Quelque chose se prépare.
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00:00Depuis 2016, nos voisins anglais s'inquiètent de voir disparaître leur millionnaire à une vitesse alarmante.
00:07Entre 2017 et 2023, 15 700 riches résidents britanniques sont partis chercher de l'herbe verte ailleurs
00:15et on s'attend à un exode massif cette année estimé à 9 500 nouveaux départs.
00:20Considéré pendant 10 siècles comme une place mondiale pour les affaires,
00:24le Royaume-Uni n'a plus la cote auprès des plus fortunés qui lui préfèrent la météo
00:28et la qualité de vie de pays plus sûr et plus accueillant.
00:31Et il affiche désormais un taux de fuite des ultra-riches plus important que celui de la Russie.
00:36A l'origine, le Brexit bien sûr, mais pas seulement,
00:39puisqu'en réalité l'Europe entière semble confronter au même phénomène.
00:43Malgré tous ces efforts, notre bon vieux continent apparaît bien terne aux yeux des grandes fortunes
00:48et des multinationales beaucoup plus mobiles qu'avant.
00:51Elle n'hésite plus aujourd'hui à changer d'horizon dès que le temps se gâte
00:55et contrairement à la légende qui circule à Bercy, ce n'est pas seulement pour des raisons fiscales.
01:00Dans cette vidéo, je vous propose de faire connaissance avec ce qu'on appelle les super-riches.
01:04Qui sont-ils et qu'est-ce qu'ils aiment faire dans la vie ?
01:07Mais je vais surtout m'intéresser à ce qui leur fait peur,
01:09ce qui les pousse à faire leur valise et quelles conséquences ça pourrait avoir sur l'Europe,
01:13en particulier sur la France,
01:15alors que l'une comme l'autre ne sont pas au mieux de leur forme
01:18et quand je commence à me servir moi aussi d'euphémisme, ça ne sent pas bon.
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02:47Générique
02:55Dans l'écosystème économique, une sous-espèce se développe très vite
02:58depuis l'aube du troisième millénaire et se répand rapidement sur toute la planète.
03:03Non, ce n'est pas le frelon asiatique.
03:05Jusqu'à maintenant, elle s'était surtout installée en Amérique du Nord et en Europe,
03:09mais elle a rapidement gagné l'Asie,
03:11dont les scores au recensement se rapprochent chaque année un peu plus de ceux du vieux continent.
03:15Je parle des riches.
03:17Ces hommes, ces femmes et ces familles,
03:19depuis les clans qui disposent d'un patrimoine supérieur à 1 million de dollars,
03:23jusqu'à notre multimilliardaire international à nous, Bernard Arnault,
03:26qui, lui, collectionne les milliards.
03:29Ils aspirent à vivre une vie d'aventure et de luxe,
03:31de rencontres et de moments privilégiés dans les endroits les plus confortables,
03:34les plus beaux et les plus sûrs du monde.
03:37On ne peut pas vraiment leur jeter la pierre.
03:39Enfin, en tout cas, pas pour ça.
03:41Mais il y a bien d'autres raisons qui poussent les êtres normaux
03:43à les regarder d'un air critique et à éprouver pas mal de ressentiments.
03:47Par exemple, pour tout le bruit qu'elle fait, même si l'espèce est rare.
03:50Selon le magazine Forbes, le monde compte 2781 milliardaires en 2024
03:56qui détiennent l'équivalent de 14 500 milliards de dollars,
03:59le PIB de la France, de l'Inde, de l'Allemagne et du Royaume-Uni réunis.
04:04On dénombre aussi 59,4 millions de millionnaires,
04:08dont 243 000 assis sur au moins 50 millions de dollars.
04:12Ensemble, ils représentent 0,75 % de la population mondiale.
04:16C'est peu à première vue.
04:17Et ceux qui étaient déjà très riches l'année dernière le sont encore plus cette année.
04:21Par exemple, en dépit de la situation économique et géopolitique mondiale,
04:24la planète a gagné 141 super-riches de plus en 2023,
04:28à la tête d'un patrimoine qui augmente chaque année en moyenne de 4 à 9 %.
04:33À eux tous seuls, ces 0,75 % de la population qui ne se refuse jamais rien
04:38ont généré autant d'émissions de gaz polluants ou à effet de serre
04:41que les 5 milliards d'êtres humains les plus pauvres.
