Sud Radio dans tous ses états avec Guislaine David, secrétaire générale de la FSU-Snuipp, premier syndicat du primaire (maternelle et élémentaire), Jacques Font, exploitant des cinémas Le Castillet et le Méga Castillet à Perpignan, Cyrille Bret, chercheur à l’Institut Jacques Delors et Anthony Martins-Misse, entrepreneur, judoka paralympique (déficient visuel), double médaillé aux championnats du monde.
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00:00Sud Radio, les débats de l'été, 10h-13h, Benjamin Glez, Maxime Trouleau.
00:07Bah oui, les débats de l'été, bien sûr, les prolongations, voilà, sauf des prolongations tout de suite avec Maxime Trouleau qui nous a rejoint jusqu'à 13h.
00:14Bonjour Maxime.
00:15C'est un plaisir. Bonjour Benjamin, bonjour à tous.
00:17Plaisir, partagé, ravi de vous retrouver. Ceux qui ont allumé leur poste, leur application et qui écoutent Sud Radio, en tout cas, on vous accompagne jusqu'à 13h.
00:28Je ne sais pas si vous avez été au cinéma, Maxime, en tout cas, Rémi nous parlait de météo, il y a le soleil qui revient, il y a eu pas mal de pluie cet été, conséquence, les cinémas ont cartonné.
00:40C'est pas trop mal, oui, cet été les chiffres ont été très bons par rapport à l'année 2023 qui était déjà une bonne année, on en parlera dans un instant à midi-15, midi-20 avec un spécialiste.
00:49Et puis midi-45, notre rendez-vous quotidien sur les Jeux Paralympiques parce que ça y est, ça commence, cérémonie d'ouverture, ce soir, 20h.
00:57Oui, absolument, on en parlera d'ailleurs avec notre consultant, Anthony Martin-Smith, vous en avez l'habitude depuis le début de la semaine dernière,
01:05qu'on accueillera d'ailleurs, Benjamin, un invité exceptionnel, un cavalier, il est aveugle, il s'appelle Salim Ejnaini, il va nous parler évidemment de son sport.
01:14Mais d'abord, c'est notre premier sujet, premier invité.
01:16Les débats de l'été Sud Radio.
01:19Ils menacent de faire grève le 10 septembre prochain. De qui parlons-nous ? Nous parlons de trois syndicats d'enseignants qui s'opposent, Maxime, à la généralisation des évaluations dans les classes qui vont du CP au CM2.
01:31Oui, puisqu'à la rentrée, des milliers d'élèves devront passer cette évaluation des acquis pour permettre aux professeurs de connaître le niveau de leurs élèves.
01:39FSU, SNU-IPP, CGT Education, Sud Education souhaitent également, je cite, interpeller les parlementaires sur la question de l'école pour la rentrée prochaine.
01:49Et nous sommes avec Guylaine David, bonjour.
01:52Bonjour.
01:53Et merci d'être avec nous sur Sud Radio, vous êtes secrétaire générale de la FSU-SNU-IPP, premier syndicat du primaire.
02:00La ministre démissionnaire qui a fait sa conférence de rentrée hier, ça donne quoi, une rentrée qui se prépare avec une ministre démissionnaire ? Comment ça marche, Guylaine David ?
02:13Alors, c'est assez étonnant. Vous avez vu qu'elle a été quand même assez en difficulté pour faire cette rentrée parce qu'effectivement, elle marche sur des oeufs, elle est démissionnaire,
02:23mais elle donne encore la même ligne à venir pour la rentrée scolaire, c'est-à-dire que c'est la même politique éducative qui va se mettre en place dans les classes de France à partir de cette rentrée.
02:37Cette même politique qui a été contestée dans les urnes en début d'été, aux dernières élections législatives, et surtout qui a été très contestée par les enseignants l'année dernière à travers la contestation contre le choc des savoirs.
02:54Et cette contestation, elle ne s'est pas essoufflée, c'est-à-dire qu'on est toujours contre le choc des savoirs, qu'elle souhaite quand même mettre en oeuvre à la rentrée avec cette généralisation des évaluations nationales, par exemple, pour le premier degré.
03:09Donc voilà, on est toujours là pour contester ce qui ne nous convient pas et ce qui ne convient pas aux élèves, parce que cette politique, elle n'est pas bonne pour le système éducatif français.
03:22Sauf que là, pour l'heure, statut quo, vous n'avez personne en face, quoi.
03:25Oui, alors c'est assez compliqué, parce qu'effectivement, c'est inédit, on n'a pas de ministre avec qui on peut discuter, on pourrait discuter, mais je pense qu'effectivement, on ne peut pas avancer sur des sujets majeurs, alors qu'il y en a des sujets majeurs.
03:39Et vous l'avez dit, nous avons, à l'effet socialisé, interpellé les parlementaires, parce que nous pensons que la politique se joue là, maintenant, du côté du Parlement, et pour nous, à l'école, il y a un certain nombre d'urgences, et on ne peut pas attendre.
03:55Il y a des urgences, il y a des mesures qui peuvent être prises à court terme, très rapidement en cette rentrée, pour améliorer le quotidien des élèves et des personnels, c'est-à-dire les apprentissages des élèves pourraient être améliorés et les conditions de travail des enseignants pourraient être améliorées, si par exemple, enfin, en France, on abaissait les effectifs dans toutes les classes, comme tous les pays de l'OCDE l'ont fait.
04:19On est le pays de l'OCDE qui a des effectifs par classe en maternelle et en alimentaire bien plus élevés que d'autres pays, et qui réussissent beaucoup mieux, et ce n'est pas nous qui le disons, c'est-à-dire que c'est l'OCDE qui le dit.
04:33Les pays qui réussissent le mieux, ce sont les pays qui ont moins d'élèves par classe dans les classes de maternelle et d'élémentaire, et c'est là où il faut effectivement, à notre sens, mettre le paquet pour faire réussir nos élèves et pour améliorer les conditions de travail des enseignants qui se sont largement dégradées ces dernières années.
04:53À vous entendre, Guylaine David, il faut améliorer les conditions de travail des enseignants et j'ai l'impression qu'il faut recruter massivement. Vous parliez d'urgence, est-ce que c'est l'urgence pour la saison prochaine ?
05:04Est-ce qu'on aura cette année un professeur devant chaque classe ?
05:10Vous avez raison, c'est-à-dire que des urgences, il y en a énormément dans l'école. C'est aussi la problématique, c'est un service public qui va mal, on le sait, parce qu'il y a énormément d'urgences et la question du recrutement des enseignants, elle est essentielle parce qu'on est dans un pays où l'attractivité d'un métier a terriblement chuté, c'est-à-dire que les étudiants ne sont plus attirés vers ce métier, les jeunes ne veulent plus y accéder.
05:36Alors, pour quelles raisons c'est multifactoriel ? En premier lieu, ce qu'on nous dit, ce que nous disent les jeunes collègues, c'est la question des salaires et elle n'est pas fermée.
05:45Pour nous, ce n'est pas fermé, il faut réouvrir cette question des salaires, notamment pour les milieux de carrière qui, là aussi, les enseignants de milieu de carrière sont moins bien rémunérés, de 20% moins bien que les autres pays de l'OCDE.
