• il y a 3 mois
Tous les soirs et pendant tout l'été, les chroniqueurs de #FacealinfoEte débattent de l'actualité du jour de 19h à 20h

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00:00:00Il est presque 19h sur CNews, ravi de vous retrouver pour Face à l'Info l'été.
00:00:06Et au sommaire ce soir, ils ont voulu gâcher la fête, la SNCF, attaquée dans la nuit par une action coordonnée.
00:00:13800 000 voyageurs impactés, y a-t-il eu une défaillance des services de renseignement ?
00:00:18Cette attaque est-elle une surprise ? Le regard de Philippe David.
00:00:21Alors qui se cache derrière cette action coordonnée ?
00:00:25Il faut être très prudent pour l'heure, mais l'ultra-gauche est la piste privilégiée par les renseignements.
00:00:30Michel Taub nous dresse le portrait de cette mouvance beaucoup plus active qu'il n'y paraît.
00:00:35Paris est une fête ce soir, la cérémonie d'ouverture, malgré le risque de pluie, forcément François Hollande y sera,
00:00:41nous promet un casting 5 étoiles et un show historique.
00:00:44Françoise Laborde revient sur l'importance politique d'un tel événement et l'enjeu pour le Président de la République.
00:00:50Rima Hassan menace François-Xavier Bellamy.
00:00:54Mais pour Sandrine Rousseau, c'est la députée européenne LFI qui est victime d'harcèlement.
00:00:59Une version accusatoire, comme seule la gauche en a le secret, le regard asserré forcément de Sabrina Medjéber.
00:01:07Bonsoir donc à tous les 4.
00:01:09Bonsoir.
00:01:10Oh là là, tous en chœur.
00:01:12Formidable.
00:01:13Je viens de vous présenter, donc inutile de le refaire à l'instant.
00:01:16Je présente aussi Célia Barotte.
00:01:18Bonsoir Célia.
00:01:19Journaliste police-justice.
00:01:20Et avant qu'on ait le regard de Philippe et de Michel sur ce qui s'est passé aujourd'hui du côté de la SNCF,
00:01:26que sait-on très précisément à 19h ce soir sur ce qui s'est passé ?
00:01:30Où en est l'enquête quelque part ?
00:01:32Eh bien Gauthier, 3 actes de sabotage ont été recensés.
00:01:35Un sur l'acte nord du TGV à proximité d'Arras.
00:01:39Un autre sur l'axe est en Moselle.
00:01:41Et puis un autre sur l'axe atlantique en Neure-et-Loire.
00:01:44Et un quatrième acte a été déjoué dans Lyon sur l'axe sud-est.
00:01:48Le parquet de Paris s'est saisi au titre de la Junalco,
00:01:51la juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée.
00:01:55Et il a ouvert une enquête pour plusieurs chefs.
00:01:59Détérioration de biens de nature apportée,
00:02:01atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation,
00:02:03dégradation et tentative de dégradation par moyens dangereux en bande organisée,
00:02:07atteinte à un système de traitement automatisé de données en bande organisée
00:02:11et enfin, association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes et délits.
00:02:15Pour ces faits, les peines encourues vont jusqu'à 20 ans de prison et jusqu'à 300 000 euros d'amende.
00:02:20Et vous l'avez rappelé dans votre sommaire, Gauthier.
00:02:23A ce stade, aucune certitude sur les auteurs de cette action.
00:02:26Mais selon une source sécuritaire à notre rédaction,
00:02:29au regard du mode opératoire incendiaire,
00:02:31on s'oriente plutôt vers les mouvances environnementalistes,
00:02:34de l'ultra-gauche et contestataires.
00:02:36Merci Célia, on vous retrouvera à 20h pour un nouveau point.
00:02:40Philippe, c'est donc le sujet de votre premier édito ce soir,
00:02:43l'acte de sabotage contre la SNCF.
00:02:46Oui Gauthier, on a appris en tout début de matinée
00:02:48une opération de sabotage par incendie,
00:02:50visant des lignes TGV à Courtalin, dans l'Eure-et-Loire,
00:02:53pour les lignes desservant l'Ouest et le Sud-Ouest,
00:02:55à proximité d'Arras pour les TGV Nord,
00:02:58à Pagny-sur-Moselle pour les TGV Est.
00:03:00Une tentative du même acabit, on l'a entendu,
00:03:02a été déjouée sur la ligne du TGV Méditerranée,
00:03:04où des agents SNCF sont arrivés à mettre les incendiaires en fuite.
00:03:08Des opérations menées à des centaines de kilomètres les unes des autres,
00:03:12dont on peut dire qu'elles sont coordonnées,
00:03:14et qui ont été qualifiées d'attaque contre un bout de la France
00:03:17et d'attaque contre les Français,
00:03:19par Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF.
00:03:22Mais vu la date, on peut affirmer qu'il s'agit évidemment
00:03:25d'une attaque contre la France et les Français,
00:03:27mais aussi d'une attaque contre les Jeux Olympiques,
00:03:29puisque ces attaques impactent 800 000 voyageurs
00:03:32qui sont non seulement les Français qui partent en vacances,
00:03:34mais aussi les athlètes, en particulier ceux des sports collectifs
00:03:37qui se déplacent du village olympique
00:03:39vers les stades situés en province pour certains,
00:03:41et les spectateurs qui se déplacent pour assister aux épreuves
00:03:44que ce soit à Paris, Lille, Marseille ou Bordeaux.
00:03:46Bon, ce type d'attaque n'est pas une surprise,
00:03:48c'est même ce qu'a dit Amélie Houdea Castera.
00:03:50Le problème, c'est qu'ils l'ont vu venir, dit-elle,
00:03:52mais ils n'ont pas su l'empêcher.
00:03:54Oui, elle a pas dit que c'était le bon enfant,
00:03:56il y a déjà comme un problème.
00:03:58Elle avait dit ça pour l'invasion du stade.
00:04:00Lors d'Argentine-Maroc.
00:04:02Oui, Gauthier, on avait connu il y a 16 ans, en 2008,
00:04:05l'affaire de Tarnac, au cours de laquelle
00:04:07des caténaires avaient été sabotés,
00:04:09une affaire qui avait tourné au fiasco judiciaire
00:04:12quand les prévenus avaient été relaxés par la justice,
00:04:15mais qui indiquait déjà qu'on pouvait saboter des voies ferrées.
00:04:18On n'a d'ailleurs, à ma connaissance, jamais arrêté les coupables.
00:04:21Ce n'est pas une surprise non plus, car on pouvait s'attendre
00:04:23à des actions de ce type, puisque le sabotage,
00:04:26la destruction, l'obstruction et les cyberattaques
00:04:28sont désormais des méthodes utilisées
00:04:30pour déstabiliser un pays ou des cibles au sein d'un pays.
00:04:34Pour le moment, on ne connaît pas les coupables.
00:04:36Non, mais selon des sources sécuritaires,
00:04:38le mode opératoire par incendie sur des installations
00:04:40est une des marques de fabrique de l'ultra-gauche.
00:04:43Est-ce qu'on peut faire le parallèle avec d'autres actions, Philippe ?
00:04:46Vous avez puisé dans votre mémoire les livres d'histoire ?
00:04:48Oui, alors il y en a une qui n'est pas très vieille,
00:04:50pas plus tard qu'hier.
00:04:52170 vols ont dû être annulés de l'aéroport de Francfort,
00:04:55le plus important d'Allemagne et le troisième en Europe,
00:04:58après que des militants de Letzte Generation,
00:05:01la version allemande de dernière génération,
00:05:03aient collé leurs mains sur le tarmac,
00:05:05paralysant le trafic.
00:05:07On ne va pas faire se poser un Airbus ou un Boeing
00:05:09avec des gens qui sont collés à la piste, bien évidemment.
00:05:12L'objectif était, je cite, accrochez-vous bien,
00:05:15de demander au gouvernement allemand
00:05:17de participer à l'élaboration et à la signature
00:05:19d'un accord international juridiquement contraignant
00:05:21qui réglemente l'abandon global
00:05:23du pétrole, du gaz et du charbon d'ici 2030.
00:05:26Il va falloir aller vite.
00:05:27Le groupe publiant une vidéo sur les réseaux sociaux,
00:05:30déplorant que, je cite,
00:05:31le gouvernement allemand soutienne l'industrie aéronautique
00:05:34avec des milliards de cadeaux fiscaux tous les ans.
00:05:36En clair, quand on n'est pas d'accord,
00:05:38on n'hésite pas à paralyser des milliers de personnes
00:05:40sans avoir aucune empathie
00:05:42pour les conséquences parfois dramatiques
00:05:44qu'elles peuvent subir.
00:05:45Absolument, on pense aux 800 000 aussi
00:05:47voyageurs impactés par ce qui s'est passé ce matin à la SNCF.
00:05:50Certains, je voyais évidemment les chaînes info
00:05:53qui ont tendu le micro,
00:05:54certains voyageurs, c'était leur unique week-end de vacances.
00:05:57D'autres avaient des mariages
00:05:59et n'ont pas pu se rendre à tels événements sportifs aussi.
00:06:02Donc, on se dit, au fond,
00:06:05c'est le meilleur moyen de perdre l'opinion publique en plus.
00:06:08Parce que ce type d'action, c'est totalement insupportable.
00:06:11Et aussi d'avoir une presse internationale
00:06:14qui jette sur la France un regard.
00:06:16Voyez, ce pays est quand même la proie de difficultés constantes.
00:06:21Un mot de Sabrina et on continue l'édito de Philippe.
00:06:23Et de surcroît, une incapacité à le gérer
00:06:27tant on nous a asséné les dispositifs mis en place
00:06:30pour assurer la garantie et la pérennité des Jeux olympiques.
00:06:34Et bien là, effectivement,
00:06:36ce sabotage vient heurter de plein fouet la préparation.
00:06:40Ça vient gâcher la fête.
00:06:41Absolument, ça vient gâcher la fête.
00:06:43Et ça ternit l'image de cette France audacieuse
00:06:47avec du panache et une préparation normalement opérationnelle.
00:06:51Et Philippe, pour en revenir à l'exemple allemand que vous avez pris,
00:06:54c'est en plus extrêmement dangereux d'aller se coller la main
00:06:56sur un tarmac d'aéroport.
00:06:58Evidemment, mais certains, vous le savez,
00:07:00se couchent notamment sur le périphérique
00:07:02pour empêcher que les gens aillent prendre un avion à Orly.
00:07:06Par exemple, ça arrivait plusieurs fois.
00:07:08Là, c'est dernière rénovation, dernière génération.
00:07:10Et quand vous avez un avion à prendre,
00:07:12que vous avez un gros contrat à négocier,
00:07:14que parfois c'est arrivé, vous avez un enterrement
00:07:16à un endroit où vous êtes obligés de prendre l'avion
00:07:18et vous ne pouvez pas y aller, ou un mariage, etc.
00:07:20C'est totalement dramatique.
00:07:22C'est une méthode qualifiée d'éco-terroriste
00:07:24par Gérald Darmanin, qui se pratique aussi en France.
00:07:26Absolument, Gauthier.
00:07:27Regardez ce qui s'est passé la semaine dernière à La Rochelle.
00:07:29Vous voyez, je n'ai pas puisé très loin dans ma mémoire,
00:07:31hier et le week-end dernier.
00:07:33Après ce qui s'était passé à Saint-Saëline au printemps 2023.
00:07:36Des gens qui ne sont pas d'accord
00:07:38avec la construction de méga-bassines
00:07:40émettent toute une contrée à feu et à sang,
00:07:42avec d'ailleurs le soutien d'une partie de la classe politique.
00:07:45Souvenons-nous du soutien apporté au soulèvement de la Terre
00:07:47lorsque Gérald Darmanin avait voulu dessoudre
00:07:49ce groupuscule ultra-violent.
00:07:51Un soutien résumé par le tweet de Sandrine Rousseau.
00:07:53Tweet disant « On ne dissout pas un soulèvement »
00:07:56avant que l'intéressé s'exhibe avec un collier marqué
00:07:58« Darmanin démission ».