04:44Entre les jets privés pour parcourir 200 km,
04:47pour se rendre à Davos ou pour aller chasser les Big Five en Afrique,
04:50les super-yachts qui mouillent au large de Monaco pour le Grand Prix
04:54ou de Cannes pendant le festival,
04:55les voitures de rêve et leurs gros V12 qui émettent trois fois plus de GES que Matwingo,
05:00la Gabji du tourisme spatial,
05:02on se demande si les riches du monde ont bien intégré l'urgence climatique.
05:06Sans compter la surconsommation d'eau,
05:08avec des terrains de golf toujours plus verts
05:10et les piscines toujours remplies,
05:12d'énergie engloutie par de multiples propriétés
05:14toujours prêtes à les accueillir à n'importe quel moment
05:17et de biens manufacturés,
05:18avec en tête de liste la mode et les produits de luxe.
05:21Enfin, personne ne voit d'un très bon oeil leur influence sur les classes dirigeantes
05:25et encore moins toutes les ficelles qu'ils manipulent pour échapper à l'impôt,
05:28pendant qu'une personne sur deux sur cette planète vit avec moins de 2 500 $ par an,
05:33soit 6,85 $ par jour.
05:36Mais alors, avec autant de défauts,
05:38pourquoi les gouvernements les courtisent-ils autant ?
05:41Un peu partout, les riches sont chouchoutés
05:43et c'est particulièrement visible en France depuis l'élection d'Emmanuel Macron,
05:46mais c'est un phénomène général.
05:48Pourtant, leur rôle dans l'économie est un sujet complexe et controversé.
05:52Alors, à quoi sert un riche ?
05:55D'abord, toute personne riche est un investisseur potentiel.
05:58Son argent bien investi soutient les grands projets d'entreprise,
06:01la recherche ou le développement de technologies émergentes.
06:04Il aide à la création de nouvelles richesses
06:06et favorise la réalisation de grandes découvertes.
06:09Ensuite, ses entreprises ou ses activités personnelles créent des emplois
06:12et ses dépenses bénéficient à d'autres secteurs par effet d'entraînement.
06:15Sans compter qu'un riche est souvent philanthrope.
06:18Sa fondation philanthropique finance des causes environnementales et sociales
06:21et décharge les États d'une part de leurs responsabilités dans ces domaines.
06:25L'homme et la femme riche consomment aussi énormément.
06:28Ils sont par exemple les piliers de l'industrie du luxe,
06:30un marché de 1 500 milliards de dollars en 2023,
06:33qui devrait passer à 2 500 milliards dès 2027.
06:37Enfin, en théorie, comme ils gagnent beaucoup d'argent,
06:39les riches payent beaucoup d'impôts,
06:41indispensables pour faire tourner la société et prendre soin des plus faibles.
06:44Oui, j'ai bien dit en théorie, car dans la pratique,
06:47on sait tous que les choses sont bien différentes,
06:49que ce sont des champions de l'évasion fiscale,
06:51que la concentration des richesses a atteint des niveaux excessifs
06:54et creusé les inégalités,
06:56et que leur influence sur les politiques économiques est disproportionnée.
06:59Faut-il pour autant les combattre jusqu'à les faire disparaître ?
07:02Comme le suggère Marine Tondelier.
07:04Nous allons voir ça.
07:05Revendiquons que nous ne voulons plus, en France, de milliardaires.
07:09Nous ne voulons pas de cent milliardaires.
07:12Faire fuir les riches, c'est plutôt simple,
07:14d'autant plus qu'ils sont beaucoup plus mobiles aujourd'hui qu'ils ne l'ont jamais été.
07:17Si demain toute la famille doit quitter Paris pour emménager à Singapour,
07:20l'opération se boucle en quelques heures seulement.
07:23On le constate depuis le Brexit avec les riches familles britanniques
07:26ou depuis les sanctions internationales contre la Russie.
07:29Il ne leur faut pas une semaine pour retrouver leurs petites habitudes à l'autre bout du monde.
07:33Les assister d'en haut, comme on les appelle depuis le petit peuple,
07:36n'aiment pas l'incertitude.
