'est un projet de loi aux Philippines.
52:30Un projet parlementaire.
52:32Levez la tête,
52:34au lieu de rester qu'en France.
52:36Regardez la tête que vous faites, William.
52:38Vous n'avez jamais eu
52:40problème de congé, vous ?
52:42Jamais ? Je ne sais pas ce que c'est.
52:44Merci à tous les cinq. C'était un plaisir.
52:46A tout à l'heure, Julien.
52:48On se revoit bientôt.
52:50On peut y aller, là ?
52:52On est encore à l'image.

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