00:08:00Bonne pioche, puisque le Conseil d'État a donné tort à Gérald Darmanin
00:08:03et que l'intéressé est désormais sur le départ.
00:08:05Et la semaine dernière à La Rochelle,
00:08:07Sandrine Rousseau, la même, a tweeté « Merci les soulèvements de la Terre ».
00:08:10Absolument, ce qu'il faut quand même oser,
00:08:12quand on voit le supermarché qui était saccagé.
00:08:14Les pads envahis.
00:08:16Les pads envahis, bien évidemment.
00:08:18Et que certains, que je n'hésiterai pas à qualifier de zozo,
00:08:21osaient dire que c'était un supermarché,
00:08:24c'était donc des gros capitalistes.
00:08:26L'enseigne de ces supermarchés, c'est défranchiser.
00:08:28C'est une supérette.
00:08:30On avait interrogé la dame, elle avait mis toutes ses économies dans sa supérette.
00:08:32M. Dupont et Mme Durand qui mettent toutes leurs économies dans une supérette, voilà.
00:08:35Françoise, et on termine l'Edito de Philippe dans un instant.
00:08:37Non mais c'est un classique.
00:08:39C'est vrai que là, c'est clairement des gens qui veulent ruiner la fête
00:08:43et ça ressemble en effet à ces compuscules
00:08:45qui n'ont absolument aucune conscience et aucun sens dans l'intérêt commun.
00:08:49Bon, la réponse judiciaire n'est pas à la hauteur, Philippe ?
00:08:51Très franchement, non.
00:08:53Pour prendre une autre opération de l'ultra-gauche
00:08:55qu'on appellera l'ensoupage d'œuvres d'art,
00:08:57c'est comme ça que je l'appelle,
00:08:59les décisions de justice sont parfois à ce tordre de rire.
00:09:01Rire jaune, bien évidemment.
00:09:03Le tribunal de Lyon a en effet relaxé le 11 juin dernier
00:09:05deux activistes qui avaient ensoupé le tableau Le Printemps de Claude Monet
00:09:09pour « infractions non caractérisées ».
00:09:12Je donne la décision.
00:09:14Toutes les preuves étaient réunies contre les prévenus
00:09:16qui avaient reconnu les faits et les avaient même assumés.
00:09:18À défaut de soupe, on peut dire que certains magistrats patauchent dans la chaucroute.
00:09:22Conclusion ?
00:09:24Alors, on attend avec impatience l'arrestation
00:09:26et la comparution des auteurs des sabotages d'aujourd'hui
00:09:28en pensant que malheureusement,
00:09:30la justice ne devait pas être trop sévère avec eux,
00:09:32mais c'est quand même un constat terrible.
00:09:34Là, je pense que la justice va être sévère si on les attrape.
00:09:36On l'espère.
00:09:38Mais un constat terrible quand même.
00:09:40En quelques siècles, la France est passée de Descartes,
00:09:42à « je casse donc je suis ».
00:09:44Très juste.
00:09:46Sabrina ?
00:09:48Oui, le regard que porte Philippe est excellent.
00:09:50Et je rajoute que lorsqu'il y a eu
00:09:52ces derniers amusements à Sainte-Seline,
00:09:54on a quand même vu, par exemple,
00:09:56des drapeaux palestiniens
00:09:58flotter au sein même de ces bassines
00:10:00dans lesquelles ils dansaient.
00:10:02Il y avait ce hashtag
00:10:04« range against the méga bassine »
00:10:06qui avait été viré sur Twitter
00:10:08et que j'avais trouvé très à propos
00:10:10d'une illustration parfaite
00:10:12de la convergence des luttes
00:10:14qui se transforme en convergence des rages.
00:10:16J'ai une question géographique.
00:10:18Sainte-Seline, ce n'est pas dans la bande de Gaza ?
00:10:20Non.
00:10:22Michel, on sait que
00:10:24on va y revenir à 19h30 avec vous,
00:10:26mais le risque de l'ultra-gauche
00:10:28était anticipé par le ministère de l'Intérieur.
00:10:30Donc là, c'est la piste privilégiée
00:10:32des enquêteurs, il faut le dire.
00:10:34On n'a pas la certitude que c'est l'ultra-gauche.
00:10:36C'est la piste privilégiée des enquêteurs.
00:10:38C'est des informations qu'on a eues,
00:10:40que le Figaro a eues, que CNews a eues.
00:10:42Cette menace de l'ultra-gauche
00:10:44pesait déjà sur les JO.
00:10:46D'ailleurs, il y a trois jours,
00:10:48le JDD, qui est un très bon journal,
00:10:50a sorti un article
00:10:52très intéressant de Jean-François Antoine.
00:10:54Le 23 juillet,
00:10:56le titre était « L'ultra-gauche
00:10:58inquiète les autorités ».
00:11:00Il y avait des indices, et notamment
00:11:02sur les réseaux sociaux, où les attaques
00:11:04contre la tenue des Jeux Olympiques,
00:11:06la contestation même,
00:11:08parce que le choix du jour n'est évidemment
00:11:10pas anodin, c'est la journée,
00:11:12c'est le jour J, j'ai envie de dire,
00:11:14pour la France, pour les Français,
00:11:16pour le règlement de la France dans le monde.
00:11:18Sur les réseaux sociaux, depuis des mois,
00:11:20il y a une contestation
00:11:22de la tenue des Jeux Olympiques,
00:11:24pour des raisons environnementales,
00:11:26pour des raisons fondamentalement de valeur
00:11:28qu'incarnent l'olympisme et les Jeux Olympiques.
00:11:30Effectivement, il y a des indices.
00:11:32Il y a aussi le mode opératoire qui a été employé,
00:11:34qu'on a déjà retrouvé
00:11:36dans des attaques perpétrées
00:11:38par l'ultra-gauche.
00:11:40Effectivement, sans en être sûr,
00:11:42il faut être prudent, soyons extrêmement prudents.
00:11:44Mais il y a des indices,
00:11:46il y a des soupçons, il y a des éléments...
00:11:48C'est la piste privilégiée par les enquêteurs,
00:11:50c'est ce qu'ils disent, après c'est eux qui le disent.
00:11:52Françoise, c'est intéressant aussi, parce que j'ai vu
00:11:54un tweet passé, on se l'est envoyé avec Michel,
00:11:56de Benjamin Griveaux, qui disait « Où est la gauche politique ?
00:11:58Où sont les réactions ? »
00:12:00Il y a eu des réactions depuis, notamment
00:12:02à Jean Rousseau, dont on parlait à l'instant, qui a tweeté.
00:12:04Mais c'était intéressant de voir ce temps de latence
00:12:06à gauche pour condamner.
00:12:08Inutile de rappeler que des députés
00:12:10avec leur écharpe tricolore se sont rendus
00:12:12à Sainte-Soline il y a un an et demi.
00:12:14C'est le souvenir que vient d'évoquer Philippe.
00:12:16Alors, c'est vrai que le contexte est compliqué
00:12:18parce qu'il y a le contexte des Jeux Olympiques
00:12:20et le contexte politique français.
00:12:22Aujourd'hui, on a une assemblée qui se cherche,
00:12:24on a une pression, en effet, de la gauche
00:12:26qui voudrait avoir un peu plus d'influence.
00:12:28Alors, est-ce qu'il pourrait y avoir, j'allais dire,
00:12:30des jeunes pousses de l'extrême-gauche
00:12:32qui se sentent portés par ces événements
00:12:34et qui se disent, mais après tout,
00:12:36on a intérêt à pousser notre avantage ?
00:12:38Pourquoi pas ?
00:12:40Le contexte, en tout cas, est très mauvais
00:12:42et c'est vrai qu'on aimerait peut-être,
00:12:44encore une fois, avoir une classe politique
00:12:46qui soit un peu plus ferme dans la condamnation,
00:12:48dans l'appel.
00:12:50Parce que la question qui se pose aussi,
00:12:52je ne suis pas du tout dans le secret de l'enquête,
00:12:54mais manifestement, il fallait connaître
00:12:56un peu pour aller là.
00:12:58Ils ont pris trois points précis
00:13:00où les différents axes se rejoignent.
00:13:02Donc, ils ont choisi trois points précis
00:13:04concomitamment, à la même heure,
00:13:06dans la nuit, en arrivant
00:13:08avec des véhicules.
00:13:10Il faut avoir des informations.
00:13:12Est-ce que ces informations peuvent venir de l'intérieur ou pas ?
00:13:14J'imagine que c'est une question que les enquêteurs vont se poser.
00:13:16Et puis, le dernier truc, c'est que le quatrième point
00:13:18a été suspendu,
00:13:20si je puis dire,
00:13:22parce qu'il y avait justement une équipe de cheminots
00:13:24qui allaient faire un travail.
00:13:26Des cheminots qui ont appelé tout de suite les forces de l'ordre.
00:13:28Mais le choix des quatre lieux,
00:13:30il y en a un qui a pu être déjoué,
00:13:32est d'autant plus étonnant
00:13:34que, comme l'a dit
00:13:36le PDG de Sensef Réseau,
00:13:38Mathieu Chabanel, c'est quand même très troublant.
00:13:40Il dit qu'il y a un moyen d'avoir des conséquences plus lourdes.
00:13:42Le choix des lieux, précisément.
00:13:44Et c'est un moyen d'avoir des conséquences plus lourdes
00:13:46puisque, avec un incendie,
00:13:48on prive à chaque fois deux branches du réseau.
00:13:50Oui, c'est des incendies à chaque fois.
00:13:52Ce sont des personnes qui étaient extrêmement bien informées
00:13:54sur comment fonctionne le réseau ferroviaire
00:13:56à la fois en termes de lieu d'implantation
00:13:58mais également sur place
00:14:00de ce qu'il fallait incendier
00:14:02pour pouvoir produire
00:14:04le maximum d'effets
00:14:06sur le réseau ferroviaire.
00:14:08Et il faut saluer
00:14:10la mobilisation
00:14:12quand même extraordinaire
00:14:14de tous les services de la SNCF.
00:14:16Qui a été remarquable.
00:14:18Qui apparemment a réussi
00:14:20assez rapidement à rétablir
00:14:22certaines lignes ferroviaires.
00:14:24Peut-être plus rapidement que ce qui avait été annoncé
00:14:26dans un premier temps.
00:14:28J'ai des amis, parce qu'on a 800 000 personnes.
00:14:30On connaît tout ce qui a été impacté.
00:14:32J'ai par exemple des proches qui ont été extrêmement gênés
00:14:34par ce qui est arrivé.
00:14:36Par ce sabotage criminel.
00:14:38Pour dire les choses très clairement.
00:14:42Et qui, heureusement, ont pu bouger
00:14:44parce que certaines lignes SNCF ont été rétablies.
00:14:46Et puis même, Philippe, c'est pareil.
00:14:48Les salariés de la SNCF, il y en a certains qui étaient en week-end.
00:14:50Ils sont mis sur le pied de guerre.
00:14:52Toutes les équipes doivent aller réparer
00:14:54ce que ces casseurs criminels
00:14:56comme le disait Michel ont fait.
00:14:58Ils s'en moquent.
00:15:00C'est comme les gens qui vont taguer la Samaritaine.
00:15:02C'est pas Bernard Arnault qui va les effacer.
00:15:04C'est toujours pareil.
00:15:06Ce sont des gens qui ne respectent rien.
00:15:08Ce sont des gens qui ne respectent rien.
00:15:10Donc ils ne respectent absolument rien.
00:15:12Vous savez, dans le service public,
00:15:14notamment la SNCF, il y a des gens qui sont d'astreinte.
00:15:16Excusez-moi de couper la parole, Philippe.
00:15:18Ce n'est pas simplement la question des gens
00:15:20qui ne respectent rien.
00:15:22Ce n'est pas un geste d'agacement
00:15:24où on prend une bonne peinture et on tague un mur.
00:15:26Ou bien les gens qui balancent des pots de soupe,
00:15:28comme tu dis, dans les musées.