07:38Plus que les impôts, c'est la sécurité qui les pousse généralement à changer de décor,
07:41sécurité pour leur argent, pour leurs biens, leurs affaires et leurs personnes.
07:45Et non, contrairement à une croyance tenace dans la Macronie,
07:48la pression fiscale n'est pas le critère numéro un,
07:50d'autant plus que les riches vivent dans un monde délirant, mais parfait pour eux,
07:53où le travail est beaucoup plus taxé que le capital.
07:56Dans la pratique, comparé à leurs revenus,
07:58ils payent peu d'impôts à titre personnel
08:00et leurs entreprises sont domiciliées dans des pays où la fiscalité est basse.
08:04Le jeu de la consolidation des bénéfices rend alors leur taxation impossible.
08:08C'est donc leur sécurité qui compte avant tout,
08:10et cette sécurité se définit en plusieurs points.
08:13D'abord, par la stabilité diplomatique.
08:15Les riches ne vivent pas sous les bombes, près de lignes de front,
08:18ou dans une zone occupée par un envahisseur, quel qu'il soit.
08:21Ensuite, par la stabilité sociale,
08:23pas question d'exposer ses richesses pendant une guerre civile ou des émeutes.
08:27Puis vient la stabilité économique qui garantit croissance,
08:30protection de l'épargne, inflation modérée et donc augmentation des profits.
08:34Enfin, un gouvernement en place ouvert à toutes leurs causes
08:37leur assure qu'aucune mesure réglementaire visant leur patrimoine ou leurs activités
08:41ne viendra assombrir leur ciel d'azur.
08:43Ils ont donc aussi besoin de stabilité politique.
08:46Quand un de ces critères n'est plus respecté,
08:48ils partent, direction l'Australie, Singapour, les Etats-Unis, la Suisse,
08:52les Émirats, le Portugal ou bien sûr Dubaï.
08:55Ils y retrouvent la tranquillité, un environnement idéal pour faire des affaires,
08:58scolariser leurs enfants et obtiennent un accès aux technologies de pointe dans le secteur de la santé.
09:03Mais chasser les goinfres, comme certains le proposent, ce n'est pas une bonne idée.
09:07Nous l'avons vu, ils sont utiles à la bonne marche d'un pays et l'histoire le confirme,
09:10quand les riches et les très riches s'enfuient d'un pays,
09:12la vie devient un peu plus dure pour ceux qui restent.
09:15Le Liban, Cuba, l'URSS, le Venezuela, l'Iran, la Chine de Mao ou la Grèce sont d'excellents exemples.
09:21La fuite des riches ne contribue pas à l'épanouissement des populations
09:24ni au rattrapage économique d'un pays en difficulté.
09:27Et justement, quand on parle de pays en difficulté,
09:29la France doit-elle se préparer à la fuite prochaine de ses classes supérieures ?
09:33On ne va pas se mentir, et ce n'est pas mon genre, on le sait.
09:37Notre pays présente en ce moment plusieurs symptômes
09:39que les riches peuvent interpréter comme autant de signaux de départ.
09:42Faisons rapidement un petit tour de la situation actuelle.
09:45D'abord, il y a notre économie, quand la croissance ne dépasse pas 0,9% en 2023
09:50et que les prévisions de la Banque de France prévoient à peine plus 0,8% en 2024.
09:54On ne peut pas parler de récession, mais parler de croissance n'est pas plus raisonnable.
09:59Alors d'accord, bonne nouvelle, l'inflation est retombée à 2,2% en juin dernier,
10:03mais globalement, l'inflation cumulée sur ces trois dernières années atteint 12,8%.
10:08Bien sûr, c'est une moyenne.
10:09Les prix des produits alimentaires ont bourdi de 18%,
10:12avec en tête les œufs, les pâtes et les huiles,
10:14et ceux de l'énergie aussi, plus 44,5% pour l'électricité,
10:18plus 42% pour le gaz après une hausse de 11% ce mois de juillet et des taxes qui ont doublé.
10:23Mais ces prix ne baisseront pas de si tôt.
10:25Il va donc falloir que l'économie s'ajuste, en particulier les salaires,
10:28à condition que les entreprises puissent payer.
10:31Du côté de l'emploi, les perspectives sont mauvaises
10:33et les promesses de réindustrialisation du pays se révèlent petit à petit
10:37comme autant de miroirs aux alouettes.