05:59Donc, on voit bien que là, on a une matière à faire venir des jeunes si on améliore les salaires des enseignants, mais aussi si on améliore l'image de l'école, mais aussi ce qui se passe réellement dans l'école,
06:12c'est-à-dire nos conditions qui sont difficiles tous les ans et on a de plus en plus d'enseignants qui démissionnent, voire qui demandent des ruptures conventionnelles, qui partent de l'éducation nationale,
06:23parce qu'ils ne se retrouvent plus dans ce métier qui a profondément changé ces dernières années, parce qu'on n'a pas voulu y consacrer un budget à la hauteur des enjeux que l'on a pour l'école.
06:35Investir pour l'école, c'est essentiel.
06:37D'un mot, on aurait pu avoir davantage d'enseignants avec cet objectif d'avoir des formations plus courtes pour pouvoir enseigner. Là, tout ça, c'est gelé, c'est abandonné.
06:47C'est gelé, cette préforme est gelée, mais elle n'était pas satisfaisante non plus sur beaucoup d'aspects.
06:55Ce qui nous manque aussi, c'est que les enseignants soient correctement formés, c'est-à-dire qu'il faut une formation conséquente.
07:02Enseigner, c'est un métier qui s'apprend, et on voit bien que certains jeunes qui débarquent dans le métier, ou même des gens qui sont embauchés comme contractuels qui n'ont pas de formation, le disent assez rapidement.
07:13C'est-à-dire que c'est un métier qui s'apprend, ça demande énormément de connaissances, ça demande un niveau de qualification qui est quand même élevé, donc il faut avoir un niveau de qualification élevé.
07:23Il ne faut pas recruter au rabais et surtout ne pas avoir suffisamment de compétences quand on sort de ce métier, parce que ça peut être très violent quand tu te trouves face à une classe où on n'arrive pas justement à faire classe.
07:37Donc, il faut que toutes ces conditions-là soient réunies dans une formation initiale solide de qualité, mais j'ai envie de dire aussi après qu'on me demande aussi si c'est une formation tout au long de la carrière, parce que ça, nous ne l'avons plus.
07:50Et c'est aussi ce qui manque dans le déroulement de notre carrière, c'est qu'on n'a pas de perspective de formation pour s'améliorer et s'adapter aussi aux enjeux de la société, aux enjeux de l'école.
08:01Et on l'aura compris, il y a donc urgence.
08:03Guylaine David, je voulais vous faire réagir à l'une des annonces hier matin de Nicole Belloubet qui a souhaité interdire les smartphones à l'école et au collège dès janvier 2025.
08:15Alors, on rappelle tout de même que c'est dans la loi, Guylaine David, c'est déjà interdit, mais bon, ce n'est pas vraiment appliqué partout, c'est assez compliqué justement.
08:23La question que j'allais vous poser, est-ce que vraiment on peut interdire les smartphones à l'école et au collège ? Et si oui, comment ?
08:29Alors oui, c'est une annonce qui n'est pas vraiment une annonce, parce qu'effectivement, si je prends pour l'école primaire, on a effectivement des enfants qui ont des smartphones de plus en plus tôt.
08:39Et donc, avant même qu'ils arrivent au collège, si on prend un petit peu en arrière, on va dire qu'il y a 15 ans, on n'en voyait pas dans nos écoles.
08:46On en voit maintenant des enfants, on a en tout cas des parents qui sont très inquiets pour leurs enfants et qui leur fournissent des portables.
08:53Comment faire pour appliquer la loi, du coup, Guylaine David ?
08:55Alors, c'est interdit, c'est-à-dire que quand on est enseignant et qu'on a des enfants qui ont des smartphones, on les entend dans le portable, forcément, on va les retirer.
09:09Donc, on va les utiliser, on va les confisquer au moins pour la journée et on va redire aux parents que c'est interdit à l'école, que l'enfant n'y a pas droit et on n'accepte pas ça.
09:22Ça, c'est quelque chose, vous voyez, c'est vraiment une annonce qui concerne plus les collèges et les lycées, mais c'est aussi interdit au collège, les smartphones.
09:32Mais c'est une annonce qui ne va pas résoudre les difficultés des enseignants tous les jours en classe.
09:37Ce n'est pas ça, le fond du problème.
09:38Et puis, ça demande aussi une organisation pour récupérer les portables à l'entrée du collège, pour les rendre à la sortie.
09:44Ça va être quand même un sacré binz, j'imagine, pour vous, enseignant, dès la rentrée, 200 collèges qui vont déjà expérimenter cette interdiction du portable à l'école.
09:55Merci beaucoup, merci à vous.
09:57C'était un plaisir de vous recevoir, Guylaine David, secrétaire générale de FSU.
10:03Ce nuit, Pépé, premier syndicat dans les écoles maternelles et élémentaires.
10:06Dans un instant, le bel été des cinémas.
10:09A tout de suite.
10:10Sud Radio.
10:11Parlons vrai.
10:12Parlons vrai.
10:13Sud Radio.
10:14Parlons vrai.
10:15Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
10:19On se retrouve le 2 septembre, à 7h, Sud Radio.
10:23Vous chargez l'appli et vous écoutez 7h-9h, infos et l'interview politique, bien sûr, à 8h30.
10:30A lundi.
10:33Sud Radio.
10:34Les débats de l'été, 10h-13h, Benjamin Gleize, Maxime Trouleau.
10:39Allez, à 12h20, mon cher Maxime, sur Sud Radio.
10:43Bah, Sud Radio, le cinéma.
10:45Le cinéma dans tous ses états, si vous le souhaitez.
10:48Tenez, un premier bilan qu'on peut se faire de cet été du côté des ciné.
10:53Oui, avec trois bons derniers mois par rapport à 2023.
10:56Près de 19 millions d'entrées en ce mois de juillet dans les cinémas français.
11:00Le mois de juin qui fait plus 30% par rapport à l'année dernière.
11:03Et un bon mois de mai également.
11:05Heureusement, d'ailleurs, pour les professionnels du secteur, après un début d'année plutôt compliqué.
11:11Bonjour Jacques Font.
11:13Bonjour.
11:14Merci d'être avec nous ce midi sur Sud Radio.
11:17Vous êtes exploitant des cinémas, le Castillet et le Méga Castillet, c'est à Perpignan.
11:21De votre côté, quel est le premier bilan que vous dressez de cet été ?
11:25Ça y est, on arrive à la fin août là.
11:28Ecoutez, après 4 mois catastrophiques avec moins de 25%,
11:33nous avons fait un très bel été depuis la sortie du Petit Truc en plus le 1er mai.
11:38Et le Comte de Montecristo, vice et versa.
11:42Moins moche et méchant.
11:44Et dernièrement, Emilia Perez, le roman de Jean.
11:49Mais vraiment, le Comte de Montecristo, c'est extraordinaire.
11:53Il est à 7 millions d'entrées.
11:55Et vraiment, on n'aurait jamais cru un été pareil.
11:58Alors que l'année dernière, il y avait Barbie et Openiner.
12:01Il y avait Supermortel.
12:03C'est quoi ? Ça veut dire que selon vous, ce sont les films qui ont fait cette augmentation de fréquentation ?
12:09Parce qu'on parlait de la météo aussi, ça joue forcément ça ?
12:14Oui, mais écoutez, chez nous, il n'y a plus un jour depuis le 1er juillet.
12:18Donc, je pense que les gens viennent plutôt pour la climatisation s'il s'agit de la météo.
