Comment le numérique fabrique les athlètes du futur ? - Le numérique pour tous
Dans Le Numérique pour Tous, Vanessa Pérez reçoit Philippe Croizon et Fréderic Sanaur
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00:00Vérissure, le numéro 1 des alarmes en France.
00:03Rendez-vous sur verissure.fr pour votre demande de vie gratuite.
00:06Vérissure présente Sud Radio, le numérique pour tous, Vanessa Pérez.
00:12Bienvenue dans le numérique pour tous, c'est aujourd'hui une émission spéciale sport
00:15à quelques semaines des Jeux Olympiques de Paris 2024.
00:19Alors aujourd'hui avec nos invités très spéciaux, on va le dire,
00:21vous allez découvrir comment la France identifie et entraîne ses futurs champions grâce au numérique.
00:27Quel rapport ambigu les Français entretiennent-ils avec le sport ?
00:30Et nous aurons également, tenez-vous bien, le plaisir de recevoir un athlète
00:34qui est en négociation avec Elon Musk pour aller dans l'espace.
00:37Le numérique pour tous spécial sport et numérique, c'est parti et c'est sur Sud Radio.
00:41Sud Radio, le numérique pour tous, Vanessa Pérez.
00:45Et pour commencer cette émission, nous avons le plaisir d'accueillir un champion.
00:48Il a réalisé la traversée de la Manche à la nage.
00:52Il a relié les cinq continents à la nage également.
00:54Il a été pilote sur le Dakar en 2017.
00:56Il a sauté en parachute.
00:57Il a nagé avec des icebergs.
00:59Je vais m'arrêter là, mais il a quand même porté la flamme olympique en 2024.
01:02Et je pourrais continuer tellement la liste est longue.
01:04Et tout cela, mesdames, messieurs, après un grave accident en 1994 dont il nous parlera rapidement.
01:10Philippe Croizant, on est ravi de vous avoir en plateau
01:12parce que vous avez un agenda de ministre, on va dire, de ministre en ce moment.
01:16Oui, alors il faut faire gaffe à un ministre en ce moment.
01:19Alors Philippe, moi la première question, et j'ai toujours eu envie de vous la poser,
01:23d'où vient cette boulimie de vie d'en faire toujours plus avec un peu moins ?
01:26Parce que pour nos auditeurs qui sont à la radio, tu ne vois pas tout, on va dire comme ça.
01:29J'adore la phrase, en faire plus avec un peu moins.
01:32Vous n'avez ni bras ni jambes, vous avez été amputé.
01:34Exactement, j'ai eu un accident électrique en 1994.
01:39J'ai démonté une antenne de télévision et derrière moi, il y avait une ligne de 20 000 volts que j'ai heurtée.
01:43Et donc le courant est rentré par les mains et est ressorti par les tibias.
01:45Et pour me sauver la vie, il a fallu m'amputer des quatre membres.
01:48Mais si la vie en avait décidé autrement, est-ce que vous feriez autant de choses ?
01:51Parce qu'il faut le dire aussi, vous êtes tous les jours en conférence,
01:54vous n'arrêtez pas, vous êtes invité partout.
01:56Il faut avoir l'énergie de faire tout ça.
01:57Oui, c'est ma conférence spectacle, je fais entre 100 et 120 notes à l'année.
02:00Donc c'est un gros moment d'émotion.
02:03Il y a un de vos collègues, l'autre jour, journaliste, qui m'a dit
02:05« On vous entend à la radio, on vous voit partout, vous êtes à la télé,
02:08vous faites des conférences, vous écrivez des bouquins.
02:11Mais comment vous faites ? »
02:11J'ai réussi, ce que beaucoup de personnes n'arrivent pas à faire,
02:14j'ai réussi à me couper en quatre.
02:16Donc comme ça, je peux être partout à la fois.
02:17C'est joli, c'est parfait.
02:19Alors Philippe, vous avez une actualité assez importante,
02:21et on va commencer par votre actualité d'entrepreneur.
02:24Vous avez lancé une application qui s'appelle VIP,
02:26pour aider les personnes à mobilité réduite à trouver une place de parking.
02:31Pourquoi ? D'abord, d'où est née cette idée ?
02:33Et vous avez le sentiment qu'on manque du civisme en France ?
02:35On se met sur des places qui ne vous appartiennent pas ?
02:37On va dire qu'il y a encore un petit peu de boulot, oui.
02:39Vous savez que rien qu'à Paris, on estime à peu près entre 20 et 30 000
02:42fausses cartes de stationnement PMR, qu'on peut acheter aujourd'hui sur Internet,
02:46aisément.
02:47Et malheureusement, avec ces nouvelles voitures qu'ils balayent là,
02:51ils verbalisent, mais ils ne vérifient pas si la carte handicapée est vraie ou fausse.
02:54Donc c'est un peu embêtant.
02:57Ouais, VIP est venu dans mon bureau avec mon ami Thierry Garraud.
03:01Je galère quand je vais me garer à Marseille, Paris, Bordeaux.
03:04Enfin, je ne trouve pas la place, c'est une partie de cache-cache.
03:06Et là, on se dit, mais si on créait une application
03:08pour trouver des places de parking à travers toute la France ?
