• il y a 6 heures
Mettez vous d'accord avec : Jean Baptiste Moreau, porte parole du think tank Agriculture Stratégies, ancien agriculteur, Theo Am Saadi, délégué national des jeunes républicains, Samuel Lafont, porte parole de Reconquête, Frédéric Fougerat, président de Tenkan Paris (agence de communication), auteur de "Anthologie de la Com' " (éditions Bréal/Studyrama)

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##METTEZ_VOUS_D_ACCORD-2024-11-15##

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Transcription
00:00Le 10h midi, avec les débats, avec aujourd'hui Jean-Baptiste Moreau, bonjour, porte-parole du think-tank Agriculture Stratégie, vous êtes également ancien agriculteur, Théo Hamsadi, bonjour, vous êtes délégué national des Jeunes Républicains, bonjour, Samuel Laffont, porte-parole de Reconquête, bonjour à vous, et Frédéric Fougera, président de Tancan Paris, bonjour à vous tous.
00:29Bonjour, c'est une agence de communication, vous avez publié Anthologie de la Com' aux éditions Bréal Studi Rama, voilà, il y en avait un autre, non ?
00:38Oui, il y en a un autre sur le management, mais on ne peut pas tout étaler, donc on en choisit un.
00:41On ne peut pas tout étaler sinon on passerait la journée. On va encore, parce que ça reste très puissant dans l'actualité, il y a beaucoup de réactions sur le réquisitoire contre le Rassemblement National et Marine Le Pen avec une pétition pour défendre la démocratie.
00:58Les français et les vaccins, il y a-t-il un problème ? Seulement 2% de farouches anti-vax, c'est ce que nous dit un sondage qui est publié aujourd'hui dans le Parisien, aujourd'hui en France.
01:08On va revenir sur les nominations chez Donald Trump. Bref, beaucoup de sujets avec vous, on va commencer avec vos coups de cœur et vos coups de gueule.
01:16Frédéric Fougera, vous, c'est un coup de projecteur.
01:19Un coup de cœur, un coup de projecteur. Oui Valérie, est-ce que vous avez déjà entendu parler du cancer inconnu ?
01:23Non.
01:24Présenté comme ça, je me doutais un peu de votre réponse et la réponse est un peu dans la question.
01:29Je veux parler du CPI et même des CPI, c'est-à-dire les cancers de primitifs inconnus.
01:36Vous avez peu de chance d'en avoir entendu parler puisque c'est la catégorie de cancer dont on parle le moins.
01:40Comme son nom l'indique, la médecine vous diagnostique un cancer, mais d'origine inconnue.
01:47Comment ne pas être totalement désœuvré face à une telle situation ?
01:50D'une part on vous annonce une maladie et en même temps on vous dit qu'on ne la connaît pas.
01:53Mon coup de cœur et coup de projecteur, il va à une association qu'il faut mettre en lumière
01:57qui s'appelle Rock for Life, fort avec le chiffre 4.
02:00Rock for Life, c'est une association qui a été créée par une personne qui est atteinte d'un CPI, Charles Delobel,
02:05et qui s'engage dans quatre directions.
02:07Rassembler la communauté des patients touchés par le CPI.
02:10Puisqu'on en parle peu, il y a peu de connexion et d'engagement autour de cette maladie.
02:16Rapprocher les patients, les experts et les structures utiles à leur parcours.
02:21Sensibiliser et informer à propos des CPIs qui sont mal connus évidemment du public,
02:26mal connus des médias, mais on contribue à rétablir ça aujourd'hui,
02:29et même parfois mal connus des médecins.
02:32Et enfin ils organisent des événements pour collecter des fonds qui vont tous à l'Institut Curie,
02:36qui est un des rares ou le seul établissement à avoir un programme dédié à la recherche contre les CPIs.
02:43Et c'est ce qui se passera le week-end du 7 et 8 décembre à Lille.
02:477 et 8 décembre prochain, il y aura un grand concert rock,
02:50dont les bénéfices seront intégralement reversés à la recherche pour rock4life.fr
02:56pour aller voir, en savoir un peu plus sur ce concert et sur cette maladie.
03:01On parle beaucoup du cancer du sein avec Octobre Rose au mois d'octobre.
03:06On parle un peu des cancers masculins avec Movember au mois de novembre.
03:10Grâce à vous Valérie aujourd'hui, on parle désormais aussi du cancer primitif inconnu,
03:14qui sera peut-être un jour pas le cancer dont on parle le moins.
03:18Et puis la prévention.
03:21Le dépistage est essentiel dans la détection des cancers.
03:26On en soigne de plus en plus et c'est important de le dire.
03:29J'ai autour de moi des gens qui ont peur d'aller se faire dépister,
03:32d'aller faire des mammographies et d'aller chez les gynécologues.
03:35Si je parle des femmes, il faut le faire.
03:38Et au contraire, plus vous serez dépisté vite et plus vous pourrez être soigné rapidement.
03:43La peur n'évite pas le danger.
03:44Absolument. Samuel Boustin, un coup de gueule ?
03:48Oui, un coup de gueule contre un amendement, une proposition de LFI
03:52sur le projet de budget 2025 qui vise à enlever 100 millions d'euros aux Français handicapés.
04:03C'est juste scandaleux.
04:04Pour les donner aux immigrés clandestins qu'ils appellent eux mineurs non accompagnés.
04:09En fait, on ne connaît pas toujours loin de là l'âge de ces personnes.
04:14Et donc, sans problème, ils ont déposé cet amendement à l'Assemblée nationale
04:18en considérant qu'il était normal d'enlever sur le programme d'handicap et d'inclusion sociale
04:23en tout 100 millions d'euros pour le passer aux immigrés clandestins.
04:26Ça s'est passé quasiment à l'aperçu.
04:27Heureusement, le pôle handicap de Reconquête a surveillé ça de près.
04:32Et ça a été relayé par Elexemour, par quelques médias dont Le Média Frontière.
04:36Ça commence à faire du bruit et il faut juste le faire monter au maximum
04:40parce qu'on a des députés qui considèrent que c'est normal d'avoir là plus qu'une préférence étrangère.
04:44C'est pas une préférence étrangère, c'est une préférence pour des immigrés clandestins
04:47au détriment de France Handicapée.
04:49Et notamment dans ces programmes, j'en ai discuté avec des amis handicapés,
04:52dans ces millions d'euros, c'est des aménagements de postes, par exemple,
04:57pour des personnes, des Français qui sont aveugles,
04:59qui ont besoin d'avoir un poste particulier au travail.
05:01Et voilà, c'est de l'argent en moins pour, encore une fois, donner aux clandestins.
05:05– Je ne sais pas, vous avez suivi ça ?
05:08– Absolument, c'est bien de le mettre en avant.
05:10Alors je dirais, le premier scandale, c'est même pas à qui profite le crime,
05:13c'est encore une fois, on tape ou on méprise les personnes en situation de handicap,
05:17donc c'est vraiment dégueulasse.
05:18Je vous rappelle que ce gouvernement avait oublié de nommer un ministre du handicap,
05:22ça a été rattrapé quelques jours après.
05:24Donc voilà, quelques jours après les Jeux Paralympiques,
05:27le handicap reste toujours un sujet qu'on met sous la table, qu'on écrase, qu'on méprise.
05:31Et puis si on peut les taper dans les caisses qui doivent servir le handicap,
05:35on y va, parce qu'effectivement, ça ne se verra pas trop.
05:37Ce n'est pas eux qui feront le plus de bruit, ce n'est pas eux qui se plaindront le plus.
05:40Donc voilà, n'ayant pas peur de taper sur les handicapés,
05:43puisque de toute façon, ils ne font pas beaucoup de bruit, c'est scandaleux, c'est dégueulasse.
05:46– Et puis à gauche, on est forcément gentil, donc ça passe crème.
05:50De toute façon, le budget, vu qu'il repart à zéro au Sénat,
05:54je dirais que l'impact est mineur, mais ça traduit bien un peu…
05:57– L'intention est là.
05:59L'intention est là, et ce n'est pas tellement surprenant de la part de la France Insoumise,
06:03qui prête à faire tout et n'importe quoi pour servir sa clientèle.
06:06– C'est étonnant, effectivement.
06:07De toute façon, c'est un amendement qui ne passera pas.
06:09– Non, de toute façon, ça sera 49 fois la même chose.
06:12– Mais l'intention est là.
06:13– Il faut voir l'exposé, pour tout vous dire,
06:15j'ai demandé à la personne qui m'a envoyé ça dans le plan handicap,
06:17je lui ai dit, mais tu es bien sûr de ça ?
06:19J'ai revérifié, on a regardé ensemble, on lit le texte, l'exposé des motifs,
06:23on dit oui, en fait, ils ont vraiment déposé ça, tranquillement,
06:25sans se prendre la tête, en se disant, c'est pas grave,
06:28on enlève aux Français handicapés, et comme il était dit à l'instant,
06:31ils ne diront rien.
06:32– C'est la démarraison première d'aller vérifier, parce que je me suis dit,
06:34c'est pas vrai, ils ne peuvent pas faire ça,
06:36personne ne peut avoir l'idée de faire ça.
06:37– Une preuve encore, s'il en fallait une, que la gauche est hypocrite.
06:40De toute façon, depuis des années, que le social, en réalité,
06:43ils l'ont abandonné au profit du sociétal,
06:45que pour eux, le combat pour les plus faibles, pour les plus pauvres,
06:48pour ceux qui sont un peu victimes d'effets de la société,
06:51ils s'en foutent royalement.
06:53Eux, ils ont d'autres combats, on l'a bien compris,
06:55depuis quelques années maintenant.
06:56Je pense qu'on y reviendra sur ce plateau, et je le déplore,
07:01parce que la gauche, ça a une connotation, ça a un sens,
07:04normalement, qu'ils ont sacrifié sur le tête du capitalisme.
07:06– Ça fait longtemps que la gauche ne parle plus au peuple.
07:08– Allez, on se retrouve dans un instant avec vous
07:10pour commenter l'actualité sur Sud Radio, à tout de suite.
07:13– Sud Radio.
07:14– Parlons vrai.
07:15– Parlons vrai.
07:16– Sud Radio.
07:17– Parlons vrai.
07:19– Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Expert.
07:23– Et on est ensemble avec vous jusqu'à midi,
07:25pour commenter l'actualité avec Jean-Baptiste Moreau,
07:28porte-parole du think-tank Agriculture Stratégie.
