• il y a 2 mois
Mettez vous d'accord avec Alexandra Szpiner, Enseignante et Déléguée spéciale en charge du décrochage scolaire à la région Ile de France, Arnaud Stéphan, Fondateur de l'agence La Note de com, Yves D'Amécourt, Viticulteur, ancien élu local, Romain Marsily, directeur général de Nouvelle Energie

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2024-10-18##

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News
Transcription
00:00...
00:02SUD RADIO, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
00:06Et on est ensemble pour commenter l'actualité avec Alexandre Aspiner, enseignant délégué spécial en charge du décrochage scolaire à la région Île-de-France.
00:15Arnaud Stéphan, fondateur de l'agence La Note de Com, Yves Damécourt, viticulteur, ancien élu local, et Romain Marsili, directeur général de Nouvelle Énergie.
00:24C'est le parti de David Guisnard.
00:26On va revenir sur la mort de Yahia Sinouar, le chef du Hamas, Macron qui recadre les journalistes, la loi immigration, beaucoup de sujets.
00:37Et puis la loi également qui est en train d'être discutée à l'Assemblée nationale, la loi de finances.
00:44On va en dire quelques mots. Je voudrais qu'on continue peut-être notre tour de table avant.
00:49Romain, vous aviez un... Alors vous vouliez revenir, on en a pas mal parlé, du Doliprane, mais vous, vous aviez un angle particulier.
00:56Oui, non mais l'angle, ça donne mal à la tête toutes ces questions d'avoir bien besoin de Doliprane après tous ces débats consternants à l'Assemblée nationale cette semaine,
01:05dans lesquels on voit tout simplement les différentes nuances de socialétatisme s'exprimer.
01:11Donc il y a eu cet échange un peu surréaliste entre un socialétatiste du RN, un député qui tout de suite sortait les grands mots,
01:18« Fonds américain, catastrophe, on va tous avoir mal à la tête et on n'aura plus de Doliprane ».
01:22Il s'adresse à un ministre socialiste, mais cette fois-ci Renaissance, qui veut le rassurer,
01:28qui n'exclut pas que l'État rentre dans le capital du laboratoire qui produit le Doliprane.
01:34Et puis, bien sûr, la surenchère des socialistes encore plus hard de LFI qui appelle carrément à la nationalisation du Doliprane.
01:41Donc là, du laboratoire, on s'entend.
01:44Alors ce qui est intéressant dans cette histoire, c'est que ça rentre dans tout le contexte que vous évoquiez de création de taxes, de normes cette semaine.
01:50Et bien sûr que la question de la réindustrialisation, c'est une question noble, c'est une question importante.
01:55Mais là, on la prend par le petit bout de la garnette socialiste.
01:59La question, si on veut vraiment poser les vrais sujets sur la réindustrialisation de la France et puis mettre des recettes sur la table,
02:08et bien tout simplement, il faut que l'État arrête d'augmenter la pression fiscale, que ce soit la taxation sur le travail ou le capital.
02:14On a besoin en France de financement, clairement, donc la grande réforme, celle que défend depuis des années David Distan,
02:21c'est la retraite par capitalisation qui va vraiment permettre d'avoir davantage de fonds en France pour financer l'économie.
02:28On a besoin de s'attaquer à l'excès de normes, et enfin, on a besoin aussi, vous l'évoquiez tout à l'heure,
02:34de repenser aussi tout ce qui est la politique sur la transmission.
02:37On parle tout de Doliprane, mais ça ne gêne personne qu'Efferalgan, le laboratoire UPSA qui fabrique l'Eferalgan,
02:43autre type de médicament contre le mal de tête, soit sous capitaux japonais depuis des années.
02:47D'ailleurs, on peut quand même s'acheter de l'Eferalgan, même si c'est japonais.
02:50Et pourquoi le laboratoire UPSA aujourd'hui a des capitaux majoritairement japonais ?
02:54Parce qu'il y a quelques années, il y a longtemps, les héritiers des fondateurs ont dû vendre.
02:58Alors, à l'époque, c'était un laboratoire autre, avant que ce soit japonais, étranger,
03:02parce que les taxes sur la transmission étaient tellement fortes que, pour la payer,
03:08ils ont dû vendre une grande partie du capital de leur société.
03:11Ça, mais les vraies causes de la perte d'industrie en France, c'est tout cela.
03:17Les réglementations, l'excès de taxes, et puis tout ce qui concerne la transmission.
03:23Et ça, personne n'en parle.
03:25— Si déjà, on pouvait réduire les contraintes qui pèsent sur les entreprises
03:29qui cherchent les molécules de demain, ça aussi, c'est un vrai sujet.
03:33— Exactement. En fait, la vérité, c'est que Sanofi investit énormément,
03:37notamment sur le vaccin contre le cancer, a besoin de cash.
03:41Et pour avoir du cash, il revend Doliprane.
03:44Enfin, il revend la moitié de la participation dans l'usine Doliprane.
03:47Je rappelle que la molécule qui sert à faire Doliprane, elle vient de Chine.
03:52C'est qu'en fait, c'est une usine d'emballage et d'assemblage. Voilà.
03:56L'affaire n'est pas terminée, parce qu'aujourd'hui, il y a un fonds français
04:00lié à BNP Paribas qui a fait une offre pour investir.
04:03Mais donc on sait pas comment l'affaire va se terminer.
04:05Mais ce que je voulais mentionner, c'est la démagogie de tout ce débat
04:10qui, à mon avis, est fatale, malheureusement, à notre bonne gestion en France.
04:14— Arnaud ?
04:15— Oui. C'est vrai que c'est drôle, en termes de communication,
04:18parce que moi, j'ai rien à vendre. Je parle pas de mouvement politique.
04:21Alors j'ai parlé de mon métier. En termes de communication et d'image,
04:26il y a quand même quelque chose qui est très intéressant.
04:27C'est que vous envoyez deux ministres visiter une usine de conditionnement.
04:31Parce que c'est ça, en vérité. L'usine dont on parle en réalité
04:33est une usine de conditionnement. Donc super. Très bien.
04:35Les emballages, vous faites comment ? Ce sont des boîtes en carton.
04:38C'est co-responsable. Le plastique, comment c'est ? Il arrive d'où ?
04:41Ah oui, mince, on n'a pas le droit de le retransformer en France.
04:45On se rappelle de notre amie de la Fédération du plastique la dernière fois.
04:49Donc voilà, on envoie. C'est un peu Tristoun, en vérité.
04:52C'est-à-dire qu'on est en train de parler de grandes stratégies internationales,
04:56d'économie, etc. Et on envoie deux ministres visiter une usine de conditionnement.
05:01Évidemment, le vrai problème, c'est que le Doliprane n'est plus fabriqué en France.
05:05La matière première arrive sous forme de poudre.
05:09Après, elle est retransformée. Elle arrive d'Inde ou de Chine.
05:13Beaucoup d'Inde. Et que tout ça, on l'a perdu.
05:15Donc j'ai vu qu'il y avait quand même une partie de la fabrication du Doliprane
05:19qui allait être remis en France. Moi, ce qui me dérange plus dans cette histoire,
05:23évidemment, tout ce que vous avez dit, et je suis totalement d'accord sur l'épreuve salariale
05:29et tout ça, la capitalisation, je trouve ça fantastique.