03:11Et on a commencé ça, et on s'est dit, mais une fois qu'on est garé,
03:13on veut aller un peu plus loin.
03:14Donc on a déclaré aujourd'hui toutes les boulangeries, les pharmacies,
03:17les restaurants accessibles.
03:18On a rentré toutes les plages accessibles de France,
03:20les toilettes PMR accessibles.
03:22Vous voyez, c'est l'accessibilité universelle.
03:25En une application, vous avez tout ce que vous avez besoin.
03:27Il y a deux GPS à l'intérieur.
03:29Et en plus, elle est participative, parce que vous pouvez déclarer vous-même
03:33un commerce accessible. Et là, je m'adresse aux petits commerçants.
03:37Vous savez qu'un commerce accessible, c'est à peu près entre 10 et 12%
03:40de chiffre d'affaires supplémentaires.
03:41Donc grâce à l'application, aujourd'hui, votre lieu est accessible.
03:44Téléchargez Very Important Parking sur tous les stores.
03:47L'application est 100% gratuite pour tout le monde.
03:49Et vous pouvez déclarer votre commerce. Et ça, c'est formidable, non ?
03:51Donc vous êtes entrepreneur ?
03:52Exactement. Aujourd'hui, oui, entrepreneur avec VIP, oui.
03:56Et donc pour nos auditeurs, on va, après cette émission,
03:59sur l'Apple Store ou sur le Play Store.
04:02Et donc là, on peut télécharger VIP ou double VIP ?
04:05Non, il faut taper Very Important Parking.
04:07D'accord.
04:07Et là, vous la téléchargez et vous amusez avec.
04:09Et l'application, surtout, elle est 100% gratuite.
04:11Elle est pour les personnes à mobilité réduite,
04:13elle est pour les personnes âgées, elle est pour les aidants,
04:15elle est pour les parents avec des poussettes.
04:16Quand on est en galère de mobilité,
04:18on télécharge VIP et c'est terminé.
04:20On n'est plus en galère, on trouve tous les lieux accessibles de France.
04:23Là, on va rentrer également au site tous les lieux touristiques.
04:25Grâce à l'application, donc voilà, c'est vraiment chouette.
04:29Alors, je le disais en introduction, vous lancez également un...
04:31Non, non, je disais que vous êtes très, très occupé.
04:33Vous lancez un cahier de vacances en collaboration avec Philippe Cavrivière,
04:37qui vous visite sur RTL tous les matins.
04:39Et au profit d'une association contre le cancer pédiatrique
04:42qui s'appelle Léo.
04:45Ce cahier de vacances, c'est quoi ?
04:46C'est pour ne pas oublier les bases du français ou des maths ?
04:48Ou c'est quoi l'objectif ?
04:49On va dire qu'on n'est peut-être pas parti tout de suite là-dessus.
04:52Mais il y a des exercices, il y a des exercices de maths, de français
04:55qu'on peut faire avec les enfants.
04:56Mais ce qu'on ne peut pas faire avec les enfants,
04:57c'est peut-être raconter des histoires qui sont à l'intérieur.
04:59C'est un cahier de vacances pour adultes.
05:01On avait envie de se défoncer les zygomatiques, de rigoler un bon coup.
05:04Je pense que dans la période où on est, on en a besoin.
05:06Et voilà, c'est un cahier de vacances vraiment pour adultes,
05:08où il y a plein, plein de blagues.
05:10Tout le monde en prend plein son grade, dans tous les sens du terme.
05:13Et voilà, on rigole et on peut faire des exercices avec des enfants.
05:15Bon, je vais en partager une quand même.
05:17Donc une blague.
05:17Qui peut espérer battre Teddy Riner sur un tatami ?
05:20La réponse, et vous les trouverez à la fin du cahier de vacances,
05:23un tigre du Bengale, un terroriste avec une ceinture d'explosifs
05:26ou Jean-Claude Van Damme qui vient de boire de l'eau.
05:27Donc voilà, vous avez tout ça pour vous amuser cet été.
05:30Et là, c'est que...
05:31Mais ce qui est génial, c'est que là, il y a la vanne du départ
05:33et la réponse de la vanne est à la fin du cahier de vacances.
05:37Et c'est ça qui est chouette, c'est qu'il y a plusieurs types de lectures.
05:40Moi, il y en a une que j'adore dedans,
05:41c'est qu'on a dessiné un globule rouge d'un sportif de haut niveau,
05:44avant de préparer pour les Jeux,
05:46et on a dessiné la globule rouge de Gérard Depardieu.
05:48Et vous savez, c'est le jeu des sept erreurs.
05:50Sauf que là, il y en a 215 à trouver.
05:52L'idée, elle est comment ?
05:54L'idée est venue avec Artaud.
05:56On voulait faire un cahier de vacances.
05:57Et j'ai toujours pensé à Philippe Cavrivière
05:59et à l'association qu'il défend,
06:02le cancer pédiatrique, l'association Léo.
06:05Et voilà, j'ai appelé Philippe,
06:06je lui ai dit, est-ce que tu veux faire un cahier de vacances ensemble ?