07:31On pourra dire un mot de la colère des agriculteurs avec vous ?
07:34– Ça va occuper pas mal l'actualité dans les semaines à venir.
07:37– Ancienne agriculteure, Théo Hamsa a dit,
07:39vous êtes délégué national des Jeunes Républicains,
07:41Samuel Laffont porte-parole de Reconquête,
07:44le parti d'Éric Zemmour et Frédéric Fougera,
07:46président de Tancan Paris, et vous avez publié
07:49« Anthologie de la com » aux éditions Bréal, Studi Rama.
07:52Le Rassemblement national lance une pétition pour défendre la démocratie,
07:56on va revenir sur les différentes réactions,
07:58néanmoins c'est un réquisitoire,
07:59elle n'a pas encore été condamnée Marine Le Pen,
08:02donc il y a des choses à dire sur la façon dont s'est passé ce procès,
08:05mais elle n'est pas condamnée pour l'instant.
08:08Trump avec des nominations qui interrogent,
08:11pour ne pas dire qui choque pour certaines d'entre elles,
08:14puis les Français et les vaccins,
08:16c'est une étude, un sondage publié dans Le Parisien,
08:20aujourd'hui en France.
08:21On continue avec vos coups de cœur, vos coups de gueule,
08:23ce qui a retenu votre attention aux uns et aux autres,
08:25Théo, c'est un coup de gueule ?
08:27Oui, c'est un coup de gueule sur ce qui s'est passé hier,
08:29une fois encore dans un lycée de la région Île-de-France à Colombes,
08:32une prof s'est faite étrangler par une gamine de 16 ans,
08:37enfin 16 ans quand même, on se rend compte,
08:39moi à 16 ans je faisais mes cours et je sortais avec les copains,
08:41c'était bon enfant,
08:42maintenant on se rend compte qu'il y a des profs qui se font étrangler
08:44par des gens qui ont 16 ans, qui habitent chez leurs parents,
08:46et qui le soir vont après aller voir papa, maman, tout content,
08:50il y a un décalage mais qui est immense
08:52entre l'image que l'on peut avoir de la jeunesse et la réalité,
08:56et la réalité c'est qu'aujourd'hui la France est empêtrée dans une situation
08:59où elle est en train de perdre le conflit, la guerre sur l'autorité,
09:03parce que c'est une véritable guerre que l'on mène,
09:05et c'est pour ça que moi j'aime énormément le champ lexical martial
09:08qui est utilisé par le ministre de l'Intérieur
09:10par son secrétaire d'Etat Othmane Nassrou,
09:12il faut mener une guerre, il faut mener une vraie guerre,
09:14et malheureusement dans cette guerre-là,
09:16moi je déplore des désertions, des désertions à gauche,
09:18moi la gauche des instites,
09:20je n'ai pas beaucoup entendu ces dernières années, ces derniers mois,
09:22alors que pourtant on a eu quand même deux martyres dans la République,
09:25on a eu Samuel Paty et Dominique Bernard,
09:27et en fait je l'ai dit la dernière fois,
09:29on ne comprend toujours pas,
09:31enfin en tout cas à gauche ils ne comprennent toujours pas
09:33la gravité du moment,
09:34c'est-à-dire que les maires se font rouer de coups,
09:37les profs se font étrangler,
09:39alors qu'à une certaine époque,
09:41ces deux figures-là, c'étaient les figures d'autorité de la République,
09:43et la République si elle ne tient pas sur les instites
09:45et sur les élus, elle ne tiendra pas de tout cours,
09:47et à un moment donné, il faut que les forces républicaines,
09:49il faut que la gauche se ressaisissent,
09:51et prennent le courage, et défendent la République enfin,
09:53parce qu'on l'attend, et en tout cas moi pour l'instant,
09:55je trouve qu'elle déserte, la gauche déserte.
09:57– Oui, et moi j'étais un peu interpellée par les propos d'Anne Gentay,
10:02la ministre de l'Éducation,
10:04qui dit, pour élever le niveau,
10:08il faut commencer par rétablir l'ordre,
10:10donc déjà pour élever le niveau, il faut commencer par savoir lire,
10:12écrire et compter, quand on sait s'exprimer,
10:14quand on connaît les mots, on n'est plus violent,
10:16c'est quand même la base de tout.
10:20– Oui, ce n'est pas l'école de rétablir l'ordre,
10:23l'école est là pour instruire, il y a une désertion…
10:26– Moi j'ai trouvé ça ahurissant comme déclaration.
10:28– Il y a une désertion des parents, et notamment des pères,
10:30il faut le dire, qui aujourd'hui,
10:32laissent les mères avec leurs enfants,
10:34tout seuls élever les enfants,
10:36et on a un problème à la base là-dessus,
10:38sur la responsabilité parentale,
10:40alors l'éducation nationale,
10:42elle est là aussi pour éduquer, évidemment,
10:44mais elle ne peut pas faire des miracles non plus,
10:46enfin les instits,
10:48j'ai des désaccords avec certains instits
10:50qui sont devenus plus des idéologues
10:52que des professeurs ou des enseignants,
10:54mais on ne peut pas non plus leur mettre sur le dos
10:56le fait que les enfants ne respectent plus rien,
10:58enfin je veux dire,
11:00ils font ce qu'ils peuvent dans le domaine de leur classe,
11:02mais si une fois à la maison,
11:04on explique aux gamins qu'il a eu raison
11:06de taper sur son prof,
11:08le prof ne peut rien dans le cas d'espèce.
11:10– Les incidents graves ont été multipliés
11:12par deux depuis trois ans,
11:14et je pense que tous les incidents graves
11:16ne sont pas remontés,
11:18je rappelle ce que me racontait un enseignant
11:20qui me racontait
11:22que des élèves urinaient dans les couloirs,
11:24urinaient sur des enseignants,
11:26se battaient à coups de tasers,
11:28et je lui dis,
11:30mais que dit le proviseur ?
11:32Parce que sinon, il va avoir une inspection de l'académie
11:34et une mauvaise note.
11:36– Mais c'est tout le problème, puisque on sait que depuis des années
11:38l'insécurité augmente dans les établissements scolaires,
11:40on a lancé notamment avec Reconquête
11:42une grande enquête sur l'école
11:44où on donne la parole aux parents d'élèves
11:46pour qu'ils s'expriment, et sur le sujet de l'insécurité
11:48on a plein de témoignages qui sont délirants.
11:50Donc on sait que cette insécurité augmente auprès des élèves,
11:52contre les élèves, mais elle augmente aussi désormais,
11:54il a été dit à l'instant,
11:56contre les enseignants.
11:58Nous on pense clairement à la fin de campagne spécifique là-dessus
12:00où il y a de nombreux professeurs qui sont en danger,
12:02qui ne sont pas soutenus par leur hiérarchie.
12:04Et quand vous parlez du fait d'Anne Gentay
12:08qui parlait de rétablir l'ordre,
12:10le souci qu'elle a, c'est qu'elle essaie de s'exprimer en disant
12:12bon, on voit qu'il y a plein d'établissements
12:14dans lesquels les professeurs sont attaqués,
12:16on en voit quasiment toujours malheureusement
12:18dans l'actualité aujourd'hui.
12:20Le fait est qu'effectivement ce n'est pas aux professeurs
12:22de faire la police, ils ne sont pas payés pour ça.
12:24Mais il y a un problème au niveau de la justice.
12:26Qu'est-ce qu'on fait de ces personnes-là ?
12:28On en parlait la semaine dernière
12:30sur Sud Radio.
12:32Quand vous avez notamment des élèves qui sont harceleurs,
12:34bien souvent ce ne sont pas les personnes
12:36qui sont harcelées,
12:38ce sont les personnes qui sont harcelées
12:40qui changent d'établissement et pas les harceleurs
12:42qui finalement continuent leur vie telle qu'elle est
12:44et qui ne sont pas dérangées.
12:46Il y a plusieurs sujets à la fois.
12:48Effectivement il y a une baisse de niveau qui est délirante
12:50et qu'on voit depuis des années
12:52et qui a été niée malheureusement
12:54par des idéologues qui ont dit non, tout va bien,
12:56c'est pas grave, ou qui sont cachés derrière des chiffres
12:58en disant c'est bon, on a de plus en plus de gens qui ont le bac.
13:00Mais quel bac ? Ça ne veut rien dire si tout le monde a le bac.
13:02Quel est le niveau exact de l'examen ?
13:04Et pendant ce temps, on a eu
13:06la sécurité qui augmente, donc on a à la fois un sujet sécuritaire
13:08et un sujet de niveau.
13:10Il y a un lien entre les deux parce qu'effectivement en certaines classes,
13:12quand c'est le bazar, vous ne pouvez pas donner cours du tout
13:14et le professeur n'est pas là pour sacrifier
13:16quand vous avez parfois
13:18un effectif dans une classe, vous avez 80% des élèves,
13:20pas toutes heureusement, mais qui met le bazar
13:22ou qui ne suit pas, et 20% qui veulent suivre.
13:24C'est très compliqué pour l'enseignant de faire cours,
13:26il faut se mettre à la place de l'enseignant, et en même temps,
13:28derrière, il faut que les enseignants soient soutenus.
13:30Parce que quand vous êtes seul face à une classe de 30 personnes
13:32et que derrière, ni dans l'établissement,
13:34ni au niveau de l'académie, vous êtes soutenus,
13:36vous avez une vie, vous avez une famille derrière,
13:38vous ne pouvez pas tout sacrifier pour ça.
13:40C'est pas qu'une question de niveau, c'est une question de savoir-être aussi.
13:42Je veux dire, c'est aux parents
13:44d'inculquer aux enfants qu'on ne tape pas
13:46quelqu'un pour résoudre un problème
13:48et qu'on respecte l'autorité des professeurs,
13:50qu'on respecte l'autorité des parents, qu'on respecte l'autorité des forces de l'ordre.
13:52Mais même quand, dans la sphère politique,
13:54vous avez un certain nombre de personnes qui ne respectent pas
13:56les forces de l'ordre, qui ne respectent
13:58rien, globalement, et qui permettent
14:00des comportements totalement déplacés,
14:02c'est compliqué après d'en prendre aux enfants qu'il faut le faire.