00:15:30Là, c'est vraiment une action
00:15:32qui est organisée, réfléchie,
00:15:34planifiée,
00:15:36le jour des géants, en pleine nuit,
00:15:38à une centaine de kilomètres.
00:15:40De toute façon, je suis certain
00:15:42qu'à priori, pour que
00:15:44les services disent
00:15:46de quelle mouvance ça venait,
00:15:48avec les appels téléphoniques,
00:15:50les SMS, les trucs, on va savoir
00:15:52à mon avis très vite qui a commis
00:15:54ces actes.
00:15:56Et Sabrina, vous qui vous faites
00:15:58une spécialité de dénoncer les tartufferies
00:16:00de l'extrême gauche.
00:16:02Ce que je disais tout à l'heure avec la gauche politique
00:16:04qui a mis du temps à réagir, c'est le tweet
00:16:06de Benjamin Griveaux, l'ancien porte-parole du gouvernement.
00:16:08Pourquoi ils ont mis du temps à réagir ?
00:16:10Parce qu'ils ont vu ce que disaient les renseignements.
00:16:12Ça peut venir de l'ultra-gauche.
00:16:14C'est pour ça qu'ils marchent sur des oeufs.
00:16:16Si ça venait de l'ultra-droite,
00:16:18si les renseignements avaient dit qu'ils privilégiaient l'ultra-droite,
00:16:20alors là, on les avait tous.
00:16:22On aurait entendu des cris d'enfraie qui auraient été
00:16:24poussés par l'extrême-gauche
00:16:26pour justement justifier
00:16:28cet acte par l'extrême-droite ou les groupuscules
00:16:30d'extrême-droite. Mais effectivement, s'ils marchent
00:16:32sur des oeufs, c'est parce que là,
00:16:34c'est l'extrême-gauche qui est visée.
00:16:36C'est donc une idéologie qui est
00:16:38partisane de leur parti
00:16:40politique, dont une des
00:16:42modalités opératoires est la violence.
00:16:44Je rappelle même qu'elle est même représentée
00:16:46sur le plan de la représentation nationale
00:16:48puisqu'il y a même un fichier S
00:16:50qui est aujourd'hui député de la Nation.
00:16:52Donc, il n'est pas du tout étonnant que l'extrême-gauche
00:16:54soit marche sur des oeufs
00:16:56ou tente en tout cas de silencier pour le
00:16:58moment cette accusation-là
00:17:00qui serait auréliée puisque tout est
00:17:02au conditionnel de cette extrême-gauche
00:17:04ultra-violente.
00:17:06C'est là où c'est encore
00:17:08d'ailleurs très étonnant en termes d'opérationnalité
00:17:10c'est qu'on constate quand même
00:17:12qu'il y a eu très peu d'interceptions,
00:17:14il n'y a eu aucune traçabilité,
00:17:16ils ont réussi un coup
00:17:18une action
00:17:20coordonnée extrêmement discrète
00:17:22qui a échappé au contrôle
00:17:24de la DGSI et des renseignements
00:17:26territoriaux. C'est ça qui est impressionnant,
00:17:28c'est qu'ils se sont organisés méthodiquement,
00:17:30ils savaient précisément, comme l'a
00:17:32rappelé tout à l'heure Michel, où ils
00:17:34devaient attaquer, sur quel point précis
00:17:36ils devaient attaquer
00:17:38et ça, ça a échappé
00:17:40au contrôle et à l'interception
00:17:42de communications éventuelles
00:17:44à la DGSI et aux renseignements
00:17:46territoriaux. Allez, un mot chacun Michel et Françoise
00:17:48et après on fait votre édito Françoise.
00:17:50Oui, il semble quand même que
00:17:52l'SNCF est identifiée
00:17:56depuis longtemps, en tout cas Réseau Ferré,
00:17:58est identifiée depuis longtemps justement les points de fragilité
00:18:00et ces connexions-là
00:18:02qui sont très importantes sont des points
00:18:04de fragilité. La question qu'on peut se poser
00:18:06c'est pourquoi il n'y a pas de caméra de surveillance
00:18:08dans ces coins-là, parce que c'est vrai
00:18:10qu'on nous dit tout ça est fermé, c'est une voie sans issue,
00:18:12il y a une barrière, ne passez pas,
00:18:14mais on sait bien que ça n'arrête personne,
00:18:16donc c'est un peu dommage que la SNCF n'ait pas pensé
00:18:18mettre au Réseau Ferré des
00:18:20caméras de surveillance plus tôt.
00:18:22Il y a aussi peut-être une faille
00:18:24des renseignements, quand une attaque est préparée
00:18:26et coordonnée sur trois points
00:18:28et qu'Améliou Dacastérat dit
00:18:30on savait que ça allait arriver mais
00:18:32on n'a pas pu l'empêcher, c'est qu'il y a une faille
00:18:34des renseignements Michel. Valérie Pécresse
00:18:36en tant que Présidente de Région et Présidente
00:18:38de Île-de-France Mobilité tenait une conférence
00:18:40de presse il y a 48 heures pour dire
00:18:42qu'ils avaient envisagé plus d'une centaine de scénarii
00:18:44d'attaques
00:18:46et de mise en danger de l'organisation
00:18:48des jeux. C'est bien de l'anticiper
00:18:50c'est encore mieux de l'intercepter. Exactement
00:18:52après... Oui mais c'est l'Île-de-France donc
00:18:54pareil. Si c'est un commando...
00:18:56Mais là c'est les renseignements plus que la Région-Île-de-France
00:18:58c'est les renseignements qui travaillent sur
00:19:00ce genre de choses. Je n'ose imaginer
00:19:02que la Région ne soit pas en lien
00:19:04avec les autorités de l'État pour l'organisation
00:19:06des jeux. Mais c'est vrai que... C'est pas Valérie Pécresse
00:19:08qui va aller intercepter les saboteurs.
00:19:10Non, ça c'est certain. Mais c'est peut-être une raison
00:19:12de plus de se dire que ceux qui ont
00:19:14commis encore une fois
00:19:16ces sabotages criminels pour les terroristes
00:19:18sont extrêmement bien
00:19:20organisés, ont tout très bien
00:19:22anticipé. Comme le disait Sabrina
00:19:24ça a vraiment un moment
00:19:26peut-être dans un angle mort
00:19:28de la préparation des jeux parce qu'encore une fois
00:19:30notamment toutes les forces de police ayant été concentrées
00:19:32sur la capitale dans ces
00:19:3424 heures absolument décisives
00:19:36le fait qu'ils aient agi
00:19:38hors de la région parisienne
00:19:40tout cela a été extrêmement bien pensé
00:19:42et en même temps je me dis
00:19:44alors ils ont réussi à agir
00:19:46mais comme le disait justement Philippe
00:19:48je pense qu'il y a tellement d'indices qui vont pouvoir
00:19:50être ressortis pour pouvoir
00:19:52espérons-le les arrêter
00:19:54et espérer que la justice sera extrêmement
00:19:56ferme. Et surtout les cheminots ont réagi super vite
00:19:58moi je suis impressionnée. Oui on l'a dit.
00:20:00Je pense que c'est parce qu'il y a des JO. On avance.
00:20:02Oui pardon. Allons-y.
00:20:04En plus c'est vous Françoise. Oui c'est moi.
00:20:06Vous allez après vous n'aurez plus de temps et vous râlerez.
00:20:08C'est comme si c'était mon genre.
00:20:10Moi qui suis
00:20:12la crème des femmes. J'étais à côté de vous hier
00:20:14vous savez que j'ai eu beaucoup de messages. Ah oui ?
00:20:16Elle est drôle Françoise Laborde, qu'est-ce qu'elle a l'air sympathique.
00:20:18Tellement sympathique.
00:20:20Il y a quelque chose qui dégage.
00:20:22Non je ne peux pas vous adopter.
00:20:24J'ai déjà des enfants.
00:20:26Donc on va parler de la
00:20:28cérémonie d'ouverture.
00:20:30Une cérémonie pour l'histoire. Alors que Valérie
00:20:32Aknin qui est en régie va nous proposer des images
00:20:34en direct de toutes les
00:20:36festivités qui se préparent. Est-ce qu'il va
00:20:38pleuvoir ? François Hollande est là.
00:20:40François Hollande a fait une vidéo très amusante.
00:20:42Il a fait une vidéo sur TikTok très drôle.
00:20:44En disant ne vous étonnez pas s'il pleut
00:20:46parce que je suis là, je vais y aller. Mais même s'il
00:20:48pleut la fête sera là. Et vraiment l'autodérision
00:20:50est une preuve d'intelligence XXL.
00:20:52Il faut lui reconnaître qu'il a toujours eu beaucoup d'humour.
00:20:54Il n'a pas...
00:20:56On peut revenir sur d'autres aspects
00:20:58de son quinquennat. Mais l'humour n'a pas manqué.
00:21:00Ça c'est sûr.
00:21:02L'important c'est de montrer
00:21:04une image puissante de la France ce soir.
00:21:06L'idée c'est que depuis
00:21:08que notre ami le Baron de Coubertin a relancé
00:21:10ces fameux Jeux Olympiques
00:21:12c'était pas simplement une activité sportive.
00:21:14C'était votre ami le Baron de Coubertin ? Vous l'avez connu ?
00:21:16Diffusé.
00:21:18Non mais je n'ose pas.
00:21:20Vous dites votre ami.
00:21:22J'ai dit notre ami.
00:21:24C'est une image.
00:21:26Il voulait faire à la fois les Jeux
00:21:28et aussi un peu d'activité culturelle.
00:21:30A l'origine
00:21:32il y avait des concours de sculpture, de peinture
00:21:34en même temps que les Jeux.
00:21:36Tout ça s'est arrêté en 1948.
00:21:38Et comme les Jeux c'est que le sport
00:21:40on a décidé que la culture ce serait
00:21:42avant la fameuse cérémonie d'ouverture.
00:21:44D'ailleurs la charte
00:21:46des Jeux Olympiques
00:21:48prévoit en article 55
00:21:50tout un processus. Il faut à la fois
00:21:52faire un petit discours de bienvenue
00:21:54les délégations doivent rentrer dans tel ordre
00:21:56il doit y avoir l'hymne
00:21:58européen j'allais dire. L'hymne olympique
00:22:00le drapeau olympique etc.
00:22:02Et sachez pour la petite histoire
00:22:04à l'origine les chefs d'Etat pouvaient faire
00:22:06un petit discours d'accueil. C'est ce qui s'est
00:22:08passé en quelle année ? Vous allez rire
00:22:101936.
00:22:12Et qui a fait le petit discours d'accueil ?
00:22:14Hitler. Adolf Hitler.
00:22:16Donc on s'est dit après bon
00:22:18il a fait les Jeux d'hiver
00:22:20à Garnich-Parsken-Kirchen
00:22:22bon c'est difficile à prononcer
00:22:24bon bref les Jeux d'hiver là-bas.
00:22:26Il a fait les Jeux d'été à Berlin. Il a fait
00:22:28deux discours. Peut-être se calmer sur les discours.
00:22:30Dorénavant on dira juste je déclare
00:22:32ouvert les Jeux Olympiques et
00:22:34ça passe crème donc il n'y a plus de discours.
00:22:36Et là maintenant on proclame ouvert et plus de blabla.
00:22:38Alors ça c'est sur le papier
00:22:40mais on sait bien que la France a décidé de faire les choses
00:22:42un peu différemment. Oui. Parce que nous sommes
00:22:44Français. Nous sommes le peuple le plus spirituel de la Terre
00:22:46comme chacun sait. Donc on ne peut rien faire
00:22:48comme tout le monde. Il faut que ce soit grandiose.
00:22:50Il faut qu'il y ait... Que ce soit sur la scène.
00:22:52Voilà. Plus en ville etc.
00:22:54Que ce soit impossible à faire. Absolument.