06:08Et les bénéfices iront pour l'association Léo.
06:11Et on est partis là-dedans, on s'est éclatés comme des dingues,
06:12avec l'éco-auteur et surtout avec Camille.
06:14Camille, la dessinatrice, elle est exceptionnelle.
06:18Camille, elle nous a fait des dessins vraiment géniales.
06:20Géniales.
06:20Alors, encore sur votre actualité,
06:22et là, on ne va pas la manquer,
06:24on va aller sur le terrain des Jeux olympiques qui approchent à grands pas.
06:27On vous a vu porter la flamme olympique en Charente.
06:30Quel rôle rôle allez-vous jouer pendant les Jeux olympiques ?
06:33Déjà, rien que la flamme olympique,
06:34on m'a proposé soit de faire l'arrivée avec les élus
06:37ou de la porter au début avec les enfants.
06:39Ma réponse a été très rapide,
06:41et je veux le faire avec ceux qui ont le sourire, les enfants.
06:43Et je n'ai vu qu'un moment de bonheur extraordinaire.
06:45Il y avait les lycéens, les collégiens, les primaires,
06:47mais il y avait même des petites maternelles.
06:48Et les mecs de la sécurité me disent surtout,
06:50Philippe, tu vas tout droit.
06:51Et je n'arrêtais pas de zigzaguer pour aller voir tous les gamins.
06:52Dans tous les sens, j'étais l'homme le plus heureux du monde.
06:54Et pour les Jeux olympiques et paralympiques,
06:56j'ai eu la chance qu'RTL me propose d'avoir une chronique.
06:59Je serai à la matinale d'RTL tous les matins.
07:01C'est bien la matinale tous les matins.
07:02Vous allez nous prendre des auditeurs.
07:03On est bien.
07:04Et le soir, au Club France, toujours avec RTL,
07:07j'ai deux chroniques par jour.
07:08Voilà comment j'ai ressenti les Jeux olympiques
07:10et les Jeux paralympiques.
07:11Je vais être les yeux, les bras et les jambes
07:13de tous les auditeurs qui vont pouvoir m'écouter.
07:15Je rebondis sur les paralympiques.
07:17Les Français les bouillent d'un petit peu,
07:18alors que quand on regarde les paralympiques,
07:20il y a une dose d'émotion, on en prend plein la vue.
07:22C'est extraordinaire.
07:23Où est-ce qu'on en est là aujourd'hui ?
07:24Moi, j'ai des souvenirs extraordinaires.
07:25Je me souviens de Londres 2012
07:27ou les autres Jeux paralympiques.
07:28C'est une émotion.
07:30C'est vraiment une émotion.
07:31J'invite vraiment les auditeurs à venir avec leurs enfants.
07:33On prend...
07:34Ce n'est pas de l'histoire de prendre une claque
07:35ou quoi que ce soit.
07:36C'est de vivre une émotion, de vivre le sport.
07:38Le sport autrement.
07:39Et c'est vraiment à chaque fois...
07:40Enfin moi, la course qui m'a vraiment ému le plus possible,
07:44c'était Londres 2012,
07:45la finale du 100 mètres de Marie-Emilie Le Fur.
07:47Quand elle tombe par terre et qu'elle attend un écran géant
07:49et qu'elle pousse un cri.
07:50Et 80 000 personnes reprennent son cri.
07:52J'en ai encore les poils qui serrissent.
07:53C'était magnifique.
07:54C'était beau.
07:55Et j'ai envie de le revivre avec les Jeux paralympiques en France.
07:58Donc vraiment, si il y a un message fort,
07:59venez avec vos enfants.
08:00Venez en famille.
08:01Venez voir les Jeux paralympiques.
08:02Vous n'allez pas le regretter.
08:03Vous n'allez pas le regretter.
08:04Vous allez après en parler avec vos collaborateurs,
08:06avec votre famille, avec tout le monde.
08:07Wow !
08:08On a vécu un moment de dingue.
08:10On ne s'attendait pas à ça.
08:11Il reste des places.
08:12Allez-y.
08:13Ce n'est pas cher.
08:14Elles sont accessibles.
08:16Alors Philippe, il semble aussi que vous êtes en négociation
08:18avec Elon Musk pour aller dans l'espace.
08:21C'est une info ou c'est une intox ?
08:22Alors on est sur une info
08:24parce que bon, après j'ai passé 12 jours avec lui à Cap Canaveral.
08:27Il m'a invité.
08:28Tout ça part d'un tweet, d'une blague à la base, d'une vanne.
08:30Racontez-nous.
08:32La vanne, c'est au début, je dis à mes followers,
08:34si j'atteins 50 000 followers avant Noël,
08:36donc tu as deux mois de Noël,
08:37j'envoie un tweet à Elon Musk pour qu'il m'envoie dans l'espace.
08:39Et je fais 50 000 followers en deux heures.
08:41Donc là c'est mort, il faut que je fasse un tweet.
08:43Et dès que je fais un tweet, je dis salut Elon,
08:44je suis un inventarier français,
08:45je n'ai pas de bras et pas de jambes, on m'envoie dans l'espace.
08:47Et je mets quatre photos,
08:48son parachute, le Dakar, la promenade sous-marine et la natation.