05:32En revanche, tout ce que vous avez dit sur le Doliprane, il faut laisser faire les gens,
05:36en fait, non. Et pour une bonne et simple raison, Doliprane n'a pas à décider tout seul.
05:41Parce que sinon, c'est du libéralisme sur fonds publics.
05:45– Plus d'un milliard d'argent public. – Ils ont touché beaucoup d'argent public.
05:49Et ce n'est pas possible. L'argent des Français, c'est l'argent des Français.
05:52On ne peut pas faire du libéralisme sur fonds publics.
05:54– Du crédit-impôt, etc. – Ce n'est pas possible.
05:57– Ce n'est pas du libéralisme. Le libéralisme sur fonds publics,
06:00c'est du capitalisme de connivence, probablement, mais ce n'est pas du libéralisme.
06:03– Donc on est bien d'accord qu'ils ne font pas ce qu'ils veulent.
06:05Quand ils ont touché des fonds publics, ils ne peuvent pas faire ce qu'ils veulent.
06:08Et c'est très bien qu'en effet, le fonds français ait fait une contre-proposition
06:13avec une mieux-value de 200 millions d'euros,
06:16ce qui les met complètement au niveau, d'ailleurs, du fonds américain,
06:20qui est un fonds, c'est ça qui est embêtant aussi.
06:22– Oui, c'est ça, ce n'est pas une autre entreprise.
06:24– Ce n'est pas une autre entreprise, c'est du fonds spéculatif.
06:27– Non, ça dépend lesquels. En tout cas, qu'en 2024,
06:30on dise qu'un enjeu fondamental, stratégique pour la France, c'est de nationaliser.
06:33– Oui, c'est la relocalisation. – On est Pologne, on est 70.
06:36– Arnaud, on va parler du budget avec vous. Alors, coup de gueule.
06:40– Coup de gueule, oui, c'est les propos d'Agnès Peignier-Runacher
06:43qui met sa démission dans la balance en disant
06:46« le compte n'y est pas sur le budget de mon ministère »
06:50et si c'est comme ça, ça ne peut pas bien se passer.
06:52On rappelle qu'elle est ministre de la Transition écologique.
06:55Moi, j'ai plutôt l'impression que la transition écologique coûte très cher aux Français
06:59et on le voit depuis quelques semaines sur le débat qu'il y a sur l'automobile.
07:03– Sur l'automobile et l'électricité.
07:05– Il y a des chiffres qui sont tombés. J'ai vu un habitué de Sud Radio,
07:09il y a quelques jours, qui est Loïc Le Floch-Prigent,
07:11qui me donnait des chiffres absolument catastrophiques.
07:15C'est-à-dire qu'on vendait 2 millions, on fabriquait 2,5 millions de voitures,
07:19on n'en fabrique plus qu'un million parce que les voitures thermiques,
07:23si on en construit trop, on prend une amende.
07:25Et que les voitures électriques, on ne les vend pas.
07:27On ne les vend pas parce qu'elles sont plus chères,
07:29on ne les vend pas pour plein de raisons et on ne les vend pas.
07:31Et on ne peut plus construire de thermique.
07:33En plus, avec une menace, qu'en 2035, si on continue à faire trop de voitures thermiques,
07:39il y ait une amende qui va coûter, je crois,
07:41250 milliards d'euros aux fabricants automobiles en Europe.
07:45Ce n'est pas possible.
07:47La deuxième chose, c'est parce que la transition écologique,
07:49c'est aussi des aberrations.
07:51On parlait tout à l'heure dans des sommes beaucoup plus importantes
07:55en ce qui concerne la transition écologique.
07:57On parlait de ces aberrations sur l'aide au logement.
08:01Il faut savoir que les éoliennes, pour sponsoriser l'électricité des éoliennes
08:07et adapter notre réseau, ça coûte 22 milliards par an.
08:1122 milliards par an.
08:13Que le coût total de la transformation du réseau électrique
08:17pour accueillir cette électricité,
08:19encore une fois, on le répète,
08:21une électricité qui n'est pas permanente,
08:23qui est intermittente,
08:25comme ceux du spectacle,
08:27est intermittente,
08:29ça a coûté 150 milliards d'euros.
08:31Donc le compte y est vraiment beaucoup, Mme Pannier-Huenger.
08:35C'est même beaucoup, beaucoup trop.
08:37Les Français ne peuvent pas payer,
08:39encore une fois, sur fonds publics,
08:41parce que c'est ça, c'est sur fonds publics,
08:4322 milliards de sponsorisation
08:45d'une électricité qui ne vaut pas le coup.
08:47On va expliquer pourquoi.
08:49Sortie de l'électricité sur une éolienne,
08:51180 euros le kWh.
08:5550 euros sur du nucléaire, point barre.
08:57Fin de l'histoire.
08:59Mais au-delà de ça...
09:01Les politiques n'ont pas fait grand-chose depuis des années.
09:03Moi, juste une petite parenthèse sur
09:05si c'est comme ça, je me casse.
09:07Il y a aussi le ministre de la Justice
09:09qui a dit pareil.
09:11Mais ils peuvent aller ouvrir des magasins de parbagna,
09:13il y a des gens qui disent que c'est très bien,
09:15c'est pas déshonorant.
09:17Moi, je ne veux pas qu'on touche à mon budget,
09:19il y a un moment, c'est...
09:21Non, non, c'est très bien le parbagna,
09:23au contraire, je dis que c'est pas déshonorant,
09:25ils peuvent... Madame Pannier-Unachet
09:27a très beau diplôme,
09:29elle peut nous montrer tout son talent.
09:31Dans le privé, ça la changera un peu.
09:33Le chantage, retenez-moi où je fais un malheur,
09:35il est assez lamentable.
09:37Surtout dans une période de crise comme celle-là.
09:39C'est surtout ça.
09:41Agnès Pannier-Unachet,
09:43elle a claqué, c'est elle qui a fait péter la caisse.
09:45La fermeture de Fessenheim, tout ça,
09:47c'est cette idéologie.
09:49Les 150 milliards engagés sur les éoliennes
09:51pour produire de l'électricité
09:53dont on n'a pas besoin, les gens s'étonnent
09:55qu'il y ait des moments en France où on dit
09:57l'électricité ne vaut rien, on nous paye pour la racheter.
09:59Oui, parce qu'on produit de l'électricité dont on n'a pas besoin,
10:01et donc on la rachète très cher, 180 euros,
10:03on revient de le dire, et on la revend pour zéro
10:05parce qu'en fait elle est produite à un moment où on n'en a pas besoin.
10:07La totalité
10:09de ce qui est prévu
10:11sur la mer,
10:13l'éolien offshore, ne produira pas plus
10:15d'électricité que ce que produisait Fessenheim,
10:17qu'on a démantelé. Tout ça est complètement aberrant.
10:19Et puis les remarques de
10:21Agnès Pannier-Runacher, qui ne connaît pas
10:23ses dossiers, lorsque
10:25la ville de Cannes, et un petit clin d'oeil
10:27à David Lysnard et Nouvelle Énergie,
10:29a été inondée parce qu'il y a eu des pluies
10:31en une demi-heure, 56 millimètres,
10:33elle s'est plaint sur je ne sais plus quel radio
10:35que ce n'était pas les chutes du Niagara, que c'était la faute du maire
10:37qui n'avait pas amélioré
10:39ses espaces pour que l'eau puisse s'écouler facilement.