00:22:56D'ailleurs très intéressant. Je vous coupe Emmanuel Macron hier
00:22:58dans les colonnes du Parisien. Il disait tout le monde
00:23:00m'a dit mais vous êtes fou. Tout le monde m'a dit
00:23:02certainement pas sur la scène. C'est impossible. Et je
00:23:04l'ai fait. Et il dit d'ailleurs
00:23:06pareil pour Notre-Dame. On m'avait dit
00:23:08c'est impossible de reconstruire en 5 ans. Et je l'ai
00:23:10fait. Voilà. C'est l'audace. Seul contre tous.
00:23:12Impossible n'est pas français. Impossible n'est pas
00:23:14Macron. C'est l'audace incarnée. Alors
00:23:16ça a été un peu moins agréable j'allais dire
00:23:18pour tous ceux qui ont suivi les préparatifs
00:23:20parce qu'on a tous entendu les QR codes
00:23:22les barrières. Les restaurateurs.
00:23:24Les restaurateurs. Les taxis à qui on a dit
00:23:26ne partez pas en vacances. Vous aurez tellement de clientèle
00:23:28et il n'y a personne dans Paris. Mais enfin
00:23:30bon. En tout cas le choix c'était on va faire
00:23:32pas comme les autres. Nous on n'est pas
00:23:34comme les autres. Donc on le fait au coeur de la ville
00:23:36sur la scène. Et la parade
00:23:38la plus attendue c'est évidemment la parade
00:23:40des nations. Alors qu'est-ce que
00:23:42c'est la parade des nations. C'est toutes les délégations
00:23:44qui défilent les unes après les autres.
00:23:46En premier vient parce qu'ils ont
00:23:48si je puis dire l'antériorité historique
00:23:50ce sont évidemment les grecs. C'est les grecs
00:23:52qui à chaque fois
00:23:54ouvrent le défilé. Et puis après il y a
00:23:56toutes les nations. Alors il faut savoir que les nations défilent
00:23:58par ordre alphabétique. Mais l'ordre alphabétique
00:24:00c'est l'ordre alphabétique de la
00:24:02prononciation du pays.
00:24:04L'Allemagne c'est pas A. C'est Deutschland
00:24:06donc c'est D. Les Pays-Bas
00:24:08c'est pas P. C'est Netherland. Donc c'est N.
00:24:10Le Royaume-Uni c'est pas R. C'est United
00:24:12Kingdom. Donc c'est U. Voilà. Et normalement
00:24:14doit être prononcé au micro le nom
00:24:16de chaque pays en français et en anglais.
00:24:18Parce que ce sont les deux langues officielles.
00:24:20Le français et l'anglais.
00:24:22Et voilà. Et alors
00:24:24comment ce dispositif va être respecté parce que
00:24:26annonce officielle, truc, machin, délégation
00:24:28on n'en a pas la moindre idée.
00:24:30C'est le flou artistique. Est-ce que le président
00:24:32Macron sera lui-même sur une barge ?
00:24:34Enfin, non.
00:24:36Sur un bateau, je veux dire. Sur un bateau.
00:24:38Ne me faites pas dire des choses horribles.
00:24:40Est-ce que le président Macron sera lui-même
00:24:42sur un bateau avec le président du CIO ? On n'en a pas la moindre
00:24:44idée. On attend.
00:24:46Depuis quand vous vous interceptez
00:24:48comme ça dans l'édito de Françoise Davor
00:24:50tant qu'on vous donne la parole ?
00:24:52Ça va venir.
00:24:54C'est quand même moi qui dis avant. Allez-y Michel.
00:24:56Là il reste 4 minutes. Donc j'aimerais que Françoise puisse
00:24:58dérouler tranquillement. Et en plus
00:25:00elle est privilégiée ce soir. C'est moi qui l'ai décidée.
00:25:02Depuis quand les pays ont décidé
00:25:04Françoise de se lancer dans cette folle
00:25:06compétition de celui qui a
00:25:08la plus belle cérémonie ? Ce sont nos amis
00:25:10qui étaient soviétiques à l'époque.
00:25:12Moscou, 80, qui ont décidé de faire un truc
00:25:14formidable. Il se trouve que Brezhnev venait
00:25:16d'envahir l'Afghanistan. Donc évidemment, les Jeux
00:25:18Olympiques, ils ont un peu toussé.
00:25:20Les Américains ont dit, on ne va pas y aller. Ce garçon
00:25:22n'est pas fréquentable. Il a quand même fait
00:25:24les JO et pour impressionner tout le monde,
00:25:26il a voulu faire des JO absolument spectaculaires.
00:25:28Récemment, les JO les plus fous,
00:25:30c'était quand même Pékin
00:25:32en 2008.
00:25:34La cérémonie de Pékin, je ne sais pas si vous vous rappelez,
00:25:36il y avait des millions de gens qui...
00:25:38Plus de 100 millions d'euros. Et puis évidemment,
00:25:40nos amis britanniques ont fait une cérémonie
00:25:42magnifique en 2012.
00:25:44Tout le monde est british. On avait Mr Bean
00:25:46qui faisait semblant de jouer au piano. C'était
00:25:48absolument hilarant. On a eu les Spice Girls
00:25:50réunies pour la circonstance qui descendait
00:25:52chacune d'un taxi mondial.
00:25:54Et puis notre chère et regrettée
00:25:56Feu Elisabeth qui était
00:25:58avec Daniel Craig.
00:26:00Feu Daniel Craig en James Bond parce qu'il n'est plus
00:26:02James Bond aussi. Il est mort dans le dernier.
00:26:04Non mais d'accord, mais jour vivant.
00:26:06Le James Bond est mort
00:26:08mais Daniel Craig vit toujours.
00:26:10C'est la première fois
00:26:12que la Reine a accepté
00:26:14de jouer dans un film de fiction.
00:26:16Jamais la Reine ne s'était prêtée à ce genre de choses.
00:26:18Alors juste un petit mot avant que vous nous fassiez
00:26:20les chiffres impressionnants parce qu'on va voir ce qu'on va voir
00:26:22mais vous avez vu, c'est le cas de le dire,
00:26:24que les organisateurs, les auteurs
00:26:26ont dit surtout pas Pékin, surtout pas
00:26:28le Puy du Fou, surtout pas le roman national.
00:26:30Donc on se pose quand même une question
00:26:32est-ce que ça va être une cérémonie woke
00:26:34Philippe David ?
00:26:36Ah bah ça on peut vraiment le craindre parce qu'on nous a dit que
00:26:38surtout rien de viril.
00:26:40Alors quand on lit ce que voulaient
00:26:42les acteurs de l'équipe le week-end dernier
00:26:44les trois personnages historiques qu'ils mettaient en tête
00:26:46c'était De Gaulle, Napoléon
00:26:48et Louis XIV, trois chefs de guerre.
00:26:50C'est pas vraiment woke.
00:26:52Surtout que Louis XIV est celui qui a fait
00:26:54le premier empire colonial français.
00:26:56Alors c'est vraiment pas woke du tout.
00:26:58Moi j'ai des craintes pour la cérémonie
00:27:00d'ouverture de soir dans ce domaine, je dois le dire.
00:27:02Mais il y a déjà des très belles figures
00:27:04féminines qui sont le long de la scène.
00:27:06Vous avez vu qu'on a fait des reproductions de tableaux
00:27:08gigantesques qui sont posées de chaque côté
00:27:10de la scène. Je pense que ça sera spectaculaire
00:27:12à l'image.
00:27:14Mais est-ce que ça va mettre en avant
00:27:16notre histoire, nos traditions
00:27:18notre culture, nos sportifs
00:27:20nos artistes ?
00:27:22Il va y avoir un peu des deux.
00:27:24Il y a encore une question qu'on n'a pas résolue, c'est
00:27:26qui sera le dernier athlète à allumer le chaudron ?
00:27:28Il y a deux noms qui circulent.
00:27:30Il y a Zidane
00:27:32et Péric.
00:27:34Et Teddy Riner, il a été, je ne sais pas combien de fois
00:27:36champion olympique.
00:27:38Selon Jacques Vandrou, notre ami
00:27:40que je salue, je dis bien selon Jacques
00:27:42ils seront deux à allumer la vasque.
00:27:44Les deux que vous venez de citer.
00:27:46Ce que disait notre ami Teddy Riner, c'est que ce serait bien
00:27:48que ce soit un médaillé olympique
00:27:50qui ouvre la vasque.
00:27:52Si elle était avec Zidane,
00:27:54on a une coupe du monde d'un côté
00:27:56et des médailles de l'autre.
00:27:58Est-ce que je peux en profiter pour faire un petit coup de coeur ?
00:28:00Non, coup de coeur.
00:28:02Je voudrais dire merci à Antoine Dupont
00:28:04qui est le plus grand rugbyman du monde
00:28:06qui est merveilleux, qui défend le sud-ouest
00:28:08qui était tellement bon en rugby à 7
00:28:10il m'a fait pleurer quand il a marqué 16.
00:28:12C'est mon pays, j'aime le rugby.
00:28:1453 secondes pour nous faire les chiffres fous de cette cérémonie.
00:28:166 km de parade sur la Seine
00:28:184 heures de spectacle
00:28:2083 barges
00:28:22300 000 spectateurs
00:28:2480 écrans géants
00:28:268 ponts sur lesquels passeront les bateaux
00:28:28On croise les doigts pour que tout se passe bien
00:28:30et que la fête commence.
00:28:32Et combien de litres de pluie ?
00:28:34Ça dépend, Hollande sera assis.
00:28:36On ne sait pas.
00:28:38On doit beaucoup l'attribution
00:28:40des Jeux à Paris à François Hollande.
00:28:42Il l'a rappelé dans sa vidéo.
00:28:44Il a raison.
00:28:46C'est Macron qui a fait le jeu.
00:28:48La Seine, oui.
00:28:50Mais l'attribution des Jeux, c'est quand même
00:28:52sous François Hollande.
00:28:54Il a même poussé Anne Hidalgo
00:28:56qui hésitait à se lancer dans la campagne de la nature.
00:28:58Si, elle a eu tort, parce qu'on les a eues.
00:29:00On verra ce soir.
00:29:02Sauf qu'on verra à l'arrivée combien ça coûte,
00:29:04si ça marche.
00:29:06Que la fête commence, comme ce film
00:29:08avec Philippe Noiret de Tavernier.
00:29:10On se retrouve dans un instant avec Michel
00:29:12pour évoquer l'ultra-gauche.
00:29:14Qu'est-ce qui se cache derrière cette mouvance
00:29:16beaucoup plus active qu'il n'y paraît ?
00:29:18A tout de suite.
00:29:44Michel, l'ultra-gauche.
00:30:04Piste privilégiée par les enquêteurs.
00:30:06C'est ce qu'ils nous disent.
00:30:08C'est les informations du service
00:30:10Police Justice de CNews, du Figaro.
00:30:12C'est une piste d'enquête.
00:30:14Pour ceux qui veulent mettre la main
00:30:16sur ceux qui ont saboté
00:30:18trois axes très importants de la SNCF
00:30:20cette nuit,
00:30:22impactant 800 000 voyageurs.
00:30:24Vous avez voulu vous pencher
00:30:26sur cette ultra-gauche
00:30:28dont on se demande de plus en plus
00:30:30si elle n'est pas à l'origine des attaques
00:30:32sur la SNCF.
00:30:34Effectivement, on va être extrêmement prudents.
00:30:36A l'heure où on parle,
00:30:38on n'a aucune certitude.
00:30:40Que ce soit les enquêteurs,
00:30:42et ça a été bien relayé par le Figaro,
00:30:44par CNews,
00:30:46et puis il y avait des alertes
00:30:48depuis plusieurs semaines.
00:30:50Du ministère de l'Intérieur.
00:30:52Sur les réseaux sociaux, il y a eu
00:30:54dans les mouvances d'ultra-gauche,
00:30:56d'extrême-gauche, des attaques en règle
00:30:58contre la tenue des Jeux Olympiques.
00:31:00Deuxième élément,
00:31:02c'est le mode opératoire
00:31:04des incendies qui ont été déclenchés
00:31:06dans trois des quatre lieux
00:31:08qui laissent penser
00:31:10que ça pourrait être la main
00:31:12de cette dite ultra-gauche.