08:51Et j'envoie le tweet.
08:52Et les gens se moquent de moi une nouvelle fois, le tweet cartonne.
08:55Et quelques heures plus tard, Elon Musk me répond,
08:56il me dit écoute Philippe, quand Starship est prêt,
08:58je pourrai t'envoyer dans l'espace.
08:59Je dis écoute Elon, si c'est vraiment toi,
09:02écris-moi un message privé.
09:03Et là il m'a écrit un message privé, il me dit non mais c'est vraiment moi,
09:05il me fait un lius.
09:07Et là je dis écoute si c'est vraiment, vraiment toi,
09:08maintenant donne-moi ton adresse mail.
09:10Et là il m'a envoyé un smiley qui pleure.
09:11Et depuis on est resté en contact.
09:13Et moi, vous savez quand je rencontre Elon Musk ou je rencontre n'importe qui,
09:16il rencontre Philippe.
09:17C'est pas parce que je vais rencontrer quelqu'un d'important
09:19que je vais changer.
09:20Il rencontre Philippe, donc je fais de la vanne, je suis sérieux, ainsi de suite.
09:23Et on échange bien et quelques semaines plus tard,
09:25il me dit écoute je t'invite avec Susanna,
09:26il faut que tu viennes avec quelqu'un d'invéral.
09:27Et j'ai passé 12 jours,
09:28on a assisté au décollage de Zara et d'Isaac Mann,
09:30on était à l'amérissage et tout.
09:31Et en repartant, ils m'ont dit écoute quand Starship est prêt,
09:34on réfléchit pour tomber dans l'espace.
09:36Bon, les trois premiers Starship ont explosé.
09:38Je vais attendre encore un petit peu.
09:39C'est ça, attendez un petit peu, oui, oui, complètement.
09:41On va pas être pressé.
09:42Complètement.
09:43Ce qui est bien en fait avec vous,
09:44c'est qu'on peut rire de tout Philippe,
09:45mais en fait j'ai envie de vous demander,
09:46on peut encore rire de tout aujourd'hui ?
09:48Mais oui, alors on peut rire de tout mais dans son domaine.
09:50C'est ça qui est un peu triste quoi.
09:51Donc moi je peux rire de tout dans mon domaine,
09:53mais je peux pas aller au-delà de mon domaine
09:55sinon je me fais défoncer la tronche.
09:57On n'a rien de temps quoi.
09:58Il n'y a que Philippe Cavrivière qui a le droit.
09:59Parce que lui, on est dans l'humour noir.
10:01C'est ça, c'est son...
10:02Vous en parlez beaucoup,
10:03il faut qu'on garde nos auditeurs sur Sud Radio quand même.
10:05Pardon.
10:06On l'aime beaucoup, il est très drôle.
10:09Et donc voilà, aujourd'hui, je pense que chacun a défendu sa communauté.
10:13Mais vraiment, chacun.
10:15Et on a été tellement dans la défense
10:17qu'on a attaqué après l'humour
10:18et qu'on n'a plus le droit d'attaquer les gens, je ne sais pas,
10:21par exemple la communauté gay, la communauté handicapée,
10:23si ce n'est pas un handicapé qui rigole,
10:25la communauté...
10:27Vous voyez, plein de communautés.
10:29Ils ont tellement défendu la cause
10:30que maintenant on est dans l'extrémisme de la cause,
10:32de la défense de la cause.
10:33On ne peut plus rire d'eux.
10:34Et ça, c'est dommage.
10:35On ne peut être que dans l'autodérision, c'est ça que je veux dire.
10:37On ne peut être que dans l'autodérision, exactement.
10:38Moi, si vous me suivez sur mes réseaux sociaux, je vais très très loin.
10:40Je pique des fois un peu fort.
10:42Les gens rigolent, mais des fois, ils se disent
10:43« Waouh, là, il va vraiment trop loin. »
10:44L'autre jour, ils ont retrouvé en Belgique, je crois,
10:46ils ont retrouvé un frigo.
10:47Et dedans, il y avait des bras et des jambes d'êtres humains.
10:49C'était les vôtres ?
10:50Ben non, mais moi, j'ai tweeté.
10:51J'ai dit « Le frigo m'intéresse. »
10:52Le reste, je m'en fous.
10:56Philippe Frozen, on est ravis.
10:57On pourrait vous écouter des heures,
10:58mais en tout cas, merci beaucoup.
10:59Je rappelle le cahier de vacances sportives
11:01des deux fils, paru aux éditions Arto,
11:03et vous ferez une bonne action pour l'association Léo.
11:06Et vive le sport pour tous.
11:07Et vive le sport pour tous.
11:08Restez avec nous, on marque une courte pause
11:10et on se retrouve pour mieux comprendre
11:11comment la France identifie et entraîne
11:13ses futurs champions olympiques
11:14dès le plus jeune âge.
11:15A tout de suite.
11:16C'est dans le numérique pour tous
11:17et c'est sur Sud Radio.
11:30Et maintenant, j'ai le plaisir de recevoir
11:31Frédéric Sanahor.
11:32Frédéric, bonjour.