10:41Tout ça est hallucinant.
10:43Elle a aussi donné une leçon aux gens en disant que la voiture électrique
10:45c'était intéressant, parce que
10:47on pourrait mettre dans les batteries des voitures électriques
10:49l'énergie produite par les éoliennes
10:51au moment où on n'en avait pas besoin.
10:53On est dans un espèce de système là,
10:55il est urgent qu'on revienne au bon sens,
10:57et les Français perçoivent que tout cet argent est gaspillé,
10:59et que pour financer ce gaspillage,
11:01on est en train d'augmenter les impôts et les taxes.
11:03Ça paye qui ? Vous savez très bien.
11:05Ça paye ces faux
11:07créateurs d'électricité.
11:09Ces gens
11:11qui vendent de l'électricité moins cher,
11:13c'est normal, puisqu'ils n'en produisent pas,
11:15et on oblige l'EDF à leur
11:17vendre de l'électricité en dessous du prix du marché.
11:19Ces gens-là, curieusement,
11:21je ne suis pas sûr que, si vous regardez
11:23leurs dirigeants,
11:25leurs noms dans les listes des donateurs de partis politiques,
11:27ce ne sont pas très nombreux.
11:29On se retrouve dans un instant avec vous sur Sud Radio.
11:43Et nous continuons nos débats.
11:45On parle du budget à surveiller,
11:47ce qui est en train de se passer à l'Assemblée nationale,
11:49avec des amendements
11:51qui sont en train de vouloir
11:53viser les assurances-vie,
11:55en particulier sur les droits
11:57de succession.
11:59Il y a des choses qui sont en train de se passer
12:01dans cette commission
12:03qu'il va falloir surveiller, parce qu'on est
12:05en train, encore une fois, de vouloir ponctionner
12:07encore plus les Français sur leur épargne.
12:09Rafik Smati,
12:11entre autres, dit ce qui se déroule en ce moment même
12:13à l'Assemblée nationale.
12:15C'est une pure folie à la commission des finances.
12:17Je veux mettre en garde les députés concernés.
12:19En prenant les acteurs économiques par surprise,
12:21vous réussirez à augmenter les recettes fiscales
12:23en 2025, mais en 2026, vous aurez
12:25à gérer plus de chômage, moins d'investissements
12:27et de moins en moins de recettes
12:29fiscales. Vous comprendrez alors que l'économie
12:31est l'ennemi des dogmes, etc.
12:33Et que les contribuables ne sont pas des variables
12:35d'ajustement. Et c'est ce qui est
12:37en train de se passer. Il y a aussi une taxation
12:39pour ceux qui veulent quitter la France,
12:41qui devront malgré tout payer. Il y a des amendements
12:43qui sont lunaires en ce moment.
12:45La boîte de Pandore a été ouverte. C'est un concours
12:47de l'épine de la plus grande création
12:49fiscale et ce qui va détruire la croissance.
12:51Donc heureusement, il va y avoir d'autres débats.
12:53Là, on est en commission, comme vous l'avez indiqué.
12:55Il va y avoir d'autres débats, mais ça part très mal.
12:57Il y a même des journalistes
12:59comme François Langlais qui proposent
13:01de nouvelles taxes auxquelles les députés n'avaient pas à penser.
13:03La taxe sur les chiens, comme en Allemagne.
13:05Comme il y a 780 000 chiens
13:07en France, 100 euros
13:09par chien, ça fait tout de suite des recettes fiscales intéressantes.
13:11C'est invraisemblable.
13:13C'est invraisemblable. C'est vraiment l'usine à gaz
13:15qui...
13:17On s'attaque au dur de l'épine des Français.
13:19Oui, c'est ça.
13:21C'est l'injustice absolue.
13:23L'assurance vie est depuis longtemps
13:25dans le viseur, parce que c'est un gros
13:27pactole.
13:29Aligner la fiscalité
13:31de la transmission des contrats d'assurance vie
13:33sur le modèle des droits
13:35de succession en ligne directe, c'est l'injustice
13:37absolue.
13:39Qui sont déjà taxés.
13:41Qui ont déjà été... Absolument.
13:43On est quand même un pays qui arrive à faire
13:45de l'innovation.
13:47Pas forcément là où on l'attend,
13:49mais particulièrement en fiscalité, il faut quand même se rappeler
13:51encore une fois,
13:53je ne l'accuse pas ce gouvernement, c'est tous les gouvernements.
13:55On arrive quand même à faire
13:57de la TVA sur une taxe.
13:59Ça s'appelle la TIPP.
14:01On arrive à faire de la TVA sur une taxe.
14:03Ça n'a jamais gêné beaucoup de monde depuis très longtemps.
14:05Avec beaucoup d'impatience,
14:07ce gouvernement qu'on dit être de droite,
14:09avec des gens extrêmement libéraux, etc.
14:11s'attaque
14:13à ces absurdités.
14:15Encore une fois, on sait qu'il y a
14:17des gisements, en vérité.
14:19Il y a des gisements
14:21d'économies, mais on revient toujours
14:23à la même chose. Les économies, c'est bien.
14:25Vous avez prononcé un mot, c'est la première fois que je l'entends
14:27sur un plateau,
14:29c'est le mot croissance.
14:31Oui, c'est un peu ça quand même.
14:33C'est un peu là qu'il faut aller chercher.
14:35C'est un peu là qu'il faut aller chercher de l'argent.
14:37C'est quand même un pays,
14:39surtout comme la France, qui est capable d'innovation,
14:41qui est capable d'excellence, qui est capable de sortir
14:43des choses que personne ne sort.
14:45Il suffit de regarder le nombre d'inventions françaises.
14:47Et on a des pistes
14:49pour la croissance.
14:51Il y a des moyens de détourner, fois arrêté,
14:53de dire on ne peut pas parce que ce n'est pas possible, etc.
14:55On l'a vu.
14:57Quand le président de la République décide qu'il y a une usine
14:59de batteries, curieusement,
15:01il n'y a plus eu de problème administratif.
15:03C'est curieux.
15:05On a utilisé du droit dérogatoire.
15:07On a utilisé
15:09des niches
15:11administratives pour améliorer les choses.
15:13Parce que du fait du Prince, tout d'un coup,
15:15il n'y avait plus de problème pour ça.
15:17La France crève de ça.
15:19Si demain on pouvait aider
15:21nos industriels
15:23par justement
15:25des exceptions aux droits,
15:27parce qu'il faut passer par là
15:29pour relancer la machine, on n'aurait plus
15:31de problème de croissance.
15:33Si on arrêtait les délires
15:35de Mme Pannier-Runiacher
15:37et des gens qui gagnent énormément d'argent
15:39sur le dos des Français sur l'électricité,
15:41on aurait un avantage concurrentiel
15:43incroyable.
15:45On a l'énergie la moins chère. C'est un truc de fou.
15:47Il ne faut pas faire des exceptions aux droits.
15:49Il faut simplifier le droit.
15:51Si c'est trop tard, on ne fait plus rien.
15:53On rentre à la maison.