00:31:14C'est quoi l'ultra-gauche, Michel ?
00:31:16D'abord, je ne suis pas un spécialiste
00:31:18de l'ultra-gauche, mais pour dire les choses,
00:31:20l'ultra-gauche, et Philippe tout à l'heure
00:31:22remontait à Descartes
00:31:24et à une longue histoire,
00:31:26c'est une longue histoire.
00:31:28C'est plus d'un siècle de préparation.
00:31:30L'ultra-gauche, c'est un peu toute l'histoire
00:31:32de l'extrême-gauche,
00:31:34et plus exactement du marxisme.
00:31:36Du marxisme-léninisme
00:31:38et de toutes ces mouvances
00:31:40qui, à partir des années 1920,
00:31:42ont travaillé la gauche,
00:31:44la gauche en Europe,
00:31:46pas seulement en France.
00:31:48L'ultra-gauche, c'est une très longue histoire.
00:31:50Évidemment, l'ultra-gauche a prospéré
00:31:52au XXe siècle
00:31:54dans de nombreux pays.
00:31:56En Allemagne, j'aimerais citer deux pays.
00:31:58L'Italie, où elle a sévi
00:32:00de façon extrêmement violente,
00:32:02notamment dans les années 70 et 80,
00:32:04perpétrant des attentats
00:32:06terroristes parmi les plus violents,
00:32:08assassinant des chefs d'entreprise,
00:32:10des leaders politiques,
00:32:12notamment des leaders
00:32:14de la démocratie chrétienne.
00:32:16On se souvient, pour les plus anciens,
00:32:18de la prise en otage et de l'assassinat
00:32:20d'Aldo Moro, qui était le dirigeant
00:32:22de la démocratie chrétienne.
00:32:24L'Italie a beaucoup souffert
00:32:26de la radicalité
00:32:28et du terrorisme perpétré par l'ultra-gauche.
00:32:30Et puis, en France,
00:32:32l'ultra-gauche a des périodes
00:32:34différentes, notamment dans les années 68.
00:32:36L'ultra-gauche a été
00:32:38très présente dans le déclenchement
00:32:40de mai 68.
00:32:42On pourrait consulter
00:32:44un Dany Kounmendit, qui en était certainement
00:32:46un des acteurs et un des militants
00:32:48les plus actifs. Mais effectivement,
00:32:50l'ultra-gauche s'est faite une spécialité
00:32:52dans l'histoire française de torpiller
00:32:54les mouvements sociaux,
00:32:56de les cannibaliser et de les récupérer
00:32:58politiquement pour essayer de les radicaliser
00:33:00au maximum.
00:33:02Donc là, il y a une histoire
00:33:04qui est déjà extrêmement lourde.
00:33:06Et c'est vrai que ce qui est
00:33:08nouveau, c'est qu'en fait, depuis
00:33:10quelques années, l'ultra-gauche
00:33:12qui s'était un petit peu tarée,
00:33:14dont on entendait moins parler,
00:33:16a retrouvé une vigueur,
00:33:18une nouvelle jeunesse, à tel point
00:33:20que, par exemple, Gérald Darmanin,
00:33:22l'année dernière, en 2023,
00:33:24déclarait au journal du dimanche
00:33:26que 2 200 fichiers
00:33:28S d'ultra-gauche
00:33:30sont recensés et surveillés
00:33:32par les services de renseignement et par la justice.
00:33:34Donc, l'ultra-gauche
00:33:36existe en France, elle a retrouvé une vigueur,
00:33:38elle s'inscrit dans une longue histoire,
00:33:40mais dans une nouvelle jeunesse qu'elle a
00:33:42retrouvée ces dernières années.
00:33:44Pourquoi ce regard d'influence, justement, Michel ?
00:33:46Alors, il y a plusieurs raisons.
00:33:48Il y a des raisons techniques et il y a surtout
00:33:50une raison idéologique. La raison technique,
00:33:52c'est que Internet, le développement
00:33:54d'Internet, et notamment du
00:33:56parc Web, a été
00:33:58une ressource considérable
00:34:00pour des mouvements d'ultra-gauche
00:34:02extrêmement radicaux de
00:34:04s'organiser, de se rencontrer, d'échanger
00:34:06et de prospérer. Je pense que sans
00:34:08Internet, ils n'auraient pas retrouvé
00:34:10une telle vigueur comme on le voit depuis
00:34:12quelques années. Et puis, surtout,
00:34:14ce qui est tout à fait nouveau, c'est que
00:34:16cet ultra-gauche qui était souvent très
00:34:18isolé, qui représentait
00:34:20quasiment des groupuscules,
00:34:22encore une fois, extrêmement minoritaires,
00:34:24a rencontré
00:34:26depuis une dizaine d'années
00:34:28des organisations politiques
00:34:30et syndicales qui,
00:34:32idéologiquement, lui ont
00:34:34donné une légitimité, lui ont donné
00:34:36une forme de crédibilité qu'elle
00:34:38n'avait pas auparavant.
00:34:40On en parlait tout à l'heure, mais
00:34:42selon moi, il y a eu un moment absolument
00:34:44décisif, c'est Sainte-Sauline,
00:34:46parce que pourquoi Sainte-Sauline ?
00:34:48Qu'est-ce qui s'est passé ? À Sainte-Sauline,
00:34:50l'ultra-gauche a commencé à
00:34:52s'impliquer très, très fortement
00:34:54dans une nouvelle cause qu'elle
00:34:56n'explorait guère jusqu'alors,
00:34:58qui est celle de la cause environnementale.
00:35:00Mais au même moment qu'à Sainte-Sauline,
00:35:02l'ultra-gauche s'en prend,
00:35:04notamment aux forces de police,
00:35:06s'en prend à l'ordre social,
00:35:08vous avez des députés
00:35:10d'extrême-gauche, LFI,
00:35:12écologistes, qui s'affichent à leur côté
00:35:14et qui légitiment les gestes
00:35:16les plus violents qui ont été commis par l'ultra-gauche.
00:35:18Et cette alliance,
00:35:20j'ai envie de dire, politique,
00:35:22entre des mouvements d'ultra-gauche
00:35:24et certains élus
00:35:26de la République, leur a donné,
00:35:28j'ai envie de dire, une légitimité qu'ils n'avaient pas eue.
00:35:30L'ultra-gauche, on l'avait eue les années précédentes,
00:35:32notamment dans les
00:35:34mouvements des Gilets jaunes,
00:35:36dans les manifestations dans les centres-villes de France,
00:35:38où ils s'en prenaient aux forces de police,
00:35:40mais ils n'avaient pas alors la même
00:35:42légitimation politique qu'ils ont eue récemment.
00:35:44Les Gilets jaunes, ils ne s'y sont pas fait.
00:35:46Exactement, beaucoup y étaient opposés.
00:35:48Et donc, s'il vous plaît, il y a une mutation,
00:35:50il y a une rencontre entre
00:35:52une radicalité ultra-gauchiste
00:35:54et des mouvements politiques
00:35:56beaucoup plus larges, qui leur ont donné
00:35:58une forme de légitimité, alors toujours
00:36:00en étant sur une corde raide,
00:36:02mais en s'affichant à leur côté,
00:36:04ça leur a donné, j'ai envie de dire,
00:36:06de nouvelles ailes. Mais alors pourquoi l'ultra-gauche
00:36:08s'en prendrait-elle à la SNCF ?
00:36:10Alors ça, c'est une question
00:36:12absolument décisive.
00:36:14Ultra-gauche, donc ultra-gauche et la gauche.
00:36:16Mais pourquoi des gauchistes
00:36:18s'en prendraient-ils à un service public ?
00:36:20Pourquoi des ressortissants
00:36:22de la gauche s'attaqueraient-ils
00:36:24à un service public comme la SNCF ?
00:36:26Cela paraît paradoxal.
00:36:28Et en fait, je pense que ce n'est pas si paradoxal
00:36:30que cela, parce qu'avec l'ultra-gauche,
00:36:32il y a une nouvelle dimension
00:36:34qui est apparue ces dernières années,
00:36:36qui est une radicalité nihiliste
00:36:38de rejet de la société
00:36:40et de tout ce qui représente la société.
00:36:42Plus encore,
00:36:44quitte à s'attaquer,
00:36:46si tant est que ce soit eux qui soient derrière,
00:36:48il faut parler au conditionnel,
00:36:50avec les plus grandes réserves.
00:36:52C'est les enquêteurs qui disent que c'est leur plus privilégié.
00:36:54Soyons quand même prudents.
00:36:56On peut s'attaquer à un service public
00:36:58le jour de la tenue des Jeux Olympiques
00:37:00et à la veille des départs en vacances,
00:37:02parce que ce que vise l'ultra-gauche
00:37:04et ce que vise toute une nouvelle génération
00:37:06d'ultra-gauche qui est en train d'émerger,
00:37:08c'est surtout le rejet de toute la société
00:37:10dans laquelle ils vivent.
00:37:12C'est le rejet politique,
00:37:14le rejet communicationnel,
00:37:16le rejet économique, le rejet culturel.
00:37:18Et c'est vrai que plus encore que de s'attaquer,
00:37:20ce n'est pas s'attaquer à SNCF qui compte,
00:37:22c'est de s'attaquer à la société.
00:37:24C'est de s'attaquer aux 800 000 voyageurs,
00:37:26c'est s'attaquer évidemment à la préparation
00:37:28des Jeux Olympiques qu'ils ont voulu déstabiliser.
00:37:30Et donc il y a une radicalité nihiliste
00:37:32qui est apparue avec l'ultra-gauche,
00:37:34qui est sa nouvelle marque de fabrique
00:37:36et qui est celle aussi,
00:37:38encore une fois,
00:37:40d'une génération de jeunes
00:37:42qui s'y retrouvent pleinement.
00:37:44On le voit dans les mouvements écologistes radicaux.
00:37:46Gérald Darmanin
00:37:48avait parlé d'éco-terrorisme
00:37:50dans certains faits,
00:37:52notamment à Saint-Sauline ou à La Rochelle
00:37:54il y a une semaine.
00:37:56Et c'est vrai qu'il y a une radicalité nihiliste
00:37:58qui a gagné cette jeune génération
00:38:00et qui déborde de certains mouvements
00:38:02extrêmement groupusculaires
00:38:04parce qu'ils rencontrent des relais politiques,
00:38:06idéologiques dans certaines forces politiques
00:38:08qui se sont retrouvés élus
00:38:10à l'Assemblée nationale il y a deux ans
00:38:12et encore davantage cette année.
00:38:14C'est la fin de votre édito ?
00:38:16Alors non,
00:38:18ce n'est pas la fin de mon édito.
00:38:20Ce que je voulais dire en conclusion,
00:38:22c'est que les services de renseignement
00:38:24sont extrêmement vigilants.
00:38:26Je le rappelais un petit peu plus tôt,
00:38:28le JDD a sorti il y a trois jours
00:38:30un article très intéressant
00:38:32sur la crainte qu'ont les services de renseignement
00:38:34quant à des actions des mouvements d'ultra-gauche
00:38:36dans les jours et les semaines qui viennent.
00:38:38Là, malheureusement,
00:38:40on a peut-être été servi avec eux.
00:38:42La question qui se pose,
00:38:44c'est les défaillances de renseignement,
00:38:46comment s'est-elle suite-elle ?
00:38:48C'est parce qu'aujourd'hui,
00:38:50vous n'avez pas 1200 ou 2100 fichiers S
00:38:52uniquement qui relèvent de l'ultra-gauche.
00:38:54En fait, l'ultra-gauche, c'est probablement
00:38:56aujourd'hui des dizaines de milliers de personnes
00:38:58qui adhèrent à cette idéologie
00:39:00et qui, lorsqu'ils voient
00:39:02qu'on a tenté de s'attaquer à SNCF,
00:39:04se retrouvent et valident
00:39:06et légitiment ce mouvement.