12:23Non, la vérité, c'est que les gens viennent voir un film.
12:26Et donc, quand il y a du film, qu'il fasse beau, qu'il fasse mauvais, ils viennent.
12:31Forcément, ils viennent plus quand il pleut dans le sud.
12:36Et ils vont moins au cinéma quand il fait beau dans le nord.
12:40Je vous dis ça parce que pour le coup, j'étais du côté de la Bretagne il y a quelques jours.
12:45On a eu pas mal de pluie, mais bon.
12:47Effectivement, Berpignan et la Bretagne, ce n'est pas du tout la même chose, Jacques Fourte.
12:50Alors Jacques Fourte, vous nous avez cité... Allez-y, oui, pardon.
12:53J'ai un cinéma à Grandville, dans la Manche.
12:57Et nous sommes à une augmentation de 10% depuis le début de l'année
13:01parce qu'il y a eu un mois de juillet très pluieux.
13:04Donc, ça joue le temps.
13:07Mais c'est quand même les films.
13:09Un petit truc en plus, on le voyait à 500.000 à 1.000.000, il est à 10.000.000.
13:14Donc, forcément, on explose le compteur.
13:18Et Barbie et Oppenheimer, finalement, on les a bien avalés.
13:21Vous nous avez prévu un été catastrophique.
13:23On fait un très très bel été.
13:25Alors, est-ce que, justement, on peut faire avec vous, Jacques Fourte,
13:27le bilan aussi des films français qui sont, c'est vrai, assez critiqués ?
13:32En tout cas, ce qui est sûr, c'est, à vous entendre, Jacques Fourte,
13:35les films américains, ça n'a pas trop fait recette l'an dernier.
13:38Là, c'est les films français qui ont la cote.
13:40Avec un petit truc en plus, c'est le Comte de Monte-Cristo, notamment.
13:43Oui, l'année dernière, c'était les films américains, Barbie et Oppenheimer.
13:46Cette année, le petit truc en plus, le Comte de Monte-Cristo,
13:51le roman de Jim, là, qui marche très très bien dans les salles à réessais.
13:56Donc, le cinéma français, c'est vraiment très très bien relevé.
14:00Et quand le cinéma français est bon,
14:02mais le public préfère les films français,
14:05voilà, c'est une réalité.
14:07Mais quand vous voyez le Comte de Monte-Cristo, trois heures,
14:10personne ne s'ennuie, et les gens trouvent que, finalement,
14:13une heure de plus aurait été encore mieux.
14:15Mais c'est vrai que les films français, Jacques Fourte,
14:18je ne sais pas si vous allez me contredire,
14:19mais sont quand même chaque année souvent assez critiqués.
14:22Et on dit, ah oui, les français ne vont pas au cinéma,
14:24mais il faut dire que les films français ne sont pas très bons.
14:26On a l'impression qu'effectivement, il y a du mieux.
14:29Est-ce qu'il y a eu une prise de conscience ?
14:31Ou alors, est-ce que c'est de la chance ?
14:34Une évolution de la part des cinéastes français, des réalisateurs,
14:39de vouloir coller un petit peu plus,
14:41peut-être au quotidien des français, tout simplement.
14:44Ou l'envie d'avoir une sorte de volonté
14:47de les aider à s'évader du quotidien.
14:51Ce qui se passe, c'est que les films américains
14:54sont beaucoup plus médiatisés parce que les budgets sont colossaux
14:59et donc les budgets publicitaires sont également énormes.
15:03Mais vous voyez bien que quand il y a un film français
15:05qui coûte 43 millions d'euros, comme le Comte de Monte-Cristo,
15:09forcément, il y a un gros budget publicitaire.
15:12Et le film, c'est 7 millions avec un temps exceptionnel.
15:18Faire venir les gens pendant 3 heures au cinéma,
15:20alors qu'il fait très beau.
15:22Mais si vous voulez, les gens, ils aiment les films français
15:25quand ils sont très bons.
15:26Regardez Intouchables, là.
15:28Intouchables est un succès phénoménal.
15:30Mais qu'est-ce qu'on a fait au bon Dieu ?
15:32Chaque année, il y a des films surprises.
15:35Et là, le roman de Jean, par exemple, des Frères Larieux,
15:38c'est un tabac.
15:39Et Emilia Perez d'Audiard est en train de trouver son public
15:44et va dépasser les millions d'entrées.
15:46Donc non, il n'y a pas de problème des films français.
15:49Ce qu'il y a, c'est que les stars sont souvent américaines
15:52et donc on retient plus facilement les films.
15:56Voilà, dans l'histoire du cinéma,
15:58on ne peut pas supprimer le cinéma américain.
16:01Mais le cinéma français ne doit pas avoir honte.
16:04Il n'a pas à rougir.
16:06C'est extraordinaire.
16:08On a tombé d'une chute.
16:10Oui, puis il y a un public pour chaque film.
16:13Est-ce qu'on peut...
16:14On a fait un petit peu un bilan avec vous, Jacques Fonte,
16:16de ces trois derniers mois qui ont été très bons.
16:18C'est ce que vous nous disiez.
16:19Peut-on s'attendre à une bonne fin d'année ?
16:22Ça y est, on arrive sur la rentrée.
16:24On va avoir aussi les vacances scolaires fin octobre.
16:27Est-ce qu'il y a des films qui sont à suivre
16:30et qui pourraient faire de bons chiffres pour vous
16:32en tant qu'exploitant de cinéma ?
16:35Alors, ce qui se passe, c'est que l'année dernière,
16:37justement, le dernier trimestre a été assez faible.
16:41Ça venait du fait qu'il y avait eu la grève
16:43des scénaristes américains
16:45et que les blockbusters,
16:46comme au premier trimestre de cette année,
16:48américains n'étaient pas là.
16:50Or, cette année, ce n'est pas du tout le cas.
16:52Donc, on a une programmation.
16:53Je vais vous en donner un.
16:55Par exemple, Gladiator 2 de Ridley Scott,
16:58qui devrait presque bien marcher,
17:00qui sort le 13 novembre.
17:01Mais il y a énormément de films,
17:03très porteurs, qui marchent.
17:05Et donc, finalement,
17:07alors qu'on avait un premier trimestre à moins de 25 %,
17:09on risque de faire une année
17:11qui dépasse l'année dernière.
17:13Donc, c'est une très très belle surprise.
17:15Et croyez-moi, les films français,
17:17ils tiennent bien.
17:19Hier encore, le petit truc en plus,
17:22eh bien, il est dans les trois premiers.
17:24C'est quand même incroyable,
17:25un film qui est sorti le 1er mai.
17:27C'est un film que personne ne voulait.
17:30Et c'est ça, c'est le public qui commande.
17:33Il y a des gens sur Paris qui n'ont pas voulu le sortir.
17:36Ils ont lu que c'était un film province.
17:38Mais la province a répondu.
17:40Sur les 10 millions d'encrets,
17:41il y en a 9 qui ont été faits en province.
17:43Alors que l'habitude, la province,
17:45c'est 60 ou 70 %.
17:47Mais c'est quand même de très bonnes nouvelles,
17:49alors qu'il y a eu quand même pas mal de critiques
17:51ces dernières années,
17:52notamment sur le prix des places,
17:54de cinéma qui coûte de plus en plus cher.
17:56On parle évidemment de crise de pouvoir d'achat
17:58pour de nombreux Français,
17:59parce que ce n'est pas anodin d'aller aujourd'hui au cinéma.