15:55On rentre à la maison depuis 30 ans.
15:57Ça fait 30 ans.
15:59Là, ce n'est pas quand on est face au mur.
16:01Quand le Président de la République décide qu'il y a une usine
16:03pour les batteries, curieusement,
16:05il n'y a plus de souci.
16:07J'ose imaginer qu'on n'ait pas de souci.
16:09On est pressé. On ne va pas commencer
16:11à faire des arbres à palabres
16:13et des groupes de parole.
16:15Il faut aider nos industriels
16:17à se relancer, à avoir de l'énergie
16:19abondante et pas chère.
16:21Ce n'est pas en économisant l'énergie pour les industriels.
16:23C'est d'avoir une énergie propre
16:25et abondante.
16:27Ils n'ont pas de problème d'énergie
16:29pour pouvoir produire.
16:31Arrêtez d'emmerder les industriels.
16:33On peut supprimer les normes.
16:35Vimelei, en quelques mois, en Argentine, a fait beaucoup de choses.
16:37Je crois qu'on est tous d'accord ici.
16:39En réalité, il faut réduire les normes
16:41qui nous étouffent
16:43et les lois qui ne servent à rien.
16:45C'est ça, en réalité.
16:47Nous en sommes là, précisément.
16:49Je pense qu'on pourrait profiter,
16:51Valérie, de cette législature
16:53parce que de toute façon, ils ne seront d'accord sur rien.
16:55Ils vont avoir beaucoup de mal à voter des lois
16:57pour en supprimer.
16:59Si on regarde le code de l'environnement,
17:01le code du commerce, le code de l'urbanisme,
17:03tous ces codes, depuis 20 ans,
17:05il y a eu une inflation des lois et des normes
17:07incroyable.
17:09Eric Reuvel me signale qu'effectivement,
17:11il a tweeté sur le sujet hier
17:13et qu'il a fait 650 000 vues.
17:15Ce qui veut dire que
17:17c'est un sujet qui touche
17:19et qui concerne...
17:21630 000 vues.
17:23C'est un énorme sujet.
17:25Quasiment tout le monde
17:27a une petite épargne avec l'assurance-vie
17:29qui a été considérée comme un placement sûr.
17:31Et là, on est en train de leur dire
17:33qu'on va s'attaquer à cette épargne-là.
17:35Ça fait des années que
17:37les politiques, qui n'ont pas de solution
17:39puisqu'il n'y a pas de croissance,
17:411%, on ne s'en sort pas,
17:43ils ne veulent pas régler
17:45les problèmes au sein
17:47des structures qu'ils ont eux-mêmes
17:49montées absurdes, complètement folles,
17:51louchent
17:53très fort sur l'épargne française.
17:55Il y a d'autres là, depuis quelques jours,
17:57il y a d'autres leviers,
17:59il y a plein de choses...
18:01Il y a la baisse des dépenses aussi.
18:03Accessoirement, la baisse des dépenses.
18:05Pendant la crise du Covid,
18:07on a comparé les systèmes
18:09de santé allemands et français.
18:11Curieusement, il y avait beaucoup de lits disponibles en Allemagne,
18:13il n'y en avait pas assez en France.
18:15Alors que notre système de santé nous coûte beaucoup plus cher que le système allemand.
18:17Il y a un rapport de l'OCDE qui est sorti
18:19et qui a montré que les tâches administratives
18:21qui ne sont pas médicales, en France,
18:23c'était 33% du temps passé.
18:25Alors qu'en France, c'était 25%.
18:27Ces 8% de différence, on les retrouve dans toutes les administrations.
18:29Si ces 8% de différence,
18:31cette sur-bureaucratie,
18:33on la transformait en gens sur le terrain,
18:35c'est l'équivalent de 450 000 fonctionnaires
18:37qu'on pourrait remettre sur des tâches de service public,
18:39alors qu'ils étaient sur des tâches de fonction publique.
18:41Il ne faut pas confondre la fonction publique et le service public.
18:43On a les moyens de changer les choses.
18:45Et c'est dans l'intérêt aussi des personnels.
18:47Parce que je peux vous dire que dans toutes les administrations,
18:49il y a des personnels qui souffrent énormément
18:51de cette bureaucratie des professeurs des écoles,
18:53qui ont demandé des rapports de 50 pages
18:55pour faire une sortie dans un club hippique.
18:57Tout ça, c'est hallucinant.
18:59Je me souviens de ce que vous nous aviez raconté
19:01en ce qui vous concerne sur les douanes.
19:03Sur des contrôles inopinés
19:05avec 30 mecs qui débarquent
19:07qui vous font tout arrêter
19:09pour des contrôles...
19:11J'avais l'impression d'être Pablo Escobar ce jour-là.
19:13Je voulais savoir si vous ne détourniez pas la rafle.
19:15Ils ont vidé les poubelles.
19:17Pour prendre tous mes brouillons.
19:19Ils sont allés chercher.
19:21Incroyable.
19:23Vous savez qu'en France,
19:25nous avons une industrie
19:27qui est particulièrement efficace.
19:29C'est l'industrie de défense.
19:33Et nos industriels
19:35ont des problèmes pour exporter
19:37parce qu'ils ne reçoivent pas
19:39les documents nécessaires.
19:41Par exemple,
19:43vous allez à un salon
19:45où il y a quelqu'un qui trouve
19:47un système de défense intéressant.
19:49Beaucoup de petites sociétés
19:51des PME extrêmement innovantes
19:53vont mettre 6 mois
19:55à recevoir les documents.
19:57Parce que la société israélienne
19:59ou américaine ou anglaise
20:01va leur faire ça en 2-3 mouvements.
20:03Au bout d'un moment, ils laissent tomber
20:05les entreprises françaises.
20:07On ne peut pas continuer à se tirer des balles
20:09C'est extrêmement inquiétant.
20:11On nous avait quand même annoncé
20:13qu'on allait s'attaquer
20:15à la Gabgi, aux dépenses inutiles,
20:17qu'on allait faire le grand ménage.
20:19Et puis, à la fin des fins,
20:21on s'attaque à l'épargne des Français.
20:23Je trouve que c'est un signal
20:25extrêmement inquiétant.
20:27Je regrette que ce soit
20:29un ministre
20:31et un premier ministre de droite
20:33qui doivent porter
20:35ce projet-là.
20:37On marque une pause.
20:39On se retrouve dans un instant.
20:41On va parler de la mort
20:43de Yahya Sinouar.
20:45Un tournant pour Benyamin Netanyahou.
20:47A tout de suite.
20:49Sud Radio.
20:51Parlons vrai.
20:53Sud Radio.
20:55Le 10h midi.
20:57Mettez-vous d'accord.
20:59Valérie Expert.
21:01Pour commenter l'actualité,
21:03c'est l'élimination du chef du Hamas
21:05qui était considéré
21:07comme l'un des cerveaux
21:09de l'attaque du 7 octobre.
21:11Cet homme
21:13qui a été hier retrouvé
21:15dans les décombres d'une maison
21:17à Gaza.
21:19C'est une victoire
21:21pour l'Etat hébreu.
21:23On dit que c'est arrivé un peu par hasard
21:25alors que les autres chefs
21:27qui ont été éliminés l'avaient été,
21:29on l'a vu avec les responsables iraniens
21:31en particulier du Hezbollah,
21:33il a été tué.