00:39:08Je pense que l'ultra-gauche,
00:39:10c'est une nouvelle génération qui émerge
00:39:12et la difficulté pour nos autorités,
00:39:14ça va être de gérer
00:39:16en termes de sécurité toute une génération
00:39:18nouvelle qui s'y retrouve.
00:39:20Vous ne m'avez pas mis la relance.
00:39:22Vous m'avez étendu un piège béant.
00:39:24Je cherche sur le mail.
00:39:26Un piège énorme.
00:39:28J'aime bien ne pas lire mon texte.
00:39:30Vous deviez venir demain à l'heure des pros.
00:39:32Ça va être un peu remis en cause.
00:39:34Non, je rigole.
00:39:36J'ai besoin de vous. J'ai personne.
00:39:38C'est une blague.
00:39:40Y a-t-il eu des failles
00:39:42de renseignements ? C'est la question qu'on se posait
00:39:44tout à l'heure, puisque
00:39:46une attaque comme ça, anticipée,
00:39:48coordonnée, ça peut être
00:39:50normalement interceptée par les renseignements.
00:39:52Amélie Houda Castera qui nous dit
00:39:54qu'on avait anticipé ce genre de choses.
00:39:56Anticipée, oui, mais pas arrêtée, Michel.
00:39:58La faille est là, puisque les faits
00:40:00ont été commis et que personne n'a pu les
00:40:02anticiper. Lorsque
00:40:04vous avez 4 attaques sur des
00:40:06sites différents, extrêmement coordonnées,
00:40:08par des personnes très organisées,
00:40:10et je précise, très
00:40:12bien renseignées, parce qu'encore une fois,
00:40:14pour trouver ces lieux,
00:40:16et en plus, sur les lieux même,
00:40:18arriver à sectionner et
00:40:20incendier les bons
00:40:22câbles pour pouvoir bloquer
00:40:24l'ensemble du réseau ferroviaire,
00:40:26il faut être extrêmement bien renseigné.
00:40:28Oui, il y a une différence de sécurité,
00:40:30mais en même temps, je pense qu'ils ont
00:40:32forcément laissé des traces, il y a eu des communications
00:40:34certainement nombreuses, certainement sur
00:40:36le dark web, parce qu'encore une fois,
00:40:38ces acteurs
00:40:40utilisent des moyens
00:40:42technologiques extrêmement poussés,
00:40:44mais il faut espérer que
00:40:46la police judiciaire fera son travail.
00:40:48Et puis, Françoise,
00:40:50allez-y, parce qu'on ne vous a pas entendu depuis 5 minutes, ça me manque.
00:40:52Non mais,
00:40:54arrêtez, vous allez me faire passer pour un clown.
00:40:56Non, ce qui me frappe
00:40:58beaucoup dans ce que décrit Michel,
00:41:00c'est que ce phénomène n'est pas
00:41:02simplement français, il est international aussi.
00:41:04On voit ça dans tous les pays,
00:41:06cette espèce de recherche nihiliste,
00:41:08on l'a vu dans les universités américaines,
00:41:10avec les occupations, ils étaient tous en train de tout casser, etc.
00:41:12Et l'un des enjeux de la campagne américaine,
00:41:14c'est de trouver quelqu'un comme Joe Biden,
00:41:16capable de faire le lien entre la gauche
00:41:18des démocrates et l'aile plutôt à droite.
00:41:20Et la deuxième chose, c'est que
00:41:22dans ces mouvements qui sont d'une grande mouvance,
00:41:24il peut y avoir, j'allais dire,
00:41:26des convaincus de la dernière heure.
00:41:28C'est pas forcément des militants aguerris,
00:41:30qui sont repérés, qui sont identifiés,
00:41:32ça peut être en effet des gens
00:41:34qui se sont croisés
00:41:363 jours avant et à qui on dit
00:41:38on va faire un truc, on va rire un bon coup,
00:41:40on va faire un truc sur la SNCF.
00:41:42Non, parce que quand vous regardez les militants,
00:41:44y compris ceux qui se collent la main sur le...
00:41:46Là, ça a l'air très anticipé, très préparé,
00:41:48très coordonné.
00:41:50Ce qui est compliqué, c'est de repérer l'ensemble du dispositif,
00:41:52parce que souvent, vient s'agréger sur un groupe
00:41:54qui est un peu organisé, des gens qui sont là
00:41:56par opportunité et qui sont pas
00:41:58forcément des convaincus
00:42:00forcenés.
00:42:02J'ai juste une dernière relance, Michel.
00:42:04Enfin, je vais l'inventer puisqu'elle n'existe pas, mais...
00:42:06Vous avez lu
00:42:08un article du Parisien aujourd'hui,
00:42:10c'était une opération
00:42:12bien préparée, bien enseignée.
00:42:14Comme l'a dit le PDG,
00:42:16encore actuel PDG, qui ne le sera plus après les Jeux,
00:42:18Jean-Pierre Farandou, PDG de la SNCF,
00:42:20ils ont choisi
00:42:22des axes très importants,
00:42:24où plusieurs lignes se rejoignent.
00:42:26Ce qui fait penser, d'ailleurs, à certains observateurs
00:42:28attentifs et spécialistes des questions
00:42:30du renseignement, que ça pourrait être
00:42:32aussi une action
00:42:34d'un pays étranger
00:42:36qui voudrait déstabiliser la France.
00:42:38Plusieurs pays sont cités, la Russie,
00:42:40l'Iran, selon d'autres sources.
00:42:42C'est Israël qui cite l'Iran.
00:42:44Et peut-être que certains de ces pays
00:42:46auraient pu instrumentaliser
00:42:48certains groupuscules d'extrême-gauche
00:42:50ou d'ultra-gauche pour pouvoir opérer.
00:42:52Tout ça est de l'ordre de l'hypothèse.
00:42:54La réalité, c'est que
00:42:56des faits extrêmement organisés,
00:42:58concertés, ont été
00:43:00perpétrés. Une journée
00:43:02clé, je pense, je n'ai pas assez insisté
00:43:04sur le choix de la journée,
00:43:06parce que pour l'ultra-gauche,
00:43:08les Jeux Olympiques à Paris,
00:43:10c'est vraiment l'incarnation
00:43:12d'une société dont ils ne veulent pas,
00:43:14que ce soit pour des raisons environnementales,
00:43:16pour des questions de valeurs liées
00:43:18à l'olympisme, à l'effort,
00:43:20à la nation,
00:43:22aux spectacles,
00:43:24à l'économie des Jeux Olympiques.
00:43:26C'est tout cela qui est aussi
00:43:28visé par l'ultra-gauche dans ses différentes
00:43:30actions, mais avec effectivement une forme
00:43:32de radicalité qui est déconcertante.
00:43:34Philippe ? Ce qu'il y a quand même d'assez
00:43:36déconcertant, c'est de voir à quel point
00:43:38l'ultra-gauche bénéficie d'une certaine
00:43:40mensuétude, y compris des pouvoirs publics.
00:43:42Je vous prends un exemple, les soulèvements de la Terre.
00:43:44Gérald Darmanin a voulu les dissoudre.
00:43:46Le Conseil d'Etat a dit, circulez, il n'y a rien
00:43:48à voir. Dernière génération,
00:43:50dernière rénovation, il faut partir de ceux
00:43:52qui barrent les périphériques, les accès
00:43:54aux aéroports, etc.
00:43:56À ce que je sache, ils ne sont toujours pas dissous.
00:43:58La jeune garde antifasciste,
00:44:00gros puscule ultra-violent, n'est toujours pas
00:44:02dissoute. Et question,
00:44:04on a été beaucoup plus rapide pour dissoudre, notamment
00:44:06Gérald Darmanin, les identitaires
00:44:08ou encore le GUD. Et moi, je trouve très bien qu'il les ait
00:44:10dissous, tant l'un que l'autre. Mais c'est
00:44:12bizarre, quand même, cette mensuétude
00:44:14et ce deux poids deux mesures.
00:44:16D'ailleurs, ça va te faire avec la lenteur des condamnations
00:44:18du Nouveau Front Populaire.
00:44:20C'est vrai.
00:44:22Ça a un peu accéléré, parce que la pression était sur eux
00:44:24dans l'après-midi. Mais oui,
00:44:26ils n'ont pas tweeté, encore une fois. Si ça avait été
00:44:28l'ultra-droite, les tweets seraient arrivés par série.
00:44:30Mais moi, je crois que c'est vraiment
00:44:32pour le coup, une espèce de tradition
00:44:34française, où on a une grande indulgence
00:44:36pour tout ce qui relève
00:44:38de la chose révolutionnaire.
00:44:40Le fameux privilège rouge,
00:44:42cher à un certain Gilles William.
00:44:44Vous êtes trop jeune pour avoir connu
00:44:46Guy Debord et l'international situationniste.
00:44:48Mais je veux dire, on était quand même
00:44:50dans ces mouvements de pensée, là,
00:44:52où, en effet, il faut quand même se rappeler
00:44:54en France, qu'on trouvait formidable ce que faisaient
00:44:56les Khmers Rouges. Jusqu'à ce qu'un jour,
00:44:58on se rende compte qu'ils avaient...
00:45:00Une minute de silence à l'Assemblée nationale pour Staline.
00:45:02J'y étais pas non plus, mais...
00:45:04Je me suis renseigné.
00:45:06C'est bien.
00:45:08Il y a une tradition française de ça, pardon.
00:45:10Et d'ailleurs, deux livres, parce que
00:45:12les téléspectateurs de CNEOS
00:45:14adorent lire, j'en suis certain.
00:45:16La Société du spectacle de Guy Debord,
00:45:18qui permet de comprendre ce que, justement,
00:45:20beaucoup d'ultra-gauchistes
00:45:22dénoncent et n'aiment pas dans la société
00:45:24dans laquelle nous vivons. Et puis, Christophe Bourseiller,
00:45:26qui a écrit deux livres sur l'ultra-gauche.
00:45:28L'ultra-gauche et une nouvelle histoire de l'ultra-gauche
00:45:30aux éditions du Cerf.
00:45:32Christophe Bourseiller, je ne peux
00:45:34manquer de penser,
00:45:36avec son film, dans lequel il a joué,
00:45:38Un éléphant, ça trompe énormément,
00:45:40et dont il était un des acteurs principaux.
00:45:42Je mettrai la bibliographie
00:45:44de l'édito de Michel Taubes
00:45:46en ligne sur les réseaux de CNEOS,
00:45:48avec toutes les relances qu'il ne m'a pas mises.
00:45:50Ce qui permet de lire, ça permet de...
00:45:52Bien sûr.
00:45:54Sabrina, il y a une proposition
00:45:56de loi qui est arrivée d'une députée
00:45:58LR cette semaine pour interdire
00:46:00au fichier S de devenir députée.
00:46:02Évidemment, il s'agissait de Raphaël Arnaud,
00:46:04qui est élu, si vous le rappelez,
00:46:06face à une députée RN sortante.
00:46:08Mais ça a quelque chose de démago,
00:46:10cette proposition de loi, parce que par définition,
00:46:12quand on est fichier S, on ne le sait pas.
00:46:14Raphaël Arnaud l'a appris par voix de presse.
00:46:16Oui, apparemment, il en a même trois,
00:46:18avec cette identité.
00:46:20Il faudrait scanner les 577 candidats,
00:46:22fois deux pour les suppléants,
00:46:24pour savoir s'ils ont une fiche S.
00:46:26Il faudrait que les partis politiques demandent ça
00:46:28aux renseignements qui, évidemment,
00:46:30ne leur donneront pas.
00:46:32C'est un signalement d'un caractère peut-être inquiétant
00:46:34ou dangereux d'une personne
00:46:36qui serait susceptible d'eux.
00:46:38C'est toujours dans l'hypothèse d'eux.
00:46:40Ça n'est jamais caractérisé par un délit pénal
00:46:42qui aboutirait à un fichage précis
00:46:44par la DGSC.
00:46:46Donc oui, c'est complètement démago
00:46:48d'un point de vue structurel.