18:02Est-ce que vous trouvez aujourd'hui, Jacques Font,
18:04je vous pose la question cash,
18:05parlons vrai sur Sud Radio,
18:06est-ce que les prix des places aujourd'hui
18:08pour aller au cinéma sont trop chers ?
18:11Non, ce qui n'est pas assez élevé,
18:14c'est les salaires.
18:15Mais le prix des places de cinéma
18:17n'augmente pas plus vite que le reste.
18:21Mais par contre,
18:22il y a 10 % du public qui ne vient plus
18:25parce qu'il n'a plus les moyens.
18:27C'est un problème de pouvoir d'achat.
18:29Ce n'est pas un problème du prix du cinéma.
18:31La meilleure preuve, c'est que
18:33quand les gens ont les moyens
18:36de venir au cinéma une fois par mois,
18:39ils choisissent bien souvent
18:41les salles que j'appelle technologiques,
18:42la salle I, la salle MX 4D,
18:45où on demande un supplément de 6 €.
18:48Et par exemple, quand on avait Avatar 2,
18:51les gens allaient majoritairement
18:54dans les salles qui coûtaient 6 € de plus.
18:57Ce n'est pas que c'est cher,
18:58mais il faut que le produit corresponde
19:00à ce que le client paye.
19:02Parce que le spectateur, le cinéphile,
19:04c'est aussi un client.
19:06Donc si on ne lui donne pas
19:07un maximum de confort,
19:09s'il n'y a pas un noir qui est parfait,
19:11s'il n'y a pas un son qui est extraordinaire,
19:14forcément, c'est plus difficile à retirer.
19:17Mais une fois de plus,
19:18c'est le film qui compte.
19:20Et ce n'est pas notre faute
19:21si le swing n'augmente pas.
19:24Chaque fois que le swing augmente,
19:26il y a un regain de fréquentation.
19:28Et par rapport à la période avant Covid,
19:31il y a 10 % de gens qui ne viennent plus
19:33parce qu'ils n'ont pas les moyens,
19:35parce que tout est augmenté,
19:37et bien plus que le cinéma.
19:38Et comment on les fait revenir, Jacques Fonte ?
19:41Parce que c'est aussi un plaisir
19:43d'aller au cinéma.
19:45Pour les faire revenir,
19:47il y a deux moteurs.
19:49Il faut faire de très bons films,
19:51et donc les gens finissent par trouver leur ventre.
19:53Et deuxièmement,
19:54il faut augmenter le pouvoir d'achat,
19:55de ceux qui sont au bas de l'échelle.
19:58Parce que quand vous gagnez 3 000 euros par mois
20:01en province,
20:02ou 5 000 à Paris et plus,
20:04vous pouvez aller au cinéma.
20:06Et quand vous gagnez 1 500 euros par mois
20:08en province,
20:09ou 2 000 à Paris,
20:10c'est extrêmement difficile
20:12de pouvoir aller une fois au cinéma
20:14tous les trimestres.
20:16Or, quand vous faites des enquêtes d'opinion,
20:18les gens vous disent
20:20mais on ne peut plus aller au cinéma.
20:21Mais ce n'est pas parce que le cinéma est cher.
20:23C'est parce qu'il ne leur reste plus rien.
20:25Il faut qu'ils payent le loyer,
20:27il faut qu'ils payent à manger,
20:28il faut qu'ils payent les fournitures scolaires.
20:30Le problème, il est là.
20:32Et pour ceux qui ont les moyens,
20:34il y a les plateformes aussi.
20:36On peut en citer plusieurs,
20:38Netflix, Amazon.
20:39Là, quand on vous écoute,
20:41il y a ces 10% de Français qui ne vont plus au cinéma
20:44à cause du pouvoir d'achat.
20:46Parce qu'ils n'ont pas les moyens.
20:47Il y a aussi ceux qui se détournent du cinéma
20:49parce qu'ils sont bien chez eux
20:51en regardant un film sur une plateforme.
20:53Là, quand j'entends ce que vous nous dites
20:54sur le bilan de ces derniers mois,
20:55le bilan est bon,
20:56bonne fréquentation,
20:57ça veut dire que le cinéma,
20:58clairement, aujourd'hui,
21:00il tient la barre, la dragée haute
21:01à ces plateformes américaines ou autres.
21:03Oui, alors je voudrais tendre
21:05une idée qui est répandue.
21:08Je suis désolé que vous avez vous-même défendu.
21:12Ce n'est pas parce qu'on canale plus
21:15aux Netflix ou Amazon
21:17ou Paramount ou Warner
21:19ou Disney,
21:20qu'ils ne vont pas au cinéma.
21:22Non.
21:23D'abord, on a Netflix pour les séries.
21:26Canal plus, on l'a pour le football.
21:29Mais il y a des gens qui consomment
21:30énormément d'images.
21:32Il y avait une enquête qui avait été faite
21:34il y a 5-6 ans
21:35sur les abonnés à Canal plus.
21:37Les abonnés à Canal plus
21:38allaient deux fois plus au cinéma
21:40que les autres.
21:41Je suis certain que si on faisait
21:43une enquête sur les gens
21:44qui sont sur Netflix,
21:46on verrait qu'ils vont plus au cinéma
21:48que les autres.
21:49Donc c'est simplement l'importance
21:51que vous accordez au film.
21:52Il y a des gens qui ne vont jamais au cinéma.
21:55Vous pouvez leur mettre n'importe quel prix,
21:56ils n'y vont pas.
21:57Comme il y en a d'autres
21:58qui ne vont pas voir
21:59le concert de musique classique
22:00ou qui ne vont pas au théâtre.
22:02Ce n'est pas qu'une question de prix.
22:04C'est une question de
22:05on aime ou on n'aime pas.
22:06Vous croyez que
22:08aller voir un match de football
22:10en dépensant 50 euros
22:12voire 100 euros
22:13ou un match de rugby
22:15à 25 ou à 40 euros,
22:17vous croyez que les gens ont les moyens ?
22:18Non.
22:19Mais c'est parce qu'ils sont passionnés.
22:20Quand les gens ne sont pas passionnés d'images,
22:23ils sont abonnés à Netflix,
22:25à Canal+,
22:26ils vont au cinéma
22:27toutes les semaines.
22:28C'est complémentaire.
22:30C'est complémentaire.
22:32Jacques Fonte,
22:33vous avez rétabli la vérité.
22:35J'en avais besoin en tout cas.
22:38Merci beaucoup Jacques Fonte.
22:40En tout cas, merci beaucoup
22:41d'avoir été avec nous ce midi
22:43sur Sud Radio.
22:44Je rappelle,
22:45vous êtes exploitant des cinémas
22:46sur le Castillet
22:47et le méga Castillet
22:48à Perpignan.
22:49Sud Radio,
22:50midi 33.
22:51Dans un instant Maxime,
22:52l'international.
22:53Oui, on va se rendre en Ukraine.
22:55Évidemment, la guerre fait rage
22:56entre l'Ukraine et la Russie.
22:57On va faire un point
22:58avec un spécialiste,
22:59Cyril Brete,
23:00qui sera dans un instant avec nous.
23:02Oui, parce qu'il y a encore
23:03beaucoup de mouvements.
23:04Forcément,
23:05l'automne et l'hiver arrivent.