21:35C'est une bonne nouvelle.
21:37Même si on ne peut pas se réjouir
21:39forcément de la mort d'un homme,
21:41je dis que c'est une bonne nouvelle
21:43que ce type ait été éliminé.
21:45Quelles seront les conséquences ?
21:47Présentons comme nos condoléances
21:49son porte-parole du Hamas en France.
21:51Malheureusement, il est
21:53à l'Assemblée
21:55et au Parlement européen.
21:57Juste un petit commentaire.
21:59Vous avez dit le cerveau.
22:01Totalitaire, criminel
22:03et je crois que personne ne peut
22:05regretter sa disparition.
22:07Petit commentaire aussi.
22:09Qui avait en plus dit
22:11qu'il assumait totalement la mort des palestiniens
22:13qui devaient payer de leur sang.
22:15Femmes, enfants.
22:17Ce sont des totalitaires qui par définition
22:19n'en ont rien à faire de leur peuple.
22:21En revanche, je crois, sans vouloir faire
22:23de polémiques inutiles, il n'a pas été tué
22:25par un pistolet à eau.
22:27Les armes ça peut servir
22:29et appeler à des embargos
22:31sur la livraison d'armes à Israël
22:33n'était pas forcément l'idée la plus pertinente
22:35du siècle.
22:37Et puis tous ces appels
22:39au cessez-le-feu aussi.
22:41Je rappelle que pour qu'il y ait un cessez-le-feu
22:43il lui fallait simplement
22:45libérer les otages et que le Hamas
22:47rende les armes.
22:49Ils ont toujours refusé.
22:51Je constate que, effectivement,
22:53comme vous venez de le dire,
22:55les armes ça sert à quelque chose.
22:57Oui, c'est une bonne chose.
22:59C'est une bonne chose pour Israël
23:01qui a vécu
23:03un massacre unique
23:05depuis la Shoah.
23:07Un traumatisme
23:09incroyable dans tout le pays.
23:11C'est une bonne nouvelle pour cette partie du monde,
23:13pour cette région du monde.
23:15C'est une bonne nouvelle pour les Palestiniens
23:17qui sont les premières victimes du Hamas.
23:19On oublie toujours de le dire
23:21mais ce sont les Palestiniens
23:23qu'il faut répéter
23:25et qui subissent
23:27et qui vivent sous le joug du Hamas.
23:29Donc oui, c'est une
23:31excellente nouvelle
23:33et je trouve que peut-être ça pourrait
23:35amener
23:37certains de nos politiques en France
23:39à peut-être revoir un peu
23:41leur déclaration à la porte-pièce.
23:43Oui.
23:45Hier soir, j'étais à
23:47Issy-les-Moulineaux, à quelques centaines de mètres d'ici
23:49avec la communauté libanaise d'Île-de-France
23:51pour écouter un ancien Premier ministre
23:53François Fillon qui nous parlait justement
23:55du Moyen-Orient, d'Israël,
23:57du Liban, du Hamas, du Hezbollah.
23:59Et
24:01je peux vous dire que dans cette assemblée,
24:03pas grand monde regrette la mort
24:05des dirigeants du Hezbollah et pas grand monde
24:07regrette la mort des dirigeants du Hamas.
24:09Et ce sont des gens qui
24:11en fait se servent
24:13de la cause palestinienne pour faire avancer
24:15leur vue et leur vue
24:17c'est le totalitarisme islamique,
24:19c'est l'installation...
24:21C'est l'installation d'un
24:23pouvoir totalitaire
24:25qui s'appuie sur l'islam
24:27pour faire valoir ses thèses
24:29et derrière
24:31tout ça, il y a l'Iran
24:33et le régime des Mollahs.
24:35Le problème c'est que
24:37cette envie de totalitarisme
24:39elle arrive aussi chez nous
24:41et donc il faut
24:43être très vigilant et il faut
24:45se battre pour détruire
24:47à la racine ce mal qui a
24:49des représentants chez nous
24:51qui sont les frères musulmans et leur
24:53ramification.
24:55Mais
24:57hier j'entendais Gilles
24:59Kepel dire que ça pouvait
25:01être le basculement
25:03vers un nouvel ère
25:05et un affaiblissement réel
25:07des Mollahs et peut-être
25:09effectivement la fin
25:11de tous ces chefs de guerre
25:13faire changer la donne
25:15politiquement au Proche-Orient.
25:17Déjà il faudrait savoir si
25:19une structure ne va pas remplacer
25:21l'autre, la nature hors du vide.
25:23Le Hamas c'était une
25:25forme particulière on va dire.
25:27Il y a d'autres structures
25:29qui sont dans le coin, il ne faut pas oublier
25:31qu'il y a aussi l'UFPLP, il ne faut pas oublier
25:33qu'il y a le djihad islamique, il ne faut pas oublier
25:35qu'il y a d'autres organisations
25:37historiques qui n'ont pas le même lien
25:39avec l'Iran, ils ont des liens avec
25:41d'autres pays, la Syrie ou
25:43directement ou avec le Qatar
25:45ou avec d'autres pays du
25:47coin. J'ai un souvenir
25:49particulier, il est un peu spécieux mais
25:51vous allez comprendre ce que je veux dire.
25:53C'est que
25:55en 1945 il y avait eu des
25:57manifestations extrêmement sanglantes en Algérie qui avaient été
25:59les manifestations de SETIF.
26:01Et l'armée française qui était issue de la
26:03libération, c'était donc l'armée française libre
26:05devenue armée française, avait tapé
26:07très très dur, avait tapé très très très
26:09dur sur ce qu'était
26:11le FLN en train de monter et des
26:13manifestations populaires qui avaient été
26:15complètement
26:17instrumentalisées par ce FLN
26:19naissant. Et le général de l'époque
26:21avait dit, je vous ai débarrassé du
26:23problème pour 10 ans, mais dans 10 ans il faudra
26:25tout recommencer. C'est ce qui s'est
26:27passé si vous calculez 45, 55
26:2956 la Toussaint Rouge.
26:31Le problème
26:33c'est que ça finit toujours
26:35par renaître et que s'il n'y a pas
26:37de décision politique,
26:39s'il n'y a pas un vrai
26:41accompagnement de la population palestinienne,
26:43si on n'essaye pas de
26:45jouer des jeux un peu curieux, il faut se rappeler
26:47quand même que Hamas n'avait pas gagné
26:49les élections à Gaza. Il a fait un coup d'État.
26:51Il a fait un coup d'État,
26:53il a éliminé
26:55le FATA. On se rappelle, il tirait dans les
26:57jambes des représentants du FATA dans les
26:59rues de Gaza et tout le monde a laissé faire.
27:01Il ne faut plus laisser faire.
27:03C'est tout, c'est aussi simple que ça.
27:05Il ne faut plus laisser faire.