00:46:50Encore une fois, c'est complètement infondé
00:46:52sur le plan juridique, puisqu'il n'y a pas du tout matière
00:46:54à empêcher quelqu'un qui est fichier S
00:46:56de se présenter à une élection.
00:46:58Pire, encore une fois, de la gagner.
00:47:00Je suis entièrement d'accord.
00:47:02En plus, le fichage S, il y a tout et n'importe quoi.
00:47:04Les supporters de football sont fichés S
00:47:06parce qu'ils sont à surveiller
00:47:08quand ils sont membres de clubs de supporters.
00:47:10Oui, tout et n'importe quoi.
00:47:12Les supporters de football...
00:47:14Les ultras pas violents,
00:47:16je peux vous le dire, je le sais.
00:47:18J'ai mon fils qui est coprésident
00:47:20d'un club de supporters, d'un club de Ligue 1,
00:47:22et moi, un ami policier,
00:47:24on me dit que ton fils, à tous les coups, il doit être fiché S
00:47:26parce qu'il est coprésident, qu'il est en contact avec nous
00:47:28pour organiser les déplacements, etc.
00:47:30Et pourtant, moi...
00:47:32Le fils de Philippe David est peut-être fiché S
00:47:34mais il n'est pas dans sa famille.
00:47:36Mais il est cadre dans une grande entreprise,
00:47:38mais il aime le football.
00:47:40Vous êtes en train de ruiner sa carrière.
00:47:42Mais non, mais...
00:47:44Françoise, ça vous prouve
00:47:46à quel point le système est dingue pour mettre des mecs
00:47:48qui reviennent tirés avec des supporters de foot.
00:47:50Ce n'est pas Jean-Philippe, personne ne vote en France.
00:47:52Non mais là, Philippe...
00:47:54Je vous jure.
00:47:56Les 2200 fichés S...
00:47:58Je pense au fils de Philippe David
00:48:00qui doit se niquer fier devant son poste.
00:48:02Les 2200 fichés S
00:48:04d'ultra-gauche,
00:48:06c'est malheureusement...
00:48:08On n'est pas fichés S pour rien.
00:48:10Je recadre un peu le débat, on n'est pas fichés S pour rien.
00:48:12Les renseignements et les policiers
00:48:14ne fichent pas les gens pour rien.
00:48:16On parlait de la justice tout à l'heure,
00:48:18Sainte-Soline qui a été véritablement un séisme politique
00:48:20parce que, encore une fois, ça a été
00:48:22cette alliance entre l'ultra-gauche
00:48:24et des partis, on va dire,
00:48:26d'extrême-gauche. Combien
00:48:28de ceux qui s'en sont pris,
00:48:30d'abord aux agriculteurs et ensuite aux policiers,
00:48:32ont été condamnés par la justice ?
00:48:34Combien ? Combien ont été condamnés
00:48:36à réparer ce qu'ils avaient cassé ?
00:48:38Pour reprendre la...
00:48:40En plus, quand tu casses, tu répares,
00:48:42tu défies l'autorité, on t'apprend à la respecter.
00:48:44C'est le slogan de Gabriel Attal à la tribune
00:48:46pour son discours de politique générale.
00:48:48Je pense que le ministre de la justice,
00:48:50démissionnaire, mais encore plus ou moins en place,
00:48:52pourrait nous faire un bilan de Sainte-Soline.
00:48:54Très différent de Gomoréti depuis la démission
00:48:56du gouvernement. Je pense qu'il
00:48:58prépare son retour au barreau de Paris.
00:49:00Non, vous avez vu ce qu'il veut faire. Il veut présider
00:49:02le Conseil constitutionnel. Il veut prendre la suite
00:49:04de Laurent Fabius pour faire un sacré
00:49:06contre-pouvoir si Marine Le Pen accède
00:49:08à l'Elysée. Voilà.
00:49:10Bon, Françoise, votre regard
00:49:12sur les fichiers S
00:49:14qui ne pourraient pas se présenter demain,
00:49:16donc le fils de Philippe David compris,
00:49:18à la législation. Il est probablement en fichiers S.
00:49:20Il existe des policiers, des amis policiers.
00:49:22Arrêtez, vous êtes fous
00:49:24de faire ça. Je pense que
00:49:26il pourrait y avoir, après tout,
00:49:28quand on occupe un poste,
00:49:30on demande de faire une déclaration de
00:49:32ce patrimoine, est-ce que son patrimoine a augmenté,
00:49:34etc. Ce ne serait pas complètement
00:49:36absurde d'avoir un certain nombre de renseignements.
00:49:38Mais il ne sait pas qu'il est fichier S, le fichier S. Regardez le fils de Philippe,
00:49:40il n'est pas au courant. Il dit probablement.
00:49:42Ce serait normal,
00:49:44que ces informations soient en effet
00:49:46distribuées aux
00:49:48partis politiques.
00:49:52Comme sont démagogiques
00:49:54les demandes de levée de l'immunité
00:49:56parlementaire, de députés
00:49:58LFI
00:50:00à l'Assemblée nationale française ou au Parlement
00:50:02européen, suivez mon regard,
00:50:04qui n'arrêtent pas de tenir des
00:50:06propos effectivement scandaleux,
00:50:08mais qui sont protégés par l'immunité
00:50:10parlementaire. Et j'ai envie de dire,
00:50:12tant mieux quand même, on est dans une démocratie.
00:50:14Vu que vous me faites cette parfaite transition
00:50:16avec Sabrina, vous vous rattrapez
00:50:18et vous avez le droit de venir demain matin dans leurs épreuves.
00:50:20Sabrina.
00:50:26Moi j'adore l'humour,
00:50:28alors on peut y aller. C'est pour ça que j'aime beaucoup François Hollande.
00:50:30Je l'assume.
00:50:32Et ça n'a peut-être pas été
00:50:34et ça n'a peut-être pas
00:50:36et ça n'a peut-être pas été un stigmate pour la République.
00:50:38On pense au Mali,
00:50:40et je veux dire, Françoise Laborde quand même,
00:50:42Emmanuel Macron a eu la 85
00:50:44chefs d'Etat qui étaient aujourd'hui
00:50:46à Paris, quand même c'est important,
00:50:48ça a été très difficile pour Emmanuel Macron,
00:50:50parce que pendant 7 ans, il a eu beaucoup
00:50:52de mal à réunir autant de chefs d'Etat,
00:50:54il l'a fait une ou deux fois, mais quand même
00:50:56il a quelques années de retard.
00:50:58C'est son moment, il est en lévitation le Président.
00:51:00Il ne veut même pas inviter son Premier ministre
00:51:02au dîner de gala pour qu'il ne lui vole pas
00:51:04la lumière et parce qu'il y a une certaine
00:51:06tension en ce moment entre les deux hommes.
00:51:08Au Bruno Le Maire qui n'a pas été invité hier
00:51:10au sommet avec les chefs d'Etat.
00:51:12Et à chaque fois l'optimo !
00:51:16Alors Sabrina, à nous.
00:51:18Vous allez revenir
00:51:20sur les menaces proférées par
00:51:22Rima Hassan contre François-Xavier
00:51:24Bellamy qui lui promet de ne plus
00:51:26dormir tranquillement la nuit.
00:51:28François-Xavier Bellamy a porté plainte contre Rima Hassan,
00:51:30Rima Hassan a ensuite porté plainte
00:51:32contre François-Xavier Bellamy
00:51:34pour dénonciation calomnieuse, et là-dessus
00:51:36Sandrine Rousseau a dit soutien à Rima Hassan
00:51:38face au harcèlement,
00:51:40ce qui est une inversion accusatoire totale.
00:51:42La victime devient le bourreau
00:51:44et le bourreau, la victime.
00:51:46Alors idéologiquement, qui est Sandrine Rousseau
00:51:48et que représente-t-elle ?
00:51:50Madame Sandrine Rousseau,
00:51:52que tout le monde connaît, que je n'ai pas besoin
00:51:54de présenter, mais je vais quand même me permettre
00:51:56d'égrener quelques-unes de ses
00:51:58sorties ou de ses signifiants
00:52:00politiques.
00:52:02Madame Rousseau a commencé en 2019 avec la
00:52:04critique de la rationalité,
00:52:06car figurez-vous qu'aux côtés
00:52:08de 200 personnalités, dont
00:52:10Marlène Schiappa, Charlotte Gainsbourg, Muriel
00:52:12Robin, etc.,
00:52:14a signé cette tribune
00:52:16qui a visé à réhabiliter l'image
00:52:18de la sorcière, et donc
00:52:20dans un article,
00:52:22une interview qu'elle avait donnée à Charlie Hebdo,
00:52:24Madame Rousseau explique
00:52:26que le monde crève de trop
00:52:28de rationalité, ce qui renvoie
00:52:30à ce que disait tout à l'heure Michel
00:52:32sur le nihilisme, qui est précisément
00:52:34l'annulation même de la rationalité,
00:52:36en disant, je préfère des femmes qui jettent
00:52:38des sorts plutôt que des hommes
00:52:40qui construisent des EPR.
00:52:42Première saillie
00:52:44qui ne jettait pas des sorts et qui était une femme brillante
00:52:46et rationnelle.
00:52:48Vous vous jettez des sorts, non Françoise ?
00:52:50Elle fait tout dans ses bonnes mentions.
00:52:52Elle va vous faire un mauvais sort.
00:52:54Non, je suis sûr.
00:52:56C'est familial et héréditaire.
00:52:58Françoise, c'est ma bonne fée ce soir.
00:53:00Toujours dans la logique
00:53:02déconstructionniste qui a consacré
00:53:04au loboquisme, parce que le loboquisme
00:53:06c'est un import-export des névroses
00:53:08franco-américaines puisqu'il est né en France.
00:53:10Le loboquisme dans les thèses de Gilles Deleuze,
00:53:12Jacques Derrida, etc.
00:53:14Elle déclare lors de la primaire écologiste
00:53:16face à Yannick Jadot en 2021
00:53:18qu'elle vit avec un homme déconstruit
00:53:20et qu'elle en est très heureuse.
00:53:22Référence à Martin Heidegger,
00:53:24Jacques Derrida pour l'analyse des textes, etc.
00:53:26Madame Sandrine Rousseau
00:53:28qui prétend être féministe
00:53:30de gauche universaliste
00:53:32et celle qui soutient la baïa, la burqa,
00:53:34le niqab et qui considère que le voilement
00:53:36est un embellissement pour la femme.
00:53:38Les jeunes femmes qui se font massacrer
00:53:40dans les quartiers parce qu'elles ne portent pas le voile
00:53:42ou la jeune femme comme Samara qui s'habille
00:53:44à l'européenne et qui se fait tabasser
00:53:46apprécieront les propos de Madame Rousseau.
00:53:48Madame Rousseau sort également
00:53:50un... comment dire ?
00:53:52Elle essaie de consacrer
00:53:54plus encore politiquement
00:53:56un délit de non-partage des tâches
00:53:58domestiques parce que Madame Rousseau estime
00:54:00que le politique, c'est le privé.
00:54:02Voyez-vous, nous devons nous,
00:54:04l'État, nous introduire
00:54:06dans le foyer domestique.
00:54:08C'était au moment de la campagne présidentielle
00:54:10de 2022. Nous n'avons
00:54:12pas non plus oublié la saillie
00:54:14extraordinaire de la féministe qui lutte
00:54:16contre la masculinité toxique avec l'histoire
00:54:18du barbecue et la virilité
00:54:20au sein même des universités
00:54:22d'été, Europe Écologie
00:54:24Les Verts, sans oublier évidemment
00:54:26le droit à la paresse
00:54:28qu'elle avait exaltée
00:54:30pour contredire Fabien Roussel.
00:54:32D'ailleurs, on se souvient même qu'à cette université d'été
00:54:34elle avait déclamé que François Roussel
00:54:36tu ne gagneras pas avec un steak.
00:54:38Souvenez-vous de cet aphorisme.
00:54:40Fabien Roussel.