23:06On essaye de pousser son avantage
23:08dans ces derniers jours,
23:10ces dernières semaines.
23:11Effectivement,
23:12on fait le point dans un instant.
23:13A tout de suite.
23:14Sud Radio.
23:15Parlons vrai.
23:16Parlons vrai.
23:17Sud Radio.
23:18Parlons vrai.
23:19Sud Radio.
23:20Les débats de l'été.
23:2110h-13h.
23:22Benjamin Gleize.
23:23Maxime Trouleau.
23:24Midi 37.
23:25Alors, l'horloge de Sud Radio.
23:26Les débats de l'été.
23:27La suite.
23:28Tout de suite,
23:29on part à l'international
23:30avec cette guerre en Ukraine
23:31qui fait rage
23:32avant l'automne et l'hiver.
23:33Les deux camps
23:34sont lancés
23:35dans des manœuvres
23:36d'envergure, Maxime.
23:37Oui, notamment
23:38un course
23:39qu'en territoire russe
23:40où l'armée ukrainienne
23:41n'est pas en mesure
23:42d'agir.
23:43Notamment un course
23:44qu'en territoire russe
23:45où l'armée ukrainienne
23:46a affirmé avoir
23:47pris le contrôle
23:48de 100 localités
23:49alors que Moscou
23:50a revendiqué la capture
23:51d'un nouveau village
23:52dans l'est de l'Ukraine,
23:53Benjamin.
23:54Bonjour Cyril Brett.
23:55Bonjour.
23:56Et merci d'être avec nous
23:57sur Sud Radio.
23:58Vous êtes chercheur
23:59à l'Institut Jacques Delors,
24:00spécialiste de la Russie.
24:01Nouvelle percée ukrainienne
24:02en Russie.
24:03La Russie
24:04qui accentue
24:05ses bombardements,
24:06attaques de drones
24:07sont avancées
24:08en Ukraine.
24:09Comment expliquer
24:10cette intensification
24:11des combats
24:12et comment doit-on
24:13l'interpréter ?
24:14Alors d'abord,
24:15c'est la fenêtre
24:16d'opportunité militaire
24:17habituelle
24:18dans ces régions-là
24:19que donne l'été.
24:20Les manœuvres
24:21sont plus faciles
24:22à faire
24:23que durant
24:24les pluies d'automne
24:25ou durant
24:26le dégel
24:27de printemps.
24:28C'est traditionnellement
24:29depuis le début
24:30de la guerre
24:31une période
24:32qui est très,
24:33très avance.
24:34On se souvient
24:35que ça a été
24:36par exemple
24:37en 2022
24:38la période
24:39de la contre-attaque
24:40ukrainienne.
24:41C'est également
24:42un calendrier politique
24:43qui détermine
24:44ces actions.
24:45Du côté ukrainien,
24:46on essaye
24:47d'avancer au maximum
24:48en territoire russe
24:49par crainte
24:50d'une élection
24:51de Donald Trump
24:52afin de pouvoir
24:53engager
24:54des négociations
24:55en faisant
24:56tout simplement
24:57un troc.
24:58C'est libérer
24:59une partie
25:00de notre territoire.
25:01Nous libérons
25:02une partie
25:03de ce territoire.
25:04Et côté russe,
25:05on est engagé
25:06dans un calendrier
25:07politique
25:08qui est complètement
25:09différent
25:11On essaye
25:12de réagir.
25:13Vladimir Poutine
25:14a été réélu
25:15triomphalement
25:16dans les conditions
25:17qu'on sait
25:18il y a six mois.
25:19Là,
25:20la situation économique
25:21est plutôt positive.
25:22Donc,
25:23ce qu'essayent
25:24de faire
25:25les forces armées
25:26russes
25:27pour le moment,
25:28c'est de consolider
25:29leur emprise
25:30sur 20%
25:31du territoire
25:32ukrainien
25:33et puis de résister
25:34à cette offensive
25:35surprise
25:36au nord
25:37du front
25:38le plus actif
25:39dans le district
25:40de Kursk.
25:41Justement,
25:42parlons de ce district
25:43de Kursk.
25:44C'est vrai que depuis le début
25:45de la guerre,
25:46depuis deux ans et demi,
25:47l'Ukraine était plutôt
25:48en position défensive.
25:49Là,
25:50on est vraiment
25:51en position offensive
25:52même en entrant
25:53dans le territoire russe.
25:54Est-ce que ça a été
25:55une surprise ?
25:56Et quel est l'objectif
25:57de cette offensive
25:58ukrainienne ?
25:59Vous avez raison,
26:00c'est une surprise.
26:01Les Ukrainiens
26:02ont pris de court
26:03les Russes.
26:04C'est normal,
26:05c'est la guerre.
26:06Les Ukrainiens
26:07ont aussi pris de court
26:08les Russes.
26:09C'est un grand secret
26:10à entourer
26:11la préparation
26:12de cette offensive.
26:13N'oublions pas,
26:14depuis 2022,
26:15frapper le territoire russe,
26:16entrer en territoire russe,
26:17agir en territoire russe,
26:18consacrer une partie
26:19de la Russie,
26:20c'est un tabou
26:21pour les soutiens
26:22de l'Ukraine.
26:23Les interdictions
26:24n'étaient pas officielles
26:25mais enfin,
26:26les Etats-Unis
26:27et l'administration Biden
26:28en particulier
26:29avaient dissuadé
26:30si j'ose dire
26:31l'Ukraine
26:32de frapper
26:33le territoire russe.
26:34Là,
26:35on est entré
26:36dans une autre dimension
26:37symétrique.
26:38Vous l'avez rappelé,
26:39l'Ukraine était
26:40à la défensive,
26:41elle est maintenant
26:42à l'offensive.
26:43Et quel est l'objectif,
26:44Cyril Brett,
26:45de cette offensive ?
26:46L'objectif,
26:47c'est de pouvoir
26:48s'asseoir à une table
26:49des négociations
26:50en faisant un troc.
26:51Vous occupez
26:5220%
26:53de notre territoire,
26:54nous occupons
26:551%
26:56de votre territoire,
26:57faisons un échange
26:58de territoire.
26:59En fait,
27:00c'est aller à la table
27:01des négociations,
27:02avoir un rapport de force
27:03qui soit un peu moins
27:04défavorable à l'Ukraine.
27:05Et puis,
27:06vous pouvez aussi
27:07faire en sorte
27:08que la Russie
27:09desserre un petit peu
27:10cet étau qu'on a
27:11du côté de la frontière
27:12est,
27:13un peu plus au sud ?
27:14Oui,
27:15sur le plan tactique,
27:16fixer des troupes,
27:17consommer des ressources
27:18côté russe,
27:19montrer également
27:20l'impréparation
27:21des forces de défense
27:22russes,
27:23et donc,
27:24je le dis à nouveau,
27:25sur l'organisation générale
27:26des forces russes,
27:27alors que le temps
27:28de l'hiver
27:29et du printemps
27:30avait été plutôt
27:31un temps fort,
27:32montrer également
27:33que l'Ukraine
27:34ne veut pas s'installer
27:35dans une guerre
27:36de tranchées,
27:37dans une guerre d'attrition,
27:38mais dans une guerre
27:39de mouvements
27:40où elle a la plus grande
27:41supériorité,
27:42et puis démontrer
27:43à ses propres soutiens
27:44que l'Ukraine,
27:45près de deux ans et demi
27:46après le début
27:47de l'invasion,
27:48ne désarme pas
27:49et garde comme objectif
27:50la reconstitution
27:51par les armes
27:52de son
27:53territoire national.