14:04– Oui. – Mais pour revenir sur
14:06votre propos Valérie, effectivement, le rôle de l'éducation nationale,
14:08ce n'est pas d'établir
14:10ou de rétablir l'ordre, c'est de
14:12permettre à des enfants et à des jeunes
14:14de réfléchir, et donc c'est permettre la réflexion
14:16dans un monde qui est de plus en plus guidé
14:18par l'émotion, c'est sortir
14:20de ce monde de l'émotion pour être dans le monde de l'éducation.
14:22Et donc, ce n'est pas rétablir l'ordre
14:24qui va permettre ça, rétablir l'ordre ça va peut-être
14:26juste permettre de travailler et donc d'apprendre
14:28à écrire, à compter, à lire,
14:30et à ce que chacun fasse son travail dans l'éducation nationale.
14:32– Théo ? – Oui, moi je suis d'accord
14:34avec ce que disait Samuel, il faut une réponse
14:36judiciaire, parce que si les élèves n'ont pas
14:38la crainte de la justice sur ce qu'ils font, on n'y arrivera
14:40jamais. Et il y a quelques pistes
14:42qui ont été mises
14:44sur la table, notamment par Hauteman
14:46Nassrou, je voulais les citer, il y a d'abord
14:48la mise sous pose de
14:50l'excuse de minorité dans certains cas,
14:52notamment qui a été confirmée par Didier
14:54Migaud, il y a l'automatisation
14:56et la généralisation
14:58de la protection des enseignants
15:00quand ils ont besoin d'aller en justice,
15:02notamment face, soit aux parents, parce qu'il y a un sujet aussi
15:04sur les parents qui parfois prennent plus
15:06le parti de l'élève face à l'enseignant.
15:08– Regardez l'affaire Samuel Paty.
15:10– Moi, ma mère,
15:12elle m'a élevé, c'est-à-dire que même si l'enseignant
15:14je pensais qu'il avait tort dans la sanction,
15:16elle m'élevait en disant, tu te tais, c'est l'enseignant
15:18il a l'autorité, et je pense que c'est ça.
15:20L'enseignant, on ne contredit pas un enseignant,
15:22il y a, qu'on le veuille ou non, un rapport de hiérarchie
15:24dans une classe, l'enseignant il enseigne,
15:26il sait, l'élève il est là à apprendre,
15:28il est là à connaître, il est là pour écouter,
15:30il n'est pas là pour faire des leçons
15:32de morale ou des leçons de civisme à des gens qui sont censés
15:34les inculquer. – Oui, oui, mais c'est…
15:36l'affaire Samuel Paty,
15:38elle est assez exemplaire
15:40dans ce sens-là, c'est-à-dire que le père
15:42est allé vociférer, insulter
15:44l'improviseur, et à aucun moment
15:46on ne lui a expliqué aussi
15:48que sa fille n'était pas en cours,
15:50et il ne voulait pas l'entendre de toute façon.
15:52– Et vous avez des parents qui ont déjà agressé l'enseignant,
15:54directement, en soutien à leur enfant,
15:56ou simplement parce que leur enfant
15:58leur avait dit que quelque chose s'était mal passé
16:00et le parent veut s'en prendre…
16:02– Je pense que Mme Jeanneté, elle fait fausse route
16:04qu'elle apprenne à lire aux enfants,
16:06à écrire et à comprendre les mots.
16:08Écoutez Alain Bentolila qui vous raconte
16:10que la discrimination, elle commence par
16:12le nombre de mots que ne maîtrisent pas
16:14les enfants à l'école.
16:16– Et le goût de la lecture et l'impossibilité
16:18de certains de lire. – Et de s'exprimer.
16:20– Et de lire, et de lire.
16:22La capacité à s'exprimer découle de l'incapacité
16:24à lire, et la lecture
16:26permet de comprendre
16:28mieux la société aussi.
16:30– Et pendant ce temps-là, j'ai envie de dire,
16:32petit coup de projecteur sur Strasbourg,
16:34je ne sais pas si vous avez vu ça, il y a une école dans laquelle
16:36l'enfant porte des gilets connectés,
16:38c'est une expérience inédite,
16:40dotée de traceurs GPS
16:42pour démontrer
16:44que les garçons occupent
16:4680% de l'espace disponible,
16:48l'objectif est de mesurer scientifiquement
16:50l'occupation de l'espace
16:52de la cour de récréation entre filles et garçons.
16:54Voilà ce qu'on fait
16:56dans une école élémentaire,
16:58le constat est sans appel,
17:00alors que les garçons jouent à l'épervier ou au basket,
17:02sur la majorité du terrain,
17:04les filles se contentent du bac à sable,
17:06double discrimination, nous dit-on,
17:08celle du genre, mais également de l'âge,
17:10puisque les CP, figurez-vous,
17:12se retrouvent reléguées en périphérie.
17:14– Ce que j'allais vous dire,
17:16spoiler, dans les écoles, quand il y a de la place,
17:18les garçons souvent jouent plus au foot que les filles,
17:20mais les filles jouent aussi, à l'école primaire,
17:22les filles jouent aussi au foot, et ils s'étendent,
17:24ils prennent plein de places pour jouer au foot, mais…
17:26– On réinvente la poudre, il n'y a pas besoin de gilets connectés,
17:28il y a juste besoin d'être allé à l'école une fois,
17:30on sait que ça se passe, et ça fait à peu près
17:32de tout le temps que ça se passe comme ça,
17:34et je ne vois pas en quoi c'est un drame.
17:36– Ce qui est étonnant dans ce genre d'affaires,
17:38c'est que, peut-être que le sujet est intéressant,
17:40mais j'ai le sentiment qu'on part déjà d'un a priori,
17:42c'est qu'on a déjà la réponse, et en fait,
17:44on cherche à démontrer quelque chose,
17:46au lieu d'étudier une situation,
17:48et après, est-ce que les garçons occupent plus l'espace
17:50que les filles ? Peut-être, peut-être pas,
17:52et alors, pourquoi ? Qu'est-ce que ça implique ?
17:54Est-ce qu'ils occupent le bon espace,
17:56ou le mauvais, et les filles le bon ?
17:58Mais là, on part d'un a priori,
18:00c'est un sujet qui ne doit même pas être un sujet,
18:02en plus, c'est fait à Strasbourg,
18:04dans une ville qui est gangrénée
18:06un peu par cette idéologie un peu woke,
18:08et quand bien même, des garçons jouent au foot,
18:10et je suis sûr, parfois, il y a quelques filles qui jouent au foot,
18:12mais quand bien même, ils jouent au foot,
18:14quand on jouait au football avec nos potes dans la cour,
18:16je n'ai pas le souvenir que les filles étaient en larmes
18:18parce qu'elles étaient sur le côté,
18:20ou parce qu'elles jouaient à l'élastique,
18:22enfin, il faut arrêter, il y a d'autres sujets,
18:24et les gamins s'en foutent, et puis sont très heureux comme ça.
18:26– C'est comme ça, on se retrouve dans un instant,
18:28et on aura votre coup de gueule,
18:30ou votre coup de cœur, Jean-Baptiste, tout de suite.
18:32– Coup de cœur, pour une fois.
18:34– Sud Radio. – Parlons vrai.
18:36– Parlons vrai.
18:37– Sud Radio. – Parlons vrai.
18:39– Sud Radio, le 10h midi, mettez-vous d'accord, Valérie Exper.
18:44– Avec aujourd'hui Jean-Baptiste Moreau,
18:46Théo Amsahadi, Samuel Laffont et Frédéric Fougera.
18:50Jean-Baptiste, votre coup de cœur ?
18:52– Oui, coup de cœur, c'est pas de l'autopromo pour Sud Radio,
18:54mais c'est un coup de cœur pour la tribune
18:56qu'a publiée hier Chloé Morin dans l'Express,
19:00qui est particulièrement intéressante,
19:02et le titre de sa tribune, c'est
19:04« On se demandera pourquoi les populistes ont gagné ».
19:07Donc ça tire un peu les leçons de ce qui vient de se passer aux USA,
19:10et de ce qui va probablement se passer,
19:12ou ce qui a des chances d'advenir d'ici 2027,
19:15à savoir que les partis républicains,
19:17on va dire, entre guillemets, traditionnels,
19:19même si on ne sait plus trop ce que ça veut dire aujourd'hui,
19:22les partis de gouvernement,
19:24n'ont toujours pas trouvé la martingale
19:26pour lutter contre les populistes,
19:28et ça se voit avec la réélection de Trump aujourd'hui.
19:31On ne combat pas les populistes,
19:33ni par l'adoption de leurs thèses et de leurs solutions,
19:36qui de fait n'en sont pas,
19:38et il faut prouver justement à la population
19:41que les solutions qu'ils proposent n'en sont pas,
19:43ni par le mépris et les leçons de morale
19:46qu'une certaine gauche peut leur faire,
19:48notamment en direction du RN ou de l'extrême droite.
19:51Donc là-dessus, elle adopte une position
19:54qui est intéressante, c'est-à-dire que
19:57la gauche et une partie des partis politiques traditionnels
20:01ont perdu pied avec le peuple
20:03et avec les classes populaires, complètement,
20:05et la gauche a choisi le clientélisme
20:08en s'adressant qu'à une partie de la population
20:11et une partie de ses classes populaires
20:13en rejetant et en traitant d'idiots et de racistes
20:15tous les autres, quasiment,
20:17c'est-à-dire que tous les autres sont d'extrême droite,
20:19on pense à la prise de position d'elle-et-fille,
20:22et puis de l'autre côté, vous avez les progressistes,
20:26on va dire la famille politique d'origine,
20:29qui ne sait pas trop bien ce qu'elle doit faire,
20:32qui pianote en s'alliant avec elle-et-fille
20:36entre les deux tours des législatives,
20:38ce qui est un scandale absolu,
20:40je veux dire, ce n'est pas possible,
20:41on ne s'allie pas contre des populistes,
20:43avec d'autres populistes.