27:07Ce qui se passe au Liban, c'est un pays que je connais
27:09un peu, c'est un peu plus compliqué que ça. Malheureusement,
27:11tout est compliqué au Liban
27:13et que
27:15les chrétiens,
27:17une partie des chrétiens étaient quand même très alliés
27:19à une époque dans un retournement
27:21historique avec l'Hezbollah
27:23avec des personnalités comme le
27:25général Aoun qui tout d'un coup
27:27trouvait que l'ennemi
27:29d'hier était quelqu'un de fantastique
27:31et que les Syriens n'étaient finalement pas aussi mauvais que ça
27:33alors qu'il avait été bombardé au palais de la
27:35Baabda dans les années
27:3780. Donc voilà,
27:39il faut trouver des solutions
27:41politiques. Arrêtez de faire de la moraline.
27:43Arrêtez de
27:45les déclarations du Président de la République.
27:47On va y revenir.
27:49C'est des solutions politiques
27:51et puis parlez aussi
27:53à Israël en leur disant, les amis,
27:55vous êtes débarrassés du problème, maintenant essayons
27:57de trouver un accompagnement
27:59dans tout ça, un accompagnement politique.
28:01Ça ne peut pas être juste...
28:03C'est facile d'avoir un ennemi
28:05très caricatural comme le Hamas,
28:07c'est beaucoup plus difficile d'installer
28:09quelque chose de beaucoup plus
28:11démocratique dans le coin.
28:13Parce que Fatah c'est pas terrible non plus.
28:15C'est évident que la paix c'est un défi majeur.
28:17C'est ce que les Américains n'arrivent jamais à faire.
28:19Ils sont très bons pour la guerre, la paix derrière ils sont nuls.
28:21J'allais bien faire une petite couche d'un petit
28:23américanisme un peu primaire tout de même.
28:25Moi j'ai le droit,
28:27la moitié de ma famille l'aime.
28:29Ce week-end je leur parlerai au téléphone,
28:31je leur dirai.
28:33Pour revenir
28:35sur le Liban,
28:37vous ne pourrez pas nier que la rue
28:39au Liban a fêté la disparition
28:41de Nasrallah.
28:43Ça a été une excellente nouvelle pour eux.
28:45Un certain
28:47nombre d'endroits.
28:49Malheureusement on connait aussi
28:51le Liban,
28:53il y a des relations compliquées.
28:55On ne va pas dire que ce sont des grands fans d'Israël non plus
28:57les Libanais.
28:59Il y a un historien qui disait
29:01si tu as compris le Liban,
29:03c'est qu'on te l'a mal expliqué.
29:05C'est exactement ça.
29:07Mais ce peuple ne mérite pas ça.
29:09C'est un pays extraordinaire
29:11avec des habitants formidables,
29:13avec un pays qui a été
29:15un des pays
29:17qui était...
29:19L'Iran ne mérite pas ça non plus.
29:21On espère que l'Iran va être libéré,
29:23va se libérer totalement.
29:25C'est l'extrême gauche
29:27qui les a amenés au pouvoir
29:29parce qu'ils ont cru qu'ils allaient les avoir.
29:31Certains représentants
29:33ont été aussi bien accueillis en France.
29:35Mais ça c'est encore autre chose.
29:37Puisqu'on parle politique, parlons de notre Président de la République.
29:39Cette petite phrase sortie
29:41de son contexte selon lui
29:43du Conseil des ministres,
29:45phrase dans laquelle il
29:47disait que les Israéliens devaient se rappeler
29:49qu'Israël avait été créé
29:51par l'ONU.
29:53Hier soir il s'est
29:55pas expliqué, il a
29:57contre-attaqué.
29:59Si des paroles qui sont rapportées, tronquées et déformées
30:01sont reprises entre guillemets, il n'est plus la peine
30:03de faire des conférences de presse ni de répondre à vos questions.
30:05Vous en conviendrez avec moi. Ces règles étant
30:07rappelées, qui valent pour les ministres comme pour les
30:09journalistes, je dois vous dire combien j'ai été
30:11stupéfait de lire tant de
30:13commentaires, de commentaires, de commentaires,
30:15de réactions, y compris
30:17de responsables politiques étrangers ou français
30:19devant des propos que j'aurais
30:21tenus sans se poser la question de savoir
30:23ce qu'ils disaient et ce que j'aurais exactement
30:25dit. Et je crois que je dis suffisamment
30:27sur la situation au Proche-Orient pour ne pas avoir
30:29besoin de ventriloques. Tout cela
30:31est une preuve, au fond, d'un
30:33délitement du débat public et d'un manque
30:35de professionnalisme des ministres qui ont répété
30:37des propos déformés, des journalistes qui les ont
30:39repris et des commentateurs qui ne se sont
30:41pas attardés à la réalité et à la
30:43véracité de tels propos. Il faut
30:45donc remettre les choses en bon ordre et avec
30:47honnêteté parce qu'il s'agit là, sur un sujet
30:49extrêmement grave, de la parole de la France.
30:51Alors l'association de la presse présidentielle
30:53a émis
30:55un communiqué. Le Président met ici gravement
30:57en cause la déontologie de la presse qui enquête
30:59et recoupe ses sources avec rigueur.
31:01Notre travail ne peut se résumer
31:03à reprendre les déclarations officielles.
31:05La définition du journaliste ne
31:07saurait être une prérogative
31:09présidentielle. Et c'est vrai que ces
31:11leçons qui sont données parce
31:13qu'il n'est pas content interpellent
31:15encore une fois Romain Marcilly.
31:17La réaction est la bonne
31:19mais le Président de la République a raison
31:21sur un point. Il y a en effet
31:23un délitement du débat public mais
31:25il en est l'un des premiers responsables.
31:27Il y a délitement du débat public
31:29lorsque l'on dit tout et son contraire
31:31à quelques jours d'intervalle ou parfois dans la même
31:33interview. Ce qui fait de la peine puisqu'à la fin
31:35c'est la parole de la France qui est déconsidérée donc on ne peut pas
31:37s'en réjouir. Il y a délitement
31:39de la parole publique lorsqu'on fait
31:41le même jour des déclarations
31:43sur Israël que vous avez mentionné,
31:45des vidéos débiles, je ne sais pas si vous l'avez vu sur
31:47TikTok, la murmure, le murmure,
31:49murmure, murmure. Je vous conseille
31:51de le voir avec deux comiques.
31:53C'est clownesque.
31:55Il y a délitement de la parole publique
31:57lorsqu'on dit que le combat, on va se battre
31:59et puis malheureusement ce n'est pas du cinquantième degré
32:01pour que Émilie in Paris reste in Paris.
32:03C'était dans un interview
32:05à un journal.
32:07C'est la parole publique. C'est le débat public
32:09ce n'est pas une déclaration entre amis.
32:11Donc effectivement il y a vraiment
32:13un délitement du débat public et une perte de crédibilité.
32:15Et donc
32:17sans prendre au journaliste
32:19je crois que ce n'est pas trop le sujet en l'occurrence
32:21même si par ailleurs il y a des vraies questions
32:23sur le délitement du débat public
32:25en France et en démocratie à l'ère des
32:27nouveaux médias. Mais ça c'est un sujet beaucoup plus large.
32:29– Oui. Réaction ?
32:31– Le Président de la République
32:33s'ennuie en fait puisqu'aujourd'hui
32:35il a perdu une grande partie de son pouvoir.
32:37Alors il a dit que ce n'est pas lui
32:39qui avait choisi son gouvernement.