27:54Alors,
27:55en parlant de cette
27:56offensive ukrainienne,
27:57il y a cette problématique,
27:58celle de Kursk,
27:59et plus exactement
28:00de la centrale nucléaire
28:01de Kursk.
28:02Est-ce qu'il faut
28:03s'en inquiéter ?
28:04Est-ce qu'on a
28:05peut-être peur
28:06de ce qui s'est un peu passé
28:07du côté de Zaporizhia ?
28:08Des combats qui s'approcheraient
28:09trop près
28:10de cette centrale ?
28:11Quand il s'agit
28:12de centrale nucléaire,
28:13surtout de cette génération,
28:14c'est la génération de Tchernobyl,
28:15elle a été renforcée depuis,
28:16mais quand il s'agit
28:17de sûreté
28:18et quand il s'agit
28:19de sécurité
28:20et de lutte
28:21contre les malnuages nucléaires,
28:22il faut toujours s'inquiéter.
28:23D'ailleurs,
28:24l'agence internationale
28:25de l'ONU,
28:26l'agence internationale
28:27de l'énergie atomique,
28:28a rappelé
28:29qu'il fallait
28:30la plus grande vigilance
28:32On est dans une configuration
28:33qui est complètement différente
28:34pour le moment
28:35de celle de Zaporizhia.
28:36On est à 50 km
28:37d'un front actif,
28:38alors que Zaporizhia
28:39est sur la ligne de front.
28:41On est dans une centrale
28:43qui est protégée
28:45par les forces armées russes
28:47et par les forces
28:48de sécurité intérieure russes,
28:50alors que Zaporizhia
28:51venait d'être conquis
28:52par les forces armées russes,
28:55alors que Zaporizhia,
28:56donc une centrale ukrainienne,
28:57avait déjà fait l'objet
28:59d'une conquête.
29:00On est également
29:01dans une autre configuration,
29:03dans la mesure où,
29:04et bien oui,
29:05la centrale de Kursk
29:07alimente un district,
29:09le district de Kursk,
29:11qui avait complètement échappé
29:12pour le moment au combat.
29:14Et donc,
29:15on est dans une configuration
29:17où si les Ukrainiens
29:18veulent frapper
29:20la centrale de Kursk,
29:21ils jouent très très gros,
29:22ils risquent notamment
29:23de se discréditer
29:24auprès des organisations
29:25internationales.
29:26Donc, je pense que,
29:27évidemment,
29:28la plus grande vigilance
29:29est nécessaire,
29:30mais les risques sont
29:31beaucoup moins grands
29:32pour le moment que Zaporizhia.
29:33Alors, on verra
29:34si les troupes ukrainiennes
29:35arrivent à aller du côté
29:36de cette centrale nucléaire,
29:37mais justement,
29:38est-ce que l'Ukraine
29:39a les moyens
29:40d'aller encore plus loin
29:42en Russie ?
29:43Est-ce qu'ils ont un intérêt
29:44et jusqu'où ils peuvent aller ?
29:46Alors, la question des moyens,
29:48ça va devenir très compliqué,
29:50parce que
29:51conquérir davantage
29:52de territoire russe,
29:53ça veut dire s'éloigner
29:54de ses propres bases,
29:55or les forces armées ukrainiennes
29:57sont des forces défensives
29:59qui se sont aguerries
30:00pour défendre et reconquérir
30:01leur territoire.
30:02C'est très compliqué également,
30:04parce que ça suppose
30:05de mettre en place
30:06une administration d'occupation
30:08sur ces territoires.
30:11Et puis,
30:12c'est très compliqué également
30:13au niveau des matériels.
30:15La contre-attaque russe
30:16va être très importante
30:18dans le secteur de course,
30:19mais également
30:20sur les autres fronts actifs,
30:22extrêmement éloignés.
30:23Et là encore,
30:24ça va être très consommateur
30:25de matériel.
30:26Je pense que
30:27l'effet de surprise
30:28a joué à plein,
30:29ça fait un mois maintenant.
30:30L'effet de communication
30:31est extrêmement fort,
30:32l'effet tactique
30:33et l'effet psychologique
30:34sont complètement réussis.
30:36Je ne pense pas
30:37que l'Ukraine
30:38poussera significativement
30:39son avantage
30:40en termes de gains territoriaux.
30:41Alors vous avez parlé
30:42de matériel,
30:43Cyril Brecht,
30:44justement,
30:45où est-ce qu'on en est
30:46de ce matériel ?
30:47Où en est l'aide internationale ?
30:48On sait que les premiers F-16,
30:49ces avions de combat,
30:50sont aujourd'hui
30:51dans le ciel ukrainien
30:52après des mois d'attente.
30:53Oui, voilà.
30:54C'est ça la grande différence.
30:56C'est la plus visible,
30:58c'est l'obtention
31:00par la chasse ukrainienne
31:02de cette couverture aérienne.
31:05Est-ce que ça va changer la donne ?
31:07Est-ce que c'est un game changer,
31:08comme on dit en stratégie ?
31:10Sans doute pas,
31:11parce qu'il y a un effet quantité.
31:13L'aviation russe,
31:15malgré ses turpitudes
31:16et ses difficultés,
31:17ses plus de 1000 appareils,
31:19là on parle
31:20de quelques dizaines d'appareils.
31:22En revanche,
31:23ça va changer la façon
31:24dont les forces armées ukrainiennes
31:26vont conduire leurs opérations.
31:28Avec une couverture aérienne
31:29qui ne sera plus limitée aux drones,
31:31mais qui sera évidemment
31:33avec des F-16
31:34qui ont des capacités de bombardement
31:36et qui ont des capacités
31:38de frappe en profondeur,
31:40ça permettra aux forces armées ukrainiennes
31:42de frapper les lignes d'approvisionnement russes,
31:44y compris sur leur propre territoire.
31:46Donc ça va poser un casse-tête
31:48aux forces armées russes
31:50pour se protéger,
31:51et c'est ça le but.
31:53On en est où, justement,
31:54en termes d'aviation ?
31:56On disait la limite,
31:57la ligne rouge,
31:58c'est pas question,
32:00avec du matériel,
32:01avec des avions occidentaux,
32:03de bombarder la Russie
32:05sur son sol.
32:06Aujourd'hui, c'est quoi ?
32:07C'est encore une ligne rouge ?
32:08J'ai l'impression que là,
32:09c'est moins clair, non ?
32:10Oui, c'est ce qu'on appelle
32:12la confusion de la guerre.
32:14Les lignes rouges s'effacent,
32:15elles sont retracées à un autre endroit,
32:16puis elles s'effacent de nouveau,
32:18et l'engrenage de la guerre
32:20mène à d'autres
32:23lignes rouges.
32:24Tout va dépendre de ce que
32:26les États-Unis,
32:27principal soutien stratégique
32:28de l'Ukraine,
32:29leur permettront de faire
32:31à ces forces armées ukrainiennes
32:32après l'élection présidentielle
32:34américaine,
32:35donc le 5 novembre.
32:37Là, pour le moment,
32:39l'Ukraine n'a pas
32:41les capacités,
32:42en termes de munitions
32:43et en termes de missiles,
32:44de frapper très en profondeur
32:46dans le territoire russe.