10:39L'indice PMI qui mesure l'activité industrielle se maintient obstinément en dessous du seuil de 50.
10:45Notre production industrielle continue de baisser,
10:47moins 2,3% en mai.
10:48C'est même l'un des pires scores de l'Union européenne.
10:50La France n'a toujours rien dans les mains pour se fabriquer ce dont elle a besoin.
10:54Résultat, le solde de notre balance commerciale avait touché le foin en 2022,
10:58quand il a grimpé à 2% de notre PIB.
11:00Mais malgré une amélioration avec la normalisation des échanges post-pandémie,
11:04la tendance aussi rentable qu'en 2003 se poursuit inexorablement.
11:08Pas évident dans ces conditions de croire en un redressement rapide et durable.
11:12Ensuite, il y a la situation financière avec des comptes publics ravagés par l'argent magique.
11:17Au 30 mars, la dette publique atteint 3 159,7 milliards d'euros,
11:22sans compter les 3 500 milliards d'euros d'engagement hors bilan.
11:26C'est 58,3 milliards de plus depuis le 1er janvier
11:29et c'est aussi 1 000 milliards de plus depuis 2017.
11:33Et c'est ça le problème.
11:34Si à la rigueur cette dette publique avait généré une croissance forte,
11:38le plein emploi, un pouvoir d'achat formidable,
11:42une paix sociale, une stabilité politique,
11:45on pourrait dire que ce n'est pas si grave que ça.
11:47Mais c'est exactement l'inverse qui s'est produit.
11:50Cette dette n'a cessé d'augmenter
11:53et la variation du PIB qui en a suivi a été de plus en plus faible.
11:57A cause de cette dette démentielle qui augmente plus vite que son PIB,
12:00la France a dépensé près de 500 milliards d'euros ces 10 dernières années,
12:03uniquement pour le remboursement des intérêts.
12:06Cette fois, il faudra les sortir dans les 5 prochaines années.
12:09Pas étonnant que l'Union européenne, la Cour des comptes
12:11et les investisseurs internationaux
12:13observent les différents plans d'austérité un peu sceptiques.
12:16Actuellement, l'État français emprunte plus cher que son voisin allemand
12:19et c'est inédit.
12:21Aux mêmes conditions que le Portugal.
12:23Et il ne suffit que d'un analyste de chez Moody's mal luné
12:25pour que ce taux augmente encore
12:27et que la situation ne bascule dans le chaos.
12:29Enfin, la situation politique actuelle
12:31et l'absence de majorité absolue au sein de notre gouvernement
12:34achève de noircir le portrait d'une France
12:36qui n'a plus rien à voir avec ce qu'elle était il y a encore 20 ans.
12:39Quels que soient les bords de la future équipe dirigeante de notre pays,
12:42encore inconnue au moment où je vous prépare ces lignes,
12:44quel suspense,
12:45les projets portés par les uns ne correspondent pas
12:48à ceux portés par les autres
12:49et il faudrait d'extraordinaires alliances
12:51pour obtenir 289 députés
12:53capables de faire passer une loi.
12:55On s'attend donc un peu partout
12:57à une nouvelle parodie de démocratie
12:59avec le grand retour de l'article 49.3 de la Constitution
13:02et des ordonnances gouvernementales.
13:04Si vous aimez l'action et les rebondissements,
13:06je vous conseille de ne pas rater les prochaines discussions
13:08pour la loi de finances 2025 en fin d'année.
13:10Néanmoins, parmi les projets du nouveau Front populaire,
13:13182 députés,
13:15on retrouve le SMIC à 1 600 euros
13:17et le gel des prix des matières premières
13:19qui vont se traduire assez vite
13:20par une perte importante de compétitivité
13:22et une forte baisse de la rentabilité des entreprises françaises.
13:25Elles devront absorber le choc,
13:27licencier ou se déclarer en faillite.
13:29Et pour faire rentrer de l'argent en urgence dans les caisses
13:31avec une croissance molle comme une huître,
13:33c'est encore une fois la carte fiscale qui est brandie
13:35dans un pays où les charges qui pèsent sur le travail
13:37dépassent déjà l'entendement.
13:39Je vous rappelle la stat qui tue.