32:41Mais c'est quand même lui qui a choisi de ne pas avoir
32:43à le choisir. Parce que s'il n'avait pas dit
32:45que c'était l'Assemblée nationale, on n'en serait pas là.
32:47Et donc il a perdu une partie de son pouvoir.
32:49Il est contesté sur…
32:51y compris au sein
32:53de sa majorité, enfin de sa minorité.
32:55Et il est contesté
32:59sur la scène internationale.
33:01Il n'est plus invité
33:03au rendez-vous important de l'Europe
33:05qui reçoit
33:07sans la France
33:09des gens avec lesquels on a besoin
33:11de travailler. Et donc aujourd'hui
33:13il va essayer de trouver
33:15un discours pour qu'on l'écoute un peu.
33:17Et donc tout ça
33:19est triste. Et il aurait mieux
33:21valu s'il avait été vraiment gaullien
33:23démissionner après les élections européennes
33:25plutôt que de démissionner l'Assemblée nationale.
33:27– On va marquer une pause
33:29et vous pourrez réagir Alexandra
33:31et Arnaud
33:33dans un instant.
33:35– Sud Radio, votre attention
33:37est notre plus belle récompense.
33:39Sud Radio
33:41Le 10h midi, mettez-vous d'accord
33:43Valérie Expert.
33:45– Et on est ensemble avec vous pour commenter l'actualité.
33:47L'actualité c'est évidemment
33:49l'élimination du chef
33:51du Hamas hier. Alors on ne l'a pas
33:53entendue, Alexandra Spinard, est-ce que c'est un
33:55tournant ? Est-ce qu'évidemment ce qu'on évoquait
33:57il va y avoir
33:59forcément des reprises
34:01mais on peut dire que le Hezbollah et le Hamas sont
34:03quand même sérieusement affaiblis. – Oui ils sont
34:05même quasiment décapités.
34:07Donc oui c'est une excellente nouvelle mais moi je voulais
34:09revenir sur les déclarations
34:11du Président de la République. Je crois qu'ici
34:13personne ne peut se réjouir que la parole
34:15de la France
34:17soit si abîmée. C'est
34:19terriblement triste. Et le
34:21spectacle du Président de la République
34:23qui nous explique au fond
34:25que les journalistes
34:27sont nuls, ses ministres sont nuls
34:29que lui il est formidable et qu'il
34:31est tellement formidable qu'on n'a pas compris ce qu'il a
34:33dit, j'ai trouvé ça un petit
34:35peu gênant. Très honnêtement
34:37on pourrait s'épargner
34:39ce genre de séquences. Je trouve
34:41que ça n'est pas
34:43à la hauteur de la parole présidentielle.
34:45Je vous rappelle qu'on parlait de la
34:47rareté
34:49de la parole du Président.
34:51On en est très très loin.
34:53Moi je suis désolée. Comme vous l'avez
34:55dit plus tôt
34:57Emeline Paris
34:59bon c'est très bien, c'est très distrayant
35:01mais je pense que la situation de la France mérite
35:03un petit peu plus que ce genre de déclaration.
35:05Fusse-t-elle
35:07faite dans des magazines plus légers ?
35:09Qu'est-ce que ça dit
35:11du Président de la République ?
35:13C'est la marque de fabrique du macronisme.
35:15C'est le mépris.
35:17Toujours le mépris, regardez. Souvenez-vous
35:19les Français qui devaient aller chercher
35:21du travail
35:23juste traverser la rue.
35:25C'est toujours le mépris.
35:27C'est une espèce d'élite.
35:29Ces gens-là qui viennent me chercher.
35:31Je crois qu'on
35:33est vraiment dans le mépris.
35:35Et c'est vraiment la marque de fabrique
35:37du macronisme.
35:39Qui a tellement abîmé ce pays et fracturé
35:41ce pays.
35:43Il y avait des choses très contraires.
35:45Aujourd'hui on a l'impression
35:47d'un certain dilettantisme qui peut même faire douter
35:49malheureusement de la compétence.
35:51Je crois que personne ne peut s'en réjouir.
35:53Qu'on aime notre pays, personne ne peut se réjouir
35:55de voir la parole de la France s'affaiblir.
35:57On aurait dit ça d'un Président quel que soit son camp.
35:59Quel que soit son camp
36:01j'ai envie que le Président de la République
36:03de mon pays soit respecté
36:05voire admiré, voire écouté.
36:07Et entre parenthèses, l'interview dans Variety
36:09on a retenu que ce passage sur Émilie de Paris
36:11ce qui était un passage un peu ridicule.
36:13Churchill disait qu'elle allait se battre sur les plages.
36:15Dans un autre contexte
36:17si la bataille aujourd'hui c'est pour
36:19Émilie qu'elle reste à Paris, qu'elle n'allait pas à Rome
36:21c'est un souci. Le software de la France
36:23c'est une vraie question. Mais le résumé à ça
36:25c'est un peu limité. Et puis il y avait
36:27dans cette interview qui est très bien
36:29très bien faite par la journaliste de Variety
36:31les questions sont intéressantes
36:33parfois des réponses totalement à côté de la plaque
36:35sur les sujets culturels, notamment le streaming
36:37musical, où là encore on parle
36:39de taxes et compagnie. Donc derrière
36:41le verre totalement anecdotique
36:43il y a aussi quand même le fonds étatiste
36:45qui était totalement décolleté des vrais
36:47enjeux de l'industrie de la culture
36:49en l'occurrence de l'industrie de la musique.
36:51Le macronisme c'est une pratique
36:53politique. C'est une pratique
36:55aussi sémantique.
36:57Et il y a quelque chose de très intéressant
36:59dans la communication du Président de la République
37:01c'est qu'il a inventé un méta-langage
37:03c'est à dire que
37:05rétro-pédalage
37:07se dit colère froide.
37:09En vérité le Président de la République
37:11s'est fait complètement avoir
37:13il est fou de rage parce qu'il s'est fait avoir
37:15il fait de la mauvaise gestion
37:17de crise, qu'il n'hésite pas à appeler la note de
37:19commande pour l'aider s'il a besoin
37:21et ça c'est catastrophique
37:23en vérité c'est catastrophique.