11:33Vous êtes directeur général
11:34de l'Agence nationale du sport.
11:36Et en fait, on ne le sait pas forcément,
11:38mais sans Agence nationale du sport,
11:39il n'y a pas d'athlète.
11:40Vous pourriez nous dire un petit peu
11:41ce que fait justement cette agence,
11:43qui est toute jeune,
11:44mais qui a de belles ambitions.
11:46Bonjour.
11:47Merci déjà pour cette invitation.
11:50Effectivement, l'Agence nationale du sport
11:51a été créée en 2019
11:54avec cette volonté,
11:56en se projetant vers Paris 2024,
11:58de réussir les Jeux,
12:00de mettre toutes les chances de notre côté,
12:01aux côtés des athlètes,
12:02aux côtés des coachs,
12:03des staffs techniques
12:04et des fédérations,
12:05pour réussir Paris 2024.
12:07Et pour ça, il fallait s'y prendre
12:08le plus tôt possible.
12:09Et donc, quelques mois
12:12après la décision à Lima
12:14d'accueillir les Jeux en France,
12:16cette Agence nationale du sport
12:17a été construite avec deux objectifs.
12:19La haute performance et le haut niveau
12:21pour réussir les Jeux
12:22et classer la France
12:23au plus haut niveau des nations.
12:25Et puis, accompagner le sport
12:27pour toutes et tous, au quotidien,
12:29celui qu'on connaît tous les jours
12:31sur l'ensemble de nos territoires.
12:32Mais alors, cette fabrique de champions,
12:34pourquoi il n'y en avait pas avant ?
12:35Comment ça se fait ?
12:36Il y a eu une évolution un peu dans les mentalités ?
12:37Alors, bien sûr, les athlètes et les coachs
12:40ont existé et existent
12:42bien avant l'Agence nationale du sport
12:44et fonctionnent surtout
12:46autour des fédérations,
12:47autour des clubs de sport
12:49qui existent dans l'ensemble de nos villes.
12:51Mais le rôle qu'on a pu confier
12:54à l'Agence nationale du sport,
12:55c'est d'essayer de sublimer tout ça,
12:57d'aller encore plus loin
12:58et d'apporter une valeur supplémentaire
13:01pour gagner les quelques secondes,
13:03les centimètres,
13:04tout ce qui va nous permettre
13:06de ne plus être forcément
13:07cinquième, mais quatrième ou troisième
13:09ou premier.
13:10Et c'est ça notre enjeu,
13:11c'est d'aller chercher des médailles d'or,
13:12c'est d'être sur le podium
13:14et d'aider les sportifs et les sportives
13:16souvent à accomplir leurs rêves
13:18parce que c'est avant tout
13:19leur projet personnel.
13:20Mais comme ils font rayonner la France
13:23et qu'ils rendent fiers l'ensemble du pays,
13:24c'est la moindre des choses
13:26que d'essayer de les soutenir
13:27le mieux possible.
13:28Alors, expliquez-nous très concrètement
13:29pour nos auditeurs
13:30qui veulent comprendre
13:31comment un sportif se détecte tout jeune
13:33et puis comment vous l'accompagnez.
13:34Prenons le pôle haute performance
13:36qui va former, si je comprends bien,
13:38détecter avant tout les athlètes.
13:39Comment ça fonctionne du début jusqu'à la fin
13:41avant d'être sur un podium
13:42et médailler peut-être
13:43avec une médaille d'or ?
13:44Alors, la chaîne de valeur dans le sport
13:47est grande parce qu'on commence
13:49avant tout dans un club,
13:51une association sportive
13:52à quelques centaines de mètres
13:54ou minutes de chez soi.
13:55Et on découvre un sport,
13:57on découvre une discipline.
13:58Et à partir de là,
13:59le premier objectif,
14:00c'est déjà d'avoir goût à travers le sport,
14:02la pratique, l'effort, le jeu.
14:04Et c'est ce que font
14:05nos centaines de milliers de clubs sportifs
14:07en France tous les jours de l'année.
14:09Et ensuite, il y a tout un parcours,
14:11une organisation, une filière
14:12du sport de haut niveau.
14:13Parfois, on parle même de pré-filière.
14:15On a des sports
14:16où la maturité est très précoce.
14:19On peut parler de la gymnastique,
14:21du tennis de table.
14:22Dès l'âge de 8, 9, 10, 12 ans,
14:24on est déjà identifié
14:26pour suivre un parcours
14:28de haut niveau et de formation.
14:29Donc, c'est avant tout
14:30les fédérations sportives
14:31qui sont vraiment la structure,
14:33l'institution qui ont pour mission
14:36d'identifier, de détecter
14:38les jeunes talents
14:39et ensuite de pouvoir les accompagner
14:40à travers tout un parcours,
14:42des pôles jeunes,
14:43des pôles espoir,
14:44des pôles France
14:45et de les accompagner
14:46dans leurs compétitions sportives
14:47avec les meilleurs entraîneurs,
14:49les meilleurs coachs,
14:50les moyens les mieux identifiés possibles
14:54et aussi du matériel de qualité.
14:56C'est toutes ces questions-là
14:57qu'on essaye de mettre en lumière
14:59et avec des moyens financiers aussi.