20:45Il faut que les partis républicains
20:46sortent de leur dogme et de leur pensée unique,
20:48qu'ils aillent convaincre sur le terrain,
20:50qu'ils réfléchissent vraiment aux problématiques
20:53qui intéressent les Français,
20:54qui sont aujourd'hui l'immigration,
20:56il ne faut pas le traiter comme quelque chose de sale,
20:57comme c'est fait notamment par la gauche,
20:59il faut le traiter en face,
21:01mais il ne faut pas non plus chercher
21:02à courir après l'extrême droite
21:03en adoptant leurs solutions,
21:05qui de fait n'en sont pas,
21:06je veux dire, expliquer demain
21:07que la France toute seule, avec ses petits bras,
21:09va lutter contre les phénomènes d'immigration massive,
21:11c'est juste une fable, ça n'existera pas,
21:13donc il faut vraiment là-dessus,
21:15parce que sinon, on va finir
21:17par les faire gagner,
21:18effectivement, les populistes vont gagner,
21:20parce qu'il n'y a plus qu'eux
21:21qui parlent vraiment aux gens
21:22et qui sont présents sur le terrain,
21:23les autres se contentent
21:24de faire des leçons de morale,
21:26voilà, il faut expliquer
21:27que la liberté d'expression,
21:28ce n'est pas la liberté
21:29de dire n'importe quoi
21:30sans aucune contradiction,
21:31avec les fake news de Trump,
21:33les immigrés qui mangent les chats
21:34et tout ça, qui passent à l'as,
21:35alors chez nous,
21:36ce n'est pas encore arrivé à ce point-là,
21:37heureusement, il faut s'en féliciter,
21:38on a encore des journalistes
21:39qui sont capables
21:40de faire des contre-enquêtes
21:41et de dire ce qui est vrai
21:42et ce qui n'est pas vrai,
21:44mais les faits ne sont pas des opinions
21:45et les opinions ne sont pas des faits
21:46et ça, c'est au parti républicain
21:48et aux démocrates et aux républicains
21:50de l'expliquer,
21:51alors pas au sens américain du terme,
21:52mais de l'expliquer
21:53à l'ensemble de la population,
21:54je veux dire,
21:55on ne peut pas transformer
21:56un fait en opinion
21:57et un opinion en fait,
21:58les faits sont des faits,
21:59les opinions sont des opinions
22:00et j'ai un peu l'impression
22:01que la classe politique
22:02dans son majorité
22:03a un peu démissionné,
22:04c'est ce que Chloé Morin a dit aussi,
22:06par rapport à l'aptitude à convaincre
22:08et à proposer une autre vision
22:10que celle qui est proposée
22:11par les populistes
22:12à l'extrême gauche
22:13et à l'extrême droite.
22:14Effectivement,
22:15on peut tirer des leçons
22:16de ce qui s'est passé aux Etats-Unis.
22:18Pour rappel,
22:19Donald Trump a gagné très largement,
22:21il a gagné via les Etats,
22:23il a gagné aussi le vote populaire,
22:25c'est-à-dire le nombre de voix exprimées,
22:27il a gagné dans la Chambre des représentants
22:29et au Sénat,
22:30donc il a vraiment fait un raz-de-marée,
22:31les républicains ont fait un raz-de-marée,
22:32ils ont gagné très largement aux Etats-Unis.
22:34Je rappelle que
22:35lors de sa première campagne
22:36face à Hillary Clinton,
22:38Hillary Clinton avait traité
22:40les électeurs de Trump
22:41donc une partie du peuple américain
22:43de pitoyable.
22:44Je rappelle que
22:45dans la dernière campagne
22:46qui a vu Trump triompher,
22:48les électeurs de Trump,
22:50les soutiens de Trump
22:51ont été traités de déchets.
22:53On a malheureusement...
22:54– Ce que je dis,
22:55pas de mépris,
22:56ça ne sert à rien.
22:57– Absolument,
22:58il y a une question de mépris,
22:59effectivement.
23:00Et on voit trop souvent,
23:01et ça commence à arriver en France aussi,
23:03des politiques qui méprisent
23:04complètement le peuple.
23:05Alors non seulement
23:06ils ne parlent pas au peuple,
23:07on peut avoir le...
23:08On parlait des Etats-Unis,
23:09vous avez quand même
23:10une campagne de Kamala Harris
23:11qui s'adresse plutôt
23:12à Manhattan et à la Californie
23:13en imaginant que
23:14tous les américains
23:15sont à Manhattan
23:16ou en Californie.
23:17Non, c'est comme en France
23:18quand vous avez des politiques
23:19qui pensent que
23:20tout le monde vit à Paris
23:21ou dans les conditions parisiennes.
23:22Non, la France est grande,
23:24la France est diverse,
23:26dans tous les départements
23:27et des situations particulières.
23:28Quand on parle
23:29des déserts médicaux par exemple,
23:30on le voit surtout
23:31dans les départements
23:32et encore plus
23:33dans les départements ruraux.
23:34Eh bien, si vous faites
23:35un focus que sur Paris,
23:36vous ne pouvez pas
23:37vous rendre compte
23:38de ce que vivent les Français.
23:39C'est-à-dire les politiques
23:40qui vivent entre eux
23:41et qui sont déconnectés
23:42de ce que vit
23:43véritablement le peuple.
23:44Moi, j'ai envie de dire
23:45aussi une chose
23:46sur l'immigration
23:47puisque vous parlez
23:48de l'immigration.
23:49On peut voir différents
23:50pays en Europe,
23:51je pense à la Suède,
23:52je pense aux Pays-Bas,
23:53je pense au Danemark,
23:54je pense à l'Autriche.
23:55Bref, il y a des résultats électoraux
23:57liés à l'immigration,
23:58c'est-à-dire que
23:59les populations s'expriment
24:01en disant
24:02on en a assez de l'immigration
24:03et il y a un résultat
24:04qui suit
24:05grâce au mode de scrutin
24:06qui est un peu différent en France
24:07et qui d'ailleurs limite
24:08la représentation populaire
24:09à mon avis.
24:10Et au Danemark,
24:11pourquoi je cite le Danemark ?
24:12Parce que justement,
24:13au Danemark,
24:14ce qui s'est passé
24:15c'est que
24:16les groupes de droite
24:17ont dit
24:18il y a trop d'immigration,
24:19on en a assez
24:20en sont le portefeuille du peuple.
24:21Eh bien, la gauche a décidé
24:22de changer son braquet.
24:23C'est un peu ce qui est en train
24:24de se faire aussi en Allemagne
24:25en disant
24:26on arrête l'idéologie complète
24:27sur l'immigration,
24:28il n'est pas question
24:29de se dire
24:30que seulement au niveau national
24:31on peut régler le problème
24:32parce qu'il y a aussi
24:33clairement, évidemment
24:34le niveau européen.
24:35On va arrêter
24:37l'immigration.
24:38Ils peuvent très simplement dire
24:39moi je leur dis à ces gens-là
24:40on s'est trompé,
24:41on a fait l'idéologie,
24:42on a cru qu'on pouvait soutenir
24:43l'immigration massive,
24:44que ça ne changerait pas les pays,
24:45qu'on n'avait pas de problème
24:46de sécurité,
24:47qu'on pouvait faire rentrer
24:48n'importe qui.
24:49C'est une erreur pour la France,
24:50c'est une erreur pour l'ensemble
24:51des peuples d'Europe.
24:52On arrête ça,
24:53on écoute ce que disent les gens
24:54et je termine là-dessus.
24:55On a des problèmes d'immigration,
24:56il faut les traiter.
24:57Vous vous rappelez juste
24:58ce qui était sur le pupitre
24:59de Donald Trump
25:00lors de son discours,
25:01c'était
25:07quand ils disent qu'un problème
25:08d'immigration
25:09c'est peut-être qu'un problème
25:10d'immigration,
25:11quand ils disent qu'un problème
25:12d'insécurité
25:13c'est peut-être qu'effectivement
25:14il y a un problème d'insécurité
25:15dans le pays,
25:16et point par point
25:17sur le pouvoir d'achat également
25:18ou sur les armes militaires
25:19dont je parlais à l'instant.
25:20Oui mais c'est ce que je dis,
25:21il faut sortir des dogmes
25:22et aller répondre aux questions
25:23des gens.
25:24Mais aller répondre aux questions
25:25des gens,
25:26ça ne veut pas dire
25:27adopter forcément les solutions
25:28qui sont proposées
25:29par les populistes
25:30quand on sait qu'elles ne
25:31marcheront pas de plus.
25:32Enfin elles ne marcheront pas,
25:33entre 2016 et 2020
25:34je n'ai pas vu qu'il avait
25:35résolu tous les problèmes
25:36d'immigration des Etats-Unis.
25:37Sinon il ne serait pas revenu
25:38au pouvoir aujourd'hui.
25:39Mais vous partez du principe
25:42que les propositions
25:43qui sont faites...
25:44Elles ne sont pas forcément
25:45toutes idiotes,
25:46mais ce n'est pas forcément
25:47en leur courant.
25:48Après les gens préfèrent
25:49toujours l'original à la copie,
25:50je veux dire la droite
25:51la place et dépend,
25:52je veux dire ce n'est pas
25:53en courant après l'ORN
25:54qu'elle va demain
25:55refaire venir vers elle
25:56les classes populaires.
25:57C'est en réfléchissant,
25:58vraiment,
25:59parce que les classes
26:00populaires
26:01ne réfléchissent plus,
26:02je suis désolé,
26:03enfin je veux dire
26:04j'en fais partie.
26:05– Mais ce que fait Bruno Retailleau
26:06par exemple pour vous
26:07c'est pas...
26:08– Pour moi c'est des mots,
26:09on verra si ça se traduit
26:10dans les faits.
26:11– Il parle au français
26:12visiblement.
26:13– Oui mais ça
26:14parler au français
26:15ça fait 60 ans
26:16qu'on parle au français,
26:17ce n'est pas un souci.
26:18Le problème c'est que derrière
26:19il n'y a pas de résultat.
26:20Donc tant qu'il n'y a pas
26:21de résultat...
26:22– Mais il n'y en a pas eu
26:23avec Gérald Darmanin non plus.
26:24– Oui mais sans doute,
26:25mais sans doute,
26:26on va prendre un exemple
26:27qui va me faire encore
26:31– Je peux vous dire tout de suite
26:32si on continue
26:33avec la prohibition
26:34rien ne marchera,
26:35ça ne fonctionnera pas.
26:36Si on ne change pas
26:37de logiciel sur la prohibition
26:38notamment sur le cannabis
26:39je vous le dis d'avance
26:40on n'en résoudra absolument rien.
26:41On fait juste démouliner
26:42avec les bras
26:43on donne l'impression
26:44de traiter le problème
26:45on ne le traite pas
26:46par pure lâcheté politique.