32:48Donc ça va se limiter,
32:49si j'ose dire,
32:50à ces offensives terrestres
32:52sur la marge, en fait,
32:53de la frontière
32:55russo-ukrainienne.
32:57Mais, comme on se l'est dit
32:59tout à l'heure,
33:00tout peut changer,
33:01dans la mesure où
33:02les contingences de la guerre
33:04font qu'en 24 heures,
33:05en 48 heures,
33:06une donne stratégique
33:07peut changer.
33:08Merci beaucoup, Cyril Brethe,
33:09d'avoir été avec nous
33:10sur Sud Radio ce midi.
33:11Chercheur à l'Institut,
33:12Jacques Delors,
33:13très bonne journée à vous.
33:14Dans un instant,
33:15midi 47,
33:16un peu de réjouissance,
33:17mon cher Maxime.
33:18On va parler
33:19des Jeux Paralympiques.
33:20Et oui, puisque ça démarre
33:21ce soir,
33:2220h, cérémonie d'ouverture
33:23du côté des Champs-Elysées,
33:24de la Concorde.
33:25Et puis après,
33:26ça sera le début des disciplines.
33:27Notre consultant
33:28Anthony Martin-Smith
33:29est là.
33:30On le retrouve
33:31juste après ça.
33:32Sud Radio.
33:33Parlons vrai.
33:34Parlons vrai.
33:35Sud Radio.
33:36Parlons vrai.
33:37Sud Radio.
33:38Les débats de l'été,
33:3910h-13h,
33:40Benjamin Gleize,
33:41Maxime Trouleau.
33:42Une heure moins dix,
33:43ça y est,
33:44on y est.
33:45Enfin, presque.
33:46Les Jeux Paralympiques
33:47débutent ce soir,
33:48cérémonie d'ouverture
33:49à 20h,
33:50Maxime.
33:51Bonjour,
33:52Anthony Martin-Smith.
33:53Bonjour, Maxime.
33:54Bonjour, Benjamin.
33:55Bonjour, Anthony.
33:56Notre consultant Sud Radio
33:57qui est là en direct
33:58tous les jours
33:59aux alentours
34:00de midi 45.
34:01Je rappelle
34:02que vous êtes judoka
34:03double médaillé au Mondiaux
34:04et vous assisterez d'ailleurs
34:05ce soir à la cérémonie.
34:06Je n'ai pas de bêtise.
34:07J'ai hâte.
34:08On vous entendra d'ailleurs
34:09dans les vraies voix de Sud Radio
34:10ce soir.
34:11Je n'ai pas de bêtise.
34:12À 17h30.
34:13Et ce matin,
34:14Anthony, on a accueilli
34:15un invité exceptionnel.
34:16Salim Ejnaini,
34:18conférencier
34:19et créateur de contenu.
34:20Bonjour, Salim.
34:21Bonjour.
34:22Bonjour à tous.
34:23Bonjour, Salim.
34:24Un grand merci
34:25d'être avec nous
34:26ce midi
34:27sur Sud Radio.
34:28Avant de vous poser
34:29des questions
34:30sur votre discipline,
34:31votre sport
34:32et puis
34:33des questions aussi
34:34sur vous,
34:35sur votre parcours
34:36de vie.
34:37Anthony,
34:38quelques mots
34:39pour nous expliquer
34:40ce que c'est
34:41que le para-acquisition
34:42par adressage.
34:43Salim Ejnaini
34:44le fera nettement
34:45bien mieux
34:47que moi.
34:48Mais le para-adressage,
34:49ça consiste
34:50en tout cas
34:51en une seule discipline
34:52contrairement aux Jeux Olympiques
34:53où il y en a trois
34:54qui est arrivée
34:55aux Jeux Paralympiques
34:56en 1996
34:57à Atlanta.
34:58En 1970,
34:59c'est là
35:00où on a
35:01créé
35:02cette discipline
35:03pour aider
35:04les personnes
35:05en situation de handicap
35:06grâce au contact
35:07avec le cheval
35:08à gérer davantage
35:09leurs émotions.
35:10Il y a
35:11quelques adaptations
35:12prévues.
35:13On peut avoir
35:14des selles adaptées,
35:15et
35:16nous avons
35:17quelques épreuves
35:18que l'on peut retrouver
35:19également
35:20aux Jeux Olympiques,
35:21mais
35:22Salim nous en dira
35:23un peu plus
35:24tout à l'heure.
35:25On aura
35:26sur ces Jeux Paralympiques
35:27l'épreuve
35:28du Grand Prix
35:29individuel,
35:30le Grand Prix
35:31par équipe
35:32et le Grand Prix
35:33libre individuel.
35:34Ce dernier
35:35étant fait
35:36avec les athlètes
35:37issus
35:38des huit
35:39meilleures équipes.
35:40Première question
35:41Salim,
35:42c'est quand
35:43les épreuves
35:44pour vous ?
35:45J'imagine
35:46qu'il y a
35:47l'excitation
35:48de la cérémonie
35:49d'ouverture
35:50pour ce soir,
35:51mais
35:52la suite
35:53c'est quoi
35:54pour vous ?
35:55Je vais
35:56vivre
35:57ces Jeux
35:58un peu
35:59comme tout le monde
36:00de la ferveur
36:01des Jeux.
36:02Je serai
36:03plutôt dans
36:04le public
36:05puisque
36:06je suis
36:07cavalier
36:08d'une autre
36:09discipline.
36:10Ce n'est pas
36:11aux Jeux Paralympiques.
36:12Néanmoins,
36:13tout ça
36:14va commencer.
36:15On a
36:16coutume de dire
36:17que la première épreuve
36:18c'est
36:19l'inspection vétérinaire
36:20qui est le 2
36:21septembre.
36:22Donc,
36:23tout peut se jouer là,
36:24c'est-à-dire que les départs
36:25peuvent être annulés
36:26à ce moment-là.
36:27Il y a une grosse pression
36:28qui est là.
36:29Première épreuve,
36:30en revanche,
36:31le 3 septembre
36:32sur ce que Anthony
36:33disait parfaitement
36:34sur la première épreuve
36:35individuelle.
36:36On a ensuite
36:37la finale
36:38par équipe
36:39le 6
36:40et la finale individuelle
36:41le 7.
36:42Donc,
36:43on a des grosses
36:44échéances un peu étalées
36:45sur toute la durée
36:46de ces Jeux.
36:47Et on va suivre avec
36:48bonheur
36:49tout ce que ça va donner.
36:50Ça veut dire que le 2 septembre,
36:51tout peut s'arrêter
36:52pour les cavaliers ?
36:53Exactement.
36:54Pour beaucoup,
36:55tout peut s'arrêter
36:56le 2 septembre.
36:57L'équitation
36:58est le seul sport
36:59individuel
37:00qui se joue à deux
37:01comme on dit.
37:02L'athlète,
37:03il y en a un
37:04au-dessus
37:05et il y en a un
37:06en dessous de la selle.
37:07Donc,
37:08il faut évidemment
37:09prendre soin.
37:10Le moindre doute,
37:11le moindre problème
37:12est pris en compte
37:13très sérieusement.
37:14Il y a un règlement
37:15très très très
37:16exigeant
37:17sur le bien-être animal,
37:18sur la santé des chevaux.