15:01Ça fait partie de notre rôle.
15:02Pour pouvoir aider ces projets
15:04et ces jeunes pépites
15:05à être détectés.
15:06Mais avant d'être détectés,
15:07il faut qu'ils poussent
15:08la porte des clubs.
15:09Il faut que les parents
15:10aient envie d'inscrire
15:11les enfants dans les clubs.
15:12Et ça, c'est un message très fort.
15:13On pense qu'à la rentrée sportive
15:15après les Jeux Olympiques
15:16et Paralympiques de 2024,
15:18on va avoir une rentrée sportive
15:20exceptionnelle.
15:21Et donc, il faut que nos clubs
15:22soient en configuration
15:23avec leur municipalité,
15:25leur commune,
15:26d'accueillir le maximum
15:27de jeunes et de moins jeunes
15:28qui ont envie de pratiquer
15:29une activité sportive.
15:30Très clair.
15:31Alors, le numérique
15:32joue un rôle important
15:33pour accompagner
15:34cet entraînement
15:35et cette mesure des performances.
15:37Comment vous l'utilisez
15:38au quotidien ?
15:40Pour nous, c'est vraiment
15:41un des leviers qu'on a essayé
15:43de développer depuis 5 ans.
15:45Il y avait déjà un laboratoire
15:47qui s'occupait de la data à l'INSEP
15:49dans le bois de Vincennes.
15:51Mais on a vraiment souhaité
15:53élargir cette approche-là,
15:55aussi bien pour les athlètes olympiques
15:57que les athlètes paralympiques.
15:59Et on y a cranté également
16:01la question de la recherche.
16:03La recherche appliquée
16:04à la très haute performance sportive,
16:05notamment avec l'Agence nationale
16:06de la recherche.
16:07Concrètement ?
16:08Concrètement, ça veut dire
16:09réfléchir sur le profilage
16:10du matériel pour les sportifs paralympiques,
16:13des essais en soufflerie.
16:14On a d'ailleurs mené
16:15un partenariat avec Airbus
16:16pour développer ce type d'action.
16:18Ça peut être aussi
16:19sur les prothèses,
16:20faire en sorte qu'elles soient
16:21plus résistantes, plus légères,
16:23mieux adaptées au parcours
16:26et aux disciplines des athlètes.
16:28Et puis c'est aussi
16:29beaucoup pour nous
16:30l'analyse de la concurrence,
16:32l'analyse, comme on l'appelle,
16:34des couloirs de performance
16:35pour voir si,
16:36en fonction de son âge,
16:37de sa discipline
16:38et de ses performances,
16:40on est au plus haut niveau international
16:42ou si on en est très éloigné.
16:43Et quand on parlait
16:44de détection ou d'accompagnement,
16:46c'est vrai que lorsque
16:47on est à fort potentiel,
16:49eh bien ça nous permet
16:51de venir greffer
16:52tout un tas de services complémentaires
16:54qu'ils soient médicaux,
16:55d'entraînement,
16:56de charges d'entraînement,
16:57de niveaux d'entraînabilité,
16:59de soutien à la charge d'entraînement
17:01qui viennent s'agréger
17:02et qui nous permettent
17:03de rester soit au meilleur niveau,
17:04soit de continuer à progresser.
17:06Ça veut dire quoi ?
17:07Vous allez mettre plein de capteurs
17:08sur les sportifs
17:09pour comprendre un peu
17:10comment fonctionnent
17:11leurs cœurs, leurs cheveux sanguins,
17:12leurs performances ?
17:13C'est un peu ça.
17:14C'est un peu ce qu'on vit
17:15tous les jours dans notre quotidien
17:16quand on va courir
17:17et qu'on utilise son téléphone
17:19ou qu'on a une montre connectée.
17:22C'est un peu la même chose.
17:23Aujourd'hui, la data,
17:24c'est largement simplifié.
17:26On a des capteurs
17:27beaucoup plus facilement,
17:28moins lourds.
17:29On a la capacité
17:30de se plugger
17:31pour récupérer ces données
17:32de manière beaucoup plus simple.
17:33On a des logiciels
17:34ou des applications
17:35beaucoup plus ergonomiques.
17:36Tout ça fait que
17:37l'utilisation de la data
17:38s'est largement simplifiée
17:39ces derniers temps.
17:40Nous, ce qu'on fait,
17:41c'est qu'on a vraiment
17:42un système qui s'appelle
17:43le Sport Data Hub
17:44qu'on a développé
17:45en parallèle
17:46de la création
17:47de l'Agence nationale du sport
17:48dans lequel, justement,
17:49on a une énorme collecte
17:50de données
17:51qui nous permet
17:52de comparer
17:53par rapport à la concurrence,
17:54de comparer
17:55entre deux disciplines
17:56parce que, parfois,
17:57on peut être
17:58de niveau national
17:59au basket
18:00et pas forcément
18:01international.
18:02Mais on peut,
18:03en fonction
18:04de ses qualités athlétiques,
18:05pouvoir répondre
18:06à des objectifs
18:07de très haute performance
18:08dans d'autres sports.