26:47– Quand vous parlez
26:48juste sur l'absence de résultat
26:49le fait est que
26:50le mot résultat
26:51est quand même important
26:52les français
26:53ils attendent des résultats
26:54et souvent on a l'impression
26:55qu'on a des discours
26:56vous le disiez vous-même
26:57à l'instant Jean-Baptiste Moreau
26:58ils attendent des discours
26:59des discours
27:00mais ce que veulent les français
27:01ils votent pour avoir des représentants
27:02je rappelle qu'on a un système
27:03représentatif
27:04donc avec des personnes
27:05qui doivent faire le boulot
27:06pour les français
27:07qui votent pour eux
27:08et ensuite avoir des résultats
27:09et on manque de résultats
27:10on a des discours qui se multiplient
27:11et je dirais juste
27:12sur la sécurité
27:13on a quand même un problème
27:14on le sait
27:15et on en discute souvent
27:16sur celui de radio
27:17on a un problème
27:18qui est prépondérant
27:19au niveau de la justice
27:20parce que les policiers
27:21peuvent arrêter autant qu'ils veulent
27:22si derrière on a
27:23un système judiciaire
27:24qui considère que
27:25les personnes qui sont condamnées
27:26pour viol
27:27c'est quand vous tabassez
27:28à 10 contre 1
27:29quelqu'un
27:30vous avez juste fait
27:31des violences aggravées
27:32et pas une tentative de meurtre
27:33et que vous devez prendre
27:34peut-être je dis n'importe quoi
27:35mais ça arrive souvent
27:363 ans
27:37que vous pouvez avoir plein de peines
27:38et jamais aller en prison
27:39où vous vous retrouvez
27:40avec un bras électronique
27:41les français ont marre de ça
27:42– Mais là aussi il y a une question de dogme
27:43sur la construction des places de prison
27:44alors on nous dit
27:45oui mais les élus
27:46ils refusent de construire
27:47des places de prison
27:48moi j'ai été député
27:49j'ai défendu la construction
27:50d'une prison sur mon département
27:51le ministère de la justice
27:52m'a expliqué
27:53ah ben non mais la Creuse
27:54c'est peut-être trop loin
27:55des moyens de locomotion
27:57et donc c'est compliqué
27:58pour les familles
27:59de venir les voir
28:00mais il faut savoir ce qu'on veut
28:01est-ce qu'on veut régler le problème
28:02des places de prison qui manquent
28:03et des gens
28:04ou alors est-ce qu'on traite juste
28:05les familles des condamnés
28:07je veux dire les familles des condamnés
28:09si vous mettez une
28:10elles ont 3 heures
28:11pour venir de Paris
28:12effectivement
28:13pour venir en Creuse
28:14voir les gens
28:15qui sont emprisonnés
28:16mais est-ce que c'est un problème ?
28:17est-ce que c'est un problème en soi ?
28:18nous on a du foncier pas cher
28:21qui permet de construire
28:22des prisons pas chères
28:23est-ce qu'on veut vraiment
28:24résoudre le problème ?
28:25moi j'avais rencontré
28:26à l'époque c'était Nicole Belloubet
28:27c'est pas pour la stigmatiser
28:28plus que ça
28:29parce que je m'entendais
28:30plutôt bien avec elle
28:31mais ses services m'ont expliqué
28:32que non une prison en Creuse
28:33c'était pas possible
28:34on était trop loin
28:35des grandes villes
28:36et trop loin du TGV
28:37ça c'est un sujet
28:38que j'ai jamais discuté
28:39jamais
28:40on marque une pause
28:41vous pourrez réagir Théo
28:42parce que bon
28:43on parle immigration
28:44on parle prison
28:45mais le premier sujet
28:46de préoccupation
28:47selon les enquêtes
28:48de Frédéric Dhabi
28:49c'est quand même
28:50le pouvoir d'achat
28:51à tout de suite
28:53parlons vrai
29:02et nous sommes ensemble
29:03avec vous jusqu'à midi
29:04alors Théo
29:05vous n'aviez pas eu
29:06la parole sur
29:07le sujet des politiques
29:08de la volonté politique
29:09de parler réellement
29:10des sujets
29:11qui préoccupent
29:12les français ?
29:13oui je pense que
29:14si on veut résoudre
29:15le problème du populisme
29:16comme on l'a dit
29:17tout à l'heure
29:18faut juste croire
29:19en ses convictions
29:20et les défendre jusqu'au bout
29:21typiquement je pense
29:22que la droite
29:23elle doit être de droite
29:24et la gauche
29:25elle doit être de gauche
29:26pas dans l'abus non plus
29:27pas dans une fausse caricature
29:28d'elle-même
29:29mais elle doit être
29:30totalement et entièrement
29:31de droite
29:32et typiquement
29:33quand Bruno Rotaillot
29:34parle à ce point
29:35farmement d'immigration
29:36il n'est pas plus de droite
29:37qu'à l'époque Charles Pasqua
29:38il n'est pas plus de droite
29:39que le RPR
29:40donc pour moi
29:41il n'y a pas du tout
29:42une course au RN
29:43il y a un retard
29:44qu'on a à rattraper
29:45sur le fait que
29:46il est vrai que
29:47pendant les années de Sarkozy
29:48on n'a pas présenté
29:49la droite la plus fidèle
29:50sur la politique
29:51migratoire ferme
29:52donc je pense
29:53qu'honnêtement
29:54si on continue
29:55sur cette lancée-là
29:56d'être de droite
29:57et seulement de droite
29:58on arrivera à terme
29:59à contrer
30:00les populismes
30:01et un exemple
30:02pour être un peu
30:03plus concret
30:04typiquement pendant
30:05la campagne
30:06des européennes
30:07certains parlaient
30:08d'immigration zéro
30:09notamment en reconquête
30:10si je ne me trompe pas
30:11nous on pense
30:12que l'immigration zéro
30:13ça n'existe pas
30:14les flux migratoires
30:15sont qu'on le veuille ou non
30:16une condition naturelle
30:17de l'homme
30:18par contre
30:19c'est la possibilité
30:20de pouvoir contrôler
30:21au maximum
30:22ces flux migratoires
30:23il est question
30:24de savoir qui rentre
30:25et quel profil
30:26on fait rentrer
30:27parce qu'on ne veut pas
30:28faire rentrer n'importe qui
30:29mais quel profil
30:30on fait rentrer
30:31en termes d'étudiants
30:32en termes d'ingénieurs
30:33en termes de tout ça
30:34à travers notamment
30:35l'idée des quotas
30:36mais on pense
30:37que l'immigration zéro
30:38proposer ça aux français
30:39c'est un peu leur mentir
30:40c'est leur faire croire
30:41que d'un coup
30:42pendant 5 ans
30:43il n'y aura aucun immigré
30:44qui va rentrer sur le territoire
30:45c'est faux
30:46il n'y a aucun pays
30:47qui peut vivre comme ça
30:48c'est pour ça que
30:49j'ai fait un point
30:50à propos de Bruno Rotaillot
30:51c'est que
30:52on doit savoir
30:53qui rentre et qui sort
30:54et ceux qui sortent
30:55on doit pouvoir
30:56les faire sortir
30:57c'est la question
30:58des OQTF
30:59– Mais bon
31:00on s'est éloigné un petit peu
31:01du début du débat
31:02mais parler au peuple
31:03parler aux français
31:04c'est…
31:05– Mais réfléchir surtout
31:06réfléchir et aller au contact
31:07et écouter les gens
31:08et pas juste être
31:09dans les salons parisiens
31:10à parler toujours
31:11aux mêmes personnes
31:12et traitant les autres
31:13d'idiots ou de racistes
31:14ou d'analphabètes
31:15c'est pas comme ça
31:16qu'on va arriver
31:17à amener les gens
31:18dans la vote
31:19pour les partis républicains
31:20et la droite de droite
31:21la gauche de gauche
31:22pourquoi pas
31:23mais à condition
31:24qu'elle réfléchisse
31:25sur des vraies solutions
31:26et pas juste
31:27sur des moulinets
31:28avec les bras
31:29et des effets d'annonce
31:30qui ne sont suivis
31:31d'aucun résultat
31:32ce qui est hélas
31:33bien trop le cas
31:34depuis 50 ans
31:35– Non mais
31:36quand on connaît
31:37Bruno Rotaillot
31:38un temps soit peu
31:39quand même
31:40on sait que
31:41c'est pas quelqu'un
31:42c'est pas un ministre
31:43de l'intérieur lambda
31:44il a des vraies convictions
31:45d'ailleurs quand on voit
31:46ce qu'il disait
31:47en tout cas l'inverse
31:48de ce qu'il pense aujourd'hui
31:49Bruno Rotaillot
31:50il n'y a aucune archive
31:51où il parle
31:52avec des idées
31:53qui ne sont pas
31:54les siennes aujourd'hui
31:55je pense qu'après
31:56il y a tout l'enjeu
31:57qui fait qu'on n'a pas
31:58une majorité absolue
31:59qu'en même temps
32:00il est au gouvernement
32:01depuis 2 mois à peu près
32:02donc évidemment
32:03il n'y a pas des résultats maintenant
32:04mais honnêtement
32:05je pense qu'on est
32:06très bien lancé
32:07il y a le discours
32:08qu'il faut
32:09il y a la volonté
32:10la volonté elle est là
32:11– Après il faut que ça suive
32:12parce que Gérald Darmanin
32:13avait aussi le discours
32:14Bruno Rotaillot
32:15il émet toutes ses tripes
32:16enfin c'est différent je trouve
32:17c'est différent
32:18même notamment
32:19je vois qu'à la droite
32:20de la droite
32:21on a du mal
32:22à critiquer Rotaillot
32:23c'est-à-dire l'angle d'attaque
32:24du RN
32:25ou de reconquête sur Rotaillot
32:26il est très difficile à trouver
32:27parce qu'il n'y en a pas
32:28tout simplement
32:29parce qu'il est de droite
32:30– Il sera difficile
32:31à Bruno Rotaillot
32:32d'avoir des résultats
32:33parce qu'on est quand même
32:34dans un gouvernement
32:35si transitoire