37:25Quand vous avez un problème comme ça
37:27en vérité il faut essayer de bouger le curseur
37:29de revenir là-dessus
37:31à la limite de tourner ça en dérision
37:33ou de bouger le curseur, de parler d'autre chose
37:35on l'attendait sur d'autres sujets, il n'avait pas besoin de revenir
37:37sur ce sujet là. Or il prend la parole
37:39c'est l'orgueil
37:41et ça c'est
37:43ce qu'il y a de terrible dans la communication de crise
37:45ce n'est pas moi
37:47ce n'est pas moi
37:49et les autres sont incompétents
37:51le procès en incompétence de tout le monde
37:53il se voit tous les mercredis
37:55au conseil des ministres
37:57donc ça va être quoi
37:59la prochaine fois
38:01il va y avoir un ministère de la parole
38:03on va mettre de l'intelligence artificielle
38:05pour savoir
38:07la façon dont a été utilisée cette citation
38:09peut-être que c'est la manière dont la personne l'a utilisée
38:11le retour de vocabulaire
38:13surtout que le président de la république
38:15a lui-même organisé
38:17cette petite communication
38:19via les médias pendant très longtemps
38:21pendant très longtemps
38:23y compris pour détruire ses adversaires
38:25ou ses alliés d'un jour
38:27mais en réalité il est allé chercher de l'oxygène
38:29parce que c'est toute la limite
38:31due en même temps, comme il a dit tout
38:33et son contraire
38:35il s'est fait prendre à son propre jeu
38:37il a dû trop parler, ses propos ont été répétés
38:39donc sa seule issue
38:41au lieu effectivement de passer à autre chose
38:43et de se remettre dans une posture présidentielle
38:45c'est ce qu'on attend
38:47d'un président de la république
38:49quel que soit son camp
38:51et bien il a choisi
38:53dans une espèce de démarche un peu perverse quand même
38:55le procès en accusation
38:57des journalistes et des ministres
38:59mais surtout ils ont essayé de rétroprédaler
39:01c'est pour ça que je pense qu'il y a une insacérité
39:03en plus totale dans les propos du président de la république
39:05parce que vous avez un démineur en chef
39:07visiblement il n'avait pas fait tous les stages
39:09qui était monsieur Le Drian
39:11qui est passé sur les plateaux, qui a expliqué
39:13mais non le président de la république a totalement raison
39:15c'est en vérité bien l'ONU
39:17qui a décidé, bon ça n'a pas fonctionné
39:19donc on passe au plan B
39:21chef c'est quoi le plan B ? Il n'y a pas de plan B
39:23donc on se prend la déclaration d'hier
39:25en réalité c'est parce qu'il s'est fait avoir
39:27il n'avait pas de plan B
39:29son plan A n'a pas fonctionné
39:31le pauvre Le Drian est allé faire
39:33la SAV ratée sur les plateaux
39:35et donc il ne restait plus qu'une solution
39:37c'est pas moi, c'est les autres
39:39et les autres sont des imbéciles
39:41En fait le président de la république
39:43on l'écoute volontiers
39:45il s'exprime bien, il a un joli langage
39:47il parle bien le français et une fois qu'il a fini de parler
39:49on s'est dit mais finalement qu'est-ce qu'il nous a dit
39:51et en fait il applique
39:53à la lettre cette citation
39:55je ne sais plus si c'est Coluche ou Pierre Desproges
39:57qui disait c'est pas parce qu'on n'a rien à dire qu'il faut fermer sa gueule
39:59Tout cela pour revenir
40:01à la première phrase
40:03qui avait été dite
40:05le délitement du débat public
40:07les incohérences que nous avons signalées
40:09tout ça montre une seule chose
40:11qu'il y a vraiment besoin désormais
40:13dans la prise de parole politique
40:15et malheureusement ça ne va pas à l'assemblée
40:17ni à l'Elysée
40:19on a besoin de retrouver de la constance
40:21c'est vraiment la clé je crois
40:23totale pour que le débat public
40:25en France retrouve une qualité
40:27une tenue
40:29et un vrai affrontement d'ailleurs idéologique
40:31lorsque c'est nécessaire
40:33ça rappelle aussi quelque chose
40:35on avait une expression
40:37quand j'étais jeune donc ça remonte
40:39ça remonte à il y a longtemps
40:41dans les années 90
40:43on disait c'est un plan qui pue la défaite
40:45et bien ce qui se passe là
40:47c'est un peu ça
40:49c'est un plan qui commence à sérieusement sentir la défaite
40:51c'est qu'on voit que le président
40:53va traîner
40:55ses chaussures de plomb
40:57jusqu'en 2027
40:59et que
41:01ça va faire long quand même les amis
41:03parce que ça veut dire encore
41:05deux ans
41:07deux ans comme ça
41:09on voit les limites de cette constitution
41:11qui impose depuis Nicolas Sarkozy
41:13que le président ne puisse pas faire
41:15trois mandats
41:17il est limité à deux mandats successifs
41:19parce qu'en fait on s'aperçoit qu'il perd
41:21ses amis petit à petit
41:23et que pour gouverner il faut être élu
41:25et il faut avoir des troupes derrière
41:27et aujourd'hui les troupes le lâchent puisqu'en fait il n'a plus d'intérêt pour elles
41:29ces troupes de départ c'est des gens qui avaient déjà trahi au départ
41:31donc effectivement ils ont un certain
41:33entraînement dans la pratique
41:35pardon Valérie mais c'est passionnant
41:37c'est un des témoignages
41:39des souvenirs de Tocqueville
41:41c'est un des livres politiques les plus passionnants à lire
41:43ne serait-ce que pour la qualité de la langue
41:45et Tocqueville raconte
41:47les travaux qui ont conduit
41:49à l'écriture de la constitution
41:51de la deuxième république
41:53et notamment avait été inscrite
41:55dans cette constitution
41:57le fait que le président de la république ne pouvait faire qu'un mandat
41:59donc il était limité
42:01et Tocqueville raconte très bien
42:03j'encourage vraiment tous nos auditeurs à lire
42:05cet ouvrage assez court
42:07raconte très bien que lui tout de suite avait dit
42:09non là on arrive à un vrai problème
42:11parce qu'on limite les mandats ainsi
42:13et de fait ce qui s'est passé
42:15c'est la seule fois où le président de la république élu à l'époque
42:17qui n'appelait pas Bonaparte ne pouvait pas
42:19de nouveau être candidat
42:21ça s'est terminé par le coup d'état
42:23et par l'empire donc il y a quand même un vrai sujet
42:25et comme c'est une question qu'on se pose parfois
42:27dans les travaux, dans les différents travaux parlementaires
42:29la limitation des mandats
42:31que ce soit pour les élus locaux
42:33que ce soit pour les députés
42:35que ce soit pour le président de la république
42:37on voit bien qu'il y a deux enjeux qui sont assez contradictoires
42:39l'un limiter
42:41la pratique des pouvoirs politiques dans le temps
42:43parce qu'effectivement au bout d'un certain temps
42:45parfois on peut avoir de l'usure
42:47du clientélisme, beaucoup de choses
42:49et en même temps lutter contre la démocratie
42:51contre la volonté du peuple par et tout
42:53si le peuple décide de réélire quelqu'un
42:55sans parler de ce que vous disiez Yves
42:57tous les effets collatéraux
42:59de politique pure, interne, de mécanique au sein du pouvoir
43:01donc c'est un vrai sujet
43:03Un auditeur m'envoie cette information
43:05le nombre de militants s'effondre chez Renaissance
43:07et atteint son plus bas niveau historique
43:09le parti présidentiel compte seulement 8500
43:11adhérents à jour de cotisation
43:13sans les informations de Figaro
43:15c'est 4 fois moins qu'il y a un an
43:17Mais pour une raison très simple
43:19c'est que le militantisme
43:21il faut des convictions
43:23c'est tout, il faut des convictions politiques
43:25et en fait c'est un club de fans
43:27les militants de monsieur Macron
43:29c'était pas des militants, c'était des fans
43:31nous je suis désolé, aux républicains
43:33on a des vrais militants
43:35des gens qui ont des convictions, qui se battent
43:37qui ont essuyé beaucoup d'échecs
43:39et qui sont encore là
43:41C'est fini pour aujourd'hui, dans un instant c'est Alexis Poulin
43:43qui sera avec vous, très bonne journée

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