00:54:42Ensuite, face
00:54:44à Julien Bayou, souvenez-vous
00:54:46qu'ils étaient rivaux
00:54:48lors de l'investiture pour la présidentielle.
00:54:50Elle n'a pas hésité à le jeter
00:54:52en pâture pour quelqu'un qui, parce que je vais
00:54:54reprendre précisément le tweet
00:54:56« Aucun différent politique ne se règle
00:54:58par le harcèlement », ça renvoie
00:55:00exactement au précédent
00:55:02verbo de Madame Sandrine Rousseau.
00:55:04Après, il y a eu le compte Twitter
00:55:06parodique et là, elle a estimé que
00:55:08le compte Twitter parodique, et donc une parodie
00:55:10de l'humour, ça
00:55:12devient du harcèlement. Elle s'en était plainte
00:55:14auprès de différents médias.
00:55:16Voilà pour présenter quelques points
00:55:18sur Madame Sandrine Rousseau.
00:55:20Maintenant, ce qui est intéressant dans cette histoire
00:55:22malheureuse, c'est qu'elle déclare
00:55:24« Aucun différent politique
00:55:26ne se règle par le harcèlement ».
00:55:28Si on reprend
00:55:30l'historique de cette histoire
00:55:32entre François-Xavier Bellamy
00:55:34et Rima Asselineau.
00:55:36Contrairement à Michel Thaube, vous mettez des relances, mais vous ne me laissez pas les faire.
00:55:40Je vous en prégotez.
00:55:42Je voulais juste, avant de vous relancer là-dessus, avoir un petit mot
00:55:44de Françoise qui bouillonne depuis tout à l'heure
00:55:46quand vous égrenez le palmarès
00:55:48de Sandrine Rousseau. Ce n'est pas votre grande copine.
00:55:50Non, mais moi, je trouve
00:55:52encore des faits, ces petites phrases
00:55:54« Les hommes déconstruits »,
00:55:56le barbecue qui serait symbole.
00:55:58Je parlais tout à l'heure
00:56:00d'Antoine Dupont, mais s'il y a d'avoir un match de rugby,
00:56:02elle est en PLS, comme disent
00:56:04les jeunes aujourd'hui.
00:56:06Vous aimez bien parler des jeunes.
00:56:08Ça passe crème, elle est en PLS.
00:56:10J'ai eu des enfants, si vous voulez.
00:56:12Heureusement, vous avez beaucoup de femmes
00:56:14qui ne sont pas d'accord
00:56:16avec Sandrine Rousseau
00:56:18et qui, malheureusement, font du rugby.
00:56:20Par ailleurs, moi qui suis une féministe convaincue
00:56:22et universaliste,
00:56:24je trouve en effet
00:56:26que les propos sur
00:56:28le voilement qui est un embellissement...
00:56:30Ce qui lui a valu d'être huée
00:56:32lors d'un rassemblement pour les femmes iraniennes
00:56:34place de la République.
00:56:36Les femmes iraniennes apprécient beaucoup ce genre de choses.
00:56:38Ce qui est hallucinant, c'est quand on entend
00:56:40l'inventaire à la prévère de Sabrina,
00:56:42avec cette quantité d'énormité, de se dire que cette femme
00:56:44est, si je ne m'abuse, professeure d'université.
00:56:46Non, mais être élue encore.
00:56:48Tout le monde peut être élu.
00:56:50Dès lors que vous avez une vertiture dans une circonscription
00:56:52ingagnable, comme on dit un peu trivialement,
00:56:54une vache ou son veau peut être élue.
00:56:56Mais elle est professeure d'université.
00:56:58C'est ça quand même.
00:57:00C'est là, ça dépasse
00:57:02tout ce que j'avais imaginé.
00:57:04Je suis désolé.
00:57:06Il nous reste 5 minutes, donc Sabrina Medjéber va poursuivre son édito.
00:57:08Merci beaucoup Michel.
00:57:10Revenez donc sur cette...
00:57:12D'ailleurs, dans une de ses dernières saillées,
00:57:14elle avait déclaré qu'il fallait épargner,
00:57:16par une des Français, pour
00:57:18plonger ou purger la dette.
00:57:20Alors Sabrina.
00:57:22Parce que le temps file.
00:57:24Je reviens.
00:57:26Sur cette inversion accusatoire.
00:57:28Ce qui s'est passé en réalité, c'est qu'au sein du Parlement
00:57:30européen, François-Xavier Bellamy
00:57:32n'a pas voulu
00:57:34que Mme Rima Hassan soit
00:57:36devienne vice-présidente de la commission
00:57:38des droits de l'homme. Je trouve qu'il
00:57:40a légitimement raison.
00:57:42Bataine gagnée. Il cite dans son tweet
00:57:44le 23 juillet.
00:57:46Une tribune de moins pour l'antisémitisme.
00:57:48Nous ne lâcherons rien
00:57:50aux avocats du Hamas.
00:57:52Rima Hassan lui répond donc le même jour.
00:57:54François-Xavier Bellamy, la lâcheté qui
00:57:56vous arrive ici, c'est celle
00:57:58qui est dans votre regard, vide et fuyant
00:58:00quand je vous croise dans les couloirs du Parlement
00:58:02européen. Tremblez, ce n'est
00:58:04que le début. Donc là, on en reviendra peut-être
00:58:06si j'ai le temps, tout à l'heure, sur la rhétorique,
00:58:08les emphases, les manœuvres dilatoires,
00:58:10les inversions accusatoires
00:58:12qui font partie, justement, de ce narratif
00:58:14d'extrême-gauche. Et bien là,
00:58:16on retrouve Mme Rima Hassan qui utilise
00:58:18encore une fois cette même méthode.
00:58:20Et donc, François-Xavier Bellamy lui répond
00:58:22le jour même. Vos menaces ne risquent pas
00:58:24de m'impressionner. Je ne vois pas de quoi je pourrais
00:58:26trembler. Donc une plainte a été déposée.
00:58:28Et c'est Thibault de Montbréal qui donc est son
00:58:30avocat. Il a répondu par un communiqué de presse
00:58:32en l'espèce. Donc tout ça pour dire quoi ?
00:58:34Tout ça pour dire qu'en fait,
00:58:36ce langage, aujourd'hui,
00:58:38est une perte
00:58:40de dynamique de sens,
00:58:42une errance et une perversion même
00:58:44du sens. C'est-à-dire que les lois
00:58:46du langage, avec l'extrême-gauche
00:58:48et Mme Rousseau, ne sont plus du tout
00:58:50opérantes parce qu'elles sont littéralement
00:58:52arbitraires de la
00:58:54vérité. Je m'explique.
00:58:56Qu'est-ce qu'il nous reste, en réalité, pour faire
00:58:58corps social ensemble comme discours commun
00:59:00sans le langage, en nihilant
00:59:02la vérité ?
00:59:04Donc c'est une forme de totalitarisme.
00:59:06Ça, on n'en revient pas par la pensée.
00:59:08Et tout ce qui s'ensuit
00:59:10au nom de la tolérance, parce qu'au nom de la tolérance,
00:59:12il faut toujours tolérer l'intolérable
00:59:14par rapport à Mme Rousseau,
00:59:16je rappelle.
00:59:18Et toute cette histoire est liée, en réalité,
00:59:20parce que comme elle est députée
00:59:22du Nouveau Front Populaire, elle est donc assujettie
00:59:24finalement à la logique de son
00:59:26groupe politique, qui ressemble
00:59:28plus d'ailleurs à un clan qu'à
00:59:30un parti politique. Et si on analyse
00:59:32politiquement, finalement, ce que c'est que le Nouveau Front
00:59:34Populaire et son noyau dur, la France Insoumise,
00:59:36c'est plus un parti identitaire qu'un parti
00:59:38politique, parce que
00:59:40en réalité, toute altérité
00:59:42est complètement rejetée,
00:59:44vous n'avez pas le droit d'exister, on vous nie votre existence,
00:59:46vous n'avez pas le droit à la défense, et en plus
00:59:48on utilise vos mots, votre rhétorique, pour
00:59:50vous en servir et vous accuser de quelque
00:59:52chose que vous n'avez pas commis.
00:59:54Donc pour cela, comme
00:59:56dans un clan, il n'y a pas
00:59:58de sujet, le « je » n'existe pas,
01:00:00la liberté n'existe pas, l'altérité
01:00:02n'existe pas, finalement Mme Rousseau
01:00:04ne fait que répondre à la logique
01:00:06de l'endogroupe politique qui est le sien.
01:00:08Après, sur Mme Rima Hassan,
01:00:10il est tout à fait normal qu'elle
01:00:12la défende, puisque comme le disait le JDD,
01:00:14Lady Gaza a été méthodiquement
01:00:16organisée par la France Insoumise,
01:00:18au départ, elle est
01:00:20députée européenne que le gilet vert,
01:00:22mais comme elle a rejoint le Nouveau Front Populaire, elle est donc
01:00:24par alliance corroborée
01:00:26à la France Insoumise,
01:00:28et donc elle ne fait qu'en réalité défendre
01:00:30finalement les artefacts de son parti
01:00:32qui n'utilisent
01:00:34et ne cessent, pardon, d'utiliser
01:00:36la rhétorique de l'inversion accusatoire
01:00:38qui est très dangereuse pour la liberté
01:00:40et l'arbitraire de la démocratie.
01:00:42Il nous reste une minute, donc pas le temps de faire un grand
01:00:44tour de table avec vous trois
01:00:46pour réagir à l'édito de Sabrina.
01:00:48Philippe, c'est quand même très intéressant
01:00:50cette inversion accusatoire.
01:00:52C'est-à-dire que le victime devient coupable et le coupable devient
01:00:54victime, c'est totalement hallucinant.
01:00:56C'est un hold-up sur le langage de vérité.
01:00:58C'est un hold-up sur le langage de vérité, c'est la post-vérité
01:01:00en fait. Françoise ?
01:01:02Je n'ai rien à ajouter à ce qu'a dit magnifiquement Sabrina.
01:01:04Bon, c'était une phrase inutile. Michel ?
01:01:06Je suis d'accord, mais
01:01:08Sabrina Bousso est tout sauf
01:01:10une féministe. Parce qu'en fait
01:01:12elle nuit non seulement
01:01:14à la cause des hommes, ça c'est sa stratégie,
01:01:16mais aussi à la cause des femmes.
01:01:18Et je pense qu'elle
01:01:20veut fixer sur la réalité un langage
01:01:22qui est le sien, et qui est un langage
01:01:24totalitaire et totalement idéologique
01:01:26qui a affaire avec l'ultra-gauche dont on a parlé
01:01:28tout à l'heure. Merci, merci à tous les
01:01:30quatre. Vous avez un T-shirt, Philippe ?
01:01:32Ma moitié m'a offert
01:01:34et on se disait avec les chroniques
01:01:36qu'il vous irait très bien. Vous voulez le mettre ?
01:01:38Non, je n'ai pas le temps de le mettre.
01:01:40Pour dire la vérité aux spectateurs,
01:01:42j'ai dit faites la chronique avec, mais vous n'avez pas osé.
01:01:44Vous êtes dégonflé.
01:01:46Donc, vous allez le mettre.
01:01:48Mais je ne vais pas le mettre maintenant,
01:01:50au-dessus de ma cravate et tout.
01:01:52C'est un cadeau ou pas que vous me faites ?
01:01:54Non, c'est ma moitié qui me l'a offert.
01:01:56Ce n'est même pas un cadeau.
01:01:58Excusez, maintenant je suis fiché D, dégonflé.
01:02:00Oui, voilà. Votre fils est fiché S
01:02:02et vous êtes fiché D. C'est vraiment une drôle de famille.
01:02:04La famille David, elle n'est pas très fréquentable.
01:02:06Moi, je vous le dis. Allez, très belle soirée.
01:02:08Merci à tous les quatre.
01:02:10Belle soirée à vous quatre, mais vous,
01:02:12vous restez avec moi, parce que tout de suite, bien sûr,
01:02:14c'est l'heure des pros.

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