32:36ou provisoire
32:37donc de toute façon
32:38le temps manquera
32:39pour que des décisions
32:40puissent avoir des résultats
32:41et les résultats
32:42c'est bien un
32:43c'est bien une politique
32:44et pour faire le lien
32:45avec populisme
32:46et réflexion
32:47et aussi ce qu'on disait tout à l'heure
32:48c'est d'ailleurs sur
32:49l'éducation nationale
32:50l'éducation nationale
32:51elle est là pour aider
32:52pour apprendre aux jeunes
32:53à réfléchir
32:54plutôt que d'être
32:55dans l'émotion
32:56mais le populisme
32:57en fait il vit sur des émotions
32:58il ne vit pas sur des solutions
32:59le populisme
33:00en fait il cherche des coupables
33:01et parce qu'on a trouvé
33:02un coupable
33:03on pense qu'on a trouvé
33:04une solution
33:05mais c'est faux
33:06– Et la politique
33:07le politique se réduit
33:08beaucoup trop à de la communication
33:09et pas du tout assez
33:10à du travail de fond
33:11– Et le communicant
33:12le communiquant approuve
33:13ce que dit Jean-Baptiste
33:14donc le politique
33:15il n'est pas là
33:16pour dénoncer le mal
33:17c'est pas en dénonçant le mal
33:18qu'on le résout
33:19c'est en travaillant
33:20c'est en apportant des solutions
33:21et en ayant ce qu'on vient de dire
33:22des résultats
33:23et si on n'a pas de résultats
33:24on n'est pas crédible
33:25et au bout d'un moment
33:26tout le monde abandonne
33:27– Oui alors on parlait
33:28du fait d'écouter les français
33:29effectivement quand on lit les sondages
33:33on se rend bien compte
33:34qu'il y a beaucoup de français
33:35qui n'ont pas l'impression
33:36d'être écoutés
33:37et qu'il y a quelques personnes
33:38ce qui était dit à l'instant
33:39qui seraient des sachants
33:40qui sauraient tout mieux que tout le monde
33:41et qui imposeraient dans tout le pays
33:43leurs solutions
33:44et qui s'en connaissent véritablement
33:45forcément les sujets
33:46qui sont des sujets précis
33:47cas par cas
33:48et où là il faut profiter au maximum
33:50de l'intelligence collective
33:51ça c'est le premier point
33:52le deuxième point
33:53puisque on a été mis à l'accusation là-dessus
33:55sur l'immigration
33:56ce qu'il faut bien comprendre
33:57c'est que malheureusement
33:58aujourd'hui on a une logique
33:59et on le voit sur la plupart
34:00des plateaux de médias malheureusement
34:01une logique selon laquelle
34:03il serait normal
34:04d'avoir des flux d'immigration permanents
34:07et c'est vraiment l'idée de base
34:09c'est de dire
34:10c'est normal qu'il y ait
34:11même des centaines de milliers
34:12alors qu'on est un peu au-delà de ça
34:13centaines de milliers de personnes
34:14qui entrent dans le pays
34:15c'est tout à fait faux
34:16ça n'a pas été comme ça
34:17pendant toute l'histoire de France
34:19ce n'est pas comme ça
34:20dans plein d'autres pays
34:21et on essaie de faire croire
34:22les immigrants suisses en tout cas
34:23qui sont, je le rappelle
34:24extrêmement minoritaires dans le pays
34:25quand on pose la question aux français
34:26ils sont entre 70 et 80%
34:28contre l'immigration massive
34:30ils sont pour l'expulsion
34:31des délinquants étrangers
34:32etc.
34:33ils sont vraiment sur tous les items
34:34liés à l'immigration
34:35sur une position qui est ferme
34:36et bien quand même
34:38il y a des immigrationnistes
34:39qui ont fait entrer cette idée
34:40dans l'esprit des gens
34:41qu'il serait normal
34:42d'avoir l'immigration tout le temps
34:43on pourrait avoir
34:44les meilleurs
34:45attirer les meilleurs
34:46mais attirer les meilleurs
34:47c'est pour ça que je n'aime même pas
34:48le terme migration
34:49pour ça, attirer les meilleurs
34:50dans son pays
34:51parce qu'on a un pays
34:52dans lequel il fait bon de vivre
34:53parce qu'on est positif
34:55on se tourne vers l'avenir
34:56on peut innover etc.
34:57ce n'est pas la même chose
34:58que de subir
34:59de l'immigration massive
35:00mais là vous rentrez
35:01dans le sujet
35:03alors qu'on parle
35:04oui on parle du discours
35:05c'était juste sur l'immigration
35:06moi j'aurais juste
35:07répondre à Samal
35:08parce que s'il y a 90%
35:09ou autour de ça de français
35:10qui sont contre l'immigration
35:11ou alors que pour l'immigration
35:12on fait venir les meilleurs
35:13c'est à dire qu'il y a
35:14beaucoup d'entre eux
35:15qui sont eux-mêmes
35:16issus de l'immigration
35:17donc ils pensent qu'en fait
35:18s'ils ont fait ce trajet
35:19c'est parce que c'était les meilleurs
35:20en plus
35:21il y a un peu d'hypocrisie
35:22de leur part
35:23ou alors en tout cas
35:24un peu assurément de la cohérence
35:25mais c'est justement là
35:26où les partis républicains
35:27ne jouent pas leur rôle
35:28c'est les partis
35:29du gouvernement traditionnel
35:30à droite et à gauche
35:31donc le RN n'est pas républicain
35:32non et les filles non plus
35:33ben ils le sont
35:34ils le sont
35:35mais il faut expliquer pourquoi
35:36ça ne suffit pas de dire ça
35:37mais ça veut dire quoi
35:38par républicain ?
35:39mais ça veut dire quoi
35:40par républicain ?
35:41parce que c'est des populistes
35:42c'est des partis populistes
35:43mais ils sont républicains
35:44ils sont des partis
35:45ils sont légaux
35:46c'est des partis légaux
35:47je ne dis pas que
35:48c'est des partis illégaux
35:49je dis juste que leur solution
35:50aggraverait le mal
35:51plus que ne le résoudrait
35:52voilà c'est tout ce que je dis
35:53et je dis que c'est pas
35:54la stigmatisation de l'étranger
35:55ou du riche
35:56qui va résoudre les problèmes
35:57des Creuzois
35:58et des Creuzoises
35:59aujourd'hui
36:00et je dis que l'immigration
36:01n'est pas forcément
36:02un problème en soi
36:03quand vous avez
36:04des taux de natalité
36:05qui s'effondrent
36:06sauf qu'il faut le gérer
36:07de façon cohérente
36:08et sauf que moi en Creuze
36:09je vais vous dire
36:10l'immigration de travail
36:11c'est pas que des médecins
36:12on en a besoin aussi
36:13beaucoup
36:14mais c'est pas que ça
36:15on a besoin de charpentiers
36:16on a besoin de maçons
36:17on a besoin de...
36:18et aujourd'hui
36:19on ne les trouve pas
36:20en France
36:21et vous les trouvez
36:22dans l'immigration ?
36:23pas suffisamment
36:24parce que c'est mal géré
36:25parce qu'on fait n'importe quoi
36:26non mais pas suffisamment
36:27ou un peu
36:28ou pas du tout
36:29un peu
36:30oui un peu
36:31non mais est-ce qu'il y a
36:32aujourd'hui des gens
36:33qui sont arrivés ?
36:34moi en tant que député
36:35je suis intervenu
36:36pour régulariser les gens
36:37qui étaient employés
36:38chez un certain nombre d'artisans
36:39et qui risquaient
36:40de se faire expulser
36:41avec une OQTF derrière
36:42oui ça m'est arrivé
36:43effectivement
36:44mais là aussi
36:45il faut avoir
36:46un débat rationnel
36:47il ne s'agit pas de dire
36:48qu'on va accepter
36:49tous les immigrés
36:50qui viennent...
36:51on sort un petit peu
36:52de nos...
36:53un peu rire
36:54la volonté de certains
36:55de résoudre le problème
36:56de la natalité
36:57par l'immigration
36:58en fait si on réfléchit
36:59comme ça
37:00non pas que bien évidemment
37:01mais en tout cas
37:02cet argument là
37:03le politique
37:04il est là
37:05et c'est le drame
37:06de nos politiques actuelles
37:07il est là pour penser
37:08la France
37:09des 100 prochaines années
37:10le général de Gaulle
37:11était immense
37:12parce qu'il projetait
37:13la France dans son siècle
37:14dans le siècle prochain
37:15le problème c'est que
37:16les politiques pensent
37:17à l'année prochaine
37:18à l'année d'après
37:19donc si on veut résoudre
37:20les problèmes de natalité
37:21par les flux migratoires
37:22et résoudre le problème
37:23qui est de reconnecter
37:24certains français
37:25à certains travails
37:26qui sont dépourvus
37:27de main d'oeuvre
37:28et aussi au problème
37:29de la natalité
37:30il faut débattre
37:31sur la natalité
37:32et le problème
37:33d'attractivité des territoires
37:34parce qu'on a concentré
37:35la population dans les métropoles
37:36qu'elles soient immigrées
37:37ou françaises d'ailleurs
37:38si on y répond seulement
37:39par l'immigration
37:40ce qui est notamment fait
37:41par la gauche
37:42je pense pas que pour vous
37:43ça fait partie
37:44mais il n'y a pas que ça
37:45mais par contre
37:46pour la gauche
37:47c'est le simple problème
37:48c'est de faire venir
37:49des immigrés
37:50pour répondre à ce problème là
37:51il faut parler
37:52de débat rationnel
37:53ayons un débat rationnel
37:54se dire que
37:55parce que les français
37:56font moins d'enfants
37:57on va faire venir
37:58des millions de personnes
37:59de l'étranger
38:00il va y avoir
38:01un remplacement de population
38:02est-ce que la France
38:03sera encore la France
38:04si on fait ça ?