13:41En France, les prélèvements obligatoires
13:43représentent 46% de notre PIB.
13:45Je vous laisse digérer.
13:47Nous sommes restés plus longtemps
13:49champions du monde des impôts que de football.
13:51Il n'y a pas besoin de maîtriser tous les rouages
13:53qui régissent la machine économique
13:55pour comprendre que notre activité
13:57va littéralement aller se briser
13:59sur ce mur de nouvelles décisions.
14:01Les riches et les investisseurs vont perdre confiance.
14:03La France devra emprunter plus cher.
14:05Et sachant que chaque échéance
14:07est payée au moyen d'un nouvel emprunt,
14:09je vous laisse imaginer la suite.
14:11Mais avant que le pire n'arrive,
14:13une partie de nos riches capitaines d'industrie
14:15aura déjà déserté la place pour un environnement plus calme.
14:17Seulement cette fois, il pourrait se passer
14:19quelque chose de bien pire.
14:21Il pourrait t'emmener avec eux
14:23toute une partie des classes moyennes supérieures.
14:25La France compte 53 milliardaires
14:27avec un pied en dehors de l'hexagone
14:29et ne se bouscule pas au guichet du trésor public.
14:31Mais elle compte aussi 3890 riches vénères
14:33assis sur un magot
14:35de plus de 50 millions d'euros
14:37et 2 868 000 millionnaires.
14:39Enfin, on ajoute
14:41ces 4,7 millions de Français
14:43qui vivent avec au moins deux fois le revenu médian.
14:45Cela paye tout plein pot
14:47et ils ont largement les moyens de partir
14:49ou de placer leur patrimoine bien à l'abri en dehors de nos frontières.
14:51Et ils sont excédés de débourser toujours plus
14:53pendant que les hôpitaux,
14:55l'éducation nationale, les transports
14:57et la sécurité des personnes et des biens
14:59se dégradent inexorablement
15:01et que la dette explose.
15:03Pour le moment, le nombre de Français expatriés
15:05dans le monde reste stable,
15:07autour de 2,5 millions,
15:09dont 1,7 millions officiellement déclarés.
15:11Il est difficile de savoir exactement
15:13combien vont décider de sauter le pas
15:15quand la loi de finances sera votée.
15:17Pour celles et ceux qui resteront,
15:19ce sera plus compliqué.
15:21Faillite et licenciements vont dégrader
15:23et l'économie pourrait globalement reculer
15:25de 10 à 15% en 1 à 2 ans.
15:27Une nouvelle crise grecque, mais à la sauce française,
15:29bien poivrée, puisque notre pays pèse
15:3110 fois la Grèce dans l'Union européenne.
15:33Une perspective qui a de quoi effrayer
15:35tous les riches ou moins riches qui vivent
15:37sur notre bon vieux continent,
15:39ça ne pouvait pas tomber au plus mauvais moment.
15:41Allez, courage, c'est un mauvais moment à passer.
15:43La fuite des riches, et avec eux,
15:45les classes moyennes supérieures,
15:47n'est pas qu'une simple anecdote économique.
15:49C'est le symptôme d'un malaise plus profond
15:51que connaît particulièrement la France.
15:53Les conséquences d'un tel exode pourraient être
15:55dramatiques pour notre économie,
15:57déjà fragilisée par une dette colossale,
15:59une croissance anémique et des tensions sociales.
16:01Loin d'être uniquement motivé par des raisons fiscales,
16:03ce phénomène reflète une perte de confiance
16:05dans la stabilité et l'attractivité
16:07de notre pays.
16:09Il nous rappelle l'urgence de repenser
16:11le modèle économique et social pour créer
16:13un environnement favorable à l'investissement
16:15et à l'innovation, le tout sans passer
16:17par une fiscalité écrasante.
16:19C'est un défi complexe, mais crucial
16:21pour l'avenir de notre pays et de l'Europe.
16:23Et clairement, le gouvernement français
16:25n'est pas du tout en état de le relever.
16:27C'est mon avis, mais je pense que le vôtre
16:29n'est pas très éloigné.
16:31Dites-moi ce que tout ça vous inspire,
16:33j'ai hâte de vous lire.
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16:53de rester attentif aux annonces de la rentrée
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17:03à très bientôt sur Moniradar.