18:09Et ça, ça vaut
18:10sur des croisements
18:11qu'on fait assez peu en France
18:12dans plein d'autres disciplines.
18:13Alors, bien sûr,
18:14le sujet, c'est avant tout
18:15que l'athlète
18:16aille vers le sport
18:17qu'il veut.
18:18Mais s'il veut performer
18:19à très haut niveau,
18:20par exemple,
18:22parfois, il y a
18:23des passerelles
18:24qui sont possibles.
18:25Et donc, la question
18:26de l'interdisciplinarité
18:27est très importante.
18:28Et donc, la data,
18:29ça nous permet
18:30de faire tout ça.
18:31Et c'est vrai que c'est nouveau
18:32et c'est, pour nous,
18:33avant tout,
18:34une aide à la décision
18:35dans les moyens
18:36qu'on flèche
18:37et dans les actions
18:38qu'on développe
18:39au quotidien
18:40avec les fédérations
18:41et les sportifs.
18:42Oui, parce qu'il semble
18:43aujourd'hui
18:44que chaque athlète
18:45a un score quelque part
18:46et, en fait,
18:47son score qui correspond
18:48à sa performance
18:49va permettre
18:50d'avoir des classements
18:51internationaux
18:52pour mesurer...
18:53En fait, ce sont des produits.
18:54Les athlètes sont devenus
18:55des produits.
18:56Alors, c'est vrai
18:57qu'il y a un ranking,
18:58il y a un classement
18:59qui est fait
19:00en fonction de ses performances,
19:01performances pures,
19:02mais aussi en fonction
19:03de ses résultats
19:04dans les compétitions sportives.
19:05Donc, tout ça,
19:06ça nous permet
19:07de nous positionner.
19:08Et c'est certain
19:09que, pour nous,
19:10c'est très important
19:11de voir les athlètes
19:12qui sont dans le top 10,
19:13voir le top 5 mondial
19:14parce que, forcément,
19:15c'est des chances
19:16de médailles potentielles.
19:17Et donc, on a créé,
19:18autour des sportifs
19:19de haut niveau listés
19:20sur les listes ministérielles,
19:21un cercle
19:22de la haute performance
19:23qui identifie vraiment
19:24les 600 sportives et sportifs
19:25qui sont dans cette notion
19:26de potentiel médaillable
19:27très fort.
19:28Et derrière, effectivement,
19:29on leur apporte
19:30plein de services.
19:31Vous parliez tout à l'heure
19:32d'exemples concrets
19:33à la data.
19:34Aujourd'hui,
19:35avec les casques VR,
19:36par exemple,
19:37sur la boxe,
19:38ça nous permet
19:39d'avoir
19:40des jumeaux numériques
19:41qui permettent
19:42de s'entraîner
19:43sans forcément
19:44prendre de coups.
19:45Donc, c'est très important
19:46de voir
19:47le niveau de forme
19:48et le niveau de performance
19:49pur de l'athlète
19:50et de la performance
19:51pure de l'athlète.
19:52Et ça,
19:53ça nous permet
19:54de voir
19:55le niveau de forme
19:56et le niveau
19:57de performance
19:58pur de l'athlète
19:59et de la performance
20:00pure de l'athlète.
20:01Donc,
20:02c'est vraiment
20:03très important
20:04d'avoir
20:05ces services
20:06qui permettent
20:07de s'entraîner
20:08sans forcément
20:09prendre de coups.
20:10Donc,
20:11ça, pour le coup,
20:12c'est concret,
20:13c'est simple
20:14et ça permet
20:15de se mettre
20:16sur la performance
20:17pure de l'athlète
20:18et de continuer
20:19à travailler avec elle
20:20sur ses objectifs.
20:21Alors, Frédéric,
20:22avec tout ça,
20:23donc, ça veut dire
20:24que vous avez préparé
20:25des athlètes hors normes
20:26pour ces Jeux Olympiques
20:27et Paralympiques 2024.
20:28C'est quoi,
20:29un peu,
20:30sur le podium,
20:31on peut commencer
20:32à dire un peu
20:33où est-ce qu'on sera
20:34les favoris ?
20:35Alors,
20:36aujourd'hui,
20:37on mise sur
20:38l'ensemble de la délégation.
20:39Bien sûr,
20:40on a tendance
20:41à accompagner les athlètes
20:42pour dire qu'on vient au jeu
20:43pour faire un résultat,
20:44pour performer,
20:45pour combattre
20:46ses propres records
20:47et essayer de faire mieux
20:48que la fois précédente.
20:49Donc,
20:50on a effectivement
20:51cet objectif du top 5
20:52pour les Jeux Olympiques.
20:53Donc,
20:54c'est une ambition
20:55assez forte
20:56et on a l'objectif
20:57du top 8
20:58pour les Jeux Paralympiques.
20:59Donc,
21:00voilà,
21:01ça dresse une projection
21:02et derrière,
21:03on a des sportives
21:04et des sportifs d'exception.
21:05Allez,
21:06quelques noms.
21:07On sait qu'on a
21:08une équipe de basket
21:09homme qui est
21:10assez impressionnante
21:11avec plusieurs joueurs
21:12identifiés parmi
21:13les meilleurs joueurs mondiaux.