38:05on peut pas dire
38:06qu'on fait venir des gens
38:07qui sont des afghans
38:08ou de toute l'Afrique
38:09en France
38:10et qu'en fait
38:11la France va rester la France
38:12alors qu'on les fait venir
38:13par millions
38:14ça n'a honnêtement aucun sens
38:15deuxième point
38:16sur républicain et populiste
38:17moi je n'aime pas
38:18entendre ces termes
38:19puisque populisme
38:20c'est des gens
38:21qui parlent directement au peuple
38:22et concrètement
38:23ce sont des gens
38:24qui vont parler directement au peuple
38:25et c'est d'ailleurs pour ça
38:26que Donald Trump a gagné
38:27parce qu'en fait
38:28il parlait directement au peuple
38:29après certains ont des exceptions
38:30du terme
38:31mais le terme est pas exact
38:32et c'est comme de dire
38:33que certains partis
38:34seraient républicains
38:35ou seraient pas républicains
38:36dans ceux qui se présentent
38:37aux élections
38:38je vois pas
38:39quels sont les partis
38:40pas républicains
38:41où il faut que philosophiquement
38:42on parle de ce que c'est
38:43qu'être républicain
38:44en tout cas ce qui est certain
38:45c'est que je pense que
38:46ces accusations
38:47peut-être dans votre bouche
38:48ne sont pas accusations
38:49pour résumer populisme
38:50c'est dire aux gens
38:51ce que les gens veulent entendre
38:52mais qui ne sont pas
38:53forcément des solutions
38:54et qui sont juste des choses faciles
38:55pour finir par accéder au pouvoir
38:56mais qui sont des mensonges
38:58et hontés
38:59ou des contre-vérités absolues
39:01voilà
39:02allez on va marquer
39:03une toute petite pause
39:04et on se retrouve dans un instant
39:05on va parler de Marine Le Pen
39:06à tout de suite
39:08Sud Radio
39:09c'est vous qui donnez le temps
39:12Sud Radio
39:13le 10h midi
39:14mettez-vous d'accord
39:15Valérie Expert
39:17Alors parlons de Marine Le Pen
39:19et de ce réquisitoire
39:22qui évidemment fait beaucoup
39:24réagir
39:25l'inéligibilité possible
39:275 ans d'inéligibilité
39:29requise par le procureur
39:31alors elle n'est toujours pas
39:32elle n'est pas encore condamnée
39:34le verdict sera rendu
39:36au mois de février
39:38néanmoins
39:39certains dénoncent un déni
39:40de démocratie
39:41pourtant hier
39:42on a évoqué le fait
39:43que c'était bien
39:44dans les textes de loi
39:45que ça avait été le cas
39:46d'Alain Juppé
39:47en l'occurrence
39:48ça a été le cas
39:49pour François Fillon
39:51Jordan Bardella
39:52lui a déclaré
39:53que le RN
39:54avait un genou à terre
39:55dénonçant un exercice
39:57de non-justice
39:58mais de vengeance
40:00et une pétition
40:01donc qui a été lancée
40:02soutenez Marine
40:03défendez la démocratie
40:05je vois pas très bien
40:06ce qu'une pétition
40:07peut changer
40:08voilà la définition du populisme
40:09on vous l'a demandé tout à l'heure
40:10c'est exactement ça
40:11c'est à dire
40:12ne pas respecter
40:13la séparation des pouvoirs
40:15et le cadre constitutionnel actuel
40:18pour faire appel au peuple
40:19pour renverser on sait pas quoi
40:21et je reciterai la phrase du go
40:23souvent les foules trahissent le peuple
40:25parce que
40:26c'est un mélange des genres
40:27qui est absolument catastrophique
40:28je me souviens que Marine Le Pen
40:30n'avait pas de mots assez durs
40:32pour Alain Juppé
40:33à l'époque de sa condamnation
40:34c'est les mèmes
40:35qui vous expliquent
40:36qu'il y a un déni de justice
40:37et qui vous expliquent
40:38qu'il faut mettre des peines planchées
40:39et systématiques
40:40pour un certain nombre de crimes
40:42enfin je veux dire
40:44il y a un moment
40:45il faut un peu de cohérence aussi
40:46en politique
40:47ça n'huirait pas
40:48globalement
40:49je sais pas ce qu'elle sera
40:50la décision de justice
40:51on verra bien
40:52pour le moment
40:53ce n'est que les réquisitions du parquet
40:54mais je trouve
40:55cette levier bouclier
40:56et qu'un ancien ministre de l'intérieur
40:57prenne la parole aussi
40:58pour s'insurger
40:59je trouve ça
41:00un peu fort de café
41:01on verra
41:02quelle sera la décision de justice
41:03au final
41:04on pourra la critiquer
41:05ou pas la critiquer
41:06d'ailleurs
41:07parce qu'il ne s'agit pas de dire
41:08qu'on ne peut pas critiquer
41:09une décision de justice
41:10les juges ne sont pas parfaits
41:11ça se saurait
41:12il faut éviter
41:13que la justice fasse de la politique
41:14ça on est tout à fait d'accord
41:15ça peut être le cas
41:16aux Etats-Unis souvent
41:17mais je ne sais pas
41:18on verra
41:19on verra en fonction
41:20de la décision finale
41:21qui sera rendue
41:22mais vous avez vu
41:23un des procureurs
41:24qui a dit
41:25je pourrais plaider la relax
41:26oui mais ce n'était pas
41:27sur Marine Le Pen
41:28a priori c'était pour un autre
41:29oui mais peu importe
41:30de dire je n'y suis
41:31ça me fait mal
41:33et pour avoir des confrères
41:35qui ont suivi le procès
41:36ils ont expliqué
41:37que c'était quand même
41:38extrêmement à charge
41:39et que c'était
41:40vraiment au couteau
41:42que c'était
41:43ce que je ne comprends pas
41:44c'est que tout le monde
41:45s'indigne là
41:46et sur le modem
41:47personne ne s'est indigné
41:48enfin je veux dire
41:49et ça devait être
41:50autant à charge
41:51parce qu'on s'en fout
41:52oui mais c'est un problème
41:53il ne peut pas y avoir
41:54d'indignation
41:55de géométrie variable
41:56suivant qui est l'accusé
41:57ce n'est pas possible ça
41:58nous on a connu Fillon
41:59donc à partir de ce moment-là
42:00on a un peu tout connu
42:01en termes de prises d'enseignes
42:02et Juppé
42:03c'était un peu plus jeune
42:04quand même
42:05non alors
42:06effectivement
42:07on peut remettre
42:08en cause
42:09enfin remettre en cause
42:10en tout cas débattre
42:11sur la décision de justice
42:12en tout cas sur la nature
42:13qui a poussé
42:14le parquet
42:15à demander ça
42:16il y a tout le débat
42:17sur la politisation
42:18notamment
42:19d'une partie de la justice
42:20mais en même temps
42:21c'est la loi
42:22donc c'est compliqué
42:23d'aller dire
42:24aux français
42:25que c'est injuste
42:26que c'est inadmissible
42:27alors qu'au final
42:28le juge applique la loi
42:29par contre il peut avoir
42:30un débat
42:31sur l'inégibilité
42:32dans de telles circonstances
42:33ça fait partie
42:34du débat public
42:35on peut se demander
42:36si véritablement
42:37une personnalité politique
42:38peut être
42:39peut-être
42:40empêchée de concourir
42:41à une élection
42:42sur ces motifs-là
42:43on peut le demander
42:44ça on a le droit
42:45par contre
42:46étant donné que la loi
42:47est en place
42:48et la loi est dure
42:49mais c'est la loi
42:50elle doit s'appliquer
42:51à tous
42:52après évidemment
42:53à un moment donné
42:54va falloir se poser la question
42:55dans ce pays
42:56d'une politisation
42:57d'une partie de la justice
42:58on ne peut pas dire
42:59que la politique
43:00s'exonère de respecter la loi
43:01c'est pas possible
43:02le seul point
43:03qui me paraît
43:04honnête
43:05de débattre
43:06c'est celui
43:07de l'exécution provisoire
43:08qui n'a pas été prévu
43:09pour ce type de cas
43:10même si ça a déjà été appliqué
43:11à Hubert Falco
43:12qui était maire
43:13de Toulon
43:14dans le Var
43:15et qui a eu 5 ans
43:16d'inégibilité
43:17avec l'exécution provisoire
43:18parce que là
43:19quelque part
43:20c'est une intervention
43:21dans le fonctionnement
43:22de la politique
43:23maintenant complètement d'accord
43:24avec le fait que la loi
43:25s'applique à tout le monde
43:26on ne peut pas
43:27depuis des années
43:28parler de la faiblesse
43:29des peines
43:30mais la critiquer
43:31quand on est concerné
43:32soi-même
43:33là il y a une incohérence
43:34c'est un jeu d'équilibrisme
43:35ils jouent l'opinion
43:36ils jouent 11 millions
43:37d'électeurs contre la justice
43:38mais ça c'est pas honnête
43:39en tout cas
43:40c'est pas correct
43:41il y a plusieurs sujets
43:42mais c'est pas crédible
43:43il y a plusieurs sujets
43:44on parlait de séparation
43:45des pouvoirs
43:46alors la loi actuelle
43:47la loi on peut la changer
43:48mais la loi actuelle
43:49prévoit des peines
43:50d'inéligibilité
43:51quand je vous dis
43:52qu'on parle de séparation
43:53des pouvoirs
43:54c'est parce qu'on peut se dire
43:55il y a d'autres peines
43:56il y a les amendes
43:57il y a la prison
43:58mais avec la peine d'inéligibilité
43:59on peut considérer
44:00qu'in fine
44:01dans l'absolu
44:02le juge peut décider
44:03d'empêcher des politiques
44:06de se prendre en tête
44:07des élections
44:08c'est ça la question
44:09qui se pose
44:10pour les années à venir
44:11est-ce qu'on maintient
44:12ce genre de peine
44:13ce qui est certain
44:14c'est que dans la loi actuelle
44:15c'est dans la loi
44:16dans la loi actuelle
44:17mais la loi
44:18c'est le peuple qui l'a fait
44:19donc le peuple peut changer la loi
44:20et dire en fait
44:21elle s'applique mal
44:22parce qu'on considère
44:23qu'avec cette application de loi
44:24on a justement plus
44:25le droit d'exprimer
44:26le droit d'exprimer
44:27on ne veut pas que ce soit
44:28le juge qui décide
44:29qui peut se présenter
44:30ou pas à l'élection présentielle
44:31donc on peut considérer
44:32que la loi doit être changée
44:33ensuite sur d'autres éléments
44:34mais pardon
44:35juste l'inéligibilité
44:36elle existe
44:37pour des condamnés
44:38qui ne sont pas
44:39des politiques aussi
44:40vous avez des
44:41ça fait partie de la loi
44:42c'est-à-dire que
44:43si vous commettez
44:44un délit grave
44:45vous pouvez
44:46ne pas être éligible
44:47pour certains citoyens
44:48et qui pourraient demain
44:49avoir l'intention
44:50de se présenter
44:51à une élection
44:52alors qu'ils ne le sont pas
44:53je veux dire
44:54si elle avait commis
44:55un crime autre
44:56elle aurait été déclarée
44:57inéligible
44:58donc est-ce que
44:59la délinquance
45:00en col blanc
45:01entre guillemets
45:02c'est-à-dire
45:03où il n'y a pas
45:04de crime de sang
45:05on doit retirer
45:06l'inéligibilité ?