37:19On en prend soin
37:20comme si c'était nous.
37:21Donc,
37:22on fait évidemment
37:23très attention
37:24que tout se passe bien.
37:25Bien sûr,
37:26tout peut s'arrêter
37:27malheureusement.
37:28Donc,
37:29on croise très fort les doigts
37:30pour que ce ne soit pas le cas.
37:31Salim,
37:32avant de parler de vous
37:33et de votre parcours,
37:34juste un mot
37:35de notre nation française
37:36de para-équitation.
37:37Est-ce qu'on est
37:38une grande nation
37:39comme on l'est
37:40pour les médailles valides ?
37:41Est-ce qu'on a des chances
37:42des médailles en haut ?
37:43Alors,
37:44une grande nation
37:45de l'équitation,
37:46oui.
37:47En revanche,
37:48pour le dressage,
37:49c'est vrai que
37:50les médailles sont un peu
37:51plus difficiles
37:52à aller chercher.
37:53On a eu deux médailles
37:54en ce qui concerne
37:55l'équitation valide
37:56sur les Jeux olympiques.
37:57On a eu une médaille d'argent
37:58à l'épreuve
37:59du concours complet
38:00et une médaille de bronze
38:01à l'épreuve
38:02du saut d'obstacle.
38:03C'est vrai qu'en dressage,
38:04on a
38:05un niveau
38:06qui est extrêmement
38:07relevé à l'international.
38:08Là,
38:09on a des médailles
38:10cavalières et cavaliers
38:11sur les types de France
38:12qui sont répartis
38:13parmi plusieurs grades.
38:14Alors,
38:15c'est un peu
38:16la particularité
38:17de tout ce qui est paras.
38:18On a des grades
38:19de classification
38:20en fonction du handicap.
38:21Parmi ces quatre cavaliers,
38:22je vais les citer,
38:23bien sûr.
38:24Lisa Seize,
38:25Alexia Pitier,
38:26Cara Zenati
38:27et Vladimir Vinchon.
38:28J'ajoute que pour
38:29ces deux derniers cavaliers,
38:30on a beaucoup d'espoir,
38:31notamment en individuel.
38:32On parle beaucoup
38:33de Cara Zenati
38:34en ce moment.
38:35Donc,
38:36on va croiser très fort
38:37les doigts pour eux.
38:38Et ils ont la particularité
38:39de ne pas être
38:40tous dans les mêmes épreuves.
38:41C'est-à-dire que les grades
38:42sont de 1 à 5.
38:43Ils ont chacun leur grade.
38:44Salim,
38:45question d'Anthony.
38:46Oui,
38:47je me demande
38:48quel est le regard
38:49que vous portez
38:50sur la terminologie
38:51paraéquitation
38:52parce que j'ai l'impression
38:53que finalement,
38:54vous faites de l'équitation
38:55comme strictement tout le monde.
38:56Alors,
38:57en équitation,
38:58on a cette véritable chance
38:59de pouvoir participer
39:00en plus en compétition valide.
39:01Donc,
39:02la question,
39:03je la trouve d'autant plus
39:04justifiée,
39:05ce qui est mon cas.
39:06Moi,
39:08en compétition,
39:09valide.
39:10Au parapluie,
39:11on pourrait
39:12se poser la question.
39:13C'est vrai que
39:14para,
39:15l'étymologie,
39:16c'est un petit peu
39:17autour,
39:18c'est un petit peu contre.
39:19Donc,
39:20on se demande un petit peu.
39:21Moi,
39:22je suis très attaché
39:23à l'étymologie.
39:24Néanmoins,
39:25c'est nécessaire
39:26de comprendre
39:27qu'on n'est pas
39:28tout à fait
39:29sur les mêmes épreuves.
39:30Il y a une chose
39:31qui est particulière,
39:32c'est qu'on tient compte
39:33des capacités
39:34de l'athlète.
39:35C'est-à-dire
39:36la capacité
39:37de l'athlète.
39:38On a plusieurs
39:39grades
39:40qui différencient
39:41les différents athlètes
39:42en fonction
39:43de leur niveau
39:44d'incapacité.
39:45Donc,
39:46c'est un petit peu
39:47la particularité
39:48des paras,
39:49ce qui n'est pas le cas
39:50en Olympique.
39:51En Olympique,
39:52c'est le plus rapide,
39:53c'est le meilleur
39:54point final.
39:55Et à la limite,
39:56il y a des catégories
39:57de poids,
39:58de force
39:59pour être à égalité.
40:00Là,
40:01j'aime dire qu'en para,
40:02on parle plutôt d'équité.
40:03D'équité.
40:04Dernière question,
40:05il y a une question
40:06qui vient d'être posée.
40:07Oui, hier,
40:08je déclarais sur
40:09cette antenne
40:10de Soudan Radio
40:11que je trouvais
40:12irresponsable
40:13ceux qui
40:14veulent appeler
40:15à manifester
40:16le 7 septembre
40:17contre
40:18cet immobilisme
40:19au niveau
40:20du gouvernement
40:21et du président
40:22de la République.
40:23Quel est le regard,
40:24vous,
40:25que vous portez ?
40:26Votre sentiment
40:27là-dessus,
40:28Salim ?
40:29Vous voyez,
40:30je citais
40:31toutes les dates.
40:32Je rappelle que le 7,
40:33on a peut-être
40:34eu un vote
40:35individuel.
40:36Je pense
40:37qu'il aurait été
40:38plus respectueux,
40:39peut-être plus responsable
40:40pour quel que soit
40:41le mouvement politique,
40:42mais de respecter
40:43le même blanc-seing
40:44qu'on a
40:45voulu
40:46attribuer
40:47aux Jeux Olympiques
40:48pour les Paralympiques.
40:49Là, c'est un petit peu
40:50dommage de déborder
40:51de deux jours
40:52du coloriage.
40:53Pourquoi plus responsable ?
40:54Parce que la fête
40:55aurait dû
40:56rester immaculée.
40:57On aurait dû
40:58poursuivre
40:59cet état d'esprit
41:00et appeler
41:01à une manifestation,
41:02à une grande manifestation
41:03pour reprendre les termes.
41:04Un jour
41:05de fin de jeu,
41:06un jour
41:07de potentielle médaille,
41:08j'ai peur
41:09qu'on gâche
41:10un petit peu
41:11l'ambiance
41:12au Club France,
41:13l'ambiance
41:14au Club Paris,
41:15l'ambiance
41:16dans cette nation
41:17qui devrait être
41:18festive au moins
41:19jusqu'au lendemain.
41:20Merci beaucoup
41:21Salim Eljanaïny,
41:22cavalier paralympique,
41:23conférencier,
41:24créateur de contenu
41:25bon Jeux Paralympiques
41:26à vous,
41:27Anthony Martin-Smith.
41:28On vous retrouve
41:29tout à l'heure,
41:3017h30
41:31dans les vraies voies
41:32de la cérémonie d'ouverture
41:33des paralympiques.
41:34Ce sera ensuite
41:35à 20h
41:36ce soir.
41:37Allez, passez une très belle journée
41:38avec Sud Radio.
41:39Belle journée Maxime.
41:40A demain.
41:41On vous retrouve à midi.
41:42Puis moi je vous donne rendez-vous
41:43à 10h
41:44comme chaque matin.
41:45Belle journée avec Sud Radio.