21:14On peut parler de
21:15Jean Banyama,
21:16on peut parler de Rudy Gobert,
21:17de Bilal Koulibaly
21:18ou Evan Fournier.
21:19Ça,
21:20c'est effectivement,
21:21pour nous,
21:22des enjeux très forts.
21:23On était vice-champion olympique
21:24à Tokyo
21:25et donc,
21:26on a cette ambition
21:27d'aller encore plus loin
21:28face à des équipes
21:29exceptionnelles,
21:30pour ne pas dire légendaires.
21:31Je pense à la Team USA
21:32mais on a aussi
21:33derrière
21:34nos handballeuses,
21:35nos handballeurs
21:36champions olympiques,
21:37champions du monde
21:38qui vont continuer
21:39à être présents.
21:40On a,
21:41bien sûr,
21:42vous parliez du judo
21:43et des jeux autour
21:44de Teddy Riner,
21:45de Clarissac Benenou
21:46et bien sûr,
21:47un peu plus tard,
21:48sur d'autres sports,
21:49on aura le paralympisme,
21:50on a des champions
21:51d'exception
21:52en natation aussi,
21:53bien sûr,
21:54on peut parler
21:55de Léon Marchand,
21:56de Florent Manaudou.
21:57Donc voilà,
21:58tous ces profils-là,
21:59toutes ces personnalités
22:00seront présentes au jeu.
22:01Ils ont déjà montré
22:02pour beaucoup
22:03qu'ils sont en train
22:04de performer.
22:05On a d'excellents résultats
22:06en ce moment,
22:07aussi bien sur
22:08les Jeux olympiques
22:09qu'en projection
22:10olympique.
22:11Donc,
22:12voilà,
22:13on est dans
22:14les bonnes conditions.
22:15Grâce à votre agence,
22:16en fait,
22:17on risque d'avoir
22:18de très très bons athlètes
22:19et d'avoir de belles surprises
22:20en médaille d'or.
22:2130 secondes
22:22pour conclure,
22:23Frédéric,
22:24à tous les parents
22:25qui ont des ados
22:26qui passent à peu près
22:27trois heures par jour
22:28sur les réseaux sociaux
22:29au lieu de faire du sport.
22:30Un petit message,
22:31comment basculer
22:32et donner envie
22:33de faire du sport
22:34dans cette période
22:35un peu particulière ?
22:36Alors,
22:37déjà,
22:38je pense qu'on a vraiment
22:39tous cet enjeu
22:40à effectivement
22:41la santé
22:42parce que
22:43c'est bon pour
22:44le lien social,
22:45la rencontre
22:46avec les autres.
22:47Et donc,
22:48on a lancé
22:49ce programme
22:50des 30 minutes
22:51d'activité physique
22:52par jour
22:53à l'école
22:54qui doit continuer
22:55à s'amplifier.
22:56Et puis,
22:57avant tout,
22:58le sport,
22:59c'est un jeu,
23:00c'est de l'amusement,
23:01c'est de la rencontre
23:02avec les autres,
23:03c'est du vivre ensemble.
23:04Et effectivement,
23:05on en a absolument besoin.
23:06Et après,
23:07je pense qu'il y a
23:08assez peu de parents
23:09qui reviennent en arrière
23:10parce qu'on se fait
23:11des copines,
23:12on se fait des copains,
23:13c'est accessible
23:14financièrement
23:15et ça,
23:16les associations sportives
23:17font l'effort.
23:18On a même un soutien
23:19qui est permis
23:20grâce au passeport
23:21qui permet de financer
23:22à 50 euros
23:23chaque licence.
23:24Donc voilà,
23:25il faut y aller
23:26parce que le sport,
23:27c'est la vie,
23:28le sport,
23:29c'est de la santé
23:30et donc,
23:31on compte vraiment
23:32sur ces Jeux Olympiques
23:33et Paralympiques
23:34pour montrer
23:35qu'on a la possibilité
23:36de devenir
23:37toutes et tous
23:38potentiellement
23:39la volonté
23:40que la France
23:41soit une nation sportive,
23:42que le sport
23:43dans notre société
23:44au quotidien
23:45soit encore plus présent.
23:46Donc voilà,
23:47on compte sur toutes et tous
23:48et notamment les parents
23:49pour inscrire les enfants
23:50dans les clubs
23:51parce que
23:52c'est une excellente expérience
23:53pour tout le monde.
23:54Les futurs champions
23:55sur les podiums.
23:56Merci beaucoup
23:57en tout cas,
23:58Frédéric Sanahor
23:59de nous avoir fait mieux comprendre
24:00cette agence nationale du sport
24:01et d'avoir préparé
24:02nos athlètes.
24:03Philippe Croizon,
24:04je rappelle,
24:05le cahier de vacances
24:06et l'application
24:07Very Important
24:09Et évitez de vous mettre
24:10sur les places
24:11pour les PMR
24:12quand vous n'êtes pas PMR
24:13ce sera un bon geste.
24:14Merci à tous,
24:15je vous souhaite
24:16de très bons Jeux Olympiques
24:17et je vous dis
24:18à la semaine prochaine !