45:07Très concrètement
45:08le cas se pose
45:09pour ces élus
45:10ou ces personnes en poste
45:11et là pourquoi
45:12on parle
45:13on parlait du modem
45:14tout à l'heure
45:15mais pourquoi
45:16les questions de Marine Le Pen
45:17parce qu'effectivement
45:18tout le monde se dit
45:19qu'elle va être candidate
45:20en 2027
45:21et que si le juge considère
45:22qu'elle ne peut pas être candidate
45:23elle ne pourrait pas être
45:24Marine Le Pen l'enclure
45:25ça pourrait être quelqu'un d'autre
45:26elle ne pourrait pas se lanter
45:27donc il y a quand même
45:28une question de droit
45:29le droit actuel est tel qu'il est
45:30mais il y a une question de droit
45:31après juste sur la pétition
45:32il est normal
45:33d'écrire une pétition
45:34je sais qu'à droite
45:35pendant longtemps
45:36ça a été moqué
45:37raillé
45:38et incompris
45:39là heureusement
45:40les gens commencent
45:41à se réveiller
45:42parce que c'est la gauche
45:43qui a fait pendant très longtemps
45:44des pétitions
45:45les pétitions
45:46ça a plein d'avantages
45:47ça permet de faire
45:48du bruit médiatique
45:49on en parle ce matin
45:50ça permet d'informer les gens
45:51les gens retiennent
45:52plus d'informations
45:53c'est une pétition
45:54que quand ils lisent des articles
45:55ça permet d'engager les gens
45:56dans une action
45:57ça permet d'avoir
45:58une base de personnes
45:59auxquelles on peut écrire ensuite
46:00c'est extrêmement important
46:01il faut l'utiliser
46:02nous on l'a utilisé
46:03très clairement
46:04pendant la campagne présidentielle
46:05on l'utilise toujours
46:06sur les conquêtes
46:07c'est quelque chose
46:08d'extrêmement important à utiliser
46:09c'est normal
46:10c'est logique
46:11en tout cas que le RN
46:12les fait aujourd'hui
46:13on verra quelles seront
46:14les suites de cette affaire
46:15en tout cas
46:16la véritable discussion
46:17il y a la question
46:18de l'exécution provisoire
46:19et est-ce qu'on change
46:20ou pas la loi
46:21il est vrai qu'on peut
46:22regarder certaines personnes
46:23on peut regarder
46:24parce que ceux qui sont allés
46:25dans le détail
46:26de ce qui a été dit au procès
46:27il y a des défenses
46:28qui étaient un peu particulières
46:29je pense notamment
46:30à celle de Nicolas B
46:31vous en voir regarder les articles
46:32on se demande
46:33ce qui a vraiment été fait
46:34mais voilà
46:35la question c'est celle
46:36de l'inéligibilité
46:37ou pas pour la suite
46:38la question de l'exécution provisoire
46:39elle est quand même clé
46:40parce que dans notre principe
46:41on n'est pas condamné
46:42tant qu'il n'y a pas
46:43une condamnation définitive
46:44c'est ce que je voulais dire
46:45c'est ce que je voulais dire
46:46ce débat là
46:47je t'ai grillé
46:48et donc ça rend définitif
46:49provisoirement une décision
46:50qui n'est pas définitive
46:51qui n'existera peut-être pas
46:52ou en tout cas
46:53pas à la hauteur
46:54de ce que...
46:55et ça pour le coup
46:56on peut l'avoir
46:57on peut l'avoir
46:58à l'Assemblée nationale
46:59c'est son lieu d'ailleurs
47:00et au Sénat
47:01d'avoir ce débat au Parlement
47:02effectivement
47:03d'une condamnation
47:04effectivement
47:05qui intervient
47:06alors qu'il y a encore
47:07des possibilités de faire appel
47:08et donc la sanction
47:09n'est pas définitive
47:10ça on peut se le poser
47:11pour moi on ne peut pas
47:12se poser la question
47:13de l'inéligibilité
47:14pardon
47:15sur une affaire comme celle-là
47:16quand on détourne
47:17au profit
47:18d'un parti politique
47:19de façon totalement illégale
47:20qu'on soit inéligible
47:21me choque absolument pas
47:22ce qui peut se discuter
47:23par contre
47:24c'est effectivement
47:25le fait d'être sanctionné
47:26dès le premier jugement
47:27et de devoir appliquer
47:28la plaine
47:29dès le premier jugement
47:30alors qu'on a encore
47:31la possibilité de faire appel
47:32et des recours derrière ça
47:33par contre
47:34ça peut se discuter
47:35effectivement
47:36je pense que
47:37c'est pas forcément
47:38formidable
47:39d'avoir une condamnation
47:40qui intervient
47:41alors qu'on n'est pas
47:42définitivement condamné
47:43– Et là ça donne un sentiment
47:44de politisation
47:45de la justice
47:47donc ça décrédibilise
47:48sa partie
47:49ça décrédibilise le jugement
47:50c'est dommage
47:51– Oui c'est vrai
47:52– Oui parce que l'exécution
47:53immédiate
47:54elle est relativement rare
47:55si je ne dis pas de bêtises
47:56– Mais ça a été prévu
47:57pour des criminels
47:58– Pour éviter la récidive
47:59– Pour éviter la récidive
48:00– C'est pour protéger
48:01– Donc là ça vise très clairement
48:02à l'empêcher
48:03de se représenter
48:04– Non j'ai entendu aussi
48:05le fait que
48:06ils avaient défendu ça
48:07les procureurs
48:08alors après moi
48:09je ne suis pas juriste
48:10je ne suis pas procureur
48:11ni avocat
48:12mais parce que
48:13en fait le RN assume
48:14complètement d'avoir fait
48:15ce qu'ils ont fait
48:16et ne disent pas
48:17qu'ils ne recommenceront pas
48:18enfin je pense
48:19qu'ils ne recommenceront pas
48:20parce qu'ils ont remboursé
48:21les sommes
48:22et tout ça
48:23je pense qu'ils ont compris
48:24mais ils assument
48:25parfaitement
48:26d'avoir fait ça
48:27et ils expliquent
48:28pourquoi ils l'ont fait
48:29et donc c'est pour ça
48:30que les procureurs disent
48:31si vous vous assumez
48:32d'avoir fait ça
48:33ça veut dire que vous êtes
48:34capable de recommencer demain
48:35et donc c'est pour ça
48:36qu'on vous donne
48:37bon alors voilà
48:38après c'est l'arguité juridique
48:39qui est développée
48:40mais effectivement
48:41moi je ne suis pas très favorable
48:42à ce qu'on soit condamné
48:43en première instance
48:44parce qu'on a encore
48:45des possibilités d'appel
48:46et de recours
48:47est-ce que vous pensez
48:48que le gouvernement
48:49passera à Noël ?
48:50on a entendu ce matin
48:51qu'il était question
48:52au RN
48:53de censurer ce gouvernement
48:54je pense quand même
48:55que ça passera à Noël
48:56après j'ai pas de boule de cristal
48:58mais la position
49:00qu'on a entendue
49:01c'est celle de se dire
49:02on peut vous mettre
49:03la pression finalement
49:04on va pas vous soutenir
49:05parce que
49:06il y avait l'idée
49:07que le gouvernement
49:08était soutenu largement
49:09à droite
49:10et en fait
49:11ça serait pas forcément le cas
49:12juste un petit peu
49:13sur l'histoire
49:14de l'affaire
49:15de l'idée de l'éligibilité
49:16parce qu'on a pas du tout évoqué
49:17il y a une grande différence
49:18il faut bien que les auditeurs
49:19de Sud Radio le sachent
49:20parce que tout le monde
49:21n'est pas au courant
49:22il y a une grande différence
49:23entre ce qui se passe
49:24au Parlement européen
49:25et dans d'autres assemblées
49:26le Sénat et l'Assemblée nationale
49:27notamment
49:28le Parlement européen
49:29c'est très contrôlé
49:30au niveau du travail
49:31des collaborateurs parlementaires
49:32et là ce qui s'est passé
49:33c'est qu'en gros
49:34le juge dit
49:35il y a une distinction
49:36entre le travail
49:37qui est fait pour le parlementaire
49:38l'eurodéputé
49:40encore plus au Parlement européen
49:41parce que justement
49:42il y a des abus
49:43au Parlement européen
49:44et donc c'est très contrôlé
49:45sur le gouvernement
49:46il va peut-être
49:47être renversé
49:48mais honnêtement
49:49le RN n'a pas intérêt
49:50à le renverser maintenant
49:51je ne crois pas
49:52par contre
49:53il n'a pas intérêt
49:54à ce qu'il perdure dans le temps
49:55et qu'il réussisse non plus
49:56donc il sera renversé
49:57et on passe le mois
49:58Noël mais pas l'été
49:59juste une chose
50:00je précise
50:01que l'information
50:02que donnait Samuel Lafon
50:03est bel et bien véridique
50:04parce que certains auditeurs
50:05me disent
50:06que c'est un fake
50:07lancé par Frontières
50:08non l'article existe
50:09bien les biens
50:10vous pouvez aller sur le site
50:11de l'Assemblée nationale
50:12le LFI a bien proposé
50:14de retirer
50:15100 millions d'euros
50:16à l'aide au handicap
50:18pour le donner
50:19aux mineurs
50:20migrants isolés
50:21c'est une information
50:22réelle
50:23et l'autre information
50:24c'est que le Premier ministre
50:26indique
50:27qu'il va demander
50:28que l'effort demandé
50:29au département
50:30sera très significativement
50:31réduit
50:32donc pas d'économie
50:33et des dépenses en plus
50:34donc je ne sais pas
50:35qui va payer au final
50:36dans un instant
50:37c'est Alexis Poulin
50:38qui sera avec vous
50:39à tout de suite

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